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    Chapitre 4

    Vers des entités plus stables


    L’ESSENTIEL À RETENIR ET LES SAVOIR-FAIRE

    → Comment établir la configuration électronique d’un atome ou d’un ion ?


     Les électrons se répartissent sur des couches électroniques constituées d’une ou plusieurs sous-
    couches.
    Ces couches portent les numéros 1, 2 et 3.
    La couche 1 est constituée par une seule sous- couche notée 1s.
    La couche 2 est constituée par deux sous-couches notées 2s et 2p.
    La couche 3 est constituée par deux sous-couches notées 3s et 3p.
     Les sous-couches possibles sont s et p.
    Chaque sous-couche s contient deux électrons maximum.
    Chaque sous-couche p contient six électrons maximum.
     Les couches et leurs sous-couches se remplissent dans l’ordre :
    1s → 2s → 2p → 3s → 3p
    La couche suivante n’est remplie que lorsque la précédente contient son nombre maximum
    d’électrons (2 pour s, 6 pour p), c’est-à-dire qu’elle est complète ou pleine ou saturée.
     La dernière couche remplie d’un atome s’appelle la couche de valence (ou couche externe).
     Le nombre d’électrons de la couche de valence détermine la réactivité chimique d’un atome. Quand
    la couche de valence d’un atome est pleine, cet atome est particulièrement stable.
    16
    Exemple : Un atome d’oxygène dont la représentation conventionnelle est 8 O possède 8 protons dans
    son noyau donc 8 électrons dans son cortège électronique.
    Sa configuration électronique est : 1s2 2s2 2p4
    Cet atome possède 2 + 2 + 4 = 8 électrons dont 2 + 4 = 6 électrons sur sa couche de valence.
    L’ion monoatomique O2- peut être formé à partir d’un atome d’oxygène qui a gagné 2
    électrons.
    Cet ion a donc 10 électrons : sa configuration électronique est : 1s2 2s2 2p6
    Cet ion possède 2 + 2 + 6 = 10 électrons dont 2 + 6 = 8 électrons sur sa couche de valence.

    Exercices d’application : n°4-5-6-7 p78

    Lycée Claude Monet – Seconde – M. SERWAR


    Chapitre 4
    Vers des entités plus stables
    L’ESSENTIEL À RETENIR ET LES SAVOIR-FAIRE
    → Quelles sont les informations données par la classification périodique des éléments ?
    La première classification périodique telle que nous l’utilisons aujourd’hui a été
    élaborée par Dmitri Mendeleïev en 1869.
    Les éléments chimiques sont classés en ligne par numéro atomique Z croissant, Z
    augmente d’une unité par case.
    Une nouvelle ligne, appelée période, est utilisée chaque fois que la configuration
    électronique des atomes fait intervenir une nouvelle couche.
    Les éléments placés dans une même colonne ont le même nombre d’électrons de
    valence ce qui explique qu’ils aient des propriétés chimiques voisines. Ils
    constituent une famille chimique. Ils forment des ions de même charge et forment Mendeleïev
    le même nombre de liaisons dans les molécules. (1834 – 1907)
    La famille des alcalins (Li, Na, K, …) est située à la colonne 1 (à l’exception de
    l’hydrogène).
    La famille des halogènes (F, Cl, Br, I, …) à la colonne 17.
    Celle des gaz nobles (He, Ne, Ar, …) à la colonne 18.

    Bloc s Bloc p L’hélium est une exception, il est placé dans le bloc p car ses propriétés sont celles d’un gaz noble.

    → La règle de stabilité
    Au cours de leurs transformations chimiques, les atomes évoluent de manière à avoir soit :
     deux électrons sur la couche de valence, c’est à dire une structure électronique 1s2 pour ceux qui
    ont un numéro atomique voisin de 2. C’est la règle du duet.
     huit électrons sur la couche de valence pour les autres, c’est à dire une structure électronique
    1s2 2s2 2p6 ou 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 etc. C’est la règle de l’octet.
    → Comment prévoir la charge d’un ion monoatomique ?
    Le nombre d’électrons perdus ou gagnés par un atome pour acquérir un duet ou un octet d’électrons de
    valence peut se déduire de la place de son élément dans la classification :
    Colonne 1 2 13 14 15 16 17 18
    Famille Alcalins Halogènes Gaz nobles
    Électrons externes 1 2 3 4 5 6 7 2(He) ou 8
    Variation du
    -1 -2 -3 − +3 +2 +1 −
    nombre d’électrons
    Formule des ions M+ / K+
    M2+ / Be2+ M3+ / Al3+ − X3− / N3− X2− / O2− X− / C ℓ − −
    formés / exemple

    La formule et le nom des ions formule H+ Na+ K+ Ca2+ Mg2+ F− Cℓ−


    suivants sont à connaître : nom
    ion ion ion ion ion ion ion
    hydrogène sodium potassium calcium magnésium fluorure chlorure

    Exercices d’application : n°8-11-12 p78-79


    n°15-16-19 p79-80 & n°30 p81
    Lycée Claude Monet – Seconde – M. SERWAR
    Chapitre 4
    Vers des entités plus stables
    L’ESSENTIEL À RETENIR ET LES SAVOIR-FAIRE

    → Qu’est-ce que le schéma de Lewis d’une molécule ?


    Le schéma de Lewis d’une molécule est une modélisation de l’enchaînement des atomes de la
    molécule :
     chaque atome est représenté par son symbole ;
     les électrons de valence sont regroupés en doublet(s) liants(s)
    ou en doublet(s) non-liant(s) représentés par des tirets ;
     un doublet correspond à 2 électrons.

    → Comment se forment les molécules ?


    Dans une molécule, les atomes se lient par des liaisons covalentes obtenues par la mise en commun de
    deux électrons (doublet liant). Les atomes vérifient ainsi la règle de stabilité.
    Les électrons des liaisons
    appartiennent aux deux atomes
    ainsi chacun des atomes possède
    une configuration électronique
    semblable à celle du gaz noble le
    plus proche.
    Les électrons des doublets non
    liants appartiennent uniquement
    à l’atome sur lequel ils sont situés.

    → Pourquoi certaines molécules se forment et pas d’autres ?


    L’énergie de liaison d’une liaison covalente A – B correspond à l’énergie nécessaire pour rompre la
    liaison et reformer les atomes isolés A et B. En se liant par une liaison covalente, deux atomes gagnent
    en stabilité énergétique.

    Par exemple, la molécule de


    dihydrogène H2 est plus stable
    énergétiquement que les deux
    atomes d’hydrogène H isolés :

    Schéma énergétique

    Exercices d’application : n°22-25 p80


    n°26-27 p80
    Exercices d’approfondissement : n°29-34-35 p81-82-83

    Lycée Claude Monet – Seconde – M. SERWAR

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