La culture du maïs

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Le maïs fait parti des trois céréales les

plus cultivées au monde.


Rapporté par Christophe Collomb

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 Cette graminée appartient à l’espèce ZEA
MAYS
 ZEA MAYS INDENTATA

 ZEA MAYS INDURATA

 ZEA MAYS SACCHARATA , le maïs doux

 ZEA MAYS EVERTA, le pop corn


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 Un système racinaire très développé

 Un volume foliaire dense

 La présence des organes reproducteurs mâles


et femelles sur le même plant

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 Un appareil végétatif de grande taille: La TIGE
de 1 à 3 mètres est unique (pas de tallage). Elle
a une valeur fourragère mais nettement
inférieure à celle de l’épi. Les FEUILLES sont
engainantes à nervures parallèles, alternés et
larges. Les RACINES explorent un volume de
plusieurs mètres cubes de terre dont elles
améliorent la structure. Des racines proche du
nœud de la surface permettent la résistance à la
verse.

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 Un appareil reproducteur à organes séparés :
Les fleurs mâles groupées en panicule portent
que les étamines. Les fleurs femelles sont
groupées en un ou plusieurs épis. Cette
séparation des organes floraux sur le même
pied fait du maïs une plante MONOÏQUE à
fécondation CROISEE ou plante ALLOGAME.

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 4 groupes principaux sont à distinguer selon
l’état plus ou moins farineux de l’albumen:
 Le maïs corné
 Le maïs denté
 Le corné-denté
 Le maïs à éclater (pop-corn)

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 La germination exige une température de 5 °C,
mais n’est active qu’a partir de 10°C et
demande une dizaine de jours.
 De la levée au stade 6-8 feuilles le maïs croit
faiblement. Sa croissance dépend de la
température et de la facilité de réchauffement
du sol.

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 Du stade 6-8 feuilles à la floraison : la panicule
mâle se développe en quelques jours. 8 à 10
jours plus tard un ou deux bourgeons évoluent
en épis femelles. C’est toujours la température
qui joue le plus grand rôle sur le
développement, mais aussi la disponibilité en
eau. Si l ’eau manque le nombre de fleurs
femelles initiées sera réduit, donc le nombre de
grains.

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 De la floraison mâle à la fécondation:
L’émission du pollen commence quelques
jours après l’apparition de la panicule mâle et
dure une semaine. Le pollen tombe, germe et
va jusqu’à l’ovule pour la féconder.
 La fécondation est croisée (l’autofécondation
est difficile) car décalage entre émission du
pollen et apparition des soies sur l’organe
femelle.

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 Développement du grain et maturation: Les
grains se gonflent d’eau puis des réserves des
tiges et des feuilles. Ils passent par trois stades:
 Laiteux: 80% d’eau et 20 % de MS
 Pâteux: 50 % d’eau le grain commence à jaunir.
 Rayable à l’ongle: le grain ne contient plus que
35 à 38 % d’eau.

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 Le nombre de rangs d’ovules par épis (largeur
de l’épi)
 La longueur des rangs d’ovules (longueur de
l’épi)
 Le nombre d’épis par plante.
 Le nombre de grains fécondés par épi.
 La régulation du poids de mille grains.

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 Climat : chaud et humide : Il a besoin d’une
sommes de degrés de chaleur ( 530 à 880
°C jusqu’à la floraison, 1020 à 1350°C jusqu’à
la maturité selon l’indice de la variété)
L’approvisionnement en eau est facteur
essentiel au rendement (15 jours avant et 15
jours après la floraison, la plante absorbe 45%
du besoin total)

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 Le sol : L’idéal est un sol profond, riche et à
bonne structure, mais se développe aussi en sol
sablonneux si drainé et irrigué et en sol acide si
le sol peut être travaillé avant le semis et assez
tôt.

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 Labour ou sans labour il s’adapte aux deux
techniques.

 Une préparation soignée afin de pouvoir semer


entre 12 et 15km/h .

 Et assurer une implantation des graines


régulière.

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 Un indice de précocité correspond à la somme
de température nécessaire à la culture du maïs
du semis à la récolte.
 A chaque variété correspond un indice sur une
échelle de 210 à 620.
 Un exemple: Sur le bassin de Colmar les
agriculteurs implantent des variétés d’indice
490 à qui il faut une somme de température de
1945 C

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 Que se passe t il si l’agriculteur implante un
indice 620 sur Colmar ?
 1/il ne germe pas
 2/il ne fleuri pas
 3/il ne mûri pas
 4/il faudra attendre l’année N+1
pour le récolter

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 Il s’effectue d’avril à juin.
 C’est une plante qui pousse en jours
croissants.
 Actuellement il est préconisé

une densité /ha d’environ 100000 graines.


 Enfouir à une

 profondeur de 3 à 5 cm .

 L’écartement
 entre les rangs est normé à 75cm pour l’ensilage
et 80 cm pour la récolte en grains
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 Plante à croissance rapide elle doit disposer de
la fertilisation nécessaire dès que ses racines se
développent.
 En région froide on incorpore au semis un
engrais « dit starter de formulation 18 46 00 »
afin de favoriser le développement racinaire.
 En Alsace la floraison à généralement lieu vers
le 14 juillet. A ce moment là, la plante a
consommée la plus grande partie de ses
besoins en azote.
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 Dans un IT ce sont la fertilisation et l’emploi
des phytos qui sont les postes les plus couteux
dans les charges de production.

C’est sur le second apport fait au stade 6



feuilles et qui doit couvrir les besoins jusqu’à la
floraison que l’agriculteur peut minorer la dose
sans pénaliser le rendement en s’appuyant sur
les ressources du sol.

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EN PRESENCE DE
SANS FERTILISATION
FERTILISATION ORGANIQUE
ORGANIQUE
 Engrais starter environ
 Engrais starter environ 100kg/ha
100kg/ha
 Second apport 160
 Second apport unités/ha sous forme
120unités/ha le plus d’ammonitrate ou en
souvent en granulés formulation 15/15/15
« ex: ammonitrate 33.5% ou 17/17/17
ou 27% »

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 Si la culture subit un stress hydrique trois
semaines avant et après la floraison le bout des
épis sera mal fécondé ce qui diminuera le
nombre de grains par épi et bien sur le
rendement.
 Les moyens d’irrigation sont variés et adaptés à
chaque situation.
 * voir la diapo suivante sur les techniques d’irrigation.

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PAR IMMERSION PAR ASPERSION

 L’eau recouvre la  L’eau est projeté et


parcelle un temps retombe sur la culture.
donné.  Inconvénient ,le feuillage
 Exemple le plus le plus est mouillé .
ancien ,la capture des  Les installations comme la
crues du Nil , les couverture totale ,
l’enrouleur , le pivot etc …
rizières etc…
sont souvent utilisées de
 Avantage, le feuillage manière complémentaires
n’est pas mouillé par l’agriculteur.

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 L’agriculture ne pourra pas faire l’économie d’une
réflexion sur la ressource en eau douce.
 L’avantage de l’irrigation de précision c’est quelle
apporte l’eau au plus près des racines et que l’on
en mesure le débit. Elle est donc plus économe que
les autres techniques.
 Il s’agit de placer des tuyaux avec des « goutteurs »
pour les installations en goutte à goutte ou
simplement un tuyau micro poreux.
 Ces installations fonctionnent en basse pression on
les trouve dans les serres, les parcelles de
maraîchage et en arboriculture fruitière.
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 La pyrale pond ses œufs dans l’enroulement
des feuilles . Se sont les larves qui pénètrent
dans la tige pour se nourrir et la creuse. Elle se
fragilise et sous le poids de l’épi tombe au sol.

 La chrysomèle ronge le collet dès la levée du


maïs . Le plante meurt rapidement.

 Mais pas que

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CONTRE LA
CONTRE LA PYRALE
CHRYSOMÈLE
 Pulvérisation d’un  Par une rotation
insecticide .Mais la triennale sur les
hauteur du maïs peut parcelles qui ont étés
rendre l’intervention infestés.
difficile avec les moyens
conventionnels.  La lutte chimique est
 Avec un prédateur de la compliquée car les
pyrale que l’on appel le insecticides du sol sont
trichogramme qui va proscris.
manger les œufs.

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 Tout d’abord les identifier:
Le chénopode, le panic, la sétaire , le liseron
sont les plus répandues . Ne pas oublier les
plantes invasives comme l’ambroisie ou la
renouée du Japon.
Pour contenir leur population l’agriculteur a le
choix entre la lutte chimique ou mécanique .
Alors comparons * voir diapo suivante

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MECANIQUE CHIMIQUE

 Intervenir au stade  Efficacité


plantule de l’adventice  Rapidité
 Demande du temps  Diversité des
 Investissement matériel matières actives
supplémentaire  Pré ou post semis
 Mais aussi la résistance
 Aère le sol
de certaines adventices
 Exclusif en et le retrait de certains
agriculture produits très efficaces
biologique compliquent la tâche.

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 La culture du maïs n’est pas la plus sensible
aux maladies.

 Le coup de fusariose , l’helmintosporiose voir


l’oïdium sont les plus répandues.

 Leur lutte est problématique car elles se


développent lorsque le maïs est haut ce qui
nécessite des moyens spécifiques « tracteur
enjambeur , ulm et plus récemment drones ».
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 L’EPIS TOURNE VERS LE BAS
 LE GRAIN CASSANT

 LE BRUIT DES GRAINS QUAND ON


TORD L’EPI
 LA PRESENCE DU POINT NOIR SUR LE
GRAIN
 LA MESURE A L’AIDE D’UN APPAREIL

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EN GRAINS EN EPIS

 Rapidité de la récolte.  Permet de récolter des 35%


d’humidité.
 Veiller à récolter au
Stocké dans des cribs
taux d’humidité le plus

 Investissement dans les cribs


proche de 15° .
 Séchage naturel à l’air libre
 Paiement dans le mois et lent.
qui suit.  Surcharge de travail car
 Si stockage en cellule reprise pour battage des
attention au grains.
développement des  Risques liés aux
mycotoxines pendant le
charançons. stockage

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