SIG SOLAP NW

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE & POPULAIRE

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR & DE LA RECHERCHE

SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE TAHRI MOHAMED BECHAR

FACULTE DES SCIENCES EXACTES

DEPARTEMENT DES MATHEMATIQUES ET INFORMATIQUE

Spécialité : Informatique / Master


Option : Intelligence artificielle & Décision

Cours en ligne

Présenté par :
Dr. LARBI Abdelmadjid
Année Universitaire
2021/2022
« Ce cours permet d’aborder les différents
aspects

de la conception du SIG,

les fonctionnalités du SIG ainsi que

la modélisation des problèmes spatiaux


Cours 1 :
Système d’information
géographique

Sommaire

I. Présentation du SIG, organisation et mise en place

II. Modèles de données spatio-temporelles et implémentation d’un SIG

III. Outils SIG

IV. . SIG & Modélisations 3D urbaines

« 80 % des données existantes ont une composante géographique »

R.Laurini
I. Présentation du SIG, organisation et mise en place

I. Présentation du SIG, organisation et mise en place


Préambule
I.1 Présentation du SIG
I.2 Système d’information géographique

I.2.1 Définition d’un SIG

I.2.2 SIG et gestion spatio-temporelle


1.2.3 SIG & Géomatique

I.3 Composantes d’un SIG

I.4 Traitement dans les SIG

I.5 Domaines d’application d’un SIG


I.6 Propriétés d’un SIG
I.7 Base de données géographiques et métadonnées

II. Modèles de représentation des données spatiales


II.1 Modèle de raster (format matriciel)
II.2 Modèle de Vecteur
III Outils SIG
III.1 Outils libres
III.2 Outils propriétaires

III.3 SIG Mobile


IV. SIG & Modélisations 3D urbaines
Conclusion
Références
I. Présentation du SIG, organisation et mise en place

Préambule : Un peu d’historique

Les premiers SIG opérationnels sont apparus dans les années 1960 au canada et
aux états unis. Le pionnier est le « Canadian Geographic Information System »
(1964) qui rassemble des informations relatives à l’usage du sol et des données
concernant l’environnement, sur une grande partie du territoire canadien [1].

Maguire et al. [2] distinguent trois périodes principales dans l'évolution des SIG :

Tableau 1: Les périodes principales dans l'évolution des SIG


(Système d’Informations Géographiques, Khaznadar, université Sétif, 2020)
Période Evolution de SIG
fin des années 1950 début de l'informatique, premières cartographies
milieu des années 1970 automatiques.
milieu des années 1970 diffusion des outils de cartographie automatique /
début des années 1980 SIG dans les organismes d’État (armée, cadastre,
services topographiques, ...)
depuis les années 1980 croissance du marché des logiciels, développements
des applications sur PC, mise en réseau (bases de
données)
depuis les années 1990 des applications sur Internet et une banalisation de
l’usage de l’information géographique (cartographie
sur Internet, calcul d'itinéraires routiers, utilisation
d'outils embarqués liés au GPS...)
I.1 Présentation du SIG
a. Carte géographique [3]
Carte : On appelle carte toute représentation partielle ou complète dans le plan
d'un objet plus complexe. On représente souvent sur ces plans différents
informations à l'aide de symboles ou de codes de couleurs.

La cartographie est l'ensemble des opérations d'élaboration, de dessin et d'édition


des cartes.
La cartographie automatique est la cartographie assistée par ordinateur, faisant
appel aux techniques informatiques.
Les cartes géographiques fournissent une représentation graphique du monde
réel qui permet au lecteur de voir la localisation des objets ou des phénomènes qui
l'intéressent. Elles sont une des formes de l'information géographique, ensemble
plus vaste qui inclut aussi les photographies aériennes et les images satellitaires,
les informations chiffrées ou textuelles de tous types et plus généralement toute
information localisée à la surface de la Terre. Donc La carte constitue le principal
support de l’information géographique.

b. Information géographique

Information géographique : toute information relative à un objet spatialement


référencé à la surface de la terre [4]
Elle désigne toute information sur des objets ou des phénomènes (appelés entités
géographiques) localisables à la surface de la terre. Elle est d’importance
primordiale pour tous ceux qui ont à gérer un espace ou des objets dispersés dans
un espace donné. On rassemble sous la dénomination d’informations spatiales des
données aussi diverses que la distribution de ressource naturelles (sols, eaux,
végétation), la localisation d’infrastructures (route, édifices, réseaux d’équipement
divers), les limites administratives et politiques, même des données statistiques
relatives à la population, à l’emploi, etc...
c. Composante de l’information géographique [5]

L’information géographique est constituée de plusieurs niveaux :

Information géographique

Partie sémantique : le signifiant, les


renseignements sur les objets ou
phénomènes du territoire
Lien dynamique

Localisation : ordre géographique ;


objets sont repérables
géographiquement
Figure 1 : Information Géographique

- Niveau sémantique (descriptif) : informations textuelles, qualitatives,


quantitatives sur une entité, c’est l’ensemble des attributs de l'objet (ex. : le nom
d'une route, d'une commune, etc.).
- Niveau géométrique : informations décrivant la forme et la localisation de l'objet
sur la surface terrestre, exprimées dans un système de coordonnées explicite. (ex.
: route, commune, station, etc.).
- Niveau Topologique : ces informations décrivent les relations entre les objets
géographiques du même territoire. Elles portent sur les notions de superposition,
d’adjacence, d’intersection, d’inclusion (ex. : l'inclusion d'une parcelle dans une
commune, l'adjacence entre les différents nœuds des tronçons, etc.).

d. Source de l’information géographique [4]

D’après la définition de l’information géographique Les sources de cette dernière


sont nombreuses, parmi elles on trouve :

- Les cartes : c’est la source la plus ancienne, elles donnent une vue d’ensemble
sur les objets et phénomènes présents sur la zone représentée. On associe toujours
une légende à une carte qui nous permet d’interpréter les différents symboles
utilisés pour représenter l’ensemble des composants de la zone concernée.
- Les images : Elles sont aussi une source importante de l’information
géographique. Elles sont surtout utilisées pour la mise à jour des cartes et bases de
données géographiques. Elles permettent une représentation précise et réaliste de
la surface terrestre.
- Les textes : l’information géographique peut être obtenue à partir d’un texte
ou d’un fichier de données. Elle peut être issue d’enquêtes, d’observations sur le
terrain, de statistiques, de registres administratifs ou d’archives, etc.
- Les bases de données numériques : l’information géographique peut être
obtenue à partir des bases de données numériques.
- Levés topographiques
En résumé, les sources de l’information géographique sont : [7]

• Photos aériennes
• Images satellitaires
• GPS
• Digitalisation
• Scannage de plans

• Import de fichiers

Source de l’information géographique [7]

e. Caractéristiques de l’information géographique [7]

Toute information géographique doit répondre à un certain nombre de


caractéristiques :
Caractéristiques
information géographique

Échelle de Système de Mode de Découpage


représentation projection représentation thématique

Échelle de représentation : C’est le ratio constant entre les distances mesurées


sur la carte et les distances équivalentes sur le terrain réel », il représente : le
rapport de représentation, le niveau d’analyse des phénomènes et la qualité
(précision) géométrique de l’information.

Systèmes de références géographiques et projections cartographiques [8]


- Forme de la terre : Pour établir les cartes on doit connaître la forme et les
dimensions de la Terre, qui n'est pas sphérique mais légèrement aplatie
aux pôles.
- Ellipsoïde : Quelle est la surface qui se rapproche le plus de la terre ?
Un ellipsoïde de référence. Un point à la surface de la terre peut donc
avoir autant de coordonnées géographiques que de systèmes de
références.
- Le géoïde : Il représente la terre débarrassée de son relief. Sur le géoïde
tous les points ont une altitude nulle. C'est le niveau moyen de la mer
prolongée sous les continuant.

Ellipsoïde de référence Le géoïde


- Les types de coordonnées

- Les coordonnées sont de deux types :

 Coordonnées géographiques

 Coordonnées cartographiques planes

- Les coordonnées géographiques (Longitude , Latitude ϕ) sont uniques pour un

point, définies sur l'ellipsoïde géodésique et ayant comme unité angulaire le

système décimal ou le système sexagésimale.

Les coordonnées cartographiques planes : Coordonnées cartésiennes

Les coordonnées cartésiennes (x, y) : Sont définies par des axes perpendiculaires

abscisse (x) et ordonnée (y) qui se croise sur une origine

Système géodésique Nord Sahara 1959


Le NORD SAHARA est un système géodésique, crée par IGN (Institut
géographique national) dans les années 50 pour l’Algérie. Parmi les projections
cartographiques utilisées en Algérie :
Projection UTM (Universel Transverse Mercator):
La projection de Mercator, l'une des plus anciennes (1569), elle présente des
distorsions importantes si on s'éloigne de l'équateur vers les deux pôles (Nord et
Sud). Voici quelques caractéristiques de cette projection :

- Elle divise le monde en 60 fuseaux, chaque fuseau couvre 6° de longitude.


- C'est une projection cylindrique transverse conforme c’est-à-dire elle conserve
les angles.
- Les coordonnées rectangulaires (cartésiennes) sont exprimées en mètre ou en
Kilomètre.
On doit représenter sur une surface plane l’image de la terre assimilée à un
ellipsoïde, ce qui nécessite l’utilisation d’une représentation plane (ou projection).
Les coordonnées planes ainsi obtenues permettent des mesures directes sur la carte
(angles, surfaces)

Donc une projection cartographique est une opération mathématique permettant


de représenter une portion de l’ellipsoïde sur un plan, en estimant les déformations
induites par cette opération sur les distances curvilignes, les angles, les directions,
les surfaces curvilignes...etc.

Figure 2 : Systèmes de projection [7]


Système géodésique le World Geodetic System 1984 (WGS84)
Le système de positionnement par satellites GPS a pour but de fournir la position

(x,y,z)WGS84

ou ,h)WS84 de l'utilisateur à chaque instant. Cette référence s'appelle WGS84 (World

Geodetic System 84).

Pour l'Algérie, c'est la projection UTM qui est utilisée actuellement. Dont chaque zone

UTM couvre 6° de longitude.

L'Algérie occupe 04 fuseaux : n°29, n°30, n°31 et n°32 Il y'a donc 4 zones (fuseaux).
I.2 Système d’information géographique [9]

Les besoins en cartographie dans le quotidien des décideurs ont fait apparaître les
systèmes d'information géographique (SIG). Les objectifs du SIG étaient de
produire des données géographiques dans le but d'effectuer des traitements sur les
informations géo localisées pour visualiser des cartes et prendre des décisions. Les
services Internet de localisation de position géographique ou de calcul d'itinéraires
ont ainsi rapidement, trouvé leur public. Après avoir défini le concept de SIG, nous
présenterons les concepts clés et les technologies SIG et nous bouclerons avec
l'utilisation de ces outils dans notre vie quotidienne.

I.2.1 Définition d’un SIG

SIG = Système d’Information + Géographique

Un système est une "combinaison d'éléments réunis de manière à former un


ensemble et visant un objectif déterminé.

Un Système d’information est un ensemble organisé de ressources (personnel,


données, procédures, matériel, logiciel, …) permettant d'acquérir, de stocker, de
structurer et de communiquer des informations sous forme de textes, images, sons,
ou de données codées dans des organisations.

Une information est un "élément de connaissance susceptible d'être codé pour


être conservé, traité ou communiqué".

Géographique est "relatif à la géographie ayant pour objet la description de la


surface de la terre".

Une information géographique décrit un objet, un phénomène ou encore une


action du monde réel. Cette information apporte à la fois des renseignements sur
l'objet lui-même (forme, couleur, nom, type de l'objet) et sur sa localisation dans
l'espace par rapport à un référentiel ou par rapport à d'autres objets.
Un système d'information géographique ou SIG est un système d'information
conçu pour recueillir, stocker, traiter, analyser, gérer et présenter tous les types
de données spatiales et géographiques. C’est un système d’information
informatique traitant d’objets localisés dans l’espace. [10] Il désigne aussi les
« sciences de l’information géographique ou de l’information géo spatiale ».

On retrouve encore une autre définition du SG : Un Système d’Information


Géographique (SIG) est un logiciel informatique capable d’organiser et de
présenter des données alphanumériques spatialement référencées.

Les définitions que divers auteurs et organismes donnent aux SIG sont assez
voisines: Pour Burroughs (1986), « il s’agit d’un ensemble puissant d’outils pour
rassembler, stocker, extraire à volonté et visualiser des données spatiales du monde
réel pour un ensemble particulier d’objectifs ». [3]

« Un SIG est un ensemble de matériels, logiciels, données et personnes dont la


fonction est d’exploiter de l’information géographique pour produire des résultats
et atteindre un but » (Pornon H., 1992). [4]

Des définitions plus étendues sont :

- ESRI [Web.1]: (Environnemental Systems Research Institute) « Un SIG est un


ensemble organisé de matériel informatique, de logiciels, de données
géographiques et de personnels, conçu pour saisir efficacement, stocker, extraire,
mettre à jour, interroger, analyser et afficher toute forme d’information
géographique référencée »

Pour Michel Didier (1990): un système d’information géographique (SIG) est


avant tout un système de gestion de base de données capable de gérer des données
localisées, et donc capable de les saisir, les stocker, les extraire (et notamment sur
des critères géographiques), les interroger et analyser, et enfin les représenter et
les cartographier. L’objectif affiché est essentiellement un objectif de synthèse,
permettant à la fois la gestion des données comme l’aide à la décision [STAR, et
al.,1990].

I.2.2 SIG et gestion spatio-temporelle [6] : L’introduction du temps dans les SIG
permet d’effectuer des interrogations mêlant espace et temps, de manière à pouvoir
gérer à la fois l’historique d’un objet et l’état d’un ensemble d’objet à une date
donnée. Les SIG ont donc également vocation à gérer les évolutions
des objets géographiques. Mais les réalisations concrètes sont peu répandues, car
la gestion de l’historique des modifications de la localisation d’un grand ensemble
d’objets est complexe, aussi bien du point de vue informatique que de celui de la
gestion des flux d’informations.

Figure : Schéma du Système d’Information Géographique (SIG) [11]

1.2.3 SIG & Géomatique : La géomatique (géographie et informatique),


Discipline ayant pour objet la gestion des données à référence spatiale et qui fait appel

aux sciences et aux technologies reliées à leur acquisition, leur stockage, leur traitement

et leur diffusion.
Disciplines de la géomatique [12]:
 La géographie
 La cartographie
 La télédétection
 La photogrammétrie
 La géodésie
 La statistique
 L'informatique
 Les mathématiques

Disciplines de la géomatique [12]

Le rôle du système d'information est de proposer une représentation plus ou moins


réaliste de l'environnement spatial en se basant sur des primitives graphiques telles
que des points, des vecteurs (arcs), des polygones ou des maillages (raster). À ces
primitives sont associées des informations qualitatives telles que la nature
(route, voie ferrée, forêt, etc.) ou toute autre information contextuelle (nombre
d'habitants, type ou superficie d'une commune par ex.).

I.3 Composantes d’un SIG

Les SIG comportent plusieurs composantes :

- Les matériels : Les SIG fonctionnent aujourd'hui sur une très large gamme
d'ordinateurs des serveurs de données aux ordinateurs de bureaux connectés en
réseau ou utilisés de façon autonome. Des systèmes client-serveur en intranet,
extranet voire via Internet facilitant ensuite et de plus en plus la diffusion des
résultats et un ensemble de périphériques (scanners, traceurs, tables à
digitaliser…).
- Les logiciels : ils assurent les 6 fonctions suivantes (parfois regroupées sous le
terme des ‘6A’), saisie des informations géographiques sous forme numérique
(Acquisition), gestion de base de données (Archivage), manipulation et
interrogation des données géographiques (Analyse), mise en forme et visualisation
(Affichage), représentation du monde réel (Abstraction), la prospective
(Anticipation).
- Les données : Les données sont certainement les composantes les plus
importantes des SIG. Les données géographiques et les données tabulaires
associées peuvent, soit être constituées en interne, soit acquises auprès de
producteurs de données.
- Les méthodes : La mise en œuvre et l'exploitation d'un SIG ne peut s`envisager
sans le respect de certaines règles et procédures propres à chaque organisation. Un
SIG fait appel à une connaissance technique et à divers savoir-faire et donc divers
métiers qui peuvent être effectués par une ou plusieurs personnes. Le « SIGiste »
doit mobiliser des compétences en géodésie (connaissance des concepts de
système de référence et ide système de projection), en analyse des données, des
processus et de modélisation (analyse Merise, langage UML par exemple), en
traitement statistique, en sémiologie graphique et cartographique, en traitement
graphique. Il doit savoir traduire en requêtes informatiques les questions qu'on lui
pose.
- Les utilisateurs : Un SIG étant avant tout un outil, c'est son utilisation (et donc,
son ou ses utilisateurs) qui permet d'en exploiter la quintessence. Les SIG
s'adressent à une très grande communauté d'utilisateurs depuis ceux qui créent et
maintiennent les systèmes, jusqu'aux personnes utilisant dans leur travail quotidien
la dimension géographique. Avec l'avènement des SIG sur Internet, la
communauté des utilisateurs de SIG s'agrandit de façon importante chaque jour et
il est raisonnable de penser qu'à brève échéance, nous serons tous à des niveaux
différents des utilisateurs de SIG.
- Le réseau : Le composant réseau n’est pas une composante SIG classique, un SIG
est généralement définit par cinq composantes, mais nous l’ajoutons dans cette
étude car avec le développement rapide de l'informatique, aujourd'hui le plus
fondamental de ces composantes est sans aucun doute le réseau, sans lequel aucune
communication rapide ou partage de l'information digitale ne pourrait se produire.
Les SIG aujourd'hui reposent largement sur Internet pour l'acquisition,
l’exploitation et le partage de grands ensembles de données géographiques.
-
-

Composantes d’un SIG [5]

Un SIG est constitué de cinq composants majeurs [13] :


 logiciels,
 données,
 matériels informatiques,
 savoir-faire,
 utilisateur
Les logiciels
 Ils assurent les 5 fonctions suivantes (parfois regroupées sous le terme des ‘5A’):

5A
 Saisie des informations géographiques sous forme numérique

 Manipulation et interrogation des données géographiques

 Gestion de base de données (Archivage)

 Mise en forme et visualisation (Affichage)

 Représentation du monde réel (Abstraction).


Les données : Elles sont la base des SIG. Les données géographiques sont importées à
partir de fichiers ou introduit en saisie.

Plusieurs aspects sont donc sous-jacents à la notion des SIG. L'information qui est
la donnée.
Le géographique, qui qualifie cette information, en la supposant localisée dans
l'espace. Le système qui sous-entend que cette information est organisée au sein
d'un système informatique. Toutefois cette description purement structurelle ne
permet pas de cerner clairement la notion des SIG en particulier par rapport aux
systèmes de cartographie automatique. En effet :

Les données géographiques possèdent quatre composantes :

Données géographiques

Données géométriques

 Renvoient à la forme et à la localisation des objets ou


phénomènes.

Données descriptives

 Renvoient à l'ensemble des attributs descriptifs des objets

Données graphiques

 Renvoient aux paramètres d'affichage des objets phénomènes

Métadonnées associées

 Les données sur les données (date d'acquisition, nom du


propriétaire, méthodes d'acquisition...).
les matériels informatiques : Le traitement des données se fait à l'aide des logiciels
sur un ordinateur ou sur un réseau d’ordinateurs facilitant ainsi la diffusion des résultats.

Les savoir-faire : Un SIG fait appel à à une connaissance technique et à divers savoir-
faire et donc divers métiers qui peuvent être effectués par une ou plusieurs personnes.

Les utilisateurs : Comme tous les utilisateurs de SIG ne sont pas forcément des
spécialistes, un SIG propose une série de boîtes à outils que l’utilisateur assemble pour

réaliser son projet.

I.4 Traitement dans les SIG [14]

Selon ESRI (2004), les SIG servent à répondre à cinq questions principales.

Où ? : Cet objet, ce phénomène, où se trouve-t-il ?

Quoi ? : À cet endroit, que trouve-t-on ?

Comment ? : Quelles relations existent ou non entre ces objets ? (= analyse


spatiale)

Quand ? : À quel moment des changements sont intervenus ? (= analyse


temporelle)

Et si ? : Que se passerait-il si tel scénario d’évolution se produisait et quelles


conséquences aurait ? (= projection dans l’avenir, simulation, étude de projet,
étude d’impact…).

On a par exemple [ ]

Quel est l'état des routes d’une ville ?


• Qu'est-ce qui a changé depuis 1990 ?
• Quelles sont les parcelles concernées par une inondation éventuelle ?
• Quelles sont les zones sensibles en cas de glissement de terrain ?
• Quel est le chemin le plus rapide pour aller de la caserne des pompiers à
l'incendie ?
• Que se passe-t-il si une substance toxique se déverse à tel endroit ?
• Trouver les zones favorables à la culture de la pomme de terre ?
• Comment évolue la déforestation au nord du pays etc…?
Le but d'un SIG est d'offrir un système capable de répondre aux diverses questions
de base sur les informations géographiques, et ce pour aider les utilisateurs des
SIG à la prise de décision face à des problèmes ou à des situations critiques

Question Objet d’étude Exemple d’application


- Où se trouve cet objet, ce phénomène ? Inventaire localisé
- Quoi ? : A cet endroit que trouve-t-on ? Identification Analyse thématique
Localisation

Comment ? Répartition Analyse spatiale


Quand ? Evolution Analyse temporelle
Étude d’impact
Et si ? Modélisation

Que se passe-t-il si on change ceci? Simulation Simulation

Comment atteindre ce but avec ces Optimisation Minimiser le chemin vers


contraintes ? une destination

Tableau 2.1 : Tableau récapitulatif des cinq questions [14]

I.5 Domaines d’application d’un SIG [15] Voici quelques domaines


d’application du SIG :

 Cadastre & parcellisation


 Logistique : aide à la navigation (GPS), suivi de flottes.
 Travaux publics, télécoms : travaux sur structure voirie ou sur réseaux.
 Militaire & Stratégie sécuritaire.
 Géopolitique.
 Aménagement du territoire, urbanisme.
 Risques majeures : plan de prévention et d’intervention et gestion des
crises/évènements à risque majeure.
 Gestion des processus et des systèmes par similitude spatiale.
 Simulations & Prédiction (IA)
Les domaines d'application des SIG sont aussi nombreux que variés ? Nous
pouvons encore citer : [16,17]

 Tourisme (gestion des infrastructures, itinéraires touristiques)


 Géomarketing (localisation des clients, analyse du site, présence de
consommateurs potentiels d'un produit ou d'un service dans une région, Suivi
d'expédition de paquets visualisés sur des cartes)
 Forêt (cartographie pour aménagement, gestion des coupes et sylviculture)
 Géologie (prospection minière)
 Biologie (études du déplacement des populations animales)
 Télécommunications (implantation d'antennes pour les téléphones mobiles)
• Réseaux urbains : localisation à partir des adresses civiques, planification des
transports, développement de plan d'évacuation
• Administration municipale : zonage, évaluation foncière,
• Gestion des installations : localisation des câbles et tuyaux souterrains
• Commerce : analyse de la structure des marchés
• Santé : épidémiologie, répartition et évolution des maladies et des décès,
distribution des services socio-sanitaires, plans d'urgence, etc.
• Protection de l'environnement : étude des changements globaux, suivi des
changements climatiques, biologiques, morphologiques, océaniques, etc.
• La gestion foncière et cadastrale (recensement des propriétés, calcul de
surfaces)
• La planification urbaine (plan d’occupation des sols et d’aménagement)
• La gestion des transports (voies de circulations, signalisation routière)
• La gestion des réseaux (assainissement, AEP, gaz, électricité, téléphone ...)
• La gestion du patrimoine (espaces verts, parcs, jardins ...)
• Les applications topographiques (travaux publics et génie civil)
I.6 Propriétés d’un SIG [18]

- Territoire du SIG : Le territoire concerné par le SIG peut être une unité
administrative (commune, subdivision, département) ou une aire géographique
quelconque (zone sensible, bande d’étude, …). Cependant il n’est souvent ni utile
ni économiquement faisable de disposer d’informations détaillés sur un grand
territoire ; un emboitement des territoires selon le niveau de résolution utile doit
alors être envisagé. Les dimensions du territoire ont une incidence directe sur le
niveau de détail ou de résolution et donc sur les volumes des données à traiter.
- Taille : La taille d’un SIG peut s’apprécier par le nombre de classes d’objets,
le volume de la base de données, le flux d’échange d’informations, le nombre et la
complexité des traitements spécifiques, le nombre de postes de travail. La taille du
SIG a une incidence sur les coûts et plus généralement sur les moyens nécessaires.
- Durée de vie : La durée de vie d’un SIG peut être différente d’un type SIG à
l’autre, et peut aller de quelques mois à plusieurs années. L’incidence de la durée
de vie se mesure en besoin d’actualisation des données et donc en coût.
- Traitements : De nombreux traitements peuvent être réalisés avec un SIG. Les
progiciels SIG proposent des fonctions d’intérêt général qu’il peut être nécessaire
de compléter, selon les besoins de l’application, par des développements
spécifiques. Parmi les fonctions les plus couramment mise en œuvre, citons :
- Le croisement de thèmes d’information différents,
- L’analyse spatiale,
- La localisation automatique d’objets sur un référentiel (routier, postal, …)
- Le découpage d’un territoire,
- La production de cartes thématiques.

I.7 Base de données géographiques et métadonnées [19]

Les bases de données géographiques stockent des données localisées, c’est -à-dire
que ce sont des informations à références spatiales.
BD Géographiques= ensemble de couches superposables

Aussi, une base de données géographique est une base de données qui définit les
types de données spéciales pour les objets géométriques et permet de stocker des
données géométriques (généralement de nature géographique) dans les tables de
la base régulière. Il fournit des fonctions spéciales et des index pour l'interrogation
et la manipulation de ces données en utilisant quelque chose comme le Structured
Query Language (SQL). La nature même des informations, leur volume et la
spécificité des traitements impliquent des modélisations et des structurations
particulières dans lesquelles la géométrie occupe une place primordiale
[LAURINI, 1998]. La gestion des informations géographiques est assurée par le
système de gestion de base de données (SGBD). D’une façon générale, les SGBD
se consacrent à toutes les taches de gestion de l’information, ces derniers ont des
fonctionnalités leur permettant :
- Le maintien de la qualité et de la cohérence des données, ceci est garantie par
les contraintes d’intégrité qui vérifient que les mises à jour réalisées n’introduisent
pas d’incohérence et de redondance.
- L’interrogation des données, ce qui permet entre autres de sélectionner les
données qui doivent être misent à jour.
- La diffusion de l’information.
Les données géographiques manipulées par un SIG proviennent généralement de
source différentes, raison pour laquelle celles-ci sont souvent accompagnées par
ce qu’on appelle les métadonnées, ce sont les données des données (ex : date
d'acquisition, nom du propriétaire, méthodes d’acquisition, … etc.). Ces
métadonnées caractérisent la source d’information elle-même.

I.2 Modèles de représentation des données spatiales

Il existe actuellement deux principaux modes de représentation des données


spatiales Vecteur et Raster.

Le mode vecteur répond au souci de représenter un objet de manière aussi exacte


que possible. Les objets spatiaux peuvent être représentés sur une carte par des
points, des lignes ou des polygones.
Avant de pouvoir stocker l'information géographique, il faut tout d'abord la
numériser. Deux structures de stockage permettent de conserver l'information
géographique : le format raster et le format vecteur. Chacune de ces
structures permet de définir les propriétés géométriques et topologiques de
l'information géographique. [Hrri 2008]
Figure II.1 : Mode de présentation des données spatial dans un SIG

II.1 Modèle de raster (format matriciel)

Le modèle raster (ou format matriciel) est le modèle le plus simple d'utilisation. Il
divise l'ensemble de la zone étudiée en une grille de cellules régulières. Cette grille
représente une subdivision continue et régulière de la zone. Chaque cellule est un
carré de taille fixée appelé pixel, représentant l'unité élémentaire de ce type de
stockage. Chaque pixel est identifié par une valeur particulière modélisant un
ensemble d'attributs (alphanumériques) de l'information géographique étudiée.
Chaque pixel possède des coordonnées de la forme (i,j) (indice de la ligne et indice
de la colonne). La saisie des données se fait par l'intermédiaire d'un scannérisation
de la surface de la Terre en utilisant des satellites ou des caméras numériques ou à
partir d'un scannérisation d'autres supports de données (photographies aériennes,
orthophotographies, cartes, etc...) [Ngu 04].
Figure II.2 : photo aérienne Figure II.3 : image satellite

Figure 4 : Représentation d'objets du monde réel en mode Raster [4]

Les avantages du mode raster sont :


Meilleure adaptation à la représentation des détails surfaciques ;
Acquisition des données à partir d’un scanner à balayage ;
Meilleure adaptation à certains types de traitements numérique : filtres,
classifications.
Les inconvénients du mode raster sont :
Mauvaise adaptation à la représentation des détails linéaires ;
Obligation de parcourir toute la surface pour extraire un détail ;
Impossibilité de réaliser certaines opérations topologiques, la recherche du plus
court chemin dans un réseau par exemple.
II.2 Modèle de Vecteur

Dans les données vectorielles, la partie spatiale de l’information est codée sous
forme de points, de lignes ou de polygones géo référencés.

- Point : est désigné par ses coordonnées et à la dimension spatiale la plus petite.
- Ligne : a une dimension spatiale constituée d’une succession de points proches
les uns des autres.
Polygone (zone ou surface): est un élément de surface défini par une ligne fermée
ou la ligne qui le délimite. [20]

[3] (2.90.,
44.19)
[5] …
[6] …
[4] … [1] (2.92.,
[2]
44.14)
[8] [14] (2.92.,
[9 …]
[12]

Point situé par ses coordonnées Ligne: ensemble de points reliés Polygone: ensemble de
points reliés géographique et clos dans un ordre bien défini dans un
ordre bien défini

Hrri 2008]
Les avantages du mode vecteur sont :
- Une meilleure adaptation à la description des entités ponctuelles et linéaires ;
- Une facilité d’extraction de détails ;
- Une simplicité dans la transformation de coordonnées.
Les inconvénients du mode vecteur sont :
- Les croisements de couches d’information sont délicats et nécessitent une
topologie parfaite.
Le mode trame ou raster est également appelé modèle matriciel. Contrairement au
mode vecteur qui ne décrit que les contours, le mode raster décrit la totalité de la
surface cartographique point par point. Il est utilisé principalement dans les
systèmes à balayage (scanners, capteurs en télédétection …)

- Découpage thématique : La diversité des applications géomatiques suggère de


structurer les informations géographiques en couches (réseau routier, topographie,
hydrographie, orographie ...). On appelle couche un ensemble d’objets
géographiques homogènes, par exemple la couche des communes : Chaque
commune est décrite par les mêmes attributs textuels (nom de la commune, nombre
d’habitants, etc.) et géométriques (sa forme sur le plan).

On appelle « thème », un ensemble de couches ayant la même couverture spatiale


(par exemple : réseau routier, lignes téléphoniques, …etc.)

La figure qui suit représente des couches thématiques, raster et vecteur

Figure 5 : Découpage thématique et couches de données

Actuellement, l’information géographique permet la connaissance du territoire, de


son occupation ainsi que le suivi des différents phénomènes naturels. Elle joue
donc un rôle très important dans le développement d’un pays. Le développement
de l’information géographique est une conséquence du développement des outils
et logiciels. La réduction des coûts (logiciels et matériels), l’amélioration de leurs
performances et le progrès dans le domaine de communication a permis
l’utilisation de l’information géographique dans différents domaines.

Avantage de l’utilisation des SIG [8]

- Pour intégrer des données multi-sources (cartes thématique, photographie


aérienne, images satellite, etc.…)

- Le gain en temps et en précision

- Permet de réaliser des projets multidisciplinaires.

- Pour faire des requêtes spatiales et visualiser les résultats

- Pour faire de l'analyse spatiale

III. Outils SIG

Logiciels pour l’acquisition de données

– Logiciels traitement d’images raster ; – Logiciels d’import de données GPS

– Logiciels de transformation de coordonnées ; – Logiciels de DAO

• Logiciels SIG (ArcGIS, Mapinfo, ..) • Extensions de logiciels SIG (3D ou spatial
analyst)

• Logiciels SGBD (Access, Oracle, Postgre/Postgis)

• Outils de traitement d’image (Erdas Imagine, Ermapper)

• Diffusion : outils de publication sur le Web (Mapserver, Cartoweb


,Geoserver…)

• Outils de développement (Python, Visual Basic, Java…)

• Outils de dessin (Adobe illustrator)


Connaissance géographique (Geographic knowledge)
L'intelligence territoriale est l’ensemble des connaissances pluridisciplinaires qui
améliorent la compréhension de la structure et la dynamique des territoires. Elle
mobilise les technologies de l’information et de la communication (TIC) pour
aider les acteurs territoriaux à projeter, définir, animer et évaluer les politiques et
les actions de développement territorial durable » (Girardot, 2000).
L’intelligence territoriale est la science ayant pour objet le développement durable
des territoires et ayant pour sujets les collectivités territoriales » Girardot (2010)
Intelligence territoriale ou intelligence géographique : Elle combine l’intelligence
collective humaine avec l’intelligence informatique pour atteindre le
développement durable de n’importe quel territoire, pays, région ou ville.
(Exemple : Smart City)
Dans le contexte actuel caractérisé par des changements multiples, la recherche et
la diffusion d’informations stratégiques deviennent une nécessité pour une
meilleure prise de décision que ce soit pour les entreprises comme pour les
territoires. Le nouvel enjeu n’est pas tant de savoir comment
accéder à l’information mais comment sélectionner et combiner les informations
permettant de prendre de bonnes décisions stratégiques dans un environnement
concurrentiel évoluant rapidement.
OUTILS SIG

Outils Libres Outils Propriétaires

III.1 OUTILS LIBRES

QGIS : Quantum GIS ou QGIS est un SIG libre et open-source, compatible Windows,

Mac, Linux, BSD et également Android.

QGIS rassemble une des plus grosses communautés SIG au monde. Ce logiciel permet

d'ouvrir beaucoup de formats propriétaires. Il est très utilisé dans le domaine de la

formation et de la recherche. Il possède de nombreux plugins. QGIS exporte des cartes au

format vectoriel SVG qui peuvent être retouchées dans Inkscape.


GRASS : Geographic Resources Analysis Support System ou GRASS est un SIG gratuit,

open source et multiplateforme, qui est utilisé pour la gestion et l’analyse de données géo

spatiales ainsi que pour la visualisation et le traitement d'images.

il s'intègre désormais sous forme de plug-in dans QGIS.

SAGA GIS : System for Automated Geoscientific Analyses ou SAGA est un outil libre et

open source qui a été développé par le département de géographie physique de Göttingen,

puis d'Hambourg. Il fonctionne sous Windows et Linux. Il s'adresse au départ aux (géo)

scientifiques, mais il intègre une interface utilisateur qui en facilite l'usage grand public et

il comporte de nombreux modules additionnels des plus simples aux plus complexes. En

raison de l'origine de SAGA, il existe de nombreux modules axés sur les modèles

numériques de terrain (MNT).


III.2 OUTILS PROPRIETAIRES

Mapinfo : C’est est un logiciel professionnel utilisé dans les administrations et


pour la recherche. Ce logiciel SIG payant et propriétaire est présenté par son
éditeur Pitney Bowes comme une solution dans le domaine de l'intelligence géo
décisionnelle.

ArcGIS (ESRI) : L'un des logiciels SIG les plus connus et les plus utilisés au monde.

Depuis février 2018, la société ESRI propose un pack Arcgis gratuit pour les

établissements d'enseignement primaire et secondaire.


III.3 SIG Mobile

QField, le dispositif mobile de QGis pour Android

QField permet de travailler sur des projets QGis à partir de téléphones portables ou de

tablettes équipés d’Android, pour réaliser du travail de terrain.


V. SIG & Modélisations 3D urbaines [21]

Après les SIG à deux dimensions, arrivent maintenant des outils à trois
dimensions, non pas pour gérer un objet urbain comme un bâtiment isolé, mais
pour la gestion d’un territoire complet. En parallèle avec l’évolution des nouveaux
besoins exprimés par les utilisateurs, cette évolution a été rendue possible par
l’arrivée de nouvelles technologies. Dès lors plutôt que des SIG à trois dimensions,
on préférera l’appellation de modèle virtuel 3D. Parmi ces technologies, la
photogrammétrie tient une place importante.

Exemple : Google (Google Earth) et Microsoft (Virtual Earth) qui ont pour objectif
de décrire, avec un haut niveau de réalisme, toutes les villes du monde entier afin
de pouvoir y naviguer, y localiser des services et effectuer des simulations.

Figure 1. Modèle virtuel 3D de la ville d’Heidelberg.

Extrait d’un modèle de la ville de Berlin


Exemple de modèle de ville virtuel (Baltimore) avec Virtual Earth.

Conclusion
Après avoir définit le SIG, on a évoqué dans ce chapitre les différentes
fonctionnalités d’un SIG. Certaines sont traditionnelles aux systèmes
d’information : le stockage des données, leur mise à jour, la consultation et la
recherche d’information. D’autres comme l’analyse spatiale ou la production
cartographique sont spécifiques au SIG.

Références
[1] SIG : de 1960 à aujourd'hui, comment ont-ils évolué ?
https://www.gismartware.com/blog/histoire-cartographie-sig/ consulté le 01/04/2022
[2] Maguire, D. J. (1991). An overview and definition of GIS. Geographical information systems
: Principles and applications, 1(1), 9-20.
[3] Gestionnaire d'agence de voyages, CQRHT - Conseil québécois des ressources humaines en
tourisme, www.cqrht.cq.ca
[4] Introduction aux Systèmes d’Information Géographique avec Arcview 3.3, Cours_SIG –
foretcommunale-cameroun.org , consulté le 01/04/2022
[5] KALLA Mohamed Issam, (2021), Introduction aux systèmes d’informations géographiques
(SIG), Université de Batna
[6] Marc Souris, Les principes des systèmes d’information géographique, Thèse, 2002
[7] R. Laurini, Cours : Introduction aux systèmes d’information géographiques, Master Info ;
Lyon , 2010
[8] Nabed Abdelkader Nadir, (2020), S.I.G appliqué aux sciences de l’eau, UHBC
[9] Driouche, M., initiation aux systèmes d’information géographiques, ENSH, Mars 2003
[10] Les systèmes d’information géographiques Formation QGIS, module 1-1
[12] Abdelouahab NEJJARI, L'information géographique au service de la meilleure décision.
Université My Ismaïl, Revue Interdisciplinaire Vol1, n°3 (2016)
[13] Système d'information géographique : définition et explications (techno-science.net))
https://www.techno-science.net/definition/4962.html
[14] Abdelbaki C., Contribution à la gestion d’un réseau d’alimentation en eau potable à l’aide
d’un SIG application à la ville Birtouta, Thèse Magister, ENSH, 2000
[15] Mohammed Tamali. Système d’Information Géographique. Master. Algérie. 2013. ffcel-
01445409v2f
[16] Système d’information pour l’aide à la décision spatiale basé sur une ontologie, Belhadef
Houcine, Thèse, Université Mentouri Constantine, , 2010
[17] H. Chakroun, (2104), Département GC, ENIT Cours SIG-Télédétection, 2ème GC, Introduction
aux SIG et à la télédétection en génie civil, Ecole nationale d’ingénieurs Tunis
[19] LAURINI, 1998
[20] Boukli Hacène Chérifa, Rabah Fissa Amina, SIG: Cours et travaux pratiques, Polycopie ,
Université Belkaid Tlemcen, 2016
[21] Panorama des potentialités SIG en 3 dimensions : vers des modèles virtuels 3D de villes,
Robert LAURINI - Sylvie SERVIGNE, Revue XYZ • N° 114 – 1er trimestre 2008

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