Tuta Absoluta

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Université Mohamed Premier

Faculté des Sciences Oujda


‫كليةـ العلوم وجدة‬
‫جامعة مـحمد األول‬

Tuta absoluta du tomate

Réalisé par : Encadré par :


M’HAND Mohammed Mr.CHAFIK Zouhier
Année
unniversitaire :
2017/2018
INTRODUCTION.
11

Morphologie du ravageur.
22 .

Plan 33 biologie du ravageur et


.

cycle de développement

Symptôme et dégats
44

55 Strategie et mesure de lutte

66 CONCLUSION.
Introduction

• T. absoluta est originaire de l’Amérique du sud.

• Première déclaration en 1964 en Argentine et propagation par la suite

vers d’autres pays de l’Amérique latine.

• 1962: Déclaration au Japan.

• 2006: Détection en Espagne dans la province de Castello.

• Durant l’année 2007, il a été déclaré présent dans plusieurs pays du

Bassin méditerranéen .
• En 2008, T. absoluta a été signalé pour la première fois au Maroc, en

Algérie et en France.

• En 2009, il a été détecté en Italie, Suisse, Portugal, Hollande, Malte,

Tunisie et Lybie (voir carte ci-dessous). Cet insecte se propage très rapidement.

• Actuellement au Maroc, T. absoluta est déclarée dans toutes les régions de

production de la tomate.
Répartition mondiale de T.absoluta entre (2006 et 2010). (RAMEL,
2010).
La Mineuse de la tomate, Tuta absoluta, autrefois appelé Phtorimaea absoluta,
est un Micro lépidoptères de la famille des Gelechiidae découvert par Edward
Meyrick en 1917.
Selon GONZALEZ(1989), la classification de la mineuse de la tomate est la
suivante :
• Règne :Animal 1758
• Embronchement :Arthropodes 1829
• Classe :Insectes
• Ordre :Lépidoptère 1835
• Sous ordre :Micro lépidoptères 1895
• Famille :Gelechiidae
• Genre :Tuta
• Espèce :Tuta absoluta (Bourgogne (1951 in SEFTA, 1999).
Biologie de ravageur
• T. absoluta passe par 4 stades de développement : oeuf, larve, chrysalide et adulte. La durée de
son cycle biologique varie en fonction de la température notamment ; par exemple, il serait
approximativement de 24 jours à 27°C. Il pourrait y avoir jusqu'à 10 à 12 générations par an.
• Les oeufs : de petites tailles (0.36mm de long,0.22 mm de large), de forme ovale
et de couleur blanc crème. Ils sont déposés de préférence sur la face inférieure
des feuilles ou au niveau des jeunes tiges tendres et des sépales des fruits
immatures.

Groupement des oeufs de T. absoluta OEufs seul de T. absoluta


• Les larves: Après éclosion, les jeunes larves creusent des galeries sur feuilles,
tiges ou fruits dans lesquelles elles se développent. Elles passent par quatre
stades larvaires successifs, dont la taille varie de 0.7 à 7.7 mm. La larve du 1er
stade de couleur blanchâtre, les larves du 2ème et 3ème stade larvaire sont
vertes et celle du 4ème stade est rouge.

2ème stade 3ème stade


1èr stade larvaire larvaire larvaire

4ème stade
larvaire
• La chrysalide : de forme cylindrique (4.3mm de long et 1.1 mm de diamètre), de
couleur marron. T. absoluta est multivoltine (environ 10 à 12 générations par an).
La durée du cycle biologique dépend des conditions climatiques, elle est de 76
jours à 14°C, 40 jours à 20°C et de 24 jours à 27°C.

Début du stade
Stade chrysalide
chrysalide
• L’adulte: petit papillon qui mesure 6-7mm de long et environ 10 mm d’envergure,
gris argenté avec des tâches noires sur les ailes antérieures. Les antennes sont
filiformes. La femelle a une grande capacité reproductive qui peut atteindre
jusqu’à 260 oeufs par cycle.

Stade adulte
Cycle de développement
Symptôme et dégâts
• T. absoluta est considéré comme le ravageur le plus redoutable de la tomate et qualifié comme
«désastre absolu» d’où son nom. L’insecte peut provoquer sur tomates des pertes pouvant
aller jusqu’à 80-100%. La larve est le stade nuisible de la mineuse de la tomate. Les premières
attaques sont observées sur les parties apicales de la plante, à savoir les feuilles et les
nouvelles pousses.

- Les mines des feuilles sont


irrégulière
- Sur les feuilles, les larves
détruisent uniquement le
mésophile .
- L’epiderme reste intact.
• Les dégâts au niveau des tiges entrainent une fragilité de la plante, les dommages se traduisent
par une réduction de la capacité de production de la plante, une baisse des boutons floraux, la
chute des fruits attaqués par les larves, la pourriture provoquée par les blessures et les pertes
de production qui peuvent atteindre 100%.

Dégâts sur tiges


Les chenilles s’attaquent aux fruits verts comme aux fruits
mûrs. Les tomates présentent des nécroses sur le calice ou
des trous de sortie à leur surface. Les fruits sont alors
invendables et impropres à la consommation..
Stratégies et mesure de lutte .
• Le programme de lutte contre T. absoluta doit se baser principalement sur la
surveillance des différents stades de développement de la mineuse, la
reconnaissance des ces ennemis naturels et l’évaluation du risque pour une
bonne prise de décision. La surveillance doit être appliquée au niveau :
-Des pépinières.
-De tout le cycle de production.
-Du conditionnement.
En pépiniére :
• Le suivi des populations de T. absoluta au niveau de la pépinière doit être
rigoureux. Il est recommandé de :
 Essayer d’isoler la serre de la pépinière des autres cultures de solanacées
hôtes de T. absoluta;
 Créer un vide sanitaire au sein de la serre de production des plants
(Elimination des restes et débris des cultures, désherbage, traitement du sol, etc.)
 Procéder régulièrement aux observations directes des plants pour détecter
d’éventuelles attaques de la mineuse;
cycle de développement de Nesidiocoris tenuis.
Surveillance des cultures :
 Installation des pièges à phéromones :
- Les piéges utilisés sont des piéges sexuels du type delta. Ils renseignent sur la
présence du ravageur et permettent d’évaluer le risque potentiel d’infestation au
niveau de la parcelle.
- Le nombre de pièges à installer est de 4 pièges /ha.
Les pièges sont installés en hauteur, au-dessus de la culture, à proximité de
l'entrée de la serre et sur les allées à une hauteur de 1,5 à 2 m.
Interprétation des résultats des captures :
Les normes utilisées en Espagne peuvent être prises à titres indicatifs, comme
base d’interprétation des captures:
Niveau Signification

  Pas de risque d’attaque sauf en cas de présence de femelles dans la parcelle :


 
0 capture/ semaine - Poursuivre les prospections sur les plantes ;
 
- Introduction éventuelle des auxiliaire.

  Risqué faible d’attaque :


   
  - Poursuivre les prospections sur les plantes ;
1-3 captures/  
semaine - Traitement préventif (Bacillus thuringiensis (Bt) chaque semaine)
 
- Nettoyage manuel en cas de détection des larves ;
 
- Introduction éventuelle des auxiliaires.
   
 
  Risque modéré d’attaque :
4-30 captures/ semaine  
- Nettoyage manuel ;
 
- Traitement préventif à base du Bacillus thuringiensis: 1 fois/semaine ;
 
- Introduction éventuelle des auxiliaires.

  Risque élevé d’attaque :


30-100 captures / semaine
- Renforcer le programme de lutte avec des produits de choc compatibles avec les

auxiliaires

   
  Risque extrême :
>100 captures / semaine  

- Renforcer le programme de lutte avec des produits de choc compatibles avec les

auxiliaires.

Valeurs indicatives du risque selon les captures sur culture de tomate sous serre (Monserrat,
2008)
Méthode de lutte
En serre :
• Bonne préparation du sol (travaux du sol et désinfection) pour éliminer les
chrysalides.
• Paillage intégral du sol.
• Protéger les ouvertures des serres avec des filets insects-proof qui empêchent
l’entrée des insectes.
• Maintenir les serres bien propres (mauvaises herbes);
En plein champs :
• Prévenir toute contamination possible par l’insecte à partir des anciennes
cultures en éliminant les mauvaises herbes et en détruisant les restes des
cultures (en les brûlant ou les enterrer) .
• Effectuer un labour profond pour éliminer les chrysalides au niveau du sol .
• Protéger les plants par un filet insects-proof, au cours de leur transport du site de
production aux sites de plantations .
• Planter des plants sains.
Conclusion

Plusieurs méthodes sont appliquées pour lutter contre ce ravageur afin de


réduire son impact sur les productions de la tomate. Un aperçu sur ces techniques
permet de constater qu’il n’y a pas de méthode miracle, car chacune présente des
avantages et des inconvénients sans pour autant permettre de maintenir à un seuil
tolérable du ravageur .
• Le programme de lutte contre Tuta absoluta doit se baser principalement sur la
surveillance des différents stades de développement de la mineuse, la
reconnaissance de ces ennemis naturels et l’évaluation du risque pour une bonne
prise de décision.
• La surveillance de Tuta absoluta doit être appliquée au niveau : Des pépinières,
tout au long du cycle de production de la tomate et lors du conditionnement

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