Management Diapo 1
Management Diapo 1
Management Diapo 1
Management Des
Organisations
1
Mais il ressort que tous ces mots ont en commun l’observation de règles et
techniques pour aboutir à l’objectif. C’est ce qui nous permet de donner une
définition presque complète au management.
Définition
La définition du management n’est pas chose facile,
plusieurs auteurs influents ont donné leurs définitions.
F. W. Taylor, influencé par le scientisme et fondateur de
l’organisation scientifique du travail (O.S.T) définit le
management ou le « scientific management » comme la
conduite scientifique de travail.
Pour H. Fayol, le management est l’application des
principes (prévoir et planifier, organiser, commander,
coordonner et contrôler) à la gestion de l’entreprise.
P. Drucker définit le management comme le processus
d’organiser les ressources pour que les entreprises réalisent des
performances satisfaisantes et s’adapter au changement.
Beaucoup de définitions plus ou moins détaillées peuvent être citées,
nous proposons la définition synthétique suivante :
« Le Management est une démarche rationnelle par laquelle les
ressources humaines, physiques et financières sont coordonnées vers
la réalisation des buts poursuivis. Cette démarche se traduit suivant
un processus qui consiste à planifier, organiser, diriger et contrôler
les activités de façon à en tirer un rendement optimal conformément
à une philosophie axée sur la satisfaction des différents publics
impliqués."
Historique
Bien que le mot Management soit récent, l’histoire montre que
l’esprit du Management a toujours existé avec l’Homme.
En effet, l’Homme primitif a cessé de se promener dans la
nature pour former des sites d’habitation et les a aménagés.
Des civilisations anciennes illustrent valablement cet état de
fait : d’abord, pour construire les pyramides d’Egypte dont la
plus grande est celle de Khéops (5ha), il fallait mobiliser et
motiver des hommes pour déplacer et soulever –avec toutes
les techniques nécessaires- des masses de pierres dont le poids
moyen dépassait les 2 tonnes.
En Chine, la Constitution de Chou en 1100 av. J-C définissait
les noms et fonctions de tous les travailleurs du royaume à
commencer par le roi jusqu’aux balayeuses ; le rôle de chacun
était clairement défini.
Moïse, pour mieux organiser la fuite d’Egypte, a dû suivre à la
lettre les conseils de son beau-père Jethro, considéré comme le
fondateur de la GRH. Il conseilla à Moïse de diviser les
Hommes en groupes et mettre à la tête de chaque groupe un
chef. Ce sont les pratiques actuelles de délégation du pouvoir.
Tous ces faits illustrent l’existence des techniques de direction
et de gestion, donc du Management, même si elles n’avaient
pas un label comme tel.
La grande muraille de Chine IIIème S av JC
Tout cela témoigne que les projets d’une envergure phénoménale impliquant des
dizaines de milliers de personnes étaient mis en œuvre bien avant l’époque
moderne.
Lorsque l’on entend le nom de Michel Ange à quoi pense-t-on ? A un artiste de
renaissance, à un génie, mais pourquoi pas à un manager ?
De récentes études ont révélé que l’image qui lui est traditionnellement associée
est celle d’un créatif solitaire sans cesse balloté. Il y a 480 ans de cela, la
décoration de la chapelle de sixtine. A Florence,20 ouvriers l’aident à tailler les
tombes de marbre de la chapelle funéraire des Médecis, et 200 autres travaillent
sous sa direction pour la construction de la bibliothèque laurentienne. Michel
Ange recrute et forme lui-même ses ouvriers.
Adan SMITH, pionnier du management 1723-1790
La richesse des nations (1776) renferme un brillant exposé sur
les bénéfices économiques que la division du travail peut
apporter aux entreprises et à la société. Augmentation de la
productivité du travail.
La révolution industrielle
Un mouvement sociohistorique et socioéconomique né en
Grande Bretagne à la fin du XVIIIème S avant de se propager
dans toute l’Europe et l’Amérique du nord, caractérisé par
l’avènement simultané de l’énergie mécanique de la production
L’école classique du management a deux sous-groupes :
L’école scientifique (Taylor 1856-1915, Gantt, Gilbreth) envisagent le
management sous l’angle de l’augmentation de la productivité de façon
scientifique.
L’école de la théorie administrative (H Fayol 1841-1925 Weber 1864-1920)
s’intéressent à l’organisation globale de l’entreprise
Avant 1840, on voyait des entreprises mais de types monos divisionnaires c’est-à-
dire gérées par les membres d’une famille. Mais à partir de cette date, on assiste
au développement et à la diversification de la production, l’agrandissement des
entreprises (chemins de fer, télégraphie, etc.). C’est ainsi que les entreprises
prennent des formes d’entreprises multi divisionnaires d’où est née la nécessité
de mettre en place des structures d’administration et de gestion des entreprises
alors appelées Coordination Administrative. Ceci marque l’évolution du
Management.
Cette évolution se caractérise principalement par la naissance de divers courants
de pensées ou Ecoles :
Gestion Scientifique :
Elle prône l’étude scientifique de toute gestion (O.S.T). Selon l’ingénieur
Frederick Winslow Taylor (tête de fil), le salaire mensuel (qui est fixe) tue le
travail. Ainsi il créa les ‘’ Normes’’ qui sont des unités de mesures établies pour
servir de critère aux réalisations. Ces normes permettent de connaître les différents
temps (temps de travail, de loisir, de besoin physiologique, etc.). Les normes sont
établies par des observations. Il dit qu’il faut 12 observations pour qu’elles soient
efficaces et y prendre la moyenne. Il conclut qu’il faut avoir une meilleure
méthode de travail, des travailleurs bien formés pour la méthode et en fin une
coopération entre les travailleurs et leurs chefs.
Ecole des Comportements :
Pour ses tenants, il ne faut pas se baser uniquement sur les
compétences techniques (O.S.T), mais tenir compte de ce
qu’ils appellent « compétences sociales et la recherche
d’une coopération entre employés » c’est-à-dire améliorer
les conditions de travail ; Parce que pour eux, les compétences
techniques s’imposent naturellement. Donc il faut observer les
dimensions affectives (humaines) du travail.
Ecole Sociale :
Partant sur les bases de l’Ecole du Comportement, ses
partisans ajoutent la collaboration interculturelle entre
les travailleurs. Pour leur, puisque tous les travailleurs
viennent d’horizons différents donc sont de cultures
différentes, leur interaction positive peut avoir une
influence sur la productivité dans une entreprise. Il doit
y avoir un brassage réussi.
Ecole Sociale :
Partant sur les bases de l’Ecole du Comportement, ses
partisans ajoutent la collaboration interculturelle entre les
travailleurs. Pour leur, puisque tous les travailleurs viennent
d’horizons différents donc sont de cultures différentes, leur
interaction positive peut avoir une influence sur la
productivité dans une entreprise. Il doit y avoir un brassage
réussi.
Gestion des Systèmes :
Un système est un ensemble organisé. L’entreprise est un
ensemble formé de plusieurs systèmes combinés pour
atteindre une finalité. Par exemple, la comptabilité/Finance,
la Production, la Commercialisation sont des systèmes
organisés (c’est à dire ayant chacun une structure
particulière) en interaction pour aboutir à l’objectif. Cela
demande une combinaison (communication) harmonieuse
cohérente entre les différents systèmes.
Gestion Contingente :
Selon elle, aucun style de direction ne correspond à toutes
les situations, autrement dit, chaque situation requiert ses
propres méthodes pour la traiter. Elle se fonde 3 éléments :
1.Le leader : confiance dont il jouit chez les travailleurs ;
2.La structure des tâches : basée sur des objectifs clairs et
permettant le contrôle ;
3.La force de position du leader : sa capacité à donner des
orientations aux travailleurs.
Gestion des Décisions :
Selon eux, le dirigeant est un preneur de décisions qui vont
dans l’intérêt de ceux qu’il dirige et à l’atteinte des objectifs
Mesure Quantitative :
Ses tenants prônent l’expression mathématique de toutes les
activités de l’entreprise c’est-à-dire une modélisation afin de
permettre leur mesure, leur calcul et la résolution des
problèmes y liés (optimisation).
Processus de Gestion :
Elle est composée des fonctions fondamentales de la gestion.
Elle embrasse presque tous les aspects de la gestion. Ainsi,
pour toute action qui se veut la réussite, il faut nécessairement
la Planification l’Organisation, l’Impulsion et le Contrôle.
•Planification : définit les objectifs et les moyens, elle cadre
l’activité dans le temps et dans l’espace ;
•Organisation : structure les tâches et situe les responsabilités ;
•Impulsion : quant à elle, elle détermine les modes de
motivation, d’animation bref, c’est la direction ;
•Contrôle : évalue la réalisation, la compare aux objectifs. Ceci
permet de prendre des mesures correctives en cas de
défaillances.
Fondements de l’étude de la gestion :
La gestion est un processus spécifique consistant en
activités de planification, d’organisation, d’impulsion et
de contrôle visant à déterminer et à atteindre des objectifs
définis grâce à l’emploi d’êtres humains et la mise en
œuvre d’autres ressources.
Fig 1 : Représentation graphique de cette
définition
Ressources de base : Fonctions
Les six (6) M de fondamentales du
la Gestion processus de
gestion
Moyens
humains
P I
Matières 1
3
Objectifs/
4 Résultats
Machines 2
Méthodes C
Monnaies O
Marché
Fig. 2 : Schéma du processus de gestion ou des principes du
management
Planification
Etablit les objectifs
Structure les
Mesure le
tâches et
rendement et
Impulsion affecte les
prend des
ressources en
dispositions Motive l’équipe pour vue
pour atteindre arriver aux résultats d’atteindre
les résultats souhaités les objectifs
escomptés.
Le Management, Art ou Science ?
La question de savoir si la Gestion est un art ou une science
vient de la difficulté de la placer dans l’un ou l’autre des
aspects.
Elle est Science parce que c’est un ensemble de connaissances
systématiques accumulées qui appartiennent au domaine de la
gestion. Donc il a des méthodes et techniques propres à elle.
Mais pour manager, copier des méthodes et techniques
apprises dans des livres et les appliquer n’est pas suffisant. Le
caractère unique de chaque situation doit influencer les
décisions qui seront adaptées à la situation de l’organisation et
appliquées avec pertinence.
Contrairement à ce que préconisait Taylor, il n’y a pas LA
SOLUTION « The one best way » mais plusieurs solutions
possibles sans que l’une soit meilleure que les autres.
Le choix d’une de ces décisions dépend du manager c’est pour
ces raisons que le management peut être considéré comme un
art. L’art de choisir les méthodes et techniques afin d’atteindre
les objectifs. Cette action inclut des facteurs humains dans la
pratique. En effet, le manager doit faire preuve de subtilité
face à certaines situations dont le traitement n’est pas codifié.
«C’est l’art des arts, car c’est l’art d’organiser des talents.» Jean
Jacques Servan Schreiber.
Le management est à la fois une science et un art. Le manager
s’appuie sur les composantes de la science du management
pour déployer son art afin d’atteindre les buts de l’organisation.
Fig 3
Management
Science Art
1 60 30 10 - 350 1er
2 30 60 10 - - 320 2è
3 30 40 20 10 - 390 3è
4 50 - 40 10 - 390 3è ex
5 20 20 30 10 20 190 5è
… … … … … … … …
Pour ce second tableau, il est rempli en pourcentage : dans le
carreau de la ligne 1 colonne A, on voit que 6 étudiants sur 10
ont donné 5 (=A) au problème 1. On note 6*10= 60 (soit 60%).
Après on applique la formule suivante sur chaque ligne pour
obtenir son total :
(4*A%) + (3*B%) + (2*C%) + (1*D%) - (1*E%)
Exemple : (4*60) + (3*30) + (2*10) + (1*0) - (1*0) = 350 (pour
la première ligne)
Il faut noter que les deux tableaux ne sont pas obligatoires à la
fois. On les utilise tous deux pour des raisons de vérification.
L’avantage de cette technique est que la décision qui en sortira sera
indiscutable car on estime que chacun des participants aura donné ce
qui est en lui. Aussi, le décideur pourrait-il nettement connaître
qu’est-ce qu’il y a à faire avant l’autre.
2-La formule de Thomas Bayes au XVIIIe siècle :
Cette formule de prise de décision se fonde sur la probabilité
Plan stratégique
Plan opérationnel
Budget
Contrôle
Etablit les Met le plan Réalise les Exerce les Evalue les
mesures tactique par actions contrôles progrès
quantitatives écrit accomplis
Planification
Préparer Stratégique Favoriser la
le terrain réalisation
Planification opérationnelle
Prévision Prospective
-le -le qualitatif
quantitatif -les ruptures
-les évolutions et les
discontinuités
-les continuités -les
(Le futur prolonge le nouveautés
passé) (Le futur est à
Planification des évolutions Planification construire)
des changements
(fondée sur l’étude du passé) (fondée sur l’exploration du futur)
Impact
Augmenter le
l’autosuffisance
revenu des paysans
alimentaire
Augmenter la
Effet
production agricole
Résultat
Produit
d’utiliser les engrais et les
techniques aux paysans système de crédit
semences
Activité
Fournir les engrais et les semences Engager un spécialiste
Former les paysans
de crédit
Intrant
Bâtiments, équipements
approvisionnement
Version à 5 niveaux
1. Objectif de développement 1. Objectif de
développement
2. Objectifs immédiat 2. Objectif immédiat
3. Produit 3. Produit
4. Activité 4. Apports ou moyens
(combinaison ressources/activités)
5. Apports ou ressources
Comment construire un arbre d’objectifs :
1.Identifier les objectifs du projet et en établir la liste ;
2.Identifier et établir les liens qui existent entre ces objectifs ;
3.Hiérarchiser les objectifs sur la base des liens logiques établis entre
eux. En d’autres termes il s’agit de :
a. Identifier l’objectif principal ou supérieur auquel tous les autres
objectifs sont liés ;
b.Classer cet objectif primordial en haut de l’échelle c’est-à-dire à la
tête de l’arbre ;
c. Partant de cette tête de l’arbre, établir les liens logiques qui existent
entre les différents objectifs ;
4. Revoir la cohérence de l’arbre d’objectif.
Les buts de l’arbre d’objectifs :
1.Servir de guide pour la conception et l’évaluation des
systèmes ;
2.Montrer comment la réalisation des sous-objectifs contribue à
celle des objectifs de niveau supérieur ;
3.Montrer les relations qui existent entre les différents objectifs ;
4.Identifier les critères d’évaluation et d’autres moyens
d’atteindre les objectifs ;
5.Aider à évaluer la portée du projet.
Les avantages de l’arbre d’objectif
1.Permet une élaboration rigoureuse d’objectifs explicites et
complets qui aident la conception et l’exécution d’un projet ;
2.Montre comment la réalisation des objectifs du niveau
inférieur contribuent à la réalisation de ceux du niveau
supérieur ;
3.Montre aux autres responsables et groupes intéressés quelles
sont les relations entre les objectifs ;
4.Aide à évaluer le projet ;
5.Identifie les critères d’évaluation des différents objectifs.
Recommandations à propos des objectifs :
1.Les objectifs doivent être le résultat d’une participation des
personnes responsables, de leur application ;
2.Tous les objectifs internes d’une entreprise doivent étayer les
objectifs globaux de l’entreprise ;
3.Les objectifs devraient être à la portée des exécutants ;
4.Les objectifs doivent être réalistes ;
5.Les objectifs doivent être à jour et innovateurs ;
6.Le nombre d’objectifs assignés à chaque dirigeant doit être limité ;
7.Les objectifs doivent être classés selon leurs importances relatives
8.Les objectifs doivent être équilibrés à l’intérieur d’une entreprise.
La chaine des fins et des moyens
Objectif Politique Impact Objectif (fin) : doubler les revenus des exploitants agricoles
Stratégie (moyen) : augmenter la production du riz de 50%
Mission à
long terme
Objectif Effet Objectif (fin) : augmenter la production du riz de 50%
Stratégique Stratégie (moyen) : utiliser les nouvelles semences et engrais
Résultat
Objectif Activités Objectif (fin) : utiliser les nouvelles semences et engrais
Opérationnel Stratégie (moyen) : prêt et travaux de vulgarisation
Résultat
physique
Coût Objectif (fin) : prêt et travaux de vulgarisation
Stratégie (moyen) : prêt de 10.000.000 aux paysans
Intrant
La principale technique pour l’élaboration de nouveaux
programmes est l’analyse de la fin et des moyens par
approximation successive :
1.Commencer par l’objectif général ;
2.Mettre au point un ensemble de moyen définis globalement
permettant de réaliser cet objectif ;
3.Considérer chacun de ces moyens comme étant à son tour un
nouveau sous-objectif et définir un ensemble de moyens plus
spécifiques pour le réaliser.
Le cadre logique :
Le cadre logique est une méthode de planification inventée par l’USAID, elle
permet d’apprécier un projet.
Le cadre logique est un instrument de planification, d’appréciation, de suivi
et d’évaluation des projets.
Définition des concepts liés à la méthode du cadre logique :
Objectif immédiat de développement : c’est la finalité du projet c’est-à-dire
l’objectif sectoriel vers lequel sont orientés les efforts déployés au titre du
projet.
Exemple : création d’emplois nouveaux et permanents pour les jeunes
Objectif immédiat : c’est l’effet que le projet est censé avoir
s’il est achevé avec succès et dans le temps imparti.
Exemple : développer l’artisanat dans le sud-est de la Guinée
Produits : ce sont les résultats particuliers ou intermédiaires
que l’on peut raisonnablement atteindre d’un projet grâce aux
ressources mises en œuvre et aux activités entreprises afin
d’atteindre l’objectif immédiat du projet.
Exemple : la mise au point des matériels didactiques pour 5
ans
Activités : ce sont les actions entreprises (former le personnel,
établir les rapports, etc.) pour transformer les ressources
(fonds, moyen de formation, service d’experts) en produits
(personnel formé, rapports établis, etc.)
Exemple : programmer une formation pour 220 jeunes
Apports : sont les ressources c’est-à-dire les fonds, les biens,
les services et le personnel mis à la disposition du projet en vue
d’entreprendre des activités déterminées, d’obtenir des
produits et d’atteindre des objectifs
Matières premières : véhicules, motos, fours, semences,
engrais
Autres concepts :
Indicateurs : ce sont des repères explicites directs ou indirects qui
permettent de vérifier objectivement la réalisation des objectifs du projet.
Exemple : 50 à 60% des ateliers ouverts fonctionnent encore après 5
années
Moyens de vérification : ce sont des mécanismes spécifiques qui
permettent de récolter les données quantitatives et qualitatives qui
concernent la réalisation d’un projet.
Exemple : l’existence de rapports d’activité
Hypothèse : ce sont les conditions, décisions et événements indépendants
de la volonté du directeur du projet mais qui sont nécessaires pour le
succès de ce projet
Méthode du cadre logique :
La méthode du cadre logique repose sur deux logiques qui
permettent d’élaborer la matière du cadre logique :
La logique verticale : POURQUOI ET COMMENT
Elle permet de mener l’analyse rangée par rangée. Les rangées
représentent les niveaux d’objectif et les moyens à mettre en
œuvre pour les atteindre.
La logique verticale apporte les éclaircissements sur les raisons
qui justifient la mise en œuvre d’un projet. A cet effet elle
précise l’objectif du développement, l’objectif immédiat ainsi
que les produits et les apports. En d’autres termes la logique
verticale définit comme une série d’hypothèses.
La logique horizontale : QUOI MEME
Elle est utilisée pour mener l’analyse colonne par colonne.
Les colonnes permettent de situer chaque objectif et de
vérifier sa réalisation à travers la définition d’indicateurs
objectivement vérifiables, la précision des sources et des
moyens de vérification, les éléments de suivi des facteurs
influençant l’exécution du projet à chaque niveau.
Projet Indicateurs Moyens de Hypothèses majeures
vérification
Objectif de développement : 50 à 60% des ateliers - Statistique Poursuite de la politique
création d’emplois nouveaux et ouverts fonctionnent - Evaluation ex post nationale de promotion de
permanents pour les jeunes encore l’emploi
Objectif immédiat : 80% des ateliers sont - Evaluation en cours et - coût de transport des
développement de l’artisanat dans établis par les diplômés du ex post matières 1ères reste stable
les régions S-E de la Guinée centre de formation
- maintien de la politique
de crédit
Produit : mise au point de Matériels didactique - Evaluation en cours Instructeurs bien formés et
matériels didactiques pour 5 ans disponibles motivés
Activités : programmer la Nombre ayant reçu la - Statistique Nombre suffisant de
formation pour 220 jeunes formation - Evaluation en cours candidats aux stages
Apports : matériels d’atelier Matériels d’ateliers - Evaluation en cours Moyens matériels disponibles
installés - Statistique
Autres types de plans :
- La politique : elle est un guide d’ensemble oral, écrit, ou implicite qui fixe
les frontières correspondantes ou limites et à l’orientation générale que
doivent respecter les actions des dirigeants ;
- La procédure : elle est une série de tâches liées les unes aux autres qui
forment une séquence chronologique et qui constituent la manière autorisée
de réaliser le travail à accomplir ;
- La méthode : c’est la prescription d’un ou des opérations pour réaliser une
tâche donnée qui tient suffisamment compte de l’objectif des installations
disponibles et de la dépense totale de temps et d’énergie (manière de remplir
la carte d’inscription) ;
- La norme : est une unité de mesure établie pour servir de critère ou de niveau
de référence aux réalisations ;
- Le budget : est un plan d’entrée et de sortie (ou les 2 à la fois) d’argent, de
personnel, d’articles achetés, d’articles vendus ou de toute autre chose dont
le dirigeant pense qu’il convient de déterminer l’évolution future afin
d’assister des efforts de gestion ;
- Le programme : un plan global qui intègre dans une configuration
déterminée les utilisations futures des différentes ressources et qui établit
pour chacune d’elles la suite les actions nécessaires et les échéances de
façon à atteindre l’objectif fixé ;
- Le règlement : il constitue des actions imposées choisies parmi un certain
nombre d’autres possibilités. Il représente habituellement du plan le plus
élémentaire.
La mise en place de plan de gestion (établissement de calendrier ou
technique de programmation) :
Les questions essentielles :
1.Pourquoi cela doit-il être fait ? 4. Quelle action est
nécessaire ?
2.Où cela doit-il être réalisé ? 5. Quand sera-t-il réalisé ?
3.Qui le fait ? 6.
Comment sera-t-il réalisé
Les instruments de présentation :
4.Le diagramme de GANTT : est la technique et représentation
graphique permettant de renseigner et situer dans le temps les
phases, activités, tâches et ressources d’un projet. Ces diagramme
a été conçu par un certain Henry L. GANTT (en 1917) et est
1.Le PERT, avec C.P.M «Critic Path Method» (signifie
Méthode du Chemin Critique) : est une technique américaine
de modélisation de projet qui vient de l’américain Programm
Evaluation and Review Technic ou Technique d’Evaluation et
de Révision de Programme. Elle consiste à mettre en ordre
sous forme de réseau plusieurs tâches qui, grâce à leur
dépendances et à leur chronologie, permettent d’avoir un
produit fini.
Convention de représentation :
A
1- Activité : (6)
B 1 4 3 3
C 1 3 2 2
D 2 10 3 4 Ou
E 2 3 2 2
F 10 15 10 11
Ces deux formules nous permettent d’avoir la durée
estimée ou le temps espéré d’exécution d’une activité.
Les autres durées sont données par le planificateur
selon son expérience dans le domaine. Ceci nous
permet d’avoir le réseau PERT ci-dessous :
En faisant la somme des délais d’exécution des activités, nous verrons que 13
est le plus long délai ; donc il tient compte de toutes les activités et leur
réalisation.
En faisant la différence entre 13 et les différentes durées, on trouve les
délais marges c’est-à-dire jusqu’à quelle durée peut-on dépasser le
délai prévu d’exécution. Ainsi nous aurons le tableau suivant :
A 8 0 6 2
B 11 6 3 2 AC (activité
C 13 11 2 0 critique) : mage
= D+tard.-
D 13 6 4 3 (D+av. + Durée)
E 13 9 2 2
F 11 0 11 0
Une activité est critique lorsqu’elle n’a pas de marge
(marge=0). C’est elle surtout qu’il faut beaucoup suivre
parce qu’elle seule peut avoir une influence considérable
sur le délai prévu d’exécution du projet, selon qu’elle est
réalisée plus tôt ou plus tard que prévu.
1.Le Réseau des Antécédents ou le diagramme
d’antériorité : l’établissement de ce réseau correspond à la
méthode des potentiels tâches ou méthode du Chemin
Critique (CPM). Ce réseau est aussi appelé
PDM( Précédence Diagramme Method. Chaque activité y est
représentée par une boîte. Les activités sont liées entre elles
par des liaisons de dépendance. C’est une représentation
synthétique des relations logiques entre activités, construit de
gauche à droite pour représenter la chronologique d’un projet.
L’avantage de ce réseau des antécédents est qu’il
permet une visualisation claire de la logique des
dépendances, il donne la possibilité de relations avec
des délais (écart/recouvrement). Cette représentation a
été notamment retenue dans les outils de gestion de
projet suivant : PMW (Project Management
Workbench) et Microsoft Project.
Fig 7 : Diagramme d’antériorité
4 16
80
PD PF 12j
4 16
0 4 4 10 10 12 16 20 20 31 31 33 33 34 34 35
10 60 50 100 20 30 90 40
4j 6j 2j 4j 11j 2j 1j 1j
DD DF 4 8 14 16 20 31 31 33 33 34 34 35
0 4 8 14 16 20
7014
4j
L’un des aspects clés de la méthode du chemin est la détermination du
chemin critique du programme ou du projet. Le CC est la séquence
d’activités du réseau dont la durée est la plus longue. En conséquence, il
représente la durée minimale d’accomplissement d’un projet. C’est pourquoi
les activités du CC doivent avoir la priorité sur les autres car si elles ne sont
pas accomplies comme prévues, le projet ou le programme ne peut pas être
terminé à temps. Les activités du CC ne comprennent pas de temps de
battement (TB) en ce sens que les dates de fin des opérations au plus tôt
coïncident à celles au plus tard.
Toutes les autres activités qui comportement des marges de battement et
pour autant qu’elles soient terminées avant qu’une activité essentielle ne
doive commencer (date du début des opérations la plus tardive), le
calendrier pour mener à bien cette activité est laissée à la discrétion du
coordinateur du plan d’action intégré. L’intérêt des activités pour
lesquelles on dispose d’une certaine marge de temps, c’est que leur
exécution peut-être modulée de manière à permettre d’utiliser au mieux
les ressources disponibles pour le programme.
Les Cinq Principes fondamentaux de la Planification