Cours VRD
Cours VRD
Cours VRD
Inst
allation de captage d’une source
1. Couvercle étanche
2. Trop-plein
3. Drain de nettoyage
4. Ligne de distribution
5. Grillage
6. Périmètre
7. Clôture
8. Fossé de dérivation
2-Puits de surface
Le puits de surface est généralement constitué de plusieurs tuyaux de béton
dont le diamètre
peut varier entre 90 et 120 cm ;Ils sont superposés dans le sol à une profondeur
telle que la
nappe d’eau est atteinte et forme une réserve suffisante, soit 450L/jour personne.
La paroi ainsi que les joints des tuyaux doivent être parfaitement étanches,,jusqu’à
une
profondeur de 3 m par rapport à la surface du sol .Une attention toute particulière
sera apportée
à l’étanchéité de la sortie de la conduit d’amenée vers les bâtiments à desservir.
Une partie de la paroi du puits doit dépasser le sol de un mètre. Un remblai
d’argile,ou
constitué d’un autre matériau imperméable , est disposé sur le pourtour du puits de
manière à
empêcher l’infiltration des eaux de ruissellement le long de la paroi du puits
Pour les villes construites dans une vallée, on peut envisager une distribution
par gravité
artificielle ou sous pression, bâtie à l ‘aide de pompes
La distribution par gravité artificielle consiste à pomper l’eau dans un château
d’eau afin de
créer une pression par colonne d’eau.
- Des variation mensuelles, variables selon la nature des villes ( villes touristiques,
grandes villes des variation journalières,selon le jour de la semaine (jour de marché ,
par exemple ) ;
- Des variation horaires,qui représentent la variation la plus importante avec deux
pointes au
moment de la préparation des repas.
En raison de toutes ces variation, il y a lieu d’appliquer au débit moyen un
coefficient de majoration pour obtenir la valeur du débit de pointe du jour le plus
chargé de l’année.
,on prend ordinairement un coefficient de pointe de 3 ,
D’après les statistiques, on a constaté que ce coefficient variait entre 1.15 et
4.30.Si la
consommation industrielle ou agricole est importante par rapport à la
consommation
domestique,
En zone rurale, le coefficient variera de 2.4 à 4 selon que le pourcentage de
résidence
secondaire est inférieur ou supérieur à 20%
-Emplacement du réservoir
Supposons, en effet, un puits P situé à une distance L d’une agglomération à
alimenter et
examinons les cas extrêmes pouvant se présenter.
Le réservoir peut être envisagé :-
-soit au centre de gravité de l’agglomération,
-soit au-dessus dupuits.
le Cheminement
L’eau circulant sous pression, le réseau peut desservir chaque particulier en suivant globalement la pente du terrain.
Il convient cependant de prévoir des points hauts, permettant la purge du réseau (évacuation de l’air) des points bas, permettant la vidange du
réseau (évacuation de l’eau)
Butées
A chaque changements de direction et aux extrémités des canalisations, le fluide exerce sur la conduite une poussée
hydraulique d’où il faut prévoir des coudes.
Pour équilibrer ces forces on met en place un massif en béton qui reprend les efforts de poussée
�Soit
par frottement sur le sol (massif poids)
�Soit par appui sur le terrain en place (massif butée)
En pratique les massifs bétons sont calculés
Req La fermeture brusque d’une vanne provoque un coup de bélier. (comme une file de voiture qui s’arête brusquement)
• Les réseaux maillés (ou bouclés), plus coûteux, comportant un retour permettant le maintien de l’alimentation en eau par simple
jeu d’ouverture et de fermeture de vannes en cas d’incident sur un tronçon.
Robinetterie, fontainerie
Sur le réseau on trouve divers organes de coupure et d’alimentation.
• coupure
�Vannes (d’arrêt ou de réglage de débit), robinets-vannes à papillons ou à guillotine, dont la manoeuvre s’effectue avec
un volant ou une clé.
�Bouches à clé, etc..
• Alimentation
�Robinets-vannes, robinets
�Poteaux d’incendie
�Fontaines
Dimensionnement des réseaux
Calcul des débits.
�La consommation d’eau à usage domestique est évaluée par la formule empirique suivante
�Le débit minimal d’une bouche d’incendie est de 60 m3/h avec une pression de 0.6 bars.
�Sur les réseaux on tient compte d’un débit de fuite de 5% du débit théorique.
Dimensionnement des canalisations et des pompes)
�Connaissant le débit à assurer et de la pression de service, on dimensionne les pompe en fonction des pertes de charges dans le
réseau, qui dépendent de la vitesse dans la canalisation (données par abaques ou obtenues par différentes formules dont la plus
célèbre est celle de coolebrook).
�Les canalisations sont dimensionnées en tenant compte d’une vitesse d’environ 1 m/s (au-dessous risque de dépôt, au-dessus
risque d’érosion des canalisations), par la formule