Augustin Nyaruke TFC Introduction-1

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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

INSTITUT DE TECHNIQUE APPLIQUÉE DE NDOLUMA

FACULTE D'AGRO-VET

EVALUATION DE LA PRISE EN CHARGE DES TIQUES

SUR LES BOVINS ELEVES DANS LA LOCALITE DE

MUTUNDU

Par KASEREKA NYARUKE Augustin


Travail de mémoire présenté et défendu en vue
de l’obtention du diplôme de licence en agro-
vêt

Gr:

Directeur : Dr katembo balonga baraka

Année Académique 2023-2024


1. INTRODUCTION
1.1. Problématique
Les tiques sont des acariens ectoparasites qui se nourrissent du sang des animaux et des êtres
humains qui constituent leurs hôtes.

En effet, les bovins comme tous les animaux sont touchés par le parasitisme, qu’ils
s’agissent des parasites internes/endoparasites qui vivent dans le sang, dans les tractus
digestifs mais également dans différents organes (foie, poumons, rate, cerveau, cœur, etc.) ou
des parasites externes/ectoparasites qui sont des insectes ou des acariens hématophages
(glossines, tabanidés, stomoxes, tiques, etc.) présents de manière plus ou moins durable sur la
peau du bétail et nuisent de plusieurs façons le bétail. Ils provoquent des effets directs
(irritation, lésion cutanée, spoliation sanguine, etc.) et des effets indirects, dont la transmission
d'agents pathogènes qui ont un impact très important sur la santé des animaux. (Busserias et
Chermette, 2021 ;Collot et al., 2010)

Les bovins sont sujets des diverses maladies parasitaires (l'anaplasmose, la piroplasmose, la
theilériose et la cowdriose) qui peuvent engendrer des troubles graves et être responsables de
problèmes de santé chez les animaux. Ces maladies représentent un enjeu important car elles
sont responsables d’une perte de productivité puisqu’elles peuvent causer la perte de
croissance (pour les jeunes à l’engraissement), de la production laitière, ou simplement
d’animaux (Fourrages, 2008 ; Monot, 2021)

Selon la FAO, Les tiques et les maladies transmises par les tiques sont très répandues dans le
monde, notamment dans les régions tropicales et subtropicales, où elles représentent un
pourcentage important des maladies animales nuisant particulièrement aux moyens de
subsistance des petits producteurs et mettant en péril la production animale durable et la
sécurité alimentaire.

Dans le secteur de l’élevage, la lutte contre les tiques dépend fortement des acaricides. Cette
dépendance a favorisé le développement de résistances, qui a été observé pour toutes les
familles d’acaricides.

Outre les risques pour la santé animale et les pertes de production, la manipulation des
acaricides et leurs résidus soulèvent des inquiétudes en matière de santé publique et de
préservation de l’environnement.(fao.org)

En Afrique, au Cameroun près de 63 sur 100 des mortalités bovines enregistrées à la Station
de recherches de Wakwa ont été attribuées aux tiques et aux maladies transmises par ces
dernières.
En RDC, selon les chercheurs provenant de la Direction de production et de la Santé
Animales du Ministère de l’Agriculture, Pêche et Elevage; Les tiques sont permanentes sur
les bovins élevés à l'Ouest de la RDC. Par ailleurs, La RDC dispose de plusieurs zones
écologiques avec un important gradient climatique très diversifié, mais la distribution des
espèces de tiques dans ces régions n’est pas encore bien définie et les rares études réalisées
dans toute l’étendue du pays remontent à l’époque coloniale. (Min. AGRI/DR, Mars 2010).

Actuellement, les récentes investigations menées sur les tiques par Kalume et autres en 2013
ont révélé la présence des malades à tiques dans le troupeaux des bovins des territoires de
lubero-beni.( Kalume at al.2013)

De plus, malgré l’existence des services vétérinaires, les informations sur les maladies à
tiques, la prise en charge et le contrôle des tiques, sont inexistantes et/ou peu disponibles en
RDC.

C’est ainsi que nous nous sommes posés quelques questions servant de fil conducteur de
l’enchainement des idées dans ce travail à savoir :

1. Quelle serait l'évaluation de la prise en charge de tiques élevées dans la localité de


Mutundu ?
2. Quelle est la méthode la plus utilisée dans la prise en charge des tiques dans la
localité de Mutundu?

1.2. Hypothèses
Les réponses provisoires à ces questions sont résumées dans trois hypothèses ci-après :

1. L'évaluation de la prise en charge des tiques élevés dans la localité de Mutundu


serait efficace.
2. L'utilisation des acaricides serait la méthode la plus utilisée dans la prise en
charge des tiques dans la localité de Mutundu.

1.3. Objectif global


Cette étude vise à évaluer les méthodes de prises à charges des tiques sur les bovins élevés
dans la localité de Mutundu.

1.4. Objectifs spécifiques


Ce travail s’assigne comme objectifs :
1. Etudier et comprendre l'évaluation de la prise en charge des tiques élevés dans la
localité de Mutundu..
2. Identifier la méthode la plus utilisée dans la prise en charge des tiques dans la localité
de Mutundu.

1.5. Intérêt du Sujet


L'intérêt de notre travail pour les chercheurs, futurs Vétérinaires et éleveurs réside dans la
contribution à l'avancement des connaissances dans ce domaine spécifique, en découvrant des
informations précises sur la prise en charge des tiques sur les bovins afin de mieux
comprendre l'ampleur de ce phénomène et d'évaluer les risques pour la santé du bétail.

1.6. Subdivision du travail


Notre travail comprend trois chapitres excluant l’introduction et la conclusion et les
suggestions :

Le premier chapitre porte sur les généralités sur les tiques retrouvés chez les bovins dans la
localité de Mutundu.

Le deuxième est axé sur le milieu d’étude, les matériels et la méthodologie utilisée pour
collecter les données.

La présentation et la discussion des résultats constituent le troisième chapitre.

CHAPITRE PREMIER: GENERALITES SUR LES BOVINS: SYSTEMATIQUE


DES BOVINS
La famille des bovidés comprend de nombreuses espèces domestiques et sauvages. Tous sont
des animaux à plusieurs fins (viande, lait, cuir, travail, fumier, laine), même si leurs aptitudes
génétiques, souvent sélectionnées par l'homme, les prédisposent parfois à l'une ou à l'autre de
ces productions.

1. Origine des Bovins


La plupart des chercheurs qui ont étudié l’évolution des bovins domestiques ont conclu que
ceux-ci avaient un type commun d’ancêtre sauvage « Bos primigenius », que l’on appelle «
aurochs » ou « urus ». Ces bovins sauvages seraient partis de l’Inde pour se répartir dans la
plus grande partie de l’Asie, de l’Europe et de l’Afrique du Nord.
La domestication des bovins sauvages commença vraisemblablement en Inde, dans le Proche-
Orient et en Égypte, entre 6000 et 4000 avant J.-C1.1.

2. Classification
La classification selon VAISSAIRE J.P. 2014 est décrite de la manière suivante:

- Domaine : Eukaryotes
- Embranchement : Chordés
- Classe : Mammifères
- Ordre : Artiodactyles
- Sous ordre : Ruminant
- Famille : Bovidés
- Genre : Bos
- Espèce : Bos taurus: Taurins, Bos indicus : Zébu

Espérance de vie : 20-25 ans.

Denture : Chez le bovin adulte la formule dentaire est :

I𝑛𝑐𝑖𝑠𝑖𝑓𝑠 𝐶𝑎𝑛𝑖𝑛𝑒𝑠 P𝑟é−𝑚𝑜𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠 M𝑜𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒


0 0 3 3
=32dents
4 0 3 3

Normes physiologiques :

Température corporelle : 38,6°C (chez l’adulte). Fréquence cardiaque : 60-70/min. Fréquence


respiratoire : 15-20/min. Cycle sexuelle (chez la femelle) : 21 jours (18-25). Durée de
gestation : 280 jours

Poids moyen : 250 et 500 kg; Taille moyenne: 1,35 m au garrot.

3. Description de quelques races des Bovins


Il existe plusieurs types des races bovines reconnues dans le monde, toutes classées par
apparence. Les bovins sont essentiellement élevés pour leurs aptitudes à produire le lait, la
viande et à faire le travail. Ils peuvent être classés en 3 groupes (Les races laitières, à viandes
et les races mixtes).

Selon les origines, ils existent des races européennes et qui introduites depuis le début du
siècle en Afrique, souvent posées à des problèmes d'adaptation aux conditions sanitaires et
alimentaires surtout en milieu tropical. Les races locales ou d'origine africaine, elles sont
trypanotolérantes comme la N'Dama, Zébu sahélien et les races métisses, issues du croisement
entre des zébus et les taurins voire avec les races importées.

2.1. Race HOLSTEIN (Holstein-Fresian)

a) Origine

Le nom Holstein est celui d’une région au nord des Îles Frisonnes, Îles situées devant les côtes
Néerlandaises et allemandes actuelles.

b) Description: Derville et al. (2009

 Format : race de grand format


Mensurations Taille (m) Poids (kg)
Mâle 1,60 1100
Femelle 1,45 700
 Proportion : type longiligne à bassin large et horizontal.

 Profil : sub-concave.

 Robe : elle est pie-noire à muqueuse noire, des sujets pie-rouge peuvent exister.

 Cornage : cornes en croissant et rabattu vers l’avant.

 Squelette : fin, peau fine et souple.

 Mamelle : volumineuse et parfaitement adaptée à la traite mécanique (bien attachée,


équilibrée).

c) Aptitudes :

 Performances laitières quantitatives très élevées (première race laitière au monde).


Par contre, le taux protéique est limité.

 La sélection génétique de cette race a focalisé sur la forme de la mamelle


(équilibre et adaptation des trayons à la traite mécanique). Cette sélection s’est
accompagnée d’une plus grande sensibilité aux infections intra-mammaires
(sphincter du trayon plus faible).

 Conformation bouchère médiocre, précocité conduisant à une adiposité forte des


carcasses. Vaches de réforme fournissant des carcasses « bas de gamme » de 310
– 330 kg. La sélection sur les forts potentiels de production a conduit à une
détérioration des performances de reproduction.

2.2. Race BRUNE (Brown-Swiss)


a) Origine:

Le vrai nom de cette race est la « Brune des Alpes », originaire des Alpes Suisses (vallée de
Schwytz).

b) Description : selon Derville et al. (2009)


 Format : variable.

Mensurations Taille (m) Poids (kg)


Mâle 1,55 900
Femelle 1,40 650 à 750

 Proportion : type médioligne à longiligne.


 Profil : rectiligne.
 Robe : gris-souris ou gris-brun à extrémités et muqueuses noires, pourtour du mufle et
intérieur des oreilles blancs, atténuation de la teinte en partie déclives, bande claire,
fréquente le long de la ligne du dessus.
 Cornage : en lyre.
 Squelette : puissant.
c) Aptitudes :
 La brune est une bonne laitière riche en protéines. Elle s’adapte à tous les climats,
même à ceux des régions chaudes grâce à sa très bonne régulation thermique d’où sa
répartition mondiale.
 Sa valeur bouchère n’est pas négligeable pour la rentabilité d’un éleveur ; une carcasse
de vache de réforme pèse aux environs 370 kg alors que celle d’un taurillon de 18
mois avoisine les 350 kg.

2.3. Race LIMOUSINE

a) Origine : La race Limousine doit son nom à la région dont elle est originaire dans le
département de la Haute-Vienne (France). Le Herd-book de la race Limousine a été créé
en 1886.

b) Description : Derville et al. (2009)

 Format : grand (hypermétrique).

Mensurations Taille (m) Poids (kg)


Mâle 1,55 1000 - 1350
Femelle 1,35 650 – 850
 Proportion : bréviligne.
 Profil : convexe.
 Robe : de couleur froment vif à foncé avec des auréoles plus claires autour des
yeux et du mufle. Les poils sont souvent frisés, les muqueuses sont claires.
 Cornage : les cornes sont arquées vers l’avant.
 Squelette : fin.

C. Aptitudes :

 La Limousine est une race bouchère et rustique.


 Une bonne vitesse de croissance d’au moins 1000 g/j et bonne aptitude à
l’engraissement.
 Le poids à la naissance moyen est d’environ 42 kg ; un taurillon de 16 mois
fournit une carcasse de haut de gamme de l’ordre de 380 kg alors que celle
d’une vache de réforme atteint le même poids.
 Cette race bénéficie d’une grande longévité, une bonne fertilité, une facilité
de vêlage.
2.4. RACE NDAMA
a. Origine :

La Ndama, ou N'dama, est une race bovine sans bosse et à longues cornes d'Afrique
occidentale et centrale: Sénégal, Mali, Togo, Burkina Faso, République démocratique
du Congo, Gabon, Angola, Cameroun, Côte d'Ivoire, Ghana. Cette extension
s'explique en grande partie par ses bonnes aptitudes bouchères, par sa rusticité, sa
résistance au trypanosome, agent de la nagana transmise par les mouches tsé-tsé, et à
la piroplasmose. Son expansion dans cette région est due au fait de sa faible résistance
à des conditions sèches prolongées.

b. Description :
 Format :

Mensurations Taille (m) Poids (kg)

Mâle 1,20 280 à 320


Femelle 1,00 219 à 237

 Robe : Fauve avec extrémités plus sombres ou plus claires.


 Cornage : les cornes sont longues et en forme de lyre. Cependant un
écornage à l'âge d'un mois permet d'obtenir des adultes sans cornes.
 La Ndama est compacte, courte sur pattes avec une ossature fine.
 L'encolure est épaisse et profonde. L'arrière est large et bien musclé.
 Le dos est horizontal du garrot à l'implantation de la queue.
 La tête est courte et large, de profil droit et museau large.
 La race est de taille moyenne.

c. APTITUDES
 La Ndama est une race trypano-tolérante et résistante à la piroplasmose
transmise par les tiques. ce qui fait d'elle la seule race pouvant être élevée
sans trop de problèmes en Afrique équatoriale.
 Elle est aussi bien adaptée aux conditions d'alternance humidité-sécheresse
du climat tropical.
 Les Ndama sont connus pour leurs excellentes aptitudes bouchères, offrant
une viande savoureuse sans excès de graisse et un rendement de carcasse
supérieur à 50 %.
 Les aptitudes laitières sont assez limitées. La production atteint environ
500 kg par lactation.
 L'âge au premier vêlage est de 3.5 ans. L'intervalle entre les vêlages est de
16 à 20 mois avec 80 % des vêlages ayant lieu dans les 6 derniers mois de
l'année et les veaux sont sevrés à environ 12 mois et la castration, quant à
elle, a lieu à 3 ans.
 La force des bœufs est parfois utilisée pour le labour ou la traction de
charrettes.
3. ALIMENTATION

3.1. Définition :

L'aliment est toute substance solide ou liquide contenant des principes organiques et minéraux
utilisables par l'animal. Il ne peut être ni toxique ni nuisible aux doses normales.

Les bovins et plus généralement des ruminants se nourrissent essentiellement de l'herbe


(fourrage) 70 % en moyenne. L’animal doit consommer la quantité d’aliments nécessaire pour
couvrir ses différents besoins et le fourrage naturel ne contient pas en qualité et en quantité les
éléments nutritifs d’où l’apport de compléments alimentaires (l’eau, les glucides, les protides,
les lipides, les minéraux et les vitamines).

3.2. TYPE D’ALIMENTS :


3.2.1. LE FOURRAGE

Il existe beaucoup d'espèces d'herbes et d'arbustes nourrissantes qui peuvent être naturelles ou
importées afin d'améliorer la qualité des pâturages. Certaines de ces herbes existent chez nous
(le Pennisetum purpureum, le Brachyaria ruziziensis, le Psophocarpus scandens) et d’autres
venues d'autres régions (Stylosanthès, Leucaena, Cajanus, Tripsacum, Digitaria Transvala ).

Ces plantes appartiennent à deux grandes familles végétales et sont fonctions d'une région à
l'autre: les Graminées et les légumineuses

A. LES GRAMINÉES OU POIDEES

La plupart des herbes de la brousse appartiennent à cette famille végétale. Elles sont
reconnues pour leurs capacités à fournir un fourrage de qualité pour le bétail, contribuant ainsi
à l'amélioration de la productivité animale. De plus, les graminées aident à maîtriser la
croissance des mauvaises herbes, leur résistance à la sécheresse et leur capacité à se
développer dans des conditions variées en font une option précieuse pour les éleveurs dans les
régions tropicales, concrètement dans notre région :

 Le Brachyaria ruziziensis ou herbe du Congo :

C'est une herbe vivace, qui vit plusieurs années. D'originaire d'Afrique centrale dans la plaine
Ruzizi au Zaïre. Ses tiges dressées atteignent 1 mètre de hauteur. Cette plante est appréciée
pour sa capacité à s'adapter à divers types de sols et à des conditions climatiques variées. Elle
possède un système racinaire dense qui aide à stabiliser le sol et à prévenir l'érosion.

La multiplication du Brachyaria ruziziensis se fait principalement par semis et les graines


peuvent être semées directement dans le sol.
 Le Tripsacum laxum ou Herbe du Guatemala :

C’est une graminée vivace, qui ressemble à une plante de maïs, avec des tiges aplaties. Elle
pousse sur les sols riches et est planté au début de la saison des pluies, par souche ou par
boutures de tiges.

 Le Pennisetum purpureum ou herbe éléphant ou fausse canne à sucre :

C'est une graminée vivace tropicale robuste. Cette plante peut atteindre une hauteur de 2 à 4
mètres et se caractérise par ses tiges épaisses et ses feuilles larges. Les inflorescences sont
généralement de couleur verdâtre, jaunâtre ou pourprée.

B. LES LÉGUMINEUSES :

La famille des légumineuses compte de nombreuses espèces des plantes. Elles forment des
fruits (gousses) et sont très importantes pour l'alimentation ; les feuilles, les fruits et les
racines contiennent des protéines dont les bêtes ont grandement besoin.

Elles ont le pouvoir de fixer l'azote contenu dans l'air, au niveau de leurs racines et ainsi
améliorer le sol(le soja, l'arachide, les haricots, le Stylosanthès, le desmodium, le Leucaena...)

3.2.2. LE FOIN:

C’est de l'herbe verte coupée puis séchée. Le foin est une bonne nourriture mais il contient
peu d'eau. Les tiges et les feuilles d'arachides, des haricots, de Stylosanthès, des graminées et
d'autres légumineuses peuvent constituer un bon foin.

3.2.3. LES COMPLEMENTS DES SELS MINERAUX : les blocs à lécher

Si la charge de bétail est bien calculée, la quantité de matière verte dans la brousse est
importante. Une journée normale au pâturage suffit aux vaches pour manger la quantité de
nourriture nécessaire mais la qualité nutritive de l'herbe est souvent incomplète.

Les minéraux et vitamines doivent être apportés pour couvrir les besoins de croissance,
d'entretien et de production chez les bêtes et le manque de ceux-ci peut entraîner au
disfonctionnement de l'organisme animal.

Le bloc à lécher contient un mélange d'éléments minéraux qui complète ce qui mange dans les
pâturages: Du calcium, de l'acide phosphorique, du sodium (sel), des sulfates de fer, de
cuivre, de cobalt, de manganèse, de magnésium, de zinc et de l'iodure de potassium.
3.2.4. L'EAU

Comme les hommes, les bêtes ont soif. Elles doivent boire chaque jour, au pré ou а l’étable,
de l’eau potable et propre une ou deux fois selon les saisons pour rendre la digestion plus
facile et ceci entre 15 et 30 litres d'eau suivant la nature de sa ration, la saison et le type de
production.

3.3. LE RATIONNEMENT

La ration est la somme des aliments qu'une vache reçoit par jour. Ceux-ci doivent couvrir le
besoin d'entretien c'est-à-dire assurer les métabolisme basal de l'animal au repos et le
fonctionnement des divers organes dont ceux de la digestion et les besoins de croissance,
travail, engraissement, gestation, production laitière, lanière etc.

La ration doit remplir les conditions suivantes :

o Apporter à la vache l'énergie nécessaire.


o Avoir une relation nutritive en rapport avec la spéculation envisagée. Il faut un
minimum de protides.
o Apporter les éléments minéraux nécessaires.
o Fournir une quantité de matière sèche suffisante.
o Elle renfermera la quantité d'eau nécessaire.
o Les vitamines seront présentes et en quantité suffisante
o Elle sera équilibrée

4. REPRODUCTION

4.1. Définition :

C’est un processus biologique par lequel les organismes produisent de nouveaux individus.
Concrètement c’est l’union de deux gamètes male (spermatozoïde) et femelle (ovule).

4.2. La précocité

La précocité est une faculté pour certains animaux d’atteindre leur parachèvement avant le
temps moyen ordinaire. L’animal précoce arrive plus rapidement à son poids adulte et prêt à
la reproduction. Elle dépend généralement de la race, de l’alimentation.

Dans les conditions indigènes, en élevage indigène, les génisses sont mises au male vers 3 à 4
ans, alors que le bétail européen peut l’être de 18 mois à 2 ans et demi.
4.3. La Puberté

La puberté est une période physiologique au cours de laquelle les bovins atteignent la maturité
sexuelle et mettent en place la fonction de reproduction. Elle correspond à l'apparition de la
possibilité de la fécondation.

Le début de cette période est évalué soit par des critères comportementaux soit par des critères
hormonaux (augmentation significative de la concentration de progestérone plasmatique)
(LEVASSEUR et THIBAULT, 1980).

Races améliorées Races indigènes


Male Femelle Male Femelle
8 à 12 mois 9 à 18 mois 15 à 30 mois 18 à 36mois

Le poids vif des animaux à la puberté apparaît cependant pour une même race plus homogène.
Il est de l'ordre de 120 kg pour les Baoulé et de 180 kg pour les N'dama.

4.4. LE CYCLE OESTRAL

C’est la période durant laquelle la vache est fécondable et recherche l’accouplement en vue de
la reproduction.

Durée du cycle : La durée du cycle œstral, défini comme le délai entre deux oestrus
consécutifs, elle est d’environ de 21 jours pour les N'dama comme pour les Baoulé.

4.4.1. le comportement sexuel: l'œstrus

Cette période d'activité sexuelle est caractérisée par un comportement particulier, accompagné
de modifications anatomiques et physiologiques. Cette période correspond à la fin de la phase
folliculaire chez la vache.

Le signe physiologique de l'oestrus est l'acceptation du chevauchement et d'autres


manifestations comportementales dites secondaires :

 L’alternance d'agitation et de repos en position couchée; activité généralement


augmentée;
 L’émission fréquente de petits jets d'urine
 L’appétit limité
 Le léchage intensif du corps
 L’attirance des autres vaches
 Les tentatives de monte d'autres vaches
 L’agressivité, même envers des femelles “plus élevées” dans la hiérarchie du troupeau
 La recherche de la proximité des mâles
 Les beuglements fréquents
Ces signes accompagnateurs ne sont toutefois pas toujours présents ou évidents, et le
comportement le plus représentatif de l'oestrus reste l'acceptation du chevauchement.

La durée de l'acceptation du chevauchement est courte. Elle est pour les deux races de l'ordre
de 10 à 12 heures, avec parfois de grandes variations.

4.5. Techniques de reproduction

La reproduction chez les bovins peut se faire par deux méthodes principales :

4.5.1. La reproduction naturelle

Elle se réfère à l'accouplement direct entre un taureau et une vache, généralement lorsque
cette dernière présente des signes de chaleur. Ce processus est essentiel pour la reproduction
des bovins et se déroule en plusieurs étapes :

 Détection des chaleurs

Elle est cruciale pour le succès de la reproduction naturelle. Les signes de chaleur tels que la
montée sur d'autres vaches, des vocalisations accrues et une agitation générale.

 Saillie

Le taureau s'approche et effectue la saillie. Ce moment est déterminant, car il doit coïncider
avec la période d'ovulation de la femelle pour maximiser les chances de fécondation.

I. Avantages

La simplicité de la méthode et le coût relativement faible, car elle ne nécessite pas


d'équipement spécialisé.

II. Inconvénients*

Une moins bonne gestion génétique, la sélection du taureau de haute qualité génétique n’est
pas contrôlée.

4.5.2. Insémination artificielle

Appelée encore fécondation artificielle remplace la saillie ou l’accouplement. Le sperme


éjaculé par le male est recueilli et introduit artificiellement dans l’appareil génitale de la
femelle en chaleurs.

A. Avantage :
 Elle améliore l'efficacité des accouplements, les meilleurs mâles fécondant les
meilleures femelles.
 Elle permet de produire un grand nombre de descendants.
 Elle permet d’assurer la fécondation à très longues distances
 Réduire le danger des maladies transmises par coït

B. Inconvénient

Bien que cette technique soit, sans aucun doute, un outil puissant pour la gestion du
patrimoine génétique, son efficacité est contre balancée par deux types de contraintes venant
du faible nombre de reproducteurs nécessaires à chaque génération ainsi qu'au changement
dans l'expression de certains caractères, notamment de reproduction sans oublier le cout qui
est extrêmement chère.

5. SYSTEME D’ELEVAGE
5.1. Le système extensif

Ce système est caractérisé par l'utilisation de grandes surfaces de pâturage où les animaux se
nourrissent principalement d'herbe et de fourrage. Il est souvent pratiqué dans des zones
rurales (cas de notre région) où les ressources en terre sont abondantes et où les coûts de
production peuvent être réduits.

Caractéristiques du système extensif

 Pâturage libre: Les bovins sont généralement élevés en plein air, ce qui leur permet de
se déplacer librement et de se nourrir de manière naturelle.
 Moins d'intrants : moins d'intrants comme les aliments concentrés ou les compléments
alimentaires
 La productivité généralement plus faible

5.2. Le système semi-intensif

Le système semi-intensif combine des éléments des systèmes extensifs et intensifs. Dans ce
type de système, les bovins bénéficient d'un accès à des pâturages tout en recevant également
des compléments alimentaires pour optimiser leur croissance et leur production.

Caractéristiques du système semi-intensif :

 Pâturage et alimentation complémentaire: Les animaux pâturent sur des surfaces


herbagères, mais ils reçoivent également des aliments concentrés ou des fourrages
supplémentaires pour améliorer leur nutrition.
 Gestion des ressources: Ce système nécessite une gestion attentive des ressources,
notamment en ce qui concerne la rotation des pâturages et l'approvisionnement en
aliments.
 Production équilibrée : ce système est souvent utilisé pour la production laitière et de
viande, permettant aux éleveurs de diversifier leurs activités tout en maximisant les
rendements.
5.3. Le système intensif
Le système intensif est caractérisé par une production élevée de viande ou de lait, souvent
réalisée dans des installations modernes et contrôlées. Ce type de système repose sur
l'utilisation d'aliments concentrés, de technologies avancées et d'une gestion rigoureuse pour
maximiser la productivité.

Caractéristiques du système intensif

 Alimentation contrôlée : Les bovins sont nourris avec des régimes alimentaires
spécifiques, comprenant des aliments concentrés et des compléments nutritionnels,
pour optimiser leur croissance et leur production laitière ou de viande.
 Logement en bâtiment : Les animaux sont souvent élevés dans des bâtiments ou des
enclos, ce qui permet un meilleur contrôle des conditions environnementales, comme
la température et l'humidité.
 Technologies avancées : L'utilisation de technologies telles que l'insémination
artificielle, la surveillance de la santé animale et les systèmes de gestion des données
est courante pour améliorer l'efficacité de la production.
 Cependant, concernant le bien-être animal, le risque accru de maladies dues à la
densité de population et une dépendance aux intrants externes.

6 CONSÉQUENCE DES TIQUES

6.1 systématique :

Règne : animal

Embranchement des arthropodes ( arthropodes)

Classe arachnides ( arachnida)

Ordre des tiques ( ixodidaes) Emblyomidaes

Famille de nuttallielloidaes, Argasidaes avec plusieurs genres...

6.2 MORPHOLOGIE DES TIQUES

La taille des tiques rend difficile leur détection et leur connaissance.les larves et les nymphes
atteignent difficilement 1mm de longueur tandis que les adultes, une fois gorgés de sang
peuvent mesurer de 4 à 6 mm de longueur dans une loupe pour voir vérifier les principaux
critères morphologiques.

La couleur est généralement foncée , la forme de leur corps est plus au-moins ovales, elles
apparaissent sous trois stades de développement successifs : larves, nymphes, adultes.

Elles possèdent trois paires des pattes au stade larvaires mais 4 Aux autres stades.

Le dimorphisme sexuelle est marqué seulement chez Les adultes avec comme caractéristiques
principales un écusson dorsal rigide qui découvre tout le corps du mâle, mais uniquement la
partie antérieure chez la femelle, tout comme chez la nymphe et la larve, le reste du corps est
couvert par une peau à apparence de cuire.
La tête et le thorax sont fusionnés, les antennes sont absentes certaines pièces buccales sont
couvertes des crochets qui encrent solidement la tique dans la peau, elles ne peuvent pas
sauter, elle se nourrissent du sang( Hunter et Al,2006) la première paire des pattes porte l,
organisme de Haller dit organe sensoriel,il sert d,organe olfactif à la tique de l, exception des
larves en pourvues.

Les tiques respirent grâce à un système tracheolaire très ramifié, prolongé par des fines
tracheales qui amènent l, oxygène en contact des organes.

6.3. Biologique Des tiques

Les tiques sont des parasites temporaires des animaux domestiques et sauvages, elles vivent
ou dépend de ceux- ci et tantôt elles redeviennent libres et errent dans la brousse sur les hautes
herbes selon les stades évolutifs et Les conditions du milieu.

5.4. La lutte contre les Tiques

L’épuisement de l’arsenal d’acaricides chimiques dans un futur proche oblige à aborder la


lutte contre la Tique du bétail de façon intégrée en usant de stratégies complémentaires
reléguant la lutte chimique au second plan. L’objectif étant de ne l’utiliser qu’en dernier
recours ou dans des cas particuliers.

5.4.1. La lutte chimique

Malgré le développement d’autres moyens de lutte, l’utilisation d’acaricides chimiques est


encore le moyen le plus couramment utilisé ; plus de 80% des éleveurs se fournissent encore
en tiquicides. Les différentes stratégies d’application des acaricides, les molécules utilisées,
leur mode d’administration ainsi que l’évaluation du statut de résistance à l’amitraze ;
acaricide majoritairement utilisé en région tropicale, sont développés dans ce chapitre.

Plusieurs stratégies d’application des acaricides peuvent être adoptées. Il était conseillé aux
éleveurs de traiter systématiquement toutes les trois semaines dans un objectif d’éradication
des tiques sur le territoire. Face à l’échec de cette stratégie et à l’apparition de résistances, le
conseil technique propose aux éleveurs le traitement par seuil. Il a pour objectif de maintenir
la population de tiques à un niveau d’infestation toléré ; seuil au-delà duquel l’éleveur traite
car il juge que l’infestation par les tiques est trop délétère pour son bétail. Ce seuil est propre à
chaque élevage, il dépend des objectifs de l’éleveur et du métabolisme des animaux (Barré et
al., 2010). D’autres préfèrent tendre à l’éradication des tiques sur leur exploitation. Ils ont
recourt aux traitements acaricides dès qu’ils observent des tiques sur leur troupeau.

Les modes d’administration des acaricides sont : la piscine, le couloir et la pompe. Le choix
des installations est fonction de la taille des troupeaux ; la piscine est bien adaptée aux gros
troupeaux (plus de 200 bovins) alors que la pompe convient bien aux petits troupeaux (moins
de 50 bovins). Même si elle n’est vidangée que tous les 12 à 24 mois, la piscine est très
consommatrice en produit ; son volume est de 10 000 à 20 000 litres contre 1 000 à 2 200
pour le couloir, ce qui la rend particulièrement polluante pour l’environnement. La
concentration d’acaricide dans les piscines est également difficile à maintenir au cours du
temps. Le couloir permet de respecter plus facilement la concentration en produit mais est une
installation plus fragile. L’éleveur doit veiller au bon entretien des buses d’aspersion faute de
quoi les bovins ne seront pas aspergés intégralement donc seront traités moins efficacement.
De même, la pompe, si elle n’est pas utilisée correctement, ne permet pas une aspersion
intégrale des animaux.

Le principal risque d’une lutte chimique intensive est le développement de résistances, auquel
vient s’ajouter son impact sur l’environnement, la santé des usagers et le coût important
qu’elle représente.

5.4.2. La lutte génétique

La lutte génétique consiste à sélectionner des animaux plus tolérants voire résistants à la
Tique. D’après Barré et Delathière (2010), ces bovins, à la différence des animaux sensibles,
développent une réaction immunitaire (de type cellulaire) efficace suite aux premières
morsures par des tiques. Cette immunité ne se met en place que dans le cas d’une primo-
infestation suffisante et est plus ou moins efficace en fonction de l’état physiologique et de
santé de l’animal. Par exemple, un bovin en lactation ou subissant un stress alimentaire ou
climatique sera plus sensible aux tiques.

Il est à noter qu’au sein d’une même « race » la résistance/sensibilité des individus à la Tique
est variable. En supprimant les animaux les plus sensibles dans un troupeau, en quelques
générations, la résistance moyenne de la population augmente.

5.4.3. La lutte agropastorale

La lutte agropastorale repose sur la gestion du cycle libre de la Tique. Alors qu’elle passe
habituellement par une mise en défense longue des parcelles infestées – à l’origine d’une
dépréciation de la valeur fourragère de ces parcelles. L’IAC a développé en 2016 une
méthodologie pour améliorer le contrôle de la tique tout en effectuant des rotations de
pâturages plus courtes afin de profiter des parcelles avant que la valeur fourragère devienne
médiocre.

Un autre paramètre est à prendre en compte pour la gestion des rotations : la disponibilité des
fourrages sur les parcelles. Des pratiques liées à la tique telles que la mise en défens de
parcelles infestées entraînent des pertes fourragères. Pour les limiter, la production de foin
peut être envisagée. Cette alternative permettrait d’assurer un apport fourrager tout au long de
l’année y compris en cas de sécheresse.

Outre l’utilisation du calendrier de pâturages, des bonnes pratiques peuvent être mises en
place pour diminuer les populations de tiques.

Tout d’abord, pour un assainissement efficace de la parcelle, une attention particulière doit
être portée à l’absence de pénétration d’animaux infestés sur la parcelle.
5.4.4. La lutte biologique

Plusieurs agents de lutte biologique sont envisageables. Parmi eux, les poules représentent le
prédateur de tiques le plus adapté au territoire. Introduites sur l’île pour en faire l’élevage, les
poules ne présentent pas une menace pour la biodiversité locale contrairement à d’autres
agents envahissants tels que les fourmis. De plus, leur introduction dans les pâtures et
stockyard est facile à mettre en place et à maîtrise. LE DEUXIÈME CHAPITRE ESt
AXÉ SUR LE MILIEU D, ÉTUDE , MATÉRIELS ET MÉTHODOLOGIE UTIlISEE POUR
COLLECTER LES DONNÉES.

Il . 1 MATÉRIELS ET MÉTHODE.

I I .1.1 MILIEU D, ÉTUDE.

Ce travail a été réalisé dans la localité mutundu, chefferie de batangi, territoire de lubero,
province du Nord- Kivu en République démocratique du Congo.

Selon le recherche, les fermes environnantes du station inera nduhira comme l, ABC Parle de
l, Altitude de 2000 à 2200 m avec température de 18 degré .

La population de localité mutundu s,occupe de l, élevage du gros et petit bétail y compris l,


Agriculture.

l .1.2 MATÉRIEL

La récolte des données de notre travail s, est fait dans certaines fermes de localité mutundu
notamment :

Ferme localisation. Effectif/Races

Tsipasa. Kanyambi. 200/ Brun suisses

Bosiko ngongolo. 25/Brun suisses, holstein

Kaghoma. Kasoko vwimbi. 55/ Brun suisses, locale

Kivoto. Muendo. 42/ brun suisses, locale

ABC. Bikara. 400/ Brun suisses, holstein, ndama

GBN. Kiholu. 60/ Brun suisses, holstein

Le matériel suivant était utilisé :

LES ANIMAUX

La présente étude a porté sur 270 tiques récoltées sur 90 bovins d' âge, sexe, race et des
fermes cité ci- haut.
I.1.3 matériel non biologique

Au cours de notre recherche nous avons également utilisé comme matériel :

- un stylo pour écrire

- un carnet d, enregistrement des données

-ordinateur pour la saisie du travail

-Registres des vétérinaires des fermes pour voir l, effectif, les produits utilisés.

I.1.3 Méthode

A côte de l, interview libre des vétérinaires et des éleveurs de différentes fermes.

Le rassemblement des animaux pour leur inventaire était effectué dans chaque ferme.

L, interview des techniciens et éleveurs était facilitée par un questionnaire :

1/ Quel est l, effectif des bovins dans votre ferme ?

2/ Connaissez- vous les cas des maladies à tiques dans votre ferme ?

3/ Combien de catégories des tiques distingue t-on dans votre ferme ?

4/ Quelles sont les substances chimiques utilisés lors du deparasitage ?

5) votre pâturage est-il subdivisé en paddock ?

I.1.4 VÉGÉTATION

Dans 80% de l,etandue de localité mutundu la végétation a été détruire en faveur des
pâturages et un peu de cultures.

Les graminées retrouvés dans localité mutundu nous avons :

- imperata cylinrica

- penisetum purpureum

- hyparenia

-Brachyaria SP

- fougères.

I.1.5 Collecte des techniques

Le jour de la descente sur terrain, les animaux était cibles en fonction du fait qu, ils portaient
visiblement des tiques au niveau du corps.
Après l, identification de l, animal, Celui- ci était couché ou placé dans un couloir pour le
prélèvement des tiques.

La tique était prélevé légèrement de manière à ne pas rompre le rostre.

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