Chapitre 2
Chapitre 2
Chapitre 2
Equation de Schrödinger
32
Erwin Schrödinger (1887—1961)
33
Mécanique classique newtonienne
p2
E= + V (~
r)
2m
Mécanique classique newtonienne
p2
E= + V (~
r)
2m
Comment introduire ce champ dans l’équation d’onde ?
∂ ~2
r, t) = −
i~ Ψ(~ ∆Ψ(~
r, t)+?
∂t 2m
Mécanique classique newtonienne
p2
E= + V (~
r)
2m
Comment introduire ce champ dans l’équation d’onde ?
∂ ~2
i~ Ψ(~ r, t) = − ∆Ψ(~ r, t)+?
∂t 2m
en respectant la linéarité (additivité des fonctions d’onde) des solutions.
34
Mécanique quantique (non relativiste)
∂ − ~2
i~ Ψ(~
r, t) = ∆Ψ(~
r, t) + V (~
r)Ψ(~
r , t)
∂t 2m
Mécanique quantique (non relativiste)
∂ − ~2
i~ Ψ(~
r, t) = ∆Ψ(~
r, t) + V (~
r)Ψ(~
r , t)
∂t 2m
écrite en 1926 "faute de mieux. . . " d’après Schrödinger car cette équation
n’est pas relativiste.
35
Etats stationnaires (indépendants du temps)
Ψ(~ r)e−iEt/~
r, t) = ψ(~
correspondant à des distributions de probabilité constantes dans le temps.
Etats stationnaires (indépendants du temps)
Ψ(~ r)e−iEt/~
r, t) = ψ(~
correspondant à des distributions de probabilité constantes dans le temps.
Introduites dans l’équation de Schrödinger, elles sont solutions de :
~2
r) = −
Eψ(~ ∆ψ(~
r) + V (~
r)ψ(~
r)
2m
où E est l’inconnue.
36
A une dimension :
~2 d2
Eψ(x) = − ψ(x) + V (x)ψ(x)
2m dx2
soit :
2m(E − V (x))
ψ 00(x) = − 2
ψ(x)
~
– Pour E < Vmin, il n’y a pas de solutions.
– Pour E > VM ax, les solutions sont des paquets d’ondes (états libres).
– Pour Vmin < E < VM ax, les solutions sont des états liés.
37
(a) Exemple de trajectoire classique pour un état libre
38
Solutions pour les états
√ liés (probabilité de présence nulle à l’infini) :
2m(E−V )
– Si E > V ; κ = ~ et
√
2m(V −E)
– Si E < V ; κ = ~ et
√
2m(V −E)
– Si E < V ; κ = ~ et
39
40
Le puits quantique
41
Les solutions sont de la forme ψ(x) = ±ψ(−x) (symétriques ou antisymé-
triques).
Beκ(E)x , pour x < −a ;
ψs(x) =
A cos k(E)x pour −a < x < a ;
Be−κ(E)x
pour x > a.
κ(E)x ,
−Be pour x < −a ;
ψa(x) =
A sin k(E)x pour −a < x < a ;
Be−κ(E)x
pour x > a.
avec :
√ q
2mE 2m(V0 − E)
k(E) = ; κ(E) =
~ ~
42
Les solutions sont alternées symétriques/antisymétriques conduisant à des
valeurs discrètes de l’énergie : les niveaux d’énergie des états liés du puits
sont quantifiés de la forme :
~2ξi2
Ei =
2ma2
43
La boîte de potentiel
~2 d2
− 2
ψn(x) = Enψn(x) − a ≤ x ≤ +a
2m dx
La boîte de potentiel
~2 d2
− 2
ψn(x) = Enψn(x) − a ≤ x ≤ +a
2m dx
soit, en posant L = 2a, largeur de la boîte :
√1 cos( nπ x) pour n = 2p + 1
L
ψn(x) = 1a
√ sin( nπ
L x) pour n = 2p
a
avec
~2 π 2 2
En = 2
n
2mL
La boîte de potentiel
~2 d2
− 2
ψn(x) = Enψn(x) − a ≤ x ≤ +a
2m dx
soit, en posant L = 2a, largeur de la boîte :
√1 cos( nπ x) pour n = 2p + 1
L
ψn(x) = 1a
√ sin( nπ
L x) pour n = 2p
a
avec
~2 π 2 2
En = 2
n
2mL
L’impulsion associée à l’état n, calculée en écrivant E = p2/2m s’écrit
alors :
nπ
pn = ~
L
44
45
Etats liés généraux
avec cn ∈ C.
46
La normalisation impose :
Z +a
Ψ∗(x, t)Ψ(x, t)dx = 1
−a
soit, ici :
Z +a ∞ ∞
c∗j ψj∗(x)eiEj t/~ × ck ψk (x)e−iEk t/~ dx = 1.
X X
−a j=1 k=1
47
or (propriété d’orthogonalité des fonctions sinus)
Z +a
ψj∗(x)ψk (x)dx = δj,k
−a
où δj,k est le symbole de Kronecker.
j=1
48
Sens physique des coefficients cj
49
d’où :
∞
|cj |2Ej
X
hEi =
j=1
d’où :
∞
|cj |2Ej
X
hEi =
j=1
50
Trajectoire moyenne
51
Exemple
53
54
Le double puits
55
Pour E < U et V0 → ∞, les solutions sont de la forme :
A
sin(k(a − x)) +d < x < +a
B ch(κx) sym
ψ(x) = −d < x < +d
B sh(κx) antisym
±A sin(k(a + x))
−a < x < −d
√ q
avec k = 2mE/~ et κ = 2m(U − E)/~.
56
Un calcul approché montre que les deux premiers niveaux d’énergie se
mettent sous la forme :
~2 π 2 4e−κD
!
2
Es,a = 1− ∓
2mb2 κb κb
La différence d’énergie 2∆ entre ces deux niveaux étant :
~2π 2 e−κD
∆=2
mb2 κb
57
– Deux états fondamentaux sym et antisym très proches d’énergie E0 −
A ± ∆.
– Densité de présence symétrique de part et d’autre de la marche : la par-
ticule est également probable à gauche et à droite.
– Densité de présence non-nulle dans la région interdite.
– Le terme A correspond à l’extension tunnel par rapport à la boîte et le
terme ∆ traduit la variation de densité de présence dans la région inter-
dite entre les états sym et antisym.
58
Exemples numériques
59
Mouvement dans le double puits
Dans les états ψ(a,s), la particule est délocalisée (même probabilité à droite
et à gauche). Soient : Soient ψD et ψG les deux fonctions obtenues par :
1 1
ψD = √ (ψs + ψa) ψG = √ (ψs − ψa)
2 2
Ψ(x, t = 0) = ψD (x).
Son évolution dans le temps est donnée par :
1
Ψ(x, t) = √ (ψs(x)e−iEst/~ + ψa(x)e−iEat/~)
2
e−iEst/~
= √ (ψs + ψae−iωt)
2
où ~ω = 2∆.
Si l’on introduit la particule, à l’instant t = 0, de façon classique, par
exemple à droite, elle est alors bien représentée par la fonction d’onde
Ψ(x, t = 0) = ψD (x).
Son évolution dans le temps est donnée par :
1
Ψ(x, t) = √ (ψs(x)e−iEst/~ + ψa(x)e−iEat/~)
2
e−iEst/~
= √ (ψs + ψae−iωt)
2
où ~ω = 2∆.
La fonction d’onde oscille dans le temps entre ψD et ψG, avec une période
T = 2π/ω.
61
Ceci correspond à une oscillation de la position moyenne de la particule
d’un puits à l’autre, c’est l’effet tunnel, phénomène qui n’a pas d’équivalent
classique : la particule saute d’un puits à l’autre avec une fréquence pro-
portionnelle à ∆ alors que son énergie totale est inférieure à la barrière de
potentiel entre les deux régions.
62
exemples numériques
63
Inversion de l’ammoniac
Ordres de grandeur :