4-Cours Cnidaires

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EMB : Cnidaires

1. Définition
• Les cnidaires sont à 99% marins,
• 1% d’eau douce
• (cnidaire = radiata).
• Il existe une symétrie radiaire

• Plusieurs tentacules entourent la


bouche.
• Ces animaux ont une cavité gastro-
vasculaire interne avec un seul orifice
(la bouche).
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• Deux formes peuvent alterner
pour la même espèce :
• -       La forme méduse : elle
est libre, pélagique et
constitue (généralement) la
forme sexuée.
• -       La forme polype : elle est
benthique, fixée. C’est une
forme (généralement)
asexuée.

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Position systématique :

Embranchement : Cnidaria
Classe : Hydrozoaires
Ordre : Hydrides
Genre : Hydra
Espèces : Hydra viridis

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L'hydre est un polype solitaire assez petit (il peut atteindre 15 mm). C'est
un polype qui vit en eau douce, à la différence de l’immense majorité des
autres cnidaires, qui sont marins. Au moindre contact, le polype peut se
rétracter au point de ne plus former qu'un petit amas de 2 à 3 mm, peu
visible.
. Un polype s'accroche généralement par son pied au milieu environnant,
mais il peut aussi migrer et se suspendre à la surface de l'eau par tension
superficielle (le pied au sec et le reste du corps dans l'eau). Lorsqu'il n’a pas
de point d'accroche, le polype ne nage pas et coule lentement dans l'eau.
Le corps de l'hydre est formé d'un tube comportant, à son sommet une
ouverture la bouche-anus entourée de 6 à 10 tentacules urticants, l'autre
extrémité du corps est fermé constitue ; le pied de fixation (ou sole pédieues).
La partie médiane du corps est renflée.
La colonne gastrique comporte deux feuillets,
appelés ectoderme et endoderme, séparés par une fine matrice extra-cellulaire
appelée mésoglée1.
Des cellules interstitielles, principalement situées dans l'espace interstitiel
entre les cellules épithéliales ectodermiques, se différencient en cellules
nerveuses, cnidocytes, cellules glandulaires et gamètes.
Les cnidocystes sont des cellules urticantes qui sont concentrées surtout au
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• Les polypes peuvent être
solitaires ou coloniaux.
• On note la présence de
cellules urticantes :
cnidocystes =
cnidoblastes =
nématocystes =
nématoblastes=
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• Ces cellules contiennent un
filament urticant baignant dans
une toxine (l’actino-congestine).

• Les cnidoblastes ont un cnidocil


qui, lorsqu’il est excité, entraîne
la dévagination du fil urticant qui
peut tuer la proie ou créer des
irritations.

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2. Histologie de la Paroi
• La paroi possède une structure
diploblastique:
• Ectoderme et endoderme sont
séparés par la mésoglée.

• Ectoderme : comprend :
– Cellules myoépithéliales
– Cellules sensorielles
– Cellules interstitielles
– Cnidoblastes
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• Endoderme comprend :
– Des cellules biflagellées à rôle
phagocytaire

– des cellules glandulaires sécrétant


les enzymes digestifs

– Des cellules sensorielles

– Des cellules embryonnaires basales


– Des cellules nerveuses

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Cellules Cellules interstitielles
myoépithéliales Cnidoblaste
Cnidocil

Cellules
sensorielles

MESOGLEE
Cellules
glandulaires

Cellules
nerveuses

Cellules Cellules
Biflagellées embryonnaires
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3. Classification
Trois classes
1. Anthozoaires

2.Hydrozoaires

3.Scyphozoaires.
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II - Classe : Hydrozoaires
dépourvus de pharynx et la
bouche s’ouvre directement à
dans la cavité gastrale. 

• il y a alternance des deux


phases : polypes et méduses

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•On distingue
quatre ordres:
• Hydrides
• Leptolides
•Siphonophores
•Trachylides
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•1\ O : Les Hydrides
• Cnidaires fixés solitaires
• La méduse disparaît et le
polype est alors capable de
faire une reproduction sexuée

• On distingue des polypes


mâles et femelles
(Gonochoriques)
• Et des polypes hermaphrodites
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• Exp: Hydres d’eau douce
Hydra fusca (gonochorique
Hydra viridis ( Hermaphrodite)

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Reproduction asexuée de
l’Hydre:
• Formation d’un bourgeons dans le
tiers inférieur du polype , ces
bourgeons peuvent rester attaché
au polype mère pour un temps,
âpres la pousse des tentacules, le
polype- fils se détache.
• La zone de rupture devient une
sole pédieuse

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Reproduction sexuée:
• la reproduction sexuée est
caractérisée par la différenciation de
gonophores mâles et femelles, les
gonophores mâles ou testicules
apparaissent dans le quart antérieur
du polype , les spermatozoïdes sont
libérés prés de la bouche- anus
• les gonophores femelle ou ovaires se
développe un seul ovocyte

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• L’œuf fécondé donne une petite
larve ciliée nageuse; la larve
planula, celle-ci, après fixation
édifie une nouvelle hydre

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•2\ O: Les Leptolides.

• POLYPE ET MEDUSE
• Chez les Leptolides se
développent des structures
coloniales.
• le stolon de bourgeonnement est
appelé hydrorhize
• la base du polype est l’hydrocaule
(la tige) 
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• chaque polype est un hydrante.
• Autour de chaque polype se
forme une enveloppe
protectrice :l’hydrothèque.

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Exemple :
• Obelia geniculata
(polypes souvent sur les
laminaires ( genre
d’algues brunes)

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Cycle biologique d'Obelia (Hydrozoaire).
Planule, colonie de polype (zoécie) contenant des polypes nourriciers (gastrozoïdes
et des polypes reproducteurs (gonozoïdes), et méduse
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Le polymorphisme permet de
distinguer :

• - Des gastrozoïtes (polypes


nutritifs) qui ont une bouche et
une couronne de tentacules.
• -Des dactylozoïtes (polype
défensif) riches en cnidoblastes,
sans bouche ni tentacule.
• -  Des gonozoïtes qui réalisent le
bourgeonnement des méduses.
L’axe de bourgeonnement est le
blastostyle.
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• Les méduses portent les
gonades qui donneront
les gamètes
•L’ œuf fécondé donne
une larve planula ciliée
qui va tomber sur le
fond et former une
colonie à partir du
premier polype.
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3\ O : Les Siphonophores

• Hydrozoaires marins pélagiques


• De grandes tailles
• Colonies complexes résultent
de l’association d’unités ou
cormidies = association de
polypes polymorphiques
sur le stolon
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• Région antérieure forme le
– pneumatophore =
flotteur
– Cloches natatoires
(contraction)

• Région postérieure :
• Siphosome =nutrition –
reproduction- protection27
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4\ O: Les Trachylides
•Hydrozoaires : symétrie
radiaire
•Existent que sous la
forme méduse.
Ex: Liriope cerasus

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LES MEDUSES
Aurelia aurita

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