Cours Psychologie (1) P

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PSYCHOLOGIE

Etablie par : Mr Barik Adil


PSYCHOLOGIE
 Plan du cours
1. Notions préliminaires
2. Développement psycho affectif de l’individu
3. Période prénatale
4. Première enfance
5. Deuxième enfance
6. Troisième enfance
7. Puberté
8. Adolescence
9. Adulte
10. Vieillesse
11. Les réactions du malade face à la maladie
PSYCHOLOGIE :NOTIONS DE
PSYCHOLOGIE
INTRODUCTION
 Pendant longtemps, on a pensé que le rôle infirmier aux unités de soins
était très technique en apparence, il s’est avéré actuellement, que
l’infirmier doit posséder également de hautes compétences en
psychologie. Ainsi, il devait pouvoir assurer la gestion de soins des
patients fragilisés mentalement par les événements motivant leur entrée,
ainsi que par leur arrivée à l’hôpital. Tout en maîtrisant l’aspect
somatique et l’organisation du service, il devait parvenir à prendre en
charge toute la dimension psychique du malade, de même que la gestion
de son angoisse.
 L’infirmier a besoin de posséder une meilleure connaissance de
l’homme et de son environnement. Pour dispenser les soins, l’infirmier
doit être en mesure de comprendre les actes prescrits par les membres
de l’équipe soignante, et d’intégrer les actes dans le contexte plus vaste
de la personne humaine, envisagée dans la vie de tous les jours. Il doit
savoir écouter son interlocuteur, comprendre l’expression de ses
sentiments, de ses émotions.
PSYCHOLOGIE
 1- Définition
 La psychologie est une discipline scientifique qui s’intéresse à
l’étude des comportements et des processus mentaux. Elle vise
entre autres à comprendre et prédire les comportements et les
modes de pensée des êtres humains. Elle étudie les faits conscients
et inconscients. Elle observe les comportements humains et
cherche leurs motivations.
 2- Objet et portée de la psychologie :
 La psychologie a pour objet d’étudier l’évolution de l’être humain
depuis la conception jusqu’à la mort. Elle a pour but de déterminer
les transformations qui ont lieu, l’époque où elles apparaissent,
leurs causes, et leurs influences sur le comportement.
 Dans l’acceptation la plus large du terme: la psychologie est une
réflexion sur l’activité mentale de l’homme (tout ce que l’homme
peut, veut, aime, et tout ce qu’il repousse).
PSYCHOLOGIE
 3- Intérêt de l’étude de la psychologie :
 Sur le plan personnel : L’étude de la psychologie va permettre à
l’étudiant d’avoir connaissance de l’homme, de soi et de l’autre
dans son milieu habituel aux différentes étapes de la vie ainsi que
l’influence de l’environnement sur le développement et
l’épanouissement de l’être humain.
 Sur le plan professionnel : L’infirmier doit acquérir au cours de sa
formation professionnelle, non seulement toutes les connaissances
qui lui permettront de donner des soins somatiques, mais il devra
également acquérir des notions élémentaires sur les grandes
fonctions psychologiques nécessaires à l’infirmier pour former
son contact avec le malade. Cet acquis permet à l’infirmier de
s’engager dans la rencontre thérapeutique du malade.
PSYCHOLOGIE
 4-LES DIFFENTS DOMAINES DE LA PSYCHOLOGIE
HUMAINE :
 Comme la plupart des autres sciences, on distingue en psychologie
plusieurs domaines de recherche, les principaux domaines sont :
 La psychologie de l’enfant : Elle étudie les comportements normaux
et pathologiques de l’enfant, elle s’intéresse au développement
physique et psychique de la conception jusqu’à l’âge adulte.
 La psychologie de l’adulte : Elle a pour but l’étude des phénomènes
mentaux. Elle observe tous les comportements humains et cherche les
motivations intérieures et extérieures de ces comportements.
 La psychologie du vieillard : Elle a pour objet l’étude des
modifications importantes sur le comportement du vieillard avec son
milieu familial et social ainsi que les réactions propres de la
personnalité du vieillard à l’égard des conditions d ‘existence.
PSYCHOLOGIE
 La psychologie du malade : Elle a pour but l’étude du
retentissement psychique de la maladie sur l’individu en situation
de faiblesse et de dépendance. La maladie est une menace, elle
atteint l’être dans sa totalité. Le malade réagit selon la forme de la
maladie et selon sa personnalité.
 La psychologie clinique : C’est une branche de la psychologie
appliquée qui tend, dans ce domaine en général, à diagnostiquer
les troubles mentaux et les définir pour que l’orientation
thérapeutique soit claire.
 La psychophysiologie : C’est une branche de la psychologie qui
étudie les liens entre les activités et les opérations physiologiques,
le comportement et les actes de l’individu. Toute activité mentale
repose sur les compositions physiques en particulier le système
nerveux, les organes de sens, les muscles, les glandes et les
opérations chimiques…
PSYCHOLOGIE
 La psychologie différentielle : Elle concerne les différences entre
les individus ou les groupes (le sexe, l’âge, la nationalité etc.…).
 La psychologie des profondeurs : C’est la psychologie qui étudie
les phénomènes inconscients. La technique thérapeutique utilisée
par la psychologie des profondeurs est la psychanalyse.
 La psychopédagogie : C’est la science qui consiste à rechercher
les meilleures méthodes d’apprentissage en tenant compte des
possibilités de l’enfant à chaque étape de son développement
intellectuel.
 L’orientation scolaire, le dépistage des causes possibles des
difficultés scolaires comptant parmi les premières applications
pratiques des connaissances acquises dans ce domaine.
PSYCHOLOGIE
 La psychologie sociale : Cette branche étudie les interactions entre
individu et groupe en utilisant cette connaissance dans le
développement de la société.
 En fait, elle étudie les circonstances psychologiques qui influencent ou
affectent le développement des groupes sociaux (famille, l’école,
l’entreprise) c’est une discipline scientifique qui étudie les attitudes de
l’individu dans la vie en société.
 Autres domaines d’application de la psychologie :
 La psychologie industrielle
 La psychologie judiciaire
 La psychologie expérimentale
 L’orientation professionnelle
 La psycho graphologie
 La morphopsychologie (étude des correspondances entre la
psychologie et les types ou prédominances morphologiques chez
l’homme).
PSYCHOLOGIE
 5-L’APPAREIL PSYCHIQUE
 1- Structure du psychisme
 a- Définition du psychisme :
 C’est l’ensemble de phénomènes cognitifs et affectifs en quelque
sorte un principe de vie qui fonde l’unité de la personnalité (en
grec psych =âme).
 b- L’affectivité :
 L’affectivité recouvre à peu prés les domaines des émotions et des
sentiments, celui des affects c’est à dire, tous les états affectifs
pénibles ou agréables, vagues ou qualifiés.
 c- Les niveaux de conscience :
 La conscience n’est donc pas l’essentiel de la vie psychique, mais
une qualité, un attribut qui peut être présent ou non.
 La psychanalyse distingue trois niveaux ou degré de conscience :
PSYCHOLOGIE
 Le conscient : désigne tout élément psychique (pensée, émotion) perçu de
façon immédiate et certaine par la conscience ou qui peut l’être sans effort.
 L’inconscient : comprend tout le reste de la vie mentale d’un sujet, c’est la
partie la plus importante du psychisme.
 Le préconscient : désigne tout élément psychique qui n’est pas conscient
mais qui est susceptible dans quelques conditions.
 d- Les instances psychiques :
 Le psychisme ne peut être associé directement à la structure du cerveau,
bien qu’il ait des rapports certains entre le corps, on ne peut rattacher son
activité à des localisations corporelles précises.
 Le psychisme comprend trois parties appelées instances, parce qu’elles
n’occupent pas de places précise sur le plan anatomique :
 Le Ça : comporte des pulsions, domaine inconscient obéissant au plaisir.
 A la naissance, le psychisme de l’enfant n’est constitué que du Ça.
 Toute l’énergie du nourrisson est donc centrée sur la satisfaction de ses
besoins fondamentaux (faim, amour…)
PSYCHOLOGIE
 Le Moi : est une instance chargée de la prise en considération de
la réalité, rôle donc de la partie consciente du psychisme
fonctionnant selon le principe de la réalité. Le Moi est
préconscient, elle comporte certains éléments du Ça (pulsions,
instincts) et qui sont susceptibles de devenir conscients.
 Enfin certains processus du Moi resteraient inconscients.
 Le Moi est le médiateur entre le Ça et le Surmoi.
 Tout au long du développement de la personnalité, sous
l’influence du monde extérieur, le Moi fait l’apprentissage du
principe de réalité, c’est à dire qu’il apprend à tenir compte des
exigences de la réalité pour satisfaire les pulsions du Ça.
PSYCHOLOGIE
 Le SURMOI : elle représente l’instance interdictrice interne
inconsciente, il est l’héritier du complexe d’Œdipe, intervient
comme un censeur, un juge interne, intériorise des interdits
parentaux. C’est l’instance inhibant, répressive de la personnalité,
il représente la morale, les obligations.
 C’est la somme de toutes les influences éducatives qui se sont
exercées sur l’individu, qui sont devenues inconscientes et qui
agissent sur sa façon de se sentir, de s’engager dans la vie.
PSYCHOLOGIE
 6-LES BESOINS FONDAMENTAUX DE L’HOMME
 1-Définition :
 On a défini le besoin comme étant la sensation d’un manque ou
d’un malaise qui pousse l’individu à accomplir certains actes
indispensables à l’entretien de la vie.
 Lorsqu’un état de tension rompt l’équilibre chez une personne et
produit un certain degré de malaise, il se développe alors, un
besoin.
 Ce malaise que ressent la personne en question, la pousse à faire
quelques choses pour arriver à établir un certain équilibre,
connaître les besoins de l’Homme sain est indispensable pour
pouvoir répondre aux besoins du malade.
PSYCHOLOGIE
 2- Enumération des besoins :
 a- Besoins physiologiques :
 Ce sont les besoins indispensables au processus de vie à savoir :
boire, manger, éliminer, maintenir la température basale, le
sommeil, l’alternance activité - relaxation, l’hygiène, sexualité.
 b- Besoin de sécurité :
 Eviter les dangers extérieurs, mais aussi contre les dangers
psychologiques (angoisse, peur, abandon), possibilité de prévoir,
ordre, habitudes, rites
 c- Besoin d’être aimé et d’appartenir :
 Amour, affection- données reçues, relations et communications
chaleureuses, mais aussi possibilités de sentiments négatifs
(haine, rejet..), sans culpabilité, être accepté, s’accepter,
appartenir à un groupe.
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 d- Besoin de considération, d’estime :
 Respect, confiance en soi, confiance de la part des autres,
compétence, maîtrise, influence, indépendance, autonomie.
 e- Besoin de réaliser :
 Prouver aux autres ses capacités, prendre conscience de ses
compétences, et de ses possibilités, satisfaction métaphysique
(religieuse).
PSYCHOLOGIE
 7-LE COMMENCEMENT DE LA VIE
 Une nouvelle vie commence par l’union d’une cellule
reproductrice mâle et d’une cellule reproductrice femelle.
 Les cellules sexuelles de l’homme et de la femme contiennent des
chromosomes ; on trouve vingt trois (23) chromosomes dans
chaque cellule reproductrice et chaque chromosome contient les
gènes qui sont les supports véritables des caractères héréditaires.
 Le gène est une fine particule que l’on trouve dans les
chromosomes.
 Les chromosomes sexuels sont parfaitement identiques chez la
mère (X ; X) et dissemblables chez le père (X ; Y).
 Lors de la fécondation, 23 chromosomes d’origine maternelle vont
s’apparier avec 23 chromosomes d’origine paternelle. La réunion
des chromosomes qui détermine le sexe de l’enfant donnera un
couple (X ; X) et ce sera une fille ou (X ; Y) et ce sera un garçon.
PSYCHOLOGIE
 Dans tous les cas, l’enfant héritera de 23 paires de chromosomes,
addition de ceux contenu dans les spermatozoïdes paternels et
dans l’ovule maternel.
 Toutes les cellules, mâles ou femelles, doivent passer à travers
certaines phases préliminaires de développement avant d’être
aptes à donner naissances.
 Pour les cellules mâles, ses stades sont au nombre de deux : la
maturation, et la fécondation. Quant aux cellules femelles, les
phases au nombre de trois : maturation, l’ovulation et la
fécondation.
PSYCHOLOGIE
 1- La maturation :
 La maturation des cellules reproductrices ne survient qu’une fois la
maturité sexuelle atteinte, après la puberté chez les garçons et les filles.
 2-L’ovulation :
 Est un stade de développement préliminaire qui est propre aux cellules
reproductrices de la femme.
 3- La fécondation :
 La fécondation est la troisième phase de développement qui précède le
commencement d’une nouvelle vie. Elle se produit normalement
pendant que l’ovule se trouve dans la trompe de Fallope.
 La fécondation est le premier instant de la vie de l’enfant, elle se
déroule dans le tiers externe de la trompe qui a capté l’ovule. Les
spermatozoïdes remontent dans l’utérus, puis pénètrent dans les
trompes pour rencontrer l’ovule. Un seul de ces spermatozoïdes
donnera lieu au processus de fusion, complète des noyaux qui est
l’essence même de la fécondation.
PSYCHOLOGIE
 8-DEVELOPPEMENT PSYCHO AFFECTIF DE
L’INDIVIDU
 1- Définition du développement :
 Le développement signifie une série progressive de
transformation qui se produit selon un ordre particulier et
prévisible sous l’influence de la maturation et de l’expérience.
 L’être humain n’est jamais dans un état statique, entre le moment
de sa conception et celui de sa mort, ses capacités physiques et
psychologiques sont en constantes transformations.
PSYCHOLOGIE
 2- Les étapes du développement :
 Avant même sa naissance, l’enfant a un long passé, il porte dés sa
conception c’est à dire de l’union de l’ovule maternel et du
spermatozoïde paternel, toute l’hérédité qu’une longue lignée d’être
humain lui a transmise.
 Ensuite, après la naissance, l’enfant va parcourir plusieurs étapes au
cours des quelles son développement physique et intellectuel va évoluer.
 Le nouveau-né devient nourrisson, enfant adolescent, adulte, et
vieillard.
 Ces différentes étapes ont des limites un peu artificielles.
 On distingue le nouveau-né du 1ier au 10ième jour ; le nourrisson jusqu’à
la fin première année, puis l’enfant ensuite l’adolescent lors de
l’installation de la puberté etc.…
 A ces différents âges de la vie correspondent des rythmes de
développement où l’individu a des besoins variables physiques,
intellectuels et affectifs.
PSYCHOLOGIE
 3- Le développement prénatal :
 La période de développement prénatal dure normalement neuf
mois, elle se subdivise en trois périodes : la période de l’œuf, la
période de l’embryon, la période du fœtus.
 La période de l’œuf :
 Elle dure environ deux semaines. Après la conception, la cellule
initiale se divise en deux autres qui se divisent à leur tour et ainsi
de suite pour former une masse pluricellulaire. Lorsqu’elle atteint
l’utérus, quatre à cinq jours plus tard, cette masse cellulaire en
développement flotte pendant deux à trois jours encore dans les
secrétions utérines qui formeront l’enfant et les cellules de
l’extérieur qui donneront le placenta et le sac amniotique.
 L’œuf fécondé commence à nicher dans la paroi de l’utérus, c’est
la nidation.
PSYCHOLOGIE
 b- La période de l’embryon :
 La période de l’embryon commence à la fin de la 2 ème semaine et se prolonge
jusqu’à la fin du 2ème mois. Au cours de cette période les différents systèmes du
corps humain s’organisent progressivement.
 c- La période du fœtus :
 A partir du 3ème mois, on ne parle plus d’embryon, mais de fœtus. Celui-ci
commence à prendre un aspect humain.
 A 4 mois, le fœtus devient de plus en plus mobile, des gestes précis tels que saisir
le cordon ombilical, sucer ses doigts, les battements cardiaques sont audibles à
travers la paroi abdominale.
 5ème mois, la mère sent les premiers mouvements de son enfant.
 6ème mois, l’enfant est de plus en plus actif et commence à réagir à des bruits
extérieurs.
 7ème mois, le fœtus est sensible à la douleur et réagit comme un nouveau-né et
aux stimulus extérieurs.
 Au 8ème mois, les principaux organes fonctionnent déjà comme ils le feront après
la naissance
 Au 9ème mois, le fœtus à terme atteint son développement maximum, il mesure 50
cm et pèse 3kg 500.
PSYCHOLOGIE
 4- Risques liés à la période prénatale :
 Pendant la vie intra-utérine, l’enfant est soumis à certains risques
qui peuvent compromettre son développement durant toute la vie.
Les risques sont physiques et psychiques.
 a- Risques physiques :
 Anomalies chromosomiques (âge de la mère) entraînent des
arriérations mentales dont la plus caractéristiques est le
mongolisme.
 Des atteintes maternelles multiples :infectieuses, toxiques peuvent
être la cause d’embryopathie (rubéole, syphilis, toxoplasmose).
 La prise de certains médicaments, l’application d’agents
physiques (rayon X), intoxication (alcoolisme, drogues).
 Incompatibilité sanguine.
PSYCHOLOGIE
 b- Risques psychologiques :
 Les risques psychologiques peuvent marquer de façon permanente
le développement de l’individu.
 Le stress de la mère, cette tension peut être causée par la peur, la
colère.
 Attitude défavorable à l’égard de l’enfant à naître.
 5- Le développement psychomoteur
 On désigne sous le nom de développement psychomoteur le progrès
comportemental de l’enfant, entre la naissance et trois ans, marqué
par l’acquisition de conduites dans lesquelles les aspects perceptifs,
moteurs et intellectuels ne peuvent être dissociés.
 La succession des acquisitions est sensiblement la même chez tous
les enfants. Les seules variations importantes qui peuvent être
relevées concernent la vitesse de développement chez l’enfant
normal.
PSYCHOLOGIE
 Le nouveau-né :
 Pendant les premiers jours, le nouveau-né présente des
caractéristiques assez particulières de sa psychomotricité.
 Le tonus musculaire : il est caractérisé par une hypertonie en
flexion des membres et une hypotonie axiale (tête ballante du
bébé).
 La motricité spontanée : elle se manifeste par des mouvements
saccadés, diffus, anarchiques, non symétriques, souvent alternés.
 Les réflexes archaïques ou automatisme primaire : ils existent à la
naissance, traduisent l’état neurologique normal de cet âge et
disparaissent au cours des premiers mois ; ils sont au nombre de
huit, (voir le cours de la puériculture).


PSYCHOLOGIE
 9-LA PREMIERE ENFANCE
 Dans cette première étape, il y a un être humain, qui est
complètement dépendent de son milieu et essentiellement de sa mère.
Cette dépendance est liée à la nécessité de satisfaction des besoins :
 Besoins organiques : manger, boire, chaleur, protection…
 Besoins affectifs : qui ont sur le plan psychologique un rôle
déterminant. Le nouveau né ou le nourrisson a besoin d’affection
comme élément essentiel et vital indispensable qui est l’amour et la
présence.
 1- Pendant les 8 premiers mois :
 Le nourrisson a une vie mentale et somatique très proche du
pulsionnel, c’est à dire commandée presque exclusivement par
les besoins archaïques. Du monde qui l’entoure et le domine
n’existe que ce dont il a besoin. Tout ce qu’il croit et ressent
existe, car il ne fait pas la part du réel et de l’imaginaire.
PSYCHOLOGIE
 Vers 2 mois
 Premières réactions en présence de l’adulte. Le nourrisson fixe les
yeux de la mère pendant la tétée. A travers le regard de sa mère, il
se voit lui-même s’y reflétant. Il découvre les sentiments et se les
approprie. Le sourire est une réponse (fonction de miroir). Le
rythme des tétées va amorcer la notion du temps. Il commence à
découvrir son corps, s’oriente d’après la voix humaine.
 La qualité des relations premières détermine la qualité des
relations avec les autres plus tard : C’est ce qui on appelle la
phase des empreintes.
PSYCHOLOGIE
 Vers 6 mois
 Les sourires sont volontaires. La constitution de l’Autre s’est faite
à travers le système Présence-Absence. C’est de l’expérience de la
frustration, due à l’attente, que naît l’Objet extérieur. Cette
absence force l’enfant à recréer mentalement un univers de
représentations mentales. Cet univers psychique l’aide à patienter
jusqu’au retour effectif de la mère. Ainsi, il perçoit l’existence de
l’Autre sur un fond d’absence. Ce mécanisme est la fonction
symbolique. Un cas pathologique se présente si par malheur
l’enfant de 6 à 12 mois perd trop souvent sa mère. On observera
premièrement chez lui une demande excessive suivie un ou deux
mois plus tard d’un repli puis d’un début de dépression. Son
évolution psychique se bloque alors.
PSYCHOLOGIE
 De 6 à 8 mois
 Le visage de la mère est reconnu et privilégié. L’Objet est total,
dans toute sa complexité de personne. L’enfant fait la
différenciation entre les diverses personnes qui gravitent autour de
lui. Tous les visages familiers déclenchent le sourire, les autres
font naître méfiance et évitement. Souvent d’ailleurs, l’enfant
déçu de ne reconnaître la mère dans le visage étranger, se mettra à
crier.
 A partir de ce moment la mère deviendra tout l’univers pour
l ‘enfant. C’est le stade maternel (d’où la nécessite de l’adoption
avant cet âge de 7 à 8 mois).
 L’enfant ne doit pas être séparé de sa mère car il aura du mal à
remplacer le visage maternel.
PSYCHOLOGIE
 Les frustrations peuvent porter préjudice à la qualité des relations
plus tard et risque de la marquer psychologiquement, la preuve c’est
que vers l’âge de 7 ou 8 mois, lorsque la mère veut prendre l’enfant,
ce dernier se tend vers elle en manifestant sa joie par le sourire et
quand elle s’éloigne, il se met à pleurer.
 Toute frustration à cet âge peut entraîner des désordre
psychologiques importants à tel point que certaines maladies
mentales graves (psychoses : schizophrénie) ont une relation avec
l’éducation.
 Huitième mois (et l’angoisse du Huitième mois)
 La relation affective que l'enfant entretient avec les autres, de
symbiotique (relatif à un soutien mutuel) devient anaclitique
(personnelle). Désormais l'enfant sait qu'il a besoin de la mère. Le
"Moi" se forme en même temps que se forme l'Objet extérieur, l'un
n'existant que par rapport à l'autre. C'est une période très importante
de distinction, que ce soit extérieur/intérieur ou Moi/Autre.
PSYCHOLOGIE
 2-La 2ème partie de la première étape (2ème Année)
 C’est une année complémentaire de la première où le rôle de la
mère reste déterminant, seulement celui-ci doit changer en faveur
d’attitude frustratrice. Ces dernières sont positives dans la mesure
où elles contribuent et facilitent la formation du noyau de la
personnalité qui est le « MOI ».
 La mère au cours de la 2ème Année doit cesser d’être trop
protectrice. Ce ci provoquera des perturbations qui aboutissent à
un début de maturation qu’il ne faut pas stopper : le désir
d’indépendance entre autre :
 La marche avec tous ses problèmes
 L’apprentissage de contrôle qui comprend l’apprentissage du
« NON », le sevrage et la propreté.
PSYCHOLOGIE
 a-.La marche :
 Au début l’enfant oscille entre deux états qui sont le désir de
marcher et la crainte de tomber. Il n y a que l’attirance d’un
horizon affectif qui parvient à l’aider à surmonter sa peur. C’est
ainsi que l’enfant n’est jamais attiré vers un objet mais bien plutôt
vers les bras de sa mère
 b- L’apprentissage du contrôle :
 Les mécanismes d’inhibition dépendent du système nerveux dont
il faut une maturation, en effet, la Myélinisation est complète à la
fin de la 2ème année.
PSYCHOLOGIE
 c- L’apprentissage du « NON » :
 La mère doit dire « non » d’une façon souriante et bienveillante mais d’une
manière ferme. Avec le « non », elle doit faire bouger sa tête de gauche à
droite.
 Quand l’enfant veut faire quelque chose, il regarde sa mère pour avoir le feu
vert c’est déjà « la mise en place des freins »
 Il y a une chose à laquelle, il faut faire très attention : quand il faut dire
« non » il faut aller jusqu’à la fin.
 d-. Le sevrage :
 C’est un problème alimentaire mais aussi psychologique. Il diffère de
l’enfant nourri au sein et de l’enfant nourri au biberon. Le sevrage du premier
est beaucoup plus difficile et traumatisant. L’homme est le seul être vivant
qui tète en regardant sa mère.
 En supportant le sevrage, l’enfant apprend à se contrôler et de ce fait va
liquider le réflexe de succion.
 Le sevrage est une nécessité organique et psychologique, car on a découvert
que par le fait de la liquidation de l’automatisme de succion on déclenche des
phénomènes chimiques liés au mécanisme de mastication.
PSYCHOLOGIE
 e-. La propreté :
 C’est un phénomène social. Le processus de la propreté est un
processus de socialisation et d’intégration de l’enfant dans la
société.
PSYCHOLOGIE
 10-LE DEVELOPPEMENT DE L’INTELLIGENCE
 L’intelligence est la faculté de connaître et de comprendre. Pour
PIAGET, la fonction de l’intelligence est d’adapter l’individu au
milieu, en lui offrant le maximum de chance de survie. Cette
adaptation se fait grâce à :
 - L’assimilation qui est l’intégration à la pensée existante des
éléments externes, issus de l’expérience.
 - L’accommodation qui est la transformation, la modification des
structures, des schémas propre au sujet en fonction et sous
l’action du monde externe.
 C’est l’équilibre de ces deux processus qui permet l’adaptation et
le développement d’un individu.
PSYCHOLOGIE
 LE DEVELOPPEMENT DU LANGAGE
 Le développement du langage repose sur trois facteurs :
 - L’intégrité organique (cortex cérébral, organes sensoriels, et
phonatoires)
 - La relation de l’enfant avec l’entourage
 - La découverte des lois linguistiques
 Les étapes de l’acquisition du langage sont caractérisées par deux
phases :
PSYCHOLOGIE
 LA PERSONNALITE
 Définition
 La personnalité n’est pas une donnée statique, mais une construction
progressive, résultant d’interaction et de compromis entre individu et
son environnement. Elle est une édification en permanente évolution.
 Deux temps forts laissent des marques considérables et souvent
définitives chez l’adulte :
 Celui de la petite enfance, époque fragile durant laquelle l’entourage
joue un rôle important puisque le bébé en dépend entièrement.
 Celui de l’adolescence, où les conflits non résolus précédemment
sont brutalement réactivés, de plus l’adolescent doit assumer la
coupure avec son milieu familial et reconnaître en même temps qu’il
lui doit tout, il doit trouver son identité propre et faire son entrée dans
le groupe.
PSYCHOLOGIE
 Les facteurs intervenants sur le développement sont :
 - Les causes innées : développement de l’individu à partir de son
patrimoine génétique. Elles sont inscrites dans notre patrimoine
héréditaire.
 L’inné existe, mais il n’est pas le seul facteur.
 - Les causes acquises : développement de l’individu en interaction
avec l’environnement : relation familiale, sociale et culturelle.
 D’abord les influences de nos relations avec nos proches, c’est à
dire notre famille. Elles sont essentiellement de nature affective.
L’enfance est le seul moment où elles jouent le plus grand rôle.
 Les relations sociales influencent sur nous, nous adaptent au
groupe.
 Enfin, la culture, nous conforme au moule, elle nous marque tout
autant au travers des relations sociales qu’au travers des relations
familiales.
PSYCHOLOGIE
 2ème ETAPE : STADE FAMILIAL : (2 à 6ans) :
 Cette période se caractérise par une accélération du processus
d’accession à l’autonomie de l’enfant, sa personnalité va
s’affirmer dans sa singularité et il va être moins dépendant de son
environnement. Quelques signes manifestent cette mise en place
d’une personnalité autonome.
 L’un des progrès les plus importants c’est le développement du
langage mais il y a d’autres faits marquants à savoir.
 La station debout
 L’autonomie à table
 La crise de personnalité de trois ans
 La perception et le raisonnement de l’enfant
 Expérience vécue et relation au monde
 Complexe d’Œdipe
PSYCHOLOGIE
 LA 3ème ETAPE : 6 A 12 ANS ( LA PERIODE DE LATENCE )
 L’ouverture à la vie sociale
 a- Les relations avec les parents
 Les pulsions œdipiennes étant refoulées l’enfant cherche à établir
avec ses parents une relation d’égal à égal, il veut être considère
comme un grand. Il a donc besoin d’être valorisé et qu’on lui fasse
confiance, il veut s’affirmer et est en quête d’identité ; c’est
pourquoi il pose de nombreuses questions auxquelles il convient de
répondre par le dialogue.
 b- Les relations avec les frères et sœurs
 L’enfant en se socialisant prend conscience qu’il fait partie d’un
groupe (le ou les frères et sœurs), qu’il n’est pas le centre de la vie
familiale, mais un élément d’un ensemble plus vaste par rapport
auquel il doit se situer en tant que plus grand ou plus petit. Dans ces
conditions la vie familiale va être une initiation à la vie sociale.
PSYCHOLOGIE
 c- Les camarades
 Par désir de grandir, l’enfant en période de latence va désirer
s’ouvrir sur le monde extérieur et chercher à établir des relations
hors de la cellule familiale, à l’école ou chez des amis il se fera
des compagnons de jeu.
 Le jeu devient donc de moins en moins solitaire et de plus en plus
en plus social, il est un facteur important d’intégration sociale,
dans la mesure ou les jeux collectifs initie à la compétition, à la
compréhension de l’autre et au respect d’un code commun (les
règles du jeu). L’enfant va entrer dans la phase de socialisation
par l’école. D’où nécessite de favoriser le jeu au cours de cette
période.
PSYCHOLOGIE
 L’apprentissage des règles sociales

 La nécessité sociale

 Si le jeu joue un rôle important dans l’apprentissage des règles

sociales il faut aussi (car c’est inévitable) que l’enfant soit

confronté à la nécessite d’intégrer un certain nombre de modèles

sociaux ainsi que les règles élémentaires de la vie sociale

(politesse - camaraderie, etc.). Il répondra à cette nécessite en

imitant les adultes auxquels il se réfère pour construire son moi

idéal et s’adapter à la réalité sociale de façon harmonieuse.


PSYCHOLOGIE
 L’ouverture sur le réel
 Durant la période de latence l’enfant quitte la position
égocentrique qui le caractérisait durant la période œdipienne, il
ne va plus souhaiter que le réel corresponde toujours à ses désirs,
mais il va chercher à le découvrir et le comprendre. La curiosité
intellectuelle va donc se développer. Selon les conditions dans
lesquelles se produira ce développement on verra se constituer,
soit des tempéraments individualistes (si l’enfant est élevé seul et
avec des relations sociales restreintes), soit le sens de la vie en
groupe et de la collectivité (si les relations entre enfants dans et
hors de la famille sont favorisées). Ainsi l’enfant parviendra à se
séparer plus facilement de ses parents afin d’aller vers autrui.
 Le premier contact de l’enfant avec l’école, est le premier contact
avec un monde réaliste et objectif. Au début, l’école est un
véritable choc.
PSYCHOLOGIE
 Le réalisme va être renforcé par l’observation de règles et de lois :
La discipline dans la cour, la ponctualité. L’enfant découvrira que
la vie sociale est régie par des règles de conduite.
 Les 2 premières années de scolarisation constituent la phase
d’adaptation, l’enfant fait tout son possible pour gagner le
privilège du maître et pour lui faire plaisir mais parfois il n’y a
pas de solidarité entre les membres de l’unité (classe).
 Les réalisations des autres camarades vont faire naître la
conscience de l’opinion d’autrui.
PSYCHOLOGIE
 PHASE DE LA PUBERTE
 En fait la puberté comprend deux parties :
 La pré puberté
 La puberté proprement dite.
 1-La pré puberté :
 C’est la dernière année de l’enfance. C’est une période difficile,
cette difficulté vient du fait que l’enfant ne supporte plus sa
condition d’enfant. Il ne supporte plus les interdits, les ordres et
les oppositions. C’est la deuxième période de la révolte au cours
du développement psychoaffectif.
 Le développement du pubère exige une restructuration des
relations et on assiste à un conflit entre deux forces :
PSYCHOLOGIE

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