memoire-tunnel-sihem
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Mémoire
Présenté en vue de l’obtention du Diplôme de Master
Thème :
Encadrant : HACENE Chaouche Abdel Madjid Pr. Université Badji Mokhtar ANNABA
Jury de Soutenance :
Nom et prénom Grade Université Président
BADREDDINE SBARTAI Pr Badji Mokhtar Annaba Président
HACENE CHAOUCHE ABDELMADJID Pr Badji Mokhtar Annaba Encadrant
ZEMOULI SAMIRA M.C.B Badji Mokhtar Annaba Examinateur
Tout d’abord, nous remercions Dieu tout-puissant de nous avoir fait confiance et nous a donné la
Force de réaliser ce travail.
Nous voudrions exprimer notre profonde gratitude à toutes les parties qui, d’une manière ou d’une
autre, ont facilité cette étude. Pour tous, nous sommes très endettés.
Nous remercions notre encadreur, le professeur « Abd el Madjid Hacene Chaouche », pour son aide et
ses conseils tout au long du processus de recherche.
Notre honneur particulier s’adresse aux professeurs, chef de département « Dr Fellah faride » et amis
de département génie civil, qui nous ont donné au cours des trois dernières années l’occasion et le défi
de suivre ce programme de maîtrise avec un cursus universitaire fructueux.
Nous tenons aussi à remercier les membres de jury « docteur ZEMOULI SAMIRA »,
« Professeur SBARTAI BADR EDDINE », pour accepter d’évaluer ce travail par leurs remarques et
leurs critiques.
Par-dessus tout, notre plus profonde gratitude et notre reconnaissance envers notre charmante famille
pour leur amour inconditionnel, leur soutien et leurs prières qui nous ont porté et soutenu tout au
long de ce voyage.
Je dédie ce travail
A ma mère, pour son amour, ses
Encouragements et ses sacrifices
A mon père, pour son soutien, son affection
Et la confiance qu’il m’a accordée
A la mémoire de ma chère grand-mère
A tous les membres de ma famille
A tous mes amis
Sans oublier ma binôme RANIA : en souvenir de notre sincère et profonde
amitié et des moments agréables que nous avons passés ensemble, je vous
remercie
Enormément pour votre soutient et de beaux souvenirs qui ne seront pas oubliés.
Et tous ceux qui m’aiment….
Sihem Bendjemil
Tous les lettres no sauraient trouver les mots qu’il faut…tous les mots ne sauraient exprimer la gratitude,
l’amour, le respect, la reconnaissance … aussi, c’est tout simplement que je dédie ce modeste travail :
A mes cher et respectueux parents, ma mère BOURINA et mon père WANESSE : aucune dédicace ne saurait
exprimer mon respect, mon amour éternel et ma considération pour les sacrifices que vous avez consenti
pour mon instruction et mon bien être.
Je vous remercie pour tout le soutien et l’amour que vous me portez depuis mon enfance et j’espère que
votre bénédiction m’accompagne toujours. Que ce modeste travail soit l’exaucement de vos vœux tant
formulés, le fruit de vos innombrables sacrifices bien que je ne vous en acquitterai jamais assez. Puisse dieu,
le très haut, vous accorder santé, Bonheur et longue vie et faire en sorte que jamais je ne vous décrive.
A mes chers frères et adorables sœurs ABD ESSLAM, WAHID, ILHAM, KARIMA, NADA tendresse et
reconnaissance, vous souhaite une vie pleine de bonheur et de succès et que dieu, le tout puissant, vous
protège et vous garde.
A mes chers grands-parents maternels et paternelle.
A mes chers oncles, tantes, leurs épouses
A mes chers cousins et cousines : veuillez trouver dans ce travail l’expression de mon respect le plus
profonde et mon affection la plus sincère.
A mes amis de toujours : NIHEL, SIHEM, KHOULOUD, CHAIMA, MOUNA, KHAWLA, HIND,
Djihane,ACHWAK ,NAWAL, MOUFIDA
Sans oublier ma binôme SIHEM : en souvenir de notre sincère et profonde amitié et des moments agréables
que nous avons passés ensemble, je vous remercie
Enormément pour votre soutient et de beaux souvenirs qui ne seront pas oubliés.
A tous mes autres amies et tous que ceux j’amie et ceux qui m’aiment.
TOUMI RANIA
Plans de travaille
12.3.1/Principe d’action………….…………………………………………………………………………………………….………….20
12.4.1/Définition…………………………………………………………………………………………………………………..………….22
13/Le soutènement………………………………………………………………………………………..22
13.1 /Système de soutènement provisoire………………………………………………………………….…………….22
13.2 /Classification des soutènements………………………………………………………………………….....………22
13.2.1/Soutènement métallique……………………………………………………………………………………………..………22.
B/Courbe de convergence………………………………………………………………………………………………………..………34
C/Courbe de confinement…………………………………………………………………………………………………………..…...37
a/1 Cas d’une section de tunnel dans un terrain « SABLEUX » (Sable mou sable profonde)..
………………………..…………………………………………………………………………………………………………..…43
1/Etude paramétrique sur le comportement du tunnel dans différents terrains encaissants son nappe
phréatique :……………………………………………………………………….……………………………...83
1.1 /Etude paramétrique sur le comportement du tunnel dans différents terrains encaissants son NNP
:……………………………………………………………………………………………………………………..……..83
1.2/ La comparaison des résultats analytiques du déplacement radial
A cet effet n notre travail consiste à étudier les effets d certains de ces phénomènes tel que la
préséance ou l’absence d’une nappe phréatique au-dessus d’un tunnel circulaire ainsi que la diversité
des terrains encaissant. En fait, le tunnel en question est réalisé dans deux types de terrains
encaissant, en l’occurrence, l’argile profonde, le sable profonde. En outre, cette étude tient compte
des différentes phases d’exécution du tunnel.
Abstract
The important role of tunnel in road and rail infrastructure encourages us to study all the
phenomena that govern them over looked behavior of the environments in which they are designed,
and that, to avoid the appearance of disorders that can cause ruin. To this end, our job is to study the
effects of some of the phenomena such as the precedence or absence of a water table over a circular
tunnel as well as the diversity of land banking on its behavior. In fact, the tunnel in question is made
in two type of banking fields, namely, deep clay, deep sand. In addition, this study yours account the
different phases of implementation of the tunnel.
ملخص
الدور الهام لالنفاق في البنية التحتية الطرق و السكك الحديدية يشجعنا علي دراسة جميع الظواهر التي تحكم سلوكها وجها لوجه مع
مهمتنا هي دراسة اثار بعض, تحقيقيا لهذه الغاية. لتفادي ظهور االضطربات التي يمكن ان تسبب انهيار, البيانات المصممة الجلها
يتم, هذه الظواهرمثل وجود او عدم وجود المياه الجوفية عبر نفق دائري فضال عن تنوع االرضيات المدرجة فيها ’ في الواقع
و الرمل العميق باالضافى الى ذالك بشمل هذه الدراسة مختلف مراحل, اجراء النفق في نوعين من االرضيات و هي الطين العميق
تنفيد النفق
1
Tableau des numéros de figure
12
Fig 1.2
Fig 1.3 14
Fig 1.4 15
Fig 1.5 15
Fig.1.12 20
Excavation par la méthode de la section divisée dans le tunnel cadre du métro
d'Alger
26
Fig1.19 Cintre réticulés
2
Fig1.20 Mise en place du cintre 26
1.24 29
Evolution au cours du temps du débit entrant dans un tunnel selon les conditions
Hydrogéologiques rencontrées.
Fig 2.5 Elément de base dans le maillage dans PLAXIS 2D (gauche) et PLAXIS 3D (droite) 43
3
Tab3.7 Récapitulatif des déplacements dans un terrain sableux 59
4
3.15 Courbe mmc de terrain argile molle sable profonde avec NNP=25 80
3.16 : courbe mmc de terrain sable mou argile profonde avec NNP=25 82
3.17 courbe mmc de terrain sableux avec NNP=25 85
histo3.3 L’influence de la NNp sur les déplacements radiaux cas sable mou -argile 89
profonde
histo3.4 L’influence de la NNp sur les déplacement radiaux cas argile molle argile 90
profonde
histo3.5 L’influence de la NNp sur la pression d’équilibre cas : argile molle -sable 91
profonde
histo3.6 Influence de la pression d'équilibre cas sable mou sable profonde 91
Abréviation :
MCC : Méthode de convergence confinement
5
6
INTRODUCTION générale
L'extension des voies de communication (routes, autoroutes, voies ferrées) impose souvent des
franchissements difficiles qui conduisent généralement à la construction de tunnels. De même
l'encombrement de la surface du sol dans les villes rend nécessaire la construction d'ouvrage
souterrain (voiries et métros). Les ouvrages souterrains sont donc de types d'usages et de
dimensions très diverses, on distingue deux grandes catégories :
- Les ouvrages souterrains et structures enterrées (usines et gare souterraines, parkings, lieux de
stockage, excavations minières).
- Les ouvrages de section plus ou moins régulière (tunnels, buses, galléries, tuyaux, canalisations).
Les problèmes majeurs liés à la construction de ses ouvrages sont :
* Le choix du type de soutènement et de revêtement à mettre en œuvre pour assurer la tenue des
parois à court terme, puis à long terme ;
Les ouvrages souterrains sont entièrement contenus dans un massif de sol ou de roche, leurs
dimensionnements nécessitent donc des reconnaissances géotechniques précises sur toute la
longueur de l'ouvrage, quatre catégories d'outils de calcul sont habituellement utilisées : les
méthodes semi empiriques, les méthodes de calcul à la rupture, les méthodes analytiques et les
méthodes numériques (éléments finis, différences finies, éléments distincts). Depuis plus de deux
décennies la MEF est couramment utilisée pour simuler le fonctionnement des ouvrages souterrains,
les méthodes numériques sont maintenant bien au point, les méthodes analytiques sont utilisées
pour obtenir des ordres de grandeur ou pour contrôler les résultats des modélisations complexes, de
même que les méthodes semi-empiriques apparaissent souvent comme une approche d'estimation
des tassements, les outils de calcul permettent d'accéder aux quantités suivantes :
- Les efforts repris par le soutènement. - Les effets hydrauliques induits par les travaux.
7
Objectif de l’étude :
8
1/Historique
Le mot " tunnel " apparaît en 1825. Le dictionnaire encyclopédique de Charles Saint
Laurent daté de 1845 donne cette définition : " Passage souterrain construit sous la Tamise à
Londres. Ce passage offre deux conduits parallèles communiquant entre eux par de
Nombreux portiques. Il est dû à un ingénieur français, M. Brunel, qui a dû vaincre toutes les
difficultés d’une si grande entreprise. Au moment où nous écrivons ces lignes, le tunnel est sur le
point d’être terminé. "
Tunnel n’est que la traduction anglaise de la " tonnelle ", nom donné à cet ouvrage et utilisé dès le
XVIème siècle pour désigner une longue voûte en berceau. Selon Jean Péra, ancien directeur du CETU
et ancien président de l’AFTES, la tonnelle dérive elle-même de " tunna ", mot latin populaire
d’origine celtique qui désignait d’abord une outre en cuir, puis une grosse futaille.
Les définitions suivantes sont empruntées au petit dictionnaire Robert, pour qui le tunnel est une "
galerie souterraine destinée au passage d’une voie de communication (sous un cours d’eau, un bras
de mer, à travers une élévation de terrain) ".
L’origine du mot " galerie " est controversée, mais semble provenir du latin médiéval " galerie ", lui-
même dérivé de " galilea ", désignant un appentis appuyé sur des colonnes en façade des basiliques
romaines.
La galerie est un " lieu de passage, beaucoup plus long que large, ménagé à l’extérieur où
À l’intérieur d’un édifice ou d’une salle ". C’est aussi un " chemin souterrain ou couvert,
Pratiqué par l’assiégeant pour s’approcher d’une place ou pour l’exploitation d’une mine "et le sens
s’élargit à " tout passage souterrain (boyau, tunnel, catacombe) et pour finir " Petit souterrain creusé
par divers animaux ".
Quant à la " mine ", le terme serait d’origine celtique (mina). Certains estiment que le mot " mine "
dérive de l’égyptien " mna " signifiant la pépite d’or qui servait à échanger des biens, d’où est venue
la " monnaie ". Dès le XIVème siècle, la mine est le terrain où se trouve le minerai, exploité par des
carrières, des minières et des filons. Plus tard, c’est une galerie de sape, une excavation pratiquée
sous un ouvrage pour le faire sauter, d’où encore plus tard d’autres sens liés à l’explosif.
Pour en revenir au mot tunnel, le dictionnaire encyclopédique universel Hachette de 1998 ajoute à
ce qui précède le sens de " galerie aveugle de certains dispositifs techniques ", comme les tunnels de
soufflerie, les anneaux d’accélérateurs de particules, les fours à tunnel, etc.
Les physiciens nomment " effet tunnel " un phénomène selon lequel une particule possède une
probabilité non nulle de franchir une barrière de potentiel d’énergie supérieure à la sienne.
Il semble que le premier écrivain ayant utilisé le mot tunnel soit Stendhal dans les
" Mémoires d’un touriste " en 1838, pour désigner le passage souterrain des Echelles construit sous
Napoléon Ier.
9
Ce mot nouveau est d’ailleurs en italique dans le texte. Il fut rapidement adopté dans le domaine des
chemins de fer naissant à cette époque.
Citons pour terminer des expressions donnant au tunnel une connotation péjorative, comme " voir le
bout du tunnel " ou " sortir du tunnel ", ce qui tendrait à aller dans le sens de certains aspects
mythiques des tunnels. De nombreux symboles sont associés au tunnel, le souterrain étant à la fois
image de vie (la terre-mère) et de mort (lieu de ténèbres). Dans la Genèse comme chez les Aztèques,
le souterrain est siégé du mal, alors que d’autres populations le considèrent comme un lieu sacré
(cavernes peintes du Caucase, de l’Inde et de la Chine).
Le tunnel incarne la transition entre l’intérieur et l’extérieur (la Porte des dieux de
Babylone), la liaison entre les trois niveaux cosmiques (terre, ciel et enfer). Le monde souterrain est
associé à la métallurgie.
Le tunnel apparaît aussi comme un refuge contre les dangers du dehors, les cavernes contre les
bandits et les tunnels de métro contre les bombes. Depuis le tunnel de Londres où s’entassèrent les
Anglais durant la dernière guerre, les métros ont souvent eu un rôle stratégique, tel celui de Moscou,
et de protection des populations urbaines, la fameuse " défense passive ". Certains métros sont
même conçus pour résister à une bombe atomique de moyenne puissance, comme à Singapour
Citons enfin les mythes anciens liés au souterrain : la caverne de Platon, l’enlèvement de
Sémiramis. D’une longueur de 1 km, il reliait le palais royal de Babylone au temple de Jupiter. Les
civilisations modernes ont élargi l’emploi des tunnels au domaine des communications pour franchir
un obstacle qu’il s’agisse d’une chaîne de montagnes, d’un cours d’eau, ou même du cœur d’une
ville. Aujourd’hui, des cavités souterraines sont construites pour assurer le stockage de matières
10
encombrantes ou dangereuses (pétrole, gaz), pour décongestionner la surface des villes (parkings
souterrains) ou pour loger des unités de production d’énergie (centrales enterrées).
Mont blanc, incendie d'un camion) ont donné une image dangereuse des tunnels.
Aujourd'hui, le tunnel présente une grande sécurité et une protection contre les intempéries, il a
surtout l'avantage de ne pas dégrader la nature et donc de ne pas contribuer à la fragmentation éco
paysagère (Désigne tout découpage artificiel (non naturel) de l'espace, qui pourrait empêcher les
espèces vivantes de se déplacer comme elles le devraient). Il est donc préférable de choisir un tunnel
plutôt qu'un pont qui outre son impact paysager, ne modifiera pas les migrations d'oiseaux et
l'environnement naturel nocturne (contrairement au pont qui est éclairé toute la nuit). C'est
pourquoi le train et le ferroutage est souvent la solution choisie et la plus respectueuse de
l'environnement (pollution).
Tunnels, dans les secteurs où l'immobilier est particulièrement cher, le tunnel prend donc
Son avantage.
11
Le tunnel favorise une capacité plus importante du trafic par rapport au pont.
Un tunnel permet d'éviter des difficultés liées aux marées ou au mauvais temps pendant la
construction.
Pour des raisons esthétiques (préservation de la vue, du paysage).
Pour des raisons de résistance du sol au poids de l'ouvrage.
Pour des raisons écologiques : le tunnel, à la différence de la route, d'une voie ferrée, ou de
certains ponts, n'a pas d'impact en termes de fragmentation éco paysagère ou de Pollution
lumineuse.
6-Les principaux objets d’étude dans le cadre du projet d’un ouvrage souterrain
Peuvent être résumés comme ci-après :
• Le choix d’un site, d’un tracé, la recherche des difficultés particulières (failles, venues d’eau, roche
gonflante,) : ce sont les objectifs des reconnaissances ;
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• Le choix d’une forme, d’un volume, d’une section type pour assurer la fonction, la stabilité et
l’économie de l’ouvrage ;
• Le choix des procédés d’excavation et de marinage qui est autant technique qu’économique ;
• L’estimation des coûts, difficile pour ce type d’ouvrage, devra néanmoins faire l’objet d’une étude
détaillée et si possible d’études comparative ;
• L’entretien et la réparation des ouvrages seront présents à l’esprit du concepteur pour faciliter la
tâche de l’exploitant.
- Le sous-sol est un espace qui peut recevoir des infrastructures difficiles, impossibles ou indésirables
en surface.
- Le sous-sol offre l’avantage de protéger l’environnement extérieur des risques et nuisances liés à
certains types d’activités.
- Le sous-sol est généralement invisible, sauf aux points de liaison avec la surface.
Mais les principales raisons qui ont poussé aujourd’hui l’homme à utiliser et aménager l’espace
souterrain sont données ci-dessous :
L’implantation en souterrain est préférable pour de nombreuses constructions car leur existence en
surface est gênante pour les réseaux de service public.
Il est aussi souvent nécessaire de séparer les activités de transport incompatibles ou d’engendrer des
liaisons commodes entre elles, par exemple, la circulation des piétons dans les gares de chemins de
fer et dans les ouvrages d’échange entre les bus et les trains.
La séparation des niveaux de circulation est généralement préférable et la mise en souterrain des
voies de circulation limite souvent les impacts sur la collectivité.
13
7 .2. Des raisons topographiques :
Dans les zones montagneuses, le recours aux tunnels rend réalisables diverses variantes de transport,
les routes, les voies ferrées, et il présente une solution intéressante pour le franchissement des
fleuves dont la mauvaise qualité de terrains. D’une façon générale,
L’espace souterrain a un rôle principal à jouer sur le plan social et ce, en offrant de bonnes conditions
de vie. Il s’agit ici de la diminution de la pollution et du bruit, de l’utilisation active de l’espace, du
développement économique, de la protection du cadre de vie, de la santé publique et de la sécurité.
Dans ces différents domaines, il présente des nombreux avantages :
- Les tunnels ont un rôle vital pour amener et évacuer les eaux en site urbain.
- Les tunnels permettent l'installation d’un système de transport qui respecte l’environnement,
rapide et discret.
- Les tunnels routiers urbains débarrassent la surface des véhicules ce qui implique une
réduction du bruit dû à la circulation, d’autre part l’air devient légèrement moins pollué et
enfin l’occupation de surface peut être utilisée à d’autres fins.
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- Les galeries techniques à usages multiples sont moins sensibles aux conditions extérieures et
causent moins de perturbation qu’en surface lors de la réparation ou de la maintenance des
équipements qui y sont installés.
L’utilisation de l’espace souterrain est positive du point de vue de l’intrusion visuelle. Les ouvrages
souterrains sont parfaitement intégrés dans l’environnement. Le sous-sol offre également divers
avantages en termes de protection de l’environnement, notamment les aspects esthétiques ou
écologiques, qui sont largement pris en compte lors de la conception d’infrastructures à faible impact
environnemental.
Dans certains cas, les structures souterraines aident à préserver la végétation naturelle, en limitant
les dommages infligés au cycle écologique, aux niveaux local et global. Les constructions de surface
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épargnent dans une plus grande mesure la flore, les habitats et lieux de passage de la faune et la
respiration et transpiration des végétaux.
8. Catégories de tunnels :
A-Si l’on se réfère à leur objet, on peut distinguer plusieurs types de tunnels :
16
C'est dans cette optique que Duddeck dès 1979, puis avec Erdmann en 1985 a proposé un schéma
assez général (même si destiné au cas des tunnels creusés dans les roches tendres) mais non
exhaustif, des principales étapes à suivre lors de l'étude d'un projet de tunnel :
• phase 2 : détermination des contraintes in situ ainsi que des caractéristiques du massif.
Calcul statique par méthode simplifiée, méthode numérique détaillée ou les deux.
Notons qu'après la phase 2, si la taille du chantier est importante, une phase de creusement d'une
galerie de reconnaissance (à partir du front de taille du tunnel, avec un diamètre beaucoup plus
faible) peut être envisagée. Elle servira utilement à l'exécution des phases suivantes.
Certaines de ces phases seront plus ou moins abordées dans les paragraphes qui suivent.
Cependant il faut garder en mémoire que toute schématisation nécessite un examen critique portant
sur les différentes phases qu'elle comporte. Par exemple, en ce qui concerne la méthode de calcul à
utiliser ainsi que les hypothèses qu'il faut y introduire.
Terrain encaissant ;
Site et de l’environnement ;
La géométrie ; Procédé de construction lui-même.
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Conjoncture économique générale et importance du lot de travaux proposés, niveau
technique des entreprises concurrentes (personnels spécialisés, matériels disponibles,
expériences acquises,) ;
Insertion du délai global du chantier de tunnel dans le planning général d’exécution ;
Coût de la solution et aléas correspondants.
11-Méthodes de creusement :
Le choix de la méthode de creusement d’une section de front est généralement déterminé par les
dimensions de la section du tunnel ainsi que la qualité du terrain.
Cette méthode consiste à excaver la totalité de la section du tunnel en une seule fois.
Elle est couramment utilisée pour la plupart des tunnels creusés dans des roches de bonne et d’assez
bonne tenue, lorsque leur section n’est pas trop importante pour être couverte par un jumbo ou une
machine à attaque ponctuelle.
Dans les tunnels de plus de 40 ou 50 m² de section, elle nécessite de gros engins dont
l’amortissement suppose en général des chantiers d’une certaine longueur (plusieurs kilomètres).
Dans les tunnels de plus faible section, elle est la méthode d’exécution habituelle, tout au moins dans
les terrains dont la tenue est suffisante pour permettre la mise en place du soutènement.
A la limite, dans les tunnels de très faible section (10 à 15m² de section), elle constitue, quel que soit
le terrain, le procédé habituel de construction
18
Fig :1.10 Model de la section pleine dans le tunnel du métro d'Alger
Cette méthode consiste à excaver dans une première phase la demi-section supérieure du tunnel
suivant sa forme définitive. La hauteur de cette excavation préliminaire peut aller jusqu'à 5 ou 6 m.
Dans une deuxième phase, on procède à l’excavation de la demi-section inférieure appeler Strauss.
L’excavation du Strauss est effectuée suivant une méthode semblable à celle des terrassements à ciel
ouvert. Elle peut être réalisée une fois le creusement du tunnel en demi-section supérieure terminé,
ou avec un certain décalage (20 m a plusieurs centaines de mètres).
Pour les tunnels de grande dimension (plus de 40 à 50 m) un avantage notable de cette solution
comparée au creusement en pleine section et sa souplesse d’exécution. Elle s’adapte bien aux
procédés modernes avec soutènement immédiat. Vu la dimension réduite du front d’attaque en
demi-section supérieure, elle permet de mieux maitriser les problèmes de stabilité de l’excavation en
terrain médiocre et de placer des cintres métalliques lorsqu’ils s’avèrent nécessaires, dans des
conditions plus favorables.
19
11.3. Méthode à sections divisées :
Cette méthode regroupe des méthodes de construction où le creusement d’un tunnel est effectué en
plus de deux phases distinctes.
Son application est longue et coûteuse. Elle ne se justifie que s’il n’est pas possible d’utiliser d’autre
méthode.
Avec un creusement en sections divisées, chaque phase de travaux comprend l’excavation des
terrains sur des sections réduites. Par la même, la stabilité des sections excavées est plus facile à
maitriser et la décompression des terrains sus-jacents est plus limitée.
Soit aux grandes excavations souterraines dont la section est trop importante.
Soit aux tunnels dans des mauvais terrains lorsque les autres méthodes de construction présentent
des risques d’exécution.
Fig. 1.12 : Excavation par la méthode de la section divisée dans le tunnel cadre du métro d'Alger
12.Techniques de creusement :
Une technique de creusement doit permettre l’abattage et la stabilisation du terrain tout en
respectant certains critères d’économie et de rapidité. Plusieurs techniques existent et leur emploi
varie selon le type de projet (profondeur et géométrie de l’ouvrage).
Le choix de la technique et des machines est déterminé selon la nature du terrain, on distingue deux
types :
Les boucliers sont généralement les plus utilisés, ils sont conçus pour forer les tunnels dans les sols et
les terrains meubles et aquifères. Les boucliers comportent un système de protection des parois de
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l’excavation entre le front de taille et le revêtement qui doit être mis en place immédiatement
derrière. Ce revêtement est le plus souvent constitué de voussoirs préfabriqués.
La progression de la machine est généralement assurée par une série de vérins prenant appuis sur le
revêtement posé à l’arrière. Pour les autres boucliers, appelés boucliers doubles, la prise d’appui
s’effectue sur un bouclier auxiliaire expansif, dont la grande surface dimensionnée en fonction des
caractéristiques du terrain, permet de réduire la pression de contact.
La partie avant du bouclier est munie d’une trousse coupante destinée à pénétrer dans le terrain au
pourtour de l’excavation.
On peut distinguer, du point de vue des opérations de terrassement effectuées à l’intérieur et a l’abri
du bouclier, les différents types de boucliers suivants :
Creusement mécanique ;
Creusement à l’explosif.
12.2.1. Creusement mécanique ;
Depuis 1950, le creusement mécanique des tunnels au rocher (sans utilisation d’explosifs)
s’est nettement développé. Les machines correspondantes, appelées machines à forer, sont
devenus capables d’excaver les roches les plus dures.
Les machines à forer existantes ont des caractéristiques très variées. La plupart d’entre elles
ont un domaine d’emploi physiquement limité par la nature de leurs outils et la puissance
disponible, et même à l’intérieur de ce domaine, elles peuvent rencontrer des limitations
économiques si leur rendement est trop faible ou si l’usure des outils est trop forte.
L’usage a consacré la classification des machines à forer aux rochers en deux grandes familles, à
savoir :
Les machines à attaque globale (machine pleine section, tunnelier ou Tunnel Boring machine
-TBM) ;
Les machines a attaques partielle ou ponctuelle (Boom type machine –BTM)
21
Fig :1.14 Machine à attaque globale (Creusement mécanique en terrains rocheux
La technique de l’excavation à l’explosif est très ancienne mais reste encore, dans de nombreuses
situations, la plus économique. La poudre noir (salpêtre+charbon+souffre) fut longtemps utilisée,
avant que n’apparaissent des produits plus performants tel la dynamites ou les émulsions mais plus
dangereux.
D’une manière générale, l’explosif souterrain est utilisé comme un outil de découpage de la roche est
non comme une bombe. C’est une ancienne méthode mais qui est en constante évolution, elle est
dite traditionnelle ou conventionnelle car elle était déjà employée dans les premiers travaux
souterrains miniers.
L’utilisation des explosifs est soumise à une réglementation stricte pour la sécurité des travailleurs et
pour l’environnement du chantier.
22
1.16: Chéma de Cycle de vie de l'explosif
12.4.1 Définition
Un tunnelier est une machine à attaque globale réalisant en continu le creusement d’un tunnel et, si
nécessaire, la mise en place d’un revêtement à une faible distance du front de taille.
L’abattage mécanique des tunnels au rocher, s’est développé principalement à partir de 1950. Les
machines capables d’excaver les roches les plus dures sont appelées machines a forer, et celles
conçues pour forer les tunnels dans les terrains meubles et aquifères sont appelées boucliers.
23
13. Le soutènement
Lors des travaux souterrains (creusement d’un tunnel), la diminution de la contrainte globale dans le
massif au voisinage de l’excavation engendre l’altération, les éboulements et le risque de
mouvements du terrain encaissant. Le soutènement définit l’ensemble des moyens mis en place pour
assurer la stabilité de l’excavation, pour continuer le creusement en sécurité puis réaliser les
différentes structures définitives à l’intérieur de l’ouvrage.
Le temps maximal avant mise en place du revêtement définitif coffré est de quelques semaines à une
année, rarement plus. On ne parle de soutènement définitif que lorsqu’il n’y a pas de revêtement
coffré.
Le soutènement provisoire peut se définir comme un quelconque système conçu et mis en œuvre
pour soutenir le périmètre d’une ouverture souterrain entre l’excavation initiale et la mise en place
d’un revêtement permanent.
Dans certaines circonstances, le soutènement provisoire peut également être utilisé à titre
permanant, comme par exemple dans le cas des voussoirs préfabriqués en béton mis place par un
tunnelier.
Le premier type de soutènement utilisé dans les ouvrages souterrains, c’est le soutènement
métallique.
Les tirants (qui sont des éléments actifs) par opposition aux boulons qui sont passifs.
Contrairement aux cintres qui agissent comme des supports, les boulons agissent surtout par
confinement, c'est-à-dire qu’ils développent, le long de la paroi du tunnel, une contrainte radiale qui
même si elle est faible, permet d’augmenter dans des proportions très importantes la résistance du
terrain dans la direction tangentielle. Même s’il a localement dépassé sa limite de rupture, le rocher
est ainsi capable de retrouver un nouvel état d’équilibre grâce à la formation de voutes de décharge
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tout autour de l’excavation. Les boulons agissent également comme armatures en améliorant la
résistance au cisaillement du terrain fracturé et en lui conférant une sorte de cohésion fictive.
Ceux-ci sont de deux types : boulons à ancrage ponctuel, boulons à ancrage réparti. Le choix entre
ces deux types est essentiellement li é à la nature du terrain.
Il y a trois types des cintres : cintres réticulés, cintres lourds et cintres coulissants sont donnés
comme suit :
❖ Cintres réticulés
Le cintre réticulé a été développé pour renforcer le béton projeté-boulonné par des armatures
beaucoup plus résistantes qu’un simple treillis soudé, utilisé principalement avec les méthodes de
creusement faisant intervenir le béton projeté comme moyen de limiter les déformations des
terrains, les cintres réticulés permettent de suppléer la faiblesse de résistance des bétons aux jeunes
âges. L’amélioration par rapport aux cintres traditionnels
(HEB, TH) vient du fait que les cintres réticulés un élément intégré dans le béton projeté. Ils évitent
par leur forme les zones de cavité et facilitent la mise en place du béton projeté, permettent de
diminuer ainsi l (affaissement des terrains. Dans ces méthodes, la cohésion entre le béton projeté et
le cintre joue un rôle prépondérant.
25
Fig1.19. : cintre réticulés fig.1.20 : mise en place du cintre
Grace à la forte aptitude à l’enrobage des cintres réticulés PANTEX, les courbes caractéristiques
établies sur la base des essais spéciaux montrent que l’on peut mener les calculs en respectant les
règles du béton armé.
Les cintres réticulés PANTEX peuvent être adaptés à n’importe quelle géométrie du tunnel.
Ils existent en 3 ou 4 brins l’assemblage par cornières, conçu pour transmettre les forces de toutes
natures (compression, traction, flexion) sans discontinuité d’un élément à l’autre, permet un
avancement rapide du creusement.
26
C- Soutènement par blindage :
Les plaques de blindage sont mises, jointives ou non, entre les cintres et le terrain. Elles peuvent
parfois être tenues par des boulons. Elles peuvent également être liaisonnées entre elles, les cintres
ne servant qu'à leur montage et étant ensuite retirés après remplissage entre plaques et terrain.
Les plaques (plus épaisses que les plaques de blindage) barres ou rails sont ici foncés dans le terrain
préalablement à l'excavation de celui-ci.
Soutènement en béton :
◆ Béton projeté:
Il est très souvent utilisé en complément du soutènement métallique (boulons, cintres réticulés, TH.)
ou en remplacement du blindage métallique. Il peut être renforcé par des fibres métalliques, voire
par un treillis.
27
14/ANALYSE DES ÉCOULEMENTS VERS LES TUNNELS
a) Introduction
Les ouvrages souterrains sont, le plus souvent, creusés dans des terrains situés sous le niveau de la
nappe phréatique. Le creusement de la galerie a pour conséquence de perturber le régime
hydraulique initial et de provoquer l'écoulement des eaux souterraines vers l'ouvrage. Cet
écoulement peut entraîner diverses conséquences ; l'ingénieur doit pouvoir estimer leur amplitude
et mesurer leur impact sur l'ouvrage et le massif encaissant.
28
2) Problèmes liés à l'écoulement des eaux vers les tunnels
L'analyse des travaux consacrés à la construction de tunnels sous la nappe permet de mettre en
évidence les différents problèmes liés à l'écoulement des eaux souterraines vers un tunnel, ainsi que
les principales dispositions qui peuvent être mises en œuvre sur les chantiers pour réduire, voire
éviter, les conséquences de ces écoulements.
.
Figure1.24 : Evolution au cours du temps du débit entrant dans un tunnel selon les conditions
Hydrogéologiques rencontrées.
29
CHAPITRE 2
30
Introduction
• Au stade des études préliminaires on dimensionne souvent les O.S à partir de la classification des
massifs rocheux (rapidité d’emploi donc : économie)
1. Méthode de l’AFTES
2. Méthode de Z. Bieniawski
3. Méthode de N. Barton
31
Par injection d’air comprimé
Par congélation
Bieniawski a publié en 1976 les détails d’une classification des masses rocheuses intitulée
Geomechanics Classification or the Rock Mass Rating (RMR) system. Depuis la version originale,
certaines modifications ont été apportées. Désormais, plusieurs variantes de la classification de
Bieniawski sont disponibles. Les versions 1976 et 1989 sont les plus couramment utilisées.
La classification de Bieniawski prévoit l'évaluation de différents paramètres pour chacun desquels un
coefficient numérique est attribué suivant le barème présenté dans le Tableau. La somme de ces
coefficients détermine la valeur du RMR, qui peut varier entre 0 et 100.
Les six paramètres suivants sont nécessaires pour estimer la résistance à la compression d’un massif
rocheux en utilisant le système RMR :
1. la résistance à la compression unie axiale de la roche,
2. la valeur de l’indice RQD pour la masse rocheuse,
3. l’espacement des discontinuités,
4. l’état des discontinuités,
5. les conditions hydrauliques,
6. l’orientation des discontinuités.
32
Tableau 1: Tableau récapitulatif de classification des roches et notes de pondération
33
Tableau 3 : classé de rocher suivant la classification de Z. Bieniawski après application de la note
d'ajustement
34
• Le facteur de contrainte SRF (Stress Réduction Factor) dont la valeur est déterminée par :
Soit en fonction de l’importance des zones d’altération (ou de cisaillement) et de la
profondeur
Soit en fonction du rapport de résistance de la roche à la contrainte initiale pour les roches
compétentes, c’est-à-dire plus aptes à se rompre qu’à se déformer
Soit en fonction de la déformabilité du rocher si celle-ci est importante
Soit en fonction de la pression gonflante pour une roche gonflante
35
La méthode convergence-confinement est une méthode analytique : toutes les formules sont
explicites et peuvent être entrées sur une simple calculette. Le lecteur désirant rentrer dans
l’intimité de la méthode pourra se référer à l’ouvrage de Marc Pante.
a) Hypothèses
L’hypothèse forte est la considération unidimensionnelle du problème :
– Hypothèse des déformations planes ;
– Hypothèse d’isotropie des contraintes initiales (K0 = 1) et d’isotropie du massif ;
– La cavité étudiée a une forme cylindrique.
L’état initial est défini par l’état de contrainte isotrope. H est la hauteur de couverture et γ le
poids volumique des terrains sus-jacents. La contrainte initiale dans le massif est donc :
σ0 = γH
b) Courbe de convergence
Pour passer d’un état tridimensionnel, avec un terrain que se dé confine progressivement
autour du front de taille, à un état de déformation plane (que l’on rencontre
traditionnellement dans une section éloignée du front), on introduit une pression fictive en
paroi. Cette pression, uniformément répartie sur le pourtour de l’excavation, a une valeur
qui décroît avec l’éloignement au front. Pi varie ainsi de σ0 à 0, de l’état de contrainte initial
à l’état entièrement dé confiné. L’évolution de Pi est donc gouvernée par la distance x, qui
permet de se situer par rapport au front de taille (où x = 0). On écrit :
Pi = (1 − λ(x)) σ0
λ(x) est appelé taux de dé confinement car il caractérise l’état du massif à l’endroit x
considéré. Il varie de 0 (état initial, en avant du front de taille) à 1 (état complètement dé
confiné, loin en arrière du front).
Cette notion de pression fictive — illustrée sur la figure - permet de ne considérer qu’une
tranche de terrain pour l’étude de l’effet de l’excavation, dans un état mécanique de quasi-
déformations planes.
La théorie des milieux continus nous donne ensuite les champs de déplacement et de
contrainte autour du tunnel. Là où réside encore une forte incertitude, c’est dans l’équation
permettant de définir λ(x).
36
Plusieurs auteurs ont proposé des formules, nous en retiendrons une, la plus simple, lorsque le
terrain reste en élasticité :
𝑚0 𝑅
λ(x) = α + (1 − α)(1-[𝑚 ]² )
0 𝑅+𝑥
α et m0 sont deux constantes (on prendra respectivement 0.25 et 0.75) et R le rayon d’excavation. La
courbe de convergence (Fig. 2.1) est la courbe donnant la valeur du déplacement en paroi u en
fonction de la pression fictive Pi, et en l’absence de soutènement. Il s’agit d’une courbe paramétrique
— de paramètre x — qui se représente sur un graphe (Pi, u). La théorie de l’élasto-plasticité permet
d’obtenir l’équation de cette courbe pour des critères simples (Mohr-Coulomb par exemple). Le
détail des calculs sort du cadre de ce cours, nous nous contenterons simplement de distinguer deux
phases et de donner les principaux résultats : – Une phase élastique, de u = 0 à u = uic. Le terrain se
dé confine progressivement de manière linéaire. Par prolongement de la droite sur l’axe des
abscisses, on obtient le pseudo-déplacement élastique ue. L’expression simple de ue donne une
première approximation des déplacements
Fig 2.2 : Notion de pression fictive et de dé confinement autour du front de taille tunnels :
Ue = ((1 + ν) / E) Rσ0
37
– Une phase plastique, de u = uic à u = uinf. Le terrain en paroi passe dans un état de déformations
irréversible. Il y a rupture par excès de compression, par écrasement. Parfois la courbe ne recoupe
pas l’axe des abscisses, et la paroi se referme sur elle-même (très grandes déformations). L’état
plastique est à éviter, c’est un des rôles du soutènement. Pour le critère de Mohr-Coulomb,
l’équation de la courbe plastique est :
C
H=
tan ϕ
Enfin, pour tracer la courbe il faut calculer la pression Pic d’apparition de la plasticité :
Pour calculer le déplacement maximal du terrain uinf, on utilise les formules ci-dessus en prenant
simplement
Pi = 0.
Lorsque le terrain est de bonne qualité, dans les roches dures par exemple, il se peut que la paroi
reste en élasticité durant tout le dé confinement. Un critère très utilisé en travaux souterrains pour
déterminer si le massif encaissant risque de rentrer en plasticité est le facteur de stabilité :
F =2𝜎0/Rc
Avec Rc la résistance en compression simple de la roche ; si F > 1 alors il y a risque d’instabilité.
Les figures permettent de visualiser l’influence des différents paramètres du modèle élastoplastique
de Mohr-Coulomb sur la courbe de convergence. Le tunnel de référence qui a servi à l’étude
paramétrique est le suivant : R = 6m, 𝜎0 = 1.25MPa, 𝜗 = 0.3, E = 500MPa, 𝜑= 20°, C = 200kPa et 𝜓=0°.
38
c)Courbe de confinement
Une deuxième courbe est requise pour la méthode. Il s’agit de la courbe de confinement (Fig.), qui va
permettre de caractériser le comportement du soutènement sous son chargement.
Le chargement considéré est purement radial, il s’agit d’une pression appliquée sur tout le pourtour
extérieur de la structure. Le calcul du déplacement radial us en fonction de la pression appliquée Ps
permet de tracer la courbe de confinement sur un graphe identique à celui de la courbe de
convergence.
On distingue également deux phases dans les modèles classiques :
– Une phase élastique, de us = 0 à us = umax. Le soutènement se comporte linéairement.
– Une phase plastique, après umax. Cette zone correspond à la rupture du soutènement, elle est donc
interdite.
39
A titre d’exemple, en jouant sur le paramètre ud : un soutènement placé trop près du front de taille
sera chargé prématurément et arrivera donc plus rapidement à la rupture. A l’opposé, un
soutènement placé trop loin du front n’aura aucun effet, car le terrain se sera déjà presque
entièrement dé confiné, voire effondré, et le chargement sera pratiquement nul. Rappelons que le
soutènement est aussi là pour limiter la convergence.
40
nécessite un grand nombre de calcules qui cause de leur nature répétitive, s’adaptent parfaitement à
la programmation numérique.
Aussi, le concept de base de la méthode des éléments finis est la subdivision du modèle
mathématique à des composants disjoints de géométrie simple appelés (éléments finis), le
comportement de chaque élément est exprimé en terme d’un nombre fini de degrés de liberté, le
comportement (réponse) du modèle mathématique est considéré, approximativement, celui du
modèle discret obtenu par connexion ou assemblage des éléments.
41
{F} = [K’] {U} Où : [K’] : est une Matrice carrée, appelée matrice de rigidité qui une fois déterminée
permet de résoudre le système linéaire {F} = [K’] {F} ou les inconnus sont les composantes de {U} des
déplacements nodaux. Si l’une des composantes est imposée par les conditions aux limites, elle sera
remplacée par la réaction qui en résulte.
Tout chargement se traduit par des vecteurs de forces nodales {F}. L’lorsqu’il s’agit d’incréments de
charge, les déplacements sont des incréments qui s’ajoutent aux déplacements obtenus lors de
l’incrément précèdent. Il en est de même pour les contraintes.
La détermination des sollicitations auxquelles sont soumis les ouvrages enterrés telles que les
conduites, les buses ou les aqueducs, est un problème hyperstatique, dont les paramètres suivants
peuvent être pris en compte par la M.E.F à savoir :
- La bi-dimensionnalité du problème (état plan de contrainte ou de déformation)
- Etat d’équilibre naturel du milieu, ou état initial de contraintes, ou de déformations.
- Géométrie du système sol-structure.
- Propriétés de déformation du terrain, son hétérogénéité éventuelle et son
Comportement non linéaire.
- Caractéristiques géométriques, mécaniques et physiques de la structure ainsi que la nature du
contrat sol-structure.
- Les techniques de réalisation du solide sol-structure.
- L’historique des phases de construction et d’exécution des travaux.
- Enfin, l’évolution dans le temps des pressions exercées par le terrain sur la structure.
42
Fig. 2.5: Elément de base dans le maillage dans PLAXIS 2D (gauche) et
PLAXIS 3D (droite)
A partir des conditions aux limites et hydrauliques et des valeurs de Ko imposées, l’état de
contraintes initiales du massif est calculé. Ensuite, les codes de calcul permettent de définir les
différentes phases qui simulent le processus d’excavation. Chaque phase du calcul implique un
changement dans l’état de contraires et de déformations du massif. Le code cherche alors à
atteindre un équilibre pour ce nouvel état par le biais du plusieurs pas de calculs, appelés « load
steps ». Dans chaque pas de calcul, les erreurs d’équilibre sont réduites à travers une série
d’itérations. Cette procédure se termine lorsque le nouvel état est atteint ou lors qu’Ilya rupture
dans le sol.
43
Chapitre 03
44
I/Etude analytique
. Caractéristique du sol encaissant :
Les caractéristiques des couches du terrain :
Caractéristique du tunnel :
Diamètre [m] Profondeur [m] E beton [KPa]
4 50 30000000
𝑹
𝝈𝟎 = 𝟏𝟎𝟐𝟓 > 𝟐𝒄 = 1.8396 𝑀𝑃𝑎phases (élastiques et élasto-plastique)
45
La pression d’apparition d’une zone en état limite de rupture :
Le taux de dé confinement
𝝈𝟎 −𝒑𝒂
λa = 𝝈𝟎
= 0.545
Déplacement à la paroi
𝒖𝒂 = 𝝀𝒂 𝑼𝒆
𝝀+𝝑
Avec : 𝑼𝒆 = 𝑬
𝝈𝟎 R = 0.022m
𝒖𝒂 = 𝝀𝒂 𝑼𝒆 =0.012m
→Pour 𝑃𝑎<𝑃<𝛿0la courbe caractéristique est un segment de droite:
𝑟𝑝 (𝜆) 2
𝑢𝜆 = 𝑢𝑎 [( ) ]
𝑅
𝜆 𝒓𝒑 (𝝀) 𝑢𝑎 𝑢𝜆 P [𝑲𝑷𝒂]
0 0 0 1025
46
1.2 Courbe caractéristique de soutènement
Béton projeté :
Raideur de terrain
𝑬
𝟏+𝝑
= 𝟐𝐆 = 92307,692 KPa
Raideur de soutènement
𝑬𝒃 𝒆
𝒌𝒃 =
(𝟏 − 𝝑𝟐 )𝑹
𝐷
→cas de revêtement mince 𝑒
> 10
. On adopte 𝑒 = 0.25𝑚
4
0.25
= 16 >10
Donc 𝐾𝑏 = = 3906250KPa
Pression de soutènement
𝐊𝐛
𝑃𝑠=𝑲𝒃+𝟐𝑮 * P0 = 666,891KPa
1000
800
Courbe sable profond
600
400
Courbe béton projeté
200
e=0.25 m
0
0 0,02 0,04 0,06
Déplacement (m)
Courbe3.1 MMC du terrain sableux mou-Sable profond encaissant Hsm=25-Hsp=25 m
avec e=0,25
47
A.2Cas d’une section de tunnel dans un terrain « Sable mou argile profonde »
1.3 Courbe caractéristique de terrain :
𝑹𝒄
𝝈𝟎 = 962,5> = 6,276𝑀𝑃𝑎phases (élastiques et élasto-plastique)
𝟐
Le taux de dé confinement
𝝈𝟎 −𝒑𝒂
λa = = 0,426
𝝈𝟎
Déplacement à la paroi
𝒖𝒂 = 𝝀𝒂 𝑼𝒆
𝝀+𝝑
Avec : 𝑼𝒆 = 𝝈𝟎 R = 0,250m
𝑬
𝒖𝒂 = 𝝀𝒂 𝑼𝒆 =0,107m
→Pour 𝑃<𝑃𝑎 détermination de la courbe point par point selon la loi de comportement du massif
choisie.
𝟏
𝒓𝒑 (𝝀) 𝟐 (𝒌𝒑 −𝟏)𝝈𝟎 +𝑹𝒄
=[𝒌 𝟎 ]−𝟏+𝒌𝒑
𝑹 𝒑 +𝟏 (𝟏−𝝀)(𝒌𝒑 −𝟏)𝝈 +𝑹𝒄
𝟏+𝒔𝒊𝒏∅
𝑲𝒑=𝟏−𝒔𝒊𝒏∅ = 2,462
𝑟𝑝 (𝜆) 2
𝑢𝜆 = 𝑢𝑎 [( 𝑅
) ]
48
𝜆 𝒓𝒑 (𝝀) 𝑢𝑎 𝑢𝜆 P [𝑲𝑷𝒂]
0 0 0 962.5
2,00055254
0.426 0.1070 553.394
Raideur de terrain
𝑬
𝟏+𝝑
= 𝟐𝐆 = 7692,308KPa
Raideur de soutènement
𝑬𝒃 𝒆
𝒌𝒃 =
(𝟏 − 𝝑𝟐 )𝑹
𝐷
→cas de revêtement mince 𝑒
> 10
. On adopte 𝑒 = 0.25𝑚
4
0.25
= 16 >10
Donc 𝐾𝑏 = = 3906250KPa
49
Pression maximale de soutènement
𝝈𝒃𝒎𝒂𝒙 𝒆
𝑷𝒃 𝒎𝒂𝒙 = 𝑹
=750 KPa
Pression de soutènement
𝐊𝐛
𝑃𝑠=𝑲𝒃+𝟐𝑮 * P0 = 639,765KPa
1200
1000
Préssion (KPa)
800
courbe argile
600 profonde
courbe béton
400 orojeté e=0.25 m
200
0
0 0,2 0,4 0,6
Déplacement (m)
Courbe3.2 convergence confinement du terrain sable mou argile profonde Hsm=25 m et Hap=25 m
e=0,25
A.3/Cas d’une section de tunnel dans un terrain « argile molle sable profonde »
1.5 Courbe caractéristique de terrain :
𝑹𝒄
𝝈𝟎 = 975> = 1,839667483𝑀𝑃𝑎phases (élastiques et élastoplastique)
𝟐
50
Le taux de dé confinement
𝝈𝟎 −𝒑𝒂
λa = 𝝈𝟎
= 0,545
Déplacement à la paroi
𝒖𝒂 = 𝝀𝒂 𝑼𝒆
𝝀+𝝑
Avec : 𝑼𝒆 = 𝑬
𝝈𝟎 R = 0,021m
𝒖𝒂 = 𝝀𝒂 𝑼𝒆 =0,012m
→Pour 𝑃<𝑃𝑎 détermination de la courbe point par point selon la loi de comportement du massif
choisie.
𝟏
𝒓𝒑 (𝝀) 𝟐 (𝒌𝒑 −𝟏)𝝈𝟎 +𝑹𝒄
𝑹
=[𝒌𝒑 +𝟏 (𝟏−𝝀)(𝒌𝒑 −𝟏)𝝈𝟎 +𝑹𝒄
]−𝟏+𝒌𝒑
𝟏+𝒔𝒊𝒏∅
𝑲𝒑=𝟏−𝒔𝒊𝒏∅ = 3,384
𝑟𝑝 (𝜆) 2
𝑢𝜆 = 𝑢𝑎 [( ) ]
𝑅
𝜆 𝒓𝒑 (𝝀) 𝑢𝑎 𝑢𝜆 P [𝑲𝑷𝒂]
0 0 0 975
51
1.6 Courbe caractéristique de soutènement
Béton projeté :
Raideur de terrain
𝑬
𝟏+𝝑
= 𝟐𝐆 = 92307,692KPa
Raideur de soutènement
𝑬𝒃 𝒆
𝒌𝒃 =
(𝟏 − 𝝑𝟐 )𝑹
𝐷
→cas de revêtement mince 𝑒
> 10
. On adopte 𝑒 = 0.25𝑚
4
0.25
= 16 >10
𝑃0 = (1 − 𝛾𝑆°) × 𝛿0 = 649,35KPa
Pression de soutènement
𝐊𝐛
𝑃𝑠=𝑲𝒃+𝟐𝑮 * P0 = 634,360KPa
1200
Préssion (KPa)
1000
800
courbe argile profonde
600
400
courbe béton orojeté
200 e=0.25 m
0
0 0,2 0,4 0,6
Déplacement (m)
Courbe3.3 convergence confinement du terrain argile molle sable profonde Hsm=25 m et
Hap=25 m e=0,25
52
2/Cas d’une section de tunnel dans un terrain « argileux »
2.1 Courbe caractéristique de terrain :
𝑹
𝝈𝟎 = 912,5> 𝟐𝒄 = 6,276441𝑀𝑃𝑎phases (élastiques et élasto-plastique)
Le taux de dé confinement
𝝈𝟎 −𝒑𝒂
λa = 𝝈𝟎
= 0,426
Déplacement à la paroi
𝒖𝒂 = 𝝀𝒂 𝑼𝒆
𝝀+𝝑
Avec : 𝑼𝒆 = 𝑬
𝝈𝟎 R = 0,237m
𝒖𝒂 = 𝝀𝒂 𝑼𝒆 =0,101m
→Pour 𝑃<𝑃𝑎 détermination de la courbe point par point selon la loi de comportement du massif
choisie.
𝟏
𝒓𝒑 (𝝀) 𝟐 (𝒌𝒑 −𝟏)𝝈𝟎 +𝑹𝒄
=[𝒌 𝟎 ]−𝟏+𝒌𝒑
𝑹 𝒑 +𝟏 (𝟏−𝝀)(𝒌𝒑 −𝟏)𝝈 +𝑹𝒄
𝟏+𝒔𝒊𝒏∅
𝑲𝒑=𝟏−𝒔𝒊𝒏∅ = 2,462
𝑟𝑝 (𝜆) 2
𝑢𝜆 = 𝑢𝑎 [( 𝑅
) ]
53
𝜆 𝒓𝒑 (𝝀) 𝑢𝑎 𝑢𝜆 P [𝑲𝑷𝒂]
0 0 0 912,5
Raideur de terrain
𝑬
𝟏+𝝑
= 𝟐𝐆 = 7692,308KPa
Raideur de soutènement
𝑬𝒃 𝒆
𝒌𝒃 =
(𝟏 − 𝝑𝟐 )𝑹
𝐷
→cas de revêtement mince 𝑒
> 10
. On adopte 𝑒 = 0.25𝑚
4
= 16 >10
0.25
54
Pression maximale de soutènement
𝝈𝒃𝒎𝒂𝒙 𝒆
𝑷𝒃 𝒎𝒂𝒙 = 𝑹
=750 KPa
Pression de soutènement
𝐊𝐛
𝑃𝑠=𝑲𝒃+𝟐𝑮 * P0 = 595,989KPa
1000
900
800
700
Pression (KPa)
𝑹
𝝈𝟎 = 462,5> 𝟐𝒄 = 6,276𝑀𝑃𝑎phases (élastiques et élasto-plastique)
55
Le taux de dé confinement
𝝈𝟎 −𝒑𝒂
λa = 𝝈𝟎
= 0,430
Déplacement à la paroi
𝒖𝒂 = 𝝀𝒂 𝑼𝒆
𝝀+𝝑
Avec : 𝑼𝒆 = 𝑬
𝝈𝟎 R = 0,120m
𝒖𝒂 = 𝝀𝒂 𝑼𝒆 =0,052m
→Pour 𝑃<𝑃𝑎 détermination de la courbe point par point selon la loi de comportement du massif
choisie.
𝟏
𝒓𝒑 (𝝀) 𝟐 (𝒌𝒑 −𝟏)𝝈𝟎 +𝑹𝒄
=[𝒌 𝟎 ]−𝟏+𝒌𝒑
𝑹 𝒑 +𝟏 (𝟏−𝝀)(𝒌𝒑 −𝟏)𝝈 +𝑹𝒄
𝟏+𝒔𝒊𝒏∅
𝑲𝒑=𝟏−𝒔𝒊𝒏∅ = 2,462
𝑟𝑝 (𝜆) 2
𝑢𝜆 = 𝑢𝑎 [( 𝑅
) ]
𝜆 𝒓𝒑 (𝝀) 𝑢𝑎 𝑢𝜆 P [𝑲𝑷𝒂]
0 462,5
0
0,430 2,000749256 0,0520 263,553
56
1.2 Courbe caractéristique de soutènement
Béton projeté :
Raideur de terrain
𝑬
𝟏+𝝑
= 𝟐𝐆 = 7692,308KPa
Raideur de soutènement
𝑬𝒃 𝒆
𝒌𝒃 =
(𝟏 − 𝝑𝟐 )𝑹
𝐷
→cas de revêtement mince > 10
𝑒
. On adopte 𝑒 = 0.15𝑚
4
= 26.66>10
0.15
Pression de soutènement
𝐊𝐛
𝑃𝑠= * P0 = 307,017KPa
𝑲𝒃+𝟐𝑮
500
400
courbe argile
300 profonde
200 courbe beton projté
e= 0.1 m
100
0
0 0,1 0,2 0,3
𝑹
𝝈𝟎 = 𝟓𝟐𝟓> 𝟐𝒄 = 1,839667483𝑀𝑃𝑎phases (élastiques et élasto-plastique)
Le taux de déconfinement
𝝈𝟎 −𝒑𝒂
λa = = 0,545
𝝈𝟎
Déplacement à la paroi
𝒖𝒂 = 𝝀𝒂 𝑼𝒆
𝝀+𝝑
Avec : 𝑼𝒆 = 𝝈𝟎 R = 0,011m
𝑬
𝒖𝒂 = 𝝀𝒂 𝑼𝒆 =0,006m
→Pour 𝑃<𝑃𝑎 détermination de la courbe point par point selon la loi de comportement du massif
choisie.
𝟏
𝒓𝒑 (𝝀) 𝟐 (𝒌𝒑 −𝟏)𝝈𝟎 +𝑹𝒄
𝑹
=[𝒌 (𝟏−𝝀)(𝒌 𝟎 ]−𝟏+𝒌𝒑
𝒑 +𝟏 𝒑 −𝟏)𝝈 +𝑹𝒄
𝟏+𝒔𝒊𝒏∅
𝑲𝒑=𝟏−𝒔𝒊𝒏∅ = 2,462
𝑟𝑝 (𝜆) 2
𝑢𝜆 = 𝑢𝑎 [( 𝑅
) ]
58
𝜆 𝒓𝒑 (𝝀) 𝑢𝑎 𝑢𝜆 P [𝑲𝑷𝒂]
0 0 525
0
0,545 1,998902141 0,0060 238,648
Raideur de terrain
𝑬
𝟏+𝝑
= 𝟐𝐆 = 92307,692KPa
Raideur de soutènement
𝑬𝒃 𝒆
𝒌𝒃 =
(𝟏 − 𝝑𝟐 )𝑹
𝐷
→cas de revêtement mince 𝑒
> 10
. On adopte 𝑒 = 0.15𝑚
4
0.15
= 26.66 >10
59
Pression maximale de soutènement
𝝈𝒃𝒎𝒂𝒙 𝒆
𝑷𝒃 𝒎𝒂𝒙 = 𝑹
=450 KPa
Pression de soutènement
𝐊𝐛
𝑃𝑠=𝑲𝒃+𝟐𝑮 * P0 = 336,401KPa
500
400
100
0
0 0,1 0,2 0,3
B.3Cas d’une section de tunnel dans un terrain « argile molle sable profonde >>avec
NNP=0m
3.1 Courbe caractéristique de terrain :
𝑹
𝝈𝟎 = 𝟒𝟕𝟓> 𝟐𝒄 = 1,839667483𝑀𝑃𝑎phases (élastiques et élasto-plastique)
Le taux de dé confinement
60
𝝈𝟎 −𝒑𝒂
λa = = 0,546
𝝈𝟎
Déplacement à la paroi
𝒖𝒂 = 𝝀𝒂 𝑼𝒆
𝝀+𝝑
Avec : 𝑼𝒆 = 𝑬
𝝈𝟎 R = 0,010m
𝒖𝒂 = 𝝀𝒂 𝑼𝒆 =0,006m
→Pour 𝑃<𝑃𝑎 détermination de la courbe point par point selon la loi de comportement du massif
choisie.
𝟏
𝒓𝒑 (𝝀) 𝟐 (𝒌𝒑 −𝟏)𝝈𝟎 +𝑹𝒄
𝑹
=[𝒌 +𝟏 (𝟏−𝝀)(𝒌 𝟎 ]−𝟏+𝒌𝒑
𝒑 𝒑 −𝟏)𝝈 +𝑹𝒄
𝟏+𝒔𝒊𝒏∅
𝑲𝒑=𝟏−𝒔𝒊𝒏∅ = 3,384
𝑟𝑝 (𝜆) 2
𝑢𝜆 = 𝑢𝑎 [( 𝑅
) ]
𝜆 𝒓𝒑 (𝝀) 𝑢𝑎 𝑢𝜆 P [𝑲𝑷𝒂]
0 0 475
0
0,546 2,000426739 0,0060 215,839
Raideur de terrain
𝑬
𝟏+𝝑
= 𝟐𝐆 = 92307,692KPa
Raideur de soutènement
𝑬𝒃 𝒆
𝒌𝒃 =
(𝟏 − 𝝑𝟐 )𝑹
𝐷
→cas de revêtement mince > 10
𝑒
. On adopte 𝑒 = 0.15𝑚
4
0.15
= 26.66 >10
Pression de soutènement
𝐊𝐛
𝑃𝑠=𝑲𝒃+𝟐𝑮 * P0 = 304,363KPa
500
400
courbe sable
300 profonde
0
0 0,005 0,01 0,015 0,02 0,025 0,03
62
B.4Cas d’une section de tunnel dans un terrain « argileux>>avec NNP=0m
4.1 Courbe caractéristique de terrain :
𝑹
𝝈𝟎 = 𝟒𝟏𝟐, 𝟓> 𝟐𝒄 = 6,276440702𝑀𝑃𝑎phases (élastiques et élastoplastique)
Le taux de déconfinement
𝝈𝟎 −𝒑𝒂
λa = 𝝈𝟎
= 0,431
Déplacement à la paroi
𝒖𝒂 = 𝝀𝒂 𝑼𝒆
𝝀+𝝑
Avec : 𝑼𝒆 = 𝝈𝟎 R = 0,107m
𝑬
𝒖𝒂 = 𝝀𝒂 𝑼𝒆 =0,046m
𝟏+𝒔𝒊𝒏∅
𝑲𝒑 = = 2,462
𝟏−𝒔𝒊𝒏∅
𝑟𝑝 (𝜆) 2
𝑢𝜆 = 𝑢𝑎 [( 𝑅
) ]
63
𝜆 𝒓𝒑 (𝝀) 𝑢𝑎 𝑢𝜆 P [𝑲𝑷𝒂]
0 0 412,5
Raideur de terrain
𝑬
𝟏+𝝑
= 𝟐𝐆 = 7692,308 KPa
Raideur de soutènement
𝑬𝒃 𝒆
𝒌𝒃 =
(𝟏 − 𝝑𝟐 )𝑹
𝐷
→cas de revêtement mince 𝑒
> 10
. On adopte 𝑒 = 0.15𝑚
4
0.15
= 26.66 >10
64
La pression (maximale) relative à la pose du soutènement
Pression de soutènement
𝐊𝐛
𝑃𝑠=𝑲𝒃+𝟐𝑮 * P0 = 265,995 KPa
450
400
350
courbe argile
300
profonde
250
courbe beton
200 projeté e= 0.15 m
150
100
50
0
0 0,05 0,1 0,15 0,2 0,25
𝑹𝒄
𝝈𝟎 = 562,5 > 𝟐
= 6,2764407 𝑀𝑃𝑎phases (élastiques et élasto-plastique)
65
La pression d’apparition d’une zone en état limite de rupture :
Le taux de dé confinement
𝝈𝟎 −𝒑𝒂
λa = 𝝈𝟎
= 0,429
Déplacement à la paroi
𝒖𝒂 = 𝝀𝒂 𝑼𝒆
𝝀+𝝑
Avec : 𝑼𝒆 = 𝑬
𝝈𝟎 R = 0,146m
𝒖𝒂 = 𝝀𝒂 𝑼𝒆 = 0,063m
→Pour 𝑃<𝑃𝑎 détermination de la courbe point par point selon la loi de comportement du massif
choisie.
𝟏
𝒓𝒑 (𝝀) 𝟐 (𝒌𝒑 −𝟏)𝝈𝟎 +𝑹𝒄
=[𝒌 𝟎 ]−𝟏+𝒌𝒑
𝑹 𝒑 +𝟏 (𝟏−𝝀)(𝒌𝒑 −𝟏)𝝈 +𝑹𝒄
𝟏+𝒔𝒊𝒏∅
𝑲𝒑=𝟏−𝒔𝒊𝒏∅ = 2,462
𝑟𝑝 (𝜆) 2
𝑢𝜆 = 𝑢𝑎 [( 𝑅
) ]
𝜆 𝒓𝒑 (𝝀) 𝑢𝑎 𝑢𝜆 P [𝑲𝑷𝒂]
0 0 0 562,5
66
5.2 Courbe caractéristique de soutènement
Béton projeté :
Raideur de terrain
𝑬
𝟏+𝝑
= 𝟐𝐆 = 7692,308 KPa
Raideur de soutènement
𝑬𝒃 𝒆
𝒌𝒃 =
(𝟏 − 𝝑𝟐 )𝑹
𝐷
→cas de revêtement mince > 10
𝑒
. On adopte 𝑒 = 0.15𝑚
4
= 26.66 >10
0.15
Pression de soutènement
𝐊𝐛
𝑃𝑠=𝑲𝒃+𝟐𝑮 * P0 = 373,399 KPa
67
𝑃𝑏𝑚𝑎𝑥 > 𝑃𝑠 Donc la section de tunnel est acceptable.
→La section de tunnel est acceptable
600
Pression [KPa]
500
400
courbe argile
300 profonde
200 courbe béton
100 projeté e= 0.15 m
0
0 0,1 0,2 0,3 0,4
Déplacement [m]
B.6Cas d’une section de tunnel dans un terrain « argile molle sable profonde >>avec
NNP=15m
6.1 Courbe caractéristique de terrain :
𝑹𝒄
𝝈𝟎 = 355 > 𝟐
= 7,358669932𝑀𝑃𝑎phases (élastiques et élasto-plastique)
Le taux de déconfinement
𝝈𝟎 −𝒑𝒂
λa = 𝝈𝟎
= 0,553
Déplacement à la paroi
𝒖𝒂 = 𝝀𝒂 𝑼𝒆
𝝀+𝝑
Avec : 𝑼𝒆 = 𝑬
𝝈𝟎 R = 0,008m
68
𝒖𝒂 = 𝝀𝒂 𝑼𝒆 = 0,004m
→Pour 𝑃<𝑃𝑎 détermination de la courbe point par point selon la loi de comportement du massif
choisie.
𝟏
𝒓𝒑 (𝝀) 𝟐 (𝒌𝒑 −𝟏)𝝈𝟎 +𝑹𝒄
=[𝒌 𝟎 ]−𝟏+𝒌𝒑
𝑹 𝒑 +𝟏 (𝟏−𝝀)(𝒌𝒑 −𝟏)𝝈 +𝑹𝒄
𝟏+𝒔𝒊𝒏∅
𝑲𝒑=𝟏−𝒔𝒊𝒏∅ = 3,384
𝑟𝑝 (𝜆) 2
𝑢𝜆 = 𝑢𝑎 [( 𝑅
) ]
𝜆 𝒓𝒑 (𝝀) 𝑢𝑎 𝑢𝜆 P [𝑲𝑷𝒂]
0 0 355
0
0,553 2,012258208 0,0040 158,581
69
Raideur de terrain
𝑬
= 𝟐𝐆 = 92307,692KPa
𝟏+𝝑
Raideur de soutènement
𝑬𝒃 𝒆
𝒌𝒃 =
(𝟏 − 𝝑𝟐 )𝑹
𝐷
→cas de revêtement mince > 10
𝑒
. On adopte 𝑒 = 0.15𝑚
4
0.15
= 26.66 >10
Pression de soutènement
𝐊𝐛
𝑃𝑠= * P0 = 227,471 KPa
𝑲𝒃+𝟐𝑮
400
350
Préssion [KPa}
300
250 Courbe sable profonde
200
150
courbe béton projeté
100
e=0.15 m
50
0
0 0,01 0,02 0,03
Déplacement [m]
courbe3.10 MMC du terrain Argile molle - Sablr profonde avec NNP H= 15m
Ham = 10m
Hsp = 25m
e= 0,15 m
70
B.7Cas d’une section de tunnel dans un terrain « sable mou argile profonde >>avec
NNP=15m
7.1 Courbe caractéristique de terrain :
𝑹𝒄
𝝈𝟎 = 612,5 > 𝟐
= 6,276 𝑀𝑃𝑎 phases (élastiques et élasto-plastique)
Le taux de dé confinement
𝝈𝟎 −𝒑𝒂
λa = 𝝈𝟎
= 0,428
Déplacement à la paroi
𝒖𝒂 = 𝝀𝒂 𝑼𝒆
𝝀+𝝑
Avec : 𝑼𝒆 = 𝝈𝟎 R = 0,159m
𝑬
𝒖𝒂 = 𝝀𝒂 𝑼𝒆 = 0,068m
→Pour 𝑃<𝑃𝑎 détermination de la courbe point par point selon la loi de comportement du massif
choisie.
𝟏
𝒓𝒑 (𝝀) 𝟐 (𝒌𝒑 −𝟏)𝝈𝟎 +𝑹𝒄
=[ ]−𝟏+𝒌𝒑
𝑹 𝒌𝒑 +𝟏 (𝟏−𝝀)(𝒌𝒑 −𝟏)𝝈𝟎 +𝑹𝒄
𝟏+𝒔𝒊𝒏∅
𝑲𝒑=𝟏−𝒔𝒊𝒏∅ = 2,462
𝑟𝑝 (𝜆) 2
𝑢𝜆 = 𝑢𝑎 [( 𝑅
) ]
71
𝜆 𝒓𝒑 (𝝀) 𝑢𝑎 𝑢𝜆 P [𝑲𝑷𝒂]
0 0 612,15
0
0,428 2,000196773 0,0680 350,205
Raideur de terrain
𝑬
𝟏+𝝑
= 𝟐𝐆 = 7692,308 KPa
Raideur de soutènement
𝑬𝒃 𝒆
𝒌𝒃 =
(𝟏 − 𝝑𝟐 )𝑹
𝐷
→cas de revêtement mince 𝑒
> 10
. On adopte 𝑒 = 0.15𝑚
4
= 26.66 >10
0.15
72
Pression de soutènement
𝐊𝐛
𝑃𝑠=𝑲𝒃+𝟐𝑮 * P0 = 406,591 KPa
700
Préssion [KPa]
600
500
400
Courbe argile
300 profonde
200
100 Courbe béton projeté
e= 0.15 m
0
0 0,1 0,2 0,3 0,4
Déplacement [m]
Courbe3.11 MMC du terrain sable mou - argil prof avec NNP H= 15m
Hsm = 10 m
Hap = 25 m
e= 0,15m
𝑹𝒄
𝝈𝟎 = 675> = 1,839667483 𝑀𝑃𝑎 phases (élastiques et élasto-plastique)
𝟐
Le taux de déconfinement
𝝈𝟎 −𝒑𝒂
λa = 𝝈𝟎
= 0,545
Déplacement à la paroi
𝒖𝒂 = 𝝀𝒂 𝑼𝒆
𝝀+𝝑
Avec : 𝑼𝒆 = 𝑬
𝝈𝟎 R = 0,015m
73
𝒖𝒂 = 𝝀𝒂 𝑼𝒆 = 0,008m
→Pour 𝑃<𝑃𝑎 détermination de la courbe point par point selon la loi de comportement du massif
choisie.
𝟏
𝒓𝒑 (𝝀) 𝟐 (𝒌𝒑 −𝟏)𝝈𝟎 +𝑹𝒄
=[𝒌 𝟎 ]−𝟏+𝒌𝒑
𝑹 𝒑 +𝟏 (𝟏−𝝀)(𝒌𝒑 −𝟏)𝝈 +𝑹𝒄
𝟏+𝒔𝒊𝒏∅
𝑲𝒑=𝟏−𝒔𝒊𝒏∅ = 3,384
𝑟𝑝 (𝜆) 2
𝑢𝜆 = 𝑢𝑎 [( 𝑅
) ]
𝜆 𝒓𝒑 (𝝀) 𝑢𝑎 𝑢𝜆 P [𝑲𝑷𝒂]
0 0 675
0
0,545 1,999553322 0,0080 307,072
74
Raideur de terrain
𝑬
= 𝟐𝐆 = 92307,692 KPa
𝟏+𝝑
Raideur de soutènement
𝑬𝒃 𝒆
𝒌𝒃 =
(𝟏 − 𝝑𝟐 )𝑹
𝐷
→cas de revêtement mince > 10
𝑒
. On adopte 𝑒 = 0.15𝑚
4
0.15
= 26.66 >10
Pression de soutènement
𝐊𝐛
𝑃𝑠=𝑲𝒃+𝟐𝑮 * P0 = 432,516KPa
800
Préssion [KPa]
600
200
Courbe béton projeté
0 e=0,15 m
0 0,01 0,02 0,03 0,04
Déplacement [m]
Courbe3.12 MMC de terrain sableux mou -sable profond encaissant avec NNP = 15m
Hsp = 25m
HsM = 10m
avec e= 0,15m
75
- la résistance à la compression d’un terrain est donnée par la relation
𝟐𝑪𝒄𝒐𝒔∅
𝑹𝒄 = 𝟏−𝒔𝒊𝒏∅ = 12,553 𝐾𝑃𝑎
𝑹𝒄
𝝈𝟎 = 662,5 > 𝟐
= 6,276440702 𝑀𝑃𝑎phases (élastiques et élasto-plastique)
Le taux de déconfinement
𝝈𝟎 −𝒑𝒂
λa = 𝝈𝟎
= 0,428
Déplacement à la paroi
𝒖𝒂 = 𝝀𝒂 𝑼𝒆
𝝀+𝝑
Avec : 𝑼𝒆 = 𝑬
𝝈𝟎 R = 0,172m
𝒖𝒂 = 𝝀𝒂 𝑼𝒆 = 0,074m
→Pour 𝑃<𝑃𝑎 détermination de la courbe point par point selon la loi de comportement du massif
choisie.
𝟏
𝒓𝒑 (𝝀) 𝟐 (𝒌𝒑 −𝟏)𝝈𝟎 +𝑹𝒄
=[𝒌 𝟎 ]−𝟏+𝒌𝒑
𝑹 𝒑 +𝟏 (𝟏−𝝀)(𝒌𝒑 −𝟏)𝝈 +𝑹𝒄
𝟏+𝒔𝒊𝒏∅
𝑲𝒑=𝟏−𝒔𝒊𝒏∅ = 2,462
𝑟𝑝 (𝜆) 2
𝑢𝜆 = 𝑢𝑎 [( ) ]
𝑅
76
𝜆 𝒓𝒑 (𝝀) 𝑢𝑎 𝑢𝜆 P [𝑲𝑷𝒂]
0 0 662,5
0
0,428 2,001241076 0,0740 379,089
Raideur de terrain
𝑬
𝟏+𝝑
= 𝟐𝐆 = 92307,692 KPa
Raideur de soutènement
𝑬𝒃 𝒆
𝒌𝒃 =
(𝟏 − 𝝑𝟐 )𝑹
𝐷
→cas de revêtement mince 𝑒
> 10
. On adopte 𝑒 = 0.15𝑚
4
0.15
= 26.6 >10
77
La pression (maximale) relative à la pose du soutènement
Pression de soutènement
𝐊𝐛
𝑃𝑠= * P0 = 427,204 KPa
𝑲𝒃+𝟐𝑮
700
600
Pression [KPa]
500
400
courbe argile profonde
300
courbe béton projeté e=
200 0.15 m
100
0
0 0,1 0,2 0,3 0,4
Déplacement [m]
B.10Cas d’une section de tunnel dans un terrain « argile molle sable profonde >>avec NNP=25 m
𝑹𝒄
𝝈𝟎 = 725 > 𝟐
= 1,839667483 𝑀𝑃𝑎phases (élastiques et élasto-plastique)
78
La pression d’apparition d’une zone en état limite de rupture :
Le taux de déconfinement
𝝈𝟎 −𝒑𝒂
λa = 𝝈𝟎
= 0,545
Déplacement à la paroi
𝒖𝒂 = 𝝀𝒂 𝑼𝒆
𝝀+𝝑
Avec : 𝑼𝒆 = 𝝈𝟎 R = 0,016m
𝑬
𝒖𝒂 = 𝝀𝒂 𝑼𝒆 = 0,009m
→Pour 𝑃<𝑃𝑎 détermination de la courbe point par point selon la loi de comportement du massif
choisie.
𝟏
𝒓𝒑 (𝝀) 𝟐 (𝒌𝒑 −𝟏)𝝈𝟎 +𝑹𝒄
=[ ]−𝟏+𝒌𝒑
𝑹 𝒌𝒑 +𝟏 (𝟏−𝝀)(𝒌𝒑 −𝟏)𝝈𝟎 +𝑹𝒄
𝟏+𝒔𝒊𝒏∅
𝑲𝒑 = = 3,384
𝟏−𝒔𝒊𝒏∅
𝑟𝑝 (𝜆) 2
𝑢𝜆 = 𝑢𝑎 [( ) ]
𝑅
𝜆 𝒓𝒑 (𝝀) 𝑢𝑎 𝑢𝜆 P [𝑲𝑷𝒂]
0 0 725
0
0,545 1,999710446 0,0090 329,880
79
10.2 Courbe caractéristique de soutènement
Béton projeté :
Raideur de soutènement
𝑬𝒃 𝒆
𝒌𝒃 =
(𝟏 − 𝝑𝟐 )𝑹
𝐷
→cas de revêtement mince > 10
𝑒
. On adopte 𝑒 = 0.15𝑚
4
0.16
= 25 >10
Pression de soutènement
𝐊𝐛
𝑃𝑠=𝑲𝒃+𝟐𝑮 * P0 = 465,657 KPa
courbe 3.14 MMC du terrain Argile molle - Sable profonde avec NNP H= 25m
Ham = 0 m
Hsp = 25m
e= 0,15 m
80
B.11Cas d’une section de tunnel dans un terrain « sable mou argile profonde >>avec
NNP=25 m
11.1 Courbe caractéristique de terrain :
𝑹𝒄
𝝈𝟎 = 712,5 > 𝟐
= 6,276 𝑀𝑃𝑎phases (élastiques et élasto-plastique)
Le taux de déconfinement
𝝈𝟎 −𝒑𝒂
λa = 𝝈𝟎
= 0,427
Déplacement à la paroi
𝒖𝒂 = 𝝀𝒂 𝑼𝒆
𝝀+𝝑
Avec : 𝑼𝒆 = 𝝈𝟎 R = 0,185m
𝑬
𝒖𝒂 = 𝝀𝒂 𝑼𝒆 = 0,079m
→Pour 𝑃<𝑃𝑎 détermination de la courbe point par point selon la loi de comportement du massif
choisie.
𝟏
𝒓𝒑 (𝝀) 𝟐 (𝒌𝒑 −𝟏)𝝈𝟎 +𝑹𝒄
=[𝒌 𝟎 ]−𝟏+𝒌𝒑
𝑹 𝒑 +𝟏 (𝟏−𝝀)(𝒌𝒑 −𝟏)𝝈 +𝑹𝒄
𝟏+𝒔𝒊𝒏∅
𝑲𝒑=𝟏−𝒔𝒊𝒏∅ = 2,462
𝑟𝑝 (𝜆) 2
𝑢𝜆 = 𝑢𝑎 [( 𝑅
) ]
81
𝜆 𝒓𝒑 (𝝀) 𝑢𝑎 𝑢𝜆 P [𝑲𝑷𝒂]
0 0 712,5
0
0,427 1,999800236 0,0790 407,973
Raideur de terrain
𝑬
𝟏+𝝑
= 𝟐𝐆 = 7692,308 KPa
Raideur de soutènement
𝑬𝒃 𝒆
𝒌𝒃 =
(𝟏 − 𝝑𝟐 )𝑹
𝐷
→cas de revêtement mince 𝑒
> 10
. On adopte 𝑒 = 0.15𝑚
4
= 22.22 >10
0.18
82
Pression maximale de soutènement
𝝈𝒃𝒎𝒂𝒙 𝒆
𝑷𝒃 𝒎𝒂𝒙 = 𝑹
= 540 KPa
Pression de soutènement
𝐊𝐛
𝑃𝑠=𝑲𝒃+𝟐𝑮 * P0 = 473,231 KPa
800
700
600
Préssion [KPa]
500
300
Courbe béton projeté
200 e= 0.18 m
100
0
0 0,1 0,2 0,3 0,4
Déplacement [m]
Courbe3.15 MMC du terrain sable mou - argil prof avec NNP H= 25m
Hsm = 0 m
Hap = 25 m
e= 0,18 m
𝑹𝒄
𝝈𝟎 = 536> 𝟐
= 1,839667483 𝑀𝑃𝑎phases (élastiques et élasto-plastique)
83
La pression d’apparition d’une zone en état limite de rupture :
Le taux de dé-confinement
𝝈𝟎 −𝒑𝒂
λa = 𝝈𝟎
= 0,545
Déplacement à la paroi
𝒖𝒂 = 𝝀𝒂 𝑼𝒆
𝝀+𝝑
Avec : 𝑼𝒆 = 𝑬
𝝈𝟎 R = 0,012m
𝒖𝒂 = 𝝀𝒂 𝑼𝒆 = 0,006m
→Pour 𝑃<𝑃𝑎 détermination de la courbe point par point selon la loi de comportement du massif
choisie.
𝟏
𝒓𝒑 (𝝀) 𝟐 (𝒌𝒑 −𝟏)𝝈𝟎 +𝑹𝒄
=[𝒌 𝟎 ]−𝟏+𝒌𝒑
𝑹 𝒑 +𝟏 (𝟏−𝝀)(𝒌𝒑 −𝟏)𝝈 +𝑹𝒄
𝟏+𝒔𝒊𝒏∅
𝑲𝒑=𝟏−𝒔𝒊𝒏∅ = 3,384
𝑟𝑝 (𝜆) 2
𝑢𝜆 = 𝑢𝑎 [( ) ]
𝑅
𝜆 𝒓𝒑 (𝝀) 𝑢𝑎 𝑢𝜆 P [𝑲𝑷𝒂]
0 0 536
0
0,545 1,998963312 0,0060 243,665
84
12.2 Courbe caractéristique de soutènement
Béton projeté :
Raideur de terrain
𝑬
𝟏+𝝑
= 𝟐𝐆 = 92307,692KPa
Raideur de soutènement
𝑬𝒃 𝒆
𝒌𝒃 =
(𝟏 − 𝝑𝟐 )𝑹
𝐷
→cas de revêtement mince 𝑒
> 10
. On adopte 𝑒 = 0.15𝑚
4
0.17
= 23.52 >10
Pression de soutènement
𝐊𝐛
𝑃𝑠=𝑲𝒃+𝟐𝑮 * P0 = 344,987KPa
85
600
500
Préssion [KPa]
400
300 Courbe sable profonde
200
Courbe béton projeté
100 e=0.17 m
0
0 0,01 0,02 0,03
Déplacement [m]
Courbe3.16 MMC de terrain sableux mou -sable profond encaissant avec NNP = 25m
Hsp = 25
avec e= 0,17 m
II. Analyse paramétrique
Introduction
Dans cette analyse paramétrique on va étudier le comportement des tunnels circulaires dans des
terrains différents (argile molle, argile profonde, sable profond, sable mou) sans nappe phréatique et
avec nappe phréatique.
Cette étude a été accomplie à l’aide du logiciel de calcul plaxis8x basé sur l’élément finis :
Ce code de calcul très performant est destiné aux calculs et à l’évaluation de l’interaction sol-
structures dans le domaine de la géotechnique.
L’étude ce fait en déformation plane à l’aide d’élément à 15noeuds, selon les lois de comportements
de (Mhor-Coulomb, the soft soil model, the Harding soil model) ainsi que la considération des
éléments d’interface sol-structure
86
Diagramme : du déplacement sm/sp Diagramme : du pression sm/sp
Fig3.22 fig3.23
NNP=15
fig3.32 fig3.33
87
Tableau comparatif des Résultats des divers types des sols encaissant sans et avec NNP
0,082
déplacement
0,035
0,029 0,02598 0,02515
0,003 0,003 0,002
son nnpMEF Sans NNP MEF=0 NNP=0 MEF=15 NNP=15 NNP=25 MEF =25
Histogramme3.1: de l'influence de la nappe phréatique des déplacements radiaux cas argile moll
e- sable profonde
88
L’étude des histogrammes des déplacements du sol argile molle sable profonde montre que
les déplacements sont différents selon la présence de la nappe ou non ainsi que par rapport
au niveau de celle-ci selon l’approche numérique et l’approche analytique
Le déplacement le plus important et observé dans le cas du sol sans NNP.
Pour le cas de l’argile molle-sable profond, on peut conclure que dans le cas de l’approche
MEF la variation des déplacements est comprise entre 17 % et 28% par rapport au cas sans
nappe phréatique ce qui est assez significatif
Aussi, selon la même approche (MEF) la variation des déplacements selon le niveau de la
nappe phréatique seulement est comprise entre 10% et 13%
La présence de la nappe phréatique implique une diminution des déplacements par rapport
au cas sans nappe phréatique, car le sol encaissant (sable profond) étant saturé d’eau au
repos les vides sont comblés d’eau, et de ce fait, l’eau et le squelette solide présente une
certaine cohérence avec l’eau due à l’incompressibilité de l’eau
En ce qui concerne les résultats de la méthode MCC Les déplacements dans le cas d’un sol
sans nappe phréatique sont beaucoup plus importants que les déplacements avec la
présence d’une nappe phréatique à différents niveaux. Cela est vraisemblablement dû à la
poussée d’Archimède qui a tendance à alléger le poids du complexe eau –sol (γ’ déjaugée) l
La différence des déplacements est très significative entre la MCC la MEF, en faveur de la
MCC qui est une méthode empirique donc moins précises que la MEF
1.3Cas sable mou-sable profond :
Déplacement [m]
0,080
0,02951 0,02905
0,02587 0,02507
0,004 0,005 0,006
Les mêmes remarques pour ce cas (AM-SP) que pour le cas précédent(SM-SP)
1.4 Conclusions
La MEF tiens compte de plusieurs paramètres tels que la loi de comportement (Mohr
Coulomb- interaction sol –tunnel).
Toutefois, la MCC reste une méthode valable pour le pré dimensionnement des tunnels
circulaires dans un sol encaissant homogène.
89
Aussi à partir de ces deux cas on peut dire que le terrain encaissant n’est affecté par la
nature des couche supérieures (AM et SM).
0,062
0,053
0,047
Histogramme3.3: de l'influence de la nnp sur les déplacements radiaux cas sable mou -
argile profonde
L’analyse des résultats selon l’approche MCC montre que l’introduction de la nappe phréatique à
différents niveaux entraine une augmentation des déplacements radiaux suivant la diminution du
niveau de la nappe ce qui est logique car on tend vers le cas sans nappe qui donne les
déplacements les plus grands
La variation des déplacements par rapport au cas sans nappe est comprise entre 3.04%-3.23%
L’étude numérique montre des variations de déplacements pas très significatifs compris entre
1%-4%, mais de même tendance que dans le cas de l’étude numérique
• Par contre les déplacements étudiés par la MEF est similaire et moindre par rapport au
déplacement lors de l’étude du MMC.
1.6 : Conclusion
• le comportement du terrain encaissant argileux par rapport à un terrain encaissant sableux
est différent. En effet, l’argile est un matériau plus cohérent, moins poreux et de plus faible
perméabilité que le sable ce qui entraine des déplacements moindre que dans le sable
90
1.7 : Cas argile molle argile profonde :
0,070
0,061
0,049
déplacement [m]
0,038
0,028390,02650,027950,02706
Histogramme3.4: de l'influance de la nnp sur les déplacement radiaux cas argile molle argile
profonde
1.8 : Conclusion
595,989
355,79
227,491176,1
Histogramme 3.5:de l'influence de la nnp sur la pression d’équilibre cas : argile molle -
sable profonde
L’analyse des résultats analytique MCC montre une diminution en fonction de la diminution
de la nappe phréatique ce qui est conforme à la logique qui stipule que la diminution des
pressions d’équilibre implique une augmentation des déplacements
91
L’étude numérique montre en général une diminution de la pression par rapport au cas sans
nappe phréatique ce qui est dans la même tendance qualitative que dans le cas de la MCC,
mais différents quantitativement
Les mêmes remarques pour ces prendr cas (SM-SP) (AM-AP) (SM-AP) que pour le
cas précédent(AM-SP)
pression
[KPa]
666,891
336,401
432,516 1060 1080 1040 1030
498,416
928,06
835,24 909,14
876,34
639,765
281,663
406,591
473,231
[m]
Histogramme 3.7: influence de la pression d'équilibre cas sable mou argile profonde
préssion [m]
867,85881,23870,82
790,24
634,36
427,204
265,995373,99
92
Conclusion générale :
La MEF tiens compte de plusieurs paramètres tels que la loi de comportement (Mohr
Coulomb- interaction sol –tunnel).
Toutefois, la MCC reste une méthode valable pour le pré dimensionnement des
tunnels circulaire dans un sol encaissant homogène.
Aussi on peut dire que le terrain encaissant n’est affecté par la nature des couches
supérieures.
déplacements
Recommandation
dynamique
des travaux
93
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE
➢ Livre
1. Mbert J.F : « Analyse des structures par éléments finis », Edition SEPADUES, 1979.
2. Karoly széchy et J. Wilhem [traité de construction des tunnels], édition Duanod, 1970
➢ Documents PDF
➢ cour tunnel
1. Cour ouvrage souterraine de monsieur professeur A. Hacene Chaouch.
2. Cour ouvrage souterraine de professeur Z. BOUTARAA
3. Material_Models_Manual_V8
4. TUNNELSFIN19703
5.formation plaxis
6. Mohamed Atwa <<Analyse numérique des écoulements d’eau et de la consolidation des sols
autour des tunnels creusés dans l’argile >>
➢ Mémoire Précédant :
1. Etude de l’influence des lois de comportement et de la surcharge sur l’interaction sol-
tunnel pour différents types de terrain encaissant 2019
Site web :
http://en.wikipedia.org/wiki/Tunnel
www.eurotunnel.com
www.tunnel.piarc.org
94