Cours Psychologie (1) P
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PSYCHOLOGIE
9-LA PREMIERE ENFANCE
Dans cette première étape, il y a un être humain, qui est
complètement dépendent de son milieu et essentiellement de sa mère.
Cette dépendance est liée à la nécessité de satisfaction des besoins :
Besoins organiques : manger, boire, chaleur, protection…
Besoins affectifs : qui ont sur le plan psychologique un rôle
déterminant. Le nouveau né ou le nourrisson a besoin d’affection
comme élément essentiel et vital indispensable qui est l’amour et la
présence.
1- Pendant les 8 premiers mois :
Le nourrisson a une vie mentale et somatique très proche du
pulsionnel, c’est à dire commandée presque exclusivement par
les besoins archaïques. Du monde qui l’entoure et le domine
n’existe que ce dont il a besoin. Tout ce qu’il croit et ressent
existe, car il ne fait pas la part du réel et de l’imaginaire.
PSYCHOLOGIE
Vers 2 mois
Premières réactions en présence de l’adulte. Le nourrisson fixe les
yeux de la mère pendant la tétée. A travers le regard de sa mère, il
se voit lui-même s’y reflétant. Il découvre les sentiments et se les
approprie. Le sourire est une réponse (fonction de miroir). Le
rythme des tétées va amorcer la notion du temps. Il commence à
découvrir son corps, s’oriente d’après la voix humaine.
La qualité des relations premières détermine la qualité des
relations avec les autres plus tard : C’est ce qui on appelle la
phase des empreintes.
PSYCHOLOGIE
Vers 6 mois
Les sourires sont volontaires. La constitution de l’Autre s’est faite
à travers le système Présence-Absence. C’est de l’expérience de la
frustration, due à l’attente, que naît l’Objet extérieur. Cette
absence force l’enfant à recréer mentalement un univers de
représentations mentales. Cet univers psychique l’aide à patienter
jusqu’au retour effectif de la mère. Ainsi, il perçoit l’existence de
l’Autre sur un fond d’absence. Ce mécanisme est la fonction
symbolique. Un cas pathologique se présente si par malheur
l’enfant de 6 à 12 mois perd trop souvent sa mère. On observera
premièrement chez lui une demande excessive suivie un ou deux
mois plus tard d’un repli puis d’un début de dépression. Son
évolution psychique se bloque alors.
PSYCHOLOGIE
De 6 à 8 mois
Le visage de la mère est reconnu et privilégié. L’Objet est total,
dans toute sa complexité de personne. L’enfant fait la
différenciation entre les diverses personnes qui gravitent autour de
lui. Tous les visages familiers déclenchent le sourire, les autres
font naître méfiance et évitement. Souvent d’ailleurs, l’enfant
déçu de ne reconnaître la mère dans le visage étranger, se mettra à
crier.
A partir de ce moment la mère deviendra tout l’univers pour
l ‘enfant. C’est le stade maternel (d’où la nécessite de l’adoption
avant cet âge de 7 à 8 mois).
L’enfant ne doit pas être séparé de sa mère car il aura du mal à
remplacer le visage maternel.
PSYCHOLOGIE
Les frustrations peuvent porter préjudice à la qualité des relations
plus tard et risque de la marquer psychologiquement, la preuve c’est
que vers l’âge de 7 ou 8 mois, lorsque la mère veut prendre l’enfant,
ce dernier se tend vers elle en manifestant sa joie par le sourire et
quand elle s’éloigne, il se met à pleurer.
Toute frustration à cet âge peut entraîner des désordre
psychologiques importants à tel point que certaines maladies
mentales graves (psychoses : schizophrénie) ont une relation avec
l’éducation.
Huitième mois (et l’angoisse du Huitième mois)
La relation affective que l'enfant entretient avec les autres, de
symbiotique (relatif à un soutien mutuel) devient anaclitique
(personnelle). Désormais l'enfant sait qu'il a besoin de la mère. Le
"Moi" se forme en même temps que se forme l'Objet extérieur, l'un
n'existant que par rapport à l'autre. C'est une période très importante
de distinction, que ce soit extérieur/intérieur ou Moi/Autre.
PSYCHOLOGIE
2-La 2ème partie de la première étape (2ème Année)
C’est une année complémentaire de la première où le rôle de la
mère reste déterminant, seulement celui-ci doit changer en faveur
d’attitude frustratrice. Ces dernières sont positives dans la mesure
où elles contribuent et facilitent la formation du noyau de la
personnalité qui est le « MOI ».
La mère au cours de la 2ème Année doit cesser d’être trop
protectrice. Ce ci provoquera des perturbations qui aboutissent à
un début de maturation qu’il ne faut pas stopper : le désir
d’indépendance entre autre :
La marche avec tous ses problèmes
L’apprentissage de contrôle qui comprend l’apprentissage du
« NON », le sevrage et la propreté.
PSYCHOLOGIE
a-.La marche :
Au début l’enfant oscille entre deux états qui sont le désir de
marcher et la crainte de tomber. Il n y a que l’attirance d’un
horizon affectif qui parvient à l’aider à surmonter sa peur. C’est
ainsi que l’enfant n’est jamais attiré vers un objet mais bien plutôt
vers les bras de sa mère
b- L’apprentissage du contrôle :
Les mécanismes d’inhibition dépendent du système nerveux dont
il faut une maturation, en effet, la Myélinisation est complète à la
fin de la 2ème année.
PSYCHOLOGIE
c- L’apprentissage du « NON » :
La mère doit dire « non » d’une façon souriante et bienveillante mais d’une
manière ferme. Avec le « non », elle doit faire bouger sa tête de gauche à
droite.
Quand l’enfant veut faire quelque chose, il regarde sa mère pour avoir le feu
vert c’est déjà « la mise en place des freins »
Il y a une chose à laquelle, il faut faire très attention : quand il faut dire
« non » il faut aller jusqu’à la fin.
d-. Le sevrage :
C’est un problème alimentaire mais aussi psychologique. Il diffère de
l’enfant nourri au sein et de l’enfant nourri au biberon. Le sevrage du premier
est beaucoup plus difficile et traumatisant. L’homme est le seul être vivant
qui tète en regardant sa mère.
En supportant le sevrage, l’enfant apprend à se contrôler et de ce fait va
liquider le réflexe de succion.
Le sevrage est une nécessité organique et psychologique, car on a découvert
que par le fait de la liquidation de l’automatisme de succion on déclenche des
phénomènes chimiques liés au mécanisme de mastication.
PSYCHOLOGIE
e-. La propreté :
C’est un phénomène social. Le processus de la propreté est un
processus de socialisation et d’intégration de l’enfant dans la
société.
PSYCHOLOGIE
10-LE DEVELOPPEMENT DE L’INTELLIGENCE
L’intelligence est la faculté de connaître et de comprendre. Pour
PIAGET, la fonction de l’intelligence est d’adapter l’individu au
milieu, en lui offrant le maximum de chance de survie. Cette
adaptation se fait grâce à :
- L’assimilation qui est l’intégration à la pensée existante des
éléments externes, issus de l’expérience.
- L’accommodation qui est la transformation, la modification des
structures, des schémas propre au sujet en fonction et sous
l’action du monde externe.
C’est l’équilibre de ces deux processus qui permet l’adaptation et
le développement d’un individu.
PSYCHOLOGIE
LE DEVELOPPEMENT DU LANGAGE
Le développement du langage repose sur trois facteurs :
- L’intégrité organique (cortex cérébral, organes sensoriels, et
phonatoires)
- La relation de l’enfant avec l’entourage
- La découverte des lois linguistiques
Les étapes de l’acquisition du langage sont caractérisées par deux
phases :
PSYCHOLOGIE
LA PERSONNALITE
Définition
La personnalité n’est pas une donnée statique, mais une construction
progressive, résultant d’interaction et de compromis entre individu et
son environnement. Elle est une édification en permanente évolution.
Deux temps forts laissent des marques considérables et souvent
définitives chez l’adulte :
Celui de la petite enfance, époque fragile durant laquelle l’entourage
joue un rôle important puisque le bébé en dépend entièrement.
Celui de l’adolescence, où les conflits non résolus précédemment
sont brutalement réactivés, de plus l’adolescent doit assumer la
coupure avec son milieu familial et reconnaître en même temps qu’il
lui doit tout, il doit trouver son identité propre et faire son entrée dans
le groupe.
PSYCHOLOGIE
Les facteurs intervenants sur le développement sont :
- Les causes innées : développement de l’individu à partir de son
patrimoine génétique. Elles sont inscrites dans notre patrimoine
héréditaire.
L’inné existe, mais il n’est pas le seul facteur.
- Les causes acquises : développement de l’individu en interaction
avec l’environnement : relation familiale, sociale et culturelle.
D’abord les influences de nos relations avec nos proches, c’est à
dire notre famille. Elles sont essentiellement de nature affective.
L’enfance est le seul moment où elles jouent le plus grand rôle.
Les relations sociales influencent sur nous, nous adaptent au
groupe.
Enfin, la culture, nous conforme au moule, elle nous marque tout
autant au travers des relations sociales qu’au travers des relations
familiales.
PSYCHOLOGIE
2ème ETAPE : STADE FAMILIAL : (2 à 6ans) :
Cette période se caractérise par une accélération du processus
d’accession à l’autonomie de l’enfant, sa personnalité va
s’affirmer dans sa singularité et il va être moins dépendant de son
environnement. Quelques signes manifestent cette mise en place
d’une personnalité autonome.
L’un des progrès les plus importants c’est le développement du
langage mais il y a d’autres faits marquants à savoir.
La station debout
L’autonomie à table
La crise de personnalité de trois ans
La perception et le raisonnement de l’enfant
Expérience vécue et relation au monde
Complexe d’Œdipe
PSYCHOLOGIE
LA 3ème ETAPE : 6 A 12 ANS ( LA PERIODE DE LATENCE )
L’ouverture à la vie sociale
a- Les relations avec les parents
Les pulsions œdipiennes étant refoulées l’enfant cherche à établir
avec ses parents une relation d’égal à égal, il veut être considère
comme un grand. Il a donc besoin d’être valorisé et qu’on lui fasse
confiance, il veut s’affirmer et est en quête d’identité ; c’est
pourquoi il pose de nombreuses questions auxquelles il convient de
répondre par le dialogue.
b- Les relations avec les frères et sœurs
L’enfant en se socialisant prend conscience qu’il fait partie d’un
groupe (le ou les frères et sœurs), qu’il n’est pas le centre de la vie
familiale, mais un élément d’un ensemble plus vaste par rapport
auquel il doit se situer en tant que plus grand ou plus petit. Dans ces
conditions la vie familiale va être une initiation à la vie sociale.
PSYCHOLOGIE
c- Les camarades
Par désir de grandir, l’enfant en période de latence va désirer
s’ouvrir sur le monde extérieur et chercher à établir des relations
hors de la cellule familiale, à l’école ou chez des amis il se fera
des compagnons de jeu.
Le jeu devient donc de moins en moins solitaire et de plus en plus
en plus social, il est un facteur important d’intégration sociale,
dans la mesure ou les jeux collectifs initie à la compétition, à la
compréhension de l’autre et au respect d’un code commun (les
règles du jeu). L’enfant va entrer dans la phase de socialisation
par l’école. D’où nécessite de favoriser le jeu au cours de cette
période.
PSYCHOLOGIE
L’apprentissage des règles sociales
La nécessité sociale