CM3 PSYCHO

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25/01/2019 Mr.

Sajus

CM3 PSYCHOLOGIE

10- La psychologie clinique

• La psychologie clinique, telle qu'elle se pratique est attachée aux noms d'Edouard
Claparède, Daniel Lagache, tous trois médecins, psychologues et philosophes,
psychanalystes
• Psychologie clinique :
- Eelle cherche à étudier et comprendre des sujets singuliers et leurs conduite.
- La psychologie clinique s'intéresse à un individu en particuliers et tente de
comprendre ses difficultés, ses symptômes et si possible de l'aider à les surmonter.
- La psychologie clinique ne se base pas sur le traitement médical. Le traitement
est basé sur un échaange de parole entre l'individu et la psychologie.

11- L'approche psychanalytique

Selon cette approche notre comportement est commandé par des processus inconscients
comme les désirs refoulés, les états d'angoisse et d'anxiété, les pensées inhibées.
• Fondée par Sigmund FREUD (1856-1938)
- Une méthode d'analyse : analyse les troubles mentaux
- Une théorie du psychisme : intéresser au différentes pulsions
- Une thérapie : traitement par cure pour réveler au sujet les sources inconscientes
de ses troubles psychique
- La psychanalyse a connu une grande audience dans le monde
- elle est parfois controversée
- elle a donné lieu à de considérables ramifications

12- La systémie

• De Saussure (1857) : fodateur du strucurisme.


• Le langage est un système organisationnel de mots qui structure la pensée.
• Système = grec SUSTEMA = organisation, ensemble cohérent.
• La systémie se développe vers 1950 avec l'école Palo Alto
• Le sujet est envisagé comme singulier, mais aussi étant au coeur de différentes
interactions qui participent à ses évolutions, changements, équilibres ou troubles
pathologiques 'environnementale, sociale, culture, génétique, ect..
II ème partie : des concepts importants en STAPS

1- La motivation

• Généralement on s'accorde à dire que la motivation serait un processus d'activation


d'énergie et d'orientation du comportement vers un objectif précis.

La motivation n'est possible que si trois besoins fondamentaux sont respectés : le besoin
d'autonomie, le besoin d'affiliation et le besoin de compétence.

Ces trois besoins se construisent dès l'enfance.

Ainsi si la motivation est un puissant instigateur du comportement, c'est surtout dans les
conséquences à long terme que la différence va se manifester entre sujet. Le
renoncement rapide, faible intérêt dans un cas ; maintien du sentiment d'autonomie,
poursuite du comportement, créativité, bien-être et satisfaction dans l'autre.

2- La procédés d'évaluation de la personnalité

Les traits de personnailté sont des caractéristiques individuelles permettant de dustinguer


les individus entre eux, comme le fait d'petre sociable apte à connaître et à vivre des
sensations nouvelles, anxieux, persévérant, ect.

Traditionnellement, on attribue quarte caractéristiques fondamentales à ces traits :


l'individualité, qui rend compte du fait que chacun a un profil singulier ; l'autonomie
( l'individu dispose toujours d'une certaine autonomie dans l'expressions de sa
personnalité) ; la stabilité à travers le temps ; et la consistance à travers les situations.

On peut évaluer la personnalité par observation du sujet dans son milieu naturel ou
pendant une interview. D'autres procédés d'évaluation de la personnalité moins structurés
sont les tests projectifs comme celui de Rorschach et le test d'aperception thérmique (Le
TAT)

La personnalité se construit au traves de différents processus qui commencent dès


l'enfance (stade freudien)

3- L'intelligence (les habilités mentales)

L'intelligence peut être définie comme un ensemnle d'habilités mentales ayant pour
fonction l'adaptation de l'individu aux situations changeantes du milieu en employant
diverses solutions et stratégie.

Les premiers tests d'intelligence ont été développéspar le psychologue français Alfred
BINET en proposant la notion d'âge mental. Le quotient intellectuel (QI) est un indice du
développement mental. Ce que les tests de QI ne mesurent pas, et ce que l'école
n'enseigne pas, c'est la capacité à "sortir du cadre", la créativité, l'esprit critique, la faculté
de poser soi-même les bonnes questions plutôt que de répondre à celles posées par
d'autres. Voilà bien une forme d'intelligence propre à l'homme.
Qu'est-ce que l'intelligence ? Est-elle le propre de l'homme? Il n'existe aucune définition
de l'intelligence qui fasse l'unanimité. La raison en est probablement que ce motrenvoie à
des capacités multiples et variées. Cependant ils ne mesurent pas la motivation et les
caractéristiques requises pour la réussite. Ce qu'on peut au moins dire de l'intelligence,
c'est qu'elle suppose un minimum de réflexion.

4- Sensation / Perseption

• A. SENSATIONS
En psychologie, la sensation est la première étape d'une chaîne d'énénements
biochimiques et neurologiques allant du stimulo-énergétique d'un organe sensoriel
à la perception. Bien que la classification des sensations varie selon le contexte
culturel et selon la physiologie, les systèmes sensoriels de l'être humain sont décrit
en biologie selon trois catégorie :
• Extéroception , incluant vision, audition, olfaction et gustation
• Propriocetion (ou kinesthésie), les sensations de tensions musculaire, de
position et de mouvement, d'équilibre et de déplacement.
• Intéroception ou modalités sensorielles inconscientes

• B. LA PERCEPTION
La perception peut être définie comme " la prise de connaissance sensorielle
d'événement extérieurs qui ont donné naissance à des sensations plus ou moins
complexes." (H.PIERON)
C'est aussi un processus par le biais duquel on organise et on interprète les
patterns de stimulii du milieu qui nous entoure.
La perception peut être considérée aussi comme le processus de combinaison des
sensations.
Le phénomène perceptif dépend des processus mentaux, cognitifs (ex, mémoire,
pensée...)
LA PSYCHOLOGIE DU DEVELOPPEMENT
I. CONCEPT DU DEVELOPPEMENT

1- Définiton

• La psychologie du développent étudie l'évolution et analyse les changements


développementaux et les différents facteurs qui interviennent sur le sujet, et leurs
interactions.
• Ces changements ont lieu durant toute la vie, de la conception jusqu'a la fin de vie.
• Dans le choix de ses relations avec ses parents et ses amis, chez le petit enfant, on
peut déja voir l'adolescent en devenir, l'adulte qu'il sera.
• L'enfant n'est plus considéré comme un isolat. On le considère dans une
persepective relationnelle avec son milieu de vie.
(Actuellement, on étudie beaucoup plus les êtres comme des êtres de relation)

2- Les théoriciens

2.1 Piaget

La théorie Piagétienne est constructiviste. Il s'agit de montrer comment d'une construction


au travers des interactions que le sujet a avec des objets.

4 concepts épistémologiques sont à retenir dans la théorie Piaagienne :

• La connaissance
• L'adaptation
• Les schémes d'actions ou classes d'actions.
• La fonction symbolique ou abstraction

2.1.1 La connaissance

C'est : transformer la réalité.


Construire des systèmes de transformations qui correspondent plus ou moins à la réalité.
Le processus de connaissance est un processus de transformation, un processus actif.
Il y a deux aspects complémentaires de la connaissance, qui permettent d'appréhender le
réel : aspect figuratif et aspect opératif.

Aspect FIGURATIF Aspect OPERATIF


Concerne tout ce qui se rapporte à l'aspect des Relatif aux transformations et concerne tout ce
objets par opposition aux transformations qui modifie l'object.
possibles de ces objets.

Connaissance qui passe par l'imitation d'états Cela ne renvoie pas aux états statiques mais aux
passagers et statistiques. Cela s'évalue chez transformations de ces états : passage d'un état à
l'enfant lorsqu'il imite. Rôle prépondérant au un autre. Cette connaissance opérative permet de
stade préopératoire (2 à 6ans). comprendre les transformations.
La connaissance est de type figuratif (image). Elle renvoie aux actions qui transforment les
Signifié (le mot) et signifiant (l'objet). objets : transvaser un liquide de même volume
Ce niveau de connaissance permet de refléter le d'un récipient à l'autre.
monde. Il passe par l'image mentale, c'est à dire Elle concerne donc les opérations (action
la représentation mentale d'une activité, ou d'un réversible) intellectuelles qui sont des systèmes
objet en son abscence (fonction symbolique) de transformation (calul). Importante chez
l'enfant à partir de 6ans.

2.1.2 L'adaptation

" l'intelligence est une adaptation", Piaget in "La naissance de l'intelligence chez l'enfant"
1963.
L'adaptation renvoie à l'équilibre du sujet par rapport à l'environnement.
S'adapter c'est faire face avec succès aux contraintes posées par l'environnement.
L'adaptation joue un grand rôle sur le plan psychologique.

Deux mécanisme antagoniste complémentaires rendent compte de l'adaptation :


l'assimilation et accomodation.
ASSIMILATION ACCOMMODATION
Tendance de l'être humain à transformer les Tendance de lête humain à transformer ses
objects pour les adapter à l'organisme. propres structures pour s'adapter à l'objet.
Elle permet de "faire rentrer" des nouveaux Lorsque les nouveaux objets, événements
objets, événements ou situation que le sujet ou situations "rentrent" dans l'organisme,
connaît déjà et sur lesquels il peut agir. cela va obliger le sujet à modifier ce qu'il
" Incorporation d'éléments du milieu à la sait ou sait faire, et cette accomodation va
structure". lui permettre de différencier ses actions.
"Modification de la structure en fonction des
Exemple : apprendre sa leçon par coeur modifications du milieu"

Exemple : faire des fiches de lecture

Selon Piaget : ADAPTATION = ASSIMILATION + ACCOMODATION

Exemple :
Pour apprendre (adaptation) à marquer un panier au basket, il est possible d'étudier les
postures du corps (accomodation) que le basketteur apprendra ensuite "par coeur" ou tout
du moins par répétition (assimilation)

3.2 La fonction symbolique ou l'abstraction

Ce concept est en relation avec le concept de connaissance (connaissance


figurative).C'est un schème intellectuel.
On appelle fonction symbolique, " la capacité d'évoquer des objets ou situations non
perçues actuellement, et ce en se servant de symboles".

Exemple : le langage est une activité d'abstraction ( ou nomme un objet).


Symbolique ( symbole = représenter = abstraire)
La fonction symbolique va permettre le développement du langage parlé (il peut dire des
mots grâce au souvenir de l'objet d'une part (vision) et des mots (auditif)).
Dans ce langage parlé, tout mot va être le signifié (aspect conceptuel) d'un objet réel.

L'enfant va d'abord articuler des signifiés (spect conceptuel ou mot) entre eux et petit à
petit y apportera une signification réelle, signifiant, c'est à dire aspect matériel ou forme
sonore des choses

Exemple, le mot "arbre" est un signe linguistique associant le concept (signifié) d'arbre à la
forme sonore / arbre (signifiant)

Certain auteurs définissent l'arbre en tant qu'objet réel (palpable) comme référent (image
de base)

FONCTION SYMBOLIQUE

A partir de 2ans Vers 3-4ans A partir de 6-7 ans


L'imitation en présence du L'enfant déplace des Langage et raisonnement
modèle. L'enfant construit de schèmes et qu'il connaît censé.
manière dissocié : les d'autres objets auquels ils ne Articulation logique des
signifiés (mots qu'il répète), correspondent pas vraiment signifiés et des signifiants.
les signifiant (mouvement, (transposition de fonctions
attitude, schèmes...) sans de l'objet).
établir de relation entre les 2 Par exemple, l'enfant utilise
un autre objet que l'oreiller
pour dormir ou alors joue
avec sa cuillière ou
fourchette qu'il fait parler
comme des poupées. (stade
préparatoire).
Notion de fiction, la période
où ils disent " on fait comme
si..." Imitation en dehors du
modèle (histoires
dépourvues de sens)

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