Cours VRD
Cours VRD
Cours VRD
COURS DE "VRD"
Enseignant: SMAOUI M.
2
I) INTRODUCTION
Les travaux portants sur la voirie, les rseaux divers, lamnagement
des abords et des espaces verts, plus connus sous le sigle VRD,
entrent dans le domaine des ouvrages dinfrastructures, par
opposition aux ouvrages de btiment, leur fonctions est dassurer
la viabilit du ou des terrains sur lesquels doivent tre difies des
constructions, mais galement damliorer leur environnement.
Ces travaux sont plus au moins importants et sont en relation directe
avec les paramtres suivants:
Limportance du secteur amnager
Sa localisation (zone urbaine, priurbaine ou rurale)
La configuration du terrain (plat ou accident)
Le projet de construction (immeubles, rsidentielle,
industrielle.)
3
INTRODUCTION
4
Un projet de VRD doit, en gnral, passer par les phases suivantes:
5
Phase Missions Intervenants
-Devis quantitatif et estimatif -Maitre duvre
-Consultation des entreprises -Maitre duvre
Appel doffres -Choix des entreprises -Maitre duvre
-Adaptations ventuelles -Maitre duvre et
entreprises
-Ordre de service de commencement -Maitre duvre
-Travaux -Entreprises
Excution -Direction de lexcution -Maitre duvre
-Liaison avec les services -Maitre duvre et
entreprises
-Rception des ouvrages -Maitre douvrage
Rception -Mise en service -Entreprises
-Dossier des plans de recollement -Entreprises
6
Emplacement des diffrents rseaux dans la voie publique:
Tlcom
Electricit
Gaz
Eau potable
Eau pluviale
Eau use
7
Emplacement des rseaux:
Implantation sous:
Profondeur Couleur
Rseau Espace
min (m)* du grillage Chausse Trottoir
collectif
Eau
1,00 _ OUI OUI OUI
pluviale
Eau use 0,80 MARRON OUI OUI OUI
Eau
0,80 BLEU DECONSEILLE OUI OUI
potable
Electricit 0,75 ROUGE DECONSEILLE OUI OUI
Gaz 0,80 JAUNE INTERDIT OUI OUI
Tlphone 0,75 VERT DECONSEILLE OUI OUI
8
Lingnieur, en tant quacteur central dans tout effort de
dveloppement, intervient dans les diffrentes phases dun projet
de VRD:
tude du projet avec toutes ses composantes
Ralisation des travaux tout en veillant aux rgles de lart et aux
normes en vigueur
Lexploitation des ouvrages et infrastructures raliss en vue de
garantir leur durabilit et efficience.
Cest pourquoi, lingnieur est tenu dtre outill des connaissances
et bonnes pratiques pour relever les dfis affrents ses tches.
9
II) LES RESEAUX
DASSAINISSEMENT
10
LES RESEAUX DASSAINISSEMENT
1) INTRODUCTION
Lassainissement des agglomrations a pour objectifs :
Dvacuer les eaux pluviales des zones urbaines vers un milieu
rcepteur pour viter les inondations et la submersion de ces zones.
La collecte, le transport et le traitement des eaux uses gnres
par les consommateurs deaux potables soit domestiques, industriels
ou touristiques
Ainsi on parle dassainissement en eau use et dassainissement en
eau pluviale.
Le rejet des eaux uses et des eaux pluviales doit se faire dune
manire compatible avec les exigences de la sant publique et de
lenvironnement.
11
LES RESEAUX DASSAINISSEMENT
12
2) LES DIFFERNTS SYSTEMES DEVACUATION
Il y a diffrents systmes pour vacuer les eaux uses et les eaux
pluviales dune agglomration dtermine :
a) Systme Unitaire:
Le rseau dit unitaire permet lvacuation de lensemble des
eaux uses et pluviales par un unique rseau gnralement pourvu
de dversoir permettant, en cas dorage, de rejeter une partie des
eaux directement dans le milieu rcepteur.
b) Systme Sparatif:
Il consiste effectuer un rseau pour lvacuation des eaux
uses et un autre rseau spar du premier pour lvacuation des
eaux pluviales.
c) Les Systmes Mixtes:
Dans ce systme les rseaux sont constitus selon les zones
dhabitation, en partie en systme unitaire et en partie en systme
sparatif.
13
d) Systme Pseudo-sparatif:
Il dsigne un systme sparatif dans lequel le rseau deaux
uses peut recevoir certaines eaux pluviales provenant des
maisons (terrasses, toits,.....).
Ce type de rseau est ncessaire pour les quartiers o les maisons
sont du type arabe ncessitant le mlange des eaux mnagres
avec les eaux pluviales des terrasses.
14
2.1- critres de choix du type de systme
Gnralement, le choix entre les systmes dassainissement cits
ci-haut dpend des critres suivants :
Techniques : topographie locale, rgimes des prcipitations, trac
du rseau de la voie urbaine, prservation des lieux habits contre
les inondations, importance de limpermabilisation des sols....
Economiques : tient compte des budgets ncessaires pour
linvestissement, lexploitation, lentretien et la gestion de
lensemble des installations (rseau, pompage et puration).
16
Tuyaux en grs : malgr les avantages de ce type de matriau
(tanchit parfaite, parois intrieurs trs lisses...), son
utilisation est limite travers le monde et est quasiment
absent en Tunisie. En effet, le nombre de fabricants de ce type
de tuyaux sont trs limits dans le monde.
Tuyaux en polychlorure de vinyle (PVC) : Ce sont les tuyaux les
plus utiliss en assainissement. Ils prsentent un avantage
majeure : une dure de vie trs longue en raison de la
rsistance aux corrosions chimiques et bactriennes
(matriaux inerte). Le PVC est parfaitement tanche et
lassemblage de ces lments se fait par des joints en
caoutchouc.
Parmi les tuyaux utiliss dans les collecteurs de refoulement,
on peut citer : la fonte, le PVC, le PEHD et le PRV.
17
Les regards de visite (voir plan ci-joint): Sont des ouvrages en bton
arm, en PEHD ou en PVC qui permettent laccs au rseau pour
contrler le bon fonctionnement du rseau et effectuer les
travaux de curage et de nettoyage des conduites. La distance entre
regards de visite ne doit pas dpasser les 50 m. Ils sont placs
chaque fois quil y a un changement langle et en moyenne tous
les 30 mtres (voir plan type ).
Boite de branchement (voir plan ci-joint): Ouvrage en bton ou en
PVC permet le raccordement des riverains au rseau primaire ou
secondaire, les boites doivent-tre du type syphoidal pour viter
le retour dodeur dsagrable du collecteur vers le logement (voir
plan type).
Il existe dautre types douvrages en bton arm quon peut
trouver le long dun rseau dassainissement et dans des
conditions bien dtermines telle que :
les regards grilles : utiliss au niveau des rseau deaux
pluviales ou unitaires permettant le captage des eaux de pluie des
chausses revtues. 18
les dversoirs dorages : utiliss au niveau des rseaux unitaires
permettant lvacuation dune partie des eaux collectes dans le
rseau ( partir dun certain dbit bien calcul, le sur plus sera
dvers dans le milieu rcepteur)
les stations de pompage (voir plan ci-joint): permettent le
refoulement des eaux uses dun point bat un autre point plus
lev. Ces ouvrages sont gnralement prsents en cas o le
terrain de la zone assainir est plat.
19
LETAT DU SECTEUR DE LASSAINISSEMENT EN TUNISIE
(FIN 2012)
21
Conduite en bton arm corrode par le H2S 22
Conduite en bton arm corrode par le H2S
23
Conduite en bton avec revtement en PEHD
24
Regard de visite avec revtement en PEHD
25
II-1) Assainissement en eaux
uses
26
CD ONAS
27
3) DIMENSIONNEMENT DES RESEAUX DEAUX USEES
La premire tape ncessaire pour le dimensionnement dun
rseau deau use est la dtermination du dbit prendre en
compte pour le calcul des sections des conduites.
A cet effet, il est ncessaire de prendre en considration les
diffrents types dusagers deau savoir :
usagers domestiques eau use domestique
usagers industriels eau use industrielle
usagers touristiques eau use touristique
3.1- EAUX USEES DOMESTIQUES
La quantit moyenne deaux uses domestiques vacuer dans
le rseau se dtermine partir du mode doccupation du sol des
zones dhabitation. A chaque type doccupation du sol correspond
un dbit spcifique deau dtermin partir de la densit
dhabitants, de la consommation spcifique deau potable et du
taux de rejet et du taux de branchement lgout.
28
Ainsi, le dbit moyen Q m dun bassin versant S vacuer
dans un collecteur deau use est exprim par la formule :
C s P S Tr Tb Tc
Qm / s
24 3600
O :
Cs = Consommation spcifique deau potable (l/hab.j)
P = densit de population (hab/ha)
S = surface du bassin versant (ha)
Tr = taux de rejet lgout ( 0,8)
Tb = taux de branchement SONEDE
Tc = taux de branchement ONAS
29
3.2- EAUX USEES INDUSTRIELLES
Les rseaux deaux uses peuvent recevoir les eaux uses
industrielles en cas o elles rpondent aux normes de rejet dans
les gouts. En effet, en cas o les eaux industrielles sont
fortement pollues, elles doivent subir un prtraitement en usine.
Les quantits deaux vacues par les industries
dpendent de plusieurs facteurs : nature de lindustrie, procd
de fabrication utilis et taux de recyclage effectivement ralis.
Pour lestimation du dbit deaux uses dune zone
industrielle projete (soit inexistence de donnes relles), il est
recommand de considrer un dbit spcifique variant entre 30
m3/j/ha 60 m3/j/ha.
30
3.3- EAUX USEES TOURISTIQUES
Lactivit touristique se caractrise par la forte consommation deau.
En cas dexistence dunits touristiques dans la zone du projet, il
est impratif de tenir compte des eaux uses gnres par ces
activits et de bien dfinir le dbit correspondant. Dune manire
gnrale, la consommation spcifique pour ce type dactivit est
dfinie comme suit :
500 /lit/j pour les htels,
350 /lit/j pour les appartements- htels,
200 /lit/j pour les rsidences,
15 /j/m2 pour les espaces danimations.
31
3.4- DEBIT DE POINTE
Pointe Journalire:
Le dbit de pointe journalire est le dbit de rejet pour le jour le
plus charg.
Il est gal Q pj = C pj x Q m
Qm : dbit journalier moyen (en /s)
Cpj : Coefficient de pointe journalire (Cpj = 1,3 1,6)
Pointe Horaire:
Le dbit de pointe horaire est gal Qph = Cp x Qpj
O : Q pj : le dbit de pointe journalire (en /s)
Cp : le Coef. de pointe horaire
2,5
C p min 1,5 ;3
Qm
Qm = dbit journalier moyen (en /S)
Pour le dimensionnement des diffrents collecteurs deaux uses, on
considre le dbit de pointe horaire par bassin lmentaire.
32
Remarque : Lors de lvaluation des dbits deau potable, il faut
tenir compte de laccroissement prvisible de la dmographie en
analysant particulirement les donnes durbanisation de la zone
tudier et plus prcisment les plans doccupation des sols qui
permettent de localiser les accroissements et destimer le degr
dvolution appliquer.
33
3.5- ECOULEMENT GRAVITAIRE DIMENSIONNEMENTS DES
COLLECTEURS
Connaissant le dbit vacuer, les formules de base de
lcoulement gravitaire ou coulement libre sont :
(1) Q U S M o :
Q : dbit (en m3/s)
U : la vitesse de leau dans la conduite (m/s)
SM : la section mouille (m2)
(2) U C Rh I
C : Coeff. de Chezy
Rh : rayon hydraulique (m)
I : la pente du radier (m/m)
SM
Le rayon hydraulique Rh est gal Rh o :
Pm
34
SM : surface mouille : la portion de section transversale occupe par le
liquide (m2)
Pm : primtre mouill : la longueur de la ligne de contact entre la surface
mouille et le lit (m)
Exemple
pour un coulement dans une conduite circulaire de diamtre D (cas
dcoulement pleine section), le rayon hydraulique :
SM D 2 /4
D
Rh
Pm .D 4
pour un coulement dans un canal rectangulaire :
Rh Lh h
L2h L
35
3.5.1- Formules du coefficient de Chezy
Le coefficient de Chezy dpend de la nature des parois (nature de
la conduite), de la forme de la section.
A- Formules usuelles (exprimentales):
a.1- Formule de Bazin :
87
C
1
Rh
: dpend de la nature des parois
Paroi trs unie (enduit de ciment liss, P.V.C.) : = 0,06
Paroi unie (bton brut, briques...) : = 0,16
Paroi de nature mixte (terres rgulires) : = 0,85
Canaux en terre : = 1,30
Canaux en terre avec fond de galets : = 1,75
36
a.2- Formule de Manning - Strickler :
CKRh1/ 6
K dpend de la nature des conduites
P. V.C : K= 100_ 120
Bton bien lisse : K= 90
Bton grs-fonte : K= 80
Caniveau en bton : K= 70
Caniveau en terre : K= 30_ 40
B - Formules Universelles:
b.1- Formule de Power :
37
1
C 23 log .
Rh 4 3,3 Rh I
3/ 2 1/ 2
bois : = 0,1 1 mm
38
4 3,3 2 / 3 1 / 2
Si la paroi est lisse : C 23 log R I
Rh
Si la paroi est rugueuse : C 23.log
b.2- Formule de White Colebrook :
6.Rh
C 18log
7
= paisseur de la couche limite
= hauteur moyenne de la rugosit de la paroi (en m)
39
Application : on considre un collecteur de section circulaire
en bton arm
2 2
D : diamtre de la conduite = 1m
: angle au centre correspondant au primtre mouill 11.
6
I : pente du collecteur = 0,50 %
40
Rponse :
U C Rh I et Q U SM
R2
2 R.sin ..R.cos
SM
Rh SM
PM 2 2
R 2
R 2.sin ..cos
2
D2 D2 D2
.sin ..cos sin
8 4 8
D2
sin D sin
PM .R. D Rh 8 .
2 D . 4
2
41
11 sin .11
A.N R 1 6 6 1 5,760,5
h
4 11 4 5,76
6
Rh 0,27m
Calcul du Coefficient de Chezy C :
1 1
C K R 80 0,27 55,9
6
h
6
do U C Rh I 2,2 m / s et Q 1,73 m3 / s
42
Dimensionnement des conduites circulaires :
Pour dfinir le diamtre des conduites dun collecteur deau use
ayant une pente I et permettant dvacuer un dbit Q (dbit de
pointe horaire), on utilise la formule suivante :
1
D2 D 2 1
et: SM do: Q C D .I .. 2 2
4 4 4
1
Le Coefficient C K.R 6
h (daprs Manning Strickler) et K=70 PVC)
1
1
D2 70
8
D
6 1 1
D 2
Q 70. . . .I 2
3
.D .I 2
4
1 5
6
4 3
4 4
43
3
8
Q 8
Q 21,805. D I3
do:D
0,3115.K . I
Pour simplifier les calculs, la formule de chzy a t mise sous
forme dabaque. Il suffit de savoir le dbit et la pente pour
dduire le diamtre de la conduite et la vitesse de lcoulement
N.B/ pour les rseaux dE.U., le diamtre minimal des canalisations
est fix 250 mm.
N.B/ pour viter la dgradation des conduites et des joints sous
leffet de lrosion- la vitesse de leau ne doit pas dpasser 4 m/s.
44
Conditions dauto-curage :
Les eaux uses vhicules dans les conduites tant charges de
particules solides et de matires en suspension.
En cas dun coulement faible vitesse, les particules solides ont
tendance se dcanter au fond des conduites et forment une couche
dont lpaisseur augmente avec le temps et risque de colmater la
conduite.
Lopration de curage, manuelle ou mcanise, des conduites est
couteuse, cest pourquoi il est ncessaire de garantir une vitesse
minimale dans la conduite qui permet dassurer lauto-curage du
collecteur dimensionner, et ce par le bon choix du diamtre de la
conduite ou/et de la pente du collecteur.
Conditions dauto-curage :
Les conditions dauto-curage sont les suivantes :
pleine section (ou demi-section), la vitesse dcoulement doit
tre suprieure 0,7 m/s ( lextrme rigueur peut tre abaisse
0,5 m/s).
45
-- pour un remplissage gal aux 2/10 du diamtre, la vitesse
dcoulement doit tre gale 0,6 m/s ( la limite 0,3 m/s).
le remplissage de la conduite, au moins gal aux 2/10 du
diamtre, doit tre assur pour le dbit actuel (voir abaque)
N.B/ Il est vident que la pente du collecteur est le facteur
prpondrant dans le respect des conditions dauto-curage. En
effet, pour des pentes suprieures 7 , les conditions dauto-
curage sont respectes. Toutefois, on admet parfois des pentes
minimales de 3 (en cas de terrain plat ne permettant pas des
pentes plus importantes), et dans ce cas il est ncessaire de
vrifier les conditions dauto-curage.
46
Application :
On demande de dimensionner un collecteur dE.U. et de vrifier les
conditions dauto-curage sachant que :
la pente du radier I = 0,004 m/m
le dbit de pointe Q = 25 /s
le dbit moyen actuel Q m = 15 /s
le min admis est 250 mm
Rponse :
Dimensionnement :
3 3
Q
8 0 ,025 8
1re mthode:D 0,22 m
0,3115 70 0,004
0,3115 K I
49
Une chambre de vannage quipe des tuyauteries et
robinetteries (clapets, vannes, joints de dmontage...)
permettant de vhiculer les eaux uses vers la conduite de
refoulement et empchant le retour de ces eaux vers la bche
en cas darrt des pompes (clapet anti-retour).
V.1- Dimensionnement de la station
Une fois le dbit pomper est dtermin et la hauteur et la longueur
de refoulement sont fixes, on calcule le volume de la bche, le
diamtre de la conduite de refoulement, les pentes de charge et
on choisit les pompes installer dans la bche.
bche:
La bche eau doit-tre aussi rduite que possible pour limiter le
cot de G.C, mais suffisante pour viter des dmarrages trop
frquents des pompes. Il est recommand de ne pas dpasser 10
dmarrages par heure afin dviter les chauffements et lusure
prmature du matriel.
Le volume de la bche est dtermin en fonction du dbit pomper,
du nombre de pompes installer et du nombre de dmarrages
horaires des pompes :
Q
V VP
4 n T
50
Q : dbit total en m3/h
n : nombre de pompes en service
T : nombre de dmarrages par heure des pompes ( 10)
gnralement pris gal 6 dmarrages par heure
Vp : volume dencombrement des pompes
conduite de refoulement:
Le choix du diamtre de la conduite de refoulement est le rsultat
dun compromis entre les dpenses dinvestissements et les
dpenses de fonctionnement.
En effet, si on augmente le diamtre on augmente les
investissements par contre on diminue trs vite les pertes de
charge linaire et donc les dpenses en nergie
Loptimum conomique qui rsulte de ces deux types de
dpenses est le choix du diamtre qui assure une vitesse
dcoulement comprise entre 0,5 et 1,5 m/s.
51
Une premire estimation du diamtre de la conduite de refoulement
dimensionner peut tre calcule par la formule de Bresse :
D= 1,5 * Q1/2 (avec Q en m3/s)
N.B/ En cas o le profil en long de la conduite de refoulement
comporte des points haut et des points bas, il est ncessaire
dinstaller des ventouses aux points haut et des ouvrages de
vidange dans les points bas.
pompes:
Les pompes installer dans la bche pour pomper les eaux uses
dun point A un point B distant de L (mtre) doivent-tre
capables de vaincre les efforts de rsistance dus aux frottement
entre le liquide et la paroi de la conduite (dit pertes de charge
linaires) ainsi que ceux provoqus par les points singuliers tel
que coude, t...(dit pertes de charges singulires).
Ainsi, il est ncessaire de calculer ces pertes de charge avec prcision
Perte de charge linaire :
La perte de charge linaire J est dfinie par lexpression universelle
suivante : 2
V
(Perte de charge par ml de conduite)
J .
D 2g
52
: Coeff. de perte de charge
D : diamtre intrieur de la conduite (m)
V : vitesse dcoulement (m/s)
53
Formule de Colbrook :
1 2.log K s 2,51. 1
10
3,71.D Re o:
54
Pertes de charge singulires :
Les singularits dans les canalisations sont gnralement :
Des changements de la section : largissements, rtrcissements, diaphragmes
Des changements de la direction dcoulement : coudes
Appareils divers : robinet, vanne, clapet
v
Les pertes de charge singulires sont de la forme : H k .
2g
55
Connaissant le dbit Q pomper et la HMT, on passe au choix de
/des pompes installer dans la bche et qui permettent de donner le
meilleur rendement.
Lallure gnrale dune courbe caractristique dune pompe Q(H) est la
suivante : (courbe Q/H)
H
56
Couplage des pompes en parallle :
En cas o la station est quipe de deux ou trois pompes qui
peuvent fonctionner en mme temps, couples en parallle, la
courbe correspondante est celle obtenue en sommant les
dbits des diffrentes pompes pour une Hauteur donne soit :
Q(H) = Q1(H) + Q2(H) + Q3(H)
Le point de fonctionnement est lintersection de la courbe ainsi
obtenue avec la Courbe du rseau .
57
Application :
On donne : Q = 300 l/s
L = 6700 ml (longueur de refoulement)
Conduite en B.A (k = 2mm)
Dimensionner la conduite de refoulement
Calculer la HMT sachant que Hg = 16 m et que les pertes de charge
singulires sont ngligeables
Tracer la courbe rseau sur le diagramme de la courbe
caractristique de la pompe propose ci-joint. En dduire le point
de fonctionnement.
Rponse:
Diamtre Dbit Vitesse (m/s) Perte de charge (m)
59
Puissance des pompes :
- La puissance hydraulique est fonction du dbit et de la HMT :
Ph = . g. Q. H
: Masse volumique de leau = 1000 kg / m3
Q: m3/s , H en m et Ph: Watt
60
Coup de blier :
Le phnomne de coup de blier consiste en des oscillations de
pressions, surpressions et dpression alternatives, provoques par
une modification rapide du rgime dcoulement dans une
conduite. Ces oscillations parcourent la canalisation, dune
extrmit lautre, en un mouvement daller et retour priodique.
Les causes les plus frquentes du coup de blier sont :
Larrt brusque des pompes alimentant la conduite de
refoulement
La fermeture instantane dune vanne
61
Le phnomne du coup de blier est schmatis comme suit :
1- A larrt des pompes, la colonne deau tend se dcoller du point
dorigine, ce qui entrane une dpression qui se propage du dpart
jusqu lextrmit de la conduite la vitesse C appele vitesse
de propagation de londe ou clrit en laissant derrire elle
une partie du tuyau qui resserre et une partie du liquide qui se
dtend du fait de labaissement de la pression.
2- Au moment o londe arrive lextrmit, la dpression rgne dans
toute la conduite, mais un tel tat nest pas un tat dquilibre.
3- Sous laction de la dpression, les particules deau se prcipitent vers
lorigine de la conduite la vitesse C en ayant devant elle une
rgion de dpression.
4- En ce cas la vitesse des particules liquides qui viennent buter sur les
clapets anti-retour est crase et leur nergie cintique se
transforme en travail de dformation du tuyau et des organes en
front.
5- De nouveau la veine liquide tend se dcoller de lorigine et le cycle
tout entier du coup de blier se reproduit.
62
Estimation de la vitesse de propagation des ondes : la vitesse de
propagation des ondes de surpression et de dpression (ou
clrit) se calcule par la formule dAllier :
9900
C=
k . D
49
e
C : Clrit (elle est de lordre de 1000 m/s)
2 . L . U0
En cas darrt progressif, si t > 2 L / C, la hauteur H
g.t
t (en seconde)
64
Les pressions de service ne pas dpasser, gnralement admises dans
les rseaux sont :
10 25 bars pour conduite en fonte ou en acier
4 15 bars pour les conduites en A.C
4 16 bars pour les conduites en P.V.C
Au-del de ces pressions, il faut prvoir linstallation de dispositifs de
protection contre les coups de blier.
Protection : anti-blier
Pour protger les conduites contre les surpressions et les
dpressions dues au coup de blier, il faut installer des
quipements spciaux. Les principaux dispositifs de protection
utiliss sont :
Les volants dinertie, ces volants permettent daugmenter linertie
des pompes et de prolonger la dure de la priode darrt en cas
de coupure dalimentation des moteurs ; cela permet une
rduction de la dpression.
Ce dispositif nest envisageable que pour des canalisations ne
dpassant pas quelques centaines de mtres. Au-del, la masse
des volants devient trop importante.
65
Les chemines dquilibre : il sagit dun rservoir ouvert lair
libre qui va injecter de leau dans la canalisation au moment de
larrt. Les chemines protgent contre les dpressions et les
surpressions, elles ne ncessitent que peut dentretien, mais sont
en gnral assez volumineuses.
Les rservoirs dair : ils fonctionnement selon le mme principe
quune chemine dquilibre, mais sont ferms et retiennent un
volume dair qui va se dtendre et se comprimer au cours du
phnomne. Leur entretien est difficile, il est ncessaire dinjecter
priodiquement de lair pour compenser les pertes par
dissolution.
66
;
Application:
67
Cas darrt progressif de dure 60 s :
2L 2 4000
8,43 t
C 948
68
II-2) Assainissement en eaux
pluviales
69
INTRODUCTION:
Lapplication de la stratgie de protection contre les
inondations : elle est assure par les services des Ministres de
lEquipement, de lHabitat et de lAmnagement du Territoire, de
lAgriculture et des Ressources Hydrauliques, de lEnvironnement
et du Dveloppement Durable et de lIntrieur et du
Dveloppement Local par l'intermdiaire des collectivits locales.
Cette stratgie comprend trois niveaux :
* La protection loigne : elle concerne la ralisation des barrages
et des lacs collinaires permettant ainsi de matriser lcoulement
des eaux lamont des villes. Cette protection relve des
attributions du Ministre de lAgriculture et des Ressources
Hydrauliques
* La protection rapproche : elle concerne la ralisation douvrages
proximit des villes afin de mieux grer les coulements des
eaux orients vers la ville et provenant de zones proches et/ou
loigns.
70
Cette protection assure la gestion des coulements de leau dans les
Oueds et dans les zones daccumulation situes dans/ou proximit
des zones urbaines. Elle fait parti des attributions du Ministre de
lEquipement, de lHabitat et de lAmnagement du Territoire. Parmi
les principales interventions dans ce niveau de protection, on
trouve :
- La dviation des Oueds et des cours deau en dehors des zones
urbaines et la construction des bassins dcrtement qui permettent
de grer les quantits et les dbits deau au moment des averses.
- Le recalibrage et lamnagement des Oueds lintrieur des zones
urbaines.
- Le recouvrement de certains cours deau et la construction de leurs
berges,
71
* Lassainissement des eaux pluviales : lintrieur des
agglomrations et des zones urbaines. Cette protection concerne
la ralisation de rseaux dassainissements des eaux
pluviales constitus de conduites, dalots et canaux de diffrentes
sections qui dversent dans les lits des oueds, les sebkhats ou
dans la mer. Elle relve des attributions des collectivits locales
(municipalits) qui peuvent dlguer lOffice National
dAssainissement la ralisation et la gestion de ces ouvrages.
72
1- CALCUL DES DEBITS DES EAUX PLUVIALES
Les principales mthodes dvaluation des dbits sont :
La mthode rationnelle
La mthode superficielle de Caquot
1-1 -Mthode rationnelle :
Le dbit Q est exprim par la formule suivante :
Q C.A.i.Ka m3 / s
3,6
C : Coefficient de ruissellement
i : intensit de pluie (mm/h)
A : superficie du bassin versant (km2)
Ka : Coefficient dabattement
A (km2) 25 25- 50 50- 100 100- 150 150 - 250
73
C : Coefficient de ruissellement exprime le rapport du volume ruissel
sur un bassin au cours dune averse au volume prcipit = Vr/Vp .
Il dpend de la pente du B.V et de lindice de vgtation.
En zone urbaine : C = 0,9 pour les zones dhabitation trs denses.
C = 0,6 0,7 pour les zones dhabitation denses
C = 0,3 0,5 pour les zones dhabitation moins denses
h
i (mm/h) Avec :
t
h : hauteur deau de pluie (mm)
t : dure de pluie (h)
74
Si au cours dune priode de N annes, on a enregistr n fois une
averse dintensit i et de dure t, la priode de retour de cette
averse est T = N/n soit linverse de la frquence F = n/N
Pour le calcul des collecteurs secondaires : T = 2 ou 5 ans
Pour le calcul des collecteurs primaires : T = 10 ans
Pour le calcul des ouvrages importants : T = 20 ou 50 ans
i a t b
c tc
7,6 A
: Formule de Ventura avec A en Km2
I
et I en m/m et tc en minutes
75
Q : dbit de priode de retour T (m3/s)
I : pente moyenne du bassin en (m/m)
C : coefficient de ruissellement= Ac/A o Ac: surface construite
A : superficie du B.V . (ha) 0,84.b
M u
m : coefficient correcteur m
2
M : allongement du B V= L/A1/2 o L : plus long cheminement
hydraulique (m) et A en m2
Les coefficients k, u, v et w sont en fonction des paramtres
dajustement a et b avec :
a
k b
0,5 / 6,6 et u 1 0,287 b
60
v 0,41 b w 0,95 0,507 b
76
N.B/ Les paramtres dajustement a et b sont calculs partir de la
courbe IDF de la rgion considre (voir courbes suivantes).
77
Priode de retour (T)
Rgion
1 2 5 10 20 50
78
Exemple: Tunis
T 1 2 5 10 20 50
1000 3,3 5,0 7,3 9,1 10,8 12,0 T=1an
a
0,71 0,72 0,71 0,7 0,68 0,64
T=2 ans
-b
T=5 ans
T=10 ans
Intensit (mm/h)
10
1
0.01 0.1 1 10 100
Dure de l'averse (h) 79
Exemple: Kasserine
10 T=10
T=20
T=50
T=100
Intensit (mm/h)
T 10 20 50 100
a 25.0 29.7 35.7 40.0
-b 0.67 0.67 0.67 0.67
0.1
0.1 1 10 100
Dure de l'averse (h)
80
2- DIMENSIONNEMENT DES COLLECTEURS
Une fois les dbits des eaux pluviales vacuer sont dtermins
soit par mthode rationnelle ou superficielle on peut dterminer
les diamtres ou les sections des collecteurs par la formule :
Q U Sm et U C. R I
h
Q 60 D
4
3/ 4
I D
4
2
16,66 I D11/ 4
81
Do : 4 /11
Q
D
16,66 I
Application :
Soit un B.V ayant les caractristiques suivantes :
S = 20 ha
L = longueur du plus long cheminement hydraulique = 900 m
I = Pente moyenne = 0,22 %
d = densit des logements = 50 log./ha.
Superficie urbanise par logement = 100 m2/log.
Surface des voiries = 13 % de la surface totale
T : priode de retour = 5 ans (a = 420 et b = - 0,7).
Calculer le dbit traversant le Bassin versant
82
III) LE RESEAU DEAU
POTABLE
83
1) Systme dalimentation en eau potable:
Il est compos des tapes suivantes:
Le captage (eau de surface ou eau souterraine)
Le traitement (oxydation, filtration, dessalement)
Ladduction (de la source vers louvrage de stockage)
Le stockage
La distribution
85
C0: consommation spcifique en une anne x (l/hab.j)
P0: population en une anne x (hab)
: taux dvolution de la consommation spcifique
: taux dvolution de la population
La consommation domestique journalire en une anne (x+n) est:
Q j C0 P0 (1 ) (1 ) Tr
n n
(l/j)
86
3) Dbits de pointe:
On dfinit le dbit de pointe journalire pour le dimensionnement
des ouvrages de stockage (rservoir), et le dbit de pointe horaire
pour le dimensionnement des ouvrages de distribution.
Cpj= 1,3 1,6
Cph= 1,5-- 3,5
4) Rseau de distribution:
On peut concevoir un rseau de distribution deau potable selon
deux configurations: ramifi ou maill
87
Rseau ramifi:
88
Rseau maill:
89
5) Conditions sur les vitesses et les pressions:
Le calcul hydraulique des canalisations se fait avec le dbit de
pointe horaire et les conditions suivantes sont vrifier:
V= 0,6 1,2 m/s
Charge min= 3 m sur les prises les plus loignes
Charge max= 40 m (exceptionnellement= 60 m)
Qr
Qc= Qt + 0,55. Qr
Qr+Qt 0,55.Qr+Qt Qt
0,45.Qr 0,55.Qr
91
Cette formule de Qc est valable pour le calcul du rseau ramifi o on
connait le sens de lcoulement des eaux. Par contre dans un
rseau maill, leau peut circuler dans un sens ou un autre, ainsi
cette formule est remplace par une autre indpendante du sens
de lcoulement:
Qc= Qt + 0,5. Qr
6-1) Calcul des rseaux ramifis:
Dtermination du dbit de pointe horaire,
Choix du trac du rseau de distribution et localisation des nuds
de calcul,
Dtermination des longueurs des tronons et des cotes des nuds
au sol,
En partant de lextrmit aval du rseau et en remontant tronon
par tronon jusquau rservoir, on calcule Qr et Qt puis Qc,
Choix du diamtre de la conduite en fonction du Qc de faon
avoir V= 0,6 ~ 1,2 m/s,
Calcul de la perte de charge avec Qc
92
Calcul de la charge hydraulique en chaque nud et dduction de
la pression au sol
Application: 15 l/s
14 l/s 3
R 6m 1 25 l/s
2
ks = 0,2 mm 32 l/s 4
Point R 1 2 3 4
Cote TN 130 112,3 101,1 93,0 90,7
93
-Calculer les dbits de calcul, les diamtres des conduites et les
pressions aux nuds.
- Vrifier que 15 m P/ .g 40
94
- Rponse:
*) Calcul des dbits de calcul:
Tronon Q t ( l/s) Q r ( l/s) Q c ( l/s)
2-4 0 32 0+0,55*32=17,6
23 15 14 15+0,55*14=22,7
12 15+14+32=61 25 61+0,55*25=74,75
R-1 61+25=68 0 86+0=86
95
Tronon 24 2-3 1-2 R-1
Longueur (m) 700 500 1200 1000
Vitesse (m/s) 0,996 0,730 1,058 0,685
Perte de charge J 5,191 1,426 4,336 1,078
(m)
Point R 1 2 3 4
*) Pression au sol :
Point R 1 2 3 4
q2
J2 C QC
D q2
98
n
Ji
q i 1
n
Ji
2.
i 1 qi
Les dbits positifs, par rapport au sens choisi, seront corrigs par q,
affect de son signe, alors que les dbits ngatifs seront corrigs
par q.
Si aprs cette correction la 2me loi nest toujours pas vrifie, il
faudra corriger de nouveau avec la mme dmarche. Ainsi on se
rapproche de zro pour la somme algbrique des pertes de charge
du contour.
N.B.
Les pertes de charge sont calcules partir de la formule de Hazen
Williams:
99
Q 1,852 1
J 10,67 ( ) 4,87 L
C hw D
Chw: coef de Hazen Williams= 80150
Chw= 150 pour les conduites en PVC ou PEHD
Chw= 120 pour les conduites en Bton
Chw= 140 pour les conduites en fonte ductile avec revtement en
ciment
On arrte les itrations lorsque pour toutes les mailles on a:
100
VI) VOIRIES
101
VOIRIES
En Tunisie, les routes et voiries peuvent-tre construites soit par le
Ministre de lEquipement et de lAmnagement du Territoire, soit
par les Communes, soit par les promoteurs immobiliers (tatiques
AFH, SNIT, AFI ou privs). Toutefois, la gestion de ces
infrastructures (entretien, rhabilitation, rnovation) est assure
par :
- Le MEAT pour les routes dites classes : Autoroute, RN, RD et
R.L
- Les Communes pour les routes situes lintrieur des primtres
communaux.
106
Emprise des routes classes en
Tunisie
Catgorie Emprise
(m)
RL 20
RR et RN 30
Autoroutes 50
107
2- Compositions des diffrentes couches dune
chausse :
La couche de fondation sera mise en place sur une plate forme bien
nivele et bien compacte. La mise en place doit satisfaire les
conditions de nivellement et de compactage suivantes :
80
% passant
60
40
20
0
0.01 0.1 1 10 100
Tamis (mm)
Matriau Essais Rsultats exigs Cadence des essais
Equivalent de Au gr de
E. S 30
sable lingnieur
Limites datterberg Indice de plasticit non mesurable 1 essai par 500 m3
Attinition et de matriaux mis en
Coef. Los ANGELES 30 uvre
fragmentation
Granulomtrie satisfaisant au
fuseau granilo ci-aprs
Mailles des Passants aux
tamis diffrents tamis en %
TV 0/70 (mm) de poids sec
Min Max
Analyse 70 90 100
granulomtrique 50 75 95
20 45 65
10 28 48
6 20 40
4 15 35
2 10 25
0,5 6 10
30 95 100
Les conditions de mise en place sont
20 70 92 les mmes :
10 48 73 Nivellement : 2 cm
6 36 63 Compacit 98 % de lO.P.M.
4 30 57
2 22 48
1 15 37
0,5 10 28
0,08 5 12
124
Trac en plan
125
Profil en travers (Dblai)
126
Profil en travers (Remblai)
127
b) Profil en long : Afin de permettre le ruissellement des eaux
pluviales, la ligne rouge du profil en long doit avoir une pente
longitudinale minimale de 0,2 %.
La dclivit (pente) = 0,5 5 % avec un max de 7 %.
3.1- Trafic prvisionnel : Le trafic est dfini par cinq (05) classes (le
domaine autoroutier est exclu) dont les valeurs limites correspondent
au trafic quivalent cumul c..d. au nombre cumul de passage de la
charge dun essieu de rfrence pendant la priode pour laquelle la
chausse est dimensionne (15 ans).
Catgorie dquivalence
1,71 5,93 0,43
lessieu de 8,15 tonnes
Catgorie dquivalence
0,24 0,92 0,07
lessieu de 13 tonnes
Neq 365.MJA.
1 1
D
.Aq
Catgorie de
F1 + H F 2 + G1 + G2 I Total des P.L (2 sens)
vhicule P.L
Nombre de
vhicules / 247 + 120 106 + 16 + 4 94 587
jour
T1 T2
5 5 5
Classe du sol-support (CBR)
16 14
S1 40 35
8 5 5
16 14
S2 35 30
12 5 5
14 12
S3 30 25
20 5 5
14 12
S4 25 20
30
146
Profil en long
147
California Bearing Ratio (CBR)
3-6 Faible
6-10 moyenne
10-
Bonne
20
Trs bonne
>20
excellente
CBR (dimensionnement des
chausses)
CBR Dtermin au laboratoire sur
prouvette compacte la teneur en eau
optimale de compactage du Proctor
Modifi et 95% de la densit maximale
correspondante
Sans imbibition et aprs imbibition de 4
jours
V) LES RESEAUX DECLAIRAGE
PUBLIC
151
1) But de lclairage public:
Lclairage public doit permettre aux usagers de la voie publique de
circuler de nuit avec une scurit et un confort aussi lev que
possible.
Il ne sagit pas pour autant de reconstituer les conditions diurnes, mais
de rendre ais pour lautomobiliste la perception et la localisation
des points singuliers de la route et des obstacles ventuels. Pour le
piton, il sagit dassurer la visibilit distincte des bordures de
trottoirs, des vhicules et dviter les zones dombres.
3) Le candlabre:
La fixation des luminaires peut tre assure par divers moyens. Il peut
tre adapt une console fix sur un immeuble, ou accroch des
cbles. La manire privilgie consiste cependant utiliser des
candlabres.
156
3-1- Elments dun candlabre:
Un candlabre qui peut supporter un ou plusieurs luminaires se
compose des lments suivants:
Le ft: partie principale ou unique dun candlabre, dans laquelle est
dispos un portillon daccs un bloc borne, muni de fusibles et
assurant le lien entre le rseau de distribution et lalimentation
propre du luminaire. Sur le ft doit galement tre dispose une
borne pour permettre la mise la terre de linstallation.
La plaque dappui: assure la liaison entre le massif de fondation et le
ft. Le lien entre le ft et la la plaque doit faire lobjet dune attention
particulire.
La crosse: assure le dpart du luminaire au dessus de la chausse.
157
158
Quelques silhouettes de candlabres
159
4) Types dimplantations:
On distingue plusieurs types dimplantations o interviennent largeur de
voie et hauteur de feu:
_ Implantation unilatrale: nest recommande que dans le cas o la
largeur de la chausse est voisine ou inferieure la hauteur du feu:
160
_ Implantation bilatrale vis--vis: lorsque la largeur de la chausse
est suprieure une fois et demi la hauteur du feu:
161