Cartographie - Et SIG
Cartographie - Et SIG
Cartographie - Et SIG
Cartographie
Thématique et Système
d’information
Géographique SIG
Support de cours
Enseignante : KHELIF Nadia
I.1 Rappel sur le système de projection
La projection Transverse universelle de Mercator (en anglais Universal Transverse Mercator ou UTM)
est un type de projection cartographique conforme de la surface de la Terre. L’Allemagne l’utilise sous le
nom de Projection de Gauss-Krüger. Cette projection est une projection cylindrique où l’axe du cylindre
croise perpendiculairement l’axe des pôles de l’ellipsoïde terrestre au centre de l’ellipsoïde.
Les zones polaires (au-delà de 84,5 degrés de latitude Nord et en deçà de 80,5 degrés de latitude Sud) ne
sont théoriquement pas couvertes par ce système de projection, bien que le cylindre utilisé soit tangent
aux deux pôles.
Une variante plus exacte de cette projection est de ne pas utiliser un cylindre parfait, mais un cylindroïde
aplati aux pôles et tangent tout le long des deux méridiens opposés à l'ellipsoïde de référence.
L’intérêt de cette variante est de conserver les distances tout le long du méridien de référence. Dans ce cas
aussi, la précision des distances autour des pôles ne dépend plus du méridien de référence choisi pour la
projection, il devient alors possible de construire une carte rectangulaire continue couvrant la totalité des
deux fuseaux opposés le long d’une fine bande (large de 6° exactement à l’équateur).
Une projection ne doit pas être confondue avec un système géodésique (par exemple WGS72, WGS84,
RGF93) permettant de localiser un point à la surface de la Terre. N'importe quelle projection peut être
associée à n'importe quel système géodésique ; si aujourd'hui le système géodésique utilisé est
généralement basé sur WGS84, il convient toutefois, pour éviter les ambiguïtés, d'associer les noms du
système géodésique et de la projection
I.2 Définitions
Un système d’information géographique (SIG) est un système informatique permettant à partir
de diverses sources, de rassembler et organiser, de gérer, d’analyser et de combiner, d’élaborer
et de présenter des informations localisées géographique ment contribuant notamment à la
gestion de l’espace.
Un système d’information géographique est aussi un système de gestion de base de données pour la
saisie, le stockage, l’extraction, l’interrogation, l’analyse et l’affichage
de données localisées.
Un SIG répond à 5 fonctionnalités (les 5 A) :
Abstraction: modélisation de l'information,
Acquisition: récupérer l'information existante, alimenter le système en données,
Archivage: stocker les données de façon à les retrouver et les interroger facilement,
Analyse: réponses aux requêtes, cœur même du SIG,
Affichage: restitution graphique.
1) Le Matériel
L’utilisation d’un SIG requiert l’utilisation d’un ou de plusieurs ordinateurs pour stoker
les données ,afficher les graphiques et traité les données.
Les données géographiques sont des données localisées auxquelles on associe une
forme et des paramètres d'affichage (couleur, épaisseur du trait...). Elles peuvent
être de type raster ou vecteur.
Les données de type Vecteur : Les données vecteur représentent les objets
spatiaux par des points, des lignes, ou des polygones. Chaque objet spatial est doté
d’un identifiant permettant de le relier à la table une table attributaire.
Les points :
Ils définissent des localisations d’éléments séparés pour des phénomènes géographiques
trop petits pour être représentés par des lignes ou des surfaces qui n’ont pas de surface
réelle comme les points cotés.
Les lignes :
Les lignes représentant les formes des objets géographiques trop étroits être décrits des
surfaces (ex : rue ou rivières) ou des objets linéaires qui ont une longueur mais pas de
surface comme les courbes de niveau.
3) Les utilisateurs
Les SIG s’adressent à une grande communauté d’utilisateurs
(urbanistes,geographes,militaires,commerciaux,informaticiens…)et aujourd’hui,en
particulier avec l’apparition des SIG sur internet n’importe qui peut étre amené à utilisé un
SIG
4) Les logiciels
Les logiciels font le lien entre les données, le matériel et les utilisateurs. A partir d’une
interface graphique , l’utilisateur va interroger une base de données afin de visualiser et
d’analyser les informations.
1) Un cercle = 360 °
2) 1° = 60 minute (60 ’)
3) 1 ’ = 60 secondes ( 60 ’’ )
4) 1° = 3600’’
Modèle numérique de terrain
MNT ou MNE
Le Modèle Numérique de Terrain (MNT) ne prend pas en compte les éléments situés au-dessus de la
surface contrairement à un Modèle Numérique d'Élévation (MNE)
Un Modèle Numérique de Terrain (MNT) est une représentation 2,5D de la surface d'un terrain ou
d'une planète, créée à partir des données d'altitude du terrain. Le MNT ne prend pas en compte les
objets présents à la surface du terrain tels que les plantes et les bâtiments. Un Modèle Numérique
d'Élévation (MNE) est une représentation des élévations sur un terrain comprenant les plantes et les
bâtiments
Les MNT sont utilisés pour les calculs des réserves géologiques en surface
Définition et principe
Un Modèle Numérique de Terrain (MNT) correspond à une représentation sous forme numérique du relief d'une
zone géographique. Ce modèle peut être composé d'entités vectorielles ponctuelles (points côtés), linéaires
(courbes de niveau), surfaciques (facettes) ou représenté en mode raster (cellules).
Intégrée dans le SIG, cette information joue un rôle très important dans les méthodes d’analyse spatiale en
particulier pour la prise en compte de la morphologie du terrain (François. M, 2000).
Un MNT permet :
Types MNT
On peut distinguer les MNT selon le type de maillage utilisé :
Mode de représentation
La qualité d’un MNT dépend directement de l’intervalle du maillage et de la source des données à partir
desquelles il est généré.
2( par stéréoscopie à partir de couples d'images aériennes (photogrammétrie) ou prises par satellite,
4( par saisie directe des coordonnées (x, y, z) des points du terrain, mesurées par triangulation (géomètres) ou
lasergrammétrie (technique permettant de capturer les coordonnées d'un point en x, y, z au moyen d'un laser),
Drapage de MNT
Un MNT peut être représenté par un modèle habillé (représentant soit les couches géologiques, soit les valeurs
de l’altitude, les réseaux hydrographiques, les failles, occupation des sols… etc), ou par un modèle en fil de fer.
Informations dérivées
A partir de l’information altimétrique du MNT, des cartes dites dérivées seront calculées, en particulier dans un
objectif d’analyse morphologique du milieu, comme par exemple : les cartes de pentes, les cartes d’orientation et
d’ensoleillement, les cartes d’inter visibilité, bassins versants, profils, coupes de terrain et les cartes des
aménagements hydrauliques.
Les méthodes classiques de modélisation des structures reposent principalement sur une approche géométrique,
statique et déterministe. En d'autres termes, l'approche consiste a déterminer la meilleure représentation
possible des structures en se fondant sur des critères qui portent principalement sur la géométrie actuelle des
structures, comme la minimisation de leur courbure, et sur leur compatibilité avec les données dans leur état
actuel.
La modélisation géo-scientifique peut se faire en surface et en sub-surface ; et avec deux formes différentes :
- Modélisation Quantitative : On s’intéresse à donner un modèle numérique en 3D, qui permet de déterminer les
reliefs en surface (MNT) et la géométrie essentiellement des réservoirs en sous-sol (MNP). Ce type de
modélisation est utile au niveau des calculs des réserves (carrières, mines, gisement pétrolier, des nappes
d’eaux….)
- Modélisation Qualitative : cette modélisation est consacrée à la spatialisation des éléments géochimiques et des
paramètres physico-chimiques d’une substance ou d’un minéral ou tous ce qui est géo-ressources et énergie en
générale (gaz, pétrole, eau, Pb, Fe….)
En informatique, un système de gestion de base de données (SGBD) est un logiciel système servant à
stocker, à manipuler ou gérer, et à partager des informations dans une base de données, en garantissant la
qualité, la pérennité et la confidentialité des informations, tout en cachant la complexité des opérations.
Un système d'information géographique (SIG) est un système d'information conçu pour recueillir,
stocker, traiter, analyser, gérer et présenter tous les types de données spatiales et géographiques.
L’acronyme SIG est parfois utilisé pour définir les « sciences de l’information géographiques » ou
« études sur l’information géospatiales ». Cela se réfère aux carrières ou aux métiers qui impliquent
l'usage de systèmes d’information géographique et, dans une plus large mesure, qui concernent les
disciplines de la géo-informatique (ou géomatique). Ce que l’on peut observer au-delà du simple concept
de SIG a trait aux données de l’infrastructure spatiale.
Dans un sens plus général, le terme de SIG décrit un système d’information qui intègre, stocke, analyse et
affiche l’information géographique. Les applications liées aux SIG sont des outils qui permettent aux
utilisateurs de créer des requêtes interactives, d’analyser l’information spatiale, de modifier et d’éditer des
données par l'entremise de cartes et d’y répondre cartographiquement. La science de l’information
géographique est la science qui sous-tend les applications, les concepts et les systèmes géographiques.
Le SIG est un terme général qui se réfère à un certain nombre de technologies, de processus et de
méthodes. Celles-ci sont étroitement liées à l’aménagement du territoire, la gestion des infrastructures et
réseaux, le transport et la logistique, l’assurance, les télécommunications, l’ingénierie, la planification,
l’éducation et la recherche, etc. C’est pour cette raison que les SIG sont à l’origine de nombreux services
de géolocalisation basés sur l’analyse des données et leur visualisation.
Les SIG permettent également une mise en relation de données qui peuvent, sur le papier, sembler très
éloignées. Quelle que soit la façon d’identifier et de représenter les objets et événements qui illustrent
notre environnement (coordonnées, latitude & longitude, adresse, altitude, temps, médias sociaux, etc.),
les SIG permettent de réunir toutes ces dimensions autour d’un même référentiel, véritable colonne
vertébrale du système d’information.
Cette caractéristique clé du SIG permet d’imaginer de nouvelles applications et de nouveaux débouchés
en matière de recherche scientifique