Lycée d’Adultes de la ville de Paris Mercredi 01 mars 2023

BACCALAURÉAT BLANC

DE MATHÉMATIQUES
Durée de l’épreuve : 4 HEURES

ti on
Les calculatrices sont AUTORISÉES en mode examen actif

r e c Coefficient : 16

Cor

Sur l’en-tête de votre copie, précisez clairement et distinctement :

◮ le nom de l’épreuve : épreuve de mathématiques.

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 bac blanc de mathématiques terminale spécialité

Exercice 1 (5 points)

−1 1
1) Réponse d. car −1 6 6 un 6 6 1, (un ) bornée dans [−1 ; 1].
n+1 n+1
ex
!
−1
2) Réponse b. : vn+1 − vn = x − 1 vn = x vn .
e −1 e +1
ex
v0 > 0 et x > 0 donc de proche en proche ou par récurrence : ∀n ∈ N, vn > 0.
e +1
D’où ∀n ∈ N, vn+1 − vn < 0, la suite (vn ) est strictement décroissante.
1 n>1
3) Réponse b. : ∀n ∈ N∗ , wn 6 wn+1 6 6 1.
n
La suite (wn ) est croissante et majorée par 1, d’après le théorème des suites monotones, la suite
(wn ) converge. On peut dire que sa limite ℓ 6 1 mais sans connaître sa valeur.
 
a1 = 2 + 3 = 5

 a2 = 5 + 9 = 14

 a2 14 7
4) Réponse d. :  et donc = = = 1, 75
b2 8 4
b1 = 2 + 1 = 3
 
b2 = 5 + 3 = 8


De plus a22 − 3b22 = 196 − 192 = 4 , −22 et 5a1 , 3b1 car 25 , 9.

5) Réponse a. car la dernière valeur de range(1,11) est 10 et valeur() ne renvoie qu’un seul couple.

Exercice 2 (5 points)

ABCDEFGH est un parallélépipède rectangle tel que AB = 5, AD = 3 et AE = 2.

L’espace est muni d’un repère orthonormé d’origine A dont les points B, D et E ont pour coordon-
nées B(5 ; 0 ; 0), D(0 ; 3 ; 0) et E(0 ; 0 ; 2).

H M G

F
E

D K b
C

A B
1) a) H(0 ; 3 ; 2) et G(5 ; 3 ; 2).


 x = 5t
−−−→



b) H ∈ (HG) et HG (5 ; 0 ; 0) d’où (GH) :  y=3 , t∈R




z = 2

2) a) M est sur la droite (HG) donc ses coordonnées vérifient les équations de (HG). En prenant
t = k, on obtient (5k ; 3 ; 2).
   
5k 5k − 5
−−−→ −−−→   
b) AM · CM =  3  ·  0  = 5k(5k − 5) + 0 + 4 = 25k2 − 25k + 4.

   
2 2
c) AMC est rectangle en M si, et seulement si :
−−−→ −−−→ ∆=225 25 + 15 4 25 − 15 1
AM · CM = 0 ⇔ 25k2 − 25k + 4 = 0 ⇔ k1 = = ou k2 = =
50 5 50 5
3) a) Une équation cartésienne du plan (ACD) est z = 0.

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−−−→ −−−→ −−−→ −−−→ −−−→ −−−→

b) KM (0 ; 0 ; 2) = AE or AE ⊥ AD et AE ⊥ DC donc le point K est le projeté ortho-
gonal du point M sur le plan (ACD).
c) On prend comme base ACD, la hauteur associée est alors KM.
1 AD × DC 1 3×5
V= × × KM = × ×2=5
3 2 3 2
1
4) Si on prend comme base AMC, rectangle en M car k = , dans le tétraèdre MACD alors DP
5
est la hauteur associée.
√ √ p √ √
AM = 12 + 32 + 22 = 14 et MC = (5 − 1)2 + (3 − 3)2 + (−2)2 = 20 = 2 5
1 MA × MC 6V 6×5 15
V= × × DP ⇔ DP = = √ √ = √ ≈ 1, 8
3 2 MA × MC 14 × 2 5 70

Exercice 3 (5 points)

lim+ x2 − 6x = 0 

x→0  par somme


1) a)
lim+ 4 ln x = −∞

 lim+ f (x) = −∞
 x→0
x→0

C f admet une asymptote verticale d’équation x = 0.

lim x2 = +∞ 

! par produit
6 x→+∞



2
b) f (x) = x 1 − + 4 ln x. On a
 !
6 2 6
x


lim 1 − = 1 x→+∞

 lim x 1 − = +∞
x→+∞ x x
lim 4 ln x = +∞ par somme lim f (x) = +∞.
x→+∞ x→+∞

4 2x2 − 6x + 4 2(x2 − 3x + 2)
2) a) f ′ (x) = 2x − 6 + = = .
x x x
1 rac. évidente
b) f ′ (x) = 0 ⇔ x2 − 3x + 2 = 0 ⇔ x1 = 1 ou x2 = 2.
′ 2
signe f (x) = signe (x − 3x + 2) car x > 0.

x 0 1 2 +∞
f ′ (x) + 0 − 0 +
−5 +∞
f (x)
−∞ −8 + 4 ln 2

3) f (4) = −8 + 8 ln 2 ≈ −2, 45 et f (5) = −5 + 4 ln 5 ≈ +1, 44

Sur [4 ; 5] la fonction f est continue (car dérivable), monotone (croissante) et la fonction f
change de signe car f (4) f (5) < 0, d’après le TVI, l’équation f (x) = 0, admet une unique
solution α. On trouve α ≈ 4, 68.
√ √
4) f ′′ (x) = 0 ⇔ 2x2 − 4 = 0 ⇔ x2 = 2 ⇔ x = 2 ou x = − 2 (non retenu).
√
• Si x ∈]0 ; 2[, f ′′ (x) < 0 alors f est concave.
√
• Si x ∈] 2 ; +∞[, f ′′ (x) > 0 alors f est convexe.
√ √
• C f admet un point d’inflexion en I ( 2 ; 2−6 2+2 ln 2).

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Exercice 4 (5 points)

1) a) On a : p(D) = 0, 25, pD (R) = 0, 6 et pD (R) = 0, 35. On a l’arbre suivant :

0,6 R
0,25 D
0,4 R

0,35
R
0,75 D
0,65 T
 
b) p D ∩ R = p(D) × pD (R) = 0, 75 × 0, 35 = 0, 2635.
   
c) p(R) = p (D ∩ R)+ p D ∩ R = p(D)× pD (R)+ p D ∩ R = 0, 25×0, 6+0, 2635 = 0, 4125.
 
p D∩R 0, 2635
d) pR (D) = )= ≈ 0, 64.
p(R 0, 4125
2) a) Soit l’expérience « Stéphanie réalise un tir à trois points » et on appelle succès, Stéphanie
réussit son tir de probabilité 0,35. On réitère 10 fois cette expérience de façon identique et
indépendante et l’on appelle X la variable aléatoire associée au nombre de succès.
X suit la loi binomiale B(10 ; 0, 35).
b) E(X) = np = 10 × 0, 35 = 3, 5.
Sur un grand nombre de 10 tirs à 3 points, Stéphanie en réussit en moyenne 3,5.
c) Si Stéphanie rate 4 tirs ou plus, elle en réussit au plus 6.
p(X 6 6) = binomFRép(10, 0.35, 6) ≈ 0, 974.
d) Si Stéphanie rate au plus 4 tirs, elle en réussit au moins 6.
p(X > 6) = 1 − p(X 6 5) = 1 − binomFRép(10, 0.35, 5) ≈ 0, 095.
3) On appelle Y la variable aléatoire associée au nombre de succès sur n tirs indépendants.
Y suit la loi binomiale B(n ; 0, 35). On doit avoir
lnր
p(Y > 1) > 0, 99 ⇔ 1 − p(Y = 0) > 0, 99 ⇔ p(Y = 0) < 0, 01 ⇔ 0, 65n < 0, 1 ⇔
ln 0,65<0 ln 0, 01
n ln 0, 65 < ln 0, 01 ⇔ n > ≈ 10, 7 ⇒ n > 11.
ln 0, 65
La valeur minimal de n est 11.

paul milan 4 fin