Audit Comptable Et Financier PDF
Audit Comptable Et Financier PDF
Audit Comptable Et Financier PDF
Définitions
L’audit généralement : « Une démarche d’investigation et d’évaluation motivée et indépendante d’un système, à partir d’un référentiel, incluant un
diagnostic et conduisant éventuellement à des recommandations»
Le jugement que l’auditeur émet porte sur l’existence de défaillances, de risques, de gestion insuffisante.
L’audit comptable et financier : « Examen auquel procède un professionnel compétent et indépendant en vue d’exprimer une opinion motivée sur la régularité,
la sincérité et la fidélité avec laquelle les comptes annuels d’une entité traduisent sa situation financière, en tenant compte du droit et des usages du pays où
l’entité a son siège »
Conformité aux
Conformité aux
Régularité règles
normes
comptables
Évaluation Appréciation
correcte et juste raisonnable des
Sincérité des valeurs risques et des
comptables dépréciations
Traduction
Image fidèle de la
realité, du
fidèle patrimoine ..
Les principes comptables
Objectifs de l’auditeur :
Détection de la fraude : Détournement personnel, disfonctionnement du contrôle interne / Irrégularité dans l’établissement de états financiers.
Ces assertions peuvent être affectées par des anomalies significatives, d’où vient l’approche risque que doit évaluer l’auditeur. [Risque dépend d’une erreur
ou anomalie]
La démarche que prend l’auditeur tenant compte du risque d’erreur des états de synthèses de l’entreprise, repose sur 3 étapes :
Une erreur qui peut survenir si aucun ne contrôle n’a été fait. Une anomalie significative qui apparait sans tenir compte du contrôle interne.
Ce risque se situe en amant du contrôle interne. Lié à son activité, son environnement, choix stratégiques …
L’auditeur détecte ce type de risque, ou d’erreur se fait dans la phase de la conception de la mission.
Identification des erreurs possibles (risque lié au contrôle interne / Approfondissement dans chaque cycle)
Une erreur qui se produit quand le contrôle interne n’intervient pas pour l’empêcher (ni prévenue, ni détectée /risque de la non maitrise)
L’auditeur détecte ce type d’erreur en premier lieu lors de la prise de connaissance, mais essentiellement lors l’évaluation du contrôle interne
L’auditeur est amené à juger la significativité de l’erreur par un seuil afin de délivrer sa certification.
Une erreur est significative, si son omission ou inexactitude est susceptible à influencer les décisions économiques.
RISQUE D’AUDIT ? Ce risque émane de cet écart entre la détection de l’anomalie significative est l’opinion omis par l’auditeur. L’auditeur risque donc de
manquer son opinion sur les états de synthèses de l’entreprise en ratant les anomalies significative (pourcentage de sa détection : Aucunes, quelques, toutes)
Tenant comptes bien sûr des risques inhérent et lié au contrôle interne.
LA GESTION DU RISQUE ? L’auditeur est appelé donc à réduire le niveau de risque à un niveau faible pour augmenter l’efficacité et la pertinence de son
opinion. Afin d’obtenir l’assurance recherché nécessaire à la certification des comptes. L’objectif est donc arrivé aux anomalies existantes. AT LEAST MOST OF
THEM.
2. Emission d’une opinion motivée
Collecte d’éléments probants
Les informations collectées par l’auditeur soutenant son opinion, la quantité et la pertinence de ses éléments sont importantes face à la signification de
l’anomalie c’est-à-dire la pertinence et la fiabilité.
Obligation règlementaire : un dossier de travail est obligatoire pour le commissaire aux comptes, pour chaque entreprise. Pour la bonne organisation,
planification et réalisation de la mission. La centralisation des données et aussi un des objectifs de cette obligation.
Etablissement et conservation des dossiers : ce dossier doit contenir les notes et les informations relatives à l’exercice, il doit aussi être accessible tout
en gardant l’esprit du secret professionnel.
LA MISSION
La fonction d’audit est une fonction de diagnostic et d’analyse par excellence, elle consiste à s’interroger sur le fonctionnement et le dysfonctionnement des
organismes dans toutes leur globalité, par l’adoption d’une démarche originelle déductive/ inductive d’analyse. Cette dite démarche est fondée sur l’analyse
du risque et de l’évaluation du contrôle interne. Cette connaissance détaillée d’environnement interne et externe des organismes permet à l’auditeur d’établir
un programme de mission qui comporte une combinaison de tests plus efficace et mieux adaptés aux conditions spécifiques de chaque type d’audit (interne,
externe, publique,…).
Infos génerals
Caractéristiques techniques
Identification,historique,
Présentation schématique,
situation dans le marché,
problèmes d'app, problèmes de
aspects sociaux, organisation et
stockages, étudie de capacité..
administrations..
Caractéristiques commerciales
Caractéristiques juridiques
La clientèle et son évolution, la
conccurence, examen de Examen des status, structure du
procédures de tarification.. capital, principaux contrats et
conventions, aspects fiscaux..
=>NOTE DE SYNTHESE : Caractéristiques des opérations de l’entreprise
Approche comptable : Description du système comptable, volume des opérations, les options comptables retenues par l’entreprise…
2. Tests de conformité
Suivi d’une ou deux transactions pour s’assurer de l’existence de la réalité du système. C’est l’objectif des tests de conformité (appelé également tests
structurels) qui permettent donc de vérifier que la description des procédures est bien assimilée et conforme à la réalité
3. Evaluation préliminaire
Il s’agit de la phase capitale de l’analyse des procédures qui permet de :
Pour l’évaluation préliminaire du contrôle interne l’auditeur se sert des questionnaires de contrôle interne.
4. Tests de performances
Ces tests ne concernent que les points réputes forts de l’évaluation préliminaire. Ils ont pour objet de vérifier que ces points forts sont réellement appliqués
et ce d’une façon continue.
La vérification de l’application permanente de ces points nécessite généralement des contrôles d’une certaine ampleur afin qu’ils couvrent l’ensemble de
l’exercice. Ils doivent, en effet, contrairement aux tests de conformité, apporter à l’auditeur des éléments de preuve sur l’application des procédures en
vigueur. (Technique de sondage)
Les forces du système qui sont constamment appliquées (d’après les tests de permanence)
o Des faiblesses d’application résultant du non-respect des procédures mises en place l’entreprise (décelées lors des tests de permanence)
L’auditeur doit mieux se concentrer sur les faiblesses qui vont influencer la suite de la mission, ces mêmes faiblesses peuvent engendrer des erreurs et
anomalies dans les états financiers.
Enregistreme Comptable Enregistrement de la - Dettes constatées au - Perte de facture - Numérotation des factures dès leur
nt facture après son fur et à mesure de la - Absence de suivi des réception
approbation réception des factures - Les dater pour mémoriser leur date
marchandises - Litiges avec d’arrivée
- Organisation correcte fournisseur - Les tamponner pour éviter la double
de la comptabilité comptabilisation
Collecte d’information
Le manuel de procédure servira à l’auditeur pour collecter les informations utiles à sa mission :
Opérations : les produits commercialisés, leur nature et provenance. Les méthodes de distribution (vente par commande ou en magasin ou par
représentant etc…) et les activités annexe de l’entreprise
L’environnement externe : les partenaires (client, intermédiaire…), le marché ou elle opère ainsi au cadre réglementaire de ces activités.
L’organisation interne : les services intervenant et les opérations (les taches de chaque entité, les besoins des clients, la satisfaction, La qualité et la
disponibilité….)
Les activités : les agréments des clients (les opérations d'autorisation des crédits par la DG), réception et acceptation des bons de commandes,
traitement de commande, livraison, fonction comptable (mouvement des comptes 7 et 3), les factures (les avoirs, retour de marchandises, erreurs de
facturations, Encaissement des règlements, Suivi de créance et recouvrement)
Les méthodes comptables : faits générateurs des transferts de propriétés (livraison, départ de l’usine …), les méthodes de calcul des dépréciations
des créances
Etablir des comparatifs des comptes * vente* et *clients* pour les 3 à 5 dernières années
Examen d’évolution des créances et des provisions (ratios) : créance D/créance total et provision/créance D
Analyse comparative des ventes par zone, type, par volume avec l’exercice précédent
Les étapes du contrôle interne :
ETAPES OBJECTIFS DU CI RISQUES ET ASSERTIONS MESURES DU CI
Acceptation et traitement - Garantir le traitement rapide des Risques : - La réalisation des enquêtes préliminaire sur
des commandes commandes pour garantir la bonne - les conditions défavorables des commandes les clients.
relation avec le client - Les pertes acceptation des commandes des clients - Mise à Jour de la liste des clients risqués.
-Vérifier des commandes (solvabilité insolvables - L’enregistrement des commandes
des clients, les prix et délais, disponibilité - La non transmission d’une commande
des pds, mode de livraison) => retard= litiges
Assertions :
- L’exhaustivité de la prise en compte des pertes
- L’exhaustivité des litiges clients lié au retard
l’évaluation des clients qui présentent un risque de
recouvrement
Emission et enregistrement Garantir le suivi des livraisons ainsi que Risques : - La numérotation des factures et des bon de
des factures l’enregistrement rapide des factures - Le retard des livraisons ou le non recensement des livraison séparation des fonctions (commercial,
- le non enregistrement des factures dans le livre des expédition, facturation).
ventes - Une procédure spécifique pour l’émission des
- facture avoir émise sans motif avoirs
- Le rapprochement du journal des ventes et la
Assertions : comptabilité.
- L’exhaustivité de factures émises et enregistrées
- L’évaluation des créances
- Séparation des exercices
Le suivi du compte * client * - Le compte client doit être Risques : - Analyse régulière du compte client
correctement suivi - La non détection des retards de paiement - Relance systématique des clients en retard
- Identification et traitement rapides de - Mauvais calcul des dépréciations des créances de paiement
litiges. -Manque de clarté du compte client - Séparation des taches *suivi*,* relance*,
- Les créances douteuses doivent *dépréciation*
déclencher automatiquement le risque
de non recouvrement.
CONTROLE INTERNE : STOCKS
Les entreprises pensent à auditer la fonction Stock car elle représente un centre de charge important, surtout pour les entreprises industrielles. Pour mesurer
l’efficacité de cette fonction, l’auditeur doit avoir connaitre : La nature des produits + les instructions d’inventaire + la nature des systèmes comptable utilisés
+ méthode de valorisation de stock.
Assertions :
- Exhaustivité (Toutes les réceptions
physiques doivent être enregistrées)
- Evaluation des stocks encours (les
méthodes utilisées par l’entreprise)
La qualité, suivi - Etre apte à suivre l’acheminement Risques : -Enregistrement et protection adéquat des stocks
des quantités d’un produit particulier que ça soit en - Existence des mouvements non de l’entreprise
en stocks et amont ou en aval. enregistrés = perte de fiabilité - Conditions suivantes : Utilisation d’un contrôle
protection - Une vérification systématique des - Décalage d’un exercice sur l’autre d’une pré-numéroté et approuvé (bons de réception et
physique des biens en ce qui concerne la qualité, entrée ou sortie de stock. production…) + existence d’un inventaire
stocks pour identifie les lots défaillants. - Le vol ou coulage. permanant ou des fiches des stocks tenues par des
- Confusion de lots appartient à responsables + Mouvement de stocks documenté
l’entreprise vs tiers. comptablement (double enregistrement) +
enregistrement correct des stocks à l’extérieur et
des stocks qui n’appartient pas à l’entreprise
(emballages…) + Contrôle entre services (réception
expédition ..) et calcul des écarts + stocks bien
protégés (endroits clos, gardiens, caméras..) +
Assertions : comptage physique régulier par des procédures
- Réalité (Valeur réel des stocks adéquates et identification et description des
appartenant à l’entreprise) stocks endommagés (fait pas par le gardien !!) +
- Existences et évaluation des soldes (des
rapprochement entre stocks physiques et
matières premières et en-cours) théoriques + Limitation à l’accès au stocks +
- Séparation des exercices changement périodique du personnel pour éviter
les mauvaises pratiques + identification et
marquage des équipements couteux
Valorisation et -Les articles en stocks doivent être Risques : - Mise en place d’une procédure de calcul
dépréciation valorisés conformément aux Procédure comptable complexe automatique des coûts de prod + achat +
des stocks méthodes arrêtés par l’entreprise (anomalie en calcul de production et dépréciations, à l’aide d’un algorithme
(principe de permanence des d’achat + ne permettent pas d’apprécier informatique
méthodes) les articles en dépréciations) -Existence d’une comptabilité analytique pour :
- Les articles à la clôture doivent faire analyse correcte des consommations… + émission
l’objet d’un calcul de dépréciations Assertions : d’un document pour tout mouvement physique
conformément aux méthodes Evaluation dans l’ensemble du processus de prod + une prise
en compte des déchets et leur contrôle +
traitement correcte des temps mort et arrêt de
prod + imputation correcte des frais généraux dans
ma compta générale + une meilleure valorisation
des stocks
Une décomposition des couts de revient et permettent leur rapprochement avec les coûts réels dans le cas de l’utilisation des couts standards
Une revue régulière des stocks défectueux et la constitution d’une provision adéquate
Autres avantages : comparaison : des prix unitaires entre exercices + marges brutes et taux de rotation + statistiques de production consommation et déchet
+ revue des valorisations des stocks par un responsable élevé dans la hiérarchie.
CONTROLE INTERNE : FONCTION INVESTISSEMENT OU IMMBOLISIATION
L’entreprise est une entité de production, où son passif doit financer son actif. Parmi cet actif on trouve les immobilisations (actif immobilisé = Immobilisation
en non-valeur, incorporelle, corporelle et financière).
Le contrôle interne des immobilisations se fait en 3 étapes : La détermination et protection de l’immobilisation / Le suivi et protection / L’enregistrement
- On doit respecter les critères de - Assertions : L’acquisition inutile et non rentable - Détermination des pouvoirs spécifique des dépenses
rentabilité, les orientations et la politique d’investissement (Signature de demande d’achat, bon de
budgétaire de l’entreprise. commande)
Le suivi et la - L’enregistrement des mouvements dans Risques : - Inventaire physique qui permet d’appuyer des
protection de un registre spécifique. - Absence d’enregistrement inventaires périodiques.
l’immobilisation => non maitrise de l’inventaire. - Existence de service chargé de la maintenance.
- Protection des immobilisations (vol, => Absence de justificatifs des comptes. - Assurances suffisantes des immobilisations.
incendie, inondation…) - Vol, détérioration des immobilisations vu l’absence - Procédures spécifiques du désinvestissement et
des assurances et de suivi. définition des personnes habilitées à s’en charger (Mise en
- L’existence effective des immobilisations - Fonctionnement défectueux des immobilisations. rebut, cession, destruction de l’immobilisation).
comptabilisées. - Suivi comptable des immobilisations à l’aide d’un
Assertions : Réalité – l’évaluation de l’immobilisation. système informatisé ou manuel qui comporte :
=> Description, date d’installation, date de mise en
œuvre, le lieu...
=> Renseignement comptable : Factures, TVA, UHT, Taux
d’amortissement etc…
=> Conditions de cession, les dépenses de réparation et
entretien.
Enregistrement des GARANTIR L’EVALUATION ET Risques : - Les immobilisations en non-valeur : Imputation se limite
immobilisations L’ENREGISTREMENT CORRECTS DES - Imputation du compte « immobilisations » au lieu aux charges de constitution avant le démarrage de
IMMOBILISATIONS. de « charges » l’activité de l’entreprise (Amortissement au max 5 ans)
- Amortissement appliqué sur date, taux et mode non - L’inventaire physique des immobilisations rapproché aux
conformes. comptes figurant au bilan.
- Définir le mode et le taux de toutes les immobilisations
Assertions : acquises.
- Exhaustivité des immobilisations enregistrées. - Contrôle de l’imputation comptable et l’analyse des
- Evaluation des soldes d’amortissement. charges d'entretiens = Distinction entre charge d’entretien
- Régularité. et charge comptable
TOUJOURS VERIFIER SI LA CHARGE EST IMMOBILISABLE ET
LA CONSOMMATION EST > 1 AN
Examen des comptes
En fonction de ces forces et de ces faiblesses, l’auditeur allège ou renforce le programme de vérification directe des comptes. Un très bon contrôle interne
peut par exemple le dispenser à l’extrême d’opérer un contrôle direct sur l’exhaustivité et la réalité des enregistrements par exemple, alors qu’une grande
concentration de points faibles dans la conception du système du contrôle interne peut le conduire à ne tirer aucune conclusion de l’examen des comptes.
L’achèvement de l’audit
L’ensemble des contrôles précédents doit en principe permettre à l’auditeur de formuler son opinion sur la qualité de l’information financière et sur la sincérité
des comptes de l’entreprise et leur respect des lois et normes en vigueur.
Trois types d’opinions peuvent alors être formulés dans le cadre d’un rapport désertification.