Compte Rendu Critique

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Exemples d’un compte rendu CRITIQUE

Texte 1:
Le copiage, en milieu scolaire ou universitaire, n'est pas un phénomène récent. Néanmoins, ces dernières années, il
a pris une telle ampleur qu'on commence à s'interroger sérieusement sur la fiabilité de certains résultats et même sur
la validité de certains diplômes.
Des élèves et des étudiants y recourent pour différentes raisons. Les uns, écrasés sous le double poids
du flot informationnel à mémoriser et du dispositif injuste de l'évaluation, le considèrent comme un mal nécessaire
imposé. Certains, malheureusement nombreux, en proie à de réelles difficultés d'apprentissage et d'adaptation, y
voient un remède-miracle ou une véritable bouée de sauvetage. D'autres s'en servent pour "booster" leurs
performances dans une course folle contre les potentiels rivaux créées par des enseignants en mal d'imagination.
Pour ma part, même si je risque de culpabiliser ou de fâcher mes meilleurs camarades, j'estime que ce fléau du
savoir ne doit pas être toléré, au contraire, il doit être éradiqué.
C'est en effet, une tare c'est-à-dire un défaut qui déprécie à la fois, le travail fait et celui qui le fait. C'est surtout,
une attitude immorale qui piétine les fondements essentiels de l'éducation, de la science et de la justice.
Alors, il me semble, qu'au lieu de légitimer ou de consacrer la promotion scolaire, universitaire, scientifique
professionnelle et sociale sur la base de l'effort et du mérite, on favorise, à travers la tricherie, la médiocrité et
l'incompétence qui ne peuvent conduire qu'à la décadence tôt ou tard.
Présents textuels M.

Le compte rendu critique du texte:

Le texte que nous avons étudié est intitulé " Contre Le Copiage ", conçu par M.M. Il a été extrait de " Présents
Textuels". Le texte se compose de cinq (05) paragraphes traitant un sujet actuel: le copiage dans le milieu scolaire.
L'auteur, dans un premier temps, explique ce phénomène en parlant de l'aggravation et les motifs de ce fléau
scolaire. Ensuite, il affirme son rejet absolu contre ce mal; en avançant, dans le paragraphe qui suit, un double
argument: le caractère dévalorisant et immoral du copiage. Enfin, dans le dernier paragraphe, il termine par
condamner un tel comportement en évoquant l'impact négatif de ce fléau qui ne conduit, selon lui, qu'à la
décadence.
Je trouve que l'auteur de ce texte a suivi un plan argumentatif non habituel. Il centre beaucoup plus sur l'explication:
commençant par l'exposition du problème et allant aux motifs (raisons) du phénomène du copiage. Cependant, je
pense qu'il a avancé des arguments convaincants et surtout persuasifs (déprécie à la fois, le travail fait et celui qui le
fait. Une attitude immorale qui piétine les fondements essentiels de l'éducation, de la science et de la justice.). Je vois
que l'auteur n'a pas fourni des mesures ou des solutions pour mettre fin à ce fléau à la fois scolaire et social. Je peux
également noter l'inemploi des articulateurs logiques qui structurent un texte.
Texte 2
Pour ou contre la peine de mort
La société a-t-elle le droit de condamner à mort ceux qui violent ses lois qui portent atteinte à leur prochain ? Peut-
on venger le crime illégal par le meurtre légal ? Pendant des siècles, ces questions ont rencontré une réponse
unanimement positive. Il a fallu les excès mêmes de cette justice immanente comme de cette répression cruelle pour
qu’apparaisse l’autre face de la question : la justice n’a-t-elle pas aussi comme rôle de donner une nouvelle chance
réparatrice à ceux qui ont violé ses lois ? La justice ne doit-elle pas devenir aussi éducatrice, c’est-à-dire également
protectrice des coupables ?
Cependant d’autres gens voient que la peine de mort est immorale et illogique parce que toute exécution d’un
être humain viole par deux Toutfois la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme : Article 3 : individu a droit à la
vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne Nul ne sera soumis à la torture ni à des peines ouArticle 5 :
traitements cruels, inhumains et dégradants Certainement, le châtiment devrait correspondre au crime. Mais dans
les sociétés civilisées, nous rejetons la loi du Talion, qui consiste à infliger au criminel ce qu’il a fait subir à sa victime.
On ne viole pas un violeur comme ne met pas le feu à la maison d’un incendiaire. De plus, la nécessité des peines
dépend de leur efficacité. Si une peine n’atteignait pas le but qu’on propose en l’infligeant, à coup sûr elle ne serait
pas nécessaire.
De même, la cruauté du châtiment infligé au condamné n’efface pas la souffrance de la victime et de sa famille,
toutes les méthodes d’exécutions sont cruelles : lapidation, décapitation, pendaison, électrocution et même
l’injection létale. La cruauté de la peine de mort ne se limite pas au seul moment de l’exécution. Mais elle touche
également au niveau du moral. Son horreur exceptionnelle réside dans le fait qu’à partir du moment où la
condamnation est prononcée, le prisonnier doit vivre dans la perspective d’être emmené pour être exécuté. Enfin, la
peine de mort : est un acte de violence qui engendre d’autres violences, une étude prouve qu’au Texas : l’Etat qui a
exécuté le plus de prisonniers est également l’Etat qui connaît la plus forte augmentation du nombre de meurtres.
Ceux qui jugent et condamnent disent que la peine de mort est nécessaire, je pense que ni l’un ni l’autre a le droit de
mettre fin à une vie, la société ne doit pas punir mais elle doit corriger pour améliorer. Punir est de Dieu !
Par Thérèse – abelle Saulnier ‘’Abolition’’ 18 – 12 - 2007

Le compte rendu critique

Ce texte est pris d’une revue dont la parution est récente. Il est écrit par Thérèse-Isabelle Saulnier qui est prof de
philosophie retraitée et écrit dans une chronique.
Il est accompagné d’une caricature dans laquelle l’auteur fait un sondage sur la peine de mort et s’adresse aux
pouvoirs, gouvernements ou institutions juridiques pour dénoncer cette pratique.
C’est un thème intéressant qui est abordé à plusieurs reprises à la radio, télévision, la presse … dans les pays
étrangers notamment la France, …
Le texte est bien structuré, la journaliste a employé un lexique simple, les arguments sont bien choisis, classés à
l’aide d’articulateurs logiques et certains mêmes illustrés d’exemples comme les formes d’exécution.
A la fin du texte, la position de l’auteur est très claire par l’emploi d’un verbe d’opinion (penser) et par un refus
catégorique de la peine de mort. Il a même touché (agit) sur la sensibilité du lecteur.
L’auteur aurait du citer d’autres exemples de pays exerçant cette pratique de condamnation comme l’Israel , l’Iran,
l’Afghanistan …… on prend le cas de l’Iraq, la condamnation du héros Seddam par les Américains qui n’a fait
qu’empirer (aggraver) la situation dans ce pays. Donc c’est une preuve plus crédible (convaincante)
Les pays qui n’appliquent pas la peine de mort (ou l’ayant abolie) ont connu une baisse du taux de criminalité.

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