chapitre2_ Intervenants
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CHAPITRE 2
LES INTERVENANTS
Objectifs du chapitre :
Introduction
Aujourd’hui plus qu’hier et encore d’avantage demain, tous les secteurs d’activités
utilisent l’outil informatique. Ainsi, l’informatique appartient à présent, à ceux qui savent
transformer leurs habitudes de travail et enrichir leurs expertises en les associant à celles
contenues dans les ordinateurs et les logiciels. En clair, les titulaires des fonctions
administratives, commerciales, de production etc. sont tous condamnés à s’adapter à
l’évolution continue de l’informatique.
Fort de tout cela, nous assistons à une diversité d’intervenants dans ‘’l’industrie
informatique ‘’
I - LA REGLEMENTATION GENERALE
Le marché informatique actuel est très riche et varié. En effet, il touche tous les
secteurs d’activité (industriel, commercial, transport, agriculture, etc.) et évolue avec la
technologie (infographie, communication, etc.).
Le marché informatique actuel est très riche et varié. En effet, il touche tous les
secteurs d’activités (secteur industriel, secteur commercial, secteur du transport, secteur de
l’agriculture, …) et évolue avec la technologie (infographie, communication, etc.). En
gros la réglementation à quelques différences près, est pratiquement la même que celle qui
régit le commerce ou d’autres activités en général au Cameroun. Il s’agit de la
réglementation régissant les relations fournisseurs clients. Mais le système informatique
étant composé du Soft et du Hard, il s’agit de séparer subtilement les deux aspects sans
omettre les services s’y accommodant (vidéo texte, Internet, …)
Dans tous les cas, l’ouverture d’une activité informatique doit normalement et
logiquement répondre aux obligations légales nationales exigées d’une structure à
caractère commercial.
La singularité de l’informatique est l’autonomie apparente de chaque branche
(vendeur de matériel, éditeur de logiciel, formateur, fabricant d’accessoires…).
Les ordinateurs et les activités s’y associant répondent à la réglementation des
machines-outils ou des voitures. Ils peuvent être vendus neufs ou d’occasion et soumis à
des temps de garantie, de livraisons, à des polices d’assurances et à des conditions
d’utilisations.
Les logiciels quant à eux, sont soumis à la loi sur les protections intellectuelles
pendant leur utilisation. Il s’agit de respecter scrupuleusement les droits d’auteurs en
évitant le plus que possible les utilisations abusives (les exploitations sans licence)
Les clients ont le droit de savoir, donc d’être bien informés des qualités et défauts
des biens à acquérir. Les fournisseurs ont le devoir d’informer sincèrement et
objectivement les clients sur les qualités et les défauts des biens à vendre.
B - INFORMATIQUE ET LIBERTE
Organisé en 1979, le colloque informatique et liberté a fait apparaître la notion et
surtout la relation entre le développement de l’informatique et le respect des libertés.
Les affaires de ‘’FICHIERS ‘’ dans les pays développés sont d’une importance
capitale. C’est pourquoi les pouvoirs publics français ont voté la loi n°78-17 du 6/01/78,
relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés.
La loi du 6/01/78, en ce qui concerne son principe : ‘’l’informatique doit être au
service de chaque citoyen’’ résume bien l’esprit de la loi ainsi libellée :
‘’Elle ne doit porter atteinte ni à l’identité humaine, ni aux droits de l’homme, ni
à la vie privée, ni aux libertés individuelles ou publiques’’
Cette loi dont le but est surtout la protection des libertés individuelles institue la
Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL), autorité administrative
française disposant d’un pouvoir réglementaire.
Ici au Cameroun, c’est le gouvernement qui se charge de la protection des biens
informatiques par le biais de l’OAPI (Office Africain de la Propriété Intellectuelle).
BREVET
Définition 1 : Le brevet est un titre de propriété délivré (généralement par un
gouvernement) à l’inventeur d’un produit nouveau et qui, sous certaines conditions, lui
confère un droit exclusif d’exploitation pour un temps déterminé ;
LICENCE
Définition 1 : La licence est une autorisation que donne à un tiers, le titulaire d’un
brevet d’invention d’exploiter celui-ci.
b - La recherche d’antériorité
La recherche d’antériorité doit être considérée comme un préalable indispensable à
l’acquisition de nouvelles connaissances scientifiques et techniques, ainsi qu’à la mise en
fabrication et à la commercialisation de produits nouveaux ; elle constitue le fondement
normal de tout processus d’innovation.
En effet, il est essentiel pour les chercheurs, inventeurs, ingénieurs, innovateurs,
industriels et artisans, de connaître aussi précisément que possible l’état des techniques
auxquelles ils s’intéressent ainsi que l’existence d’éventuels droits acquis dans le domaine
de la propriété industrielle.
Le chercheur qui négligerait de s’informer sur ces points s’exposerait non
seulement à gaspiller son temps et ses moyens financiers à refaire ce qui a déjà été fait,
mais risquerait aussi, en cas d’exploitation, de se voir poursuivre en justice pour atteinte
portée à des droits déjà reconnus et toujours en vigueur.
C’est pourquoi, lorsqu’un chercheur pense avoir réalisé les premiers éléments
d’une invention, avant de poursuivre sa recherche et à plus forte raison avant même
d’investir les frais d’un dépôt de brevet, il est impératif qu’il s’assure de ce que personne
d’autre n’ait déposé, avant lui un brevet similaire ou encore que cette même technique
n’ait pas été encore publiée auparavant.
Parmi les documents techniques qu’il est nécessaire de consulter, les brevets
d’inventions occupent une place prééminente et constituent une source irremplaçable de
renseignements.
Ne sont pas brevetables les inventions dont la mise en œuvre ou la publication serait
contraire à l’ordre public
d - Le demandeur du brevet
- Lorsque l’invention a été réalisée par plusieurs personnes, ce droit appartient au premier
déposant de bonne foi ;
- Dans le cas où l’inventeur est un salarié, le droit au titre de propriété industrielle est réglé
selon les dispositions suivantes n’excluant pas les conditions contractuelles plus favorables à
l’inventeur :
Disposition 1 : les inventions appartenant exclusivement à l’employeur sont celles faites
par le salarié :
- Soit dans l’exécution d’un contrat de travail comportant une mission inventive qui correspond
à ses fonctions effectives dans l’entreprise ;
- Soit dans l’exécution d’étude et de recherche qui lui sont assignées explicitement
1 - La protection physique
Ici il s’agit des dispositions prises pour la protection physique du support du logiciel
(autorisation d’accès au support). Jusqu’à il y a peu de temps, les auteurs de logiciels
protégeaient les logiciels diffusés par un ‘’plombage’’ ce qui compliquait singulièrement leur
duplication. Mais certains logiciels de copie permettaient le ‘’plombage ‘’ des logiciels auto
Protection verrou : celles-ci n’ont aucune conséquence sur le logiciel ou sur les
fichiers en cas de tentative de plombage ;
2 - La protection légale
Il existe certes des dispositions techniques permettant de limiter le risque de copie
abusive en empêchant par exemple au maximum à l’utilisateur d’avoir accès au code source.
Toutefois, il est impossible d’empêcher à 100% la copie dans la mesure où tout ce qui s’affiche
a l’écran est potentiellement copiable.
Toute contestation sur l’application du présent article est soumise au tribunal de grande instance du
siège social de l’employeur.
Les dispositions du premier alinéa du présent article sont également applicables aux aspects de l’Etat,
des collectivités publiques et des établissements publics à caractère administratif
Article 47 : Par dérogation au 2e alinéa de l’article 41 de la loi N° 57-298 du 11.3.1957 précitée, toute
reproduction autre que l’établissement d’une copie de sauvegarde par l’utilisateur ainsi que toute
utilisation d’un logiciel non expressément autorisée par l’auteur ou ses ayants droits, est passible des
sanctions prévues par ladite loi.
Article 48 : Les droits objets du présent titre s’éteignent à l’expiration d’une période de vingt-cinq
années comptées de la date de la création du logiciel.
Il vous est sûrement déjà arrivé de craindre (ou de constater) que quelqu'un s'approprie des œuvres
que vous avez publiées (sur internet ou tout autre support) afin de mettre à son profit vos créations. Il
est impossible d'empêcher des personnes de copier, il existe cependant des moyens légaux de les
dissuader ou bien de faire jouer la justice.
Propriété intellectuelle : Dans son acceptation directe, le terme propriété intellectuelle
recouvre les droits d’utilisation d’une ``création intellectuelle’’ : invention, solution, technique,
œuvres littéraires ou artistiques, marques, dessins et modèles industriels, logiciels et circuits
imprimés. Bien entendu, les divers éléments qui la composent ont un régime juridique
différent du a leur nature même. On inclut généralement sous l’expression propriété
intellectuelle, deux branches principales qui sont : La propriété industrielle et la propriété
littéraire et artistique.
La propriété industrielle concerne en gros les marques, les brevets, les inventions, les dessins
et modèles industriels, les appellations d’origine et les indications de provenance. La
propriété littéraire et artistique s’explique d’elle-même.
Le droit d’auteur : La loi reconnaît en tant qu’auteur toute personne physique qui crée une œuvre
de l’esprit quel que soit son genre (littéraire, musicale, artistique, etc.), sa forme (écrite ou orale), son
mérite ou sa finalité (but artistique ou utilitaire). Ainsi, ne tombent pas sous la protection du droit
d’auteur, les créations de l’esprit purement conceptuelles telles qu’une idée, un concept, un mot du
langage courant ou une méthode.
L’auteur d’une œuvre de l’esprit jouit donc de cette œuvre du seul fait de sa
création, d’un droit de propriété incorporel, exclusif et opposable à tous. L’auteur jouit sa
vie durant du droit exclusif d’exploiter son œuvre sous quelque forme que ce soit et d’en
tirer un profit pécuniaire. Au décès de l’auteur, ce droit persiste au bénéfice de ses ayant
droits.
Le droit d'auteur couvre donc toute création de l'esprit, qu'elle soit une œuvre littéraire
(livres, journaux, pièces de théâtre, logiciels, site web, etc.), une œuvre d'art (peinture, sculpture,
photographie, image infographiée, architecture, etc.), une œuvre musicale ou audiovisuelle, dès
lors qu'elle est matérialisée, originale et qu'elle est l'expression de la personnalité de l'auteur.
Ainsi ne tombent pas sous la protection du droit d'auteur les créations de l'esprit purement
conceptuelles telles qu'une idée, un concept, un mot du langage courant, ou une méthode.
transmissible aux héritiers) le droit moral. Ainsi, lorsqu'une œuvre tombe dans le
domaine public, il est impératif lors de son utilisation de citer son nom et celui de
son auteur ainsi que d'en respecter l'intégrité, au risque sinon de se voir réclamé
des dommages et intérêts par les héritiers. Le droit patrimonial est le droit exclusif
d'exploitation accordé à l'auteur.
Attention, sur un site ou une base de données, on s’engage à n’utiliser que les
informations par rapport aux autorisations données par les clients. On a
l’obligation de supprimer ou modifier les données du client à sa demande.
a - Risques juridiques
Poursuite judiciaire des dirigeants de la société et poursuite individuelle civile et
pénale pouvant résulter à des peines d’emprisonnement et aux paiements d’amendes et
de dommages et intérêts.
b - Risques Commerciaux
Mauvaise réputation : La contre publicité de votre personne, ainsi que
celle de votre entreprise, de ses dirigeants et des actionnaires par suite des
poursuites judiciaires.
La contamination de votre Système Informatique par l’introduction des
virus informatiques
Des problèmes de communications et de transferts de données entre ordinateurs
a cause de l’incompatibilité des programmes ou des versions de logiciels
Inéligibilité aux supports techniques et mise à jour de produits - L’absence
d’assistance technique et la perte du bénéfice des mises à jour de nouvelles versions
logicielles à un prix réduit.
associés récemment pour élaborer une licence de logiciel libre conforme au droit
français.
A - DEFINITIONS
B - LES INTERVENANTS
Définition : Un intervenant est une personne physique ou morale qui exerce (ou
est liée à) une activité informatique
2 - Les distributeurs
Généralement multimarques, ils vendent et / ou installent les matériels et
logiciels des constructeurs ; ils conseillent et forment aussi les clients.
4 - Les SSII
Les Sociétés de Services et d’Ingénieries Informatiques (SSII) conçoivent et
installent les logiciels d’applications. Elles offrent toute la panoplie des solutions
logicielles, des logiciels verticaux spécialisés par métier (architecte, médecin,
dessinateur etc.)
5 - Les formateurs
Il s’agit des écoles et des cabinets de formations modulaires ou initiales à l’utilisation
de logiciel et à l’installation et l’exploitation des ordinateurs.
Exemple : GECOS, ESICOM, PIGIER, HIEC, EDIMATIQUE.
6 - Les assureurs
L’assureur est une personne physique ou morale qui prend les risques à
charge dans un contrat d’assurance. Il assure les Systèmes Informatiques pour
toute police dont les dégâts sont causes par des accidents matériels (incendies, vols,
…), les fraudes (sabotage et détournement de logiciels), et les inondations
7 - Les maintenanciers
Ils s’occupent de la réparation (Soft et Hard) des machines endommagées. Ils
signent soit des contrats de maintenance avec les utilisateurs, soit offrent leurs
services par des interventions ponctuelles.
8 - Les juristes
Ils interviennent éventuellement dans l’élaboration des contrats et le
règlement des litiges en informatique.
Exercices