Psychologie Generale
Psychologie Generale
Psychologie Generale
PSYCHOLOGIE GENERALE
0. Introduction
0.1. Objectifs du cours
0.2. Importance de la psychologie
CHAPITRE I. GENERALITES
1.1. Origine de la psychologie
1.2. Développement de la psychologie
1.3. Objet de la psychologie
1.4. Les faces du comportement
1.5. Les facteurs déterminants du comportement
CHAPITRE II. LES ETATS PARTICULIERS DE LA CONSCIENCE
2.1. Définitions
2.2. Etats normaux de la conscience
2.3. Analyse des états particuliers de la conscience
CHAPITRE III. LA VIE ACTIVE
3.0. Notions
3.1. Le réflexe
3.2. Les instincts
3.3. Les Motivations
3.4. La Volonté
CHAPITRE IV. LA VIE COGNITIVE
4.1. La Mémoire
4.2. L’attention
4.3. Intelligence
4.4. Sensation et Perception
CHAPITRE V. LA VIE AFFECTIVE, SOCIALE, MORALE
5.1. La vie affective
5.2. La vie sociale
5.3. La vie morale
CHAPITRE VI. LA PERSONNALITE
6.1. Définition
6.2. Structure de la personnalité
CHAPITRE VII. LES COMPORTEMENTS PATHOLOGIQUES
7.1. Notions
7.2. Le normal et l’Anormal
7.3. Thérapie des comportements pathologiques
Conclusion
Bibliographie
0. INTRODUCTION
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L’Esprit
L’Âme
Le corps ou matière.
4. Le Béhaviorisme
Cette école dont le père est John Watson, rejette
l’introspection en le remplaçant par l’observation « comme la seule
méthode » « d’étude du comportement ».
5. La gestalt psychology
D’après cette doctrine, le comportement ne peut être étudie
ni dans sa structure, ni dans ses fonctions, mais il doit être saisi dans
sa totalité parce qu’il est un tout indivisible. A ce niveau nous
apprenons que le comportement est un tout, une unité ou une
configuration qui convient d’être étudié non pas dans ses éléments
constitutifs mais dans sa totalité.
1.3. OBJET DE LA PSYCHOLOGIE
A l’heure actuelle, la psychologie décrit et explique le
comportement de l’homme ainsi que les processus mentaux.
Qu’est-ce que le comportement ? Le comportement dont
s’occupe la psychologie doit être entendu comme la réaction de
l’organisme humain ou animal provoquée par un stimulus.
Ex : dans une salle de classe, le maitre X appelle son élève
Y par les signes de la main, l’élève peut :
- Se déplacer et venir répondre à l’appel ;
- Hocher la tête et rester assis ;
- Secouer négativement sa tête ; cette situation montre
qu’il y a eu, pour l’élève appelé :
Un stimulus ou un excitant (S) : ce sont les signes
de la main ;
L’organisme (0) : c’est l’élève en question ;
La réaction (R) : qui indique le comportement de
l’élève face au stimulus qui a agi sur lui.
Le comportement est donc, pour l’homme, sa manière de
réagir, sa réaction, sa conduite aux multiples excitations du milieu.
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aux lois définies par MENDEL. Voilà cette théorie ‘’est dite
hérédité Mendélienne’’
Ex : les parents de couleur qui ont des cheveux longs et un nez
pointu donnent naissance aux enfants ayant la même qualité aux
cheveux ou du nez.
b. L’Hérédité Psychique ou Psychologique
Ce sont les qualités mentales ou psychiques qui proviennent
des gênes des parents.
Ex : deux parents musiciens, peintres, artistes…. Mettent au monde
des enfants qui possèdent ces qualités psychiques.
c. L’Hérédité Sociale ou l’Hérédité Terrain
Ce sont les qualités physiques et psychiques innées qui ne
découlent pas directement des parents biologiques. Il s’agit
concrètement des qualités culturelles, qui se transmettent d’une
génération à l’autre.
Ex : Il y a des ethnies ou les gens sont géant, minces, plats, nez
pointu.
1) LE SOMMEIL LENT
C’est le sommeil sans rêve. Il est constitué de 4 étapes qui
sont parcourus entre 30 et 45’ du temps de sommeil en allant d’une
étape à l’autre :
1ère, 2ème, 3ème, 4ème, 3ème, 2ème, 1ère…
1ère Etape : C’est L’ENDORMISSEMENT
Après s’être couché, on ethnie dans un moment de sommeil
superficiel pendant lequel la température du corps diminue et il y a
perte progressives de la conscience. Les muscles du dormeur se
détendent en perdant leur tonus et deviennent flasques l’esprit
devient passif jusqu’à un certain degré mais le rêve n’apparait pas à
ce stade.
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2ème Etape
C’est le vrai sommeil appelé l’ENTREE DANS LE SOMMEIL.
L’homme éprouve une sensation agréable d’entrer en sommeil : il ne
prend plus conscience de ce qui l’entoure, il ne voit plus même si les
yeux sont ouvert et les objets qu’il voit restent fixes.
3ème Etape Le sommeil profond
Le corps humain bouge et fait beaucoup de mouvement.
Pendant cette phase, certaines personnes parlent pendant le
sommeil et cela n’exprime que les simples mouvements du corps.
4ème Etape Sommeil plus Profond
Ici le corps entier est dans un repos profond. Généralement
ceux qui fond le somnambulisme peuvent parler, marcher, reposer,
apprêter la table et manger ou voyager sans que cela soit en rapport
avec ce rêve au moment où ils sont en profond sommeil en réalité
« c’est une pathologie ».
2) LE SOMMEIL PARADOXAL
C’est le sommeil accompagné des rêves. Ici les yeux du
dormeur bougent comme s’ils suivaient les activités du rêve. Les
trois sources des rêves sont notamment :
- Les soucis de la personne qui rêve : ses préoccupations
quotidiennes ;
- Les souvenirs oubliés : dont nombreux remontent dans la
période de l’enfance ;
- Les excitations extérieures subjectivités qui agissent sur
l’individu en plein sommeil. Cependant nous ne devons pas
oublier que les rêves ont été interprétés dans la plupart de
culture et société anciennes.
Il est important qu’avant de terminer ce chapitre de
souligner quelques éléments en rapport avec le sommeil dont
notamment :
L’Hypnose
C’est un sommeil artificiel où à moitié l’homme dort, à
moitié il est en éveil et devient très suggestible. En réalité c’est un
sommeil leger qui est provoqué dans un but thérapeutique.
La Méditation
Dans le langage courant, la méditation est un exercice
d’esprit où ceux qui font le mysticisme voyagent en esprit mais le
corps reste en place et là nous distinguons deux formes de
méditations :
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La Toxicomanie
On appelle toxicomane celui qui consomment de la drogue,
celle-ci est une substance chimique toxique qui perturbe la
conscience et crie la dépendance du consommateur
3.3. LA VOLONTE
Chez l’homme, il y a deux facultés maitresses : la raison et
la volonté, la raison est la faculté qui permet de différencier le bien
du mal, de distinguer le vrai au faux. Quant à la volonté, c’est-à-dire
après réflexion. Un comportement volontaire connait donc le but
vers lequel il tend, prévoit les moyens à utiliser et même les
conséquences qui en découleraient.
3.3.1. Phases d’un acte volontaire
La volonté a 4 phases :
- La conception qui signifie l’idée de l’acte, il désigne l’intention
de faire quelque chose.
- La délibération : l’auteur du comportement, durant cette étape,
juge le pour et le contre de son acte, il pèse la valeur de ce
qu’il compte faire ;
- La décision : signifie que celui qui délibère choisit une des
raisons parmi tant d’autres, bref, il prend le risque ;
- L’exécution : c’est la réalisation ou la concrétisation de la
décision.
3.3.2. Quelques pathologies de la volonté
a. L’aboulie : désigne l’incapacité d’un individu à prendre de
décision, les abouliques ne savent pas se décider, bref,
l’aboulie est l’impuissance de la volonté ;
b. L’hyper aboulie : est l’excès de volonté, un hyper
aboulique n’arrive pas à modifier sa décision. Dans notre
société, nous rencontrons des entêtés, des boudeurs qui
prennent une décision et ne veulent pas en démordre
même s’ils rencontraient des obstacles.
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Légende :
- Q I : quotient intellectuel
- AM : Age mental, le niveau d’aptitude d’un individu
- AC : Age chronologique c’est l’âge réel d’un cas.
Selon le QI :
- 0-20 : idiot, AM < 2 ans
- 25-50 : imbécile avec AM < 8 ans
- 50-60 : débilité mentale, AM < 9/10 ans
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Particularité
- Un idiot : ne parle pas, ne comprend pas les autres, il est
incapable de se défendre contre un danger ;
- L’imbécile : parle mais son langage n’est pas cohérent, il ne
peut pas lire, ni écrire ;
- Débile mental : peut écrire mais il présente un regard scolaire.
Il peut attendre un certain niveau mais lentement
Conséquences
- L’idiot n’est ni éducable, ni adressable
- L’imbécile est dressable, on peut lui inculquer des bonnes
habitudes ;
- Le débile mental, peut avoir une certaine formation mais dans
un centre spécialisé.
4.4. SENSATION ET PERCEPTION
a. LA SENSATION
Comment l’homme prend-t-il connaissance des stimuli
internes et externes ? Avant qu’il y ait la perception (prise de
connaissance), il y a d’abord de sensation. Comment ? L’être humain
possède des organes de sens sur lesquels agissent le stimulus
provenant du milieu.
Sous l’action du stimulus, les organes sensoriels subissent
des modifications. Ces modifications sont appelées « EXCITATIONS
SENSORIELLES », une opération psychique informe qu’il y a
modification des organes des sens ; c’est cette opération qui est
dénommée SENSATION.
Bref : la sensation est un phénomène psychique
élémentaire suscité par les modifications des organes des sens sous
l’action, l’énergie ou l’activité du stimulus.
Ex :
- Les sensations extrêmes : visuelle tactile, auditive ;
- Les sensations internes : fatigue, vertige…
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b. PERCEPTION
Elle est considérée comme la phase finale, organisée et
interprétative du message sensoriel, mais elle est aussi un processus
de décision, il y a une différence de degré entre sensation et
perception.
De tout ce que nous avons vu par rapport à la sensation, la
perception implique l’interprétation et la compréhension de tout ce
qui a été senti.
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I1 R1
S I2 R2 Les comportements ne sont pas
identiques
I3 R3
I4 R4
S= stimulus
I= individus
R= réaction
Selon FOUILLEE, le caractère est la marque distinctive d’une
personne. C’est donc l’ensemble des dispositions propres à chaque
individu et d’après lesquelles il vit, d’une manière qui lui est
particulière, les diverses impressions au milieu, c’est donc le
squelette mental qui assigne l’ensemble des traits
comportementaux qui font qu’un individu diffère de tel autre.
Chacun de nous a son propre caractère lequel le distingue
des autres, ce caractère contient à la fois du positif et du négatif,
des qualités et des défauts, des vertus et des vices.
En psychologie, on considère le caractère comme la
manière relativement constante d’être, de sentir, de réagir d’un
individu.
CLASSIFICATION DES CARACTERES
Les trois propriétés fondamentales du caractère sont :
1. L’Emotivité
C’est la facilité à réagir à un stimulus, à un événement
d’une manière affective, il y a des individus EMOTIFS qui réagissent
avec sentiment ou avec émotion et les autres qui sont non Emotifs
car ils ne changent pas leur état affectif.
2. L’Activité
C’est la disposition à accomplir ce qu’on a en vue de faire
c’est-à-dire le courage d’agir. Les actes réagissent à tout stimulus
interne ou externe tandis que les non actifs ne réagissent pas.
3. Les retentissements des représentations dans la
conduite du sujet
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STRUCTURE DU CARACTERE
Pour découvrir le caractère d’un homme, il convient de
s’intéresser aux éléments qui les constituent : les dispositions
physiques, les dispositions physiologiques, les éléments
psychologiques et les éléments sociaux.
1. Les éléments physiques
Nous avons : l’âge, le régime alimentaire, le style de vie,
l’état de santé, les règles d’hygiène corporelles.
2. Les éléments physiologiques
Il est question de la constitution anatomique,
morphologique et chimique.
3. Les éléments psychologiques
Pour ces éléments, on cite :
- Le naturel : l’ensemble de qualités ou trait intellectuels
héréditaires.
Ex : l’intelligence, l’affection
- Les habitudes : elles donnent à l’homme la facilité particulière
à réaliser la tâche.
Ex : la vertu comme la loyauté ou la vie comme l’ivrognerie.
b. L’homosexualité
c. L’absence d’orgasme
f. Le transvestisme
Satisfaction sexuelle à porter un habillement de sexe
opposé.
g. La bestialité
L’accouplement avec un animal comme la chèvre, la
chienne, la poule, la cane.
h. Le masochesine
La satisfaction sexuelle obtenue en se faisant souffrir pour
la femme
Ex : fouet, injure…
i. Le baiser : Il exprime des relations sexuelles inachevées
j. La sodomie : les relations sexuelles se font par l’anus
k. Le sadisme : trouble sexuel dans lequel le sujet aime
souffrir son partenaire.
7.3. THERAPIE DES COMPORTEMENTS
PATHOLOGIQUES
Les multiples formes de traitements des troubles
comportementaux visent un seul but : la modification ou le
changement des comportements pathologiques. Actuellement
les individus ayant des comportements pathologiques doivent être
aidés par des MEDECINS SPECIALISTE car leurs troubles
psychologiques sont des maladies ayant des symptômes et des
causes. A côté des traitements médicaux, la psychothérapie doit
être appropriée.
Concluons que la chimiothérapie et la psychothérapie
sont les deux principales formes de la thérapie des comportements
psychopathologiques.
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CONCLUSION
Sans aborder tous les détails sur le comportement de
l’homme et de l’animal, le présent cours s’est limité à livrer à
l’étudiant de premier graduat et même de deuxième graduat pour
quelques filières d’études, l’essentiel de la psychologie générale qui
est non seulement une source mais également un art.
Il existe chez tout homme adulte normal le besoin naturel
de connaitre autrui : juger son semblable, le définir et même le
catégoriser en vue de prévoir la possibilité d’agir plus efficacement
sur lui.
A côté de ce besoin naturel, il y a aussi un désir légitime de
se connaitre. Avoir une idée plus au moins exacte sur sa propre
personne pour se comparer à l’autre. C’est sur ces deux axes
que notre cours a apporté de la lumière ; cela pousserait certains à
croire qu’ils sont naturellement psychologue. Loin de là.
Si cette opinion est partagée dans le milieu d’intellectuels
aveugles, elle est une surprise pour les intellectuelles avertis qui ont
dû collyre sur la prunelle de leur œil. La psychologie décrit le
comportement, l’explique en même temps que le processus
mentaux et exige un apprentissage rigoureux. Elle est la science qui
s’occupe du comportement à travers lequel l’homme s’extériorise et
se définit.
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BIBLIOGRAPHIE
1. ANDERSON J.F. Cognitive psychologie and its implication,
New York free mar, 3 rd édition, 1990
2. BERTHOOD et AL, manuel de psychologie, Bruxelles,
dessart et Mardoga ;