Infections Uro Génitales (2) 1
Infections Uro Génitales (2) 1
Infections Uro Génitales (2) 1
OBJECTIFS
1- Définir l’infection urogénitale
Elle associe:
1- Généralités
• Au moins un des signes et symptômes suivants: fièvre
(>38°C), urgenturie, pollakiurie, brûlures mictionnelles
ou douleurs sus-pubiennes, douleur lombaire.
Thérapeutique: Antibiothérapie
Pronostic: risque d’ urosepsis, de choc septique, de stérilité…;
2- Physiopathologie
• Les termes d’infections urinaires basses ou hautes sont abandonnées
-voie ascendante+++
-lymphatique
Physiopathologie:
– Colonisation par voie rétrograde de la vessie à partir
de la flore périnéale favorisée par les rapports sexuels,
la ménopause, l’immunodépression
3- 1 CYSTITE AIGÜE
Diagnostic positif
– Cystite interstitielle
– Sigmoïdite
infection urinaire basse
enUrates
• Autres cause d'urines troubles: Phosphates, phase précoce
3- 1 CYSTITE AIGÜE
Facteurs de gravité, de risque ou de complications
– Douleur lombaire
– diabète sucré
– insuffisance hépatique
– prolifération néoplasique
– immunodépression
3- 1 CYSTITE AIGÜE
Facteurs de gravité, de risque ou de complications
– homme
• traitement monodose
– fosfomycine-trométamol (Monuril, Uridoz),
– interrogatoire
diurèse) [3]
– examen clinique uro-génital
3-2 CYSTITES RÉCIDIVANTES
– examen clinique uro-génital
urinaire
DIAGNOSTIC CLINIQUE
• Durée: 3 semaines
II- Infections sexuellement transmissibles
(IST)
LES URÉTRITES
Bactériologie
• Neisseria gonorrhoeae
– Diplocoque encapsulé, Gram négatif, transmission sexuelle.
– Incidence en re-augmentation en pays industrialisés
(majoritaire en pays pauvre)
– apparition de résistance aux antibiotiques (quinolones).
– Incubation: 2 à 5 jours
• Chlamydia trachomatis
– Bactérie intracellulaire obligatoire.
– 50 à 80 fois plus fréquente que gonocoque en pays
industrialisé
– Incubation: quelques jours à 6 semaines.
LES URÉTRITES
Clinique
Gonocoque:
Urétrite aiguë symptomatique (90% des cas):
écoulement purulent jaune verdâtre, brûlures mictionelles
intenses, dysurie;
• Anorectite, pharyngite;
• Complications:
– orchi-épididymite, prostatite, sténose urétrale;
– Septicémie subaiguë à gonocoque: fièvre, pustules
lenticulaires entourées d'un halo erythémateux
siégeant aux extrémités et régions para-articulaires);
– Conjonctivite si transmission au nouveau-né (risque
de cécité).
LES URÉTRITES
Chlamydia Trachomatis
Symptomatique dans mois de 50% des cas (urétrite
subaiguë): écoulement urétral clair, modéré, intermittent.
• Localisation extragénitale: kératoconjonctivite,
arthrite.
• Syndrome de Fiessinger-Leroy-Reiter (SR
H/F=50/1):
– conjonctivite bilatérale,
– polyarthrite asymétrique touchant les grosses
articulations des membres inf + atteinte axiale
LES URÉTRITES
Chlamydia Trachomatis
– Signes cutanéo-muqueux: balanite circinée,
lésions psoriasiformes palmo-plantaires;
– Complications:
– orchi-épididymite aiguë chez l'homme (séquelle
fertilité aussi++)
– salpingite, stérilité tubaire et GEU chez la femme,
– conjonctivite ou pneumopathie en cas de
transmission au nouveau né
LES URÉTRITES
Examen bactériologique
• Antibiothérapie:
Ureaplasma urealyticum
Myc. genitalium
Découverte récente
Josacine 3 % des urétrites non gono.
ou Sous estimé +++
Vibramycine
III- INFECTIONS DE L’APPAREIL GENITAL
MASCULIN
1- PROSTATITES
• Définition
• Terrain
• Infection génitales
Examens complémentaires
• A la phase aiguë
– ECBU (hémocultures facultatives)
– (NFS, VS, CRP)
– Pas de dosage du PSA systématique
(une prostatite aiguë fait augmenter le PSA transitoirement
dans 60% des cas. La demi-vie de celui-ci est 2,5 j)
– Place de l’échographie
• Mesure non invasive du Résidu Post Mictionnel
• Recherche d’abcès: en cas d ’évolution défavorable
(fièvre après 72 heures d’ATB);
1- PROSTATITES
PROSTATITES AIGUES
Examens complémentaires
• Bacilles gram -
– E Coli 80% des cas, suivi des autres entérobactéries (Proteus
mirabilis, Klebsiella spp., Pseudomonas aeruginosa).
• Abstinence sexuelle
• Surveillance clinico-biologique (↓ SG et
SFU,stérilisation de l’ECBU)
1- PROSTATITES
Traitements des complications
• RAU
– drainage
– Contre indication au sondage vésical.
• ABCES
– Drainage transrectal échoguidé ou transurétral.
• SEPTICEMIE
– Réanimation médicale
Hématogène
2- ORCHITE - EPIDIDYMITE
Terrain
• Tous les âges
– Chez le patient jeune avec activité sexuelle
– Chez le patient plus âgé avec obstacle cervico-
prostatique
– Chez le patient neurologique (dyssynergie vésico-
sphinctérienne hyperpression dans l’urètre
prostatique entraîne un reflux dans la voie
séminale)
2- ORCHITE - EPIDIDYMITE
Bactériologie
• IST:
– Chlamydiae +++
– Nesseriae Gonorrhoeae
• Infections urinaires
– Enterobacteries (E. Coli, P. Mirabilis)
– Plus rare:
• BK, Bilharziose, orchite ourlienne
2- ORCHITE - EPIDIDYMITE
Clinique
« Grosse bourse douloureuse fébrile »
• Fièvre
• Testis et/ou épididyme augmenté de volume,
inflammatoire
• Douleur cordon
• Rechercher ATCDs
– urétrite, IST, manœuvre endo urétrale
• TR douloureux si prostatite associée
2- ORCHITE - EPIDIDYMITE
Examens complémentaires
Signes d’ IU
• ECBU
Confirmation du Δg
Recherche complications
• Échographie
2- ORCHITE - EPIDIDYMITE
Évolution Complications
– Douleur vive
• Surveillance clinico-biologique
2- ORCHITE - EPIDIDYMITE
Traitement des complications
• Abcès épididymaire
– Si modéré
• Bi ATB (aminoside 3-5 J + FQ ou C3G 2 jusqu’à
amélioration clinique et paraclinique)
• Surveillance clinique, échographique, biologique
– Si volumineux ou nécrose testiculaire
• Bi ATB (aminoside 3-5 J + FQ ou C3G)
• TTT chirurgical
– Mise à plat de l’abcès , parage, Conservateur si
possible+++
– Patient informé du risque d’orchidectomie
– Orchidectomie si nécrose testiculaire
Conclusion
Les infections urogénitales sont des pathologies
fréquentes avec un polymorphisme clinique.
Le diagnostic repose sur l’identification du germe
causal. Elle génère des complications graves
lorsqu’elles ne sont pas ou mal prise en charge.
L’antibiothérapie est la base du traitement.
Parfois
le pronostic fonctionnel ou vital peut être engagé.