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Soutenu le : 28 /05/2024
Présenté par : Ounalli Zied
Née le : 16/08/2002 à Médenine
ou malfaisante. Je ne prendrai ou
dangereux.
éventuellement connaître.
laissés à ma garde.
« Ya Kayoum »
Je veux profiter de cette occasion pour vous dire combien ma gratitude est immense
et combien mon affectation n’a d’égard que sacrifice que avez consentis sans cesse
afin de me faire progresser et me faire devenir meilleure.
Que Dieu vous protège, vous garde en bonne santé et vous acquis d’une longue vie.
A mon frère.
Qui m’ont toujours supporté durant les 3 années de formation, et durant toute ma
longue carrière. Pour leur patience, leur amour et leur soutien. Que dieu vous
protège, et vous garde en bonne santé.
Vous avez un rôle majeur dans ma capacité à surmonter tout échec et tout défi.
J’ai l’honneur d’exprimer mes vifs remerciements à ceux qui m’ont aidé
dans la réalisation de ce projet de fin d’études, à remercier :
Tous les enseignants qui ont participé à ma formation durant mes trois années
d’étude.
ORL : Oto-rhino-laryngologie
TA : Tension artérielle
TDM : Tomodensitométrie
VS : vitesse de sédimentation
LISTE DE FIGURES
Figure 1: Répartition des patients selon le genre ................................................ 16
Figure 2: Répartition des patients selon les antécédents pathologique ................. 17
Figure 3: Répartiton des patients selon le mode d’installation .............................. 17
Figure 4: Répartition des patients selon les signes cliniques ................................ 18
Figure 5: Répartition des patients selon les signes de gravité .............................. 18
Figure 6: Répartition des patients selon l'examen ORL ........................................ 19
Figure 7: Un TDM de larynx montrant le rétrécissement du filière laryngée .......... 21
Figure 8: Radiographie de thorax chez un enfant montre une horizontalisation des
côtes ................................................................................................................. 21
Figure 9: Répartition des patients selon le traitement médical ............................. 22
Figure 10: patient trachéotomisé ....................................................................... 23
Figure 11: Répartition des patients selon l'évolution du cas ................................. 24
Figure 12: Répartition des patients selon les étiologies ....................................... 26
Figure 13: Exemple de causes infectieuses (tuberculose laryngé) ........................ 36
Figure 14: Exemple de causes virales ................................................................ 36
Figure 15: Figure explicative des étiologies de dyspnée laryngée ......................... 37
Figure 16: Libération de VAS ............................................................................. 40
Figure 17: Libération de VAS chez l'adulte ......................................................... 40
Figure 18: prise de pouls et de TA ..................................................................... 41
Figure 19: mise en place d'un abord veineux...................................................... 41
Figure 20: préparation du chariot ...................................................................... 41
Figure 21: prise de pouls et de TA ..................................................................... 41
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1: Répartition des patients selon l'âge ................................................... 16
Tableau 2: Tableau de bilans biologoques .......................................................... 20
Tableau 3: Répartition des patients selon le traitement chirurgical ....................... 23
Tableau 4: Répartition des patients selon les complications ................................. 24
Tableau 5: Répartition des patients selon les étiologies ....................................... 25
Tableau 6: Statues et signes de gravité lors d’une dyspnée haute ....................... 31
Tableau 7: Répartition des étiologies selon les auteurs ....................................... 36
Tableau 8: Tableau de répartition des signes ..................................................... 39
INTRODUCTION
INTRODUCTION
Sa prise en charge nécessite une prise en charge multidisciplinaire dont le rôle infirmier
est primordial, ce qui nous a amené à élaborer ce travail.
II. Méthode :
Critères d’inclusion :
Nous avons inclus les patients hospitalisés et pris en charge en urgence ayant eu une
Dyspnée Laryngée aigue.
Critères d’exclusion :
Nous avons procédé à une analyse des dossiers internes suivant une fiche de recueil
des données préétablie, afin de prélever les différents aspects épidémiologiques,
cliniques, radiologiques, anatomo-pathologiques, thérapeutiques et évolutifs.
L’analyse statistique et les graphiques ont été faits avec le logiciel Microsoft office Excel
2013 puis exportées sur le logiciel Microsoft Word 2013.
Pour l’analyse de ces données, on &a réalisé une étude descriptive avec calcul des
effectifs et des pourcentages, convertis vers des graphiques pour faciliter
l’interprétation.
0-20 6 23
20-50 10 38,5
50-70 10 38,5
Totale 26 100
2. Sexe :
La majorité de nos patients étaient de sexe masculin avec représentant 85% des cas
et un sexe ratio de 5.5. (figure1)
22
Homme Femme
Tabac
8
Trachéotomie
5
AVC
6
diabéte
5
coronaropathie
2
HTA
4
Pas d'antécedants
12
0 2 4 6 8 10 12 14
Nombre des patients
1. Mode d’installation :
Dans la majorité des cas, l’installation était progressive avec une aggravation réduite
de la symptomatologie de avec 69% de pourcentage.
18
Progressive Brutal
30
25
Nombre des patients
20
15
10
0
Bradypnée inspiratoire Tirage Cornage
Signe clinique
3. Signes de gravité :
Cinquante-quatre pour cent des cas présentaient une bradypnée inspiratoire sévère,
38,5% présentaient une irrégularité respiratoire, et 15% présentaient des troubles de
conscience dont 2 patients présentaient deux signes au même temps. (figure5)
16
14
12
Nombre des patients
10
0
Bradypnée inspiratoire Irrégularité réspiratoire Trouble de conscience
sévère
Signe de gravité
L’examen ORL pour diagnostiquer et prendre en charge une dyspnée laryngée est
la laryngoscopie, directe ou indirecte, complétée par un examen clinique cervical :
31% des patients présentaient un examen anormal (tuméfaction cervicale,
sensibilité à la palpation…) :
tuméfaction cervicale 3
examen ORL
sensibilité à la palpation 5
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
1. Examen biologique :
Bilan Interprétation
Les radiographies de thorax q’ont été réalisées pour évaluer l’état de poumons et de
voies aériennes supérieures retrouvant dans tous les cas ,2 patients atteint sur la cage
thoracique à cause de l’AVP.
Tous les patients dans notre série étaient sous traitement médicale dont
31% nécessite une intervention chirurgicale.
1. Traitement médical :
Pour 20% des patients l’antibiotherapie (amoxicilline) est nécessaire pour le cause
d’infection.
120%
100% 100%
100%
80%
Pourcentage
60%
40%
20%
20%
0%
corticoide oxygenothérapie antibiotique
Traitement médical
Trachéotomie 5 19
VI. Complications :
Les patients sont divisés en deux parties : 54% (n=14) des cas n’avaient pas des
complications, les restes des cas ont répartis comme suit :
Trente-huit pourcent (38%) (n=10) des cas avaient des complications immédiates
comme des infections de la glotte et de troubles respiratoires supra laryngés.
Seul 8% (n=2) des cas avaient des complications tardives représenté comme des
complications post-extubation.
Tableau 4:Répartition des patients selon les complications
Nombre des
Complication Exemple
cas
VII. Evolution :
La plupart de nos patients avaient une bonne évolution avec 85% de pourcentages,
11,5% avaient une mauvaise évolution d’où 2 patients nécessitaient une intubation, et
un seul patient est décédé, de pourcentage 3,5%.
3,5%
11,5%
85%
1. Etiologies cliniques :
Quatre-vingt pour cent des cas ont des causes cliniques :
Dans 31% des cas, l’étiologie est tumorale. Suivi de 23% des cas l’origine est
infectieuse, 15% des cas d’origine inflammatoire, 8% des cas d’origine neurologique
(sclérose en plaques), quatre pourcent des cas sont causées de malformation
congénitale.
Nombre des
Etiologies Pourcentage %
patients
Tumorale
8 31
(tumeur de larynx)
Infectieuse
6 23
(tuberculose laryngé)
Inflammatoire
4 15
(Papillomatose laryngée)
Neurologique
2 8
(sclérose en plaques)
Malformative
1 4
(malformation congénitale)
2. Etiologies externes :
Chez 11,5% des cas la cause était un AVP, et 7,5% des cas la cause était
un corps étranger.
3
Nombre des patients
I. Données épidémiologiques :
1. L’âge :
Dans notre étude l’âge moyenne était 31,5 avec des extrêmes de 4 mois et 62 ans.
Selon l’étude de Taali et al on trouve une moyenne d’âge plus haute, de 50 ans avec
des extrêmes allant de 5 à 80 ans. [1,2] Cela est expliqué par notre population limité
(26 cas).
2. Genre :
Selon la littérature on note une prédominance masculine avec un sexe ratio de 3. [1]
Ce qui concorde à notre étude qui montre que la majorité de nos patients étaient de
sexe masculin avec un pourcentage de 85% et un sexe ratio de 5.5.
3. Antécédents :
Selon l’étude de Taali et al ,80% de patients étaient tabagiques chroniques dont 37,2
% alcoolo-tabagique, 30 % étaient suivis pour une tumeur des voies aéro-digestives
supérieures, 6,25 % avaient un antécédent de chirurgie cervicale, 5% avaient un
terrain allergique ,2% étaient suivis pour un goitre et 1,25% avaient un antécédents
d’intubation prolongée. [3,4]
Dans note série, 12 patients n’ayant aucuns antécédents.
Nous avons constaté plusieurs antécédents réparties comme suit :
Trente un pourcent étaient tabagiques chroniques (n= 8), 13,3% étaient suivis pour
une HTA (n=4), 16,6 % avaient un antécédent de chirurgie cervicale : trachéotomie
(n= 5), 10% étaient diabétiques (n= 3), 20% étaient suivis pour un AVC (n= 6)
et 6,66% avaient un antécédents d’intubation prolongée (n=2).
II. Données cliniques :
1. Mode d’installation :
L’installation de dyspnée laryngé chez nos patient était progressive dans 69% de cas
cela peut être expliqué par l’évolution progressive des pathologies à l’origine.
Selon les informations fournies dans les résultats de recherche, le mode d'installation
de la dyspnée laryngée peut varier selon l'âge du patient : Chez l'enfant, la dyspnée
laryngée est souvent aiguë et dramatique, en raison de l'étroitesse du larynx et de la
moindre résistance de l'enfant. [5] Chez l'adulte, la dyspnée laryngée est plus
souvent chronique, elle s'installe progressivement, et est souvent précédée d'une
période plus ou moins longue de symptômes. [6] Ainsi, la dyspnée laryngée peut
s'installer de manière aiguë, surtout chez l'enfant, ou de manière plus chronique,
plus fréquente chez l'adulte. [5,6]
2. Signes associées :
Dans la littérature tous les patients avaient une dyspnée inspiratoire, dont 80%
avaient des signes de luttes respiratoires, 30% présentaient des signes
d’insuffisances respiratoires aigües, 60% avaient des bruits inspiratoires.70% avaient
une dysphonie associée, 20%avaient une dysphagie, 15,4% avaient une toux. [7,8]
Ce qui concorde avec notre étude qui montre que, 54% des patients ont montré des
signes de bradypnée inspiratoire, suivi de 31% qui ont présenté des signes de tirage
respiratoire. Seulement 15% des patients présentaient des symptômes de cornage.
Et ce qui diffère à l’étude de Convert qui montre que : une lésion sous-glottique
s’accompagne d’une toux rauque, aboyant. En cas d’atteinte glottique, la dyspnée est
associée à une dysphonie. [9,10]
Un obstacle sus-glottique entraîne une voix étouffée et une dysphagie.
Autres signes associés : anxiété, agitation ou inversement un calme inadapté à la
situation de stress peut orienter vers l’épuisement du patient. [11]
3. SIGNE DES GRAVITEES
Qui ne concorde pas à notre étude qui montre que les principaux signes de gravité
étaient asphyxie, irrégularité respiratoire et trouble de la conscience avec
respectivement 54%, 38,5% et 15%.
Selon une étude de RMS, Les signes de gravité sont systématiquement recherchés et
objectivés comme suit (tableau 6). [14,15,16]
4. ETAT GENERAL
Les études de la littérature mentionnent que les patients avaient des symptômes tels
que bradypnée inspiratoire bruyante, tirage inspiratoire au niveau du cou et de la
poitrine, une toux rauque et parfois une dysphonie, ce qui indique une détresse
respiratoire et une difficulté respiratoire. [16,17] Ce qui diffère a notre étude qui
montre que la majorité de cas ont un bon état général et sauf quelque cas qui ont un
état altéré avec 23% de pourcentage.
5. Examen ORL
Selon l’étude de P.M. FRANÇOIS les examens ORL sont comme suit :
adéquate. [19]
Selon l’étude de Convert l’examen cervical local est nécessaire pour la recherche une
cicatrice cervicale ou des signes témoignant d’une irradiation cervicale antérieure. La
palpation de l’ensemble des aires ganglionnaires cervicales est systématique à la
recherche d’adénopathies suspectes. La palpation de la loge thyroïdienne recherche
un goitre. [19,20]
Ce qui concorde avec notre étude qui montre que L’examen ORL pour diagnostiquer
et prendre en charge une dyspnée laryngée est la laryngoscopie, directe ou indirecte,
complétée par un examen clinique cervical approfondis.
III. Examen complémentaire :
1. Bilan :
2. Examen Radiologique :
Tous les patients dans notre série étaient met sous traitement médical dont 31%
nécessite une intervention chirurgicale.
1. Traitement médical :
Ce qui concorde avec l’étude de Dr. L.SEROUR et SARA qui montre que tous les
malades avaient bénéficié d’une mise en condition avec oxygénothérapie et
corticothérapie par voie générale et des aérosols d’adrénaline, l’antibiothérapie est
utilisé en fonction de la pathologie. [23,24]
2. Traitement chirurgical :
Dans notre série 31% des patients ont été traités chirurgicalement dont 19% ont
nécessité une trachéotomie soit immédiatement soit après l’échec du traitement
médical.
Ce qui ne concorde pas statistiquement et concorde maniérèrent avec l’étude de PM
François qui mentionne que 76% des cas de dyspnée laryngée isolée ont été traités
chirurgicalement, et 57% des cas de dyspnée laryngée ont nécessité une
trachéotomie, soit immédiatement soit après l'échec du traitement médical. [24]
V. Complication :
Dans notre série 54% (n=14) des cas n’avaient pas des complications, les restes des
cas ont répartis comme suit :
Trente-huit pourcent (n=10) des cas avaient des complications immédiates comme
des infections de la glotte et de troubles respiratoires supra laryngés.
Seul 8% (n=2) des cas avaient des complications tardives représenté comme des
complications post-extubation.
Ce qui concorde avec la littérature qui montre que les complications les plus
fréquentes peuvent présente sous forme de dyspnée inspiratoire importante en cas
de lésions bilatérales. [25] Ainsi que des complications laryngées post-extubation
peuvent se manifester, parfois graves, avec des mécanismes de friction, d'érosion et
de nécrose. [25]
VI. Evolution :
Dans notre série la plupart de nos patients avaient une bonne évolution avec 85% de
pourcentages, 11.5% avaient une mauvaise évolution d’où 2 patients nécessitaient
une intubation, et un seul patient est décédé, de pourcentage 3.5%.
Ce qui concorde avec l’étude de SARA qui montre que l’évolution était favorable chez
98% des patients, 5 malades étaient décédés aves pourcentage 2% sont comme suit :
1 cas par épiglottite obstructive, 1 cas par goitre compressif, 1 cas par corps étranger
suffocant, 2 cas par tumeur de l’hypo pharynx évoluée. [25,26]
VII. ETIOLOGIES :
Neurologique 12% 8%
Malformative 3% 4%
1. Diagnostic médical :
2. Rôle de l’infirmier :
L’accueil de patient.
Prise de la PA, pouls, température, SpO 2, fréquence respiratoire, et débit
expiratoire de pointe (DEP) si le patient est asthmatique.
Recherche de signes de gravité et des signes associés :
Tableau 8: Tableau de répartition des signes
Le patient ne respire plus, c’est-à-dire que le corps étranger obstrue totalement les
voies aériennes mettre en place les manœuvres suivantes:
commencer par 5 claques vigoureuses avec le plat de main entre les omoplates.
si cela ne suffit pas, effectuer la manœuvre de Heimlich (le patient est laissé dans
la position où il se trouve, debout ou allongé, le soignant effectue des
compressions abdominales afin de permettre la libération des voies aériennes)
(Figure 16 et 17)
arrêter toutes les manœuvres si désobstruction (expulsion du corps étranger,
toux, reprise de la respiration).
Réaliser un ECG.
Faire le bilan sanguin (numération formule sanguine (NFS), hémostase,
ionogramme, hémocultures, gaz du sang…) en fonction des prescriptions
médicales.
Examen cytobactériologique des crachats (ECBC) si besoin.
Radiographie pulmonaire
Demande d’un scanner thoracique, angioscanner…
Surveillance
Figure 18: mise en place d'un abord Figure 19: prise de pouls et de TA
veineux
Lorsqu'un patient présente une dyspnée laryngée aigue, il est important pour
l'infirmier de prendre des mesures immédiates pour évaluer la gravité de la situation.
Cela peut inclure la mesure de la fréquence respiratoire, de la saturation en oxygène,
ainsi que l'observation des signes de détresse respiratoire tels que la cyanose, la
tachycardie et l'utilisation des muscles respiratoires accessoires.
Une fois l'évaluation initiale réalisée, l'infirmière doit collaborer avec l'équipe médicale
pour mettre en place un plan de prise en charge adapté au patient. Cela peut inclure
l'administration d'oxygène, la mise en place d'une voie aérienne sécurisée, la
surveillance étroite des signes vitaux et la gestion de toute complication potentielle.
Enfin, l'infirmière doit s'assurer que le patient reçoit les soins appropriés pour traiter
la cause sous-jacente de la dyspnée laryngée, qu'il s'agisse d'une infection, d'une
obstruction des voies respiratoires ou d'une réaction allergique.
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24- Service des urgencesHFR – Hôpital fribourgeois 1708 Fribourg
25- Hôpital fribourgeois 1708 Fribourg [email protected]
26- Service des urgences-SMUR HFR Fribourg Hôpital cantonal 1708 Fribourg
Il est formé par un squelette cartilagineux. Les différents cartilages sont unis par des
articulations, des membranes, des ligaments et des muscles.
respirer (respiration)
produire de la voix (phonation)
avaler (déglutition).
Il peut être atteint de différentes pathologies : mal de gorge, laryngite, épi glottite et
cancer du larynx.
Rappels physiopathologiques
Autres:............................................................................................................
Chirurgicaux :
ORL:...............................................................................................................
Autres:............................................................................................................
Habitudes de vie :
.......................................................................................................................
MOTIF DE CONSULTATION
Installation : brutal progressive
SIGNES CLINIQUES
Bradypnée inspiratoire
Tirage (sus-sternale, intercostaux, épigastrique)
Cornage (bruit rauque)
Autres:................................................................
SIGNES DE GRAVITE
Asphyxie
Irrégularité respiratoire
Troubles de la conscience
Disparition des signes de lutte
ETAT GENERALE
Bon Altéré
Signes:..................................................................................................................
Examen ORL
............................................................................................................................
................
EXAMENS COMPLEMENTAIRES
Bilan :
............................................................................................................................
...........................
Radiographie :
............................................................................................................................
..............
ETIOLOGIE
............................................................................................................................
......................................
PRISE EN CHARGE EN URGENCE (CAT)
............................................................................................................................
............................................................................................................................
.........................................................................
TRAITEMENT
Médical
............................................................................................................................
....................
Chirurgical
............................................................................................................................
...............
COMPLICATIONS
Immédiates:
............................................................................................................................
Tardives:
............................................................................................................................
EVOLUTION
............................................................................................................................
.......................................
RESUME
Introduction : La dyspnée laryngée est une gêne respiratoire haute secondaire à un problème au
niveau de larynx. Sa survenue représente une situation médicale grave pouvant nécessiter une prise en
charge rapide et efficace de la part des professionnels de santé.
Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective menée au service d’oto-rhino laryngologie et de chirurgie
maxillo-faciale de l’hôpital militaire principale d’instruction de Tunis pendant une période d’étude de 6
ans allant de janvier 2018 à avril 2024, avec une fiche de recueil de données de 26 patients hospitalisés
pour prise en charge de dyspnée laryngée aigue durant cette période.
Résultats : Notre étude a montré une prédominance masculine avec un sexe ratio de 5,5 et une
moyenne d’âge de 31,5 ans. 46% de patients n’avaient pas d’antécédents pathologiques et 31% étaient
tabagiques. Tous les patients présentaient une bradypnée inspiratoire à l’admission associée à un tirage
dans 31% des cas et un cornage dans 15% des cas. Concernant les signes de gravité, 54% des cas
présentaient une bradypnée inspiratoire sévère, 38,5% présentaient une irrégularité respiratoire, et
15% présentaient des troubles de conscience. A l’examen ORL (la laryngoscopie directe ou indirecte),
31% des patients ont présenté un examen anormal s’agit d’une tuméfaction cervicale et une sensibilité
à la palpation. Tous les patients étaient sous traitement médicale (corticothérapie et oxygénothérapie),
dont 31% nécessite une intervention chirurgicale (trachéotomie). Les étiologies le plus fréquentes sont
tumorale dans 31% des cas et infectieuse dans 23% des cas. Le rôle de l’infirmier est indispensable
dans la prise en charge d’une dyspnée laryngée aigue afin d’administrer les traitements et d’intervenir
en cas des complications.
ABSTRACT
Introduction: Laryngeal dyspnea is upper respiratory discomfort secondary to a problem in the
larynx. Its occurrence represents a serious medical situation that may require rapid and effective
treatment from healthcare professionals.
Methods: This is a retrospective study carried out at the otolaryngology and maxillofacial surgery
department of the main military training hospital of Tunis during a study period of 6 years from
January 2018 to April 2024, with a data collection sheet from 26 patients hospitalized for treatment of
acute laryngeal dyspnea during this period.
Results: Our study showed a male predominance with a sex ratio of 5.5 and an average age of 31.5
years. 46% of patients had no medical history and 31% were smokers. All patients presented
inspiratory bradypnea on admission associated with drawing in 31% of cases and horniness in 15% of
cases. Concerning the signs of severity, 54% of cases presented severe inspiratory bradypnea, 38.5%
presented respiratory irregularity, and 15% presented disturbances of consciousness. During the ENT
examination (direct or indirect laryngoscopy), 31% of patients presented an abnormal examination
consisting of cervical swelling and sensitivity to palpation. All patients were under medical treatment
(corticosteroid therapy and oxygen therapy), 31% of whom required surgical intervention
(tracheotomy). The most common etiologies are tumor in 31% of cases and infectious in 23% of
cases. The role of the nurse is essential in the management of acute laryngeal dyspnea in order to
administer treatments and intervene in the event of complications.
Conclusion: Faced with acute or chronic dyspnea, the prognosis essentially depends on the
etiological diagnosis and the implementation of appropriate treatment. The role of the nurse is central,
in observing symptoms, listening to the patient, taking vital parameters and administering treatments.