Chapitre IV
Chapitre IV
Chapitre IV
Les ions hydrogénoïdes sont les plus simples des édifices atomiques : ils ne possèdent
qu'un seul électron. La résolution de l'équation de Schrödinger permet de décrire
rigoureusement les états quantiques de cet électron unique que l'on dénomme orbitales
atomiques. L'utilisation des orbitales atomiques est à la base de la description de la structure
électronique des atomes polyélectroniques, des molécules et matériaux.
Un ion hydrogénoïde est donc constitué d'un noyau N de charge +Ze et d'un électron
de masse me et de charge –e (Z est le numéro atomique ou nombre de protons contenus dans
le noyau de l'atome). Bien qu'il ne soit pas un ion, l'atome d'hydrogène fait partie de cette
famille hydrogénoïde. C'est l'édifice atomique le plus simple et le plus courant ne possédant
qu'un électron.
Ces systèmes hydrogénoïdes sont les seuls systèmes chimiques pour lesquels il
est possible de déterminer les solutions exactes de l'équation de Schrödinger. Pour les
systèmes plus complexes (plus de deux particules en interaction), on ne peut déterminer que
des fonctions d'onde approchées inspirées des résultats obtenus sur les espèces à un électron.
Ce chapitre revêt donc une importance fondamentale dans la construction des modèles de la
structure de la matière, à l’échelle de ses électrons et de ses noyaux.
I. L'équa9on de Schrödinger
On recherche donc les fonctions d'onde stationnaires Ψel (r, θ, φ) de l'électron dans
le référentiel atomique, où (r, θ, φ) sont les coordonnées sphériques. On doit pour ce faire
résoudre l'équation de Schrödinger pour une particule mobile soumise à une énergie
potentielle coulombienne attractive due au noyau :
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L'opérateur Ĥ el est la somme de l'opérateur T ̂ correspondant à l'énergie
cinétique de l'électron et de l'opérateur V̂ associé à l'énergie d'attraction électron-noyau :
Ĥ el = T ̂ + V̂
2me ( ∂x 2 ∂y 2 ∂z 2 )
ℏ2 ∂2 ∂2 ∂2 ℏ2 Z e2
avec T̂ = − + + = − Δ et V̂ = − .
2me 4πε0r
L’énergie potentielle est représentative d’un problème à champ central : la force qui
dérive de l’énergie potentielle ne dépend que de la distance au noyau. La symétrie du
problème physique est donc de type sphérique. Dans ce cas, il est donc utile d’utiliser les
coordonnées adaptées : les coordonnées sphériques. Ici, le problème du changement de
coordonnées affecte uniquement l’opérateur de Laplace Δ :
r sinθ ∂θ ( ∂θ ) r 2 sin2 θ ∂φ 2
1 ∂2 1 ∂ ∂ 1 ∂2
Δ= r. + 2 sinθ +
r ∂r 2
Ici par exemple le premier terme signifie : on multiplie par r, puis on dérive 2 fois par
rapport à r, puis on divise par r.
x = rsinθcosφ
y = rsinθsin φ
z = r cosθ
r ∈ [0, + ∞]
θ ∈ [0,π ]
φ ∈ [0,2π ]
élément de volume :
d V = r 2 sinθdr dθd φ
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I.3. Les unités atomiques ( les u.a.)
4πε0ℏ2
1 Bohr = a0 = = 0,529 Å
mee2
L'unité atomique d'énergie fut nommée en l'honneur des Hartree, père et fils, qui
contribuèrent de manière significative à l'avancement de la théorie de la structure électronique
des atomes :
e2 mee 4
1 Har t ree = = = 4,359 10−18 J = 27,21 eV
(4πε0ℏ)
4πε0 a0 2
Sous cette forme, les énergies sont en Hartree avec les longueurs exprimées en Bohr.
1 ∂ (r Ψ)
2r 2 sinθ ∂θ ( ∂θ ) 2r 2 sin2 θ ∂φ 2
2
1 ∂ ∂Ψ 1 ∂ 2Ψ Z
+ sinθ + − Ψ = EΨ
2r ∂r 2 r
Cette équation déchire sa race a priori, mais on peut déterminer analytiquement ses
solutions en posant que les variables se séparent (indice : il n’y a pas de dérivées croisées) et
que l’état quantique est donc de la forme :
Ce sont les orbitales atomiques hydrogénoïdes, où on distingue la partie radiale Rnl (r)
et la partie angulaire Ylm(θ, φ) qui est en fait une harmonique sphérique, fonction centrale de
la physique. Les harmoniques sphériques sont séparables :
n>0
n>l ≥0
−l ≤ m ≤ + l
ypz − z py
ℓ = r ∧ p = z px − x pz
x py − ypx
Pour une particule en trajectoire circulaire ou elliptique autour d’un corps central, le
vecteur ℓ est perpendiculaire à la trajectoire (il définit donc ce plan de la trajectoire).
Un corollaire est la loi des aires de Kepler l’aire balayée par unité de temps est une
constante.
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II.2. Le moment ciné+que orbital en mécanique quan+que.
ŷ pẑ − z ̂ pŷ
ℓ = z ̂ px̂ − x ̂ pẑ
x ̂ pŷ − ŷ px̂
Les deux opérateurs importants déduits de ces relations sont la composante verticale
du moment cinétique ℓẑ et son module au carré ℓ 2̂ :
[ sinθ ∂θ ( ∂θ ) sin2 θ ∂φ 2 ]
∂ 1 ∂ ∂ 1 ∂2
ℓẑ = − iℏ et ℓ 2̂ = − ℏ2 sinθ
∂φ
Ces deux opérateurs ont la particularité de commuter entre eux et avec l’opérateur
hamiltonien.
ℓẑ ℓ 2̂ − ℓ 2̂ ℓẑ = 0
ℓẑ Ĥ el − Ĥ el ℓẑ = 0
ℓ 2̂ Ĥ el − Ĥ el ℓ 2̂ = 0
On a vu que dans ce cas les trois opérateurs admettent alors un ensemble commun de
fonctions propres. Ce sont les trois constantes du mouvement. Les orbitales atomiques sont
donc fonction propres de Ĥ el, ℓ 2̂ et l ẑ . A la différence du cas classique, on voit donc que ce
n’est pas le vecteur moment cinétique qui se conserve mais uniquement sa projection verticale
et son module au carré.
l’on a résolu en θ) :
ℓ 2̂ Ylm(θ, φ) = l(l + 1)ℏ2Ylm(θ, φ)
• les Ψnlm(r, θ, φ) qui contiennent les parties angulaires sont également fonctions
propres de ces deux opérateurs.
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On a donc des états quantiques stationnaires Ψnlm(r, θ, φ) fonctions propres de trois
opérateurs au travers des composantes radiale et angulaires :
Pour comparer à la situation classique dans laquelle le vecteur moment cinétique est
une constante du mouvement (en longueur et orientation), on adopte ce que l’on nomme la
représentation semi-classique : on trace un vecteur dont on connaît la longueur au carré (donc
la longueur) et sa projection verticale. Les autres composantes du vecteur suivant x et y sont
inconnue ( l x̂ et l ŷ ne sont pas des constantes du mouvement en mécanique quantique).
Etat Ψnlm(r, θ, φ)
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III. Les orbitales atomiques
Les orbitales sont donc des fonctions propres de l'opérateur hamiltonien Ĥ el, associé à
l'énergie totale du système. Mais elles sont également fonctions propres de tous les
opérateurs associés à des constantes du mouvement. Les fonctions d'onde stationnaires de
l'électron doivent donc non seulement être fonctions propres deĤ el, mais aussi des opérateurs
liés au moment cinétique ℓ 2̂ et ℓẑ .
Z2
n Ĥ el Ψnlm(r, θ, φ) = − 2 Ψnlm(r, θ, φ) Energie
2n
l ℓ 2̂ Ψnlm(r, θ, φ) = l(l + 1)ℏ2 Ψnlm(r, θ, φ) Moment cinétique
Projection du
m ℓẑ Ψnlm(r, θ, φ) = mℏΨnlm(r, θ, φ)
moment cinétique
Ces trois nombres quantiques sont reliés par les inégalités suivantes :
n>0
n>l ≥0
−l ≤ m ≤ + l
2 dP
Ψnlm(r, θ, φ) =
dV
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III.2. Nomenclature des orbitales
Couches et sous-couches :
Une couche est définie par le nombre quantique principal n. On lui associe une lettre
dans la série K, L, M,... dans l'ordre croissant de n :
n 1 2 3 4
K L M N
l 0 1 2 3
s p d f
Cases quantiques :
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l: 0 1 2
m: 0 –1 0 1 –2 –1 0 1 2
n=
1
n=
2
n=
3
n l m orbitales
1 0 0 1 orbitale 1s
2 0 0 1 orbitale 2s
1 –1, 0, 1 3 orbitales 2p
3 0 0 1 orbitale 3s
1 –1, 0, 1 3 orbitales 3p
2 –2, –1, 0, 1, 2 5 orbitales 3d
4 0 0 1 orbitale 4s
1 –1, 0, 1 3 orbitales 4p
2 –2, –1, 0, 1, 2 5 orbitales 4d
3 –3, –2, –1, 0, 7 orbitales 4f
1, 2, 3
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Remarque :
Les quatre fonctions d'onde hydrogénoïde Ψ200 , Ψ21−1 , Ψ210 et Ψ211 sont notées
respectivement 2s, 2p-1, 2p0 et 2p1 et sont des fonctions complexes. On peut montrer que toute
combinaison linéaire de ces orbitales correspondant à une même valeur de n est aussi solution
de l'équation de Schrödinger. Il est alors plus commode de remplacer les trois orbitales de
type p par trois combinaisons équivalentes réelles centrées sur les axes et notées 2px, 2py et
2pz. On fait de même pour les orbitales de type d.
mee 4 Z2 Z2 Z2
En = − = − 13,6 eV = − Har t ree
(4πε0ℏ)
2 2n 2 n 2 2
2n
Les états quantiques Ψnlm de l'électron dépendent des trois nombres quantiques n, l et
m. L'énergie ne dépend que du seul nombre quantique principal n. Tous les états de même
valeur de n sont donc d'énergie égale. On dit que ces états sont énergétiquement dégénérés.
Dans le cas des atomes hydrogénoïdes, le degré de dégénérescence énergétique est égal à
celui des couches. Le premier niveau d'énergie correspond à un seul état, le second à 4 états
(2s, 2px, 2py et 2pz) et le nième à n2 états. Le niveau d'énergie le plus bas (n = 1) est appelé
état fondamental. Les autres niveaux sont les états excités.
mee 4 Z2 1 1
ΔE = En − Em = −
(4πε0ℏ)
2 2 n2 m2
L'absorption ou l'émission d'un photon permet la transition entre ces deux niveaux. Le
nombre d'onde du photon est alors :
1 ΔE 1 1
ν̄ = = = RH 2 − 2
λ hc n m
mee 4
où RH est la constante de Rydberg : RH = = 109677cm−1
8ε02 ch3
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Remarque : Pour retrouver exactement la valeur expérimentale, il faut remplacer dans la
formule ci-dessus la masse m de l'électron par la masse réduite μ = MN me / (MN + me) (très
peu différente de m) de l'ensemble noyau-électron.
La partie radiale d'une orbitale ne dépend que de la seule variable r. Plutôt que de
représenter son amplitude Rnl (r), il est plus intéressant de représenter la densité de probabilité
de présence de l'électron à une distance r du noyau, donnée par :
Dnl (r) est appelée densité radiale. Les densités radiales pour les orbitales des trois
premières couches sont reportées annexe 3. Les densités radiales des orbitales 2s, 3s ou 3p
s'annulent pour certaines valeurs de r. Ces zones où Dnl (r) = 0 sont des zones interdites à
l'électron : les sphères nodales.
s px py pz
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2
On peut aussi représenter le module au carré de la partie angulaire Ylm(θ, φ) par un
diagramme polaire. Les figures que l'on obtient traduisent l'évolution angulaire de la densité
de probabilité de présence. Elles apparaissent comme des versions déformées des figures
précédentes. On obtient toujours une sphère centrée en l'origine pour les orbitales s. Pour les
orbitales px, py, pz, on obtient deux lobes ovoïdes tangents en O, alignés sur les axes Ox, Oy,
Oz respectivement. Les orbitales de type d conduisent à des figures plus complexes.
s px py pz
Cette dernière représentation est la plus couramment utilisée par les chimistes.
Elle permet de proposer des modèles d'interprétation des propriétés des atomes, des molécules
et des assemblages plus complexes.
On porte dans le référentiel Oxyz les surfaces le long desquelles la fonction d'onde
2
Ψnlm(r, θ, φ) ou la densité de probabilité Ψnlm(r, θ, φ) a une valeur constante donnée a
priori. On obtient alors respectivement les surfaces d'isoamplitude et d'isodensité.
Exemple :
Il faut néanmoins faire attention au signe de l'orbitale qui importe de manière cruciale
pour comprendre la liaison chimique. Ainsi une orbitale 1s est partout définie positive alors
qu'une orbitale 2s est constituée d'une partie interne positive et d'une partie externe négative.
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Une orbitale 2pz est constituée de deux parties de signes opposés de part et d'autre du plan
xOy. On a représenté annexe 3 les courbes d'isovaleurs et d'isodensité des orbitales 1s, 2s, 2pz
de l'hydrogène à la même échelle. Les orbitales 2px et 2py donnent lieu aux mêmes figures
que 2pz, mais suivant les axes de révolution Oy et Oz.
Le premier terme est l’énergie cinétique usuelle. Les termes négligés sont dits
diamagnétiques. Le second terme est le terme paramagnétique
−e ⃗ ⃗
V̂ = − B . ℓ = − μB B ⃗ . ℓ ⃗
2me
e
μB = − est le rapport gyroscopique de l’électron et on définit aussi le moment
2me
magnétique orbital de l’électron par μℓ ⃗ = μB ℓ ⃗ : V̂ = − μℓ ⃗ . B .⃗
La forme de l’énergie d’interaction conduit cependant au fait que les états de type ns
(ℓ=0, m=0 ) n’interagissent pas avec le champ magnétique. Paradoxalement, quand on étudie
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expérimentalement le spectre énergétique des états ns sous champ magnétique, on constate
l’existence d’une interaction : l’énergie varie linéairement avec le champ.
On représente ci-contre
E l’évolution du niveau
fondamental E1 avec le champ
magnétique. On constate qu’il
E1 pentes : se subdivise en 2 sous-niveaux
et que l’énergie d’interaction
est proportionnelle au champ,
comme s’il existait une autre
interaction de type Lorentz
avec des nombres quantiques
B ± 1/2
Tout se passe comme s’il existait une autre interaction de Lorentz mettant en jeu un
autre moment cinétique quantifié.
Pour décrire ce mouvement, on introduit une variable de spin σ et les deux opérateurs
du moment cinétique de spin s 2̂ et sẑ liés au vecteur moment cinétique de spin s . On postule
alors que les états quantiques sont fonctions propres de s 2̂ et sẑ :
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s 2̂ Ψnlmsms(r, θ, φ, σ) = s(s + s)ℏ2Ψnlmsms(r, θ, φ, σ)
sẑ Ψnlmsms(r, θ, φ, σ) = msℏΨnlmsms(r, θ, φ, σ)
e eB
VB = g s . B qui donne alors un opérateur VB̂ = g s ̂ et des valeurs propres
2me 2me z
eB
g m si on place le champ suivant Oz.
2me s
L’expérience montre alors qu’on doit avoir pour l’électron s = 1/2 et ms = ± 1/2.
Ces fonctions sont fonctions propres du carré du moment cinétique de spin s 2̂ avec la
même valeur propre mettant en jeu le nombre quantique de spin s = 1/2. Il vient :
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α(σ) et β(σ) sont aussi fonctions propres de la composante suivant z du moment
cinétique de spin avec les valeurs propres msℏ :
Dans l’état α(σ), on connait la longueur du vecteur et sa projection verticale. Il est sur
un cone de précession , dirigé vers le haut. Le symbole de cet état est la flèche ascendante
(spin up).
Dans l’état β(σ), on connait la longueur du vecteur et sa projection verticale. Il est sur
un cone de précession , dirigé vers le bas. Le symbole de cet état est la flèche descendante
(spin down).
Et c’est tout ce que l’on peut dire du mouvement de spin de l’électron dans ces deux
états.
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IV.4. Spin-orbitales
La fonction d'onde totale s'écrit alors comme le produit d'une fonction spatiale
(l’orbitale) et d'une fonction de spin pour former ce que l’on appelle une spin-orbitale :
où Ψnlm(r, θ, φ) est l'orbitale et θsms(σ) est soit la fonction α(σ), soit la fonction β(σ).
l: 0 1 2
m: 0 –1 0 1 –2 –1 0 1 2
n=
1
n=
↑
2
n=
3
n ℓ Rnl (r )
3/2
( a0 ) ( a0 )
Z −Zr
1 0 2 ex p
3/2
8( a 0 )( a 0 ) ( 2a 0 )
1 Zr Z −Zr
2 0 2− ex p
3/2
24 ( a 0 )( a 0 ) ( 2a 0 )
1 Zr Z −Zr
2 1 ex p
2 3/2
( a0 ) ( a0 ) ( 3a 0 )
2 Zr Zr Z −Zr
3 0 27 − 18 +2 ex p
81 3 a0
2 3/2
a0 ( a0 ) ( a0 ) ( 3a 0 )
4 Zr Zr Z −Zr
3 1 6 − ex p
81 6
2 3/2
81 30 ( a 0 ) ( a 0 ) ( 3a 0 )
4 Zr Z Zr
3 2 ex p −
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Densités radiales des orbitales des trois premières couches
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courbes d'iso-amplitudes et d'iso-densités des orbitales des deux premières couches
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Surfaces d’iso-amplitude pour une orbitale 2s
La fonction est positive sur les surfaces rouges,
négative sur les bleues
La vue est en écorché pour voir quelques surfaces
de densité distinctes
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Surfaces d’iso-amplitude pour une orbitale 3dz2.
La fonction est positive sur les surfaces rouges,
négative sur le tore bleu.
(mais on pourrait choisir l’opposé)
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