Correction Examen Mecanique Quantique Juin 2015
Correction Examen Mecanique Quantique Juin 2015
Correction Examen Mecanique Quantique Juin 2015
Nous étudions le problème d’un électron libre produit lors de l’ionisation de l’atome
d’hydrogène. On impose à l’électron de masse me et d’énergie E de se déplace le long de l’axe
ox, mais dans l’intervalle [0, L] on lui applique un potentiel V(x). (voir figure 1)
II-2.Soit  et B deux opérateurs, [Â,B] son commutateur et /Ψ> une des fonctions
d’état appartenant à l’espace de Hilbert. On rappelle que /Ψ> est normée
II-2-a. Si  est la position de la particule sur l’axe des x (Â=x) et B est l’impulsion de
cette particule (B=px), déterminer alors le commutateur [x, px].
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II-2-b. Enoncer le postulat des observables qui commutent et quelles sont les
conséquences si ces opérateurs commutent.
II-3.On suppose par la suite que les opérateurs A et Bne commutent pas et on pose
deux autres opérateurs Ĉ et D tel que :
<Â >=<Â >/ Ψ>=< Ψ /Â / Ψ> et <B> = <B>/ Ψ>= < Ψ /B/ Ψ>
On note que les produits : <Â>.<B>=<B>.<Â>, < Â>. Â= Â.< Â>, <B>.B= B.<B>,
< Â>.B= B.< Â> , <B>.Â= Â.<B> et <B>.Â=Â.<B>…etc.
II-3-a.Déterminer l’expression du commutateur [Ĉ,D] en fonction de [Â,B].
II-3-b.Chercher les conditions sur Ĉ et D, pour que l’opérateur :i[Ĉ,D] soit hermitien.
Comment doit être la valeur propre associée à cet opérateur hermitien ;<Ψ/{i[Ĉ,D] }/Ψ> ?
II-4. Soit P(x) une normée positive de l’action d’un opérateur sur une fonction Ψ> de
l’espace de Hilbert, tel que :
P(x) = <Ψ/{(Ĉ+ ixD)+.(Ĉ+ ixD)} /Ψ>On note bien que: x est réel.
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N° examen :………Nom :……………………………....Prénom :….……………….…….
……………
Note : 20
A partir de l’énergie totale de l’électron et du principe de correspondance, on retrouve l’équation de Schrödinger stationnaire de l’électron,
h2 2
Hψ ( x) = − ∇ + V ( x)ψ ( x) = Eψ ( x)
2m
Cette équation est connue sous le nom d’équation de Schrödinger indépendante du temps qui
permet de déterminer les fonctions d’onde d’espace des particules quantiques. Elle s’écrit
sous forme d’une équation aux valeurs propres : Ĥ ψ(x) = E ψ(x)
Dans la région I et III, ΨI(x)= ΨIII(x) =0 car VI(x) et VIII(x) tend vers l’infini
Mais dans la région II, l’électron est libre, l’équation de Schrödinger stationnaire s’écrit :
h2 2
− ∇ ψ ( x) = Eψ ( x)
2m
I-2-a. Montrer que l’énergie de l’électron est quantifiée.
h2 2 2mE
L’équation différentielle => − ∇ ψ ( x) = Eψ ( x) . Si on pose k x2 = 2 est positif, alors on
2m h
∂ 2 Ψ ( x)
obtient l’équation différentielle en x : + k x2 Ψ ( x) = 0 dont la solution générale s’écrit
∂ 2x
comme suit : Ψ (x) = A sin(kXx) + B cos(kXx)
Comme dans tout problème physique, les conditions aux limites permettent de fixer les constantes A
et B. Ψ (0)=0 ⇒ A sin(kX0) + B cos(kX0) = A.0 + B.1 = 0 ⇒ B=0
nπ
Dès lors ⇒ Ψ n(x) = A sin ( x) avec n =1,2,3,…∞, 0 n’étant pas acceptable
L
n 2π 2 2mE n 2x h 2
Et = 2 ou encore E n = 2
, n=1,2,3,… ⇒ En = ɛ n2
L2 h 8mL
I-2-b. Calculer en KJ/mol, les énergies de l’électron des quatre premiers états et établir le diagramme énergétique correspondant.
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Pour nx=2, E2 = 545*4= 2180 KJ/mol ; Pour nx=3, E3 = 545*9= 4905 KJ/mol et
nπ
Ψ n(x) = A sin ( x) avec n =1,2,3,…∞, 0 n’étant pas acceptable. La condition de normalisation
L
∞
permet de fixer la valeur de la constante A, alors : <Ψ1(x)/Ψ1(x)>= ∫−∞ Ψ1∗ (x)Ψ1 (x)dτ =
𝐿𝐿
∫0 Ψ1∗ (x)Ψ1 (x)dx = 1
L
n xπ
∫ sin x)dx = 1
2 2
A (
L
Nous utilisons les intégrales usuelles : 0
L
A2 =1
2
2
d’où A=
L
L’expression de la fonction d’onde s’écrit :
2 nπ
Ψ n(x) = sin ( x)
L L
I-3-b.Selon Born, définir la densité de probabilité de présence en un point M de l’intervalle [0, L] du puits de potentiel et chercher
alors sa position de manifestation maximale.
Born a défini la densité de probabilité de présence de l’électron en un point M dans la région II,
2
Ψ 𝑛𝑛 (𝑥𝑥) = 2
𝐿𝐿
𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠2 (
𝑛𝑛 𝜋𝜋
𝐿𝐿
𝑥𝑥) , L’étuderigoureuse de cette fonction permet de localiser la position relative au maximum : xmax= L/2
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II. Principe d’incertitude de Heisenberg
II-1. Donner la définition d’un opérateur appliqué sur une des fonctions de l’espace de Hilbert.
Un opérateur est un être mathématique qui, appliqué à une fonction, la transforme en une
nouvelle fonction.
II-2-a. Si  est la position de la particule sur l’axe des x (Â=x) et B est l’impulsion de cette particule (B=px), déterminer alors le
commutateur [x, px].
II-2-b. Enoncer le postulat des observables qui commutent et quelles sont les
conséquences si ces opérateurs commutent.
7ème Postulat : Lorsque deux grandeurs sont représentées par des opérateurs qui commutent,
on peut les mesurer simultanément.
Par conséquenc, ces opérateurs ont le même système de fonctions et obeissent à l’inégalité
relative au principe de l’incertitude de Heisenberg :
c
∆Aˆ ∆Bˆ ≥
2
II--3-a. Déterminer l’expression du commutateur [Ĉ,D] en fonction de [Â,B].
P(x) = <Ψ/{(Ĉ+ ixD)+.(Ĉ+ ixD)} /Ψ> On note bien que: x est réel.
II-4-a. Déterminer l’opérateur issue de la multiplication de l’adjoint de (Ĉ+ixD)+ par (Ĉ+ixD), sachant que x est réel.
II-4-b. En calculant le produit scalaire <Ψ/{(Ĉ+ ixD)+.(Ĉ+ ixD)} /Ψ>, en déduire l’équation du deuxième degré relative au polynôme P(x).
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P(x) = <Ψ/{(Ĉ+ ixD)+.(Ĉ+ ixD)} /Ψ> = <Ψ/{ C2 + ix [C , D] + x2 D2} /Ψ> =
II-4-c. Si on pose que les précisions suivantes :(∆Â)2= < Ψ /Ĉ2/ Ψ> et (∆B)2= < Ψ/D2/ Ψ>, écrire de nouveau le polynôme P(x) et en
déduire le discriminant en fonction des opérateurs ∆ et ∆B et du commutateur [Â,B].
Alors P(x) = ∆A2 + x <Ψ/ (i[C , D] )/Ψ> + x2 ∆Β2 = ∆A2 + x <Ψ/(i [A , B]) /Ψ> + x2 ∆Β2 ,
P(x) est une équation du deuxième degré dont l'inconnue est la valeur réelle x.
de Heisenberg .
On sait que P(x) est une norme et donc P(x) ≥ 0, il faut que ∆ ≤ 0 et donc
En effet, si l’énergie d’un électron libre (V(x)= 0) est parfaitement connue, c'est-à-dire ∆E=0.
1 𝑝𝑝 𝑥𝑥é
L’énergie totale E ; E=Ecinétique + V= Ecinétique => E= m 𝑣𝑣𝑥𝑥2 =
2 2 𝑚𝑚
∆𝐸𝐸 ∆𝑝𝑝 𝑥𝑥
On applique le logaritme népérien à E et ondérive, on trouve : =2
𝐸𝐸 𝑝𝑝 𝑥𝑥
h
∆x= => ∆x = ∞. Ce résultat montre l’impossibilité de mesurer avec précision la position
2∆𝑝𝑝 𝑥𝑥
de l’électron libre.