Gestion Des Risques Liés À L - Exportation
Gestion Des Risques Liés À L - Exportation
Gestion Des Risques Liés À L - Exportation
PLAN
Introduction
I. Notion du risque lié à l’exportation
Ii. Types de risque lié à l’exportation
Iii. Gestion des risques liés à l’exportation
Iv. Principaux outils de sécurisation
V. Institutionnalisation de la gestion des risques liés à l’exportation
Conclusion
INTRODUCTION
I. NOTION DU RISQUE À L’EXPORTATION
4200 expatriés européens étaient revenus dans leurs pays respectifs. Les opérations d'évacuations se sont
chiffrée à peu près aux alentour de 5 millions d'euros. Les entreprises étrangères avaient été terriblement
touchées et l'impact fût important sur l'économie et le chômage en Côte d'Ivoire. Le départ de plusieurs
milliers d'étrangers et la fermeture de leurs entreprises ont fait chuter les recettes fiscales, il y’a eu aussi
une baisse du bénéfice et du chiffre d'affaire des maisons mères. Les troubles ont empêché les
exportations des denrées périssables et les ont renchérit. Toute la logistique était perturbée du sud au nord.
2. RISQUE COMMERCIAL
Montant de l’affaire : 10 000 livres sterling (GBP) soit 11 976 euros (EUR).
Livraison et facturation immédiate de 10 000 livres par X le 25 mars avec une échéance de facture le 15 mai. Si le 15 mai,
le taux de change est de 1,08 euros pour 1 livre sterling, le montant de 10 000 livres payé par Y correspond à 10 800
Si l’évolution du taux de change se fait dans l’autre sens, l’effet est inverse pour le vendeur qui
réalise un gain.
Si la vente est réalisée en euros, et que la livre se déprécie fortement, le risque existe malgré tout car
l’acheteur peut ne pas pouvoir / vouloir honorer sa dette compte tenu de la perte que son paiement
Exemple : La société X souhaite emprunter auprès d'une banque pour financer l'ouverture
d'une nouvelle filiale en Europe de l'Est ; elle risquera une perte de compétitivité en
faisant un mauvais choix : si elle emprunte à long terme et à taux fixe, elle ne pourra
bénéficier d'une éventuelle baisse. Par contre si elle emprunte à taux flottant, elle subira
les effets de la hausse des taux.
TYPOLOGIE DES RISQUES DU TAUX D’INTÉRÊT
L’objectif du contrôle des risques consiste à ramener les risques à un niveau optimal pour l’entreprise. A cet effet, une
entreprise peut se fixer pour principe de lancer uniquement les activités d’exportation qui présentent des risques
inférieurs aux opportunités attendues. Elle peut considérer son exposition au risque dans sa globalité et décider que
l’ensemble des risques liés aux activités d’exportation ne doit pas excéder les opportunités, ou se limiter aux activités
d’exportation qui ne menacent pas sa pérennité.
Il existe 4 stratégies de maîtrise de risque à savoir:
Réduire le risque
Éviter le risque
Transférer le risque
Accepter le risque
Réduire le risque :
Éviter le risque:
Les entreprises ne doivent pas se lancer sur des marchés politiquement instables.
Elles ne doivent pas livrer des produits à des clients dont la moralité de paiement n’est pas satisfaisante.
Transférer le risque : (assurance)
Accepter le risque:
•Les entreprises assument elles mêmes le risque de défaut de paiement dans
les activités d’exportation.
Étape 5: Observation des risques liés à l’exportation
Vérifier régulièrement le positionnement des activités d’exportations dans la matrice et l’adapter si les
opportunités et les risques évoluent.
les sinistres liés aux activités d’exportation de l’entreprise sont saisis et examinés pour vérifier s’ils avaient
été préalablement identifiés en tant que risques et correctement évalués.
L’entreprise a ainsi la possibilité d’intégrer systématiquement les expériences faites dans la gestion des
risques et d’ajuster l’évaluation des risques.
IV. PRINCIPAUX OUTILS DE SÉCURISATION
1. LE PAIEMENT À LA COMMANDE
De plus, l’effet sur la trésorerie est excellent car on est payés avant d’avoir à payer ses
propres fournisseurs.
2. LE CRÉDIT DOCUMENTAIRE
Processus
1. Conclusion du contrat
Entre l'acheteur et le vendeur. Lors des négociations, il a été convenu que le mode de paiement est un
crédit documentaire irrévocable.
2. Instructions d'ouverture
L'acheteur demande à sa banque d'ouvrir un crédit documentaire qui doit être notifié sans confirmation de
la part de la banque du vendeur.
3. Solvabilité de l'acheteur
La banque de l'acheteur vérifie la solvabilité de son client de même que les signatures sur le formulaire de
demande. Elle s'assure également que les instructions sont claires et complètes.
4. Ouverture
La banque de l'acheteur émet le crédit documentaire et le fait parvenir à la banque du vendeur.
5. Contrôle
Après réception du crédit documentaire, la banque du vendeur vérifie l'authenticité du crédit documentaire
et s'il est soumis aux RUU (Règles et Usances Uniformes).
6. Notification
La banque du vendeur avise son client qu'il a reçu un crédit documentaire en sa faveur.
7. Contrôle
Lors de la réception de l'avis, le bénéficiaire vérifie si les conditions spécifiées dans le crédit documentaire
sont conformes à ce qui a été établi lors des négociations.
8. Expédition de la marchandise
Le bénéficiaire expédie la marchandise et prépare les documents demandés selon les instructions du crédit
documentaire.
9. Remise des documents
10. Vérification
La banque du vendeur vérifie que tous les documents sont conformes à ce qui a été exigé dans le crédit
documentaire.
11. Envoi des documents
La banque du vendeur envoie les documents à la banque de l'acheteur et demande à être payée.
12. Vérification
La banque de l'acheteur vérifie à son tour tous les documents afin de statuer sur leur conformité.
13. Paiement
Si tout est conforme, la banque de l'acheteur procède au paiement à la banque du vendeur, moins les frais
applicables.
La banque de l'acheteur débite son client du montant du crédit documentaire, moins les frais applicables,
et lui remet tous les documents. L'acheteur peut alors dédouaner la marchandise et en prendre possession.
La garantie d'une banque
Il existe différents niveaux d’exigences en fonction desquels une entreprise gère ses risques:
Certaines ne se préoccupent des risques liés à leurs activités qu’une fois les sinistres survenus.
D’autres ne couvrent que les risques les plus importants, pour éviter une faillite.
Certaines entreprises surveillent en permanence l’ensemble des risques liés à leurs activités.
D’autres encore prennent en compte les risques liés à leurs activités dans les décisions d’entreprise et recherchent
l’équilibre optimal entre les opportunités et les risques pour maximiser la valeur de l’entreprise.
•Les entreprises qui jouissent d’un avantage concurrentiel grâce à la gestion des risques intègrent des analyses de
risques dans les décisions commerciales importantes, associent des analyses de risques et des analyses de rendement et
utilisent des instruments qui fournissent rapidement des données actualisées sur l’évaluation des risques.
•Les responsables des activités d’exportation analysent les activités à l’aide de ces critères et décident s’il faut intégrer
les activités dans le processus de gestion des risques. Il vérifient régulièrement le positionnement de leurs activités
d’exportation dans la matrice et informent la direction si une activité se déplace dans la zone critique.
•La direction analyse périodiquement l’exposition aux risques de l’entreprise dans les activités d’exportation et vérifie
si des mesures supplémentaires s’avèrent nécessaires pour maîtriser les risques. Lors des comptes annuels, elle reprend
la matrice des risques à l’exportation dans le rapport annuel et montre comment l’entreprise gère les risques résultant
des activités d’exportation.
CONCLUSION
Merci de votre
attention
Travail réalisé par : Encadré par :
Boughaba Siham Pr. Moutahadib Aziz
Sebbar Loubna
Snabi Samia