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    2 S7 Cours 11

    Transféré par

    Chabane Oubareche
    Le système nerveux autonome maintient l'homéostasie en agissant sur les muscles lisses, le muscle cardiaque et les glandes de façon involontaire et inconsciente. Il est composé des divisions sympathique et parasympathique qui ont des effets antagonistes et agissent via une chaîne de deux neurones reliés par des ganglions.

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    2 S7 Cours 11

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    Chabane Oubareche
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    Le système nerveux autonome maintient l'homéostasie en agissant sur les muscles lisses, le muscle cardiaque et les glandes de façon involontaire et inconsciente. Il est composé des divisions sympathique et parasympathique qui ont des effets antagonistes et agissent via une chaîne de deux neurones reliés par des ganglions.

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    Le système nerveux autonome maintient l'homéostasie en agissant sur les muscles lisses, le muscle cardiaque et les glandes de façon involontaire et inconsciente. Il est composé des divisions sympathique et parasympathique qui ont des effets antagonistes et agissent via une chaîne de deux neurones reliés par des ganglions.

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    2 S7 Cours 11

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    Chabane Oubareche
    Le système nerveux autonome maintient l'homéostasie en agissant sur les muscles lisses, le muscle cardiaque et les glandes de façon involontaire et inconsciente. Il est composé des divisions sympathique et parasympathique qui ont des effets antagonistes et agissent via une chaîne de deux neurones reliés par des ganglions.

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    sur 29

    Le système nerveux autonome

    Pierre-Luc Côté
    Cégep François-Xavier-Garneau
    Système nerveux

    Système nerveux central (SNC) Système nerveux périphérique

    Encéphale Moelle épinière Voie sensitive (afférente) Voie motrice (efférente)

    Neurones Neurones
    sensitifs sensitifs
    somatiques viscéraux

    Système nerveux Système nerveux


    somatique autonome

    Division sympathique Division parasympathique


    Système nerveux autonome
    Fonction: maintien de l’homéostasie.
    Muscles lisses, muscle cardiaque et glandes.
    Involontaire (autonome)
    Viscéral
    Inconscient
    Comparaison système nerveux somatique et autonome

    Trois différences principales:


    1. Leurs effecteurs
    2. Leurs voies efférentes
    3. Les réponses que provoquent leurs neurotransmetteurs.
    1. Leurs effecteurs

    Système nerveux Effecteurs

    Muscles
    Somatique
    squelettiques

    Muscle cardiaque,
    Autonome muscles lisses,
    glandes
    2. Leurs voies efférentes

    SN somatique SN autonome
    Formé d’un neurone Formé d’une chaîne de 2
    unique entre le SNC et la neurones entre le SNC et l’organe
    cellule musculaire effecteur : un neurone
    squelettique. préganglionnaire (myélinisé) et un
    neurone postganglionnaire
    (amyélinisé) dont le corps cellulaire
    est dans un ganglion autonome.
    2. Leurs voies efférentes

    Dans un ganglion spinal

    Dans un ganglion autonome


    3. Neurotransmetteurs

    SN somatique SN autonome
    Libération d’acéthylcholine Axones préganglionnaires = ACh
    (ACh) aux jonctions Axones postganglionnaires
    neuromusculaires parasympathiques = ACh
    Effet excitateur Axones postganglionnaires
    sympathiques = Noradrénaline
    Effets inhibiteurs ou excitateurs
    Système nerveux somatique (volontaire)
    Formé d’un neurone unique entre le SNC et la cellule musculaire
    squelettique.
    Les corps cellulaires des neurones moteurs sont situés dans la
    corne ventrale de la moelle épinière et leurs axones sont dans
    les nerfs spinaux.
    Induit toujours une excitation.
    Le neurotransmetteur est l’acétylcholine (ACh).
    Agit sur les muscles squelettiques.
    Système nerveux autonome (viscéral)
    Chaîne de deux neurones entre le SNC et l’organe effecteur: un
    neurone préganglionnaire et un neurone postganglionnaire.
    Les neurones préganglionnaires libèrent toujours de
    l’acétylcholine.
    Les neurones postganglionnaires libèrent de l’acétylcholine
    (parasympathique) ou de la noradrénaline (sympathique).
    L’effet peut être excitateur ou inhibiteur.
    Agit sur les muscles lisses, le muscle cardiaque et les glandes.
    Le système nerveux autonome
    Deux divisions:
    Sympathique
    Parasympathique
    Double innervation:
    Chaque effecteur possède une innervation sympathique et
    parasympathique.
    Effets antagonistes (contraires).
    Différences anatomiques (sympathique vs parasympathique)
    L’origine des neurones préganglionnaires
    La longueur des axones pré- et postganglionnaires
    La position des ganglions
    Les neurotransmetteurs agissant sur les organes effecteurs et leurs
    récepteurs
    Système nerveux sympathique
    Sollicité lors des situations d’urgence (fuite ou lutte).
    Stimule les organes nécessaires à la réalisation d’une action.
    Augmentation du rythme cardiaque
    Respiration rapide et profonde
    Dilatation des pupilles
    Vasoconstriction des viscères et vasodilatation au cœur et aux
    muscles squelettiques
    Dilatation des bronchioles des poumons
    Libération de glucose dans la circulation par le foie (glycogène →
    glucose; catabolisme)
    Sécrétion d’adrénaline par les surrénales
    Inhibition de la salivation
    Stimulation de l’éjaculation
    Système nerveux sympathique
    L’origine des neurones
    préganglionnaires est dans la région
    thoracique et lombaire de la moelle
    épinière.
    Les ganglions sont près du SNC et
    loin des effecteurs viscéraux
    (ganglions du tronc sympathique).
    Fibres préganglionnaires courtes.
    Fibres postganglionnaires longues.
    Ganglions du tronc sympathique
    Système nerveux sympathique: voies motrices

    Les corps cellulaires des


    neurones préganglionnaires
    sont situés dans la corne
    latérale de la moelle épinière.
    Les axones empruntent la
    racine ventrale pour sortir de la
    moelle épinière et rejoindre le
    ganglion.
    Synapse avec un neurone
    postganglionnaire dans le
    ganglion et innervation de
    l’organe cible.
    Système nerveux sympathique: voies motrices

    Cas particulier: la médulla surrénale


    Pas de synapse dans le ganglion.
    Les neurones préganglionnaires
    font directement synapse avec
    la médulla surrénale.
    La glande produit de l’adrénaline ou
    de la noradrénaline qui diffusent
    dans les capillaires pour exciter les
    autres organes du corps (« poussée
    d’adrénaline »).
    Système nerveux parasympathique

    Sollicité lors des situations de repos.


    Favorise la détente et la digestion.
    Diminution de la fréquence cardiaque
    Favorise la digestion
    Élimination de déchets
    Stimulation de la salivation
    Favorise l’anabolisme
    Réduction de la consommation d’énergie
    Contraction des pupilles
    Stimulation de l’érection
    Système nerveux parasympathique
    L’origine des neurones
    préganglionnaires est dans le tronc
    cérébral et dans la région sacrale de
    la moelle épinière.
    Les ganglions sont loin du SNC et à
    proximité des effecteurs viscéraux
    (autour ou dans la paroi).
    Fibres préganglionnaires longues.
    Fibres postganglionnaires courtes.
    Système nerveux parasympathique: voies motrices

    Les corps cellulaires des neurones


    préganglionnaires sont situés dans la
    corne latérale de la moelle épinière.
    Les axones empruntent la racine ventrale
    pour sortir de la moelle épinière et
    rejoindre l’organe cible.
    Synapse avec un neurone
    postganglionnaire à la surface ou dans
    l’organe cible.
    Le principal système efférent du
    parasympathique du corps est le nerf
    vague (nerf crânien X).
    La région sacrale de la moelle épinière
    dessert une partie du gros intestin et les
    organes de la régions pelvienne.
    Réflexes viscéraux

    Les arcs réflexes viscéraux contiennent les mêmes éléments


    que les arcs réflexes somatiques (récepteur, neurone sensitif,
    centre d’intégration, neurone moteur, effecteur).
    Une exception: 2 neurones moteurs
    Douleur projetée

    La douleur projetée est une


    douleur qui prend naissance
    dans les viscères mais qui est
    perçue en périphérie du corps.
    Les fibres afférentes
    nociceptives viscérales
    empruntent les mêmes voies
    que les fibres nociceptives
    somatiques.
    Le cerveau déduit que les influx
    proviennent de la voie
    somatique la plus utilisée.
    Physiologie du SNA
    Classification des neurones autonomes en deux types selon
    le neurotransmetteur qu’ils synthétisent et libèrent:
    Neurones cholinergiques:
    Libèrent de l’acétylcholine (ACh).
    Tous les neurones préganglionnaires sympathiques et
    parasympathiques.
    Tous les neurones postganglionnaires
    parasympathiques.
    Neurones adrénergiques:
    Libèrent de la noradrénaline (NA)
    La plupart des neurones postganglionnaires
    sympathiques.
    Physiologie du SNA

    L’effet d’un neurotransmetteur sur sa cellule cible dépend du


    récepteur auquel il se fixe.
    Pour l’acétylcholine:
    Récepteurs cholinergiques nicotiniques:
    Présents sur tous les neurones ganglionnaires, les
    terminaisons neuromusculaires des muscles squelettiques et
    les cellules des médulla surrénales.
    L’acétylcholine a un effet excitateur sur ces récepteurs.
    Récepteurs cholinergiques muscariniques:
    Présents sur tous les organes cibles du système
    parasympathique et sur quelques cibles du systèmes
    sympathique (ex: glandes sudoripares).
    L’acétylcholine a un effet excitateur ou inhibiteur selon
    l’organe cible.
    Physiologie du SNA

    Pour la noradrénaline:
    Récepteurs adrénergiques alpha:
    Présents sur les vaisseaux sanguins qui desservent la peau,
    tous les organes du système sympathique sauf le cœur.
    La noradrénaline a un effet excitateur sur les récepteurs α.
    Récepteur adrénergiques bêta:
    Présents sur les poumons et la plupart des autres organes,
    vaisseaux sanguins desservant le cœur.
    La noradrénaline a généralement un effet inhibiteur sur les
    récepteurs β.
    Exception: les récepteurs cardiaques bêta sont excité par
    la noradrénaline.
    Système nerveux parasympathique:
    Neurone préganglionnaire: libère de l’acétylcholine.
    Neurone postganglionnaire:
    Possède des récepteurs cholinergiques nicotiniques.
    Libère de l’acétylcholine.
    Cellule cible: possèdent des récepteurs muscariniques
    Système nerveux sympathique:
    Neurone préganglionnaire: libère de l’acétylcholine.
    Neurone postganglionnaire:
    Possède des récepteurs cholinergiques nicotiniques.
    Libère de la noradrénaline.
    Cellule cible: possèdent récepteurs adrénergiques.
    Médicaments et système nerveux autonome

    Sympathomimétiques: stimulent le système sympathique.


    Augmentent la libération de noradrénaline ou se lient aux récepteurs
    adrénergiques (ex: ventolin dilate les bronches par la fixation aux
    récepteurs alpha de noradrénaline).
    Les médicaments contre le rhume et la sinusite contiennent de la
    phénylnéphrine, un activateur du récepteurs adrénergiques alpha.
    Provoque la vasoconstriction des muqueuses nasales, donc bloque
    l’écoulement.

    Sympatholytiques: inhibent le système sympathique.


    Inhibe la libération de noradrénaline ou bloque les récepteurs
    adrénergiques (α ou β bloqueurs pour diminuer la fréquence cardiaque).

    Parasympathomimétiques: stimulent le système parasympathique.


    Agit comme l’acétylcholine sur les récepteurs muscariniques des organes
    cibles.

    Anticholinergiques: inhibent le système parasympathique.


    Régulation du SNA
    Soumis à une régulation par les centres nerveux
    supérieurs:
    Cortex cérébral: via le système limbique
    qui agit sur l’hypothalamus (ex: se rappeler
    des souvenirs stressants).
    Hypothalamus: principal centre
    d’intégration du SNA.
    L’hypothalamus gère la digestion, la
    température, fréquence cardiaque,
    fréquence respiratoire, diamètre pupille.
    Le système limbique (dont fait partie
    l’hypothalamus) est responsable des
    émotions. Ces émotions induisent des
    réactions de fuite ou de lutte (stimulation
    du SN sympathique).
    Tronc cérébral: réflexes de la fréquence
    cardiaque, diamètre des vaisseaux
    sanguins et la respiration.
    Moelle épinière: réflexes de défécation et
    de miction.

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