Coûts - Matériaux D'isolation
Coûts - Matériaux D'isolation
Coûts - Matériaux D'isolation
PRINCIPES
DEMARCHE
Lors d’un choix de matériau d’isolation, il est intéressant, dans une démarche d’éco-
construction, de ne pas limiter ses critères de choix aux seules performances thermiques du
matériau. Le choix d’un isolant devrait se faire sur base des critères suivants :
o Propriétés thermiques : elles sont généralement décrites par des notions telles que la
conductibilité thermique (W/m²K). Petit à petit, on tend vers une description intégrant
les propriétés de masse des matériaux isolants. Par exemple, on parle de plus en plus
souvent de l’effusivité thermique (la racine carrée du produit de la masse volumique,
de la conductivité thermique et de la chaleur spécifique du matériau). Elle représente la
vitesse à laquelle la température de surface d’un matériau varie, et donc sa capacité à
accumuler et restituer de la chaleur. Utilisée en combinaison avec la conductibilité
thermique, cette grandeur est intéressante lorsque l’on évoque les isolants massifs.
Cette fiche traite des matériaux d’isolation et de leurs particularités. Pour les aspects purement
énergétiques de l’isolation des bâtiments, nous vous conseillons la lecture de documents
spécifiques répertoriées en fin de fiche. D’autre part, le choix d’un matériau d’isolation
thermique est souvent liée à la réalisation d’une bonne isolation acoustique. Nous vous
conseillons donc la lecture en parallèle des fiches CSS05 – Assurer le confort acoustique et
MAT11 – Choix des matériaux d’isolation acoustique.
PAGE 1 SUR 14 – MATERIAUX D’ISOLAITON THERMIQUE : CHOISIR DES MATERIAUX SAINS,
AVEC UN ECOBILAN FAVORABLE – OCTOBRE 2007
GUIDE PRATIQUE POUR LA CONSTRUCTION ET LA RENOVATION DURABLES DE PETITS BATIMENTS
- RECOMMANDATION PRATIQUE MAT05 -
OBJECTIFS
Partant d’une approche « classique » de l’isolation, on peut classer les interventions allant dans
le sens de l’éco-construction en différents niveaux :
Proscrit :
o Les isolants minces réfléchissants, les isolants organiques (polyuréthanes,
polystyrènes).
Minimum :
o Choisir, parmi les matériaux d’isolation courants, ceux qui ont le meilleur écobilan.
Concrètement, il faut éviter les mousses de polyuréthane et de polystyrène extrudé et
leur préférer des laines minérales ou du verre cellulaire en respectant les consignes de
sécurité lors de leur mise en oeuvre.
Exemples d’isolants traditionnels : de gauche à droite : laine de roche, laine de verre, verre cellulaire et
perlite expansée. Source : Energie + :
Conseillé :
o choisir, pour les modes de construction habituels (murs creux, isolation entre chevron,
etc.), des matériaux naturels à la place des matériaux courants : plutôt que des laines
minérales, on choisira des laines végétales ou animales, ou des isolants à base de
cellulose. Leurs performances thermiques sont moins bien documentées, mais leur
écobilan plaide en leur faveur.
Optimum :
o Remettre en question le mode constructif de l’ensemble de la paroi, pour se diriger
vers des solutions telles que les murs en terre-paille, en béton chaux-chanvre, en bois
cordé, etc. De très nombreux modes constructifs de ce type sont redécouverts
aujourd’hui sous l’intitulé « isolants massifs » et donnent lieu à une réinterprétation
contemporaine Néanmoins, faute de documentation suffisamment objective et de
validation scientifique pour ces dernières techniques, nous nous contenterons d’en
évoquer l’existence et les avantages en comparaison avec les matériaux isolants
courants.
ELEMENTS DE CHOIX
ASPECTS TECHNIQUES
> Quels sont les matériaux disponibles
o cellulose : papier recyclé et/ou paille. Un traitement au sel de bore les protège des
attaques d’insectes, des champignons et du feu. Exemple : Isofloc, Pan-Terre, etc.
http://aggie-horticulture.tamu.edu/greenhouse/photoarchive/photogallery/pages/vermiculite.html
o Liège
Matériau
Laines en panneaux permettant une pose facile et continue de
Murs creux
l’isolant. Pour un mur creux avec coulisse, opter pour un travail par
avec coulisse
phase : monter le mur porteur, puis l’isolation, et terminer par le
et toitures
parement. Un montage simultané complexifie la pose correcte de
inclinées
l’isolant.
Mur creux avec Dans le cas d’une rénovation on peut envisager un remplissage
coulisse pleine par un isolant en vrac type perlite pour combler les interstices.
Laines ou isolants en vrac, comme des flocons de cellulose,
insufflés dans des caissons. Remplissages à base de béton
Ossature
chaux-chanvre, de paille ou intégrant de la sciure sont possibles,
mais ne sont pas traités ici faute de certification.
Les laines ont généralement des résistances à la compression
suffisantes pour assurer une isolation de la toiture. Du verre
Toitures plates
cellulaire peut également être utilisé, ainsi que des bétons aux
billes d’argex (argile expansée)
Les chapes isolantes peuvent être constituées entre autre par le
Isolation sur mélange de vermiculite au béton. Un béton chaux-chanvre offre
dalles également certaines propriétés isolantes. Le verre cellulaire peut
être utilisé, de même que des panneaux de liège expansé ou de
ASPECTS ENVIRONNEMENTAUX
> Quelles sont les performances thermiques des isolants ?
Deux éléments déterminent la performance thermique d’une isolation : l’épaisseur du matériau
et ses performances intrinsèques. Nous supposerons que le concepteur aura maximisé
l’épaisseur d’isolant disponible, par exemple en optant pour des systèmes constructifs à
ossatures plutôt que des murs massifs, et nous nous attarderons sur le choix du matériau.
Conductibilité thermique λ
Conductibilité thermique
(selon la documentation)
(humide et sec)
Inflammable ?
ρ [daN/m³]
002 A1)
Conductibilité thermique λ
Conductibilité thermique
(selon la documentation)
(humide et sec)
Inflammable ?
ρ [daN/m³]
002 A1)
Vermiculite
<100 0,058 / 5à7 / Non
expansée pure
0,103 à
Argile expansée / / / Non
0,108
Bois feutré en
±160 ±0,042 / / 3à4
panneaux mous
Difficile
Bois feutré en ment
panneaux mi- ±270 ±0,07 / / 3à4
durs
Cellulose en 0,035 à
35-50 / / 1à2
vrac 0,04 Auto-
Laine de extingibl
cellulose en 70-100 0,04 / / / e
panneaux
0,04 à Difficile
Liège expansé 18 / 4,5 à 29 /
0,045 ment
Liège expansé 0,032 à
80-120 / / 5 à 30
en panneaux 0,045
Chanvre ou 0,039 à Difficile
25-210 / / 1à2
laine de chanvre 0,08 ment
0,037 à
Lin en vrac 18-35 / / 1à2
0,045 Difficile
0,065 à ment
Lin en panneaux 400-500 / / /
0,05
Ignifugé
0,047 à
Laine de coco 20-50 / / 1à2 au sel
0,05
de bore
Sans
dégage
Laine en coton 20-30 0,04 / / 1à2
ment
toxique
Panneaux de
±100 0,056 / / 1 à 1,5
roseau
Sans
0,035 à dégage
Laine de mouton 10-30 / / 1à2
0,045 ment
toxique
Valeurs issues des l’ouvrage « L’isolation thermique de la toiture inclinée », Ministère de la Région
Wallonne et « L’isolation écologique » de J-P. Oliva, éditions Terre Vivante, 2001, ainsi que des
documentations des fabricants.
Pour les isolants synthétiques et minéraux, les performances sont connues avec précisions par
leurs agréments techniques, délivrés par l’UBATC (www.ubatc.be). Les matériaux écologiques
ne disposent pas à ce jour de performances certifiées. On doit donc se baser sur les valeurs
avancées par les fabricants. Il convient de rester prudent quand à la précision de ces valeurs.
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AVEC UN ECOBILAN FAVORABLE – OCTOBRE 2007
GUIDE PRATIQUE POUR LA CONSTRUCTION ET LA RENOVATION DURABLES DE PETITS BATIMENTS
- RECOMMANDATION PRATIQUE MAT05 -
Certains disposent de valeurs lambda déclarées sur base de normes étrangères. Elles ne sont
comparables à celles ci-dessus que si les essais ont été réalisés conformément aux normes
européennes EN ISO 10456. Cette référence doit figurer sur le document certifiant les
performances du matériau.
Les isolants minces réfléchissants sont parfois présentés comme particulièrement intéressants.
La fiche contact du CSTC #6 (2-2005) fait le point sur ces produits. Elle montre que les isolants
minces peuvent tout au plus égaler les performances thermiques d’une isolation minérale
classique. Outre leur mise en œuvre délicate, le coût énergétique de leur production étant très
élevés, ils sont certainement à rejeter pour des applications dans le bâtiment.
Les « isolants massifs » (les murs en terre paille, les bétons chaux-chanvre, etc.) sont des
matériaux dont la spécificité est de mener à des modes constructifs très particuliers : plutôt
que de voir le mur comme une succession de couches et de concentrer le pouvoir isolant sur
une couche spécifique de la paroi, comme on le fait dans un mur creux par exemple,
l’utilisation d’isolants massifs mène à répartir le pouvoir isolant sur l’ensemble de l’épaisseur
de la paroi. De plus, ces matériaux jouent parfois un rôle structurel, ce qui revient à concentrer
l’essentiel des fonctions de la paroi sur un seul matériau.
Les terre-pailles et bétons chaux-chanvre ont une conductibilité thermique plus importante que
les matériaux isolants, tant traditionnels qu’écologiques, et sont donc « moins performants ».
Cette carence est compensée de deux façons :
o L’épaisseur de matériau isolant est plus importante que pour les techniques
traditionnelles.
Comparaison d’un mur massif isolant en béton de chanvre et d’un mur traditionnel. Le calcul du coefficient
U en béton de chanvre est réalisé avec une valeur lambda de 0,13 W/m.k.
o Ces matériaux sont plus massifs et donc présentent une inertie thermique importante.
Cette masse va compenser partiellement leur moindre caractère isolant. De façon
imagée, on pourrait dire qu’au lieu de ne laisser sortir q’un peu de chaleur, comme les
isolants traditionnels, ils en stockeront une quantité assez importante dans leur masse,
avant de la réémettre en partie vers l’intérieur du bâtiment. Ce phénomène est
cependant encore peu documenté et peu chiffré de façon scientifique.
Que le matériau d’isolation soit écologique ou non, la qualité de sa mise en œuvre sera
l’élément déterminant pour la performance énergétique du bâtiment. La bibliographie de cette
fiche regroupe plusieurs références sur la mise en œuvre de l’isolation. La mise en œuvre des
isolations écologiques en vrac ou sous forme de panneaux ou de laines ne présente pas de
difficulté particulière par rapport aux produits courants.
Concernant les isolants massifs, s’il est intéressant d’attirer l’attention sur l’intérêt de ce type de
technique, il est néanmoins important de signaler que les performances obtenues sont
fortement liées à la constance de qualité de la réalisation. En effet, les mélanges étant réalisés
Par leur capacité plus ou moins grande à absorber l’humidité, les matériaux en contact avec
l’ambiance intérieure peuvent stabiliser les conditions hygrothermiques d’un local et, de la
sorte, avoir un impact positif sur le confort.
Cet aspect étant essentiellement lié aux matériaux en contact avec l’ambiance, nous le traitons
plus en profondeur dans la fiche sur le choix des matériaux de finition (voir lien en fin de fiche).
En effet, les matériaux isolants étant généralement séparés de l’ambiance par une maçonnerie
ou un revêtement, leur rôle de régulation hygrothermique sera limité. Ce n’est pas le cas des
isolants massifs qui peuvent, eux, avoir un impact bénéfique de ce point de vue.
> Ecobilans
Energie grise
Ecopoints par
Durée de vie
Identification
Recyclage*
classement
[GJ/m³]
dans le
origine
[ans]
NIBE
m³
Cellulose en A
UE 1,26 0,15 25
vrac recommander
Panneaux de Recyclable en
UE / 0,21 / 50
liège matière première
>2 secondaire
Laine de roche UE 0,33 0,27 Acceptable
5
>2
Laine de verre UE 6 0,02 Acceptable
5
>2
Polyuréthane Monde 8 0,08 A proscrire Incinération
5
Polystyrène >2
Monde 2,4 0,04 A proscrire Incinération
expansé 5
Polystyrène >2
Monde 3 0,36 A proscrire Incinération
extrudé 5
Recyclable en
20 à >2
Verre cellulaire UE 0,11 A déconseiller matière première
40 5
secondaire
Broyage et
Chanvre UE - - - - épandage
agricole
* Les informations relatives au recyclage tiennent compte du marché actuel du recyclage en Belgique.
Ces informations doivent cependant être remises dans leur contexte. Par exemple, le potentiel
de recyclage des déchets est variable selon l’existence de la filière de recyclage et sa
localisation géographique. Tous les matériaux potentiellement recyclables ne sont pas
recyclés. De plus, la notion de ‘temps’ est importante, un matériau non recyclable actuellement
le sera peut-être dans un avenir proche, et réciproquement, un matériau actuellement
recyclable ne le sera peut-être plus dans quelques années.
ASPECTS ECONOMIQUES
> Disponibilité des solutions écologiques
En Flandre, la plupart des points de vente sont affiliés à l’association VIBE. En Wallonie, ils
sont affiliés à Nature et Progrès ou au Cluster éco-construction. Un cluster éco-construction
bruxellois existe également depuis fin 2006. Enfin, le programme franco-wallon Interreg III
prévoit la mise en place d’une plateforme sur l’habitat écologique (www.ecohabitat.be)… à
suivre.
Des irritations des la peau ou des yeux ne sont pas non plus à exclure lors de leur
manipulation. Des précautions sont donc à prendre lors de leur mise en œuvre : masque anti-
poussière, gants, lunettes protectrices, bonne aération, etc.
De manière générale, et sur base du principe de précaution, on adoptera aussi bien pour les
isolants « synthétiques » que pour les isolants « écologiques », les mêmes précautions de
protection lors de la mise en œuvre (masques, gants et lunettes).
Le tableau ci-dessous résume les avantages et inconvénients d’un point de vue santé des
matériaux d’isolation les plus courants :
Avantages inconvénients*
Pas d’agents ignifuges
Pas de biocides
Pas d’émissions de formaldéhyde Fibres respirables lors de la
Laine de roche
Moins de 5% de liants démolition et de l’élimination
Radioactivité négligeable
Pas d’émissions de COV
Pas d’agents ignifuges
Pas de biocides
Fibres respirables lors de la
Laine de verre Pas d’émissions de formaldéhyde
démolition et de l’élimination
Radioactivité négligeable
Pas d’émissions de COV
Certaines mises en œuvre
Pas d’agents ignifuges
Verre cellulaire nécessitent l’utilisation de bitumes
Pas de biocides
chauds
Agents ignifuges polluants
Emissions toxiques lors de la
Polystyrène
Pas de biocides combustion
expansé
Emission d’hydrocarbures à la
fabrication
Polystyrènes
Pas de biocides Agents ignifuges polluants
extrudés
Polyuréthane Pas de biocides Agents ignifuges polluants
Importante quantité de poussières
Flocons de à la mise en œuvre
Aucune émission nocive
cellulose Fibres respirables lors de la
démolition et de l’élimination
Importante quantité de poussières
Flocons de à la mise en œuvre
Aucune émission nocive
cellulose Fibres respirables lors de la
démolition et de l’élimination
Notons également que le matériau isolant n’est pas toujours utilisé seul. L’éventuelle nécessité
d’une colle de fixation ou d’un additif servant de retardateur de flamme ne doit pas être
ARBITRAGE
Le tableau ci-dessous résume l’intérêt de différents types d’isolants selon les critères
développés ci-dessus :
Facilité de
Type Performance Coût et
Ecobilan Santé mise en
d’isolant thermique disponibilité
oeuvre
synthétiques ☺ ☺ ☺
(sauf incendie)
(moyennant
minéraux ☺ précaution de
☺ ☺
pose)
végétaux et
☺ ☺? ☺? ☺ ☺
animaux
Faut-il privilégier un isolant écologique malgré la perte d’efficacité thermique ? Il n’y a pas
réponse simple ou unique. Cette fiche montre qu’il existe des isolants écologiques pour
lesquels cette perte est limitée, mais qu’un certain flou règne encore sur cette question, vu le
manque de données scientifiques ou normalisées. Sur cette base, la prudence voudrait que
l’on privilégie les alternatives écologiques les mieux documentées, pour lesquels l’auteur de
projet pourra chiffrer la perte éventuelle d’efficacité énergétique. A chaque prescripteur de faire
ensuite un choix personnel sur base de données objectives.
DANS LA PRATIQUE
Des mesures doivent être prises aux différentes phases de développement et de réalisation du
projet :
AVANT-PROJET
o Privilégier les choix suivants :
Source : Guide conseil pour la rénovation durable de logements collectifs, Bruxelles Environnement
DEMOLITION
o Lors du démontage des matériaux d’isolation, les effets nocifs des matériaux sur la
santé des ouvriers doivent être évités. On prendra les mêmes précautions que pour la
pose des isolants.
o Les mousses urée-formol, phénoliques ou de polychlorure de vinyle, que l’on peut
trouver dans des immeubles des années 70-80, ne doivent être ni respirées ni brûlées.
Elles seront portées à la déchetterie dans des sacs étanches.
o Les isolants minéraux et végétaux seront récupérés pour permettre un recyclage. Une
étude préalable spécifique sera réalisée afin d’identifier les types d’isolants utilisés
ultérieurement sur le bâtiment à détruire afin d’organiser au mieux son recyclable sur
base du marché et des filières existantes.
INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES
AUTRES ELEMENTS A GARDER A L’ESPRIT
Parallèlement au choix du matériau, la conception d’une bonne isolation nécessite la prise en
compte des éléments suivants, décrits dans leurs fiches respectives :
BIBLIOGRAPHIE
Sites Internet sur le choix des matériaux et leur disponibilité :
o Vlaams Instituut voor Bio-Ecologische Bouwen en Wonen (www.vibe.be)
o Cluster Eco-construction : www.ecoconstruction.be
o Réseau eco-consommation: www.ecoconso.be/article260.html
o Le site de l’UBATC : www.ubatc.be
o CD2E, société française proposant une description d’éco-matériaux : www.cd2e.com
Labels :
o Natureplus : www.natureplus.org
o Valeurs des propriétés techniques des matériaux à utiliser pour les calculs de
performances : NBN B62-002 A1
o Calcul des performances d’un matériau EN ISO 10456
o Calcul des performances thermiques d’une paroi : NBN B62-002