2022 BB 28 02 Correction

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Lycée d’Adultes de la ville de Paris Lundi 28 février 2022

BACCALAURÉAT BLANC

DE MATHÉMATIQUES
Durée de l’épreuve : 4 HEURES

ti
Les calculatrices sont AUTORISÉES on
r e c Coefficient : 16

Cor

Sur l’en-tête de votre copie, précisez clairement et distinctement :


◮ le nom de l’épreuve : épreuve de mathématiques.

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bac blanc de mathématiques terminale spécialité

Exercice 1 (5 points)

1) Réponse C.
A. f ′ (x) = (2x − 2)e x + (x2 − 2x − 1)e x = (x2 − 3)e x , (2x − 2) e x .
B. f ′ (−2) = e−2 > 0 donc f n’est pas décroissante sur l’intervalle ] − ∞ ; 2].
C. f (x) = x2 e x − 2xe x − e x . or lim x2 e x = 0, lim −2xe x = 0, lim −e x = 0.
x→−∞ x→−∞ x→−∞
Par somme, on a bien lim f (x) = 0.
x→−∞

2) Réponse C.
La fonction f est définie sur R donc C f ne peut avoir d’asymptote verticale.

3
lim f (x) =  
 3
x→−∞ 5 donc C f admet deux asymptotes horizontales y = et y = 0.

lim f (x) = 0 

 5
x→+∞

3) Réponse B.
A. f ′′ n’a pas de signe constant sur [−3 ; 3] donc f n’est convexe sur [−3 ; 3].
B. f ′′ s’annule trois fois en changeant de signe donc f admet trois points d’inflexion.
C. f ′ est positive sur [0 ; 2] donc f n’est pas décroissante sur [0 ; 2].

4) Réponse A. !2 !2
2 17 289 17 209
un = n − 17n + 20 = n − − + 20 = n − −
2 4 2 4
209
A. ∀n ∈ N, un > − , la suite (un ) est minorée .
4
B. u15 = −10 et u16 = 4 donc u15 < u16 , la suite (un ) n’est pas décroissante.
C. L’équation x2 − 17x + 20 = 2 021 n’a pas de solution entière.
5) Réponse A.
A. la plus petite valeur de n telle que un > 45 car tant que u < 45 la boucle continue.
B. Faux pour la même raison
C. Faux car on incrémente n de 1.

Exercice 2 (5 points)

−−−→ −−−→ −−−→ −−−→


1) AB (1 ; 0 ; 2) et AC (−2 ; 5 ; 1) donc AB · AC = −2 + 0 + 2 = 0.
−−−→ −−−→
AB ⊥ AC le triangle ABC est rectangle en A.
       
1  2 −2  2
−−−→ →−     −    
−−−→ →
2) a) AB · n = 0 ·  1 = 2 + 0 − 2 = 0 et AC · n =  5 ·  1 = −4 + 5 − 1 = 0
       
2 −1 1 −1
→− →−
n est orthogonal à deux vecteurs non colinéaires de(ABC) donc n est orthogonal à (ABC).
b) Soit M(x ; y ; z) un point du plan (ABC), on a alors :
   
 x − 2  2
−−−→ →−    
AM · n = 0 ⇔ y + 1 ·  1 = 0 ⇔ 2(x − 2) + (y + 1) − z = 0 ⇔ 2x + y − z − 3 = 0
   
z −1
Une équation cartésienne du plan (ABC) est 2x + y − z − 3 = 0.
c) 2xS + yS − zS − 3 = 0 + 1 − 4 − 3 = −6 , 0.
Le point S n’appartient pas au plan (ABC) donc les point A, B, C et S ne sont pas coplanaires

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→−
3) a) (d) ⊥ (ABC) donc n est un vecteur directeur de la droite (d), comme S ∈ (d), on a alors :



 x = 2t



(d) : y=1+t , t ∈R



z = 4 − t

b) Les coordonnées de H vérifie les’équations de la droite (d) et l’équation du plan (ABC).


En remplaçant les coordonnées de H en fonction de t dans l’équation de (ABC) :
2(2t) + (1 + t) − (4 − t) − 3 = 0 ⇔ 6t = 6 ⇔ t = 1
En remplaçant t = 1 dans les équations de (d), on trouve H(2 ; 2 ; 3).
−−→ √ √ √ √ √ √
4) SH (2 ; 1 ; −1) ⇒ SH = 4+1+1 = 6, AB = 1+0+4 = 5 et AC = 4+25+1 = 30
√ √ √ √
A (ABC) × SH AB × AC × SH 5 × 30 × 6 900
VSABC = = = = = 5.
3 6 6 6
−−→ √ √ √
5) a) SA (2 ; −2 ; −4) ⇒ SA = 4 + 4 + 16 = 24 = 2 6
   
 2  3
−−→ √ √ −−→ −−→    
b) SB (3 ; −2 ; −2) ⇒ SB = 9 + 4 + 4 = 17 et SA · SB = −2 · −2 = 6 + 4 + 8 = 18
   
−4 −2
−−→ −−→
−−→ −−→
SA · SB = SA × SB cos ASB d ⇔ cos ASB d = SA · SB = √18√ = √ 9
SA × SB 2 6 17 102
!
d = arccos √ 9
ASB ≈ 27, 0˚.
102

Exercice 3 (5 points)

1) pD (T) = 0, 98, pD (T) = 0, 995 et p(D) = 0, 08. on obtient l’arbre suivant :


0,98
T
0,08 D
0,02 T
0,005
T
0,92 D
0,995 T
prob. totale
2) p(T) = p(D ∩ T)+ p(D∩T) = p(D)× pD (T)+ p(D)× pD (T) = 0, 08×0, 98+0, 92×0, 005
= 0, 083.
p(D ∩ T 0, 08 × 0, 98
3) a) pT (D) = = = 0, 945
p(T) 0, 083
b) pT (D) < 0, 95
Le test proposé par le laboratoire ne sera donc pas commercialisé.

Partie B

1) a) Soit l’expérience, on contrôle au hasard un athlète et l’on appelle succès l’athlète a un test
positif de probabilité 0,103.
On réitère 5 fois cette expérience de façon identique (en assimilant ce tirage à un tirage avec
remise) et indépendante et l’on appelle X, la v.a. associée au nombre de succès.
X suit la loi binomiale B(5 ; 0, 103).

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b) E(X) = n p = 5 × 0, 103 = 0, 515.


En moyenne sur un grand nombre de contrôles de 5 athlètes, il y aura 0,515 athlète contrôlé
positif, soit à peu près 1 athlète sur 10 contrôlé positif.
c) p(X > 1) = 1 − p(X = 0) = 1 − (1 − 0, 103)5 = 1 − 0, 8975 = 0, 419
2) On contrôle au hasard n athlètes de façon identique et indépendante et l’on appelle Y la v.a.
associée au nombre de succès.
ln 0,897<0
p(Y > 1) > 0, 75 ⇔ 1 − 0, 897n > 0, 75 ⇔ −0, 897n > −0, 25 ⇔ 0, 897n 6 0, 25 ⇔
ln 0, 25
n ln 0, 897 > ln 0, 25 ⇔ n > ≈ 12, 75
ln 0, 897
Il faudra donc contrôler au moins 13 athlètes pour que la probabilité d’avoir un test positif soit
supérieure ou égale à 0, 75.

Exercice 4 (5 points)
Exercice au choix du candidat
Exercice A
Partie 1 : Étude d’une fonction auxiliaire
35 −30x + 35 5(7 − 6x)
1) a) f ′ (x) = −30 + = =
x x x
7

b) f (x) = 0 ⇔ 7 − 6x = 0 ⇔ x = et signe f ′ (x) = signe (7 − 6x).
6
x 7
1 6 4
f ′ (x) + 0 −
" # " #
7 7
c) f est croissante sur 1 ; et décroissante sur ; 4.
6 6
" #
7
2) Sur 1 ; , la fonction f est croissante et f (1) = 20 donc f ne s’annule pas sur cette intervalle.
6
" #
7
Sur ; 4 , la fonction f est continue car dérivable, strictement décroissante et change de signe
6 !
7 7
car f = 15 + 35 ln ≈ 20, 40 et f (4) = −70 + 35 ln 4 ≈ −21, 48
6 6
d’après le TVI, l’équation f (x) = 0 admet une unique solution α.
Conclusion l’équation f (x) = 0 admet une unique solution sur l’intervalle [1 ; 4].
Par l’algorithme de dichotomie sur [1 ; 4] on trouve α ≈ 2, 915 après 12 itérations.
3) x 1 α 4
f (x) + 0 −

Partie 2 : Optimisation
1) B(2, 5) = −15 × 2, 52 + 15 × 2, 5 + 35 × 2, 5 ln 2, 5 ≈ 23, 925.
Le bénéfice pour la vente de 2 500 litres de jus de fruits est de 23,925 milliers d’euros.
1
2) B′ (x) = −30x + 15 + 35 ln x + 35x × = −30x + 15 + 35 ln x + 35 = −30x + 50 + 35 ln x = f (x)
x
3) a) x 1 α 4

B (x) − +
0
B(α)
B(x)
0 14,081

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b) D’après le tableau de variation le bénéfice maximal est obtenu pour x = α ≈ 2, 915 soit
pour 2 915 litres vendus.
Le bénéfice maximal est alors B(α) ≈ 25, 420 milliers d’euros.
Exercice B
Principaux domaines abordés : Suite, raisonnement par récurrence, programmation

Partie I : Premier modèle


1, 3 − (−19)
Vitesse de décongélation v = = 2, 03 ˚C/ mn
10
Température des gâteaux après 25 minutes : −19 + 2, 03 × 25 = 31, 75 ˚C.
Ce modèle n’est pas pertinent car la température des gâteaux est supérieure à la température am-
biante après 25 minutes.
Partie II : Second modèle
1) T n+1 − T n = −0, 06 × (T n − 25) ⇔ T n+1 = T n − 0, 06T n + 1, 5 ⇔ T n+1 = 0, 94T n + 1, 5.
2) T 1 = 0, 94T 0 + 1, 5 = 0, 94 × (−19) + 1, 5 = 16, 36 ≈ −16, 4
T 2 = 0, 94T 1 + 1, 5 = 0, 94 × (−16, 36) + 1, 5 = −13, 8784 ≈ −13, 9
3) Montrons par récurrence que : ∀n ∈ N, T n 6 25.
Initialisation : n = 0 T 0 = −19 6 25. La proposition est initialisée.
Hérédité : Soit n ∈ N, supposons que T n 6 25 montrons que T n+1 6 25
×0,94 +1,5
HR T n 6 25 ⇒ 0, 94T n 6 23, 5 ⇒ 0, 94T n 6 25 ⇒ T n+1 6 25.
La proposition est héréditaire.
Par initialisation et hérédité : ∀n ∈ N, T n 6 25
Ce résultat était effectivement prévisible car la température ne peut être supérieure à la tempé-
rature ambiante.
×−0,06
4) T n+1 − T n = −0, 06(T n − 25) or T n 6 25 ⇒ 25 − T n 6 0 ⇒ −0, 06(T n − 25) > 0.
∀n ∈ N, T n+1 − T n > 0 la suite (T n ) est croissante.
5) La suite (T n ) est croissante et majorée par 25 donc, d’après le théorème des suites monotones,
la suite (T n ) est convergente vers ℓ telle que ℓ 6 25.
6) a) un+1 = T n+1 − 25 = 0, 94T n + 1, 5 − 25 = 0, 94T n − 23, 5 = 0, 94(T n − 25) = 0, 94un .
un+1
∀n ∈ N, = 0, 94, la suite (un ) est géométrique de raison q = 0, 94 et de premier terme
un
u0 = T 0 − 25 = −44.
b) un = u0 qn = −44 × 0, 94n ⇒ T n = un + 25 = −44 × 0, 94n + 25.
c) lim 0, 94n = 0 car −1 < 0, 94 < 1, par produit et somme lim T n = 25.
n→+∞ n→+∞
La suite (T n ) converge vers 25 qui signifie qu’après un temps long, la température des
gâteaux sera égal à la température ambiante de 25 ˚C.

7) a) T 30 = −44 × 0, 9425 + 25 ≈ 15, 63. def s e u i l ( ) :


n=0
Au bout d’une demi-heure la température des gâteaux est d’envi-
T=−19
ron 16 ˚C. w h i l e T<10 :
T = 0 . 9 4 ∗T+25
b) Par un tableau de valeurs, on trouve T 17 ≈ 9, 63 et T 18 ≈ 10, 55 n=n+1
Cécile pourra déguster son gâteau après 17 et 18 minutes. return n

paul milan 5 fin

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