COURS GEOMATIQUE

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COURS GEOMATIQUE

1- La géomatique

Le mot « géomatique » est un néologisme (= innovation) issu de la contraction des termes «


géographie » et « informatique ».

Ce néologisme a été proposé, dans les années 1960 par Bernard Dubuisson. En effet,
Bernard Dubuisson considérait que sa profession se renouvelait grâce à l'informatique. Il
eut alors l’idée de mettre en avant le rôle croissant de l’informatique en géographie par la
création de ce néologisme.

C’est tout d’abord au Québec que le terme de « géomatique » va se développer.

Plus précisément, la géomatique regroupe l'ensemble des outils et des méthodes permettant
d'acquérir, de représenter, d'analyser et d'intégrer des données géographiques.

Par conséquent, la géomatique regroupe au moins trois activités distinctes : la collecte des
données géographiques, le traitement de ces données et la diffusion de celles-ci.

Les outils informatiques apparaissent indispensables à ces trois activités.

➔ La géomatique est donc bien la discipline où la géographie (les données


géographiques) et l’informatique sont indissociables.

➔ Dans les faits, la géomatique est une science qui permet d'appréhender des
phénomènes naturels ou anthropiques (liés à l'activité humaine) en manipulant des
informations numériques dans des Systèmes d'Information Géographique (SIG).

➔ Aujourd’hui, la géomatique se repend sur le web par le biais notamment du «


WebMapping ».

Une des premières définitions explicites de la géomatique, toujours la plus couramment citée
aujourd’hui, est celle proposée en 1992 par Bergeron dans son Vocabulaire de la
géomatique : «Une discipline ayant pour objet la gestion des données à référence
spatiale par l’intégration des sciences et des technologies reliées à leur acquisition,
leur stockage, leur traitement et leur diffusion », dont Bergeron donne une liste «les
mathématiques, la physique, l’informatique, la topométrie, la cartographie, la géodésie, la
photogrammétrie et la télédétection».
Donc, le terme géomatique est relativement nouveau qui dérive de Géo, c’est la terre et
Matique qui veut dire informatique. Ce sont finalement des technologies de l’information du
service de la géographie et toutes les données qui touchent le domaine spatial.

Parmi les disciplines de la géomatique on peut citer :

- Définitions

Topométrie : (l’ensemble des méthodes qui vont permettre de faire l’acquisition des
données géographiques sur terrain ainsi pour procéder aux relevés métriques nécessaires à
l’établissement d’une carte)

Topographie : la topographie (du grec topos = lieu et graphein = dessiner) est la science qui
permet la mesure puis la représentation sur un plan ou une carte des formes et détails
visibles sur le terrain, qu'ils soient naturels (notamment le relief et l'hydrographie) ou
artificiels (comme les bâtiments, les routes, etc.)

La géodésie : est la science de la détermination mathématique et de l’étude de la forme et


de la géométrie de la terre.

Cartographie : est la science de l’élaboration et l'étude des cartes qui est toujours présentée
à une échelle précise, (varie selon le détail ou la portion de territoire à représenter) et qui
permettent la représentation géographique des éléments naturels et artificiels d'un territoire.

La cartographie est un ensemble d’études et opérations scientifiques, artistiques et


techniques, intervenant dans l’élaboration d’une carte, d’un plan ou autre mode d’expression,
à partir des résultats d’observations directes ou de l’exploitation d’une documentation, ainsi
que dans leur utilisation.

Photogrammétrie et Télédétection : ses techniques sont basées sur l’image et permettent


une observation et des mesures aussi des objets sur le territoire.

La photogrammétrie : est née dans les années 30, elle constitue l’ensemble des matériels
des et techniques utilisées pour la représentation d’un territoire à partir des clichés de la
prise de vues aériennes dont la précision des photos (l’échelle) dépendra de la hauteur du
vol. Elle constitue ainsi l’art d’obtenir des dimensions fiables des objets au moyen de
photographie.
Télédétection : C’est l’ensemble des techniques qui permettent par l’acquisition d’images
d’obtenir de l’information sur le système: (terre / océan / atmosphère) sans contact direct
avec celui-ci. Ceci se fait à l’aide d’un satellite de télédétection.
La télédétection vise à caractériser la nature des phénomènes terrestres que montrent les
images, tandis que la photogrammétrie en mesure la forme et la position.

L’informatique : L’utilisation d'outils informatiques que l'on nomme les SIG. Les Systèmes
d'Information Géographique qu’on abrège généralement (SIG) tiennent une place centrale
dans la géomatique puisqu'ils sont les outils informatiques permettant la représentation et
l'analyse des données. L’informatique ne peut donc pas être pour la géomatique une science
comme une autre. Elle se trouve dans son cœur car elle conceptualise et instrumentalise la
nature numérique des données à traiter.

La géomatique permet de:

▪ L’acquisition de données géo-localisées (technologies GPS, Photos ariennes,


imagerie satellitaire, ...)

▪ La transformation des données en information signifiante et structurée, et intégration


dans des systèmes d’information via diverses technologies informatiques tels que
SIG

▪ La simulation et analyse spatiale de phénomènes se déroulant sur le territoire (étude


de l’évolution urbaine, des espaces naturels ou agricoles, analyse du trafic routier et
de la mobilité, implantation d’infrastructures, prévention et gestion des risques,
sécurité civile, défense...).

2- Quelques domaines d’utilisation de la géomatique

Prévention et gestion des risques, environnement et développement durable, aide à la prise


de décision, géolocalisation, management du territoire
Quelques métiers de la géomatique

- Responsable SIG
- Architecte SIG
- Administrateur de bases de données
- Développeur SIG
- Ingénieur Cartographe/Géomaticien
- Ingénieur en développement informatique
- Chef de projet
- Data Scientist
- Expert, consultant ou chargé d’études en bureau d’étude en environnement - Éco-
conseiller en entreprise ou en collectivité territoriale

- Chargé d’études ou expert en environnement dans un organisme national ou


international

- Directeur de service topographique


- Chercheur en sciences de l’information géographique r
3- Les coordonnées géographiques

Pour situer un site de façon précise les géographes ont créés un système de coordonnées
géographiques qui sert à déterminer la localisation d’un lieu sur la terre. Ils ont créé des
lignes imaginaires pour découper la terre.

La première ligne imaginaire est l’équateur qui divise la terre en deux hémisphères.

3-1- Latitude et Longitude

- Latitude

A partir de l’équateur d’autre lignes ont était tracés. Ce découpage permet d’indiquer la
latitude, c’est-à-dire l’angle formé entre ce parallèle et le plan de l’équateur, (l’angle au
centre de la terre qui sépare l’équateur et le parallèle d’un lieu).

Ça signifie que l’équateur a une latitude de 0°. Comme l’angle entre le plan de l’équateur et
le pôle nord est un angle de 90° donc il est de latitude de 90°, et la même chose pour le pôle
sud.

Pour résumer, l’ensemble de points sur un même parallèle ont une même latitude. Donc il y a
des milliers de points à la surface de la terre avec une même latitude, c’est la raison pour
laquelle d’autre lignes imaginaires ont été créés, qui sont les méridiens. C'est-à-dire la ligne
qui rejoint les pôles et qui coupe l’équateur à angle droit.
- Longitude

Le méridien-origine qui passe par Greenwich en Angleterre est le méridien à partir le quel est
calculé la longitude c'est-à-dire l’angle formé entre le méridien-origine et le point où on en
situe

(l’angle au centre de la terre qui sépare le méridien Greenwich et le méridien d’un lieu dont
on cherche à définir la position).

4- Le système de coordonnées

Un système de coordonnées est un référentiel dans lequel on peut représenter des éléments
dans l'espace. Ce système permet de se situer sur l'ensemble du globe terrestre grâce à un
couple de coordonnées géographiques.

Le système de coordonnées constitue un système de trois coordonnées qui sont: la latitude,


la longitude et l'altitude (ou l'élévation par rapport au niveau moyen de la mer ou géoïde )
qui détermine l’emplacement d'un lieu sur la terre.

5- Le Géoréférencement

On peut se demander premièrement c’est quoi et il va servir à quoi ?

S’applique à des images raster dont le but est d’effectuer une référence spatiale dans une
projection géographique donnée à une image qui n’en a pas. Il consiste à utiliser des
coordonnées cartographiques pour affecter un emplacement spatial à des entités
cartographiques. Tous les éléments d'une couche de carte ont une position et une étendue
géographiques spécifiques qui leur permettent d'être repérés sur la surface de la terre, ou
près de celle-ci. La capacité de localiser avec précision des entités géographiques est
essentielle pour la cartographie et le SIG. Tous les éléments d'une couche de carte ont une
localisation et une étendue géographiques spécifiques qui leur permettent d'être repérés sur
la surface de la terre, ou près de celle-ci. La capacité de décrire avec précision des
localisations géographiques est essentielle pour la cartographie et le SIG. Ce processus
s'appelle le géoréférencement. Pour être adéquate, la description de l'emplacement et de la
forme des entités nécessite une structure de coordonnées permettant de définir les
emplacements réels. Un système de coordonnées géographiques permet d'associer des
emplacements géographiques à des objets. Un système de coordonnées longitude/latitude
global est un exemple de ce type de procédure.
6- L’information géographique

L'information géographique est la représentation d'un objet ou d'un phénomène réel ou


imaginaire, présent, passé ou futur, localisé dans l'espace à un moment donné (quelles
qu'en soient la dimension et l'échelle de représentation).

Il s’agit d’un type d’information très répandu, décrivant des objets, phénomènes, êtres vivants
ou sociétés, dès lors qu’ils sont reliés à un territoire.

Les deux principales composantes de l'information géographique sont :

• L’information relative à un objet décrit par sa nature, son aspect : c'est le niveau
sémantique. L'ensemble des attributs de l'objet forme ses attributs (comme par
exemple : le numéro d'une parcelle cadastrale, le nom d'une route, le nom d'une
rivière, le nombre d’habitants d'une commune…) ;

• La forme et la localisation de l'objet sur la surface terrestre, exprimés dans un


système de coordonnées explicite : c'est le niveau géométrique. Un système de
coordonnées peut être valable sur tout ou partie de la surface terrestre ou autre
(comme par exemple le système géodésique mondial WGS84). On peut aussi définir
un système de « coordonnées relatives » par rapport à un point d'origine quelconque,
comme c'est souvent le cas pour les relevés topographiques.

➔ Il est possible d’associer à ces deux composantes une troisième composante qui
concerne les relations d’un objet avec les autres. C'est le niveau topologique
(comme par exemple : la contiguïté entre deux communes, l'inclusion d'une parcelle
dans une commune, l'adjacence entre les différents nœuds des tronçons constituant
des parcelles cadastrales…).

Pour représenter de l’information géographique, il existe trois formes de représentation :


- Premièrement, l’information géographique peut être représentée sur une image, où
l'on peut voir une multitude d'objets (comme par exemple une photo aérienne ou une
image satellite) sans connaître directement leurs attributs (on ne voit pas le nom de la
route, ni le nombre d’habitants des communes).

- Deuxièmement, l'information géographique se prête particulièrement bien à la


représentation sur une carte, où l'on situe les objets et les phénomènes dans un
repère général et homogène.

- Enfin, l’information géographique peut être représentée par un texte ou un fichier de


données littérales, où elle est représentée par des données numériques et par une
adresse (comme par exemple les fichiers des abonnés à l’ADSL qui contiennent nom,
prénom, numéro de téléphone, adresse postale…).

Ces trois formes de représentation sont distinctes mais complémentaires

- L’image comporte surtout des données géométriques (forme, dimensions,


localisation).

- La carte comporte des données à la fois sémantiques et géométriques


- Le texte ou le fichier littéral comporte surtout des données sémantiques (attributs).

Figure 1 : Les trois modes de représentation de l’information géographique (Denègre et


Salgé, 2004).

==== > D’un point de vue numérique, il existe deux modes de représentation.

- Le mode maillé (ou raster en anglais), où la surface de la carte ou de l'image est


décrite selon un balayage ligne par ligne.

Chaque ligne est composée de pixels. C’est mathématiquement ni plus ni moins qu’une
matrice (dans le langage usuel un tableau de chiffres).
- Le deuxième mode de représentation est le mode vecteur, où chaque objet
représenté sur la carte est décrit par un ou des points successifs composant sa
forme.

Chaque point est localisé par ses coordonnées rectangulaires et est joint au point suivant par
un segment de droite. La forme des objets est exprimée par le biais de trois « primitives »
géométriques principales : objets ponctuels, linéaires et surfaciques.
- À un objet ponctuel est associé un seul jeu de coordonnées donnant la position du
point dans l’espace.

- À un objet linéaire est associée une suite ordonnée de points (donc de coordonnées).

Chaque point de cette suite est relié au point suivant par un segment de ligne, en général un
segment de droite.

La forme d’un objet linéaire est ainsi traduite par une ligne brisée représentant le phénomène
linéaire. Un objet surfacique est compris comme l’intérieur de son périmètre. Il est délimité
par un objet linéaire qui se ferme sur lui-même (polygone).

Figure 2 : L’information géographique en mode numérique et les formes d’objets


(http://www.cartographie.ird.fr/refugies/methodes-SIG.html).

Avantages du format Raster

➢ La facilité d’utilisation, le croisement des données est facile à réaliser.


➢ Il se prête bien à certains types de traitement tel que la classification…etc.
➢ La taille en unités de distance du pixel définit la résolution spatiale de l’image.
Le Pixel et la résolution

Chaque image numérique est composée en pixel (contraction de deux mots en anglais,
Picture element). C’est le plus petit élément constitutif de l’image, Ses pixels sont de taille
variable en fonction de la résolution. Ce qui faire la qualité d’une image est le nombre du
pixel, plus le nombre du pixel est élevé plus la qualité de l’image est bonne. La résolution est
la mesure du nombre des pixels que l’on va pouvoir placer sur une distance donnée, et cette
dernière est souvent donnée en pouce.

Données vecteur

C’est le mode où chaque objet représenté sur la carte est décrit par des points successifs
composant sa forme. La relation entre ses objets est assurée par des règles topologiques.
Dans ce mode, la forme des objets spatiaux est exprimée par le biais de trois « primitives »
géométriques principales: objets ponctuels, linéaires et surfaciques car elle est décrite à
travers leurs constituants élémentaires à savoir le point, polyligne et le polygone. Chaque
objet spatial est doté d’un identifiant qui permet de le relier à une table attributaire.

Avantages du format vecteur

➢ Donne une représentation très conforme à a réalité.


➢ La localisation et les dimensions des objets sont calculées avec précision.
➢ On peut individualiser les objets.
➢ La taille du fichier est réduite.

7- Système d’information géographique (SIG)

Un système d’information géographique (SIG) est un système informatique permettant à


partir de diverses sources, de rassembler et organiser, de gérer, d’analyser et de combiner,
d’élaborer et de présenter des informations localisées géographiquement contribuant
notamment à la gestion de l’espace. Un système d’information géographique est aussi un
système de gestion de base de données pour la saisie, le stockage, l’extraction, l’interrogation,
l’analyse et l’affichage de données localisées. C’est un ensemble de données repérées dans
l’espace, structuré de façon à pouvoir en extraire commodément des synthèses utiles à la
décision. Un système d’information géographique est un ensemble d’équipements
informatiques, de logiciels et de méthodologies pour la saisie, la validation, le stockage et
l’exploitation de données, dont la majorité est spatialement référencée, destinée à la
simulation de comportement d’un phénomène naturel, à la gestion et l’aide à la décision.

6.1. Les composants d’un SIG

Matériel

Les SIG fonctionnent aujourd’hui sur une très large gamme d’ordinateurs et leurs
périphériques. Par ailleurs des serveurs de données puissant sont utilisées largement afin de
gérer les Big data.

Les logiciels

Les logiciels de SIG offrent les outils et les fonctions pour stocker, analyser et afficher toutes
les informations. Sur le marché il y a une panoplie de logiciel SIG (ArcGis, Map info, QGis,
etc.).

Les Principaux composants d’un SIG :

• Outils pour saisir et manipuler les informations géographiques.


• Système de gestion de base de données.
• Outils géographiques de requête, analyse et visualisation.
• Interface graphique utilisateur pour une utilisation facile
Les données
Les données sont certainement les composantes les plus importantes des SIG. Les données
géographiques et les données tabulaires associées peuvent, soit être constituées en interne, soit
acquises auprès de producteurs de données.

Les utilisateurs

Un SIG étant avant tout un outil, c’est bien ses utilisateurs qui gèrent le système et lui
donnent la forme du travail à travers laquelle il sera exploité. Les SIG s’adressent à une très
grande communauté d’utilisateurs depuis ceux qui créent et maintiennent les systèmes,
jusqu’aux personnes qui l’utilisent dans leur travail quotidien. Avec l’avènement des SIG sur
Internet, la communauté des utilisateurs de SIG s’agrandit de façon importante chaque jour.

Méthode

La méthode présente l’intelligence de l’utilisateur et sa capacité de structuré le travail par un


schéma logique afin d’étudier une thématique donnée. La mise en œuvre et l’exploitation
d’un SIG ne peut s‘envisager sans le respect de certaines règles et procédures propres à
chaque organisation.

6-2- Les principales fonctions d’un SIG (5 A)

- Abstraction : revient à concevoir un modèle qui organise les données par


composants géométriques et par attributs descriptifs ainsi qu'à établir des relations
entre les objets.

- Acquisition : saisie des informations géographiques sous forme numérique. Revient


à alimenter le la base de données. Les fonctions d'acquisition consistent à entrer
d'une part la forme des objets géographiques et d'autre part leurs attributs et
relations. Les principales sources d’information sont : les images satellitaires, DEM,
scannage, digitalisation, saisie au clavier et importation…etc.

- Archivage : gestion de base de données. Consiste à transférer les données de


l'espace de travail vers l'espace d'archivage (disque dur).

- Analyse : manipulation et interrogation des données géographiques. Permet de


répondre aux questions que l'on se pose

- Affichage : mise en forme et visualisation. Pour produire des cartes de façon


automatique, pour percevoir les relations spatiales entre les objets, pour visualiser les
données sur les écrans des ordinateurs
Figure 2 : Les principales fonctions d’un SIG

8- Base de données géographiques

C'est un ensemble des données spatiales et non spatiales structurées et organisées de


manière à être interrogeables et analysables de façon interactive ou automatique.

Une base de données géographique concerne habituellement une zone définie. Elle est
gérée par un logiciel SIG.

9- Les volets d’un SIG (ESRI, 2016) -


Le volet géo-données :

Un SIG correspond à une base de données spatiales contenant des jeux de données qui
représentent des informations géographiques selon un modèle de données SIG générique

(entités, rasters, attributs, etc.).

- Le volet géo-visualisation :

Un SIG est un ensemble de cartes intelligentes et de vues qui montrent des entités et leurs
relations à la surface de la terre. Il est possible d’élaborer différentes vues cartographiques
des informations géographiques sous-jacentes, qui s’utilisent comme des « fenêtres ouvertes
sur la base de données géographique » afin d’effectuer des requêtes, des analyses et de
modifier les informations géographiques. Chaque SIG intègre plusieurs applications
cartographiques bidimensionnelles (2D) et tridimensionnelles (3D) offrant une gamme
complète d’outils permettant de traiter les informations géographiques à l’aide de ces volets.
- Le volet géo-traitement :

Un SIG comprend des outils de transformation des informations qui produisent des
informations à partir des jeux de données existants en appliquant des fonctions analytiques
(panoplie d’outils de traitement) et écrivent les résultats dans de nouveaux jeux de données.
Ces trois éléments constituent le noyau d’un système d’information géographique complet et
sont utilisés à différents niveaux de toute application et logiciel SIG

10- Domaines d’application et avantages de l’utilisation des SIG

Les SIG sont utilisés pour gérer et étudier une gamme diversifiée de phénomènes, les
domaines d'application des SIG sont nombreux et variés:

- Ressources naturelles: tels que les études d'impact environnemental, la gestion des
produits dangereux, la modélisation des eaux souterraines, la recherche du potentiel
minier, etc.

- Études urbaines et Gestion des installations et des réseaux: tels que la


planification des transports urbains et optimisation d'itinéraires, le développement de
plan d'évacuation, la sélection de sites, la localisation des accidents, le Marketing
(localisation des clients, analyse du site), la planification urbaine (cadastre, voirie,
réseaux assainissement), la localisation des câbles et tuyaux souterrains, le
rééquilibrage des réseaux électriques, la planification et entretien des installations,
Télécoms (implantation d'antennes pour les téléphones mobiles) etc.

- Santé: épidémiologie, répartition et évolution des maladies et des décès, distribution


des services sociaux-sanitaires, plans d'urgence, etc.

- Protection de l'environnement: étude des changements globaux, suivi des


changements climatiques, biologiques, morphologiques, océaniques, la cartographie
pour les aménagements forestiers, la gestion et prévention des catastrophes,
Hydrologie

- Tourisme : (gestion des infrastructures, itinéraires touristiques) etc.


Pour des raisons historiques, techniques et d'usage, il existe un grand nombre de systèmes
de coordonnées. L'EPSG – European Petroleum Survey Group – a défini une liste des
systèmes de coordonnées géoréférencées.
Des codes ont été associés à ces systèmes pour les identifier. Le groupe est devenu en
2005 le « Comité de topographie et de positionnement » (Surveying and Positionning
Comittee) de l'Association internationale des producteurs de pétrole et de gaz (OGP). Ces
codes servent aujourd’hui de référence. Le registre des paramètres géodésiques EPSG

(http://www.epsgregistry.org/) permet de trouver les systèmes de coordonnées d’un territoire

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