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Intitulé :
Jury d’évaluation :
Année universitaire
2016 - 2017
Remerciements
Nous exprimons nos remerciements et notre profonde gratitude avant tous au bon Dieu qui
nous a donné la force et la volonté d’élaborer ce modeste travail.
Nous remercions également chaleureusement Mme GHORRI S., encadreur de notre mémoire
pour sa gentillesse, son soutien et pour le fait de m’avoir fait partager son expérience. On les
adresse toute mes reconnaissances pour sa patience, sa disponibilité.
Merci à tous
Dédicace
Du profond de mon cœur ; je dédie travail à tous ceux qui me sont chers
A MA CHERE MERE
Aucune dédicace ne saurait exprimer mon respect ;
Mon amour éternel et ma considération pour les sacrifices que vous avez consenti pour mon
instruction et mon bien être
Je vous remercie pour tout le soutien et l’amour que vous me portez mon enfance et j’espère
que votre bénédiction m’accompagné toujours
Que ce modeste travail soit l’exaucement de vos vœux tant formulés le fruit de vos
innombrables sacrifices .Puisse Dieu .le Très Haut vous .vous accorder santé .bonheur et
longue vie
A LA MEMOIRE DE MON PERE
Ce travail est dédié a mon père .décidé trop tôt ; qui m’a toujours poussé et motivé dans mes
études
J’espère que ; du monde qui est sien maintenant ; il apprécié cet humble geste comme
preuve de reconnaissance de la part d’une fille qui a toujours prié pour le salut de son
âme .Puisse Dieu ; le tout puissant ; l’avoir en sa sainte miséricorde !
Je dédie ce travail
Bouchra
Dédicaces
Je dédie ce travail à :
A la personne la plus chère à mon cœur Maman, qui a œuvré pour ma réussite, de par son
amour, son soutien, tous les sacrifices consentis et ses précieux conseils, pour toute son
assistance et sa présence dans ma vie, reçois à travers ce travail aussi modeste soit-il,
l'expression de mes sentiments et de mon éternelle gratitude.
A toi papa rien au monde ne vaut les efforts fournis jours et nuits pour mon éducation et mon
bien être ; j’espère avoir répondu aux espoirs que tu as fondé en moi, que Dieu tout puissant te
garde santé, bonheur et longue vie pour que tu demeureras le flambeau illuminant mon chemin.
Amon binôme BOUCHRA on a passé des bons moments ensemble que Dieu garde notre amitié
pour toujours.
Tous ceux qui sont proche de mon cœur et dont je n’ai pas cité le nom
Aucune dédicace ne saurait exprimer l’amour, l’estime, le dévouement et le respect que j’ai
toujours eu pour vous.
Samira
Table des matières
Les abréviations
Introduction…………………...…………………………………………………….……01
Revue bibliographique
1- Généralité………………………………………………………………………...………..02
2- Structure cellulaire……………………………………………………………………...….02
3- Classification…………………………………………………………………………...….03
3.1- Zygomycètes……………………………………………………………………..04
3.2- Ascomycètes……………………………………………………………………..06
3.3- Basidiomycètes……………………………………………………………….….06
3.4- Deutéromycètes……………………………………………………………….…06
6- Cycle de vie…………………………………………………………….………………….10
7- Les principaux genres fongiques…………………………………………………………..11
1- Généralités………………………..……………………………………………………….27
2- Propriétés………………………………………………………………………………….28
5- Mode d’action……………………………………………………………………………..33
6- Production des protéases par fermentation………………………………………………..34
7.1- Broyage…………………………………………………………………………36
7.2- Précipitation…………………………………………………………………….36
7.3- Centrifugation…………………………………………………………………..36
8.1-Industrie alimentaire………………………………………………...………..…37
Matériel et méthodes
2.3-Méthode d’isolement……………………………………………………………..40
3.2- Conservation………………………………………………………………….….42
5.2.1- Principe………………………………………………………………47
4.2-Influence de la température……………………………………………………..68
Conclusion……………………………………………………………………………….70
Références bibliographiques
Annexes
Résumés
Liste
Des Figures
Des Tableaux
Des Abréviations
Liste des abréviations
Aw : Activité en eau
UI : Unité internationale
Ap : Activité protéolytique
Tableau 4 : Mise en évidence de l’activité protéolytique sur le lait gélosé à des différentes
concentrations…………………………………………………………………..…………….61
Introduction
Introduction
Par la diversité de leurs applications, les protéases représentent l’un des plus grands
groupes d’enzymes industrielles. De plus, les protéases sont ubiquistes ; elles se retrouvent
aussi bien chez les animaux et les microorganismes représentent une source exceptionnelle de
protéases. En effet, quarante pourcent des enzymes industrielles sont produites par les
microorganismes parmi lesquels, des souches fongiques (Garcia-Gomez et al., 2009).
Dans ce cadre nous somme intéressées à l’isolement et identification des moisissures
productrices des protéases à partir d’un sol forestier.
Pour atteindre notre objectif, nous avons procédé à certaines applications pratiques :
Echantillonnage et prélèvement du sol à partir du sol forestier à Chaabet-Erssas.
la mise en évidence de l’activité protéolytique des isolats fongiques sur milieu gélosé à
base de lait, dans le but de sélectionner la souche la plus performante ;
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Revue bibliographique Chapitre I : Les moisissures
1- Généralités
Les moisissures peuvent être définies comme étant des microorganismes hétérotrophes
(Nicklin et al., 2000). Ce sont des eucaryotes qui possèdent un appareil végétatif dépourvu de
tiges, de racines et de feuilles appelé thalle ou mycélium (Botton et al., 1990). Ce thalle
détectable à l’œil nu est formé par ramification des hyphes (filaments) au cours de leur
croissance sur un substrat donné. La paroi de la plupart des moisissures est composée de la
chitine : un polymère formé d’unité de N-acétyle glucosamine (Guiraud, 1998 ; Perry et al.,
2004 ; Walker et White, 2005).
Elles sont communément observées sur les déchets organiques. Ce sont des champignons
pluricellulaires (filamenteux), alors que les levures sont des champignons unicellulaires
(Madigan et Martinko, 2007).
Le mycélium peut différencier des organes forts variés selon les groupes, spécialisés dans
la multiplication et la dissémination, auxquels on accorde la dénomination globale de spores
(Bourgeois, 1989). Elles peuvent être noires, bleues, vertes, rouges, jaunes ou brunes ; leur
présence donne au mycélium un aspect poussiéreux (Madigan et Martinko, 2007).
2- Structure cellulaire
L’hyphe ou filament, en est l’élément structurel des moisissures, divisé ou non par des
parois transversales. Plusieurs hyphes constituent un réseau visible à l’œil nu : le mycélium ou
partie végétatives du champignon (Chasseur et Nolard, 2003).
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Revue bibliographique Chapitre I : Les moisissures
Chez les phycomycètes, les cellules ne sont pas séparées par des cloisons transversales : le
thalle est dit coenocytique ou <siphonné> : Mucorales (Mucor, Absidia, Rhizopus….). Par
contre, chez les septomycètes, l’hyphe est cloisonné : le thalle est dit <septé> : dans ce cas,
des perforations assurent la communication entre les cellules : Penicillium, Aspergillus, etc…
(Figure 1) (Botton et al., 1990).
Figure 1 : Structure de l’hyphe chez les moisissures : (a) thalle siphonné, (b) thalle septé
(Botton et al., 1990).
3- Classification
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Revue bibliographique Chapitre I : Les moisissures
3.1- Zygomycètes
Ces moisissures possèdent un thalle mycélien non cloisonné et des organes de
reproduction sexuée (Guiraud, 1998). La famille la plus importante dans cette classe est celle
de Mucorales qui comprennent un grand nombre de moisissures saprophytes mais aussi
quelques espèces parasites des champignons, des animaux et des hommes (mucormycoses) et
surtout des contaminants de nombreux produits alimentaires (Leveau et Bouix, 1993 ; Boiron,
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Revue bibliographique Chapitre I : Les moisissures
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Revue bibliographique Chapitre I : Les moisissures
3.2- Ascomycètes
Les Ascomycètes sont définis comme des champignons à thalle mycélien cloisonné, dont
le mode de reproduction est sexué avec des spores endogènes (ascospores). Cette classe
regroupe de nombreux parasites des végétaux mais aussi de nombreuses moisissures
(Guiraud, 1998). Elles sont cependant plus particulièrement nombreuses dans l’ordre des
Eurotiales, des Microscales et des Sphaeriales. Dans cette classe, le genre le plus connu est
Endothia et Neurospora (Bourgeois, 1998).
3.3- Basidiomycètes
Elles regroupent seulement certaines moisissures parasites. Elles sont caractérisées par
un thalle à mycélium septé et une reproduction sexuée avec la formation de spores exogènes
(basidiospores), c’est le cas de Agaricus et Coprinus (Botton et al., 1999).
3.4- Deutéromycètes
Egalement appelés champignons imparfaits, les Deutéromycètes sont caractérisés par un
mycélium cloisonné et une reproduction végétative réalisée par des spores asexuées ou par
simple fragmentation du mycélium (Boiron, 1996). Ces moisissures constituent la majeure
partie des Hyphales ; elles sont classées en fonction des caractéristiques des organes conidiens
et du mode de groupement des hyphes. Le groupe des Deutéromycètes contient un grand
nombre de contaminants de végétaux et de produits alimentaires : Trichoderma,
Cephalosporium, Fusarium, Geotrichum, cette classe regroupe aussi les Penicillium et les
Aspergillus (Frazier, 1967 ; Punt et al., 2002).
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Revue bibliographique Chapitre I : Les moisissures
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Revue bibliographique Chapitre I : Les moisissures
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Revue bibliographique Chapitre I : Les moisissures
Humidité
Les moisissures ont en général un besoin en eau faible par rapport aux autres
microorganismes (Davet, 1996). Néanmoins, l’humidité a une grande influence sur le
développement des moisissures non seulement sur la croissance mycélienne et la sporulation
mais plus particulièrement sur la germination des spores (Bourgeois, 1989).
Les moisissures à mycélium non cloisonné sont les plus sensibles à la dessiccation ; leur
développement cesse lorsque le potentiel hydrique descend au-dessous de - 4 MPa (Méga
Pascal). Les moisissures à mycélium cloisonné supportent en moyenne jusqu'à -10 MPa.
Cependant, les Aspergillus et les Penicillium peuvent en général se développer à des
potentiels hydriques de l’ordre de - 20 MPa (Davet, 1996).
pH
La grande majorité des champignons filamenteux se développent dans une zone de pH
de 4.5 – 8.0 (Botton et al., 1999), bien qu’ils soient capables de croître dans une large gamme
de pH avec une tendance à croître dans des milieux légèrement acide . C’est le cas de
Fusarium culmorum, Trichoderma harzianum et Aspergillus oryzae. (Urbanek et al., 1984 ;
Delgado-Jarana et al., 2002). Cependant, les enzymes extracellulaires produites dans des
milieux complexes peuvent avoir des optima de pH d’activité très différents (plus acides ou
plus basiques) (Botton et al., 1999). Par ailleurs, les champignons modifient souvent le pH du
milieu par absorption sélective et échange d’ions, production de CO2 ou de NH3 ou par
production d’acides (Boiron, 1996).
Oxygène
La quantité d’oxygène mise à la disposition des moisissures est un facteur important de
développement. La plupart sont aérobies, les plus exigeantes vivent dans les régions
périphériques des substrats, les moins exigeants peuvent se développer en profondeur comme
Fusarium oxysporum et Aspergillus fumigatus. Certaines peuvent même supporter une
anaérobiose très stricte comme Neocallimastix (Bourgeois, 1989 ; Botton et al., 1999).
Lumière
Les radiations du spectre visible (380 – 720) n’ont en général pas d’action sur la
croissance végétative des champignons mais peuvent agir sur la sporulation. La plupart des
moisissures n’exigent pas de lumière pour leur croissance, ni pour la germination de leurs
spores (Botton et al., 1999).
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Revue bibliographique Chapitre I : Les moisissures
7- Cycle de vie
Le cycle de vie des moisissures est illustré par 4 principales étapes (Figure 4) :
germination, développement, reproduction et la dormance/latence.
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Revue bibliographique Chapitre I : Les moisissures
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Revue bibliographique Chapitre I : Les moisissures
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Revue bibliographique Chapitre I : Les moisissures
A
A1 A2 B1 B2
1 a
C1 C2
Il est à noter que certaines espèces d’Aspergillus sont des pathogènes opportunistes ;
leur développement nécessite des conditions locales favorables (cavernes tuberculeuses,
cancer broncho-pulmonaire, broncho-pneumopathies chroniques obstructives, emphysèmes,
mucoviscidose…) ou générales (corticothérapies prolongées, hémopathies malignes,
chimiothérapies aplaisantes, SIDA…). (Badillet et al., 1987 ; Morin, 1994)Les principales
espèces responsables de mycoses (aspergilloses) sont :
- Aspergillus fumigatus considéré comme le principal agent d’aspergillose aviaire et humaine
(représentant 80-90% des aspergilloses humaines) (Morin, 1994) ;
- Aspergillus flavus responsable d’aspergilloses pulmonaires ou généralisées principalement
chez les patients immunodéprimés (Baculard et Tournier, 1995) ;
- Aspergillus niger rarement rencontré chez l’immunodéprimé ; chez le sujet non
immunodéprimé il peut provoquer des aspergilloses, des otites et des sinusites ; il est aussi à
l’origine d’infections cutanées, pulmonaires et généralisées (Morin, 1994) ;
- Aspergillus terreus est un agent important d’aspergilloses pulmonaires et cérébrales chez les
patients immunodéficitaires ; il est souvent isolé des expectorations chez les patients
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Revue bibliographique Chapitre I : Les moisissures
atteints de mucoviscidose (Baculard et Tournier, 1995 ; Khan et al., 1999) ; c’est aussi une
espèce fréquemment isolée dans des prélèvements de peau et de phanères. Il est considéré
comme le principal agent d’onychomycoses (Morin, 1994).
Par ailleurs, d’autres espèces d’Aspergillus sont utilisées dans l’industrie agro-alimentaire
et dans l’industrie des produits biotechnologiques notamment pour la fermentation de divers
substrats et la production d’enzymes ou d’acides organiques :
- Aspergillus awamori, agent lipolytique d’oléagineux, est utilisé fréquemment au Japon pour
la fermentation alcoolique.
- Aspergillus niger est utilisé dans les processus biotechnologiques pour la synthèse de
différents acides comme l’acide citrique et l’acide gluconique ainsi que pour la production
d’enzymes : alpha-amylase, beta-glucanase, catalase, glucose oxydase, lipase, pectinase,
polygalacturonase.
- Aspergillus oryzae est utilisé, dans les pays asiatiques, pour la fabrication de produits
fermentés à base de soja. Il est utilisé aussi dans des processus biotechnologiques pour la
production de certaines enzymes comme : alpha-amylase, beta-glucanase, lipase (Botton et
al., 1990).
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Revue bibliographique Chapitre I : Les moisissures
vert, vert bleu, vert-gris, vert-jaune, gris-bleu mais aussi, pour certaines espèces, jaune,
orange, chamois, rose, ou rouge (Figure 7). Cette couleur permet une première orientation
dans l’identification d’espèces : vert-gris pour P. citrinum, P. cyclopium, P. italicum, vert-
jaune pour P. chrysogenum, vert sombre pour P. roquefortii, P. fellutatum, jaune pâle,
chamois pour P. nalgiovense, jaune vif à rouge pour P. purpurogenum, mélange d’orange et
verdâtre pour P. islandicum, et blanche pour P. camembertii. Le revers de colonies peut être
incolore, jaune, rouge, brun ou noir et parfois le pigment diffuse dans le milieu de culture
(Chermette et Bussieras, 1993).
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Revue bibliographique Chapitre I : Les moisissures
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Revue bibliographique Chapitre I : Les moisissures
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Revue bibliographique Chapitre I : Les moisissures
Par ailleurs, de nombreuses espèces des Penicillium sont utilisées au niveau industriel
pour la fabrication de fromages et salaisons ou pour la production des différents métabolites
d’intérêt :
- Penicillium camembertii est utilisé dans la fromagerie pour la fabrication des fromages à
pâte molle et croûte fleurie ;
- Penicillium roquefortii pour l’affinage des fromages à pâte persillée ;
- Penicillium nalgiovense pour l’amélioration des qualités organoleptiques des saucissons ;
- Penicillium chrysogenum, Penicillium griseofulvum, Penicillium notatum,
Penicillium jensenii (P. nalgiovense), sont utilisés pour l’obtention de différentes substances
antibiotiques (Botton et al., 1990).
Les Fusarium poussent sur milieu Sabouraud, mais se développent mieux sur gélose au
malt ou sur milieu PDA (potato-dextrose-agar). Leur température optimale de croissance est
comprise entre 22 et 37°C. Sur les milieux de culture, les Fusarium forment des colonies
duveteuses ou cotonneuses de couleur variable (blanche, crème, jaune, rose, rouge, violette ou
lilas) selon les espèces (Figure 10). Le revers peut être crème, rouge à pourpre, lilas ou violet.
Les pigments diffusent souvent dans la gélose (Chermette et Bussieras, 1993).
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Revue bibliographique Chapitre I : Les moisissures
A1 A2
Les principales espèces de Fusarium les plus couramment étudiées sont : Fusarium
graminearum et Fusarium oxysporum (Figures 11).
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Revue bibliographique Chapitre I : Les moisissures
A1 A2
B1 B2
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Revue bibliographique Chapitre I : Les moisissures
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Revue bibliographique Chapitre I : Les moisissures
Sous microscope optique, le mycélium est composé d'hyphes jaunes, septés, ramifiés à parois
lisses. Les conidiophores ont une forme conique ou pyramidale. Très ramifiés, ils portent des
phialides en forme de flasques ou de quilles. A leur tour, les phialides portent les spores
(phialospores ou bien conidies) (Figure 12). (Kubicek et al., 2003 ; Benkada M., 2006).
A1 B1
A2
B2
Les espèces de Trichoderma les plus connues sont : Trichoderma harzianum, espèce
largement répandu dans le sol, céréales, papiers, textiles…. etc… (Botton et al., 1990) ;
Trichoderma viride, espèce cosmopolite très répondue, très résistante et Trichoderma ressei
(Figure 13).
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Revue bibliographique Chapitre I : Les moisissures
A2
A1
A1
B2
B1
C2
C1
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Revue bibliographique Chapitre I : Les moisissures
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Revue bibliographique Chapitre I : Les moisissures
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Revue bibliographique Chapitre I : Les moisissures
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Revue Bibliographique Chapitre II : Les enzymes protéolytiques
1- Généralités
Les protéases sont un groupe d’enzymes très complexe Elles appartiennent à la classe des
hydrolases (EC 3.4.21-24.x), formées d’une ou plusieurs chaines polypeptidiques (Kumar et
al., 2008). Les protéases catalysent le clivage des liaisons peptidiques de toute molécule
protéique (Figure 15). Elles scindent les protéines en fragments polypeptidiques qui seront par
la suite transformés sous l’influence des peptidases en leurs sous-unités constitutives, les acides
aminés, offrant une multitude de structures (Frazier, 1967;Scriban, 1999). La formation des
enzymes protéolytiques est parfois réprimée par l’adjonction au milieu d’un hydrolysat de
protéines ou d’un mélange d’acides aminés.
Figure 15 : Les liaisons peptidiques (entre un azote en bleu et un carbone en vert) sont hydrolysées
par les protéases (htp://www.Futura-sciences.com)
Elles représentent la seule classe des enzymes qui occupe une place essentielle dans les
différentes applications industrielle, biotechnologique, médicinale et dans les domaines de
recherche (Coral et al., 2003; Sandhya et al., 2005). Elles ont été utilisées pour la première fois
dans l’industrie alimentaire comme des agents de coagulation pour la production de fromage
(Sandhya et al., 2004). Les enzymes protéolytiques sont omniprésentes dans tous les
organismes vivants vue leur rôle essentiel dans la croissance cellulaire et dans la différentiation
(Gupta et al., 2002; Sandhya et al., 2005). Cependant, les protéases microbiennes sont plus
intéressantes que celles provenant des sources végétales ou animales depuis qu’elles présentent
les caractéristiques les plus recherchées dans les applications biotechnologiques :
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Revue Bibliographique Chapitre II : Les enzymes protéolytiques
Les microorganismes élaborent une large gamme des protéases qui peuvent être intra et/ou
extracellulaires :
Les premières sont importantes dans les différents processus cellulaires et métaboliques,
tel que la sporulation, la différentiation, la maturation des enzymes et la maintenance du
réserve cellulaire en protéines.
Tandis que les autres sont essentielles pour l’hydrolyse des sources nutritionnelles
protéiques et pour inhiber la cellule d’absorber ou d’utiliser des produits hydrolytiques
(Gupta et al., 2002).
2- Propriétés
Les protéases constituent un groupe très large et complexe contenant des enzymes qui
diffèrent dans leurs propriétés tels que : le site actif, le mécanisme catalytique, les optima du
pH et de température, le profil de la stabilité et la spécificité du substrat (Sumantha et al., 2006;
Vishwanatha et al., 2009). La spécificité d’action des enzymes protéolytiques est régie par la
nature de l’acide aminé et d’autres groupes fonctionnels (aromatiques, aliphatiques ou la
présence de sulfure) autour de la liaison à hydrolyser (Sumantha et al., 2006; Benedykt et
Katarzyana, 2008). Ces enzymes sont très importantes du fait qu’elles ne contrôlent pas
seulement les réactions protéolytiques, mais aussi elles régulent les diverses cascades
enzymatiques impliquées dans le métabolisme cellulaire tels que la décomposition des lipides
et des glucides. Les protéases sont capables de modifier les propriétés biologiques des chaînes
polypeptidiques suite à la coupure des liaisons peptidiques (activation, inactivation ou une
protéolyse non spécifique pendant la dégradation). La raison pour laquelle les protéases peuvent
être dangereuses pour les cellules en altérant leur environnement. De ce fait, la cellule a
développé une large gamme des mécanismes pour contrôler l’activité protéolytique. Cette
régulation peut être effectuée à n’importe qu’elle étape de l’expression des gènes (la
transcription depuis l’opéron, la traduction, les modifications post-traductionnels, l’interaction
avec les inhibiteurs et d’autres protéines) (Benedykt et Katarzyna, 2008).
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Revue Bibliographique Chapitre II : Les enzymes protéolytiques
Les enzymes d’origine végétale, en particulier les protéases sont par ordre décroissant en
technologie : la papaine, la bromélaine, la kératinase et la ficine représentent une partie des
protéases les plus répandues (Rao et al.,1998).
Une grande partie de protéases animales sont synthétisées par le pancréas sous forme d’un
précurseur qui peut s’activer de façon auto-catalytique dans des conditions bien déterminés
(Rao et al.,1998). Telles que : la trypsine, la chymotrypsine, la pepsine et la rénine.
Les protéases microbiennes sont préférées à celles des autres sources car elles possèdent
presque toute les caractéristiques désirées pour leurs applications industrielles (Sandhya et al.,
2005).Les protéases peuvent être produites par les moisissures, les levures et les bactéries, (Devi
et al., 2008).
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Revue Bibliographique Chapitre II : Les enzymes protéolytiques
- Protéases bactériennes
Les enzymes fongiques représentent 40% du marché mondial des enzymes industrielles.
Les protéases constituent les enzymes les plus importantes qui peuvent être produites par
plusieurs genres fongiques (Tableau 2) tels qu’Aspergillus, Penicillium, Trichoderma, Mucor,
Rhizopus, Geotrichum, Fusarium, Rhizomucor, Endothia, etc… (Frazier, 1967 ; Ul-haq et
al.,2003).
La classification des protéases se base sur plusieurs critères tels que la longueur de la
chaîne polypeptidique, le mode d’attaque de la chaîne, le pH d’activité et la nature de résidu
impliqué dans le site actif (Colwell et Grigorova, 1989 ; Rao et al.,1998).
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Revue Bibliographique Chapitre II : Les enzymes protéolytiques
En fonction de leur mode d’attaque, les peptidases sont subdivisés en deux classes : les
endopeptidases et les exopeptidases (Scriban, 1999 ; Moodie, 2001). Ces dernières sont-elles
mêmes subdivisées en deux sous-classes les aminopeptidases et les carboxypeptidases. Les
aminopeptidases commencent leur action par l’extrémité NH2 libre du polypeptide et leur
activité dépend souvent de la présence d’ion métallique ; les carboxypeptidases commencent
leur attaquent par l’extrémité COOH libre du polypeptide (Figure 16) (Scriban, 1999 ; Trap et
Boreau, 2000). L’activation de ces différentes enzymes conduit à la libération de di et
tripeptides qui sont ensuite hydrolysés en acides aminés (Scriban, 1999).
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Revue Bibliographique Chapitre II : Les enzymes protéolytiques
Les séquences primaires et la spécificité des acides aminés de leur site actif ont permis
la classification des endopeptidases en quatre grandes familles, les sérylprotéases, les
cystéylprotéases, les aspartylprotéases et les métalloprotéases (IUBMB, 1998).
Protéases à sérine
Les protéases à sérine sont très répandues dans la nature, aussi bien chez les eucaryotes que
chez les procaryotes. Leur mécanisme catalytique implique l’intervention d’un résidu sérine
(Reginald et al., 1975 ; Kortt et al., 1994 ; Pelmont, 1995 ; Trap et Boreau, 2000).
Cystéyl-protéases
Les protéases cystéines, ou thiols, sont très peu utilisées en industrie. Ces protéases sont
présentes autant chez les procaryotes que chez les eucaryotes. La plupart des protéases de cette
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Revue Bibliographique Chapitre II : Les enzymes protéolytiques
classe sont activées seulement en présence d'agents réducteurs comme l’histidine, l’aspartate et
la cystéine (Kresze, 1991 ; Pelmont, 1995).
Aspartyl-protéases
Les protéases aspartiques appelées également protéases acides, sont des protéases dont
l’activité catalytique dépend d’un résidu d’acide aspartique présent au niveau du site actif de
l’enzyme. Ces enzymes présentent un intérêt industriel dans les secteurs ou l'hydrolyse des
protéines à faible pH est désirée (Pelmont, 1995 ; Rao et al.,1998).
Métallo-protéases
5- Mode d’action
Le mode d’action des protéases diffère d’une enzyme à l'autre par la nature de leur site
actif, bien qu’elles aient toutes le même principe de base. Ce processus catalytique est résumé
dans trois étapes : Dans les deux premières étapes, l’enzyme déforme la liaison peptidique et
renforce-la polarité du carbonyle, qui facilite son attaque nucléophile conduisant à la formation
d’une liaison covalente transitoire entre le morceau portant le carbonyle du substrat et l’enzyme
avec la libération de l’autre morceau (le premier produit) protoné par un proton cédé d’un résidu
enzymatique. Dans la troisième étape, une nouvelle substitution nucléophile est exercée par le
OH- d’une molécule d’eau et libère le deuxième produit de la réaction, où le site actif de
l’enzyme se trouve régénérer par un proton (de l’H2O) (Figure 17) (Pelmont, 1995).
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Revue Bibliographique Chapitre II : Les enzymes protéolytiques
La fermentation sur milieu solide est généralement définie comme une croissance
microbienne sur des particules solides humides en l’absence d’eau libre (Durand, 2003 ; Gervais
et al., 2003 ; Rahardjo et al., 2006). De façon simplifiée, les microorganismes se développent
dans un système à trois phases : une matrice solide, une phase liquide qui lui est liée et une
phase gazeuse prise au piège dans les particules. Le développement des champignons
filamenteux en fermentation solide se fait par extension et ramification des filaments formant
le mycélium. Après l’inoculation d’un substrat par des conidies, les hyphes se développent pour
former un tapis mycélien qui s’étend à la surface des particules solides. A partir de ce tapis
34
Revue Bibliographique Chapitre II : Les enzymes protéolytiques
mycélien, des filaments se développent dans les espaces gazeux et des filaments pénètrent à
l’intérieur des particules (de la matrice solide) ou dans les espaces inter-particulaires (par
croissance) à la recherche de composés nutritifs, notamment dans les pores remplis de liquide.
A des taux normaux d’humidité, les espaces entre les filaments aériens sont remplis de gaz
(aérobie), tandis que les filaments en contact avec le substrat sont remplis d’eau (anaérobie).
Les activités métaboliques se produisent principalement près de la surface où à l’intérieur des
pores, mais les filaments aériens peuvent présenter une activité due à des phénomènes de
diffusion. Pour finir, les enzymes hydrolytiques diffusent dans la matrice solide et dégradent
les polymères afin de permettre la production de molécules assimilables par le champignon
(Holker et Lenz, 2005 ; Rahardjo et al., 2006).
La production industrielle des enzymes et d’autres métabolites fait appel aux deux procédés
de fermentation. La décision de choisir l’un ou l’autre est probablement basée sur le coût et
l'efficacité du processus. Il est donc important de connaître les avantages et les inconvénients
de la fermentation sur milieu solide par rapport à la fermentation liquide. Parmi ces avantages
on note :
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Revue Bibliographique Chapitre II : Les enzymes protéolytiques
7.1- Broyage
L’extraction des protéases se fait par des méthodes physiques ainsi que des méthodes
chimiques qui permettent la libération des différents composants de la cellule. Le broyage est
souvent la méthode la plus utilisée. Actuellement, le broyage est effectué en présence de l’azote
liquide qui permet la libération de la quasi-totalité des protéases intra- ou extracellulaire sans
provoquer des dénaturations. (Llorente et al., 2004; Silva and Malcata, 2005; Salvador SM.,
2006; Vairo Cavalli et al., 2008; Hashim et al., 2011; Brutti et al., 2012, Benchiheub M.,2015).
7.2-Précipitation
Le sulfate d’ammonium est en particulier le sel utilisé pour la précipitation. Son addition,
à une concentration comprise entre 0,5 et 3 M, à une solution protéique aqueuse entraîne une
diminution de la constante diélectrique, donc de la stabilité des protéines, ce qui conduit à leur
précipitation (Hainque, 2008). Après la séparation de précipité par centrifugation, les protéines
et en particulier l’enzyme à étudier subissent une dialyse.
La précipitation est toujours utilisée afin d’éliminer un taux important des protéines dans
les extraits enzymatiques. Afin de purifiér la protéase des graines de C. catciprata, l’AS est
rajouté à l’extrait brut à une concentration entre 30 et 100% suivi par une dialyse (Salvador SM.
2006). Elle est utilisée comme première étape pour la purification des protéases de Centaurea
calcitrapa, Synergistes sp., Mucor Pusillus, (Salvador SM. et al., 2006 ; Kumar et al., 2008;
Nouani et al., 2009). Alor que pour la cystéylprotéase du gingembre, la précipitation est réalisée
l’acétone froid (- 23°C) (Hashim et al., 2011 ; Benchiheub M.,2015).
7.3-Centrifugation
C’est une méthode qui se base sur la séparation des molécules d’un mélange sur la base de
leur différence de densité dans un solvant. Une molécule soumise à un champ gravitionnel se
déplace jusqu’à ce qu’elle rencontre une résistance capable de l’arrêter. Une centrifugation
réfrigérée est utilisée pour la séparation des protéines (Hainque, 2008 ; Benchiheub M., 2015).
36
Revue Bibliographique Chapitre II : Les enzymes protéolytiques
Les protéases sont parmi les trois plus grands groupes d’enzymes industrielles
(hydrolases). Elles représentent environ 60-65% des ventes totales dans le monde entier des
enzymes, en raison de leurs applications dans plusieurs secteurs industriels (Wang et al.,
2005; Chellappan et al., 2006; Barnali et al., 2008 ; Mukherjee et al., 2008).
8.1-Industrie alimentaire
Boulangerie
La farine de blé est grandement utilisée en boulangerie. Cette farine contient du gluten, une
protéine insoluble, qui est responsable des propriétés de la pâte. Les protéases d’Aspergillus
oryzae sont utilisées pour hydrolyser le gluten, à un degré plus ou moins important, selon les
caractéristiques désirées de la pâte. Le traitement de la pâte facilite sa manipulation et permet
la production d'une grande variété de produits. Également des protéases d'origine bactérienne
sont souvent utilisées pour améliorer l'élasticité et la force de la pâte (Rao et al., 1998).
La fabrication fromagère
Des recherches approfondies ont permis de prouver que la majorité des protéases
microbiennes acides possède une grande capacité à coaguler le lait pour former le caillé, l’étape
clé dans la production fromagère (Neelakantan et al.,1999; Sumantha et al., 2006); ce qui
facilite l'expansion de l'industrie fromagère, dont le développement a été limité par la pénurie
de la présure animale. (Aguilar et al.,2008).
Dans l'industrie du lait, les protéases acides, neutres et basiques produites par
Aspergillus niger, Aspergillus oryzae, Thermoascus aurantiacus, Irpexlactis, Endothia
parasitica et autres espèces du genre Mucor ont été également utilisées (Channe et Shewale,
1998; Merheb et al.,2007; Aguilar et al., 2008). La protéase produite par Pseudomonas
fluorescens R098 s’utilise actuellement comme un agent d’amélioration (Koka et Weimer,
2000).
37
Revue Bibliographique Chapitre II : Les enzymes protéolytiques
Les enzymes protéolytiques sont également utilisées pour développer des produits
d'importance médicale. Par exemple, des protéases d'Aspergillus oryzae sont utilisées comme
aide à la digestion chez certains individus souffrant de déficits en enzymes lytiques au niveau
du système digestif. Également, des collagénases provenant de Clostridium sp. ou des
subtilisines sont utilisées en combinaison avec des antibiotiques dans le traitement de brûlures
et de plaies. Une élastotérase provenant de Bacillus subtilis peut être utilisée pour le traitement
de furoncles d'abcès et de plaies profondes (Kudrya et Simonenko, 1994). Enfin, une
asparaginase provenant de E. coli est utilisée pour éliminer l'asparagine dans la circulation
sanguine de certains patients atteints de certaines formes de leucémie (Rao et al.,1998; Gupta
et al., 2002).
Les protéases sont de plus en plus considérées comme un moyen efficace pour le
traitement des rejets industriels. Des essais effectués dans différentes industries alimentaires
produisant des rejets riches en protéines ont donné des résultats très intéressants, qui permettent
de constater le potentiel des protéases pour le traitement de ces déchets (Kumar et al.,1999).
Les enzymes protéolytiques de Bacillus subtilis, Bacillus amyliquefaciens, Streptomyces sp et
de différentes souches d'Aspergillus sont actuellement utilisées dans ce domaine (Gupta et
al.,2002; Hernandez et al., 2006).
Les protéases sont considérées aussi comme moyen efficace pour le traitement des rejets
riches en protéines (Dalev, 1994; Ichida et al., 2001). La protéase neutre de B. subtilis peut être
également utilisée pour le décreusage de la soie naturelle. Les protéases sont employées aussi
avec des mélanges des enzymes hydrolytiques pour dégrader les polymères constitutifs de la
matière végétale servant pour l’alimentation animale (Aviron-Violet et al., 1982). Une autre
utilisation des protéases neutres est la récupération d’argents à partir les films photographiques
par hydrolyse de la gélatine (Sumantha et al., 2006).
38
Matériels
Et Méthodes
Matériel et méthodes
Chaabet Erssas : c’est un lieu situé à Constantine adjacente de l’Université des frères
Mentouri l’une des wilayas de l’EST algérien. La zone de prélèvement de l’échantillon est
située à côté du laboratoire LaMyBAM.
Le prélèvement du sol est réalisé à l’aide d’une cuillère stérile, la couche supérieure des trois
premiers centimètres est écartée (Buhot, 1973 ; Mihaili et Alcoren, 1987 ; Saadoune et
Momant, 1997).Le sol est, ensuite, recueilli dans des flacons stériles soigneusement fermés et
l’analyse mycologique est effectuée dès l’arrivée au laboratoire (Rodriguez-Zaragoza et al.,
2005).
39
Matériel et méthodes
Les milieux de culture utilisés dans cette étude sont principalement le milieu PDA (potato
dextrose agar) jugé comme milieux standard pour le développement des champignons) (voir
Annexe 1) ; le milieu Sabouraud (Annexe 2) et le milieu au lait gélosé (Annexe 3).
Avant d’entamer le travail, il est important de créer une zone stérile, par la flamme du bec
Bunsen, sur une paillasse soigneusement nettoyée.
L’isolement des champignons a été réalisé sur milieu PDA selon la méthode de dilutions
décimales. En effet, 1g du sol est ajouté à 9 ml d’eau distillée stérile suivit d’une
homogénéisation.
Un volume d’1 ml de la solution mère obtenue est introduit dans un nouveau tube contenant
un volume de 9 ml d’eau distillée stérile afin d’obtenir la dilution 10-1 et ainsi de suite jusqu’à
l’obtention de la dilution 10-5 ; on est arrêté à cette dilution parce que la dilution 10-5 n’a pas
donner un développement sur boite.
40
Matériel et méthodes
Il est à noter que deux répétitions sont réalisées pour chaque dilution.
Les boites sont incubées à 28°C et sont observées quotidiennement pendant trois jours.
L’identification morphologique des isolats, fait essentiellement appel aux caractères culturaux
et morphologiques, macro et microscopiques, des moisissures isolées à l’état pure (Botton et
al., 1990).
Identification macroscopique
D’après Guiraud (1998), pour faire une identification macroscopique, les caractères culturaux
étudiés sont : la vitesse de croissance des colonies, la couleur des colonies et sa variation en
fonction du temps, la texture de la surface, la couleur de l’envers des boites, l’odeur des
colonies et changement de la couleur du milieu utilisé.
Identification microscopique
L’identification microscopique des moisissures repose sur plusieurs méthodes, les deux
méthodes utilisées sont celles du scotch pour les cultures filamenteuses et poudreuses et la
méthode de coloration par le lactophénol bleu de coton (Chabasse et al., 2002).
Méthode de Scotch : un petit morceau de scotch est appliqué par la face collante sur la
colonie à l'aide d'une pince, puis déposé sur une lame porte –objet (Chabasse et al.,
2002).
Coloration par le lactophénol bleu coton : un fragment de la colonie est prélevé à
l’aide d'une anse de platine et déposé sur une lame porte-objet dans une goutte de
41
Matériel et méthodes
3.2- Conservation
Les souches purifiées sont été conservées par la méthode la plus simple et la plus
communément utilisée au laboratoire, qui consiste à repiquer ces souches à la fin de leur
croissance en tubes sur gélose inclinée, en utilisant comme milieu de conservation la gélose
PDA. Après une semaine d’incubation à 30°C, les cultures sont conservées à 4°C (Botton et
al., 1990).
42
Matériel et méthodes
43
Matériel et méthodes
44
Matériel et méthodes
45
Matériel et méthodes
Après stérilisation, les milieux de fermentation ont été inoculés avec 1ml de la solution
sporale préparée précédemment (106 spores/ ml) et incubées à 30°C dans un bain Marie agité
ou dans une étuve, selon le cas de la fermentation. Des prélèvements du milieu de
fermentation sont effectués chaque 24 h afin d’établir la cinétique de production de protéase
de la souche sélectionnée.
Après la fermentation, les extraits enzymatiques ont été extraites avec 100 ml d'eau distillée
stérile en assurant une agitation, pendant 2 heures dans un incubateur agitateur, le mélange est
alors filtré à travers une passoire pour éliminer les solides (Tunga et al., 2003). Le filtrat est,
lui-même, clarifié par une autre filtration sur papier filtre (Whatman n° 1) pour obtenir
l’extrait enzymatique. Ce dernier, est conservé au congélateur pour le dosage de l’activité
enzymatique.
46
Matériel et méthodes
L’activité protéolytique est déterminée à partir de l’effet de l’enzyme sur la caséine. Ainsi,
lorsque la caséine est hydrolysée par la protéase, une quantité de tyrosine est libérée avec
d’autres acides aminés (Mathieu, 2005). Cette quantité de tyrosine libérée, peut être mesurée
directement par la méthode colorimétrique, décrite par, Tsuchida et al., 1960
5.2.1- Principe
Les protéases catalysent l’hydrolyse des protéines et les polypeptides en libérant des acides
aminés libres et des peptides simples, qui se trouvent dans la phase soluble. Les molécules
non hydrolysées sont précipitées par le TCA. La tyrosine est un acide aminé présent dans
toutes les protéines que l’on utilise comme standard de dosage colorimétrique de l’activité
protéasique à l’aide du réactif de Folin-Ciocalteu. Celui-ci réagit avec la tyrosine et le
tryptophane pour donner par réduction un complexe bleu.
- Le blanc est préparé de la manière suivante, 1 ml de caséine est ajouté à 2 ml TCA à 4°C
(Tsuchida et al., 1986) ; ce qui entraine la précipitation des macromolécules. Le filtrat obtenu
est rajouté de 1 ml de l’extrait enzymatique.
47
Matériel et méthodes
Les composés azotés non protéiques solubles dans le filtrat sont dosés par la méthode de
Tsuchida et al., 1986.
- 1 ml du filtrat.
- 5 ml de Na2CO3 (0.4M).
- 1 ml de réactif de Folin-Ciocalteu dilué à 10%. Les mélanges sont bien agités et laissés
reposer à température ambiante et à l’obscurité pendant 20 min. L’absorbance de la coloration
bleue développée est lue à 750 nm) ; l’activité est calculée par référence à une courbe étalon
de la tyrosine comme standard (Annexe 4). Une unité (UI) de protéase est l’équivalent de 1μg
de tyrosine libérée pendant 1 h de temps par 1 ml de la solution d’enzyme. Le blanc est
préparé de la manière suivante, 1 ml de caséine est ajouté à 2 ml TCA est rajouté avant le
substrat.
6.1- Influence du pH
L’influence du pH sur l’activité enzymatique est estimée par l’addition (au mélange
réactionnel) de tampons afin d’obtenir différentes valeurs de pH, c'est-à-dire des pH compris
dans l’intervalle [5-10]. Pour cela, on ajoute les systèmes tampons suivants :
48
Résultats et discussion
Le présent travail a été réalisé au niveau du Laboratoire LaMyBAM (Université des Frères
Mentouri – Constantine) et son objectif tendait vers la production et l’extraction des protéases
extracellulaire des moisissures telluriques ainsi que l’effet de certains facteurs physico-chimiques
sur l’activité protéolytique de celles-ci.
Les cultures réalisées à partir des dilutions décimales d’échantillon de sol de la forêt de Chaabet
Erssas ont abouti à des aspects, de texture et de couleurs différentes sur milieu PDA. En effet 12
colonies fongiques ont été isolées ; purifiées ; identifiées puis conservées.
L’identification des isolats obtenus étant basée essentiellement sur les clés de détermination
décrites par la littérature (Botton et al, 1990 ; Guiraud, 1998), en se basant sur les caractères
macroscopiques des colonies (aspect, couleur, forme, contour, etc.) et sur les caractères
microscopiques du mycélium et des conidies ou spores (cloisonnement du mycélium, forme des
spores, forme des organes de fructification, etc.).
Les caractères macroscopiques des différentes souches sont étudiés sur le milieu de culture PDA
(Botton, 1990). Le Tableau 2 résume l’aspect macroscopique des colonies, leur consistance, la
couleur du revers ainsi que la présence ou l’absence de pigments caractéristiques.
49
Résultats et discussion
Aspect macroscopique
Photos référenciées
Souches Description
obtenus Surface Revers
Couleur : blanc
A1 Aspect :
cotonneuse
Revers : pas de
pigment
Couleur : blanc
A2 au départ puis
devenant rose à
pourpres
Aspect :
duveteuse à
floconneuse
Chabasse et al., 2002
Revers : beige
et au centre
rose à pourpre
50
Résultats et discussion
Couleur : blanc
A3 Aspect :
cotonneuse
Revers : pas de
pigment
Couleur : verte
A4 Aspect :
poudreuse
Revers : pas de
pigment
Chabasse et al.,2008
A5 Couleur : vert
foncé Aspect :
laineuse à
poudreuse
Revers :
orange
http://www.fungi.myspecies
.com
51
Résultats et discussion
Couleur : verte
A6 Aspect :
poudreuse
Revers : pas de
pigment
Couleur : blanc
A7 et marron
Aspect : Dure
Revers :
marron foncé
Couleur : blanc
A8 et marron
Aspect : Dure
Revers :
marron foncé
52
Résultats et discussion
Couleur : verte
A9 Aspect :
laineuse à
poudreuse
Revers :
Orange
http://www.mycology.adela
ide.edu.au/Fungal_Descrip
tions/Hyphomycetes_(hyali
ne)/Penicillium.com
Couleur : blanc
A 10
Aspect :
duveteuse
floconneuse
Revers : pas de
Chabasse et al.,2008
pigment
Couleur : blanc
A 11 Aspect :
cotonneuse
Revers : pas de
pigment
Chabasse et al.,2008
53
Résultats et discussion
Couleur : verte
A 12 Aspect :
poudreuse
Revers :
orange
Chabasse et al.,2008
Les caractères microscopiques des isolats obtenus ont été résumés dans le tableau 3.
54
Résultats et discussion
55
Résultats et discussion
Tabuc ,2007
56
Résultats et discussion
http:/www.imep-
cnrs.com/licence/planches
%20tp%20myco%202.pdf
Chabasse et al.,2008
57
Résultats et discussion
Link,1909
Chabasse et al.,2008
58
Résultats et discussion
La technique d'isolement employée dans ce travail, à savoir l'isolement à partir du sol forestier, a
permis d'isoler 12 souches fongiques.
59
Résultats et discussion
Ces genres fongiques sont présents dans la majorité des sols de toutes natures, Alvarez-Rodriguez
et al., 2003 et Boiron en 1996 ont déclaré qu’ Aspergillus, Penicillium, Fusarium, Trichoderma,
sont des souches autochtones, habituellement isolées à partir de la plupart des terrains.
Le nombre et l’activité de ces populations changent d’une région à une autre, il peut être
influencé par le contenu de matières organiques du sol, la texture du sol, le pH, l’humidité, la
température, l’aération et d’autres facteurs (Ruark and Zarnoch, 1992 ; Madigan et al., 1997 ;
Subler and Kirsch, 1998 ; Peuk, 2000 ; Smith et al., 2000 ).
Les protéases sont des enzymes essentielle dans les différentes applications industrielle,
biotechnologique, médicinale et dans les domaines de recherche (Coral et al., 2003; Sandhya et
al., 2005). Elles sont omniprésentes dans tous les organismes vivants vue leur rôle essentiel dans
la croissance cellulaire et dans la différentiation (Gupta et al., 2002; Sandhya et al., 2005).
60
Résultats et discussion
Cependant, les protéases microbiennes sont plus intéressantes que celles provenant des sources
végétales ou animales depuis qu’elles présentent les caractéristiques les plus recherchées dans les
applications biotechnologiques.
Pour cet objectif les 12 souches isolées ont subi un test de l'activité protéolytique sur un milieu
gélosé à base de lait écrémé à différent concentrations 10%; 20%; 30% et 40%. Les résultats
obtenus sont représentés dans le tableau 4.
61
Résultats et discussion
Tableau 4 : Mise en évidence de l’activité protéolytique sur le lait gélosé à des différentes concentrations
10%
20%
30%
62
Résultats et discussion
40%
Les tests de protéolyse réalisés sur le lait gélosé à différents concentration ; ont permis la mise en
évidence de l’activité protéolytique chez quatre moisissures parmi les douze souches testées. Une
souche est caractérisée par des zones d’hydrolyse très faibles; juste autour du leurs mycélium :
c'est celle du genre Trichophyton. Alors que les autres souches sont caractérisées par des zones
d’hydrolyse dont le diamètre varie de 9 à 25 mm. Ces résultats permettent de considérer ces
souches comme des moisissures productrices de protéases exocellulaires (Smith et al., 1952 ;
Duce et Thomas, 1959). Parmi ces souches, une a un diamètre de 25 mm, c'est la souche du genre
Paecilomyces sp. Cette dernière a été sélectionnée pour les prochaines étapes de production de
protéase.
L’histogramme ci-dessus résume les résultats des diamètres obtenus chez les souches
protéolytiques avec les différentes concentrations.
63
Résultats et discussion
Figure 24 : Histogramme des diamètres des souches protéolytiques observés précédemment par ces
différentes concentrations
L’analyse des résultats et la comparaison des activités protéolytiques sur les différents milieux de
fermentation testés indiquent que la production de protéase exocellulaires par la souche
Paecilomyces sp1. obtenue sur les différents milieux de fermentation sont très proches. L’activité
protéolytique a été détectée dans le filtrat de la culture dès les premiers jours, durant cette période
l’activité est très faible. La production maximale de l’enzyme est obtenue après sixième et
septième jour de fermentation, au-delà de 9ème jours, la production montre un déclin du
rendement en enzyme dans les milieux de culture (figure 25).
La meilleure production a été remarquée dans le milieu de fermentation semi liquide à base de
son de blé avec un taux de 437.93 UI au septième jour. Ces résultats sont très proches de ceux
obtenus par Vishwanatha et al. (2010) et Freitas Soares et al. (2010), qui ont prouvés dans leurs
travaux que le son de blé est le meilleur substrat pour la production des protéases par la souche
Paecilomyces sp.
64
Résultats et discussion
Figure 25 : Evaluation de l’activité protéolytique développée par la souche Paecilomyces sp 1. dans les
milieux de fermentations testées
65
Résultats et discussion
4.1- Influence du pH
Chaque enzyme possède un pH optimal auquel la vitesse de la réaction catalysée est maximale.
Des déviations plus importantes du pH, conduisent à dénaturer l’enzyme en modifiant l’ionisation
des acides aminés et en rompant les interactions non covalentes maintenant sa structure
tridimensionnelle (Hames et al.,2006).L’effet du pH sur l’AP par la souche Paecilomyces
sp1.dans les différentes fermentations testées (Figure 26) a montré qu’il y a une augmentation de
l’AP jusqu’au l’atteint du pH maximale dans l’intervalle 8-9 avec une concentration de
l’AP entre 405,7 et 704 UI ; Puis il y’a une diminution de cette dernière.
Cette diminution était probablement due à l'épuisement des éléments nutritifs, l’inactivation
d’enzyme par d'autres métabolites toxiques libérés dans le milieu et les variations du pH de
milieu (Sumantha et al.,2006 ; Paranthman et al., 2009).
66
Résultats et discussion
Figure 26 : Effet du pH sur l’activité protéolytique de la souche Paecilomyces sp 1.dans les différentes
fermentations testées
Ces résultats sont proches à ceux de Wang et al. 2005, qui sont produit une protéase alcalin à
partir d'une souche de Paecilomyces sp. Ils sont prouvés que 73% de l'activité protéasique est
retenue après 2h d'exposition à un pH de 8 à 12, par contre juste 5% à 35% est retenue dans les
milieux à pH acide et neutre.
67
Résultats et discussion
4.2-Influence de la température
La figure 27 représente l’effet de la température sur l’activité protéolytique ; on observe une
augmentation de l’activité protéolytique jusqu’à ce qu’elle atteigne une valeur maximale de 799.1
UI dans un intervalle de température entre 40°C et 50°C. Après cette température, une
diminution réactionnelle de l’activité protéolytique est observée.
Figure 27 : Effet de la température sur l’activité protéolytique de la souche Paecilomyces sp 1.dans les
différentes fermentations testées
68
Résultats et discussion
Les résultats obtenus sont similaires à ceux obtenus par plusieurs chercheurs Singh et al.(1994) ;
Moreira et al. (2001) ; Boukhalfa, (2003) ; Sumantha et al. (2005). Par ailleurs, quelques
protéases fongiques présentent des optima de température de 60°C (Singh et al.,1994; Chellappan
et al., 2006) avec une concentration de l’activité protéolytique entre 0,369 et 0,997. Ce résultat
est proche de celui rapporté par plusieurs références bibliographiques (Singh et al.,1994 ; Moreira
et al., 2001).
69
Conclusion
ET
PERSPECTIVES
Conclusion et perspectives
Cette dernière a été cultivée dans différents milieux de fermentation pour la production et
l’extraction des protéases extracellulaires. L’effet de la température et du pH sur cette activité
protéolytique a été étudié.
Les résultats de cette modeste recherche nous ont permis de déduire que la souche
Paecilomyces sp1est une souche qui se développe dans un milieu basique pH entre 8 et 9 et à
une température comprise entre 40 et 50 °C.
Afin de poursuivre ce travail et en se basant sur les résultats obtenus, il serait intéressant
de fixer les points suivants comme perspectives :
Reprendre la même étude, mais sur des sols différents (fruitier, céréalier, etc…) afin
de voir si la qualité de ces derniers a un impact ou non sur la production des protéases
par la même souche.
Vérifier si d’autres souches fongiques seraient meilleures, en termes de production de
protéases, en jouant sur la nature du sol.
70
Références
Bibliographiques
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Annexes
Annexes
Glucose ……………………………………………...20 g
Agar …………………………………………………20 g
- Ajouter le glucose.
Glucose…………………. 20g.
Peptone ………………….10g.
pH 7±0.2 à 250C.
10%
Le lait gélosé est un milieu utilisé pour la mise en évidence de l’activité protéolytique.
Lait……………………………………………………………………...20 ml
Agar……………………………………………………………………….4 g
20%
Lait………………………………………………………………………20 ml
Agar………………………………………………………………….….….2 g
30%
Lait……………………………………………………………………......30 ml
Agar………………………………………………………………………….2 g
40%
Lait…………………………………………………………………..……..40 ml
Agar………………………………………………………………….………..2 g
La gamme-étalon est à partir d’une solution mère de tyrosine dont les concentrations sont
comprises entre 0 et 100 μg/ml, comme l’indique le tableau suivant :
Dilution 0 20 40 60 80 100
Concentration en 0 20 40 60 80 100
tyrosine (µg/ml)
Solution mère de 0 100 200 300 400 500
tyrosine (µl)
Eau distillée (µl) 500 400 300 200 100 0
Na2 CO3 (ml) 2,5 2,5 2,5 2,5 2,5 2,5
y = 0,0097x + 0,0279
Courbe étalonage de la tyrosine R² = 0,9949
1,2
Absorbance à 750 nm
0,8
0,6
0,4
0,2
0
0 20 40 60 80 100 120
Concentration de tyrosine µg/ml
ملخص
االنزيمات الفطرية لها خصائص وسمات مختلفة ؛ وذات أهمية كبيرة في العديد من المجاالت .من تنوع تطبيقاتها ،
البروتياز هي واحدة من أكبر مجموعات من اإلنزيمات الصناعية .في هدا السياق ,تم أخذ عينة من تربة أرضية في غابة
بشعبة الرصاص ( جامعة منتوري -قسنطينة) سالالت فطرية تم عزلها ,تنقيتها و تحديدها .السالالت التي لها نشاط انزيمي
زرعت في وسط األجار الدي يحتوي على الحليب .من بين هذه األخيرة psilecymolia aP 1.,تم اختيارها للتخمير
وفقا لقطرالمستعمرة ومجال التحلل المقاسة .ويزرع هذا األخير في وسائل تخمير مختلفة :السائل .شبه السائلة والصلبة.
ويقدر إنتاج إنزيم البروتياز من تقرير النشاط بروتيوليتيك .وكشفت النتائج أن psilecymolia aP 1.,أعطى نشاطا
ممتازا مقدر ب 734,33وحدة دولية في اليوم السابع من التخمر .أظهرت دراسة درجة الحموضة المثلى ودرجة الحرارة
التي البروتيني التي تنتجه . psilecymolia aP 1.,لديه األمثل درجة الحموضة ما بين 8و 3و درجة الحرارة المثلى
74و 04درجة مئوية.
Enzymes of fungal origin have properties and various characteristics; and are of great interest
in many fields. By the diversity of their applications, proteases are one of the largest groups of
industrial enzymes. In this context, a sample of a forest soil was sampled at Chaabet-Erssas
(University of Mentouri Constantine brothers) and fungal isolates were isolated, purified and
identified. Strains with proteolytic activity were grown on agar medium containing milk. Of
these, only one mold, Paecilomyces sp 1, was selected for the fermentation according to the
diameter of the colony and lysis zone. The latter is grown in different fermentation media :
liquid; semi liquid and solid. The production of the protease was estimated by the
determination of proteolytic activity. The results showed that the strain Paecilomyces sp1.,
Gave an excellent activity reaching 437.93 IU after the seventh day of fermentation. The
study of optimum pH and temperature showed that the protease produced by Paecilomyces sp
1.with pH optimum between 8 and 9 and optimum temperature 40 to 50 ° C.
Résumé :
Les enzymes d’origine fongique présentent des propriétés et des spécificités diverses ; et sont d’un
grand intérêt dans de nombreux domaines. Par la diversité de leurs applications, les protéases représentent
l’un des plus grands groupes d’enzymes industrielles. Dans ce contexte, un échantillon d’un sol forestier a
été prélevé au niveau de Chaabet-Erssas (Université des frères Mentouri-Constantine) et des isolats
fongiques ont été isolés, purifiés et identifiés. Des souches ayant une activité protéolytique ont été cultivées
sur milieu gélosé à base de lait. Parmi ces dernières, une seule moisissure, Paecilomyces sp 1., a été
sélectionnée pour la fermentation selon le diamètre de la colonie et la zone de lyse. Cette dernière est
cultivée dans des différents milieux de fermentation : liquide ; semi liquide et solide. La production de la
protéase est estimée par le dosage de l’activité protéolytique. Les résultats obtenus ont révélé que la souche
Paecilomyces sp1., a donné une excellente activité atteignant 437,93 UI au bout du septième jour de
fermentation. L’étude des optima du pH et de température a montré que la protéase produite par
Paecilomyces sp 1.a un pH optimum entre 8 et 9 et une température optimale 40 et 50°C.