Psychologie Generale

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PSYCHOLOGIE GENERALE
0. Introduction
0.1. Objectifs du cours
0.2. Importance de la psychologie
CHAPITRE I. GENERALITES
1.1. Origine de la psychologie
1.2. Développement de la psychologie
1.3. Objet de la psychologie
1.4. Les faces du comportement
1.5. Les facteurs déterminants du comportement
CHAPITRE II. LES ETATS PARTICULIERS DE LA CONSCIENCE
2.1. Définitions
2.2. Etats normaux de la conscience
2.3. Analyse des états particuliers de la conscience
CHAPITRE III. LA VIE ACTIVE
3.0. Notions
3.1. Le réflexe
3.2. Les instincts
3.3. Les Motivations
3.4. La Volonté
CHAPITRE IV. LA VIE COGNITIVE
4.1. La Mémoire
4.2. L’attention
4.3. Intelligence
4.4. Sensation et Perception
CHAPITRE V. LA VIE AFFECTIVE, SOCIALE, MORALE
5.1. La vie affective
5.2. La vie sociale
5.3. La vie morale
CHAPITRE VI. LA PERSONNALITE
6.1. Définition
6.2. Structure de la personnalité
CHAPITRE VII. LES COMPORTEMENTS PATHOLOGIQUES
7.1. Notions
7.2. Le normal et l’Anormal
7.3. Thérapie des comportements pathologiques
 Conclusion
 Bibliographie
0. INTRODUCTION
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0.1. OBJECTIFS DU COURS

Ce présent cours de 30h poursuit trois objectifs :


- Aider l’étudiant qui a la vocation d’être pédagogue ou
l’étudiant de n’importe quelle filière d’étude à avoir une
précision sur ce qu’est la psychologie : connaitre l’origine
de cette discipline scientifique et son évolution, son
objet, ses méthodes et ses applications dans la vie
courante ;
- Rendre l’étudiant capable de décrire le comportement
c’est-à-dire lui permettre de relever les caractéristique
d’un comportement précis en se référant à sa face
externe et interne ;
- Le rendre aussi capable d’expliquer le comportement
d’une façon scientifique c’est-à-dire se référer à une loi
ou à une théorie pour montrer de manière claire les
conditions d’apparition ou les conditions de déroulement
du comportement sous analyse.
0.2. IMPORTANCE DE LA PSYCHOLOGIE
Entant que discipline scientifique, la psychologie :
- Permet d’acquérir une connaissance objective de soi et
d’autrui. Autrui dont nous parlons peut-être la personne
avec laquelle :
 On a des relations de parenté ou d’amitié ;
 On entretient des relations professionnelles ;
 On a des relations fortuites par exemple : une
rencontre ou voyage dans un avion, un train…
- Faciliter l’acceptation de soi et d’adaptation aux
conditions sociales dans lesquelles on est impliqué.
Sans doute, tout homme éprouve le besoin naturel de se
connaitre et de connaitre autrui, cependant la connaissance intuitive
qu’on a de soi ou d’autrui est entachée des préjugées positifs et
négatifs qui suscitent le plus souvent des conflits dans les rapports
sociaux. Voilà pourquoi la psychologie intéresse aujourd’hui tout le
monde : le politicien, policier, médecin et infirmier, parent et
l’enfant, fonctionnaire de l’Etat, le malade, l’homme de la rue… Elle
est devenue une science omniprésente.
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CHAPITRE PREMIER : GENERALITES


1.1. ORIGINE DE LA PSYCHOLOGIE
Les origines de la psychologie sont tellement lointaines qu’il
est difficile de situer, avec précision, le début de cette discipline.
Nous savons seulement qu’au XVIème siècle, le concept
psychologie parut en 1690 dans le titre de l’ouvrage PSYCHOLOGIA
RATIONALIS DE CHRISTIAN WOLF où il figurait pour la 1 ère foi.
En réalité, le terme psychologie provient de la fusion de
deux mots d’origine Grecques : Psukhê et Logos, la psychologie nous
apprend en vue de vous faire connaitre vous-même, que l’être
humain souvent appelé organisme ou chair ou encore matière.

L’Esprit

L’Âme
Le corps ou matière.

- L’Ame : est situé à l’intérieur de l’intérieur et elle


commande l’organisme humain, son unique sens est la foi
qui signifie une ferme assurance de ce qu’on espère, son
absence est le « doute » ou le « raisonnement » continuel
sur la chose.
- L’Esprit : est le souffle vital ou la puissance vitale invisible
dont les sens sont : la conscience, la mémoire,
l’imagination, la raison et le sentiment, ces sens sont
désignés en termes de 5 grandes fonctions mentales qui
ont une base organique dans le cerveau.
- Le Corps : c’est l’organisme humaine, la chair ou la
matière, on l’appelle dépouille mortelle, cadavre ou
simplement « le corps d’un défunt »
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1.2. DEVELOPPEMENT DE LA PSYCHOLOGIE


Nous signalons pour cette partie que l’âme ne constitue
qu’une partie de l’être humain, elle n’est pas matérielle (elle est
abstraite) par conséquent elle n’est pas mesurable d’où il n’y a pas
de méthode scientifique pour l’appréhender, (âme est équivoque).
Ces insuffisances qui caractérisent la psychologie à ses
débuts ont obligé de trouver un autre objet d’étude dont la
psychologie devrait s’occuper.
Nous nous sommes intéressés à ces points qui portent sur
l’évolution de la psychologie, parce que nous avons compris que
cette science a abandonnée l’âme à cause des motifs ci-hauts
évoqués. Présentement, nous examinons comment elle est arrivée à
s’occuper du comportement.
Le développement de la psychologie est marqué par deux
périodes, la première est préscientifique et la deuxième est
scientifique.
 LA PERIODE PRESCIENTIFIQUE
Avant le XIXème siècle, ce sont ces philosophes qui ont fait
la psychologie purement spéculative : c’est une psychologie dite
philosophique car elle n’avait que des concepts philosophiques. En
plus, elle encourageait les gens à croire qu’il y a des dieux qui
dirigeaient ces activités de l’esprit.
Cette période de la psychologie est dite préscientifique
parce que la psychologie était confondue à la philosophie. La
psychologie spéculative ne s’occupait que de la vie mentale, c’est –
à-dire des fonctions psychique en vue de connaitre l’âme. La
méthode utilisée fut « L’INTROSPECTION ».
 LA PERIODE SCIENTIFIQUE
Cette période désigne la naissance de la psychologie, le
temps pendant lequel la psychologie s’est séparée de la tutelle
philosophique. A partir du XIXème siècle, 5 courants d’idées se sont
développes jusqu’à procurer à la psychologie un nouvel objet
d’étude « c’est le comportement ».
1. Le structuralisme
Pour cette école, toute substance complexe, tout corps, y
compris les fonctions mentales devrait être analysé dans ses
éléments constitutifs.
2. Le fonctionnalisme
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William James et John Dewey estimaient qu’une fonction


mentale comme la conscience ne devrait pas être étudiée seulement
selon sa structure. Selon eux, il fallait aussi et surtout en connaitre
« les fonctions ».
3. Le courant biologique
Dans cette école, ce sont des physiologistes qui expliquent
ce que l’homme accomplit ce qu’il fait … à partir de son système
nerveux, de son système humoral et des glandes.

4. Le Béhaviorisme
Cette école dont le père est John Watson, rejette
l’introspection en le remplaçant par l’observation « comme la seule
méthode » « d’étude du comportement ».
5. La gestalt psychology
D’après cette doctrine, le comportement ne peut être étudie
ni dans sa structure, ni dans ses fonctions, mais il doit être saisi dans
sa totalité parce qu’il est un tout indivisible. A ce niveau nous
apprenons que le comportement est un tout, une unité ou une
configuration qui convient d’être étudié non pas dans ses éléments
constitutifs mais dans sa totalité.
1.3. OBJET DE LA PSYCHOLOGIE
A l’heure actuelle, la psychologie décrit et explique le
comportement de l’homme ainsi que les processus mentaux.
Qu’est-ce que le comportement ? Le comportement dont
s’occupe la psychologie doit être entendu comme la réaction de
l’organisme humain ou animal provoquée par un stimulus.
Ex : dans une salle de classe, le maitre X appelle son élève
Y par les signes de la main, l’élève peut :
- Se déplacer et venir répondre à l’appel ;
- Hocher la tête et rester assis ;
- Secouer négativement sa tête ; cette situation montre
qu’il y a eu, pour l’élève appelé :
 Un stimulus ou un excitant (S) : ce sont les signes
de la main ;
 L’organisme (0) : c’est l’élève en question ;
 La réaction (R) : qui indique le comportement de
l’élève face au stimulus qui a agi sur lui.
Le comportement est donc, pour l’homme, sa manière de
réagir, sa réaction, sa conduite aux multiples excitations du milieu.
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Concrètement nous pouvons observer un comportement,


l’enregistrer, l’analyser et le comprendre.
1.4. LES FACES DU COMPORTEMENT
Le comportement étudié en psychologie a deux faces :
a) La face externe : c’est la face visible du comportement
qui est constitué des gestes, des mouvements
perceptibles et de la situation totale dans laquelle se
trouve l’organisme (Milieu) ;
b) La face interne : c’est la face invisible du comportement
c’est-à-dire l’ensemble des éléments cachés d’un
comportement.
1.5. FACTEURS DETERMINANTS DU COMPORTEMENT
Nous étudions les facteurs qui déterminent le
comportement parce que nous devons décrire le comportement et
en donner une explication scientifique. Deux questions
fondamentales nous intéressent :
Q1 : après l’action du stimulus sur l’organisme qu’est ce qui justifie
la présence d’une réaction de cet organisme ?
Q2 : quels sont les facteurs qui permet l’homme à manifester une
réaction ou un comportement ou encore une conduite ?
En principe, il existe trois déterminants du
comportement de l’homme ou de l’animal, à savoir : l’hérédité, les
bases physiologiques, et le milieu, les deux premiers facteurs font
partie de la face interne du comportement alors que le troisième
est un déterminant de la face externe.
1) L’Hérédité
Par hérédité, nous entendons la totalité des qualités
physiques et psychiques innées qui sont issues des gènes reçus par
les parents géniteurs dès la fondation, son influence sur le
comportement est indirecte dans ce sens qu’elle agit d’abord sur les
fonctions des organes et ceux-ci influencent à leur comportement.
Pour ce faire, nous distinguons trois sortes d’hérédités :
- Hérédité physiologique ;
- Hérédité psychique ou psychologique
- Hérédité sociale ou le terrain.
a. L’Hérédité Physiologique
Qui englobe les qualités anatomiques ou les traits physiques
qui sont les plus observables. Cette hérédité obéit rigoureusement
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aux lois définies par MENDEL. Voilà cette théorie ‘’est dite
hérédité Mendélienne’’
Ex : les parents de couleur qui ont des cheveux longs et un nez
pointu donnent naissance aux enfants ayant la même qualité aux
cheveux ou du nez.
b. L’Hérédité Psychique ou Psychologique
Ce sont les qualités mentales ou psychiques qui proviennent
des gênes des parents.
Ex : deux parents musiciens, peintres, artistes…. Mettent au monde
des enfants qui possèdent ces qualités psychiques.
c. L’Hérédité Sociale ou l’Hérédité Terrain
Ce sont les qualités physiques et psychiques innées qui ne
découlent pas directement des parents biologiques. Il s’agit
concrètement des qualités culturelles, qui se transmettent d’une
génération à l’autre.
Ex : Il y a des ethnies ou les gens sont géant, minces, plats, nez
pointu.

2) Les bases physiologiques du comportement


Il y en a deux : le système nerveux et les glandes.
a) Le système nerveux
Notre corps ou notre organisme ressemble à une machine
complexe qui fonctionne sous la commande du système nerveux.
Celui-ci est considéré comme le centre de commande. Pourquoi ?
Parce qu’il reçoit des messages ou des informations provenant de
divers organes puis il dicte à tel organes ou à tel autre la réaction
appropriée.
3) Le Milieu
C’est le cadre vital d’épanouissement autrement appelé
« environnement ». Il existe quatre sortes de milieu qui déterminent
le comportement humain, nous avons :
a) Le milieu physique
Ce sont les conditions géographiques telles que la
végétation, le climat, la saison, le lieu d’habitation, le paysage
naturel … influençant le comportement de l’homme.
b) Le milieu humain
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Il se subdivise en milieu familial, scolaire, religieux et


ethnique
c) Le milieu socio culturel
C’est un milieu éducatif constitué uniquement des parents,
des frères, des sœurs et des voisins.
d) Milieu biologique
Il englobe les conditions organiques constituées de
l’hygiène individuelle et de l’alimentation.
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CHAPITRE II. LES ETATS PARTICULIERS DE LA CONSCIENCE


2.1. DEFINITIONS
- Qu’est-ce que la conscience ?
- Quels sont ses états normaux ?
- Quels sont ses états particuliers ?
Nous ne pouvons pas confondre la conscience morale avec
la conscience psychologique dont nous allons étudier les étapes
normales et les états particuliers qui nous intéressent davantage.
La conscience morale désigne un jugement se, prononçant
sur la valeur morale de nos actes, par définition la Conscience
Morale est une voix intérieure qui nous dit qu’un acte est bon ou
mauvais.
Ex : se marier, vendre son corps, avoir l’orgueil de la vie… s’agissant
de la Conscience Psychologique, elle se définie comme la
connaissance que nous avons de nos actes et de nous-même.
Ex : je parle et je sais que je parle ; je marche et je sais que je
marche, je suis habillé indécemment et je le sais. Ce qui pousse à
connaitre la valeur des actes que nous posons est la conscience
psychologique souvent entendue comme « la conscience de la
conscience ».
2.2. ETATS NORMAUX DE LA CONSCIENCE
En état d’éveil, on distingue trois degrés dans la conscience
psychologique et qui sont les trois états normaux de cette
conscience :
a. Le foyer de la conscience ou la conscience claire
C’est la zone focale qui contient un seul élément sur lequel
se centre notre attention : c’est l’objet central à la conscience.
b. La conscience marginale ou spontanée
C’est la zone qui est constituée des objets ou des états qui
sont en rapport direct avec l’objet central de la conscience. Ces
objets, ces états peuvent à tout moment faire irruption dans la
conscience claire.
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c. La conscience crépusculaire ou le subconscient


C’est donc un ensemble de souvenir momentanément
oubliés mais qui remontent à la conscience claire si l’on fait un effort
mental.
Ex : tandis je centre mon attention sur les sujets de ma leçon, je me
souviens de ce que papa m’a dit hier soir des idées étrangères
m’envahissent…
Les états normaux ci-haut sont déguisés quand l’individu
est pendant le sommeil, l’hypnose, la méditation, la drogue ou sans
la toxicomanie. Les drogues sont des produits chimiques qui,
lorsqu’ils sont consommés, perturbent le fonctionnement mental du
système nerveux.
Ex : le chauve, le cannabis, le haschich
2.3. ANALYSE DES ETATS PARTICULIER DE LA CONSCIENCE
2.3.1. LE SOMMEIL
L’insomnie qui désigne l’incapacité chronique à dormir ou le
manque de sommeil est considérée par le monde médical comme la
fréquente maladie du sommeil.
Au moyen d’un ELECTROENCEPHALOGRAMME, les médecins
et les psychologues ont effectués des études remarquables sur le
rythme du sommeil. Ils ont partagé le sommeil en deux phases
principales que le dormeur traverse successivement plusieurs fois
par nuit :
a. Le sommeil sans rêve ou sommeil lent ;
b. Le sommeil paradoxal au cours duquel le sujet rêve.

1) LE SOMMEIL LENT
C’est le sommeil sans rêve. Il est constitué de 4 étapes qui
sont parcourus entre 30 et 45’ du temps de sommeil en allant d’une
étape à l’autre :
1ère, 2ème, 3ème, 4ème, 3ème, 2ème, 1ère…
 1ère Etape : C’est L’ENDORMISSEMENT
Après s’être couché, on ethnie dans un moment de sommeil
superficiel pendant lequel la température du corps diminue et il y a
perte progressives de la conscience. Les muscles du dormeur se
détendent en perdant leur tonus et deviennent flasques l’esprit
devient passif jusqu’à un certain degré mais le rêve n’apparait pas à
ce stade.
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 2ème Etape
C’est le vrai sommeil appelé l’ENTREE DANS LE SOMMEIL.
L’homme éprouve une sensation agréable d’entrer en sommeil : il ne
prend plus conscience de ce qui l’entoure, il ne voit plus même si les
yeux sont ouvert et les objets qu’il voit restent fixes.
 3ème Etape Le sommeil profond
Le corps humain bouge et fait beaucoup de mouvement.
Pendant cette phase, certaines personnes parlent pendant le
sommeil et cela n’exprime que les simples mouvements du corps.
 4ème Etape Sommeil plus Profond
Ici le corps entier est dans un repos profond. Généralement
ceux qui fond le somnambulisme peuvent parler, marcher, reposer,
apprêter la table et manger ou voyager sans que cela soit en rapport
avec ce rêve au moment où ils sont en profond sommeil en réalité
« c’est une pathologie ».
2) LE SOMMEIL PARADOXAL
C’est le sommeil accompagné des rêves. Ici les yeux du
dormeur bougent comme s’ils suivaient les activités du rêve. Les
trois sources des rêves sont notamment :
- Les soucis de la personne qui rêve : ses préoccupations
quotidiennes ;
- Les souvenirs oubliés : dont nombreux remontent dans la
période de l’enfance ;
- Les excitations extérieures subjectivités qui agissent sur
l’individu en plein sommeil. Cependant nous ne devons pas
oublier que les rêves ont été interprétés dans la plupart de
culture et société anciennes.
Il est important qu’avant de terminer ce chapitre de
souligner quelques éléments en rapport avec le sommeil dont
notamment :
 L’Hypnose
C’est un sommeil artificiel où à moitié l’homme dort, à
moitié il est en éveil et devient très suggestible. En réalité c’est un
sommeil leger qui est provoqué dans un but thérapeutique.
 La Méditation
Dans le langage courant, la méditation est un exercice
d’esprit où ceux qui font le mysticisme voyagent en esprit mais le
corps reste en place et là nous distinguons deux formes de
méditations :
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a. La méditation active : qui est une relation par la danse,


c’est la concentration axée sur un mot ou sur une
phrase ;
b. Méditation passive : c’est une concentration objective ou
soi-même.

 La Toxicomanie
On appelle toxicomane celui qui consomment de la drogue,
celle-ci est une substance chimique toxique qui perturbe la
conscience et crie la dépendance du consommateur

CHAPITRE III. LA VIE ACTIVE


0.3. NOTIONS
La vie active exprime l’ensemble des comportements qui
communiquent les activités de l’organisme humain. Ces
comportements sont très nombreux mais nous étudions quelques-
uns d’entre eux qui les plus connus.
0.3.1. Le Réflexe
Avant de découvrir le comportement dit REFLEXE, partons
de ces exemples :
- Une forte lumière provoque le clignement des yeux ;
- Lorsqu’on est piqué par un moustique, on retire la main
menacée = réaction ou réponse ;
- Quand on regarde un homme entrain de sucer un citron..
Par reflexe, nous entendons toute réactions ou tout
mouvement simple et automatique d’un organe ou d’une partie de
l’organe ou encore d’une partie du corps humain qui est provoquée
par un stimulus bien déterminée.
Le réflexe s’exprime comme un comportement présentant
certaines propriétés caractéristiques. Les voici :
- Elle est une réaction innée c’est-à-dire non acquise ;
- Elle est une réaction stéréotype : elle est uniforme ;
- Elle est une réaction simple : ne requérant pas un niveau
supérieur de conscience ;
- Une réaction automatique : c’est-à-dire qu’elle se produit
chaque fois que l’excitation est donnée, bref : les réflexes sont
innés et appris.
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0.3.2. LES INSTINCTS


Définition
Ce sont des dispositions innées qui déterminent un animal à
agir dans un sens donné et d’une manière propre suivant sa nature
et sa structure physiologique. En terme précis, les instincts sont des
« savoirs faire naturel »
Généralement, on distingue trois groupes des
comportements dans lequel l’activité instinctive se fait sentir chez
l’homme tout comme chez l’animal.
1. Les instincts de conservation de l’individu, dans ce groupe on
trouve l’instinct alimentaire ou nutritionnel (la faim ou la soif,
l’estime de soi, ou l’affirmation de soi) ;
2. Les instincts de conservation de l’espèce, dans ce second
groupe, on trouve l’instinct de reproduction (les enfants sont
considères comme les richesses en Afrique), l’instinct paternel
ou parental, qui consiste à aimer la progéniture, la
descendance.
3. Les instincts dans les rapports avec les autres hommes, nous
avons :
- L’instinct grégaire : à vivre en compagnie ou avec les
autres ;
- L’instinct social : c’est la disposition naturelle à avoir
de bonnes relations avec les amis ;
- L’instinct d’imitation : il est question du comportement
à suivre un modèle.
N.B : les activités instinctives n’existent pas à l’état pur chez
l’homme et peuvent disparaitre, c’est tout simplement au début de
la vie.
3.2. LES MOTIVATIONS
3.2.1. Notions
Le terme motivation vient du mot latin Motivus qui revêt
trois sens :
- Qui se ment ;
- Qui fait agir ;
- Ce qui est à la base.
Les deux derniers sens conviennent bien en psychologie où
nous nous préoccupons du pourquoi de la conduite.
Exemple :
- Pourquoi cet étudiant arrive-t-il tôt dans l’auditoire ?
- Pourquoi réagit-il sans violence quand il est agressé ?
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La motivation est donc :


- Ce qui met l’organisme en mouvement ;
- Ce qui passe l’organisme à agir, c’est pourquoi nous la
définissons comme l’ensemble des facteurs dynamiques qui
déterminent et orientent le comportement humain dans une
direction données pour atteindre le but.
Exemple :
- Ce qui pousse l’homme à chercher la nourriture, il y a la faim et
la sécurité intérieure…
- Ce qui pousse actuellement les filles à s’habiller indécemment
et sans pudeur est « le sentiment de la prostitution ».
Les études faites sur la motivation en se servant de la
méthode expérimentale ont abouti à quelques théories pour sa
compréhension dont notamment :
a. La théorie de l’instinct : d’après William JAMES, l’homme
naît avec un certain nombre d’instincts qui déterminent
des comportements complexes telle que : la peur, la
sociabilité, l’amour.
b. La théorie de la direction : d’après cette théorie, la
motivation ou la force motivationnelle conduit les
comportements de l’homme, l’oriente ou mieux le dirige
vers un but.
c. La théorie d’Abraham MASLOW, il a conçu la théorie
hiérarchique des besoins qu’il dispose dans une pyramide

Besoin de promotion ou de valorisation


Besoin d’estime de soi
Besoin d’amour et d’appartenance : être aimé par
les autres personnes puis occuper une vie
Besoin de sécurité : sécurité physique et morale
après leur satisfaction
Besoin physiologique ou primaire : la faim et soif.

Il faudrait arriver à satisfaire les besoins physiologiques


avant de penser à ceux qui sont au niveau supérieur. Le besoin est
un état de manque.
Ex : besoin du sommeil, du repos, donc il y a eu une satisfaction
avant.
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3.3. LA VOLONTE
Chez l’homme, il y a deux facultés maitresses : la raison et
la volonté, la raison est la faculté qui permet de différencier le bien
du mal, de distinguer le vrai au faux. Quant à la volonté, c’est-à-dire
après réflexion. Un comportement volontaire connait donc le but
vers lequel il tend, prévoit les moyens à utiliser et même les
conséquences qui en découleraient.
3.3.1. Phases d’un acte volontaire
La volonté a 4 phases :
- La conception qui signifie l’idée de l’acte, il désigne l’intention
de faire quelque chose.
- La délibération : l’auteur du comportement, durant cette étape,
juge le pour et le contre de son acte, il pèse la valeur de ce
qu’il compte faire ;
- La décision : signifie que celui qui délibère choisit une des
raisons parmi tant d’autres, bref, il prend le risque ;
- L’exécution : c’est la réalisation ou la concrétisation de la
décision.
3.3.2. Quelques pathologies de la volonté
a. L’aboulie : désigne l’incapacité d’un individu à prendre de
décision, les abouliques ne savent pas se décider, bref,
l’aboulie est l’impuissance de la volonté ;
b. L’hyper aboulie : est l’excès de volonté, un hyper
aboulique n’arrive pas à modifier sa décision. Dans notre
société, nous rencontrons des entêtés, des boudeurs qui
prennent une décision et ne veulent pas en démordre
même s’ils rencontraient des obstacles.
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CHAPITRE IV. LA VIE COGNITIVE


La vie cognitive concerne les comportements intellectuels,
nous allons étudier quatre conduites intellectuelles : la mémoire,
l’attention, l’intelligence et la perception.
4.1. LA MEMOIRE
Par mémoire, il convient d’entendre la faculté de fixer, de
conserver et de rappeler, c’est-à-dire de reconnaitre les états de
conscience antérieure. De par cette définition, nous découvrons que,
la mémoire contient trois étapes ou phases.
4.1.1. Phases de la mémoire
a) La fixation ou la mémorisation
C’est la phase caractérisée par plusieurs répétitions, c’est-à-
dire des essais et erreurs.
Quelques facteurs qui facilitent la fixation :
- Le degré de l’intelligence : une intelligence élevée permet de
fixer rapidement ce que l’on apprend ;
- L’intérêt à la matière à fixer ;
- La répétition ;
- La netteté est la fixité de l’impression : ce qui est bien, est bien
compris, bien retenu ;
- La distribution des exercices : il convient d’encourager des
exercices distribués.
b) La conservation
Il s’agit de la conservation des souvenir ou encore de la
durée du temps pendant lequel on garde le souvenir de ce qu’on a
fixé.
c) Le rappel ou l’évocation
C’est la reproduction des souvenirs conservés.
4.1.2. Sortes des mémoires
On distingue deux principales sortes de mémoire :
- La mémoire immédiate : qui consiste à rappeler ce qu’on vient
de fixer récemment, c’est aussi la mémoire à court terme ;
Ex : réciter un texte après 10 minutes ou reproduire une chanson
quelque temps après l’apprentissage.
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- La mémoire médiate ou mémoire à long terme : c’est la vraie


mémoire qui permet de conserver les souvenirs puis de
rappeler après un temps relativement long.
4.1.3. Pathologie de la mémoire
Ci-après, nous évoquons quelques troubles de la mémoire
en soulignant que notre liste n’est pas exhaustive. Citons :
a. L’amnésie
C’est une perte totale de souvenir, on ne doit pas le
confondre avec l’oublie qui est l’incapacité de rappeler les souvenirs.
Disons donc qu’un amnésique est malade, il ne se souvient de rien.
b. L’hypermnésie
Dans cette pathologie, les souvenirs apparaissent
énormément, c’est-à-dire beaucoup d’évènements surgissent à la
fois dans la conscience et cela sans ordre.
c. Paramnésie
C’est une maladie de la mémoire dans laquelle l’individu
considère les éléments nouveaux comme des faits déjà vus et /où
déjà entendus.
d. La dysmnésie
C’est cette incapacité de fixer les souvenirs.
4.2. L’ATTENTION
a) Notions
Comme la volonté, l’attention est un comportement
conscient selon les niveaux des conduites. Elle fait intervenir la
« réflexion » de l’individu et l’activité de l’esprit par leur
déroulement.
b) Définitions
En psychologie moderne, on définit l’attention comme la
focalisation de l’activité mentale sur un objet à examiner, sur un
problème à résoudre.
c) Espèce d’attention
Trois sortes d’attention sont à retenir :
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- L’attention spontanée : C’est une concentration libre de


l’activité de l’esprit sur un fait précis. Elle n’exige pas d’effort
personnel et n’occasionne pas de fatigue.
Ex : suivre le déroulement d’un match de football
- L’attention volontaire : c’est l’attention soutenue dans laquelle
l’individu fait l’effort.
Ex : suivre les enseignements d’une leçon
- L’attention distributive : c’est une attention spontanée ou
volontaire dirigée vers un stimulus, plusieurs objets à la fois ou
encore plusieurs problèmes.
Ex : A l’école, l’élève suit les explications d’un cours, regarde les
passagers à travers la fenêtre, parle à un condisciple…
N.B : si un individu porte son attention sur un fait autre que celui qui
devait la retenir « on parle de la distraction » très souvent, elle est
causée par l’âge, des maladies, des déceptions et des soucis.
4.3. L’INTELLIGENCE
a) Définition
Jusqu’à ce jour, il n’existe pas encore une définition de
l’intelligence unanime pour tous les courants de la psychologie. Cela
fait que l’intelligence a plusieurs définitions.
De nos jours, la définition la plus acceptée est celle de Jean
Piaget qui explique l’intelligence comme la capacité d’adaptation à
des situations nouvelles.
L’évaluation de l’intelligence se fait à partir de tests
d’intelligence. D’où est sortie la formule ci-après :
AM
QI= = x 100
AC

Légende :
- Q I : quotient intellectuel
- AM : Age mental, le niveau d’aptitude d’un individu
- AC : Age chronologique c’est l’âge réel d’un cas.
Selon le QI :
- 0-20 : idiot, AM < 2 ans
- 25-50 : imbécile avec AM < 8 ans
- 50-60 : débilité mentale, AM < 9/10 ans
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- 60-70 : arrière avec AM < 11 ans


- 90-110 : intelligence normale ou intelligence moyenne
- 110-120 : Doué
- Plus de 120 : Surdoué

 Particularité
- Un idiot : ne parle pas, ne comprend pas les autres, il est
incapable de se défendre contre un danger ;
- L’imbécile : parle mais son langage n’est pas cohérent, il ne
peut pas lire, ni écrire ;
- Débile mental : peut écrire mais il présente un regard scolaire.
Il peut attendre un certain niveau mais lentement
 Conséquences
- L’idiot n’est ni éducable, ni adressable
- L’imbécile est dressable, on peut lui inculquer des bonnes
habitudes ;
- Le débile mental, peut avoir une certaine formation mais dans
un centre spécialisé.
4.4. SENSATION ET PERCEPTION
a. LA SENSATION
Comment l’homme prend-t-il connaissance des stimuli
internes et externes ? Avant qu’il y ait la perception (prise de
connaissance), il y a d’abord de sensation. Comment ? L’être humain
possède des organes de sens sur lesquels agissent le stimulus
provenant du milieu.
Sous l’action du stimulus, les organes sensoriels subissent
des modifications. Ces modifications sont appelées « EXCITATIONS
SENSORIELLES », une opération psychique informe qu’il y a
modification des organes des sens ; c’est cette opération qui est
dénommée SENSATION.
Bref : la sensation est un phénomène psychique
élémentaire suscité par les modifications des organes des sens sous
l’action, l’énergie ou l’activité du stimulus.
Ex :
- Les sensations extrêmes : visuelle tactile, auditive ;
- Les sensations internes : fatigue, vertige…
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b. PERCEPTION
Elle est considérée comme la phase finale, organisée et
interprétative du message sensoriel, mais elle est aussi un processus
de décision, il y a une différence de degré entre sensation et
perception.
De tout ce que nous avons vu par rapport à la sensation, la
perception implique l’interprétation et la compréhension de tout ce
qui a été senti.
21

CHAPITRE V. LA VIE AFFECTIVE, SOCIALE, MORALE


5.1. LA VIE AFFECTIVE
De nombreux auteurs s’accordent à dire que la vie affective
est caractérisée par la sensibilité agréable ou désagréable, par deux
effets fondamentaux : le plaisir et la douleur, et elle se rapporte à
l’émotion, au sentiment et aux passions.
Le plaisir provient de l’atteinte d’un objet de la réussite
d’une activité tandis que le déplaisir révèle l’existence d’un obstacle
qui empêche d’atteindre l’objectif visé.
A. L’EMOTION
Elle est définie en termes d’un état affectif intense, de
courtes durées accompagnées des manifestations physiques et
physiologiques et qui perturbe la personnalité.
Sur le plan physique, on observe le tremblement du corps,
la sudation, les cris et même la diarrhée.
Sur le plan physiologique, il y a des manifestations telles
que la transpiration, le relâchement des sphincters. En ce qui
concerne la personnalité, l’activité physique est perturbée : il y a
absence de concentration intellectuelle qui occasionne l’oubli et la
perturbation du langage.
B. LE SENTIMENT
Par opposition à l’émotion qui ne dure pas longtemps, le
sentiment est un état affectif durable qui organise la personnalité. Il
peut avoir un aspect positif ou négatif et ce sur toute la vie.
Ex : la haine, l’envie, la maîtrise de soi, l’amour, la patience, la
racine d’amertume.
C. LA PASSION
La passion est un état affectif interne et de longue durée.
Elle accompagne la personnalité entière, l’envahit pour la fixer sur
une activité ou sur un seul objet. Elle n’est pas passagère.
Ex : la négligence de toutes les occupations de survie pour ne penser
qu’à la lecture des journaux et des romans.
22

5.2. LA VIE SOCIALE


L’homme, par nature est un être social il n’éprouve pas
seulement des émotions et des sentiments mais il entretient des
liens, des contacts, des relations avec ses semblables. Celui qui a
le plaisir de vivre seul est un cas pathologique. Ce principe est
vrai dès le jour de la naissance jusqu’au jour de la mort. On est tous
les jours en groupe et on a besoin des autres.
Ex : lorsqu’on est encore enfant, on grandit dans le jeu où l’on
exerce des rôles précis, on manifeste de l’amitié en dépit de
l’agressivité : nous pouvons aussi déterminer l’état psychique d’un
individu à partir de la qualité des relations qu’il a avec les autres.
5.3. LA VIE MORALE
La vie morale se rapporte au processus par lequel des
l’enfance, on apprend à distinguer le bien du mal et à les
différencier. Cela est possible à travers les punitions et les
récompenses que l’on reçoit en fonction des comportements
manifestés.
D’après Jean Piaget, le développement de la moralité est lié
à la maturation cognitive.
Selon KOHLBERG, le développement moral s’explique non
seulement par la maturation cognitive mais aussi par l’apprentissage
moral. De nos jours, il est établi que la vie morale mérite d’être
saisie en fonction des comportements moraux qui ne
blessent pas la pudeur.
23

CHAPITRE VI. LA PERSONNALITE


6.1. DEFINITION
Le terme personnalité dérive du latin PERSONA qui signifie
« masque d’un acteur ». Nous savons tous que le masque est un
faux visage qui peut être en carton, en cuir ou en plastique. Il
couvre la face pour déguiser, pour dissimuler son identité.
Elle est considérée comme l’organisation dynamique des
aspects cognitifs, affectifs, physiologiques et morphologique de
l’individu.
- Les aspects cognitifs font penser à la vie cognitive constituée
de la mémoire, de l’intelligence, de la perception, de
l’attention.
- Les aspects affectifs désignent la vie affective qui concerne
l’émotion, les sentiments, les passions ou inclinations ;
- Les aspects physiologiques renvoient à la constitution
anatomique chimique ;
- Les aspects morphologiques font penser à la forme extérieure :
on est plat ou rond.
Pour Fontaine et Al, la personnalité est l’ensemble des traits
comportementaux relativement stables. En définition nous retenons
que la personnalité est la structure originale et unique de toute les
fonctions qui caractérisent l’homme ou l’organisation de différentes
manières d’être d’un individu.
6.2. STRUCTURE DE LA PERSONNALITE
Les facteurs qui composent la personnalité sont le
tempérament, le caractère et les aptitudes.
I. Le Tempérament
C’est la disposition physiologique et physique de l’homme
c’est-à-dire l’état corporel, inné et dépendant du thalamus (une
grande partie première de l’hérédité) Nous pouvons considérer le
tempérament comme les traits physiologiques et physiques de
l’homme.
II. Le caractère
Devant un même stimulus, tous les individus ne réagissent
pas de la même manière. Les comportements humains face à un
même stimulus différent d’un individu à un autre suite aux
différences interindividuelles dues au caractère de chacun.
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I1 R1
S I2 R2 Les comportements ne sont pas
identiques
I3 R3
I4 R4

S= stimulus
I= individus
R= réaction
Selon FOUILLEE, le caractère est la marque distinctive d’une
personne. C’est donc l’ensemble des dispositions propres à chaque
individu et d’après lesquelles il vit, d’une manière qui lui est
particulière, les diverses impressions au milieu, c’est donc le
squelette mental qui assigne l’ensemble des traits
comportementaux qui font qu’un individu diffère de tel autre.
Chacun de nous a son propre caractère lequel le distingue
des autres, ce caractère contient à la fois du positif et du négatif,
des qualités et des défauts, des vertus et des vices.
En psychologie, on considère le caractère comme la
manière relativement constante d’être, de sentir, de réagir d’un
individu.
 CLASSIFICATION DES CARACTERES
Les trois propriétés fondamentales du caractère sont :
1. L’Emotivité
C’est la facilité à réagir à un stimulus, à un événement
d’une manière affective, il y a des individus EMOTIFS qui réagissent
avec sentiment ou avec émotion et les autres qui sont non Emotifs
car ils ne changent pas leur état affectif.
2. L’Activité
C’est la disposition à accomplir ce qu’on a en vue de faire
c’est-à-dire le courage d’agir. Les actes réagissent à tout stimulus
interne ou externe tandis que les non actifs ne réagissent pas.
3. Les retentissements des représentations dans la
conduite du sujet
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Il s’agit de la durée du stimulus chez le sujet qui a vécu


l’expérience. En combinant les trois traits on obtient une typologie
de huit caractères différents ci-après :
- EAP : colérique : pour celui-ci peu d’effet les emballent
- EAS : passionne : un type orgueilleux
- E,n A.P : nerveux : un type impulsif
- E.nas : un type introverti.
- nEAP : sanguin : un type instable
- n EAS : flegmatique : un caractère marqué par une froideur
extravagante
- nEnAP : amorphe : un type paresseux
- nEnAS : apathique : un sujet routinier

 STRUCTURE DU CARACTERE
Pour découvrir le caractère d’un homme, il convient de
s’intéresser aux éléments qui les constituent : les dispositions
physiques, les dispositions physiologiques, les éléments
psychologiques et les éléments sociaux.
1. Les éléments physiques
Nous avons : l’âge, le régime alimentaire, le style de vie,
l’état de santé, les règles d’hygiène corporelles.
2. Les éléments physiologiques
Il est question de la constitution anatomique,
morphologique et chimique.
3. Les éléments psychologiques
Pour ces éléments, on cite :
- Le naturel : l’ensemble de qualités ou trait intellectuels
héréditaires.
Ex : l’intelligence, l’affection
- Les habitudes : elles donnent à l’homme la facilité particulière
à réaliser la tâche.
Ex : la vertu comme la loyauté ou la vie comme l’ivrognerie.

4. Les éléments sociaux


Ils sont groupés en deux aspects :
- Le milieu : sous toutes les formes, le milieu détermine le
caractère d’une personne ;
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- La profession : le milieu que l’on exerce, à la longue finit par


l’influence et détermine le caractère de l’homme

III. LES APTITUDES


Les aptitudes sont les dispositions naturelles (innées) qui
permettent de développer la capacité d’accomplir convenablement
les tâches ou les travaux étant donné que l’aptitude est naturelle,
elle peut rester non employée si on la développer pas c’est sous
l’effet de ka maturation interne et l’éducation externe que se
développe « l’aptitude ».
Nous distinguons plusieurs sortes d’aptitudes classées en 4
groupes :
- Les aptitudes sensorielles : elles font intervenir l’action des
sens (finesse de l’œil)
- Les aptitudes motrices : celles-ci font intervenir les
mouvements des muselés où les gestes.
- Les aptitudes sensori-motrices : elles font intervenir en même
temps l’action d’un sens et d’un geste.
- Les aptitudes mentales : elles font intervenir les fonctions de
l’esprit et de l’âme.
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CHAPITRE VII. LES COMPORTEMENTS PATHOLOGIQUES


7.1. NOTIONS
En psychologie, il existe une branche qui s’occupe des
comportements pathologiques : c’est la psychopathologie, du grec
pathos= malade, anormal.
7.1. LE NORMAL ET L’ANORMAL
Du point de vue culturel, tout comportement qui
transgresse la norme culturelle est considéré comme anormal. La
norme devient donc une ligne de démarcation entre le normal et
l’anormal.
Du point de vue psychologique, les comportements
pathologiques se présentent comme suit :
1. Les troubles de l’anxiété : la panique, le traumatisme post
stress, les phobies et les troubles obsessionnels ;
2. Les troubles psychosomatique : maladies sans causes
organiques ;
3. Les troubles affectifs : dépression, manie….
4. Les troubles de personnalité : le narcissisme, l’alcoolisme,
l’abus des drogues…
5. Les troubles psychosexuels : ce sont des pathologies d’origines
psychologiques. Ils sont très nombreux, voilà quelques troubles
du comportement sexuel dont les causes sont psychologiques :
a. L’impuissance sexuelle

- Primaire : absence d’éjaculation


- Secondaire : absence d’érection

b. L’homosexualité

- Aneurisme : homosexualité chez les hommes


- Lesbianisme : attachement sexuel des femmes

c. L’absence d’orgasme

Manque de satisfaction sexuelle


d. L’exhibitionnisme
L’exposition des organes génitaux pour se faire observer et
même apprécier
e. Le voyeurisnie
28

La satisfaction sexuelle en surprenant les autres quand ils


sont nus ou quand ils sont en train de s’accoupler.

f. Le transvestisme
Satisfaction sexuelle à porter un habillement de sexe
opposé.
g. La bestialité
L’accouplement avec un animal comme la chèvre, la
chienne, la poule, la cane.
h. Le masochesine
La satisfaction sexuelle obtenue en se faisant souffrir pour
la femme
Ex : fouet, injure…
i. Le baiser : Il exprime des relations sexuelles inachevées
j. La sodomie : les relations sexuelles se font par l’anus
k. Le sadisme : trouble sexuel dans lequel le sujet aime
souffrir son partenaire.
7.3. THERAPIE DES COMPORTEMENTS
PATHOLOGIQUES
Les multiples formes de traitements des troubles
comportementaux visent un seul but : la modification ou le
changement des comportements pathologiques. Actuellement
les individus ayant des comportements pathologiques doivent être
aidés par des MEDECINS SPECIALISTE car leurs troubles
psychologiques sont des maladies ayant des symptômes et des
causes. A côté des traitements médicaux, la psychothérapie doit
être appropriée.
Concluons que la chimiothérapie et la psychothérapie
sont les deux principales formes de la thérapie des comportements
psychopathologiques.
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CONCLUSION
Sans aborder tous les détails sur le comportement de
l’homme et de l’animal, le présent cours s’est limité à livrer à
l’étudiant de premier graduat et même de deuxième graduat pour
quelques filières d’études, l’essentiel de la psychologie générale qui
est non seulement une source mais également un art.
Il existe chez tout homme adulte normal le besoin naturel
de connaitre autrui : juger son semblable, le définir et même le
catégoriser en vue de prévoir la possibilité d’agir plus efficacement
sur lui.
A côté de ce besoin naturel, il y a aussi un désir légitime de
se connaitre. Avoir une idée plus au moins exacte sur sa propre
personne pour se comparer à l’autre. C’est sur ces deux axes
que notre cours a apporté de la lumière ; cela pousserait certains à
croire qu’ils sont naturellement psychologue. Loin de là.
Si cette opinion est partagée dans le milieu d’intellectuels
aveugles, elle est une surprise pour les intellectuelles avertis qui ont
dû collyre sur la prunelle de leur œil. La psychologie décrit le
comportement, l’explique en même temps que le processus
mentaux et exige un apprentissage rigoureux. Elle est la science qui
s’occupe du comportement à travers lequel l’homme s’extériorise et
se définit.
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BIBLIOGRAPHIE
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New York free mar, 3 rd édition, 1990
2. BERTHOOD et AL, manuel de psychologie, Bruxelles,
dessart et Mardoga ;

3. CHRITIAN GAY, http://www.psychologie.com (cfnel/9r/c-


qr-cfm2di = 2998, 2007 ;
4. GORENS et WARD L.M. sensation and perception, san
Diego, Harcourt biace Jovanovich, 1989;
5. THIERRY BAUDET, santé mentale, Mali, Afribone, 2005;
6. NGALAMULUME KAMBA D, cours de psychologie générale
ISP/Kananga 2009-2010 ;
7. LOKO, A ; psychopathologie, ISP/Kananga cours inédit,
OSP3/j 2016-2017 ;

8. NKONGOLO MUKENDI J.P ; de psychologie générale,


Lubumbashi, cours inédit UNILU FPSE, 2017-2018 ;

9. PIEMA IDIAMIN, F, Psychologie médicale, cours inédit


ISTM/Kananga section hospitalière, accoucheuse, 2017-
2018.

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