SNV Chimie - Equilibres Ionique PDF
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AQUEUSE
PLAN DU COURS
Chapitre 1 : Introduction
I Le solvant eau
1) Propriétés de l’eau
2) Mise en solution d’une espèce dans l’eau
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III Détermination d’un état d’équilibre : méthode de la réaction
prépondérante
1) Solution d’acide fort ou de base forte
2) Solution d’acide faible ou de base faible
3) Solution tampon
a) Mélange d’un acide faible et de sa base faible conjuguée, approximation
d’Henderson
b) Réalisation d’un tampon par ajout d’une base forte à un acide faible, ou d’un
acide fort à une base faible
4) Solution d’ampholyte
5) « Cocktails variés »
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DOCUMENTS
Document 1 : Les propriétés de l’eau
I Structure et polarité
On rappelle tout d’abord que la molécule H O a pour type VSEPR AX E : c’est donc une molécule
−2
= 1,86 D
Les liaisons O − H sont fortement polarisées car l’oxygène est beaucoup plus électronégatif que
l’hydrogène. Il existe donc des moments dipolaires de liaison pour chaque liaison O − H. Comme la
dipolaire résultant noté
, bissecteur de la molécule, orienté de son pôle négatif, l’oxygène, vers les
molécule est coudée, l’addition des vecteurs moments dipolaires de liaison donne un moment
atomes d’hydrogène.
a pour norme 1,86 D (on rappelle que le debye, de symbole D, vaut 0,33 ⋅
10 C⋅m), ce qui classe l’eau parmi les molécules très polaires.
Dans l’eau liquide (ou solide), les molécules d’eau s’attirent fortement entre elles :
- par des interactions de van der Waals, de type London mais aussi et surtout de Keesom et
Debye en raison de la polarité de la molécule ;
- par des liaisons hydrogène, qui sont les forces intermoléculaires les plus intenses.
L’existence de ces liaisons hydrogène a des conséquences fondamentales sur les propriétés de l’eau
liquide, comme on le voit ci-après.
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II Des états condensés de forte cohésion
1) Structures de l’eau à l’état solide
Il existe de nombreuses variétés polymorphiques de glace. La glace la plus courante, que l’on trouve
naturellement à pression atmosphérique, a une structure hexagonale.
Sous certaines conditions, on peut également observer de la glace cubique, dont la structure
cristallographique est similaire à celle du diamant.
particulièrement élevées si on compare l’eau à des molécules très similaires NH! et CH" . Ceci traduit
Conclusions : Les températures de changement d’état, ainsi que la chaleur latente de vaporisation sont
l’intensité des forces intermoléculaires dans l’eau liquide, qui sont essentiellement les liaisons
hydrogène.
Rappel : des liaisons hydrogène s’établissent également entre molécules d’ammoniac, mais elles sont
environ 5 fois moins intenses que dans le cas de l’eau.
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III Propriétés acido-basiques de l’eau (rappels)
Deux molécules d’eau liées par liaison hydrogène peuvent facilement échanger un proton.
doublets libres : elle est donc basique, c’est à dire qu’elle est capable de capter un proton H ( pour
• La molécule d’eau comporte un atome d’oxygène chargé négativement et comportant deux
une base : elle est donc acide, c’est à dire capable de céder un proton H ( pour devenir HO (ion
• La molécule d’eau comporte un atome d’hydrogène chargé positivement et pouvant être capté par
- 0 H! O( /H O
- 14 H O/HO
p+
couples sur l’échelle précédente, la réaction est très défavorable. Sa constante d’équilibre +, est
La réaction de l’eau sur elle-même est appelée réaction d’autoprotolyse. D’après la position des
appelée produit ionique de l’eau car elle lie les concentrations des ions H! O( et HO dans toute
2H O-ℓ. ⇄ H! O(
-0. + HO-0.
solution aqueuse.
Remarque : Tous les solvants protiques (donnant lieu à des liaisons hydrogène), ont des propriétés
similaires, c’est-à-dire sont des ampholytes et donnent lieu à une autoprotolyse.
- l’ammoniac (liquide sous −33℃) : 2NH! -ℓ. ⇄ NH -. + NH"( -. …
Cette conductivité remarquable s’interprète par le mécanisme de Grotthus : les ions H ( peuvent
Conductivités ioniques molaires de quelques ions à 25°C, à dilution infinie
s’échanger très facilement entre un ion H! O( ou HO et la molécule d’eau voisine, les entités étant
fortement associées par liaison hydrogène. Tout se passe alors comme si un ion H! O( ou HO se
déplaçait… alors qu’en fait le déplacement de matière est limité à de simples sauts de proton !
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_
+
H O H O H O H O H O H O
H H H H H H
_
+
H O H O H O H O H O H O
H H H H H H
_
+
H O H O H O H O H O H O
H H H H H H
V Un solvant exceptionnel
La solubilité d’un constituant dans l’eau n’est bonne que si les espèces qu’il libère en solution
présentent de fortes affinités avec l’eau.
• L’eau peut ainsi dissoudre des molécules, à condition que celles-ci soient suffisamment
hydrophiles.
Une partie hydrophile dans une molécule est en général un groupe capable d’établir avec l’eau
des liaisons hydrogène, comme par exemple un groupe hydroxyle OH.
CH! OH
Exemple : solubilités comparées dans l’eau
CH! CH OH
Méthanol
• L’eau dissout très bien les ions, car elle possède à la fois une grande polarité et un pouvoir
dissociant élevé, comme on le voit dans le tableau ci-après.
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Comparaison de différents solvants :
N.B. : S est appelée constante diélectrique d’un solvant. Elle traduit l’atténuation de la force de
Coulomb qu’exercent entre eux un cation ATU ( et un anion B TV dans ce solvant par rapport au vide.
En effet, lorsque les ions sont distants de W dans le vide, la force électrostatique a pour expression :
Y' Y Z 1
X= ×
4[S? W
(S? est la permittivité diélectrique du vide)
Y' Y Z 1
Dans un solvant, cette force devient :
X= ×
4[S? S W
Pour l’eau S = 80,4, ce qui signifie que les anions et les cations s’attirent entre eux 80,4 fois moins que
dans le vide. Ils peuvent donc se séparer aisément : l’eau a un pouvoir dissociant élevé.
Définition : Un complexe de coordination est un édifice polyatomique constitué d’un atome ou cation
central, auquel sont liés des anions ou molécules appelés ligands par liaison coordinative.
crochets supplémentaires pour ne pas alourdir la notation. Ainsi, 2FeF3 5 peut désigner le complexe lui-
Note : lorsqu’on écrit la concentration d’un complexe en solution aqueuse, on n’utilise en général pas de
Par exemple, l’ion Zn( , qui a pour configuration électronique 2Ar53W'? possède 4 lacunes (il lui
Par conséquent, c’est un composé lacunaire, c’est un acide de Lewis.
manque huit électrons pour acquérir la configuration électronique du gaz rare qui suit, le krypton).
2+
Zn
2) Les ligands
Les ligands sont des molécules ou des anions présentant un ou plusieurs doublets libres sur des
atomes chargés négativement (formellement ou partiellement). Ce sont des bases de Lewis.
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Les ligands possédant un seul site de fixation sont appelés monodentés (ou monodentes ou
monodentates), par exemple :
H _
_
H O H H N H Cl O H
Certains ligands sont dits polydentés lorsqu’ils peuvent se lier simultanément par plusieurs atomes
différents au centre métallique. Les atomes doivent être assez éloignés pour ne pas constituer de cycle
trop tendu avec l’atome central.
Ligands bidentés :
3) La liaison coordinative
C’est une liaison acido-basique au sens de Lewis, d’intensité très variable, dépendant de la nature de
l’acide et de la base de Lewis mis en jeu. On obtient ainsi des complexes très stables et d’autres
beaucoup moins, ce qu’on peut quantifier en solution aqueuse en étudiant les constantes de formation
(voir document suivant).
En général, la liaison coordinative est de l’ordre de quelques dizaines de kJ ⋅ mol', soit intermédiaire
entre les interactions de van der Waals et les liaisons covalentes.
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Document 3 : Constantes de formation et de dissociation des
complexes cuivre (II) - ammoniac
+c = 2CuV4 5⋅2NH
2Cu-NH .5V4
Cu( + NH! 2Cu-NH! .5(
3
' 35
: constante de formation
+c = 10",'!
'
+d ' =
2CuV4 5⋅2NH3 5
2Cu-NH! .5( Cu( + NH!
2Cu-NH3 .5V4
: constante de dissociation
+d ' = 10",'!
+c = 2Cu-NH
2Cu-NH3 .V 5V4
2Cu-NH! .5( + NH! 2Cu-NH! . 5( = 10!,"e
3 .5 ⋅2NH3 5
V4
+c = 2Cu-NH
2Cu-NH3 .3 5V4
2Cu-NH! . 5( + NH! 2Cu-NH! .! 5( = 10,ef
! 3 .V 5 ⋅2NH3 5
V4
+c = 2Cu-NH
2Cu-NH3 .g 5V4
2Cu-NH! .! 5( + NH! 2Cu-NH! ." 5( = 10,''
" 3 .3 5 ⋅2NH3 5
V4
Les constantes d’équilibre +d ', +d , +d ! et +d " des réactions inverses sont les constantes de
dissociation successives.
On définit également les constantes de formation globales, notées hi , qui sont les constantes
d’équilibre des réactions de formation des complexes 2Cu-NH! .i 5( à partir de Cu( :
hi = 2CuV45⋅2NH
2Cu-NH . 5V4
Cu( + jNH! 2Cu-NH! .i 5(
3 k
35
k
hi = +c × +c × … × +c
D’une façon générale, on trouve :
' i
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Document 4 : Diagrammes de répartition (a) et de
prédominance (b) d’espèces acido-basiques
basiques
pH pH
2HA5 1 1
%2H A5 = =
+p' +p' ⋅ +p 1 + 10pHprsU + 10pHprsU prsV
1+ +
pH
1 1 q q
donc :
%2HA5 = =
+ 1 + 10pHpprs
1+ p
q
De même :
1
%2HA 5 =
1 1 10prsUpH + 1 + 10pHprsV
%2A 5 =
De même :
= 1
q 1 + 10prspH %2A 5 =
1+
+p 10prsU (prsVpH + 10prsVpH + 1
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Document 5 : Diagrammes de répartition des complexes
cuivre (II) – ammoniac et argent (I) – ammoniac
Référence : H-Prépa,
Prépa, Chimie 2, Durupthy, Hachette Supérieur
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Document 6 : Diagrammes de Flood
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Document 7 : Nombres d’oxydation
On convient que l’état d’oxydation d’un atome dans un composé peut être caractérisé par un « nombre
d’oxydation » ou « degré d’oxydation », noté en chiffre romains et précédé de son signe.
• Pour tout corps simple (molécules H , Cl , O , Zn solide, Hg liquide…), le nombre d’oxydation de
À l’état d’ion monoatomique ou dans un cristal ionique (Na(, O …) , le nombre d’oxydation de
l’élément est zéro.
fréquemment de – II. Ce n’est pas le cas lorsqu’il est lié à des atomes de fluor ou à d’autres
attribue donc en général les doublets de liaison, son nombre d’oxydation est donc très
organiques. En revanche, il a le degré d’oxydation – I lorsqu’il est lié à des atomes moins
d’azote, d’halogène… C’est notamment le cas pour les hydroxydes et la plupart des composés
électronégatifs que lui. Exemples : les hydrures métalliques, les hydrures de bore…
À retenir :
Lorsqu’un élément est oxydé, son nombre d’oxydation croît.
Lorsqu’un élément est réduit, son nombre d’oxydation diminue.
Une réaction est une réaction d’oxydoréduction s’il y a des atomes qui changent de nombre
d’oxydation.
On parle de couple d’oxydoréduction Ox/Red lorsqu’entre Ox et Red un seul élément
chimique change de nombre d’oxydation.
Le nombre d’oxydation…
• le plus élevé que l’on peut rencontrer pour un atome correspond à la perte formelle de
tous ses électrons de valence (H : +I ; S : +VI, Mn : +VII…) ;
• le plus bas que l’on peut rencontrer pour un atome correspond à un gain formel
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Document 8 : La pile Daniell
Zn Cu
pont
salin
Cu( + 2Z
Zn( + 2Z
Bilan de fonctionnement : Cu (droite)
Zn (gauche)
Cu( + Zn Cu + Zn(
1
2
N.B. Par convention, le sens d’écriture de la réaction de fonctionnement (sens 1) est le sens de la
réduction pour le couple de droite.
Polarités de la pile : Elles dépendent des couples mis en jeu et des concentrations dans les
compartiments.
• Si x%Hy, > 0 ⇔pôle + à droite, alors si on ferme le circuit extérieur, les électrons apparaissent à
l’électrode de gauche (négative), circulent dans le circuit extérieur, et sont consommés à
l’électrode de droite. Il y a donc oxydation du zinc, qui est l’anode, et réduction du cuivre, qui
Si x%Hy, < 0 ⟺pôle + à gauche, c’est le contraire. La réaction évolue dans le sens 2, le cuivre est
est la cathode. La réaction de fonctionnement évolue donc dans le sens 1.
•
oxydé (anode) et le zinc est réduit (cathode).
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Document 9 : Le potentiel d’électrode
a) Définition d’une électrode (ou demi-pile) :
En électrochimie, une électrode est un conducteur où les porteurs de charge sont des électrons
(métal, graphite…) en contact avec un milieu conducteur où les porteurs de charge sont des ions
(solution aqueuse, solide ionique…). À l’interface entre les deux milieux sont présents un ou plusieurs
couples d’oxydoréduction.
Par exemple, pour définir le potentiel de l’électrode cuivre/sulfate de cuivre de la pile Daniell, on
construit la pile suivante :
Pt platiné Cu
gaz H pont
salin
2Cu( 5 =
solution (solution de sulfate
d’acide fort de cuivre)
Compartiment de GAUCHE Compartiment de DROITE
= l’E.S.H. = l’électrode
L’E.S.H. est une électrode à bien connaître :
on fait barboter du dihydrogène ; le couple mis en jeu est H! O( /H ) dans les conditions standard,
C’est une électrode à hydrogène (platine platiné plongeant dans une solution acide au niveau duquel
• la solution d’acide est idéale et molaire, c’est à dire que sa concentration est de 2H! O( 5 = > ? =
1 mol⋅L' et son activité vaut
H3 O4 = 1 (c’est-à-dire pH = 0,0).
Remarque : On sait que de telles conditions standard n’existent pas dans la réalité. ⇒ l’E.S.H. n’existe
pas : on accède à son potentiel par des extrapolations à partir du comportement d’électrodes à
hydrogène réelles.
Couple H! O( /H : le potentiel d’électrode de l’E.S.H. elle-même est par définition la f.é.m. de la pile où
Comme l’E.S.H. fait intervenir le couple H! O( /H dans son état standard, on dira que le potentiel
on place l’E.S.H. à droite et à gauche, il est donc nul.
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Document 10 : La formule de Nernst
Potentiel standard d’électrode :
On dit qu’une électrode est dans son état standard lorsque tous ses constituants sont dans leur état
standard.
• la solution doit être idéale et molaire en Cu(, c’est à dire 2Cu( 5 = > ? = 1 mol⋅L' et
CuV4 = 1.
On note alors x ? -Cu( /Cu. le potentiel standard de l’électrode.
Les valeurs de x ? pour chaque couple d’oxydoréduction sont rassemblées dans les tables de données
thermodynamiques. À 25℃, on relève par exemple :
x ? -Cu( /Cu. = +0,34 V,
x ? -Zn( /Zn. = −0,76 V,
x ? -Ag ( /Ag. = +0,80 V….
Ox ⋅ ∏H
A
x-Ox/Red. = x ? -Ox/Red. + ln
Yℱ
⋅ ∏
A'
Red
Ox ⋅ ∏H
A
décimal) :
Z ?
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Document 11 : Les cinq électrodes à connaître
Propriété : le potentiel de membrane de la partie Propriété : son potentiel d’électrode est constant,
ÉLECTRODE STANDARD À HYDROGÈNE : c’est l’électrode de référence servant à définir l’origine des potentiels
d’électrode. Elle est décrite dans le document 9.
Expérimentalement, on ne peut pas la réaliser.
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EXERCICES
Chapitre 1
3Cus + 8H! O(
aq + 2NO! aq = 3Cuaq + 2NOg + 12H Oliq
d’équation chimique :
(
Un morceau de cuivre de 12 grammes est immergé dans la solution (¦Cu = 63,5 g ⋅ mol' ).
NO = 15 kPa.
La solution est surmontée d’une atmosphère où la pression partielle en monoxyde d’azote est de
On introduit jusqu’à la pression ' = 6000 Pa dans un récipient de volume constant z = 2,000 L
initialement vide de l’oxyde d’azote NO initialement à la température ' = 300 K.
On ajoute ensuite dans ce récipient une masse ¨BrV = 300 mg de dibrome. La température du mélange
est portée à = 333 K. Une fois l’état d’équilibre établi, la pression totale dans le récipient est
= 8220 Pa.
Les gaz sont supposés parfaits et on rappelle : = 8,31 J⋅K ' ⋅mol'.
Masse molaire du dibrome : ¦-Br . = 159,81 g⋅mol'
1) Calculer la quantité de matière de chaque composé introduit dans le récipient.
Chapitre 2
En déduire les constantes p+ H et + H relatives aux trois couples mis en jeu (ª = 1,2,3).
1) Identifier chacune des courbes.
2)
3) Déterminer l’équation des courbes de répartition.
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On prépare z? = 250 mL de solution en dissolvant dans de l’eau distillée ¨? = 1,05 g d’acide
citrique monohydraté CR He Of , H O. La solution est agitée jusqu’à atteindre son état d’équilibre. On
4)
1 4
2 3
pH
(III) en fonction de pNH! = − log2NH! 5, les indices de coordination allant de 1 à 6. Les courbes tracées
Le graphe ci-après donne le diagramme de distribution des espèces pour les complexes amminecobalt
représentent le pourcentage de chacune des espèces contenant du cobalt (III) lorsque pNH! varie.
On donne le numéro atomique du cobalt : «-Co. = 27
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%
1 7
2 5
3 6
1) Combien l’ion Co!( possède-t-il de lacunes électroniques ? Pourquoi dit-on que le complexe de
stœchiométrie 6 vérifie la « règle des dix-huit électrons » ? Dessiner ce complexe dans l’espace.
2) Indiquer à quelles espèces se rapportent les diverses courbes tracées numérotées 1 à 7.
5 COCKTAILS ACIDO-BASIQUES
Exercice de cours reprenant diverses situations usuelles de mélanges d’acides et de bases.
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CH! COOH HCOOH
Données :
NH"( /NH! HF/F HSO
" /SO"
H S/HS HS /S
/CH! COO /HCOO
couple
j' de sulfate de manganèse (II) et une quantité j d’oxalate de sodium dans les deux cas
2)
On considère une solution aqueuse contenant des ions Fe!( à la concentration apportée ? = 1,0 ⋅
qui ne change rien aux raisonnements !
10! mol⋅L'.
apportée en ions thiocyante (SCN ) soit égale à ' = 2,0 ⋅ 10 mol⋅L'.
1) À cette solution est ajouté du thiocyanate d’ammonium, de telle sorte que la concentration
la concentration apportée en ion fluorure soit égale à = 1,0 ⋅ 10 mol⋅L' . On observe
2) À la solution du 1) on ajoute à présent un sel soluble contenant l’ion fluorure, de telle sorte que
rapidement une décoloration de la solution, qui était auparavant rouge vif en raison de la
couple 2FeF5( /F .
a) Compléter le diagramme du 1)b) en traçant le diagramme de prédominance associé au
globale h = 10 '!,C
; il donne aussi, avec l’ion Hg , le complexe 2Hg-S O! . 5 de constante de
(
de constante de formation
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On mélange z' = 20,0 mL de solution de nitrate d’argent à ' = 2,00 ⋅ 10 mol⋅L' et z = 30,0 mL
de solution de thiosulfate de potassium à = 5,00 ⋅ 10 mol⋅L' .
1) Tracer les diagrammes de prédominance.
Soit une solution S, obtenue en mélangeant 500 mL de solution d’ammoniac NH! à 2,0 ⋅ 10! mol⋅L'
interviennent simultanément !
p+ -NH"( /NH! . = 9,2 ; log h' -2Ag-NH! .5( = 3,3 ; log h -2Ag-NH! . 5( . = 7,2
Données :
HO O
H O
HO
H CH2OH
approximations faites.
Titrage de S0
On souhaite vérifier que le comprimé contient bien ¨? = 500 mg d’acide ascorbique, autrement dit
que la solution S? a bien la concentration ? calculée à la question 1).
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5) Expliquer pourquoi une simple mesure de pH n’est pas satisfaisante pour effectuer cette
Le réactif titrant est une solution S' d’hydroxyde de sodium, de concentration précisément connue
comme méthode de suivi.
La courbe de titrage expérimentale pH = -z. est représentée ci-après. Exploiter cette courbe
d’équilibre.
7)
pour en déduire la concentration de la solution en acide ascorbique et conclure.
Un comprimé de vitamine C tamponnée, de masse 500 mg en principe actif, est dissous dans 100 mL
d’eau distillée. La solution obtenue a un pH égal à 4,4.
11) Déterminer la masse d’acide ascorbique et la masse d’ascorbate de sodium contenues dans ce
comprimé.
On rappelle qu’un comprimé de masse « 500 mg en principe actif » contient une quantité de vitamine C
telle que si toutes les formes acido-basiques sont converties en AscH, la masse de AscH est alors de
500 mg.
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11 TITRAGE D’ACIDES FAIBLES PAR UNE BASE FAIBLE
On dose z? = 10,0 mL d’une solution aqueuse contenant de l’acide formique (HCOOH) en
concentration initiale ' et de l’acide hypochloreux (HClO) en concentration initiale , par
du phénolate de sodium en solution aqueuse, à la concentration = 0,100 mol⋅L' .
Le p+ de l’acide hypochloreux est déterminé par ailleurs et vaut : p+ = 7,5.
Déterminer ' et ainsi que le p+ = p+' du couple acide formique/formiate et le p+ = p+
1) Écrire les réactions se produisant. S’agit-il de dosages successifs ou simultanés ?
2)
du couple phénol/phénolate.
3) Déterminer le degré d’ionisation de l’acide formique dans la solution aqueuse initiale.
Donnée : ci-après, la courbe de dosage pH = -±., où ± est le volume (en mL) de solution de phénolate
4) Calculer les pH à l’équivalence.
Les courbes de répartition % = -z. fournies par le simulateur permettent de déterminer si les réactions
de titrage sont successives ou simultanées et de déterminer les constantes caractéristiques des couples de
Cu( , 2Cu-NH! .5( et 2Cu-NH! . 5( lors de l’addition d’un volume z-NH! . d’une solution d’ammoniac à
= 0,30 mol⋅L' à un volume z? = 10,0 mL d’une solution contenant des ions cuivre (I) à
? = 0,050 mol⋅L'.
1) Identifier chacun des graphes.
2) En déduire, par simple lecture sur le graphe, les constantes de formation successives des deux
complexes.
z-NH! . = 1,5 mL ;
3) Déterminer, par le calcul, la composition de la solution lorsque :
a)
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b) z-NH! . = 3,0 mL.
Vérifier sur le document les résultats obtenus.
Chapitre 3
En présence d’ions iodure, les ions Pb( donnent un précipité jaune et les ions Hg ( un précipité
rouge-orangé. Lorsqu’on ajoute goutte à goutte des ions Hg ( dans un tube à essais contenant un
précipité d’iodure de plomb, le précipité devient rouge-orangé dès les premières gouttes.
1) Que peut-on conclure de cette observation ?
solution équimolaire en ions Pb( et Hg ( , toutes deux à 0,100 mol⋅L'. Les graphes tracés
2) Le document ci-après correspond à la simulation de l’ajout d’une solution d’ions iodure à une
pI = − log2I 5.
représentent le pourcentage de cations métalliques présents dans la solution en fonction de
Que représentent les points anguleux ? En déduire les produits de solubilité de PbI et
a) Identifier les deux courbes tracées.
HgI .
b)
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présence des ions Hg ( avec un précipité d’iodure de plomb.
c) Déterminer la constante d’équilibre de la réaction qui se produit lorsqu’on met en
15 CALCULS DE SOLUBILITÉS
Cet exercice est un exercice de cours. Il rassemble différents calculs-type de solubilité classés par difficulté
croissante.
= 0,100 mol⋅L' .
6) Calculer la solubilité de l’acétate d’argent dans une solution d’acide nitrique de concentration
Données : p+ -CH! COOAg. = 2,7 ; p+ -CH! COOH/CH! COO . = 4,8
Données : p+ -MnS. = 9,6 ; p+ -H S/HS . = 7,0 ;p+ -HS /S . = 12,9
Données : p+ -Cd-OH. . = 14,0 ; log h-2Cd-NH! ." 5( . = 7,0 ;p+ -NH"( /NH! . = 9,2
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On introduit j = 1,0 ⋅ 10 mol d’ions Zn( dans 1,00 L d’eau. Étudier la solubilité P de
l’hydroxyde de zinc Zn-OH. en fonction du pH. Représenter la courbe log P = -pH..
1)
dissous ». Le zinc(II) peut ici être dissous sous deux formes : l’ion Zn( libre et le complexe 2Zn-OH." 5
Le terme « solubilité » est à comprendre dans cette question comme la « concentration totale en zinc(II)
Sachant que les ions chromate sont susceptibles de donner avec les ions Ag ( un précipité rouge
vif de chromate d’argent, calculer la concentration en ions chromate à apporter dans la
4)
solution initiale pour que l’apparition du précipité rouge se produise exactement à l’équivalence,
et permette ainsi de détecter celle-ci avec précision.
On dispose dans un bécher d’un volume z? = 100 mL d’une solution aqueuse de chlorure de sodium
potentiométrique pour le suivi de pAg.
d’argent de la burette dans le bécher. Simuler la courbe pAg = -z. au cours de cette addition.
2) Décrire les phénomènes qui se produisent lorsqu’on introduit progressivement le nitrate
En déduire que cette opération pourrait être utilisée pour déterminer les concentrations ' et
si elles étaient inconnues.
3) Peut-on récupérer un précipité absolument pur ? Lequel ? Pour quel volume de nitrate d’argent
versé ? Quel est le rendement maximal théorique en ce précipité pur ?
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19 TITRAGE D’UNE SOLUTION ACIDIFIÉE D’ALUMINIUM (III)
Les réactions de titrage sont ici des réactions acido-basiques, de complexation et de précipitation ! Pour
Le document ci-après donne les graphes obtenus par simulation du dosage de z? = 10,0 mL d’une
s’y retrouver, repérer immédiatement un point crucial : le point anguleux B…
En déduire ' et .
se produit.
Déterminer + -Al-OH.! . et h-2Al-OH." 5 . à partir de points, pris l’un sur la portion BC, l’autre
2)
3)
Chapitre 4
20 NOMBRES D’OXYDATION
Pour chacune des espèces suivantes, établir la représentation de Lewis, donner la géométrie par la
méthode VSEPR et déterminer le nombre d’oxydation de chacun des atomes :
ClO
" ; Cl O ; SO! ; SO Cl ; MnO" ; Mn Of (où un atome d’oxygène assure la liaison entre deux
Déterminer si les couples suivants sont des couples acido-basiques ou d’oxydoréduction : ClO
" /Cl O ;
atomes de manganèse).
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21 RÉACTIONS REDOX EN MILIEU ACIDE
Il s’agit d’équilibrer des équations chimiques d’oxydoréduction en utilisant la particule H ( s’il est
bilans de matière en milieu aqueux acide, c'est-à-dire lorsque H ( (H! O( ) est consommé ou produit dans
nécessaire d’équilibrer en hydrogène (I). Les équations chimiques obtenues permettront de réaliser des
Par ailleurs, les potentiels standard x ? -Ox/Red. étant toujours définis à pH = 0,0, il faut toujours
équilibrer avec H ( une demi-équation électronique lorsqu’on va l’utiliser pour appliquer la formule de
Nernst.
HBrO + Br = Br
Équilibrer les équations chimiques des réactions suivantes, qui se produisent en milieu acide :
Cr Of + I = Cr + I!
!(
2)
IO
" + H O = I! + O
3)
HNO + I = NO + I!
4)
2CuT 5 + CH! CHO = Cu O + T + CH! COO, où T représente l’ion tartrate
1)
BrO! + F = BrO" + F
2)
I + H AsO! = I + HAsO"
4)
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Les deux électrodes sont séparées par une membrane poreuse, que l’on supposera imperméable au
méthanol mais perméable à l’acide phosphorique.
1) Proposer un matériau pour les électrodes. Justifier.
2) Faire un schéma de cette pile en justifiant, vues les données, la polarité des électrodes. Donner le
nom des électrodes et le sens de circulation des électrons dans le circuit extérieur.
3) Donner une représentation conventionnelle de cette pile.
4) Lorsque la pile débite, écrire les équations des réactions se produisant à chaque électrode, ainsi
que la réaction d’oxydoréduction globale de fonctionnement.
5) Donner l’expression littérale du potentiel de chaque électrode.
Les gaz seront supposés parfaits et les solutions suffisamment diluées.
6) Exprimer la constante d’équilibre de la réaction de fonctionnement de la pile en fonction des
potentiels standard des couples (relation à démontrer).
7) La pile débite un courant de 50 mA pendant 2 heures. Quelle masse de méthanol a été
consommée ?
8) Un des problèmes techniques actuels est l’oxydation incomplète du méthanol en acide
méthanoïque. Écrire cette demi-réaction d’oxydoréduction. Comment modifie-t-elle la quantité
d’électricité produite par une quantité donnée de méthanol consommée ?
9) Un second problème est le passage du méthanol à travers la membrane qui sépare les deux
compartiments de la pile. En quoi ce passage est-il gênant ?
25 MÉDIAMUTATION DU MANGANÈSE
1) Calculer les potentiels des frontières de stabilité des espèces stables du manganèse à pH = 0.
x'? -MnO
" /MnO . = 1,70 V ; x -MnO /Mn . = 1,23 V ; ¦-Mn. = 54,9 g⋅mol
? ( '
Données :
0,10 mole de chrome métal, 0,10 mole de cobalt métal, 0,80 mole d’ions Ce"( dans un volume de
Calculer le potentiel de Nernst à l’équilibre pour chacun des mélanges suivants :
solution de 1,00 L.
1)
0,10 mole de chrome métal, 0,10 mole de cobalt métal, 0,45 mole d’ions Ce"( dans un volume de
solution de 1,00 L.
2)
Données :
ª 1 2 3 4 5
Couple ª Co( /Co Co!( /Co( Cr ( /Cr Cr !( /Cr ( Ce"( /Ce!(
xH? /V −0,28 +1,92 −0,91 −0,41 +1,72
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27 MÉLANGES PROCHES DE L’ÉQUILIBRE
La simple échelle des potentiels standard permet de voir qu’apparemment il ne se passe rien quand on
réalise les mélanges suivants ! Quel potentiel d’électrode prendrait alors un fil de platine plongé dans ces
solutions ?
Calculer le potentiel de Nernst des mélanges suivants, et les concentrations à l’équilibre :
Cr !( : 0,10 mol⋅L' + Hg (
: 0,30 mol⋅L
'
ª
I 0 /I Br 0 /Br
1 2 3 4
Couple ª Cr !( /Cr ( Hg ( /Hg (
28 SYSTÈMES DU CHLORE
Médiamutation ou dismutation ? Tout dépend du pH !
Dans une solution aqueuse tamponnée à pH = 2,0, on introduit HClO à 0,050 mol⋅L' et Cl à
0,050 mol⋅L'. Écrire la réaction d’oxydoréduction se produisant. Calculer sa constante
1)
Cl -aq. /Cl : x'? = 1,395 V ; HClO/Cl -aq. : x? = 1,615 V ; HClO/ClO : p+ = 7,53
Données :
Calculer la solubilité de AgBr dans l’eau pure, puis dans une solution de Ce"( 0,10 mol⋅L'.
Revoir l’exercice « Calculs de solubilités » pour trouver les analogies avec les situations déjà rencontrées.
AgBr : p+' = 12,3 ; Ce"( /Ce!( : x'? = 1,72 V ; Br 0 /Br : x? = 1,10 V.
Données :
Que se passe-t-il quand on soumet, à l’action de l’oxygène de l’air une solution à 0,10 mol⋅L' en
hexaamminecobalt (III) et en tétraamminecobalt (II) dans NH! 5 mol⋅L' ?
2)
Co!( /Co( : x'? = 1,92 V ; O }T /H O : x? = 1,23 V ; NH"( /NH! : p+ = 9,2 ; 2Co-NH! ." 5( :
Données :
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31 DÉTERMINATION D’UN PRODUIT DE SOLUBILITÉ PAR POTENTIOMÉTRIE
On réalise une pile de la manière suivante :
Deux électrodes d’argent plongent dans deux béchers et sont reliés par un millivoltmètre. Entre les
deux béchers se trouve un pont salin contenant une solution gélifiée de nitrate d’ammonium.
= 5,0.10! mol⋅L', ainsi qu’une goutte de solution très diluée de nitrate d’argent. On observe un
Dans le bécher de gauche (bécher 1), on introduit 25 mL de chlorure de potassium de concentration
= 5,0.10! mol⋅L'.
Dans le bécher de droite (bécher 2), on introduit 25 mL de nitrate d’argent de concentration
la solution ferreuse versée (exprimé en mL) pour z ∈ 20; 25. Tracer la courbe correspondante.
2)
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Le graphe x = -j. présente deux variations brusques ; déterminer les valeurs de j
1) Écrire les équations-bilan des deux réactions qui se produisent successivement.
Établir les relations x = -j. dans les trois domaines : 0 < j < j' ; j' < j < j et j > j .
Calculer x pour j = j' et j = j .
3)
PROBLÈMES
1 PRÉPARATION D’UNE SOLUTION DE GLYCINATE
Première partie
L’ion méthanolate CH! O est une base forte dans l’eau, alors que l’ion méthanoate HCOO est une
base faible. Le p+ du couple HCOOH/HCOO est de 3,8.
1) Écrire les ions méthanolate et méthanoate selon Lewis, et proposer une interprétation à cette
On dissout du méthanolate de sodium CH! ONa dans de l’eau, de telle sorte que la concentration
2)
apportée soit de = 3,0 ⋅ 10 mol ⋅ L' . Quel est le pH de la solution obtenue ? Le pH serait-il
3)
apportée = 3,0 ⋅ 10 mol ⋅ L' . Écrire l’équation chimique de la réaction se produisant entre
4)
- une fonction acide (acide carboxylique R − COOH), de p+ voisin de 3 (proche de celui de
Les acides aminés tels la glycine possèdent :
- une fonction basique (amine R − NH), dont le p+ du couple ammonium/amine est voisin
l’acide méthanoïque vu dans la partie précédente) ;
Montrer que la forme H N − CH − COOH de la glycine n’existe en réalité quasiment pas en
de 10.
5)
solution aqueuse, car la molécule se transforme selon une réaction acido-basique
intramoléculaire quasi-totale en une espèce appelée zwittérion, dont on écrira la formule semi-
Les valeurs précises des p+ des couples de la glycine en solution aqueuse sont les suivantes :
p+' = 2,4 pour le couple AH( /AH ± ;
p+ = 9,8 pour le couple AH ± /A .
•
•
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On constitue une solution aqueuse en introduisant ¨ = 100,0 mg de glycine dans une fiole jaugée de
z' = 100 mL. On complète au trait de jauge en agitant régulièrement la solution. Cette solution est
versée dans un becher, puis on ajoute z = 10 mL d’une solution d’hydroxyde de sodium NaOH de
concentration = 0,200 mol ⋅ L' .
7) Calculer les concentrations apportées de glycine AH ± et d’ions hydroxyde HO dans le mélange
ainsi réalisé.
sur l’amidon. Il existe trois cyclodextrines naturelles dont l’¹ -cyclodextrine, qui comporte six unités
Une cyclodextrine est un oligomère cyclique de glucose, formé lors de l’action de certaines enzymes
C’est l’existence d’une cavité qui fait tout l’intérêt des cyclodextrines en chimie. En effet, cela permet
de faire interagir avec elles différents substrats, le plus souvent des molécules organiques
aromatiques, pour former des complexes d’inclusion, dits aussi complexes « hôte-invité ». Les
substrats se lient à l’intérieur de la cavité de façon non covalente.
1) Quels types de liaisons non covalentes peuvent se former ? Quelle est l’énergie typique de ces
liaisons ? Quelle est l’énergie typique d’une liaison covalente ?
sulfophénylazo)salicylique (noté S par la suite) par l’¹ -cyclodextrine (notée C par la suite), par
Hernandez-Benito et collaborateurs ont étudié l’équilibre de complexation de l’acide 3-méthyl-5-(4-
C + S = CS +c (constante d’équilibre)
spectrophotométrie d’absorption UV-visible, équilibre d’équation :
Quatre solutions de substrat S et d’¹ -cyclodextrine C à différentes concentrations ont été préparées et
on a enregistré leur spectre d’absorption UV-visible. Les résultats obtenus sont illustrés dans la figure
2 suivante :
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On note º l’absorbance de la solution étudiée. Comment nomme-t-on l’appareil utilisé pour
mesurer º ? Rappeler la définition de º par rapport aux grandeurs effectivement mesurées par
2)
l’appareil.
3) Rappeler la loi de Beer-Lambert, en précisant les noms et les unités des grandeurs qui y
apparaissent.
4) L’acide 3-méthyl-5-(4-sulfophénylazo)salicylique S est utilisé comme teinture textile en raison
mesure. Sachant que, dans une solution renfermant du complexe, toutes les espèces peuvent a
Δº = ℓ ⋅ -SCS − SS − SC . ⋅ » = ℓ ⋅ ΔS ⋅ »
priori absorber, montrer que l’on a :
= +
Δº +c ℓΔS ℓΔϵ
Comment peut-on déterminer graphiquement la valeur de +c ?
Déterminer +c , à l’aide des valeurs du tableau ci-dessous, mesurées à 360 nm. On rappelle que
8)
10! ⋅ 2C5? /-mol⋅L' . 0,276 0,483 0,690 0,966 1,380 1,932 2,760
10 ⋅ Δº −1,624 −2,075 −2,632 −2,905 −2,765 −2,902 −3,316
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3 ÉTUDE DE L’ACIDE ACRYLIQUE
Données
Masses molaires en g⋅mol' :
C : 12,0 O : 16,0 H : 1,0 Na : 23,0
L’acide acrylique, dont la structure est donnée ci-dessous, est un monomère utilisé, entre autres, dans
l’élaboration de polymères aux propriétés adhésives.
OH
O
acide acrylique
par la suite, sera noté plus simplement AH. Sa base conjuguée, l’ion acrylate, sera notée A .
On s’intéresse dans ce problème au dosage acido-basique de l’acide acrylique en solution aqueuse qui,
Une solution d’acide acrylique est préparée en dissolvant une masse ¨? = 9,00 g de ce composé dans
1) Donner le nom de l’acide acrylique en nomenclature systématique.
d’excellente pureté, de formule brute KH-IO! ., de masse molaire ¦® = 3,09 ⋅ 10 g⋅mol' . Une
meilleurs choix est l’hydrogénodiiodate de potassium, acide fort existant sous forme de cristaux
de couleur de la solution titrée est observée pour un volume z®' de titrant égal à 20,0 mL.
est titrée par la solution d’hydroxyde de sodium juste après la préparation de celle-ci. Le changement
2) Quel est l’intérêt d’utiliser un étalon de grande masse molaire ? Quelles autres qualités doit
fois pour obtenir la solution (S). Une prise d’essai de volume z = 20,0 mL de la solution (S) est diluée
Avant dosage, la solution d’acide acrylique préparée au début de l’énoncé est diluée exactement vingt
suivi par pH-métrie (voir courbe ci-après). On note z le volume de solution titrante ajouté et z® le
dans 50 mL d’eau distillée, puis titrée par la solution étalonnée d’hydroxyde de sodium. Le titrage est
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Courbe de titrage pH = Á--Â..
En supposant la transformation totale avant l’équivalence, montrer que la courbe 10pH × -z .
en fonction de z est une droite pour z < z® .
8)
À l’aide des points expérimentaux fournis dans le tableau ci-dessous, déterminer la valeur de +
et de z® .
10)
z /mL
pH
3,0 4,0 5,0 6,0 7,0 8,0 9,0 10,0 11,0 12,0
3,7 3,9 4,0 4,2 4,3 4,4 4,6 4,8 5,0 5,4
La réaction de titrage est-elle bien totale ? La valeur de z® est-elle celle attendue ?
Connaissant la constante d’acidité + , déterminer la composition précise et le pH de la solution
11)
12)
d’acide acrylique dans le bécher avant le début du titrage (après l’ajout des 50 mL d’eau
distillée).
13) Expliquer qualitativement l’allure de la courbe de conductivité corrigée obtenue
expérimentalement.
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4 DOSAGES D’UNE SOLUTION D’ACIDE PHOSPHORIQUE
Première partie : dosage acido-basique direct
On souhaite effectuer le dosage de z? = 50,0 mL d’une solution d’acide phosphorique H! PO" de
concentration ? = 1,00 ⋅ 10 mol⋅L' , par une solution de soude (hydroxyde de sodium) de
concentration = 0,100 mol⋅L' .
La température est fixée à 25℃, température à laquelle le produit ionique de l’eau vaut +, = 1,0 ⋅
Le dosage est suivi par pH-métrie.
10'".
L’acide phosphorique est un triacide, que l’on pourra noter H! A et dont les p+ sont les suivants :
p+' = 2,1 ; p+ = 7,2 et p+! = 12,4.
1) Rappeler en quelques lignes le principe d’une mesure pH-métrique, les électrodes à utiliser et la
procédure d’étalonnage.
2) Écrire l’équation chimique des réactions de titrage, notées (RT1), (RT2) et (RT3) et calculer leur
Démontrer que l’on mesure pH = p+ = 7,2 à la demi-équivalence de (RT2), puis expliquer sans
5) Calculer le pH de la solution initiale.
calcul pourquoi on ne mesure pas les autres p+H aux deux autres demi-équivalences.
6)
7) Calculer le pH approximatif de la solution en z®' et z® . Remarque : dans chacun des cas, le calcul
précis du pH, par la méthode de la réaction prépondérante, nécessiterait la prise en compte de deux
réactions peu avancées simultanément. On pourra ici admettre qu’on obtient une valeur approchée
Tracer l’allure de la courbe de titrage pH = -z. en plaçant tous les points particuliers
satisfaisante du pH en ne considérant que la réaction la plus avancée des deux.
Sur la courbe précédente (utiliser des couleurs et une légende claire !), tracer l’allure des courbes
9) Écrire les équations chimiques des réactions susceptibles de décrire au mieux la dissolution du
phosphate d’argent solide dans l’eau pure.
10) À l’aide d’approximations clairement justifiées, déterminer la concentration des espèces
prédominantes en solution suite à la dissolution et en déduire la solubilité du solide et le pH de
On introduit dans un bécher un volume z? = 50,0 mL d’une solution d’acide phosphorique H! PO" de
la solution saturée ainsi obtenue.
concentration ? = 1,00 ⋅ 10 mol⋅L' contenant également du nitrate d’argent (sel entièrement
dissous en ions Ag ( et NO
! ) à la concentration ' = 3,00 ⋅ 10
mol⋅L' .
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0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50
volume de soude versé en mL
Écrire la réaction de titrage (RT1) se déroulant entre z = 0 et le saut de pH à z®' = 5,0 mL. Ce
d’argent).
12)
Entre z®' = 5,0 mL et z® = 15,0 mL on observe une augmentation de la quantité de précipité
saut de pH est interrompu par un point anguleux : interpréter.
13)
Justifier les z® − z®' = 10,0 mL de soude nécessaires pour cette réaction (RT2).
dans le bécher. Écrire la réaction de titrage (RT2) qui se produit sur cette portion.
s’interpréter par l’apparition d’un nouveau précipité d’hydroxyde d’argent Ag-OH., plus stable que le
Le saut de pH observé à la fin de (RT2) est lui aussi interrompu par un point anguleux. Ceci peut
En déduire que la réaction (RT2) peut être considérée comme terminée lorsque la réaction de
Écrire la réaction de titrage (RT3) qui se produit sur la portion entre z® = 15,0 mL et
titrage suivante commence…
z®! = 25,0 mL. Justifier les z®! − z® = 10,0 mL nécessaires pour cette réaction (RT3).
15)
16) Justifier le point anguleux observé en z®! = 25,0 mL et interpréter l’allure de la courbe pH-
métrique au-delà de ce point.
est stable à température ambiante mais s’hydrolyse à 60℃ en libérant du peroxyde d’hydrogène H O ,
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peroxyde d’hydrogène H O , sachant qu’au cours de cette réaction, les ions BO
3) Écrire l’équation de la réaction d’hydrolyse décrite ci-dessus, conduisant à la formation du
! sont réduits en
ions BO .
Exprimer le potentiel de Nernst du couple O -g. /H O -aq. . En déduire un diagramme de
prédominance pour ce couple, en prenant pour convention de frontière OV ,c{ = ? = 1 bar et
4)
• Dans un bécher de 150 mL, préparer une solution de lessive en dissolvant 2,00 g de cette lessive,
dosé rapidement par un oxydant. Le protocole du dosage est le suivant :
titré rapidement par du sulfate de cérium (IV) acidifié, dont la concentration en ions Ce"( est égale
• Suite au chauffage, le perborate donne quantitativement du peroxyde d’hydrogène. Ce dernier est
H O/H -g. : 0,00 V ; O -g. /H O : 1,23 V ; H O -aq. /H O : 1,77 V ; O -g. /H O -aq. : 0,68 V ;
Potentiels standard à 298 K :
Ce"(
-aq. /Ce-aq. : 1,71 V
!(
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