Leadership Et Strategies de Motivation Du Personnel
Leadership Et Strategies de Motivation Du Personnel
Leadership Et Strategies de Motivation Du Personnel
THEME
LEADERSHIP ET
STRATEGIES DE
MOTIVATION DU
PERSONNEL
Conclusion
Introduction
I- Définition
Un leader se distingue d'un gestionnaire ou d'un décideur, lequel a des capacités pour
l'administration, sans pour autant «mener» le groupe, l'organisation ou le pays à un autre stade de
son développement. Un bon gestionnaire peut être un leader, mais les deux qualités ne sont pas
automatiquement liées. Longtemps associé à la sphère politique, le leadership est une qualité
recherchée dans un grand nombre de domaines. Ainsi, on parlera aussi de leadership dans le
monde des affaires, celui de la culture ou de la science ou encore dans le domaine du sport. On
distinguera aussi leadership public de leadership privé, ce dernier étant orienté vers l'entreprise.
Un politicien n'est donc pas nécessairement un leader; inversement, bien des leaders ne sont pas
des politiciens.
Autant les champs couverts par le leadership ont évolué, autant les qualités qui le
définissent se sont multipliées. Si le leadership dans le passé était associé intimement à la
personnalité du leader et particulièrement à son charisme, beaucoup d'études récentes suggèrent
une capacité apprise, fruit de l'expérience et liée à des contextes spécifiques. Parmi les
compétences (ou qualités) que l'on retrouve chez les leaders, on peut citer : la vision, la stratégie,
la persuasion, la communication, la confiance et l'éthique.
Le leadership est plus une fonction, une relation, qu’un statut. La position de leader n’est
pas forcément liée à la position hiérarchique (leader de droit).
Un leader peut émerger du groupe sur lequel il exerce une influence prépondérante (leader de
fait).
Mais un groupe fonctionnera de manière plus efficace si le responsable désigné exerce une
fonction de leadership sur le groupe.
Différents styles de leadership ont été développés par divers auteurs.
a-) L’approche du leadership selon Lippitt et White
• Leadership autoritaire : les décisions sont prises par le responsable seul, qui reste à
l’écart de la vie du groupe.
• Leadership « laissez faire » : le leader précise les objectifs et les moyens attribués au
groupe, mais adopte ensuite un comportement passif. Le groupe jouit d’une totale liberté.
Ils proposent une analyse du comportement des leaders intégrant deux variables : l’intérêt
porté aux hommes et l’intérêt porté à la production.
Rensis Likert présente quant à lui, quatre styles de leadership : despotique, bienveillant
(« il faut faire des relations humaines »), consultatif (« il faut déléguer et communiquer ») et
participatif.
Tout est donc une question de contexte et chaque style de leadership (autocrate,
démocrate ou participatif, du laissez faire….) devra correspondre à la situation donnée. L'autre
spécificité d'un dirigeant performant, c'est sa capacité à concevoir, élaborer et communiquer une
stratégie porteuse de sens. Cependant nombre de stratégies échouent à cause d’un personnel peu
ou pas motiver
Deuxième Partie : MOTIVATION ET STRATEGIES DE MOTIVATION DU PERSONNEL
Définition
Pour mieux appréhender la notion de motivation, nous aborderons tour à tour les
aspirations du personnel puis les différentes stratégies de motivation.
TAYLOR a soutenu que le salarié n'est motivé que par le salaire or le salaire ne permet que de
satisfaire des besoins matériels. En plus dans l'Organisation Scientifique du Travail (OST), la
rémunération n’est conditionnée que par le rendement. On notera que le taylorisme a fait preuve
de manque de considération pour la personne.
Ici MAYO a montré qu'une personne peut puiser sa motivation dans le sentiment
d'appartenance à un groupe et dans la considération et la reconnaissance du supérieur.
MASLOW relève une hiérarchie dans les besoins à satisfaire (telle une pyramide) :
Parmi les besoins développés plus haut, HERZBERG distingue des facteurs de démotivation
et de motivation suivants :
o Les facteurs de motivation:
La sécurité de l'emploi,
La possibilités d'évolution,
La rémunération en fonction des performances individuelles,
Les relations satisfaisantes avec les autres salariés, les supérieurs.
la responsabilité,
l'autonomie,...
On stresse les individus pour qu'ils donnent le meilleur d'eux-mêmes. Cette politique de
gestion du personnel consiste à :
Exemple : Le management des commerciaux qui développe l'agressivité des services de vente.
Ce type de management cherche à rendre les individus plus autonomes et encourage les
initiatives. Ainsi la motivation peut s’obtenir en combinant plusieurs outils :
Ces différentes stratégies présentent des avantages mais aussi des limites qu’il faudra
présenter pour percevoir leurs impacts tant sur l’entreprise que sur son personnel.
Avantages :
L’amélioration de la productivité, qualité des produits et des
services,
Le dynamisme et efficacité des individus, des équipes,
La réduction du taux d'absentéisme, plus de fidélité des salariés,
La réduction des conflits,
L’investissement du personnel dans les nouveaux projets.
Limites :
les coûts risquent d'augmenter si la productivité est insuffisante.
L’exigence toujours accrue du personnel.
La difficulté de remettre en cause les avantages acquis.
Les avantages :
L’augmentation des revenus,
L’épanouissement personnel,
Le sentiment d'appartenance à une bonne entreprise,
L’émulation, responsabilisation,
L’implication dans le travail.
Les limites :
Le sentiment de dépendance vis à vis de l'entreprise,
La persistance des difficultés d'adaptation aux nouveautés pour les salariés
anciens,
La jalousie, concurrence entre salariés.
Conclusion
Tout au long de l'année, les entreprises connaissent "des hauts et des bas". Selon la situation dans
laquelle elles se trouvent, le dirigeant et ses proches collaborateurs vont appliquer le style de
management qui leur semble le mieux adapté. C'est en effet le contexte et l'environnement qui
vont déterminer les comportements qu'il convient d'adopter. Si l'entreprise traverse une grave
"zone de turbulences", c'est sans doute le style directif et autoritaire qu'il faudra prendre :
décisions franches et directes, il faut agir vite. Lorsqu'au contraire, l'entreprise rencontre de beaux
succès, résultats en hausse, récompenses, trophées,... c'est un style plus participatif qu'il
conviendra d'adopter : fêter ensemble les réussites, développer l'adhésion aux valeurs de
l'entreprise, renforcer le sentiment "d'appartenance" et de fierté,... Il ne s’agit donc pas seulement
de susciter la motivation mais aussi d’être capable de l’entretenir grâce à des stratégies
spécifiques destinées à la stimuler sur le long terme en fonction des caractéristiques de chaque
situation. La responsabilisation et l'implication des individus seront d'autant plus fortes que cette
démarche sera claire et partagée par chacun. Il n'y a en effet rien de pire qu'une stratégie
incomprise, incohérente, qui va souvent entraîner frustration, démotivation et "laisser aller" au
sein des équipes.
La réflexion est une chose, maintenant il faut passer à l'action et ensuite à la mesure des résultats
car sans mesure, l'action n'est rien. Quels seront alors les indicateurs de performance qu’il faudra
définir pour suivre l'impact des opérations ?