Titre I du cours GFCL ENAM
Titre I du cours GFCL ENAM
Titre I du cours GFCL ENAM
locales
Mars 2004
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Titre I : L’organisation administrative et financière des
collectivités locales
Introduction
- En 1960, le statut de commune de plein exercice est élargi à toutes les communes ;
- En 1990, la fin du statut spécial des communes chefs lieux de région et le retrait de la
gestion des communautés rurales aux sous-préfets ;
Ces réformes ont également introduit des principes de gestion, matérialisés par le caractère
exécutoire des actes des collectivités locales, la suppression de la tutelle administrative et
l’aménagement d’un contrôle de légalité a posteriori.
Ainsi, les collectivités locales qui sont une personne morale de droit public, dotée de
l’autonomie financière, s’administrent librement par des conseils élus au suffrage universel.
Le conseil délibérant de chaque collectivité élit à son sein un organe exécutif.
Les collectivités locales sont créées, supprimées, scindées ou fusionnées dans les conditions
prévues par le Code des Collectivités locales.
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Elles ont pour mission la conception, la programmation et la mise en œuvre des actions de
développement économique, éducatif, social et culturel d’intérêt régional, communal ou rural.
Pour fonctionner et assumer pleinement leurs compétences, elles disposent d’un budget.
Ainsi, le budget, considéré comme étant le principal moyen d’intervention politique,
économique et social de la collectivité locale, est régi suivant les procédures et règles de la
comptabilité publique, aussi bien dans son élaboration que dans son exécution.
Aussi, le présent cours sera –t-il articulé autour de deux titres : l’un intitulé : l’organisation
administrative et financière des collectivités locales et l’autre, la gestion financière. A
l’intérieur de ces titres, les chapitres ci-après seront traités :
1- le cadre institutionnel et organisationnel des collectivités locales
2- les caractères généraux du budget
3- l’établissement du budget
4- l’exécution du budget
5- les relations financières entre l’Etat et les collectivités locales
En fait, les lois du 22 mars 1996, ont abouti à un élargissement et un renforcement des
responsabilités des collectivités locales.
A ce titre, les collectivités locales sont dépositaires de trois types de compétences, à la fois
générales, de droit commun et de proximité.
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Le Président du conseil régional, le Maire et le Président du Conseil rural, en leur qualité de
représentants d’élus locaux, sont tenus dans un doublement fonctionnel qui leur assigne des
pouvoirs de police, de protection des libertés publiques sous réserve des attributions conférées
aux représentants de l’Etat autres articles 129 et 180 du CCL.
Les collectivités locales exercent des compétences de proximité dans le but d’assurer le
service public, la gestion des ressources naturelles, l’édification d’équipements collectifs, en
somme la satisfaction des aspirations quotidiennes des populations.
C’est dans cette optique que, le législateur a aménagée et renforcée d’une part, un cadre
juridique et institutionnel, et d’autre part une organisation financière des collectivités locales.
Dans l’exposé des motifs du CCL, le législateur a tenu à signaler que le principe général qui
inspire la réforme de 1996, se résume en deux mots : « Liberté et proximité » Ce principe
prend source dans l’article 90 de la loi constitutionnelle 94-55 du 13 juin 1994 portant
révision de la constitution qui dispose que : « dans le respect des lois et règlements, les
collectivités locales s’administrent librement par des conseils élus. »
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Mieux approfondir la décentralisation en considérant les collectivités locales
comme majeures et libres de leurs décisions, en substituant un contrôle de légalité
à posteriori adapté et rapproché à l’actuel contrôle d’approbation a priori
centralisé;
Le concept de liberté qui est le soubassement de toute l’architecture des textes constituant le
CCL traduit le principe de libre administration des collectivités locales qui ne pouvait
cohabiter avec l’institution de cette tutelle « pesante et tatillonne » que décriaient certains
élus.
Désormais libres de leurs décisions, les organes des collectivités locales disposent d’un large
domaine d’action dont les limites ne dépendent, en fait, que de leurs moyens et du respect des
dispositions des lois et règlements.
Pour ce qui est du contrôle de légalité, l’exposé des motifs du CCL énonce que « la notion de
tutelle doit désormais disparaître et faire place à celle du contrôle. Le moment est venu de
préciser les nouvelles libertés dont bénéficieront les collectivités locales et d’organiser leur
mode de contrôle unique. Ainsi, le contrôle a posteriori sera désormais la règle et le contrôle a
priori, l’exception. »
Cependant, l’existence d’une tutelle, somme toute résiduelle précisée par les articles 130, 134,
336, 345, 347, 355 et 357 du CCL, loin de constituer une restriction fondamentale au principe
de la libre administration, n’est que l’aménagement d’une étape transitoire dans le cadre
duquel les collectivités locales pourraient apprendre à exercer correctement leurs nouvelles
libertés.
Aux termes des articles 334 et 335 du CCL, les actes énumérés dans ces articles sont
exécutoires après une formalité de transmission au représentant de l’Etat qui n’a plus de
pouvoir d’annulation des actes des collectivités locales qu’il estime être entachés d’illégalité.
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En effet, l’annulation des actes des collectivités locales ne peut plus être prononcée que par le
Conseil d’Etat saisi par le représentant de l’Etat (article 337) ou par toute personne physique
ou morale lésée par un acte similaire à ceux mentionnés aux articles 334, 335 et 336 du code.
Toutefois, conformément aux dispositions de l’article 336 du CCL, certains actes à caractère
financier ou budgétaire, et d’autres relatifs à la planification, aux affaires domaniales et
d’urbanisme restent soumis à l’approbation du représentant de l’Etat.
L’objet de la loi est de confier aux collectivités locales des compétences exercées jusqu’alors
par l’Etat. Cette loi a précisé le régime du transfert des compétences en déterminant des
principes, des domaines de compétences et la compensation financière des charges résultant
du transfert.
Ainsi, dans la définition des compétences respectives des différentes collectivités locales,
l’article 25 du CCL énonce en ce qui concerne la région qu’ « elle peut engager des actions
complémentaires avec celles de l’Etat, et des autres collectivités locales situées dans la région,
dans les domaines et conditions fixés par la loi portant détermination des compétences
prévues à l’article 5 du CCL.
On voit donc, que la notion de développement économique est une compétence partagée entre
l’Etat et ses démembrements. En effet, la mise en œuvre des actions communautaires de
développement implique plusieurs acteurs en même temps, dans les mêmes champs
d’application de ces compétences, avec, toutefois, une nuance fondamentale que leurs
interventions respectives soient structurées et articulées afin de garantir une cohérence
globale dans les actions.
Selon l’article 1er de la loi 36-07 du 22/ 03/ 1996 portant transfert de compétences « les
collectivités locales règlent, par délibération, les affaires de leurs compétences »
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- L’administration et l’aménagement du territoire ;
- Le développement économique, éducatif, social, sanitaire, culturel et scientifique ;
- La protection et la mise en valeur de l’environnement et l’amélioration du cadre de
vie des populations.
Mais, l’Etat conserve ses compétences de souveraineté notamment :
De même, l’article 2 de la loi 96-07 renchérit : « les transferts de compétences prévus par
la présente loi ne peuvent autoriser une collectivité locale à établir une tutelle sur une
autre. »
Il s’agit d’interdire à l’avance tout mécanisme par lequel une collectivité puissante et riche
puisse contrôler une autre collectivité faible et pauvre.
Si le principe est parfaitement clair et précis et peut recevoir une sanction contentieuse, il
est difficile à faire respecter en pratique, par exemple, en matière de planification et de
coordination de l’action de développement régional, domaines dans lesquels la région joue
un rôle principal.
Toutefois, l’article 2 précise que « les collectivités locales peuvent librement entretenir
entre elles des relations fonctionnelles et de coopération en stricte conformité avec les
textes législatifs et réglementaires en vigueur. »
Selon l’article 3 de la loi 96-07, « la répartition des compétences entre les collectivités
locales s’effectue en distinguant celles qui sont dévolues aux régions, aux communes et
aux communautés rurales.
Il s’agit là, comme l’indique l’exposé des motifs de la loi précitée, d’une première étape
de transfert pour les secteurs suivants :
- Domaines
- Environnement et gestion des ressources naturelles ;
- Santé, population et action sociale ;
- Jeunesse, sports et loisirs ;
- Culture ;
- Education
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- Planification ;
- Aménagement du territoire ;
- Urbanisme et habitat. »
Au total, neuf domaines de compétences ont été transférés aux collectivités locales.
Mais, les collectivités locales peuvent signer des conventions portant sur les conditions
d’utilisation de chaque service extérieur de l’Etat en se référant aux décrets n° 96-1122 et
1123 du 27 décembre 1996.
Il est constitué par l’organisation administrative des collectivités locales, les ententes et
groupements entre collectivités et les services publics locaux.
Avec l’adoption du code, les collectivités locales sont composées de trois entités :
- La région ;
- La commune ;
- La communauté rurale
2.1.1 La région
Ses organes sont au nombre de quatre : le Conseil régional, le Président du Conseil régional,
le Comité Economique et Social et l’Agence Régionale de Développement.
D’après l’article 25 du CCL, « il règle, par ses délibérations, les affaires de la région », c’est
l’organe délibérant de la région. Il est composé de conseillers élus pour cinq ans. Le Conseil
régional forme quatre commissions de droit qui sont énumérées à l’article 44 du Code.
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Il est l’organe exécutif de la région. Il prépare et exécute les délibérations du Conseil régional.
Selon l’article 37 du Code, elle est constituée en commun par la région, les communes et les
communautés rurales. Elle a pour mission d’apporter une assistance gratuite dans tous les
domaines d’activités liés au développement.
Le principe étant posé dans le Code, le décret 98-399 du 05 mai 1998 fixe les modalités de
création et de fonctionnement de l’Agence.
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Le décret 96-1120 du 20 décembre 1996 fixe le champ de ses missions, ses modalités
d’organisation et de fonctionnement. D’après, l’article 5 dernier alinéa de ce décret, le comité
peut, en outre, donner son avis sur toutes matières dont il est saisi, notamment sur les budgets
des communes et des communautés rurales.
2.1. 2 La commune
L’article 77 du CCL définit la commune comme « une collectivité locale, personne morale de
droit public. Elle regroupe les habitants du périmètre d’une même localité unis par une
solidarité résultant du bon voisinage, désireux de traiter de leurs propres intérêts et capable de
trouver les ressources nécessaires à une action qui leur soit particulière au sein de la
communauté nationale et dans le sens des intérêts de la nation »
Il précise, en outre, que le Conseil municipal est l’organe délibérant et le Maire en est
l’organe exécutif.
Les alinéas 3, 4 et 5 du même article rajoutent que « les grandes communes peuvent être
divisées en communes d’arrondissement. Elles prennent alors la dénomination de la ville. La
commune d’arrondissement est dotée de la personnalité morale et de l’autonomie financière »
Cette situation est appliquée dans la région de Dakar qui se trouve avec 43 communes
d’arrondissement conformément au décret 96-745 du 30 août 1996 portant création des
communes d’arrondissement et qui sont réparties comme suit :
L’article 192 du Code définit la communauté rurale comme « une collectivité locale, une
personne morale de droit public, dotée de l’autonomie financière. Elle est constituée par un
certain nombre de village appartenant au même terroir, unis par une solidarité résultant
notamment du voisinage, possédant des intérêts communs et capables ensemble de trouver les
ressources nécessaires à leur développement »
Le Conseil rural est l’organe délibérant et le Président du conseil rural est l’organe exécutif.
Elle assure également des compétences générales, de droit commun et celles de proximité.
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2.2 Les ententes entre collectivités
Les conditions d’exploitation des régies locales, des concessions et affermages et prises de
participation dans les sociétés publiques ou privées sont consacrées au chapitre XI du titre V
du CCL. Cette disposition existait déjà dans l’ancien Code. Mais, la nouveauté réside dans la
diminution du taux de participation des collectivités locales qui ne peut excéder 33% du
capital social des organismes publics ou privés contrairement au plafond de 65% initialement
fixé.
Il faut préciser que les régies locales sont dotées de l’autonomie financière. Leurs produits et
leurs charges font l’objet d’un budget spécial annexé à celui de la collectivité locale et il est
voté par son conseil.
Contrairement au cadre institutionnel qui a subi des réformes, l’organisation financière n’a
pas connu de mutations profondes.
En effet, les textes régissant notamment le régime financier des collectivités locales, le cadre
budgétaire et comptable sont toujours dans l’attente d’une adaptation aux récentes réformes
sur la décentralisation. C’est pour cette raison que certains avancent que la décentralisation est
plus institutionnelle que financière.
L’organisation financière des collectivités locales repose sur trois éléments essentiels: un
budget, des agents d’exécution et un système de contrôle.
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Section 1 : Le budget
1.1 Définition
En effet, L’assemblée locale décide chaque année des actions à entreprendre : elle vote le
budget.
Avant d’être discuté et voté par l’organe délibérant, le budget est préparé sous forme de projet
par l’organe exécutif de la collectivité.
Cette nécessité de constater les dettes et les créances afin d’en obtenir le dénouement, exige la
présence d’agents d’exécution à la compétence bien délimitée.
L’ordonnateur est chargé de l’exécution pratique des décisions prises par l’organe délibérant
dans le cadre du budget de la collectivité locale.
Il tient une comptabilité administrative des opérations qu’il effectue et produit un compte
administratif qu’il soumet au vote du conseil de la collectivité.
Les fonctions d’ordonnateur sont assumées par le Président du conseil régional, le Maire et le
Président du conseil rural.
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Les fonctionnaires régis par le statut de la fonction publique communale, notamment
par la loi n° 69-54 du 16 juillet 1969 relative au statut général de la fonction publique
communale et par le décret n° 79-788 du 24 juillet 1979 portant statut particulier des
fonctionnaires communaux.
Les agents de l’Etat détachés, qu’ils soient régis par le statut général de la fonction
publique ou par des textes réglementaires, sont placés sous l’autorité du chef de
l’exécutif local et leur rémunération est prise en charge dans le budget de la
collectivité utilisatrice.
Toutefois, il faut préciser que ces agents font toujours partie de leur corps d’origine et
sont administrés par l’administration centrale.
Les agents non titulaires régi par le Code du travail et les conventions collectives.
Cette catégorie d’agents est soumise au régime spécial applicable aux agents non-
fonctionnaires de l’Etat défini par les dispositions du décret n° 74-347 du 12 avril
1974 étendues aux agents non-fonctionnaires des communes par le décret n° 75-703
du 26 juin 1975.
Ces agents sont recrutés et administrés par le président du conseil régional, le maire ou
le président du conseil rural.
Il prête serment devant le Tribunal régional. Il est tenu de produire ses comptes à la Cour des
comptes qui statue par voie de jugement »
En outre, le rôle du comptable de la collectivité est également défini par référence au régime
de responsabilité en matière de recettes, de dépenses et de tenue des comptes, prescrit par les
dispositions du décret n°62-195 du 17 mai 1962 portant réglementation concernant les
comptables publics.
De plus, ce rôle de comptable local est réaffirmé de façon spécifique à l’article 266 du CCL
qui précise que « les recettes et les dépenses de la collectivité locale sont exécutées par un
comptable, chargé seul et sous sa responsabilité :
- de poursuivre la rentrée de toutes les recettes de la collectivité locale et toutes les
sommes qui lui sont dues ;
- d’acquitter les dépenses ordonnancées par l’organe exécutif local, jusqu’à
concurrence des crédits régulièrement ouverts ;
- d’assurer la garde des fonds et valeurs »
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2.3 Le principe de séparation des fonctions d’ordonnateur et de comptable
Les dispositions du décret n° 2003-101 du 13 mars 2003 portant règlement général sur la
comptabilité publique précisent que les opérations financières et comptables résultant de
l’exécution des lois de finances ou des états de prévisions des recettes et de dépenses des
organismes publics incombent aux ordonnateurs et aux comptables.
La répartition des compétences entre ces deux autorités consacre le principe de séparation des
fonctions d’ordonnateur et de comptable.
Ce principe est justifié d’une part, par des considérations d’organisation du travail en tenant
compte de la spécialisation et des aptitudes des deux catégories d’agents et d’autre part, par le
souci de sécurité des deniers publics.
Cependant, pour des motifs de commodité et de rapidité dans l’exécution des opérations, ce
principe connaît des exceptions à travers les régies de recettes et d’avances.
Dans l’exposé des motifs de la loi 96-06 du 22 mars 1996, le législateur précise que le
nouveau dispositif de contrôle « doit s’exercer dans deux domaines : le respect de la légalité
et l’orthodoxie budgétaire et financière »
Ainsi, un système de contrôle est prévu pour assurer une gestion saine des finances locales. A
ce titre, les actes des ordonnateurs et ceux des comptables sont strictement surveillés et
contrôlés par des organes délibérants, administratifs et juridictionnels.
Le contrôle s’effectue avant, pendant et après l’exécution du budget des collectivités locales.
Le budget local étant un acte d’autorisation du conseil de la collectivité, il est tout à fait
normal que cette assemblée veille aux conditions dans lesquelles son autorisation est
respectée.
L’organe délibérant exerce son contrôle lors du vote de budget, en cours d’exécution par des
décisions modificatives du budget et après clôture de la gestion financière en adoptant les
comptes administratif et de gestion.
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Cette responsabilité personnelle et pécuniaire peut être levée en cas de réquisition de
l’ordonnateur exercée sous certaines conditions.
Le comptable de la collectivité locale est également soumis au contrôle hiérarchique de
l’administration financière.
L’article 342 du CCL dispose que « le juge des comptes juge l’ensemble des comptes des
comptables publics des collectivités locales, ainsi que des personnes qu’il a déclarées
comptables de fait »
La Cour des comptes examine ces comptes et rend des arrêts.
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