Le Rôle de L'infirmier Dans La Prise en Charge Des Syndromes Coronaires Aigus

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique


Université Abdelhamid Ibn Badis de Mostaganem
Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie

Département des Sciences Infirmières

Mémoire de Master en Sciences Infirmières


Option «soins pré-hospitalier et gestion des risques vitaux »

Présenté par : BACHELILI Kheira

THEME

Intitule :

Le rôle de l’infirmier dans la prise en charge des


syndromes coronaires aigus
Soutenu publiquement le : 30-09-2017

Commission d’examen :

NOM, Prénoms Grade Qualité Structure de rattachement


Mr.SABER Abdellah Maitre- Examinateur Faculté de médecine
assistant Mostaganem
Mr.BENCHIKH Abdelkader Chirurgien Rapporteur EPH de Mostaganem
générale
Mme.MZAAD Khadidja Médecine présidente Faculté de médecine
urgentiste Mostaganem

Structure de stage : EPH d’OUEDERHIOU « Ahmed Fransis ».

Année universitaire : 2016/2017


Sommaire
Remerciement.

Dédicace.

Introduction général.

Chapitre 01 : partie théorique « SCA ».


Introduction et intérêt de la question………………………………………………….06

I. Définition…………………………………………………………………………………..07
II. Epidémiologie…………………………………………………………………………….07
III. Rappel physiologique…………………………………………………………………11
1. Définition du cœur…………………………………………………………..11
2. Les artères coronaires………………………………………………………12
IV. Physiopathologie……………………………………………………………………….14
V. Diagnostic………………………………………………………………………………….15
1. Symptomatologie clinique typique…………………………………..15
2. Electrocardiogramme (ECG)……………………………………………..16
3. Elévation de la troponine…………………………………………………18
VI. Traitement (médicamenteux et non médicamenteux)……………….20
1. Médicamenteux………………………………………………………………21
2. Non médicamenteux……………………………………………………….22
VII. Les complications……………………………………………………………………….24
VIII. Prise en charge infirmier des syndromes coronaires aigus au milieu
pré hospitalier……………………………………………………………………………26
1. Accueil et orientation du malade……………………………………..26
2. Les soins techniques…………………………………………………………26
3. Soins d’hygiène corporelle……………………………………………….27
4. Soins éducatifs et préventifs…………………………………………….28
5. Assistance au médecin lors du suivi en hospitalier………….28
6. Surveillance……………………………………………………………………..29
7. Rôle de l’infirmier à la sortie du patient……………………………31
IX. Cas clinique………………………………………………………………………………..32
A. Présentation de la situation……………………………………………..32
B. La prise en charge…………………………………………………………….32
1. Installation de patient…………………………………………….32
2. Mettre en place une surveillance des fonctions
vitales…………………………………………………………………….33
3. Poser une voie veineuse et réaliser les prélèvements
biologiques prescrits………………………………………………33
4. Démarrer le traitement médical en fonction de la
prescription……………………………………………………………34
5. Surveillance……………………………………………………………35
6. Prévention et éducation du patient (rôle propre de
l’IDE)………………………………………………………………………36
7. Conduit à tenir en cas une crise cardiaque…………….36

Chapitre 02 : partie pratique « méthodologie de la


recherche ».
I. méthodologie de la recherche………………………………….............42
1) l’enquête………………………………………………………………………...42

2) Traitement de questionnaire…………………………………………..43

3) Discussion………………………………………………………….…………….56

II. Problème et suggestion………………………………………………………..58

Conclusion

Lexique

Annexe

Listes des figures

Bibliographie
Remerciement :

Je tiens tout d’abord à remercier mon dieu pour m’avoir aidé dans la mise
en route de ce mémoire.

Toute ma gratitude va vers mon directeur de recherche Monsieur Benchikh


m’avoir accepté et pour ses orientations, ses conseils avisés, ses remarques
judicieuses, sa disponibilité et son soutien dans les moments de
découragement et sa grande rigueur pédagogique.

Je remercie encore notre département Des Sciences Infirmières, Université


Abd el Hamid ibn Badis de Mostaganem.

Je voudrais remercie aussi tous nos proches et amis, qui nous ont toujours
encouragés au cours de la réalisation de ce mémoire.

Pour finir, je remercie tous ceux qui ont participé à la réalisation de ce


travail de prés ou loin.
Dédicace

Je dédie ce modeste travail à:

• A mes parents, aucun hommage ne pourrait être à la hauteur de


l’amour dont ils ne cessent de me combler. Que dieu leur procure, bonne santé
et longue vie.

A celui que j’aime beaucoup et qui m’a soutenue tout au long de ce projet.

• A mes chères sœurs Amina, Fatima, Chahinez et Bakhtout, Dieu les


garde et les protège. A toute la famille.

• A mes amies : Nacera, Soumia, Yamna, Hadjira, Fatima.

• A mon ami : Alae.

• A mes cousines : Sabrin.

• Et à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin pour que ce


mémoire soit possible.

Je vous dis merci, je vous aime tous.


Introduction Générale

Introduction Générale :
Les sciences infirmières est une profession stimulante et dynamique,
une profession riche en responsabilités, en opportunités et en flexibilité.
Elle représente et désigne l'ensemble des savoirs théoriques, cliniques,
en physiopathologie, en pharmacologie, en psychologie, en sociologie,
en éthique et pratique et en gestion, issus des modèles conceptuels en
soins infirmiers pour permettra d’exercer vos compétences de
soignante, de coordonnatrice de l’équipe de soins infirmiers, de
conseillère en santé et de dirigeant au sein de votre communauté.
Dans la pratique des soins infirmiers, la science infirmière regroupe la
recherche clinique infirmière, l'évaluation infirmière, l'éducation
infirmière, la dispensation des soins infirmiers par les infirmières et
infirmiers, le plan de soins infirmier ou encore la relation d'aide en soins
infirmiers.
Dans le cadre théorique, elle représente les concepts fondamentaux en
soins infirmiers, le raisonnement clinique infirmier ou encore l'éducation
à la santé.
La science infirmière se centre également sur l'étude des diagnostics
infirmiers.
Cette profession exercer dans des domaines variés que les soins palliatif
et préventifs, les soins dans la communauté, la santé mentale, les soins
aux personnes âgées, les handicapes et en santé de mère et enfant.
Cette carrière s’épanouira dans les soins directs, dans la recherche, dans
l’enseignement ou dans l’administration. Tout au long de votre carrière,
cette profession permet à vous muterez une personne autonome et
responsable, une personne qui pense et qui agit.
Dotée d’un jugement clinique s’appuyant sur des connaissances
scientifiques solides, nous évaluerons l’état de santé de personnes, de
familles, de communautés et de populations. Nous Offrirons des soins à
la fine pointe des dernières découvertes. Empathique et chaleureuse,
nous serons celle qui aide et qui soutient, celle qui humanise les soins.
Présente dans les moments clés de la vie de ceux qui souffrent, nous
aurons à cœur de prendre soin d’eux, de les accompagner et de les
réconforter. En tout temps, nous serons la personne la plus proche du
patient.
Le stage est une démarche importante dans le cadre de la maîtrise en
sciences infirmières, option formation. Le stage avait pour but de
Introduction Générale

mobiliser des ressources internes et externes de la stagiaire afin de


planifier, enseigner et évaluer les activités du stagiaire. Ces activités
devaient être développées à partir d’écrits et de discussions avec les
équipes enseignantes du milieu de stage et validées auprès d’experts en
pédagogie universitaire.
Tous les établissements de santé disposent en principe d’un service des
urgences dont la fonction est l’accueil et le traitement des personnes se
présentant en situation d’urgence. Cet accueil doit se faire sans
sélection, 24h/24 h, 7j/7j et pour toute personne se présentant en
situation d’urgence.
Le service des urgences est donc un service d’accueil, de traitement et
d’orientation des patients en lien avec les autres services hospitaliers
que ce soit les services de soins, de consultation ou le plateau technique
(imagerie, laboratoires). Il est géré par un médecin urgentiste, et doit
permettre l'accueil et l'examen par un médecin urgentiste tous les jours
et en toute heure, et doit pouvoir faire venir un médecin spécialiste en
fonction de la pathologie. L’urgence est une situation non prévue, de
survenue brutale et demandant une réponse rapide. L’urgence vitale
met en cause le pronostic vital du patient, l’urgence fonctionnelle met
en cause le pronostic fonctionnel. Outre ces deux aspects de l’urgence, il
y a également l’urgence ressentie par le patient : il n’y a pas de danger
véritable pour le patient, mais existence d’un tableau d’angoisse. Il y a
également l’urgence sociale où le patient se présente dans un contexte
social difficile, aigu. La notion d’urgence est en fait difficile à cerner : ce
qui est urgent pour vous, ne l’est pas forcement pour votre voisin ; ce
qui est urgent pour l’usager de la santé, ne l’est pas forcement pour le
professionnel de la santé ; ce qui est urgent pour l’usager et le
professionnel, ne l’est pas forcement pour le décideur.
J’ai effectué mon stage de master 2 au service d’urgences médico-
chirurgicales (UMC), au niveau de l’EPH de Ouederhiou, il avait pour
objectif de savoir prendre en charge une situation d’urgence.
Afin de mieux comprendre et maîtriser ces situations d’urgences pour
améliorer et perfectionner mes pratiques professionnelles, j’ai voulu
réaliser mon travail de fin d’étude en lien avec un cas de syndrome
coronaire aigue (SCA) dans un contexte d’urgence.Ce mémoire doit
m’aider à réfléchir sur mes pratiques et l’objectif est de me décentrer
des soins qualifiés de « techniques » dans la profession.
Chapitre 01 :
Partie théorique
« SCA »
Chapitre I Partie théorique

Introduction :
Les maladies cardiovasculaires représentent la première cause de
mortalité dans les pays industrialisés, et parmi ces maladies les SCA, qui
consiste a une occlusion de l’une des artères coronaires qui nourrissent le cœur
se qui entraine une souffrance cardiaque qui se manifeste par une douleur
thoracique. Les SCA donc sont véritables urgences médicales diagnostic et
thérapeutique qui nécessitent une prise en charge rapide et adéquate afin de
réduire le taux de mortalité et les différentes complications liées à ce
phénomène.

Des études ont montré que le taux de mortalité lié au SCA se baisse dans le
monde et ce pronostic a été améliore grâce a un ensemble de progrès : les
SAMU, unités de soins intensifs, angioplastie.

Et ca nous pousser à poser la question : quelle est la conduit à tenir devant un


SCA ?quelle prise en charge est utile ?et quelle est le rôle de l’infirmier dans
cette prise en charge ?

Intérêt de la question :
 Diagnostiquer précocement les syndromes coronaires aigues, pour les
traiter immédiatement car ils peuvent mettre en jeu le pronostic vital.
 Education des patients pour lutter contre la récidive et les complications
des syndromes coronaires (prévention secondaire).
 Savoir prendre en charge ultérieurement un patient ayant présenté un
SCA.

6
Chapitre I Partie théorique

I. Définition :
Les syndromes coronaires sont le résultat d’une diminution de calibre des
artères coronaires, par une plaque d’athérome entrainant un arrêt d’apport en
oxygènes au myocarde ce qui provoque une ischémie (idm) et se traduit par
l’apparition d’une angine de poitrine (angor).

II. Epidémiologie :
Les maladies cardio-vasculaires représentent la première cause de décès
dans les pays développés mais également dans les pays émergents comme
notre pays du fait d’une inversion du profil épidémiologique et l’infarctus du
myocarde est la première étiologie.

Pathologie touchant surtout les sujets de plus de 50 ans, mais les infarctus
peuvent survenir très jeunes (hypercholestérolémie familiale ; gros fumeurs).

Prédominance masculine avant 60 ans car les femmes non ménopausées sont
protégées par les œstrogènes naturels.

50 à 60 % des décès par infarctus de myocarde surviennent dans la première


heure (mort subite par troubles du rythme ventriculaires), d’où la nécessité
impérative d’un transport médicalisé et d’hospitalisation en unité de soins
intensifs coronaires.

Dans les années 1980 ; la mortalité était de l’ordre de 20%. L’ère de la


revascularisation (thrombolyse, angioplastie primaire) a permis d’atteindre une
mortalité < 10% à un mois dans les SCA avec sus-décalage persistant du ST. le
pronostic à moyen et a long terme étant étroitement lié à l’étendue de la
nécrose, tout doit être mis en œuvre afin de réaliser une revascularisation
précoce (fibrinolyse ou angioplastie primaire dans les 12 premières heures).

Le nombre de personnes à risque de souffrir d’un SCA ne cesse de croitre en


raison notamment de la population (prédominance masculine avant 60 ans car
les femmes non ménopausées sont protégées par les œstrogènes naturels) et
la présence de plusieurs facteurs de risque :

7
Chapitre I Partie théorique

Figure -1- : Syndrome coronaire aigu.

Figure -2- : Infarctus de myocarde.

8
Chapitre I Partie théorique

• Tabagisme : le tabac est responsable d’environ 60 000 décès


chaque année, dont environ 20 000 d’origine vasculaire, le
monoxyde de carbone, présent dans le fumée de tabac,
s’associe dans le sang à l’hémoglobine et diminue d’autant sa
fonction de transporteur d’oxygène dans les tissus.
• HTA : l’hypertension artérielle est un facteur de risque majeur
de l’athérosclérose. La suppression des microlésions des parois
des vaisseaux qui favorisent l’accumulation des graisses a ce
niveau.
• Hypercholestérolémie : l’excès de cholestérol et de certains
autres lipides sanguins et favorise leur dépôt sur les parois des
artères et l’apparition d’athérosclérose.
• Diabète non insulinodépendant : le diabète s’accompagne d’une
atteinte progressive des petits vaisseaux de différents organes,
qui accélère le processus d’athérosclérose.
• Obésité : l’excès du poids se réduit par une accumulation des
graisses dans l’organisme .il souvent associé a d’autre facteur de
risque et impose un effort cardiaque qui important.
• Sédentarité : la sédentarité est le manque de exercice physique
régulier sont des facteurs favorisant les maladies
cardiovasculaires, notamment coronariennes.
• Stresse : le stress peut être définit comme le la réponse de
l’organisme a une agression. Cette réponse se traduit par une
sécrétion d’adrénaline.
• Autres facteurs : l’hérédité.

9
Chapitre I Partie théorique

Hypertension. Obésité. Tabagisme.

Stress. Facteurs de risques Stress.

Sédentarité. Diabète non insulinodépendant.

Hypercholestérolémie.

Figure -3- : Facteurs de risque.

10
Chapitre I Partie théorique

III. Rappel physiologique :


1. Définition du cœur :

C’est l’organe moteur de l’appareil circulatoire, situé dans le médiastin, il


est contenu dans un sac fibreux, le péricarde, constitué de deux membranes.

Le muscle cardiaque ou myocarde est creusé de cavités : oreillettes est


ventricules, c’est lui qui assure la contraction cardiaque.

Le cœur joue le rôle d’une double pompe à deux étages ; les oreillettes droite
et gauche, chassent le sang dans les ventricules, droit et gauche. Le ventricule
droit chasse le sang dans le circuit pulmonaire ou petite circulation, le
ventricule gauche dans la grande circulation.

Figure -4- : Le cœur.

11
Chapitre I Partie théorique

2. Les artères coronaires :

Deux artères coronaires entourent le muscle cardiaque comme une


couronne.

On distingue les AC droite et gauche, elles naissent de la crosse de l’aorte. Au


cours de leur trajet, Elles donnent naissance à diverses branches qui se
distribuent dans le territoire cardiaque .leurs rôles est de transporter le sang
riche en oxygènes au tissu et cellules du cœur. C'est-à-dire ce sont elles qui
irriguent le muscle cardiaque.

Figure -5- : Artères coronaires.

12
Chapitre I Partie théorique

2.1. Artère coronaire gauche :

Au cours de son trajet, elle se devise en deux branches :

• L’artère inter ventriculaire antérieure.


• La branche circonflexe gauche.

L’inter ventriculaire gauche envoie plusieurs branches au septum et vers la


face antérieure du ventricule gauche en descendant le long du sillon inter
ventriculaire gauche vers la pointe du cœur.

2.2. Artère coronaire droite :

Elle descend dans le sillon inter ventriculaire postérieure et poursuit


parfois son trajet jusqu’au bord gauche du cœur. Elle irrigue :

• la face postérieure du ventricule gauche.


• Le ventricule droit.
• La partie postérieure du septum inter ventriculaire.
• La partie diaphragmatique du ventricule gauche.

Figure -6- : Artères coronaires gauche et droite.

13
Chapitre I Partie théorique

IV. Physiopathologie :
C’est la constitution d’une plaque d’athérome dans l’artère coronaire par
un facteur favorisant.

L’érosion, l’ulcération, la fissuration, ou la rupture de la chape fibreuse qui


recouvre le noyau lipidique de la plaque (qui peut être provoquée par
l’élévation brutale de la PA, ou une vasoconstriction) va rompre la barrière
endothéliale thermorésistante et exposer les constituants sous endothéliaux
(collagène, fibronéctine, vitronéctine ) aux plaquettes circulantes, ce qui va
mettre en jeu des mécanisme d’adhésion puis d’agrégation plaquettaire pour
aboutir a la formation d’une thrombus plaquettaire intra coronaire occlusif.
Secondairement des mécanismes de fibrinolyse physiologique peuvent
provoquer une réouverture coronaire.

Le développement de ce thrombus détermine l’évolution de la maladie


coronaire : angor instable s’il rétrécit le calibre vasculaire sans être totalement
occlusif, infarctus aigu de myocarde (ischémie due a l’arrêt d’apport en
oxygène aux cellules myocardiques) s’il est occlusif.

La plaque d’athérome : est un épaississement localisé au niveau de


l’intima artérielle et se compose de deux parties :

 Le corps lipidique au centre de la plaque, les lipides sont localisés à


l’intérieur des monocytes et des macrophages.
 Une chape fibreuse entourant le corps lipidique, faite de cellules
musculaires lisses et de collagène. On distingue de la plaque « dure » très
riche en collagène et pauvre en lipides, et la plaque « molle » riche en
lipides et recouverte d’une mince chape fibreuse.
C’est la plaque molle qui est la plus menaçante car elle est facile à
s’ulcérer et se rompre.

14
Chapitre I Partie théorique

Figure -7- : Etapes de déclenchement de la thrombose coronaire.

V. Diagnostic :
En présence de deux des trois critères suivantes, le diagnostic peut être
affirmé :

 Symptomatologie clinique typique.


 Electrocardiogramme (ECG).
 Elévation typique des enzymes cardiaques.

1. Symptomatologie clinique typique :

Douleurs thoracique rétro sternale (médiane, antérieure, constrictive («


qui serre comme un étau »), irradiant dans le bras gauche, le poignet et vers la
mâchoire. Elle est en générale angoissante et est apparu à l’effort. C’est une
douleur intense, décrite comme écrasante, compressive, angoissante.

La douleur peut avoir des formes trompeuses : épigastrique, dans le dos,


accompagnés de vomissements, pâleur, sueurs, éructations…

Elle peut apparaitre à l’effort ou au repos, après une exposition au froid, ou


bien un stress important. Elle peut être moins intense ou absente, par exemple
chez les diabétiques.

Une tachycardie, une hypotension artérielle, une dyspnée, des palpitations,


malaise, syncope (perte brutal de la conscience) et orthopnée.

Les antécédents et les facteurs de risque sont primordiaux :

15
Chapitre I Partie théorique

• Angine de poitrine, infarctus, pontage coronaire ;


• Tabagisme ;
• Cholestérol ;
• Familiaux (infarctus ou mort subite chez les parents) ;
• Stress.

2. Electrocardiogramme (ECG) :

Cet examen joue un rôle clé dans le diagnostic des SCA.

Il permet en premier lieu, d’identifier un SCA avec sus-décalage du segment


ST Justiciable d’un traitement urgent.

Il peut apporter des arguments en faveur d’un diagnostic différencié.

Un aspect normal ne permet pas d’écarter le diagnostic de SCA en présence


d’une douleur évocatrice et justifie de poursuivre les investigations.

Les anomalies de la repolarisation doivent être avec soin. Il peut s’agir :

 De grandes ondes T, positives, pointues et symétriques, ou, à


l’inverse, d’ondes T inversées, signes d’ischémie ;
 D’un sous-décalage du segment ST ;
 D’un sus-décalage persistant du segment ST ;
 Ou d’une onde Q pathologique, c’est-à-dire d’une durée
supérieure à 0,04 seconde et d’une profondeur supérieure a un
tiers de l’amplitude du complexe QRS qui la précède.

Figure -8- : ECG normale.

16
Chapitre I Partie théorique

Figure -9- : Aspects ECG des syndromes coronaires aigus.

La présence des anomalies dans au moins deux dérivations d’un même


territoire électro cardiographique renforce la probabilité de SCA et permet de
suspecter le territoire vasculaire coronaire atteint.

La sensibilité et la spécificité de cet examen sont augmentées si l’ECG :

• Comporte 18 dérivations, avec les dérivations V7, V8, V9, et V3, V4Ret
VE en plus des deux dérivations de bases ;
• Est renouveler après un test de la trinitrine ;
• Est répété a intervalle régulier ;
• Est analysé avec soins par un médecin urgentiste formé et entrainé ;
• Et est comparé à un tracé de référence.

17
Chapitre I Partie théorique

Figure -10- : Arbre diagnostic des syndromes coronariens aigus en fonction


des résultats de l'électrocardiogramme.

3. Elévation typique des enzymes cardiaques (biologique) :

La troponine est une protéine spécifique des cellules myocardique, sa


valeur normale est de 0,1 microgramme/litre.

Le dosage de la troponine est devenu en quelques années le dosage


biologique de référence dans les SCA. Cette protéine, synthétisée par les
cellules musculaires, comporte deux iso formes spécifiquement cardiaques (T
et I) qui sont dosée par immunotechnologie.

Il existe des appareils permettant un dosage délocalisé de la troponine le


résultat est obtenu en un quart d’heure environ.

Une élévation de la troponine traduit une atteint du myocarde. Toutefois,


l’élévation de la troponine n’est sensible qu’après la quatrième heure. Ce
dernier point est capital à considérer afin de ne pas méconnaitre le diagnostic.il
ainsi recommandé de réaliser un second dosage 12 heures après le premier si
celui-ci est normal. Le dosage de la troponine a une valeur pronostic majeure. Il
participe à la stratification du risque et influence largement la stratégie
thérapeutique.

18
Chapitre I Partie théorique

D’autres marqueurs biologiques spécifiques sont utilisés :

- CPK MB ;
- Myoglobine en particulier.

L’intérêt de la myoglobine réside dans la précocité de son élévation.

Figure -11- : le dosage des marqueurs biologiques.

En pratique : nouvelle classification des SCA

1. Syndrome coronaire aigu avec sus-décalage du segment ST :


• Douleur thoracique persistante avec sus-décalage persistante du
segment ST à l’ECG.
• Rapport avec occlusion totale et brutale de l’artère coronaire.
2. Syndrome coronaire aigu sons sous-décalage du segment ST :
• Douleur thoracique non soutenue ;
• Modification de l’ECG à type de sous-décalage du segment ST ou ondes T
négatives ou parfois ECG normal ;

19
Chapitre I Partie théorique

• Regroupe les angors instables et les infarctus non Q (ancienne


terminologie) ;
• Ischémie silencieuse découverte sur un test non invasif ;
• En rapport avec une occlusion partielle de l’artère coronaire.

Figure -12- : Classification des SCA.

VI. Traitement (médicamenteux et non médicamenteux) :


Le syndrome coronarien aigu est une urgence médicale et des soins
médicaux doivent être recherchés immédiatement.

C'est une urgence médicale. Un traitement immédiat est ordonné pour le


syndrome coronarien aigu. Les objectifs à court terme comprennent le
soulagement de la douleur et l'amélioration du flux sanguin pour aider à
restaurer la fonction cardiaque aussi rapidement que possible.

Les objectifs à long terme comprennent l'amélioration de la fonction


cardiaque globale, la gestion des facteurs de risque et la réduction du risque de

20
Chapitre I Partie théorique

crise cardiaque. Le traitement typique comprend une combinaison de


médicaments et de procédures chirurgicales.

Plus le risque et élève plus les traitements seront énergiques et leur efficacité
est aussi proportionnelle au risque encouru, les traitements les plus récents
étant surtout efficaces pour les patients a haut risque, mais aussi ne sont pas
sans danger et représentent souvent des couts importants.

Le premier principe du traitement qui vise a renversé les phénomènes du SAC


et de traiter l’ischémie.

Il faut d’abord vérifier si l’angine n’est pas secondaire à un autre processus, si


c’est le cas, il faudra traiter la cause (transfusion, traitement de la
thyrotoxicose), si aucune cause secondaire n’est retrouvée alors le traitement
standard doit être entrepris sans délai et modulé en fonction de la gravité de
l’état du patient.

Le risque d’aggravation de l’état clinique est grand, la priorité de renverser


une ischémie, a l’urgence si le patient présente une ischémie active
(symptômes ou changement électrique a l’ECG).ce traitement doit être fait
avec diligence et viser une résolution rapide, si l’ont ne réussit pas à traiter
l’ischémie par des mayes pharmacologique, il faudra opter une stratégie
réfractive urgent non médicamenteuse : angioplastie.

L’apport d’oxygène au myocarde constitue une partie du traitement, et sa


consommation dépend de sa part surtout du travail myocardique, donc la
fréquence cardiaque, de la contractilité et de la tension myocardique, il faudra
visé a diminue dans la mesure où l’état-hémodynamique du patient le permet
en utilisant les agents suivants :

1. Médicamenteux :
a) Thrombolyse par fibrinolyse : est indique si la douleur thoracique
débuté depuis moins de 12 heure et si les contres indications sont
absentes (les hémorragies, traumatisme ou chirurgie récent,
coagulopathie connue, pathologie de l’hémostase dissection
aortique…etc.).

21
Chapitre I Partie théorique

La thrombolyse et réalisable partout précocement, elle permet une ouverture


de l’artère dont 40 a 60 % des cas mais elle n’a plus d’intérêt si la douleur
thoracique débutée depuis plus de 12 heure.

Les différents médicaments utilisés dans la thrombolyse sont :

• Stréptokenase.
• Rtpa.
• Rétéplase.
• Ténéctiplase.
2. Non médicamenteux :
a) L’angioplastie : (un acte médico-chirurgical pratiqué généralement
sous anesthésie locale) est une désobstruction mécanique avec ou
sans mise en place d’un stent de l’artère responsable de l’IDM.

Elle consiste à introduire un cathéter dans l’artère fémorale, ou petit


ballonnet est placé dans l’artère puis gonflé à une pression de 5 à 8
atmosphères pour l’agrandir.

C’est une méthode très efficace dans 90 % des cas sans risque hémorragique,
elle est indiquée en cas de contre indication ou échec de la thrombolyse,
douleur thoracique qui dépasse 12 heure, infarctus compliqué de choc
cardiogénique ou de complication mécanique.

Elle se réalise sous héparine non fractionnée, aspirine, dénitrate d’isosorbide


intra coronarien.

Après l’angioplastie : un traitement antiagrégant plaquettaire par aspirine au


moins, définitif doit être mis en route et une surveillance par épreuve d’effort.

Et la sortie de l’hôpital se fait 48h plus tard.

Des complications peuvent subir une angioplastie comme : occlusion aigue de


l’artère par dissection.

Avant de choisir entre angioplastie primaire et thrombolyse il faut tenir


compte des antécédents du patient, du délai depuis de la douleur du délai de
transfert vers un centre de coronographie, et de l’examen clinique.

22
Chapitre I Partie théorique

Figure -13- : Angioplastie.

b) Pontage aorto-coronaire :

Cette chirurgie se fait soit dans l’artère mammaire interne gauche,


meilleur résultat à long terme ou dans l’artère radiale ou plus rarement
gastriopiploique droite ou soit greffon veineux inversé, pour les autres
branches.

La durée de vie d’un pontage dépend du vaisseau utilisé pour la


dérivation un contrôle et un suivi régulier est nécessaire.

23
Chapitre I Partie théorique

Figure -14- : Pontage coronaire.

VII. Les complications :


 Troubles du rythme ventriculaire (tachycardie ventriculaire : fibrillation
ventriculaire) : ils sont responsable de la mortalité pré-hospitalière.
 Bloc auriculo-ventriculaire : parfois ils sont régressifs sous atropine ;
d’autre fois ils nécessitent la mise en place d’une sonde d’entrainement
électro-systolique.
 Œdème pulmonaire ou OAP : traité par les diurétiques et l’arrêt de
bétabloquant.
 Hémorragie sous-thrombolytique : les plus redoutable sont les
hémorragies cérébrales sauvent mortelles.
 Rupture septale : de mauvais pronostic ; créant une communication inter
ventriculaire dont le traitement et chirurgical.

24
Chapitre I Partie théorique

 Rupture du cœur, mort subite : elle peut survenir à tout moment il ne


faut jamais être trop optimiste vis-à-vis de la famille d’un patient tant
qu’il n’est pas sorti de l’unité de soins intensifs.
 Troubles de la conduction : sont dus à un ralentissement de l’influx
électrique a un endroit donné du tissus nodal, tous les étages du circuit
peuvent être touché.
 Arrêt circulatoire lié a un IDM : il peut survenir au cours de la prise en
charge d’IDM par l’équipe médicale ; également il peut être la première
manifestation de l’IDM.

Figure -15- : Crise cardiaque.

25
Chapitre I Partie théorique

VIII. Prise en charge infirmier des syndromes coronaires aigus au


milieu pré hospitalier :
1. Accueil et orientation du malade :

Le malade reçu en urgence est souvent angoissé, anxieux, au même titre


que sa famille.

Le rôle de l’infirmier ici est primordial, il constitue le premier contact du


malade avec l’hôpital et pour cela ; le calme, le sourire et la politesse doivent
apparaitre au premier plan, ils permettent ainsi de rassurer, d’accompagner le
malade et sa famille dans le service avec son dossier et sa fiche de surveillance
et le diriger dans la salle calme où en doit l’installer confortablement.

L’infirmier doit établir un soin relationnel avec le malade afin de l’aider à


exprimer ses besoins, ses désirs et créer une certaine confiance.

2. Les soins techniques :


 Avant l’examen médical :

Après l’installation du patient et en attendant l’examen médical, l’infirmier


profitera de l’occasion pour :

• Brancher le scope.
• Relever les paramètres cliniques sur la fiche de surveillance : T°, FC,
FR, TA, pouls, poids, taille.
• Oxygénothérapie s’il présente une détresse respiratoire.
• Demander aux parents de patienter calmement pour
l’interrogatoire.
• De préparer le matériel nécessaire pour l’examen clinique
(stéthoscope, tensiomètre, abaisse langue, lampe électrique, labstix,
dextrostix, bons de demande d’examens, ordonnances et le tout est
déposé sur un chariot).
• Préparer l’ECG.
• Prise d’une voie d’abord après avoir préparé le matériel nécessaire.
• Faire les prélèvements demandés en urgence et les acheminer
immédiatement au laboratoire et les résultats doivent être
récupérer des qu’ils sont prêts et inscrits au dossier.

26
Chapitre I Partie théorique

• Préparer le matériel nécessaire pour perfusion dans un plateau


propre.

 Mise en route du traitement préconisé : (fibrinolyse ou


thrombolyse) :
• Une fois le diagnostic soulevé, l’infirmier en s’assurant d’une bonne
compréhension des directives (médicament, posologie, voie
d’administration et horaires).
• Entamer la conduite pratique qu’il s’agira.
• D’une prise d’un double voie d’abord pour la
réanimation/réhydratation.
• Administrer les médicaments injectables prescrits par voie intra
veineuse(en IVD, IV lente, ou par perfusion) en surveillant le point de
ponction ; pansement propre, débit litre adapté et correcte.
• Administration des médicaments en per os ; en s’assurant que le
malade ne présente pas de contre-indication de la voie (ulcère
gastrique, vomissement ou nausées, difficultés d’avaler), après
l’administration il faut s’assurer que le malade a avalé ses comprimés
sans faute route.
• Administration des médicaments en S.C (héparine).
• Insulinothérapie pour les diabétiques.

Tous ces gestes seront expliqués par l’infirmier aux parents et aux malades en
les rassurant et pratiquer soigneusement en évitant tout traumatisme à un
patient déjà anxieux. Tous ces gestes doivent être pratiqués dans une asepsie
stricte.

3. Soins d’hygiène corporelle :

Durant toute la période d’hospitalisation, un nursing assuré par l’infirmier


et l’aide-soignantsera d’un grand apport dans la prise en charge des malades.

• L’aider à faire sa toilette quotidienne.


• L’aider à se lever précocement.
• L’aider à changer ses vêtements (habiller et déshabiller).
• Changer le couchage quotidiennement.

27
Chapitre I Partie théorique

4. Soins éducatifs et préventifs :


• Cette partie est très importante pour la prise en charge car tout repose la
compréhension et l’acceptation du malade et sa famille de la maladie et
le traitement qui est pourrait être à vie.
• Durant toute la durée d’hospitalisation, l’infirmier s’attachera à éduquer
le patient et sa famille sur le traitement et son but, les voix
d’administration, les injections et la technique, les horaires, les
posologies.
• L’informer sur l’importance de l’hygiène de vie, de l’activité physique
régulière (30min/jour). En évitant les efforts violents.
• De lui expliquer le régime alimentaire hypoglycémiant à suivre, la liste
des aliments à consommer et à éviter.
• L’importance d’arrêt de tabac pour les fumeurs.
• Prévenir toute complication (escarres, troubles digestifs….).
• En fin l’informer sur les risques qu’en cours le malade en cas du non-
respect de ses directives.
5. Assistance au médecin lors du suivi en hospitalier :
1) L’infirmier doit assister à l’entretien entre le médecin et le patient,
pour connaitre les explications données par le médecin et pouvoir
répondre aux questions ultérieures du patient.
2) Assister à la visite médicale :
a. Préparer les dossiers complets des patients qui doivent être composé
de :
• Les coordonnées du patient (nom et prénom, âge,….).
• Formulaire pré-coronographie, pré-écochcoeur et post-
coronographie, post échocoeur (résultats des examens
radiologiques).
• ECG réalisé.
• Résultats du laboratoire après les avoir récupérés.
b. Préparer la feuille de température avec TA, glycémie.
c. Préparer les fiches de surveillance avec : nom de la maladie, nom du
médecin traitant et du cardiologue, traitement en cours.
d. Préparer le dossier de visite pour inscrire toute prescription médicale
(médicament, bilan, ECG, prélèvement, TDM, coronographie……).
e. Préparer les ordonnances.

28
Chapitre I Partie théorique

3) Transmission orale ou écrite au médecin de toutes les observations


ou anomalie.
4) Alerter le médecin en cas d’urgences.
6. Surveillance :
1) Paramètres à surveiller :
• Surveillance clinique : qui doit être quotidienne des paramètres
standards.
a. La douleur : évaluation de la douleur selon l’échelle EVA ou bien
l’échelle des visages et le mécanisme de la douleur ou doit la
prendre en charge en mettant en route un antalgique prescrit
par le médecin.
- Réévaluer l’EVA régulièrement pour contrôler l’efficacité du
traitement.
- Inspection on évalue l’état général du patient : surpoids ou
amaigrissement, examen de la peau qui sert à rechercher une
cyanose, une pâleur.
- Evaluer l’état de conscience.
b. Les constantes vitales :
- Le pouls : auscultation par un stéthoscope ou bien la
palpation d’une artère (à l’aide du majeur et l’index de la
main), il sert à mesurer la FC à l’aide d’un chronomètre
(nombre de btms/min), et à la recherche d’une irrégularité du
rythme cardiaque.
- La température.
- La saturation en oxygène.
- La tension artérielle, voir fiche technique………
• Surveillance électrique :
- L’ECG est un examen fondamental de surveillance d’un
patient en cardiologie.
- L’ECG est enregistré sur prescription médicale, ou sur
l’initiative de l’infirmier en cas de malaise, douleur thoracique
ou dyspnée aigue, (voir fiche technique……….)

L’ECG sert à enregistrer l’activité électrique du cœur, par un


système d’électrodes placées à l’extrémité des quatre membres et
sur le thorax, on enregistre l’activité électrique du cœur.

29
Chapitre I Partie théorique

• Surveillance biologique :

Il s’agit du prélèvement sanguin veineux d’une façon régulière qui


comprend le plus souvent :

- FNS.
- Numérotation plaquettaire.
- TP/TCA.
- Fibrine.
- Ionogramme sanguin, glycémie, urée, créatinine.
- Troponine, enzymes cardiaques.
- Cholestérol, triglycérides.
2) Détecter les complications :

A partir de la surveillance de quelques paramètres, l’infirmier


peut détecter certaines complications, comme :

Détecter un risque hémorragique qui est un risque très fréquent


dans les SCA puisque le traitement comporte des abords veineux
dans un environnement pharmacologiques comporte deux ou trois
antiagrégants plaquettaire plus un anticoagulant. La surveillance
biologique nous permet de détecter cette complication :

 Le TP renseigne sue le facteur prothrombine et la capacité du


foie à élaborer ce facteur de coagulation, le TP normal se
situe entre 80% à 100%. Si le TP est moins de la norme
indique un risque hémorragique.
 Le dosage des plaquettes nous permet de dépister une
thrombopénie qui est un effet secondaire au traitement par
héparine.

Détecter un risque ischémique qui s’agit d’un risque de décès et


d’infarctus à partir de la surveillance électrique (ECG
quotidiennement), et surveillance biologique (dosage de troponine).

Détecter un trouble de rythme, une tachycardie ou bradycardie à


partir de la surveillance électrique par la réalisation d’un ECG
régulièrement.

30
Chapitre I Partie théorique

Détecter un OAP. (RADIO THORAX).

Détecter une hyper ou une hypotension artérielle, une dyspnée,


une douleur aigue à partir de la surveillance clinique.

7) Rôle de l’infirmier à la sortie du patient :


Une fois que le médecin aura décidé de la sortie du malade,
l’infirmier s’assurera :
- De la compréhension du régime.
- De la compréhension du traitement.
- Du mode de transport qui doit être prévu : retour assuré par
la famille, taxi ou véhicule sanitaire léger voire en ambulance
si le patient doit rester allongé et s’assurer de la justification
médicale du mode de transport.
- De la remise de certains documents nombre :

Les ordonnances (traitement, examens complémentaires).

Arrêt de travail.

Film de coronographie sur cassette vidéo ou CD-ROM.

Les résultats des examens complémentaires (biologiques,


échographie, électrique), un compte rendu d’hospitalisation par
le médecin traitant.

Carte avec date des rendez-vous éventuels (consultation de


cardiologique, échographie, ECG) selon la prescription

- L’infirmier doit vérifier l’ensemble des documents remis au


patient et complètera son information si besoin.

31
Chapitre I Partie théorique

IX. Cas clinique :


A. Présentation de la situation :

Il s’agit Monsieur F.B âgé de 75 ans pesé de 65 kg, originaire de Relizane,


retraité.

Sous de traitement d’HTA.

Facteurs de risque : tabagique depuis 35 ans (environ un paquet par jour).

Histoire de la maladie :

Le début des troubles remonte à ce jour le 01.08.2017 marqué par


apparition d’une douleur thoracique rétro sternale compressive, angoissante,
irradiant vers le bras gauche et la mâchoire accompagné aux nausées et
vomissement : ce qui lui a amené consulter aux urgences.

Après la mise en condition et la réalisation d’un ECG, le diagnostic du


syndrome coronaire aigue avec sus décalage du segment ST est retenue, dont
une prise en charge est mise en route immédiatement.

B. La prise en charge :

À l’arriver du patient (soit par l’urgence ou protection civile).

1. Installation du patient :
 repos strict au lit.
 patient scopé dans le lit, nous devons toujours avoir sous les yeux le
tracé du rythme cardiaque du patient car à tout moment il risque un
trouble du rythme.
 rassurer le patient, le stress représentant un facteur aggravant.
 expliquer au patient, de ne faire aucun effort, pour ne pas favoriser la
souffrance myocardique et éviter le risque de migration (risque
d’Accident Vasculaire Cérébral).
 Remettre l’O2 : lunette ou masque à haute concentration (attention
l’oxygénothérapie peut angoisser le patient, pensé à le rassurer).

32
Chapitre I Partie théorique

2. Mettre en place une surveillance des fonctions vitales :

 chiffres initiaux de pression artérielle et fréquence cardiaque.


 tracée ECG d’entrée avec un appareil d’enregistrement des 12
dérivations classique (laisser les électrodes en place et renouvelé le
tracée de manière régulière selon la prescription médicale).
 module de surveillance ECG et pression artérielle.

3. Poser une voie veineuse et réaliser les prélèvements biologiques


prescrits :

 prélever : enzyme cardiaque (troponine, myoglobine, CPK, ASAT),


ionogramme sanguine, numération-formule sanguine, plaquette,
hémostase (TP, TCA).
 Prendre les renseignements du DSI (Dossier de Soins Informatisé) soit
auprès de la famille (si présente), soit auprès du patient, en ne
s’intéressant qu’aux grandes lignes pour ne pas le fatiguer : allergie et
numéro de téléphone de la personne à prévenir en cas de problème.
 Demander si le patient a été opérer récemment et s’il a un ulcère
gastrique.
 Etre à l’écoute du patient : lui demander ce qu’il sait, ensuite lui
expliquer ce qu’on lui fait pour ne pas accroître son angoisse.
 Poser une Voie d’Abord Veineuse (VAV) :

- 1 avec rampe et un robinet qui servira pour le traitement,

- 1 autre avec du sérum physiologique et robinet proche du cathéter, qui


servira pour la fibrinolyse.

 Vérifier le bon fonctionnement des 2 VAV : c'est à dire la perméabilité et


la bonne position du cathelon. De plus on pique toujours le plus bas
possible var si la veine claque on peut remonter et on évite absolument
de piquer au pli du coude car cela est gênant pour le patient mais surtout
s’il pli son bras le traitement par voie IV ne passe plus.
 Faire pratiquer une radiographie du thorax qui permet d’apprécier la
taille du cœur.

33
Chapitre I Partie théorique

4. Démarrer le traitement médical en fonction de la prescription :

Sur prescription médicale ou par des protocoles datés et signés.

 Préciser au patient qu’il est au repos strict au lit et qu’il ne doit faire
aucun effort brusque (Dans une chambre en Urgence, il n’y a pas de
téléphone, pas de télévision et les visites sont limitées).
 Mise en place du traitement :
 250 mg Aspégic en iv.
 300 mg de Plavix (CP) en per os.
 Lovenox : 0,3 en IVD, 0,3 en S/C.

a) Antalgique : pour calmer la douleur (nalbuphine ou morphine).


b) Antiagrégant plaquettaire et anticoagulation : aspirine, clopidrol
(plavix).
c) Thrombolyse ou préparation à l’angioplastie selon les protocoles.
d) Un dérivé nitré (dénitrate d’isosorbide [Risordan]) peut être utilisé dans
tous les cas à visée vasodilatatrice et antalgique (il fat veiller cependant a
ne pas trop abaisser la PA en dessous de 120 mmHg de systolique ou ne
pas diminuer l’irrigation coronaire).
e) L’utilisation de bétabloquants (aténolol [Ténormine] à la phase aigue, en
particulier dans les infarctus antérieurs, a fait la preuve de son efficacité.
f) En cas de défaillance cardiaque, utilisation de tonicardiaque
(dobutamine [dobutrex] et/ou de diurétiques (furosémides [Lasilix]).
g) Anti-arythmique en cas d’hyperexcitabilité cardiaque (lidocaÏne
[Xylocard]), atropine en cas de bradycardie d’origine vagale, en
particulier dans les infarctus inférieurs.

34
Chapitre I Partie théorique

5. Surveillance :

- ECG et Scope : tous troubles du rythme paressant anormal doit nécessité


son signalement auprès du cardiologue ou de l’interne.

- Si le patient est inconscient et présente une tachycardie importante, il faut


pratiquer un choc électrique externe en urgence.

- Surveillance des constantes : TA, pouls, conscience, diurèse, température


corporelle.

- Toutes douleurs thoraciques nécessitent l’appel du cardiologue, ainsi qu’un


ECG immédiatement et la prise de la TA.

- Noter les transmissions dans le DSI.

- Réaliser des prélèvements sanguins en fonction de la prescription ou les


protocoles mis en place.

- Surveiller les risques d’hémorragies.

- Discuter avec le patient de ce qui vient de lui arriver.

- Surveiller son risque infectieux lié aux cathelons.

- Réaliser des soins de conforts.

- Faire prescrire le produit de fibrinolyse sur une ordonnance nominative pour


le stock.

- Attendre toujours une prescription médicale :

 pour le premier lever,


 pour le transfert vers le service de médecine cardiologique,
 pour le traitement : relais per os des IV.

35
Chapitre I Partie théorique

6. Prévention et éducation du patient (rôle propre de l’IDE) :

Signaler et expliquer au patient les examens complémentaires qu’il peut


avoir à pratiquer en fonction de la prescription :

 Epreuve d’effort,
 Présenter les AVK (Anti-Vitamine K), ce sont des anticoagulants oraux.
 Présenter l’hygiène de vie à adopter :
 Arrêt du tabac,
 Régime alimentaire (proposer une consultation auprès de la
diététicienne),
 Favoriser l’activité physique,
 Se faire suivre régulièrement par un cardiologue,
 Expliquer l’importance de la prise quotidienne du traitement.

7. Conduit à tenir en cas une crise cardiaque :


a) Définition :

L’arrêt cardio-respiratoire (ACR) est une Urgence Vitale. C’est une


interruption brutale de la circulation sanguine dans le corps. Il s’accompagne
d’un arrêt ventilatoire d’une perte de connaissance et aboutit au décès du
patient. La mise en place d’une réanimation précoce peut, parfois, permettre
d’éviter le décès.
Attention, un ACR n’est pas systématiquement un arrêt cardiaque suivi d’un
arrêt respiratoire, il peut aussi être un arrêt respiratoire suivi d’un un arrêt
cardiaque.

b) Signes de l’ACR :

• perte de conscience (absence de réponse verbale, motrice et d’ouverture


des yeux volontaire)
• arrêt respiratoire
• abolition du pouls carotidien.

36
Chapitre I Partie théorique

c) Bilan vital du patient :


Quelque soit le moment, le lieu et la situation où l’on se trouve, il faut
d’abord éliminer tous risques de suraccident afin, dans un deuxième temps,
d’évaluer en toute sécurité et rapidement l’état du patient comme suit :
1. évaluer l’état de conscience
• la victime peut elle me parler ?
• la victime peut elle me serrer les mains ?
• la victime peut elle ouvrir les yeux ?
Si la réponse à ses trois questions est négative, la victime est inconsciente.
Rappel : le score de Glasgow :
C’est le reflet de l’état de conscience du patient. C’est une cotation médicale :
• Tout patient ayant un score inférieur à 8 doit être intubé.
• Un patient en ACR a un score de Glasgow à 3.

d)Conduites à tenir devant un ACR :


 Se protéger et protéger le(s) patient(s).
 Constater l’arrêt cardio-respiratoire.
 Alerter un collègue (par la sonnette d’urgence, en appelant « à l’aide »,
tel…) et débuter la réanimation.
 Alerter ou faire alerter le médecin.
 Envoyer chercher le chariot d’urgences.
 Une seule personne doit diriger la réanimation.

37
Chapitre I Partie théorique

 Discuter préalablement en équipe du rôle à tenir par chacun.


 Le matériel doit être connu et en état de bon fonctionnement.
 Seul le personnel nécessaire reste dans la chambre.
 Evacuer les « curieux » (la voisine de chambre, les visites,…).
 Connaître les gestes de secourisme de base.
 Pas de famille durant la réanimation mais sans pour autant l’abandonner
dans le couloir (si possible laisser un soignant avec elle).
 Connaître les protocoles de service en cas d’ACR.
 En cas de matériels défectueux, ne pas tenter de le réparer durant la
réanimation cardio-pulmonaire mais le remplacer immédiatement. Il
sera toujours temps de le réparer après…

e) Techniques et matériels :
Les insufflations :
Afin de réaliser une insufflation correcte, il faut d’abord avoir fait un bonne
LVA (libération des voies aériennes) en basculant prudemment la tête en
arrière et en soulevant le menton.

Figure-16- : Libération des voies aériennes.

38
Chapitre I Partie théorique

Ensuite saisir le BAVU au niveau du masque avec la main gauche pour les
droitiers et la main droite pour les gauchers (garder la main la plus habile pour
comprimer le ballon) et plaquer le masque sur le visage comme suit. La taille du
masque doit être adaptée au visage du patient.
L’étanchéité doit être parfaite. Pour ce faire, il faut maintenir le masque
comme suit:

Figure-17- : Insufflateur.

f) Les compressions thoraciques :


 Elles ont pour but d’éjecter le sang hors du cœur vers les artères (temps
de compression), mais aussi de lui permettre de se remplir de sang
(temps de décompression).
 Il faut commencer par dénuder le torse du patient (couper les
vêtements, les arracher, déboutonner…).
 Le rythme du massage est celui équivalent à 100 compressions par
minute (ce qui permet d’avoir 60 compressions par minute

39
Chapitre I Partie théorique

accompagnées de 8 insufflations suivant le cycle 30 compressions


thoraciques/2 insufflations).
 Afin que les compressions thoraciques soient efficaces, il est nécessaire
que le patient soit installé sur une surface rigide :
• Lit prévu à cet effet (ex : lit de réanimation).
• Sol.
• Planche dans le dos du patient, planche existant parfois sur les chariots
d’urgences.
L’installation du patient doit être rapide.

Figure-18- : Massage cardiaque.

40
Chapitre 02 :
Partie pratique
«Méthodologie de la
recherche»
Chapitre II Partie pratique

I. Méthodologie de la recherche :
1) Enquête :
L’étude a été fête dans le service d’UMC (urgences médico-chirurgicaux)
d’Oued-Rhiou. Ce service assure la prise en charge des malades en situation
d’urgence.

A. Population de l’enquête :

Il s’agit de personnels soignants paramédicaux dans le service d’UMC, un


échantillon constituant de 26 personnes.

B. Le matériel et les méthodes :

On a élaboré un questionnaire de 14 questions dont un exemplaire se


trouve dans la partie annexe de ce travail.

Ce questionnaire était anonyme pour ne pas influencer les réponses.

Ce questionnaire nous a permis de faire le point sur les aspects suivants :

Les connaissances du personnel sur les douleurs de SCA,


Méthodes d'évaluation de la douleur, leur prise en charge, les formations dans
le domaine.

Tous les résultats récoltés sont représenté sur un tableau de dépouillement,


et les résultats de l'analyse sont représentés sous forme des histogrammes.

C. Période et difficultés :

L'enquête a été réalisée dans l'ensemble sur une période de près de deux
(2) mois du 04/03/2017 au 30/05/2017, nécessitant à chaque fois de rappeler
aux infirmiers la nécessité de répondre à ce questionnaire.

Les difficultés durant cette enquête qui sont :

 La lenteur de remise du questionnaire de la part de certains infirmiers.


 La réticence de certains infirmiers à répondre au questionnaire.
 D'autres ont refusé de répondre au questionnaire.

42
Chapitre II Partie pratique

 D'autres n'avaient pas le temps de répondre à notre questionnaire.

2) Traitement de questionnaire :

1. Répartition selon l’ancienneté de l’infirmier :

La figure 19 montre la prédominance du personnel avec une ancienneté


moins de 5 ans (54%).

Analyse :

Manque d’Expérience dans le domaine des soins et de la prise en charge


des douleurs.

Sont classé en troisième position les infirmiers qui ont plus de 20 ans
d'expérience.

Les nouveaux infirmiers qui ont moins de 5 ans de travail arrivent en


première position.

60%

50%

40%

30% pourcentage

20%

10%

0%
<5 5 à10 ans 11 à 15 16 à 20 >20

Figure n°19 : Répartition selon l’ancienneté de l’infirmier

43
Chapitre II Partie pratique

2) Sur l'ancienneté au niveau du service d’UMC :

La figure (20) illustre l’ancienneté du personnel au niveau du service UMC


avec 42% exerçant dans la tranche de [1-5ans [.

Selon les réponses obtenues, on a observé que 42% des infirmiers


questionnés travaillent au niveau du service d’UMC moins de 5 ans.

Donc, l'expérience dans le domaine des soins en UMC est suffisante.

45%
40%
35%
30%
25%
pourcentage
20%
15%
10%
5%
0%
<1 ans < 5 ans 5 à 10 ans 11 à 15 ans 16 à 20 ans >20 ans

Figure n°20 : répartition selon l’ancienneté au niveau de service


d’UMC.

3) Répartition selon l’âge des soignants :

Analyse :

On a 54% des infirmiers à l’âge entre 20 et 30 ans, et 17% entre 30 et 40


ans, et 19% entre 40et 50ans.

44
Chapitre II Partie pratique

Donc la majorité des infirmiers âgé entre 20 et 30 ans ce qui traduit une
expérience insuffisante.

60%

50%

40%
pourcetage
30%

20%

10%

0%
20 à 30 ans 30 à 40 ans 40 à 50 ans

Figure n°21 : répartition selon l’âge des soignants.

4) sur le grade des infirmiers :

Analyse :

35% des infirmiers de santé publique travail dans le service d’UMC, et, et
8% des infirmiers supérieurs de santé publique, et 15% des infirmiers diplôme
d’état, et 42% des aides soignants.

Donc on a remarqué que la majorité des personnels soignants (issp, isp, ide)
sont qualifié.

45
Chapitre II Partie pratique

45%

40%

35%

30%

25%
pourcentage
20%

15%

10%

5%

0%
isp issp ats ide

Figure n°22 : répartition selon le grade des infirmiers.

5) Evaluation de la douleur des SCA :

La majorité de la population enquêtée (65%) ne sait pas évaluer une


douleur de SCA. (Figure n°23)

Ceci montre l'importance de faire des cycles de formations pour ces


infirmiers(ères) vraisemblablement motivé et prêt à apprendre tout ce qui
concerne la prise en charge des douleurs de SCA.

35% de la population enquêtée qui avait répondu oui, utilisait les moyens
suivants pour évaluer la douleur :

- observer le malade (45%).

- questionner la famille (35%).

- évaluation verbale (interrogatoire) (20%).

D'après ces réponses, on constate que 45% des infirmiers utilisent


l’observation du patient pour évaluer la douleur, le fait d'observer le patient ne
peut nous permettre d'évaluer correctement le degré de la douleur. Les
infirmiers qui compte sur la famille pour leur donner l'intensité de la douleur ne
peuvent être sur du degré et de l'intensité de la douleur car, c'est seulement
subjectif, la famille a toujours tendance à exagérer. Seul le patient peut dire

46
Chapitre II Partie pratique

exactement le degré de sa souffrance qui ne peut être évalué correctement


que grâce à des échelles d'évaluation spécialisées.

70%

60%

50%

40% pourcentage

30%

20%

10%

0%
oui non

Figure n°23 : répartition selon l’évaluation de la douleur par les


infirmiers.

6) Prise en charge de la douleur :

La majorité des infirmiers (81%), ont déjà eu à prendre en charge une


douleur des SCA.

Analyse :

La majorité des infirmiers (81%), ont déjà eu à prendre en charge une


douleur des SCA, ce qui implique que c'est très fréquent dans leur pratique
quotidienne, et qu'ils ont un rôle primordial dans cette prise en charge.

Cependant 19% de la population enquêtée n'ont jamais eu à prendre en


charge ces douleurs, cela laisse supposer que :

- ils ne savent pas prendre en charge les douleurs de SCA


sans prescriptions médicale, et la nécessité de faire des
formations est impérative.

47
Chapitre II Partie pratique

90%
80%
70%
60%
50% pourcentage
40%
30%
20%
10%
0%
oui non

Figure n°24 : répartition selon la prise en charge de la douleur.

7) Attitude de l’infirmier devant ne douleur de SCA :

Analyse :

La majorité des infirmiers fait une oxygénothérapie devant une douleur


des SCA, d'autres préfèrent appeler le médecin, d'autres font les deux, et ils
refusent d’administrer des antalgique car ils pensent que c’est un rôle du
médecin. (Figure n°24)

Alors que, des infirmiers préfèrent oxygénothérapie, d’appeler le médecin et


faire d’autres méthode comme l’installation du patient en position demi-assis.

Donc un infirmier réagit toujours devant une douleur de syndrome


coronarien aigu, ce qui est bénéfique pour le patient algique.

48
Chapitre II Partie pratique

40%

35%

30%

25%

20% pourcentage

15%

10%

5%

0%
O2 antalgique medecin autres

Figure n°25 : répartition selon L’attitude de l’infirmier devant des


douleurs de SCA.

8) Sur les formations en douleurs thoraciques :

Analyse :

Tous la population enquêtées n'a jamais suivi de formation spécialisé dans


la prise en charge des douleurs thoraciques.

Ceci implique que cette prise en charge n'est pas faite correctement, et cela
nécessite d'essayer d'organiser des formations spécialisées dans ce domaine.
(Figure n°26)

49
Chapitre II Partie pratique

100
90
80
70
60 pourcentage
50
40
30
20
10
0
oui non

Figure n°26 : répartition selon les formations (fait/non).

• Sur l’accessibilité de faire une formation :

Analyse :

Effectivement comme on le voit, la grande majorité des infirmiers (92%)


souhaiterait suivre une formation spécialisée dans la prise en charge de la
douleur thoracique. On leur a demandé pourquoi et ils ont dit que c'était pour
(Figure n°27) :

· Améliorer leurs connaissances.

· Que c'est très important dans leur métier, et pour les malades.

· Qu'il faut toujours évoluer dans le domaine de la santé.

Ces réponses sont très encourageantes, car on voit très bien l'intérêt porté
par les infirmiers quant à la prise en charge des douleurs des SCA, et leurs
motivation est grande pour tout apprendre dans ce domaine.

50
Chapitre II Partie pratique

100%
90%
80%
70%
60%
pourcentage
50%
40%
30%
20%
10%
0%
oui non

Figure n°27 : répartition selon l’accessibilité de faire une formation.


9) Sur si évaluation de la douleur des SCA permet de faciliter sa prise en
charge :

Analyse :

La totalité de la population enquêtée (100%) pense que la bonne prise en


charge de la douleur est facilitée par une bonne compréhension des techniques
d'évaluation de la douleur. (Figure n°28)

100%
90%
80%
70%
60% pourcentage
50%
40%
30%
20%
10%
0%
oui non

Figure n°28 : répartition selon l’importance de l’évaluation de la


douleur sur la prise en charge de SCA.

51
Chapitre II Partie pratique

10) La qualité prise en charge de la douleur dans les UMC :

Analyse :

La majorité des infirmiers questionnés (69%) pensent que la prise en


charge de la douleur des SCA est suffisamment efficace dans leurs services, cela
reste à vérifier, car le manque de formation des infirmiers dans le domaine,
laisse souvent supposer que la prise en charge doit être mauvaise. (Figure n°29)

Ceux qui pensaient que la prise en charge de la douleur dans leurs services
était suffisante ont évoqué pour raison principale : la prise en charge
médicamenteuse non adaptée, et ils ont évoqué également le manque
d'écoute de la part des médecins, ce qui est désolant, car la bonne prise en
charge de la douleur doit être faite par une équipe multidisciplinaire.

70%

60%

50%

40%
pourcentage
30%

20%

10%

0%
pas du tous peu efficace suff efficace très efficace

Figure n° 29 : répartition selon la qualité de prise en charge de la


douleur des SCA dans le service.

52
Chapitre II Partie pratique

11) Sur la prévention de la douleur des SCA :

Analyse :

54% de la population enquêté ne sais pas si la douleur des SCA peut être
prévenue.

15% ne le pensent pas.

31% pensent pouvoir la prévenir par l’application de d’un protocole de soins


daté et signé par le médecin et faire un soutient psychologique, C'est une
attitude qui n'est pas fausse, car la prise en charge de SCA que ça soit
psychique ou physique est importante. (Figure n°30)

60%

50%

40%

pourcentage
30%

20%

10%

0%
oui non je ne sais pas

Figure n°30 : répartition selon la prévention de la douleur des SCA.

12) Sur le retentissement de la douleur :

Analyse :

- Douleur thoracique + angoisse et l’altération de l’état psychique (69%).

- Douleur thoracique+ vomissement (23%).

- Douleur thoracique + altération de l’état générale (8%). (Figure n°31)

53
Chapitre II Partie pratique

C'est vrai que la douleur peut entrainer un retentissement tant physique que
psychique si on ne la prend pas en charge. D'où l'intérêt d'accorder de
l'importance à sa prise en charge.

70%
60%
50%
40% pourcentage
30%
20%
10%
0%
dlr th + ang dlr th+ vomis dlr + alt EG

Figure n°31 : répartition selon le retentissement de la douleur des


SCA.

13) Sur le rôle primordial de l’infirmier dans la prise en charge de


douleur des SCA :

Analyse :

La majorité de notre population enquêtée (77%) pensent que l'infirmier


joue un rôle primordial dans la prise en charge de la douleur des SCA, parce
qu'ils pensent que :

· La surveillance du patient c'est le rôle des infirmiers.

· Les infirmiers sont les plus proches du malade.

· Les infirmiers sont responsables de l'administration des traitements.


Ceci est tout à fait vrai, car l'infirmier est le pilier principal de cette prise en
charge.

. Les infirmiers participe dans le soutient psychologique par la diminution du


stress.

54
Chapitre II Partie pratique

Cependant 23% de la population enquêtée ont répondu non, ils ont donné
comme arguments :

· La prise en charge de la douleur c'est le rôle des médecins.

· Et la grande majorité dit que l'infirmier (ère) joue son rôle quand le
médecin prescrit. (Figure n°32)

80%
70%
60%
50%
pourcentage
40%
30%
20%
10%
0%
oui non

Figure n°32 : répartition selon Sur le rôle primordial de l’infirmier


dans la prise en charge de douleur des SCA.

14) Sur l’avis des infirmiers pour améliorer la prise en charge de


douleur des SCA.

Analyse :

- 58% Attendent une formation dans la prise en charge de la douleur.

- 23% pensent que l’organisation de travail entre les personnels médicaux et


paramédicaux aide à la prise en charge de douleur de SCA.

- 19% propose de faire un protocole de soins écrit, daté et signé par les
médecins urgentistes pour le suivre par les infirmiers en cas de douleur en
absence de médecin.

55
Chapitre II Partie pratique

60%

50%

40%

pourcentage
30%

20%

10%

0%
formation orga de trav protocole

Figure n°33 : répartition selon les avis pour améliorer la prise en


charge de douleur des SCA.

3) Discussions :
En analysant les données recueillies dans les questionnaires, nous avons
constaté que la majorité de la population enquêtée avait moins de 5 ans
d’ancienneté dans le domaine de sante et dans le service d’urgence, et ces
suffisant pour adapter la bonne prise en charge de douleur surtouts les
douleurs de SCA, mais heureusement en a constate que la majorités des
infirmiers sont des isp et ide.

Beaucoup de ces infirmiers par méconnaissance ne savent pas évaluer une


douleur de SCA et pour ceux qui ont dit pouvoir le faire, disaient utiliser
l'évaluation verbale, ou bien ils observaient le patient ou questionnaient sa
famille.

La majorité des infirmiers ont déjà eu à prendre en charge une douleur des
SCA, ce qui implique qu'ils ont un rôle primordial dans cette prise en charge.
Cependant il ya des infirmiers n'ont jamais eu à prendre en charge ces
douleurs, car ils pensent que c’est un acte médicale.

56
Chapitre II Partie pratique

On a remarqué que la majorité des infirmiers préfèrent oxygénothérapie,


d’appeler le médecin et les autres infirmiers faire d’autres méthode comme
l’installation du patient en position demi-assis.

Quand on a analysé leurs réponses concernant les formations sur la prise en


charge des douleurs thoraciques, on a trouvé que la totalité n'a jamais suivi ces
formations, ils ont évoqué comme motif, qu'ils n'avaient jamais eu l'occasion.

On a remarqué qu'il y avait de la bonne volonté de la part des infirmiers, car


la grande majorité souhaitait suivre une formation spécialisée dans la prise en
charge de la douleur thoracique, parce que c'est important pour eux de
soulager le patient, car cette douleur si elle n'est pas prise en charge elle aura
selon eux un retentissement physique et psychique sur le patient. Cette bonne
volonté doit être récompensée et les responsables des hôpitaux devront
prendre en compte leurs demandes afin de pouvoir assurer la bonne prise en
charge des patients.

La majorité des infirmiers questionne pensent que la prise en charge de la


douleur des SCA est suffisante dans leurs services, cela reste à vérifier, car le
manque de formation des infirmiers dans le domaine.

La majorité de notre population enquêtée pensent que l'infirmier joue un rôle


primordial dans la prise en charge de la douleur des SCA, parce qu'ils pensent
que l'infirmier est le plus proche et le plus à l'écoute du patient, et que c'est
son rôle d'assurer le confort des patients.

Ce pendant les autres infirmiers ont répondu non, ils ont donne comme
arguments que la prise en charge de la douleur est le rôle du médecin, ceci
nous a étonne car toute prise en charge du patient est multidisciplinaire et
spécialement la prise en charge de la douleur des SCA qui doit faire collaborer
infirmier, médecin, psychologue.

Au terme de notre enquête, le rôle primordial de l'infirmier dans la prise en


charge de la douleur des SCA et on a pu constater les difficultés que
rencontrent les infirmiers dans ce domaine. Le manque des personnels comme
les cardiologues et les psychologues, le manque de formation sur l'évaluation
et la prise en charge de ce type de douleur est évoqué en premier par la
population enquêté, qui a pour principale ambition d'améliorer leurs

57
Chapitre II Partie pratique

connaissances dans ce domaine pour pouvoir porter aide aux patients


souffrants.

Conclusion :

Après avoir analysé, interprété et synthétisé les questionnaires


susmentionnés, on a jugé utile de poser quelques suggestions en vue
d'améliorer la prise en charge de douleur des SCA :

• Organisations des formations spécialisées de douleurs de SCA.


• Former l'ensemble des infirmiers(ères) d’UMC et les inciter à participer
aux sessions de formation continue, sur la douleur.
• La sensibilisation de toutes les catégories de personnels, en ce qui
concerne les techniques et les produits de la prise en charge des
douleurs.
• Organisations de la prise en charge de la douleur par une équipe
médicale et paramédicale (infirmier, médecin, psychologue,
cardiologue).

IV. Problèmes et suggestions :

Problèmes :

- Manque de matériel :

. Les monitorings : alors que chaque malade doit avoir un monitoring.

. ECG de 18 dérivations.

. Absence de coronographie.

. Absence d’échographie.

- Manque de personnels (psychologue, plusieurs cardiologues…).

- Manque de traitement non-médicamenteux.

58
Chapitre II Partie pratique

Suggestions :

 Renforcer le service par un personnel compétant et qualifié.


 Renforcer le service par le matériel nécessaire.
 Spécialiser un temps pour l’éducation et l’information des patients en
pré-hospitalier.
 Renforcer l’hôpital par des blocs opératoires.

59
Conclusion
Le syndrome coronaire représente une véritable urgence médicale,
diagnostic et thérapeutique, qui nécessite une prise en charge rapide et
spécifique afin d’éviter le passage à la nécrose myocardique, dont
l’infirmier joue un rôle très important.

Le traitement se base d’abord sur la correction de facteur de risque en


association avec le traitement médicamenteux (embolyse ou
thrombolyse), chirurgicalement par une angioplastie ou par pontage
aorto-coronarien.

Le syndrome coronaire provoque des complications qui peuvent


mettre le pronostic vital en jeu, ce qui nécessite une prévention
secondaire.

Alors toute douleur thoracique doit être prise en charge en urgence, et


un ECG doit être réalisé immédiatement pou confirmer ou affirmer le
diagnostic d’un SCA.
Lexique :
BB : beta bloquants. PA : pression artérielle.

Btms : battements. SCA : syndrome coronaire aigue.

CRP : C protéines d’inflammation.SL : sublingual.

ECG : électrocardiogramme. TA : tension artérielle.

FC : fréquence cardiaque. TP : taux de prothrombine.

FR : fréquence respiratoire. T° : température.

FNS : formule de la numérotation sanguine. UI : unité internationale.

GR : globules rouges.

GB : globules blanches.

HBPM : héparine de bas poids moléculaire.

HB A1 : hémoglobines glyquées.

HTA : hypertension artérielle.

HTAP : hypertension artérielle pulmonaire.

USIC : unité de soins intensifs cardiologie.

IDM : infarctus du myocarde.

IVD : intraveineuse directe.

Kg : Kilogramme.

OAP : œdème aigue des poumons.

SCA ST(-) : syndrome coronaire aigu sans sus décalage de segment ST.

SCA ST(+) : syndrome coronaire aigu avec sus décalage de segment ST.
Quelques fiches techniques

Fiche technique n°1 :

 Prise de pression artérielle :

La prise de la pression artérielle, est un acte important dans la


surveillance des patients aux urgences. La prise de la PA au stéthoscope
est préférable, permettant de mesurer la PA systolique et diastolique.

1. Prise de la PA au stéthoscope :

- Mettre en place le brassard, qui doit être bien ajusté au bras du


patient, sans trop le serrer.

- Repérer au pouls le trajet de l’artère humérale, vers moitié interne du


pli du coude.

- Poser le stéthoscope sur le trajet de l’artère.

- Gonfler le brassard jusqu'à 200 mmHg, et dégonfler très doucement en


auscultant l’artère.

- L’apparition du pouls correspond à la PA systolique.

- La disparition du pouls correspond à la PA diastolique.

2. Prise de la PA au pouls (PA systolique uniquement) :

- Mise en place le brassard comme précédemment. Repérer le pouls


radial.
- Gonfler le brassard jusqu'à disparition du pouls.

- Le dégonfler très doucement en surveillant la répartition du pouls qui


correspond à la PA systolique.

- Noter le résultat : après toute prise de PA, prendre également la


fréquence cardiaque et noter le tout, avec la date et l’heure sur la feuille
de surveillance du patient.

Fiche technique n°2 :

 Enregistrement d’un ECG (électrocardiogramme) :

Principes :
- Mesure de l’activité électrique du cœur.
- Enregistre l’activité de millions de potentiels d’actions des cellules
cardiaques.
- Reflet des différentes étapes du cycle cardiaque.
- Réalise à l’aide d’un électrocardiographe.

Le complexe électrique cardiaque :

-L’onde P : dépolarisation des oreillettes, l’influx nerveux active la


contraction auriculaire

- Le complexe QRS : ne peut être dissocié car très rapide < 1 ms,
correspond à la dépolarisation des ventricules Au même moment, il y a
une repolarisation des oreillettes

- Le segment ST : début de la repolarisation ventriculaire Il est suivit de


la ligne iso-électrique.
- L’onde T : repolarisation ventriculaire c’est-à-dire que les fibres
musculaires ventriculaires se relâchent.

Ligne iso-électrique.

L’électrocardiogramme : 12dérivations

• Placement des électrodes :

a) Dérivations précordiales :

V1 : 4e espace intercostal droit au bord du sternum.

V2: symétrique à V1 par rapport au sternum.

V3 : Entre V2 et V4.

V4 : 5e espace intercostal au niveau de la ligne médioclaviculaire.

V5 : entre V4 et V6 (sous la ligne axillaire antérieure).

V6 : sous la ligne axillaire moyenne.

b) Dérivations standards ou bipolaires :

Rouge : épaule droite.


Jaune: épaule gauche.

Noir : crête iliaque droite.

Vert : crête iliaque gauche.

L’électrocardiogramme de surface.

• L’électrocardiogramme de surface :

Conditions de réalisation :

- Patient allonge voire demi-assis et au repos.

- Torse nu.

- Les bras sont le long du corps et les jambes décroisées.

- Pendant l’enregistrement le patient ne doit pas bouger, ni parler, ni


tousser.

Traçabilité :

- Ecrire le Nom, Prénom, Date de naissance ou mettre une étiquette


patient.
- Préciser le jour d’hospitalisation et l’heure.

- Le faire voir par un médecin et le faire signer.

- Le ranger dans le dossier médical dans la pochette ECG.

ECG lors d’un SCA ST+.


Fiche technique n°3 :

Etudiante : BACHELILI Kheira.

Questionnaire :

Etudiante en master 2 en soins pré hospitaliers et gestions des urgences vitaux, je


réalise mon travail de fin d’études sur la prise en charge des douleurs des SCA.

Je sollicite un peu de votre temps pour répondre à ce questionnaire.

Si vous n'avez pas de réponse à une question, ne répondez pas.

Je vous remercie d'avance du temps que vous consacrerez a le remplir.

Q1 : Vous êtes infirmier (ère) depuis combien de temps ?

-Moins de 5 ans. -Entre 5 à 10 ans. -Entre 11 à 15 ans. -Entre 16 et 20 ans.

-Plus de 20 ans.

Q2 : Vous travaillez au niveau du service des UMC de Oued-Rhiou depuis combien


de temps ?

-Je suis nouveau (moins d'un an). -Moins de 5 ans. -Entre 5 et 10 ans.

-Entre 11 et 15 ans. -Entre 16 et 20 ans. -Plus de 20 ans.

Q3 : quelle âge avez-vous ?

-entre 20 et 30. -Entre 30 et 40. -Entre 40 et 50.

Q4 : autant qu’infirmier (iére) quel grade occupez-vous ?

-Isp. -issp. -ats. -ide.

Q5 : Savez-vous évaluer la douleur ?

-Oui. -Non.

-Si oui, quel(s) moyen(s) utilisez-vous pour l'évaluer ?

-……………………………………………………………………………………………………………

Q6 : Avez-vous eu à prendre en charge des patients se plaignants de douleurs des


SCA?

-Oui. -Non.
Q7 : Que faites-vous devant un malade qui présente des douleurs des SCA?

-oxygénothérapie. -Administrer des antalgiques. -Appeler le médecin.

-autres (Lesquelles si vous cochez Cette réponse)……………………………………

Q8 : Avez-vous déjà suivi une formation spécialisée dans la prise en charge des
douleurs thoraciques ?

-Oui. -Non.

- si non voulez-vous faire une formation ?..................................................

Q9 : Pensez-vous que savoir évaluer la douleur des SCA permet de faciliter sa prise
en charge ?

-Oui. -Non.

Q10 : Que pensez-vous que la prise en charge des douleurs des SCA dans votre
service?

-pas du tous. -peu efficace. -suffisamment efficace. -très efficace.

Q11 : Peut-on prévenir la douleur des SCA ?

-Oui. -Non. -Je ne sais pas.

-Si oui, comment la prévenir ?...........................................................

Q12 : Selon vous, quel est le retentissement (physique et psychique) de la douleur


sur le patient ?

……………………………………………………………………………………………………………

Q13 : Pensez-vous que l'infirmier joue un rôle primordial dans la prise en charge de
la douleur des SCA ?

-Oui. -Non.

Pourquoi ?........................................................................................................

Q14 : Qu'envisageriez-vous pour améliorer et organiser cette prise en charge dans


votre service ?

……………………………………………………………………………………………………………………………………
Liste des figures

Figure -1- : Syndrome coronaire aigu………………………………………………………………..8

Figure -2- : Infarctus de myocarde………….………………………………………………….…....8

Figure -3- : Facteurs de risque……..…………….…………………………………………………..10

Figure -4- : Le cœur……………………..…………..………………………………………………….…11

Figure -5- : Artères coronaires.…………………………………………….…………………………12

Figure -6- : Artères coronaires gauche et droite………………………………………….....13

Figure -7- : Etapes de déclenchement de la thrombose coronaire……..……..……15

Figure -8- : ECG normale…………………………………………………………………..…………….16

Figure -9- : Aspects ECG des syndromes coronaires aigus…………….…………………17

Figure -10- : Arbre diagnostic des syndromes coronariens aigus en fonction des
résultats de l'électrocardiogramme………………………………………………………………..18

Figure -11- : le dosage des marqueurs biologiques ………………………………………..19

Figure -12- : Classification des SCA………………………..………………………………….......20

Figure -13- : Angioplastie………………………………………………………………………………..23

Figure -14- : Pontage coronaire……………………………………………………………………...24

Figure -15- : Crise cardiaque……………………………………………………………………........25


Figure-16- : Libération des voies aériennes…..…………………………………..…………...38
Figure-17- : Insufflateur.……………………………………….………………………..……………...39
Figure-18- : Massage cardiaque.…………………………………………………………………….40
Figure n°19 : Répartition selon l’ancienneté de l’infirmier………………………………43
Figure n°20 : répartition selon l’ancienneté au niveau de service d’UMC……….44
Figure n°21 : répartition selon l’âge des soignants………………………………………….45
Figure n°22 : répartition selon le grade des infirmiers…………………………………….46
Figure n°23 : répartition selon l’évaluation de la douleur par les infirmiers……47
Figure n°24: répartition selon la prise en charge de la douleur……………………….48
Liste des figures

Figure n°25 : répartition selon L’attitude de l’infirmier devant des douleurs de


SCA…………………………………………………………………………………………………………………49
Figure n°26 : répartition selon les formations (fait/non)…………………………………50

Figure n°27 : répartition selon l’accessibilité de faire une formation………………51

Figure n°28: répartition selon l’importance de l’évaluation de la douleur sur la


prise en charge de SCA……………………………………………………………………………….....51

Figure n° 29 : répartition selon la qualité de prise en charge de la douleur des


SCA dans le service…………………………………………………………………………………………52

Figure n°30 : répartition selon la prévention de la douleur des SCA……………….53

Figure n°31 : répartition selon le retentissement de la douleur des SCA…………54

Figure n°32 : répartition selon Sur le rôle primordial de l’infirmier dans la prise
en charge de douleur des SCA………………………………………………………………………..55

Figure n°33 : répartition selon les avis pour améliorer la prise en charge de
douleur des SCA……………………………………………………………………………………………..56
Bibliographie :
- CH. PRUDHOMME, MF. BRUN. Cardiologie : infarctus de
myocarde. Page 26.
- CH. Prudhomme, CH. JEANMOUGIN. Soins d’urgence : infarctus de
myocarde. Page 151.
- www.google.cardio.fr.
- https://www.infirmiers.com/syndrome coronaire aigu.
- https://www.infirmiers.com/pdf/pec_sca_st.
- LARIBI, S. SEHAKI, H. SITAYEB, T. YAHIAOUI, F. (2014). Mémoire
License recherche : sciences infirmières. Bejaia : université
d’Abderrahmane Mira de Bejaia, 40 pages.

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