Cours de Psychologie Médicale D1BM
Cours de Psychologie Médicale D1BM
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PLAN DU COURS
Introduction
1. Importance
2. Objectifs du cours
3. Quelques ouvrages consultés
Chap. I. Généralités.
Serg
Chap. II. Les théories de la personnalité
e K.
1. Les approches descriptives
− les typologies
− les traits de personnalité
− le système D.S.M.IV.
2. L’approche béhavioriste ou comportemental
3. L’approche cognitive
4. Les approches psychodynamiques
− Le normal
− L’anormal
− L’être équilibré et la normalité
Chap. IV. Le malade, sa maladie et son milieu
1. Notions de santé et de maladie
2. Le malade et sa maladie
3. Le vécu de la maladie
4. Les mécanismes de défenses mis en jeu
5. Le malade et son entourage
6. Le malade et les interventions médicales
Chap. V. La dimension psychologique de l’acte medical
1. La rélation médecin-malade
2. L’entretien avec le patient
3. L’effet «étiquette»
Chap. VI. Les émotions et le stress
Chap. VII. L’institution soignante
Eléments de Psychologie Médicale 2
Serg
e K.
OBJECTIFS DU COURS
INTRODUCTION
Le cours de psychologie Médicale est d’une importance capitale pour le futur Serg
praticien. Dans toutes les disciplines médicales cliniques la pratique tourne autours e K.
de la relation Médecin-Malade.
Le patient dit rarement de son médecin qu’il est compétent; c’est de sa «bravoure»
qu’il parle le plus souvent. Celle-ci mettant en exergue les qualités humaines du
praticien.
Dans notre Université, nous conformant à ce qui se fait de plus en plus ailleurs, ce
cours est assuré par des professionnels médicaux, spécialistes de la gestion des
situations conflictuelles intra et interpersonnelles.
Je suis fier et honoré d’être celui par qui le bon sens est entré dans la grande faculté
de médecine.
A ce point de vue, l’enseignant psychiatre (médecin) est mieux placé que quiconque.
Serg
e K.
Chap. I.: GENERALITES
Avec les premiers philosophes grecs, = corps et âme; l’âme étant cette partie
immatérielle pour penser, décider, s’émouvoir, maîtriser ses comportements.
Vous recevez à votre consultation une Jolie jeune célibataire de 25 ans, accidentée
de voie publique avec perte des canines et incisives supérieures.
Etat psychologique ?
Votre conduite ?
Réponse :
Votre conduite ? ➔Consoler, rassurer avec les informations sur sa situation réelle et
les possibilité-pronostic et de Traitement
Eléments de Psychologie Médicale 6
La Personnalité est très importante pour le praticien car elle permet d’individualiser
la prise en charge
charge,, notamment au cour :
1. Anamnèse
Eléments de Psychologie Médicale 7
2. Annonce du diagnostic
3. Pronostic
4. Consignes thérapeutiques
5. Relation soignant-soigné
Les différents aspects de la personnalité et une série de traits qui seraient propres à
chacun.
1. Asthéno-longiligne ou leptosome
leptosome: correspond au caractère schizothyme ou
refermé des schizophrènes. Personnes s’étendant en hauteur, maigres quelque soit
l’alimentation.
2. Pycnique
Pycnique: caractère syntone ou expansif des maniaco-dépressifs. Personnes plus
en largeur qu’en hauteur, taille moyenne, avec crâne, thorax et abdomen
développés en largueur, apparence lourde.
3. Athlétiques
Athlétiques: caractère épileptoïde ou des épileptiques. Personnes grandes ou de
bonne taille moyenne, thorax large et bien musclé; ossature solide, compacte.
Eléments de Psychologie Médicale 8
1. Type ectomorphe
ectomorphe: personne grande et fragile, timide et inhibée. Marquée dans
les travaux intellectuels et dans la solitude. (cfr asthéno-longiligne)
2. Type mésomorphe
mésomorphe: fort et musclé; tendance dynamique et dominant (cfr
athlétique)
3. Type endomorphe
endomorphe: petite de taille, signes d’obésité; sociable, gaie et détendue.
2. Personnalités introverties
introverties: timides, repliées sur elles mêmes et évitant de
prendre des risques ou de s’engager dans des interactions sociales.
Elles visent à identifier les traits de personnalité propre à chaque individu qui
l’amène à se comporter de façon relativement semblable dans diverses situations.
•Les traits sont donc les marques propres qui singularisent le comportement d’une
personne.
Allport (1937):
Ex: le goût pour le travail ou pour l’oisiveté, l’honnêteté, le sens des affaires, le goût
pour la musique, etc., qui seraient caractéristiques de sa manière d’être: elle
présenterait (cette personne)
•visent à identifier les traits de personnalité propre à chaque individu qui l’amène à
se comporter de façon relativement semblable dans diverses situations.
•Les traits sont donc les marques propres qui singularisent le comportement d’une
personne.
Ex:2. Eysenk(1963) a essayé dévaluer les différents traits de personnalité d’un sujet Serg
à partir de deux axes principaux: celui de l’introversion et celui de la e K.
stabilité-instabilité reflétant son niveau plus ou moins grand de l’anxiété.
Il est important de noter que les traits décrits chez une personne ne constituent
que des indications obtenues à partir de l’observation de ses comportements et
qu’ils ne peuvent que difficilement prédire ces derniers car les manières de réagir
ne sont pas toujours constantes.
Un système multiaxial:
Si les théories des traits fournissent des informations sur la façon habituelle de
réagir d’une personne, elles n’indiquent cependant pas comment ces traits se
mettent en place.
•Il existe un apprentissage social par l’observation de modèles tels que les parents,
les professeurs, les camarades de jeu, les héros de séries télévisées, etc. Serg
•Par cet apprentissage se mettent en place les différents rôles et la plupart des e K.
comportements sociaux qui constituent les bases de notre adaptation à
l’environnement.
•La personnalité est finalement la résultante des interactions entre, d’une part
l’organisme avec ses capacités, ses expériences antérieures et mêmes ses attentes,
d’autre part, l’environnement dont il va apprendre à décoder les situations dans
lesquelles un comportement est ou n’est pas approprié.
•Le cognitivisme insiste sur le rôle des activités mentales qui s’intercalent entre le
stimulus et la réponse.
•Accent sur les raisonnements effectués afin d’élaborer une réponse ou une
procédure permettant d’atteindre un but.
•L’approche cognitive insiste sur la possibilité qu’ont les individus de pouvoir agir à
Eléments de Psychologie Médicale 11
–celles qui imputent leurs actes à des causes internes (personnes à lien de contrôle
interne)
–celles qui imputent leurs actes à des causes externes (personnes à de lien de
contrôle externe): les autres, la chance ou le hasard
Les approches psychodynamiques soutiennent que l’action d’un individu sur son
environnement dans un sens plutôt que dans l’autre, résulte de sa façon de gérer
les conflits entre ses forces inconscientes et les réalités du monde extérieur.
A. La théorie psychanalytique
Initialement élaborée par S. Freud pour qui la plupart de nos pensées et nos
comportements ont des racines inconscientes.
Ils naissent des conflits entre la conscience (au prise avec la réalité) et les
impulsions sexuelles ou agressives d’origine inconsciente (provenant de
l’inconscient).
le ça est fait d’un ensemble de pulsions et des besoins biologiques (dont les besoins
sexuels ) qui font partie du bagage de l’enfant à sa naissance et qui ne demandent
qu’a s’exprimer et à être satisfaits. Le ça est inconscient et se trouve régi par le
principe du plaisir. C’est la partie «brute et sauvage» de la personnalité.
Le moi est l’instance qui s’élabore au contact du milieu et de la société. Il est appelé
à juger, parmi les pulsions, celles qui peuvent ou non être satisfaites compte tenu
des circonstances.
Le moi est régi par le principe de la réalitéqui conduit à tout instant à évaluer le
réalisme des actions motivées par les besoins du ça.
–Le surmoi est l’instance qui s’édifie à partir des relations avec le milieu social et
ses interdits. Elle se met en place à partir des relations avec le milieu social et ses
interdits (Education, instruction, etc).
Les conflits sont habituels entre ces trois niveaux de fonctionnement de la Serg
personnalité. Leur résolution ou mieux la manière de les résoudre va imprimer une e K.
orientation à notre comportement. Une solution réaliste des conflits est le fait d’un
Moi fort, capable de trancher entre les exigences du Ça et les pressions du Surmoi,
afin de déterminer quel est le comportement le plus efficace et le plus cohérent à
adopter.
–Les trois instances de la personnalité qui, selon Freud, sont en relation avec les
niveaux de conscience. Seule une partie du «moi» et du «sur moi» serait consciente,
à la manière de la pointe d’iceberg qui émerge de la mer. Entre les structures
existent des failles, constituant des zones de conflits, quirisquent de déstabiliser la
personnalité si le «moi» n’est pas suffisamment fort pour établir l’équilibre de
l’ensemble.
–Le «ça» fonctionne selon le principe du plaisir c-à-d un mécanisme qui exige la
gratification complète et immédiate des besoins, des pulsions ou des désirs ( S.
Freud).
–Le «Moi» quant à lui est régit par le principe de la réalité qui évalue la façon dont
les exigences du «ça» peuvent être satisfaites en fonction de la réalité et des
exigences du «Surmoi» (S. Freud).
Après une période de latence qui part de l’âge de 5-6 ans à la puberté, l’éveil génital
poussel’adolescent à rechercher les satisfactions libidinales avec un partenaire.
En cas de satisfaction non suffisamment obtenue, la personne risque de rester fixée Serg
à ce stade en développant certains traits de personnalité caractéristiques. e K.
Trois termes importants:
2. Libido: énergie sexuelle, vitale, présente dès la naissance dans l’organisme, qui
serait à la base des pulsions de la vie. «
Une fixation au stade oral serait à l’origine de défauts mineurs tels que l’usage de la
cigarette, la gourmandise, l’agressivité verbale ou encore de traits de personnalité
type passivité ou dépendance vis-à-vis de l’entourage.
Le stade phallique (2-5 ans):différence entre les filles et les garçons. En ce stade se
développe le complexe d’OEdipe, chez le garçon, et le complexe d’Electrechez la
fille.
Une solution réaliste des conflits est le fait d’un Moi fort: c’est-à-dire capable de
trancher entre les exigences du Ça et les pressions du Surmoi, afin de déterminer
quel est le comportement le plus efficace et le plus cohérent à adopter.
Ce sont des stratégies qui lui permettent de compenser son incapacité de contrôler
certaines situations de la vie de façon efficace.
Vous recevez à votre consultation une Jolie jeune célibataire de 25 ans, accidentée
de voie publique avec notamment perte des canines et des incisives supérieures.
Après prise en charge, elle garde une déformation du massif facial.
L’EVALUATION DE LA PERSONNALITE
1) Les auto-évaluations:
Questionnaires où l’on demande au sujet d’indiquer la manière dont il se perçoit
lui-même, à propos d’un aspect particulier de sa personnalité.
C’est une méthode très subjective qui n’est efficace que si la personne possède une
profonde connaissance d’elle-même et si elle est réellement sincère dans ses
Eléments de Psychologie Médicale 17
réponses.
L’évaluation de la personnalité
2) L’Observation comportementale:
Consiste à pratiquer une observation systématique des réactions du sujet dans
diverses situations sociales. On recourt à un questionnaire ou une grille très
détaillée qui permettent d’évaluer la fréquence de l’émission des divers
comportements.
Ainsi, on peut dresser un bilan des comportements du sujet mai également de
vérifier les modifications comportementales éventuelles survenues après une Serg
psychothérapie. e K.
La critique: la validité et de la fidélité des tests projectifs est que l’interprétation qui
Eléments de Psychologie Médicale 18
est faite du contenu livré par le sujet testé dépend tout autant de la culture de
l’évaluateur et de son milieu socioculturel que de sa personnalité et de son
expérience.
L’homme: perpétuelle recherche d’équilibre entre lui -même, le monde qui Serg
l’entoure et les autres. C’est là le prix à payer pour mériter d’être juger «normal» e K.
dans une société donnée.
1. D’abord le Normal:
c) Le Normal doit aussi être jugé par rapport au fonctionnement propre d’un
individu: Cette référence à l’individu et non à la société s’appelle «la
normativité».
L’individu anormal est celui qui est «hors normes» et qui, par son comportement, va
à l’encontre des valeurs, des habitudes ou des attitudes des autres (du plus grand
nombre).
Un comportement est d’autant plus anormal qu’il se révèle dangereux pour
l’intégrité de la personne ou celle d’autrui.
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L’anormalité = par rapport aux autres, aussi l’individu lui-même a ses propres
normes indépendamment du jugement de l’entourage.
La notion de Normal comporte donc des multiples dimensions et, à bien y regarder,
il n’existe pas de frontières nettes entre ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas.
Il n’existe pas non plus de normalité idéale. Chacun de nous est, à des degrés
divers, = plus ou moins anormal.
Chez l’enfant, caractère dynamique des normes
EXERCICE: Serg
Une jeune femme belge doit se marier avec un congolais de Kinshasa. Les e K.
conditions esthétiques exigées par le fiancé:
•Avoir des dents pointues
•Avoir les incisives supérieures arrachées
Plus tard elle rentre en Belgique consulter son ami chirurgien dentiste pour une
douleur dentaire.
En rapport avec sa dentition le praticien la considère «anormale» pour quelles
raisons ?
•Sur le plan intellectuel: par la possession d’une bonne intelligence pour penser et
agir de façon efficace. On s’efforce toujours de trouver une solution adaptée aux
situations complexes.
On tente le plus souvent de passer des idées aux actes. Et dans les apprentissages,
on progresse de façon constante en s’efforcent d’atteindre le but qu’on s’est fixé,
dans un temps raisonnable. La personne équilibrée a de l’imagination et aime se
mettre en quête de solutions autres que celles qui sont proposées
traditionnellement. Serg
e K.
•Sur le plan physique: par un corps en bonne santé, un goût pour l’effort physique
et
•
Sur le plan moral: par l’existence d’un sens de la justice qui est profondément
imprégné d’un souci constant d’objectivité.
•Sur le plan social: par le fait de se sentir le plus souvent à l’aise avec les autres,
ayant le sentiment d’être accepté par eux.
2) l’école de Cnide représentée plus tard par Galien, étudiant la maladie plus que le
malade. Le médecin se réfère à la maladie avec ses agents pathogènes et ses
lésions.
B. Le malade et sa maladie
-Sur le plan cognitif, «polarisation vigilante» c à d qu’il peut avoir une gamme de
comportements allant de l’activité rationnelle menant à la guérison et à la
compensation de l’infirmité, à la tendance à combattre la maladie à tout prix (ex: le
malade qui tient à marcher malgré la présence d’une fracture de son tibia).
-L’évitement est aussi une attitude adoptée par le malade dans le but d’échapper à
la situation critique par tous les moyens (ex: la fuite dans la guérison).
C. Le vécu de la maladie
EXERCICE:
Votre conjoint(e) malheureusement PVV présente une carrie dentaire.
Et puis vient le moment où vous devez lui exprimer votre affection/amour.
Votre vécu de la situation ? Vos craintes et appréhensions ?
Idem pour votre conjoint(e) ?
La personne humaine n’a de sens que dans un groupe social où il joue des rôles,
accomplit des tâches, etc. Interactions positives et /ou négatives.
La maladie peut réactiver des conflits antérieures, au niveau des parents qui se
culpabilisent quand l’enfant n’avait pas été souhaité par exemple; ou au niveau de
la famille large quand un des membres est identifié comme responsable (sorcier).
Tout apport médical modifiant l’intégrité physique du corps suscite des fantasmes
chez le soigné.
–Dans les cas des greffes:culpabilité surtout quand le donneur est vivant. La greffe
venue d’un cadavre
–Les prothèses modifient l’image du corps; conviction d’une vie semi artificielle La
personne se vit comme elle-même moins la partie remplacée par la prothèse.
–Les machines fournissant une assistance capitale dans le maintient des fonctions
vitales (rein artificiel, stimulation cardiaque, appareil respiratoire). Ces machines
dont on dépend rappellent sans cesse la maladie, perturbent l’image narcissique de
soi et confrontent à la mort. L’adaptation à ces machines n’est pas toujours facile,
ainsi peuvent survenir des réactions de refus ou de dépression.
EXERCICE
G. La mort.
Des forces coupables invisibles ont dû faire leur sale besogne pour que l’issu fatale
survienne, en exécution d’une condamnation à souffrir ( la maladie) puis à mourir.
EXERCICE
Votre professeur de stomatologie a une carie dentaire, il vient dans votre cabinet.
Le transfert est le fait que le patient reproduit dans l’échange avec le médecin des
relations déjà vécues ou fantasmées prêtant par exemple au médecin une image
maternelle protectrice ou une figure paternelle autoritaire. (Répétition des attitudes
et des positions affectives inconscientes, anciennement vécues)
•Le transfert: le fait que le patient reproduise dans l’échange en se projetant sur le
praticien, des relations déjà vécues ou fantasmées, prêtant par exemple au médecin
une image maternelle protectrice.
•Le contre transfert est le fait du médecin qui éprouve des sentiments positifs ou
négatifs vis-à-vis du patient.
•La dépendance: le patient abandonne à son médecin sur le plan symbolique tout
au moins, une part de son indépendance et s’en remet à lui pour une part de ses
responsabilités et décisions.
1. Réduction temporo-sp
2.Égocentrisme
3. Amplification du transfert
L’anamnèse
Psychiatrie.
L’entretient vise surtout la dimension psychique du malade.
Ex. –Comment est votre appétit? = Question ouverte.
-Avez-vous un bon appétit? = Question fermée.
Au cour de l’entretient: il faut faire preuve d’une capacité d’empathie càd que tu
garde une juste distance; le patient ressentira que l’on comprend ses problèmes,
sans pour autant que le médecin vive avec lui ses difficultés.
Eléments de Psychologie Médicale 29
Au total: attitude de neutralité bienveillante, une position de juste milieu entre les
élans de sympathie et l’indifférence objective.
Serg
Quelques techniques d’entretient e K.
–Le mode Adulte (A): une communication de type «adulte» implique que l’on
transmet objectivementun message au départ d’une information enregistrée.
–Le mode Enfant (E): une communication de ce type implique l’expression d’un
sentiment, d’une émotion personnelle; elle peut être très peu verbalisée et se
limiter à l’expression simple des émotions comme pleurer, rire, s’exclamer,…
signifiant.
3. L’effet placebo
•Pour finir, effet placebo montre que l’action d’un médicament est due à la fois aux
propriétés pharmaceutique, à l’attitude du prescripteur (le médecin) et à l’attitude
du malade.
4. L’effet «étiquette»
C’est le fait que des patients ont tendance à se conformer à l’image de la maladie
qu’on leur attribue.C’est ici où le médecin devra veiller aux termes médicaux qu’il
emploie devant son malade.
Eléments de Psychologie Médicale 32
Les émotions: la rapidité de leur déclenchement ainsi que par leur brièveté.
Chaque: une situation déclenchante et a une fonction.
•L’approche cognitive des émotions tente donc d’envisager la manière dont chaque
situation déclenchante est décodée en fonction des attentes du sujet et des
informations dont il dispose pour lui faire face.
Eléments de Psychologie Médicale 33
Situation désirée qui se produit entraîne la joie, alors qu’elle risque de provoquer la
tristesse si elle ne se produit pas.
A l’inverse d’une situation non désirée qui se produit peut entraîner le chagrin ou
même la détresse, alors que, si elle ne se produit pas, c’est plutôt une réaction de
soulagement qui envahira la personne concernée. Serg
e K.
4. Les informations disponibles sur la situation déclenchante jouent également
un rôle dans l’éclosion des émotions.
•L’émotion serait d’autant plus intense que nous ne disposons que peu
d’informations sur l’événement donné.
Réaction viscérales: le coeur bat plus vite, la respiration s’accélère, les pupilles se
dilatent, la bouche s’assèche, la peau s’humidifie, etc…
Réaction corporelles: se passent pour l’essentiel au niveau du visage, siège de 44
Muscles auxquels s’ajoutent 22 autres Muscles impliqués dans les mouvements de
l’oeil et de la tête.
Les muscles squelettiques des autres parties du corps «expriment» aussi l’émotion
soit en se contractant, soit en se relâchant
6. LE STRESS:
•Le stress est un mécanisme de réaction d’alarme, un état passager qui s’estompe
avec la disparition de la situation qui l’a déclenché.
•Un être humain régulièrement soumis au stress est incapable d’épanouissement
affectif et physique harmonieux.
7) L’EUSTRESS:
C’est le stress généré par des stimulations ou des émotions positives. En effet, la vie
ne peut se concevoir sans stress et l’agent stressant n’est pas nécessairement
désagréable.
•L’eustress est un stress solitaire, qui n’a pas des conséquences dommageables Serg
pour l’organisme. e K.
8) LA DESTRESSE:
C’est le sentiment d’impuissance ressenti dans une situation.
La détresse est une réponse au stress émise pour contrer des conditions et jugées
insurmontables par l’individu.
Serg
e K.
1. L’adaptation et la décompensation
•Ainsi, si sur une période d’un an la cote globale (sommation des cotes attribuées
aux événements) dépasse 200, le risque de voir apparaître des maladies telles que
l’infarctus du myocarde, les infections à répétition, l’ulcère gastro-duodénal, voir les
troubles psychologiques, parait fort élevé.
-les idées,
-les sentiments,
-les symboles,
Serg
Afin de traiter cette pensée de façon réaliste en vue d’aboutir à un but précis. e K.
Serg
e K.
Exemples:
•l’étudiant qui doit à tout prix (pour une dernière session par exemple) réussir un
examen risque de perdre la concentration nécessaire à la compréhension des
Eléments de Psychologie Médicale 40
questions.
•L’impuissance sexuelle dite de premier contact, consécutive à une forte
motivation-émotion
LE SOMMEIL:
•Le sommeil léger: c’est le stade 2, ici la personne se réveille facilement dès
qu’elle est soumise aux stimulations extérieures.
•Le sommeil paradoxal ou le stade 4:c’est ici que surviennent les rêves et les
crises de somnambulisme.
Caractéristiques du sommeil
Sommeil paradoxal: