RDM_Cours_1

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 48

Laboratoire de Mécanique et Energétique

Laboratoire de Mécanique et Informatique

Cours de Résistance des Matériaux

Auteur :
Dr SAMAGASSI S.

Date : 21 Janvier 2022

Centre Pompidou à Paris : une structure optimisée 1


1 Introduction à la RDM

2 Statique des structures

PLAN DU
COURS 3 Théorie des poutres

4 Les instabilités

5 Etude de treillis

2
Laboratoire de Mécanique et Energétique

Laboratoire de Mécanique et Informatique

Chapitre 1 : Introduction à la Résistance des Matériaux

Date : 14 Janvier 2022

Auteur :
Cours RDM 1
Dr SAMAGASSI S.
3
1. Introduction : Origine et but
Mécanique du solide
(MS)

Ensemble de méthodes
Résistance Des Matériaux (RDM) : de calcul permettant de
dérive de la MS déterminer :

Les
Contraintes

découlant des Les


Déformations But
sollicitations
internes
Les
Déplacements
4
1. Introduction : Domaine d’application

Basées sur un comportement linéaire élastique, ces méthodes sont


utilisables, quelque soit le matériau, dans différents domaines :

Génie civil :
bâtiment, pont, etc.

Génie mécanique :
éléments de machine

5
1. Introduction : Quelques exemples d’application

6
1. Introduction : Intérêt de la RDM

L’étude de cette science (RDM) est donc indispensable à tous techniciens ou ingénieurs désirant
dimensionner une structure dans les conditions de sécurité requises.

même si les logiciels de calcul actuels permettent de résoudre


aisément et rapidement les problèmes de calcul de structures

La RDM constitue donc un référentiel de méthodes de calcul


permettant au technicien ou à l’ingénieur de vérifier l’ordre de
grandeur de ses résultats.

7
1. Introduction : Points étudiés
Ce cours destiné aux futurs ingénieurs en génie civil ou bâtiment, traitera
essentiellement les bases de la théorie des poutres.

L’objectif étant de maîtriser les calculs des déplacements, des efforts internes et des contraintes (de
flexion, de cisaillement et de torsion) dans les sections les plus couramment utilisées.

Plusieurs types de méthodes seront abordés pour déterminer les


sollicitations internes dans les systèmes hyperstatiques à savoir : les
méthodes des 3 moments, des forces, des rotations et des déplacements.

les méthodes des déplacements ont cependant été remplacées par des outils informatiques utilisant
principalement la méthode dite des éléments finis (de manière simple : une extension de la méthode
des déplacements). Elles restent néanmoins essentielles dans la compréhension des phénomènes
structuraux simples.
8
Laboratoire de Mécanique et Energétique

Laboratoire de Mécanique et Informatique

Chapitre 2 : Statique des structures

Date : 21 Janvier 2022

Auteur :
Dr SAMAGASSI S. Cours RDM 1

9
2. Statique des structures : Systèmes de forces
2.1 Différents types de forces
2.1.1 Notions de forces
On appelle force toute cause externe à une
pièce susceptible de modifier son état de repos.
On représente une force par un vecteur ayant :

• pour origine, son point d’application,


• pour direction et sens, ceux de la force et
• pour longueur, son intensité.

On se fixe une échelle des forces pour représenter


leurs différences d’intensité :

10
2. Statique des structures : Systèmes de forces
2.1 Différents types de forces
2.1.2 Les forces concentrées ou forces ponctuelles

Les forces qui s’appliquent sur une surface très petite par rapport à la pièce qui la supporte
peuvent être assimilées à des forces ponctuelles ou des forces concentrées.
Par exemple, prenons une poutre de 8 mètres de portée (portée = longueur entre nu
d’appui), sur laquelle repose un poteau vertical de 20 x 20 cm de section. La surface
de contact du poteau et de la poutre est faible par rapport à la dimension de la poutre.

Aussi et par commodité pour les calculs, on admet que la charge


P transmise par le poteau est appliquée au point C qui est le
centre ou l’axe central du poteau.
La charge P est dite concentrée au point C.

Une force ponctuelle est souvent désignée par une lettre


majuscule F, P (on choisira P).
11
2. Statique des structures : Systèmes de forces
2.1 Différents types de forces
2.1.3 Les forces massiques

Une pièce est dite pesante lorsqu’elle est soumise à l’action d’une force de pesanteur
fonction de son volume et de sa masse volumique notée généralement ρ .

Ce poids étant proportionnel au volume de la pièce et à sa masse volumique, on aura pour


une poutre P = m⋅ g = ρ ⋅ S ⋅ L ⋅ g avec ρ masse volumique (kg/m3), S section (m2), L
longueur (m) et g accélération de la pesanteur (9.81 m/s2).

Pour les systèmes de poutres, le poids (propre) ou force massique est assimilable à une
force uniformément répartie de densité p = ρ ⋅ S ⋅ g . (kN/m)

12
2. Statique des structures : Systèmes de forces
Exemples :
2.1 Différents types de forces
• Cloison sur un plancher,
2.1.4 Les forces reparties • Plancher sur une poutre.
Les forces réparties linéaires (uniformes) :
q (kN/m)

Les forces réparties linéaires ( non uniformes) : • La poussée des terres sur
q (kN/m) un mur de soutènement

Certaines charges, induites par des forces ponctuelles ou


linéaires appliquées à une certaine distance du point d’impact,
engendrent des sollicitations de type couple ou moment : • Neige sur une dalle

13
2. Statique des structures : Systèmes de forces
2.1 Différents types de forces
2.1.5 Illustration de forces dans un bâtiment : descente des charges

14
2. Statique des structures : Systèmes de forces
2.1 Différents types de forces
2.1.6 Descente des charges : Exemple

Déterminer la charge distribuée sur chaque poutre


ainsi que les réactions d’appui.
2. Statique des structures : Systèmes de forces
2.1 Différents types de forces
2.1.6 Descente des charges : Exemple

15
2. Statique des structures : Systèmes de forces
2.2 Equilibre de systèmes de forces

16
2. Statique des structures : Systèmes de forces
2.2 Equilibre de systèmes de forces
2.2.1 Système de forces en équilibre 2.2.2 Systèmes équivalents
Un système de forces appliqué en un point est en On dit que deux systèmes de forces sont équivalents
équilibre quand l’état de repos n’est pas modifié, fig(a). lorsque le premier peut être substitué au second (et
inversement) sans modifier l’état de charge final.
Exemple :
(a) (b)
1er système : Deux forces P1 et P2 sont appliquées en A.

(c)
Un système est dit en équilibre quand les sollicitations
(forces extérieures) sont compensées par les réactions 2e système : En un point A, une seule force P est appliquée.
extérieures (principe d’action–réaction), fig(b).

(d)
Les deux systèmes (c) et (d) sont identiques du point de vue de leur action car
les deux forces P1 et P2 sont équivalentes à la force P représentée par la diagonale
du parallélépipède construit par les forces P1 et P2.

On dit que la force P est la résultante des forces P1 et P2, les forces P1 et P2 étant ses composantes.
On peut toujours remplacer deux forces agissant en un point par leur résultante (ou inversement). 17
2. Statique des structures : Systèmes de forces
2.2 Equilibre de systèmes de forces
2.2.3 Equilibre d’un point soumis à un système de forces
Un point est en équilibre s’il reste immobile sous l’action des
forces extérieures, c’est à dire si la résultante des forces qui le Dans le cas d’une pièce sollicitée par des forces et
sollicite est nulle. maintenue par des appuis (réactions), il y a équilibre
Graphiquement un système est en équilibre si la quand la résultante des actions et des réactions est nulle.
dynamique des forces du système est fermé :

Analytiquement, les projections X et Y de la résultante doivent


être nulles pour qu’il y ait équilibre :

X1 + X2 + X3 +…. = 0
Y1 + Y2 + Y3 +…. = 0
18
2. Statique des structures : Systèmes de forces
2.2 Equilibre de systèmes de forces
2.2.4 Conditions d’équilibre d’un solide :
• Théorème des 2 forces en équilibre

• Equations d’équilibre dans l’espace :

19
2. Statique des structures : Systèmes de forces
2.3 Théorème de Varignon
Considérons une force P appliquée en un point quelconque B, on
appelle moment de la force P par rapport au point A le produit P x L,
L désignant la distance du point A au support de la force B.

Moment d’un système de forces par rapport à un point A :

L s’appelle le bras de levier.


MP= P x L
Convention : MP1= P1 x L1
MP2= P2 x L2
On montre que : MP1 + MP2 = MP

Le moment de la résultante d’un système de forces par rapport à


un point est égal à la somme des moments par rapport au même
point des diverses forces composantes (Théorème de Varignon).
20
2. Statique des structures : Systèmes de forces
2.4 Position de la résultante : cas de forces parallèles

Prenons deux forces parallèles d’intensités Pour cela, il suffit de poser les deux équations vues
différentes qui agissent sur un solide indéformable : précédemment : P = P1 + P2
Et par rapport à n’importe quel point, d’écrire : MP = MP1 + MP1
Prenons maintenant comme point de référence le point O, on pose :
OA = L1; OB = L2; OG = L (c’est l’inconnu que l’on recherche)
Il existe une résultante P positionnée en G Soit –P x L = - P1 x L1 - P2 x L2
qui produit le même effet sur ce solide :
Ce qui permet de trouver :

Le point G peut donc être parfaitement positionné.


Remarquons qu’il est toujours situé entre A et B, c’est à dire que :
Nota : Pour le calcul des résultantes en RDM, Il est usuel
de considérer que les forces extérieures descendantes la résultante est toujours située entre les forces P1 et P2
sont positives.
On remarque que les signes sont négatifs car les On peut évidemment extrapoler cet exemple à un système à
moments générés par les forces positives tournent dans le n forces parallèles.
sens des aiguilles d’une montre. 21
2. Statique des structures : Systèmes de forces
2.5 Position de la résultante : Exercices d’application
1. Deux forces parallèles d’intensités 2. Deux forces parallèles d’intensités 3. Deux forces parallèles d’intensités
différentes et de même signe : différentes et de signes contraires identiques et de sens opposés :

Déterminer la position de la résultante.


2. Statique des structures : Systèmes de forces 22
2.5 Position de la résultante : Exercices d’application
1. Deux forces parallèles d’intensités 2. Deux forces parallèles d’intensités 3. Deux forces parallèles d’intensités
différentes et de même signe : différentes et de signes contraires identiques et de sens opposés :

La résultante est égale à :


La résultante est égale à : P = P1 + P2= 50 - 50 = 0 kN
La résultante est égale à : P = P1 + P2 = 50 - 90 = - 40 kN
C’est un cas particulier de celui étudié
P = P1 + P2= 50 + 90 = 140 kN
précédemment. Les deux forces ont
On doit avoir MP = MP1 + MP1 au point A une résultante nulle et forment ce que
Soit –P x L = -50 x 3 – 90 x 7 l’on appelle « un couple ».
Pour trouver la position de la résultante,
Ce qui permet de trouver : Calculons la somme des moments des
on doit avoir au point A : MP = MP1 + MP1
deux forces par rapport à A :
Soit P x L = -50 x 3 + 90 x 7
MA = F1 x d1 + F2 x d2 Or F = F1 = -F2
Ce qui permet de trouver :
On trouve : MA = Fxd ; d = d1 - d2
La quantité MA s’appelle le « moment du couple ».
On voit que ce moment est indépendant du point A choisi pour
calculer les moments des deux forces F1 et F2. Ce moment est
affecté du signe - si le couple tend à faire tourner le corps dans le
sens des aiguilles d’une montre et du signe + dans le cas contraire.
2. Statique des structures : Systèmes de forces
2.6 Résultante d’une force répartie :
Soit une charge répartie d’intensité q(kN / m) et de
longueur b :
Ce calcul de résultante peut être effectué quelque soit la forme
de la charge :

Cette charge est équivalente à une résultante d’intensité


P = q x b positionnée au centre de la charge répartie, soit:

Le problème revient alors à calculer l’aire (A) que forme la


charge répartie et la position du centre de gravité de celle-ci.

23
2. Statique des structures : Systèmes de forces
2.7 Exemples d’application 1 :

Exemple 1 : Calcul de l’équilibre d’un nœud


Trouver la valeur et la direction de la 4e force pour que le nœud soit en
équilibre, graphiquement et analytiquement.

Exemple 2 : Calcul de la résultante d’un système de forces


Les forces P1 P2 et P3 ayant les directions illustrées sur la figure
ci-dessous agissent sur le point A de l’attache.
a) Déterminer la direction et l’intensité de la résultante par la
méthode graphique,

b) Déterminer par le calcul l’intensité, l’angle de direction et les


composantes en X et Y de la résultante.
24
2. Statique des structures : Systèmes de forces
2.7 Exemples d’application 1 (correction) :

Exemple 1 : Calcul de l’équilibre d’un noeud

b) Détermination par le calcul l’intensité, l’angle de


Exemple 2 : Calcul de la résultante d’un système de forces direction et les composantes en X et Y de la résultante :

a) Direction et intensité de la résultante par la méthode graphique :

25
2. Statique des structures : Systèmes de forces
2.7 Exemples d’application 1 :

Exemple 3 : Calcul de la résultante d’un système de forces

Exemple 4 : Calcul de la résultante d’un système de forces

26
2. Statique des structures : Calcul des réactions
2.8 Les appuis :

27
2. Statique des structures : Calcul des réactions
2.8 Les appuis : Déplacement bloqué réaction d’appui

L’appui encastré : 3 directions bloquées (2D)

Les 3 types d’appui les plus fréquents sont :

28
2. Statique des structures : Calcul des réactions
2.8 Les appuis : cas réels • Appui à rouleau (ou appui simple)
• Appui à rotule (ou appui articulé)
Exemple d’un appui à rouleaux matérialisé par un
L’appui à rotule : 2 directions bloquées (car rotation libre) matelas de néoprène d’épaisseur suffisante pour
autoriser une rotation et un déplacement horizontal

Les poutres principales reposent sur la tête de la colonne par


l’intermédiaire d’un matelas de néoprène qui permet la rotation
et la transmission «saine» des réactions d’appui vers la colonne.
29
2. Statique des structures : Calcul des réactions
2.9 Isostaticité / hyperstatique externe (ou «des appuis») : définitions

3 équations ne peuvent déterminer que 3 inconnues !


NI = 2
Cas A NE = 2 Eq. Suffisent, donc stable :
Il y a donc équilibre

Système isostatique
NI = NE

Cas B NI = 2, NE = 3 Eq. nécessaires. Mais déplacement suivant X,


Système hypostatique donc système instable (hypostatique).
NI < NE

Système hyperstatique
Le degré d’hyperstaticité externe d° = Nombre total de réactions d’appui - 3
NI > NE

• NE : nombre total d’équation


• NI : nombre d’inconnus de réaction 30
2. Statique des structures : Calcul des réactions
2.9 Isostaticité / hyperstatique externe (ou «des appuis») : exemples

NI = 3
NE = 3

Système isostatique
NI = 2 Exemple d’appui encastré :
NE = 2 NI = NE

NI = 3
NE = 3

NI = 6 Système hyperstatique
NE = 3
NI > NE
d° = 6 - 3 = 3

31
2. Statique des structures : Calcul des réactions
2.9 Isostaticité / hyperstatique externe (ou «des appuis») : exercices
• Déterminer l’isostaticité ou l’hyperstaticité de ces structures.

32
2. Statique des structures : Calcul des réactions
2.9 Isostaticité / hyperstatique externe (ou «des appuis») : corrections
• L’isostaticité ou l’hyperstaticité de ces structures sont :

33
2. Statique des structures : Calcul des réactions
2.10 Calcul des réactions : sujet d’exercices
• Déterminer les réactions d’appuis des structures suivantes :
Exercice 3
Exercice 1

Exercice 4
Exercice 2

34
2. Statique des structures : Calcul des réactions
2.10 Calcul des réactions : correction d’exercices
• Les réactions d’appuis des structures sont :

Exercice 1

35
2. Statique des structures : Calcul des réactions
2.10 Calcul des réactions : correction d’exercices
• Les réactions d’appuis des structures sont :

Exercice 2 : poutre sollicitée par une force ponctuelle


Equilibre des forces :
Equilibre des moments au point d’appui gauche (G0) :

Enfin et en injectant RE dans la première équation, on trouve :

Exercice 3 : poutre sollicitée par une force repartie


Equilibre des forces :
Equilibre des moments au point d’appui gauche (G0) :

Enfin et en injectant RE dans la première équation, on trouve :

36
2. Statique des structures : Calcul des réactions
2.10 Calcul des réactions : correction d’exercices
• Les réactions d’appuis des structures sont :
Exercice 4 : poutre sollicitée par un système de forces quelconques

a) Calculer la résultante des forces qui agissent sur la poutre définie par la figure ci après

b) Calculer les réactions en A et B

Réponse :

a) P = 45+10x4+80=165 kN

b) ΣM/A = - 45 x 3 - 10 x 4 x (5+2)-80 x11.5+RB x 9 = 0

⇒ RB =148.3 kN

⇒ RA = 16.7 kN

37
2. Statique des structures : Calcul des réactions
2.11 Les rotules :

La «rotule» permet à la structure de se comporter globalement de manière plus «isostatique»


38
2. Statique des structures : Calcul des réactions
2.11 Les rotules : La présence d’une rotule hors des appuis diminue
le degré d’hyperstaticité global (mais pas externe).

39
2. Statique des structures : Calcul des réactions
2.11 Les rotules :
• Hyperstaticité externe et globale : autres exemples Hyperstaticité des poutres chargées verticalement

40
2. Statique des structures : Caractéristiques géométriques des sections
2.11 Les rotules :

41
2. Statique des structures : Caractéristiques géométriques des sections
2.12 Détermination du centre géométrique (ou de gravité) d’une section:

42
2. Statique des structures : Caractéristiques géométriques des sections
2.13 Aire et inertie

43
2. Statique des structures : Caractéristiques géométriques des sections
2.13 Astuces de calcul de l’inertie :

44
2. Statique des structures : Caractéristiques géométriques des sections
2.14 Axes d’inertie principaux :
Le moment d’inertie I(α) passe par un maximum et un
Exemple pour une section rectangulaire
minimum pour deux axes qui sont perpendiculaires :
de hauteur h et de largeur b, avec h=2b :

Ces deux axes sont appelés axes principaux d’inertie


et correspondent aux moments d’inertie principaux.

45
Laboratoire de Mécanique et Energétique

Laboratoire de Mécanique et Informatique

Chapitre 3 : Théorie des poutres

Date : 10 Janvier 2022

Auteur :
Dr SAMAGASSI S. Cours RDM 1

27

Vous aimerez peut-être aussi