SOINS INFIRMIERS EN MEDECINE FINALISE - Doc 1
SOINS INFIRMIERS EN MEDECINE FINALISE - Doc 1
SOINS INFIRMIERS EN MEDECINE FINALISE - Doc 1
MINISTERE DE LA SANTE
REGION TADLAAZILAL
DELEGATION DE BENIMELLAL
I nstitut de F ormation aux C arrières de Santé
SOINS INFIRMIERS
EN MEDECINE
(COURS DESTINE AUX ETUDIANTS DES I.F.C.S.)
PLAN
INTRODUCTION
I /LES DIFFERENTES PONCTIONS :
1Definition.
2Indications et contre indications.
3Incident et accidents.
4Eléments de surveillance.
II/ LA POSE D’UNE SONDE NASOGASTRIQUE:
1tubage gastrique.
2lavage gastrique.
3gavage gastrique.
III / LA PRESSION VEINEUSE CENTRALE ET LA
PERFUSION INTRAVEINEUSE :
IV/ LES EXAMENS RADIOLOGIQUES, ENDOSCOPIQUES
ET ELECTRIQUE :
1Définition.
2Indications et contre indications.
3Préparation du malade.
4Déroulement de l’examen.
V/ LA PERFUSION INTRAVEINEUSE :
1Definition.
2Buts et indications.
3Les solutions à perfusés.
4Les éléments de surveillance.
VI/ LE ROLE INFIRMIER DEVANT LES PATHOLOGIES
CIDESSOUS :
1Les affections médicales urogénitales.
2les affections du système nerveux.
3 les affections endocriniennes.
4 Un malade sous antidibasiques
5 Un malade sous diurétiques
CONCLUSION.
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PONCTIONS
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les meilleures conditions de sécurité.
Surveiller le malade, l’observer dans ses réactions et écouter ses plaintes : douleur,
syncope, dyspnée, hémorragie.
3 Apr ès la ponction :
Surveiller les signes suspects dans les heures et les jours qui suivent la ponction
(infection, douleur, fistulisation…).
Installer le malade dans la position convenable en fonction de la ponction réalisée.
NB : ne pas oublier les contenairs à aiguilles afin d’y éliminer les aiguilles à ponction
utilisées et d’éviter les accidents de contamination du personnel soignant.
PONCTION ARTICULAIRE
I/ DEFINITION :
La ponction articulaire consiste à prélever et/ou à évacuer
du liquide articulaire dans un but diagnostic ou thérapeutique
afin de préciser la nature du liquide ou le germe en cause :
hydarthrose (épanchement d’un liquide séreux dans la cavité
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articulaire), hémarthrose (épanchement de sang dans la cavité
articulaire), infection articulaire.
II/ OBJ ECTIFS :
* Aider à la réalisation de la ponction articulaire dans le
respect des règles d’asepsie.
* S’assurer de la coopération du patient pour le bon
déroulement du soin.
* Lui apporter un soutien psychologique si nécessaire.
*Surveiller l’évacuation du liquide articulaire.
* Injecter un médicament.
* Prévenir les complications éventuelles.
III/ MATERIEL :
Plateau décontaminé et propre.
Aiguille à ponction choisie en fonction de l’articulation à ponctionner (aiguille de
5 à 6 cm de long et de 19 Gauges pour le genou) ou aiguille de plus gros calibre
en cas d’évacuation de liquide purulent.
seringue de 20 ml.
Antiseptique : BETADINE.
Compresses stériles ; champ troué stérile ; gants stériles.
Masque.
Tubes et flacons d’examens :
*Numération des cellules sur tube héparine (laboratoire d’hématologie).
* Recherche de germes (laboratoire de bactériologie).
* Examen chimique : dosage des protides, acide urique, réaction du latex et de
WaalerRose, etc. (laboratoire de biochimie).
Etiquettes avec nom, prénom, date, sexe du patient, numéro de lit et numéro
d’hospitalisation.
Demandes d’examens (bons d’examen)
Sparadrap
Sac à élimination des objets souillés piquants et tranchants. (contenair)
Médicament préparé en cas d’injection.
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o Légère hémorragie par blessure d’un vaisseau.
o Ponction blanche.
Il s’agit d’être attentif aux réactions du patient durant la ponction et après celleci,
de rechercher les signes cliniques locaux ou généraux d’intolérance à la ponction et ou
aux produits médicamenteux injectés et de dépister des complications.
Acte de soins infirmiers sur prescription médicale en ce qui concerne l’aide à la
réalisation du soin.
1 Pendant la ponction :
Apparition d’un malaise vagal (sueurs, bradycardie, chute de la pression
artérielle) : allonger le patient si besoin, suspendre la ponction, injecter sur
prescription médicale de l’atropine en souscutanée.
Douleur.
2 Apr es la ponction :
Etat général du patient : mesure de la pression artérielle, des pulsations de la
température.
Apparition d’une douleur : observer le comportement du patient : rechercher une
position antalgique et administrer un antalgique sur prescription médicale écrite.
Ecoulement au point de ponction.
PONCTION LOMBAIRE
I/ DEFINITION :
Elle consiste à insérer une aiguille dans les espaces sousarachnoïdiens du canal
rachidien, habituellement entre les 3ème et 4ème vertèbres lombaires.
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Le but de cette ponction est de recueillir quelques millilitres du liquide céphalo
rachidien dans un but diagnostic ou thérapeutique afin d’analyser la composition du LCR
LCR : liquide clair et transparent qui remplit tout l’espace arachnoïdien (entre la pie
mère et l’arachnoïde du crâne et du canal rachidien) les ventricules du cerveau et le canal
épendymaire. Sa quantité varie de 100 à 150 ml.
Il est élaboré par les plexus choroïdes du cerveau et constitue le milieu liquidien
autonome du système nerveux central.
Il constitue un coussin aqueux pour les organes du système nerveux central,
protège des coups et nourrit l’encéphale.
Sa composition moyenne est :
Eau 99%
lymphocytes ;
protéinorachie < 0,65 g/l ;
leucocytes (3 à 5 / mm3) ;
glucorachie (0,5g/l), elle doit être égale à la moitié de la glycémie.
chlorurorachie (115mg/l)
III/ INDICATIONS :
Fièvre inexpliquée chez un enfant ;
Syndrome méningé, suspicion de méningite ;
Certaines maladies virales (herpès) ;
Syndrome d’immunodéficience ;
Maladies autoimmunes (électrophorèse du LCR, Lupus) ;
Confirmer le diagnostic d’une sclérose en plaques ;
Injection de produits (médicamenteux ou de contraste).
IV/ CONTREINDICATIONS :
Compression médullaire
Hyperpression intracrânienne.
Infections :
cutanées au niveau de la région lombaire.
chez les enfants de moins d’un an avec un état de septicémie non traité.
Troubles de coagulation : hypoplaquettose ou autres diathèses hémorragiques
(médicamenteuses ou non).
Déviations de la colonne vertébrale, rendant l’accès difficile.
3/ TECHNIQUE :
Lavage des mains à l’aide d’un antiseptique
Repérage de la zone et l’aseptiser
Présenter le matériel au médecin
VI/ SURVEILLANCE :
VII/ RESULTATS :
Aspect du LCR : Normalement, le LCR est un liquide limpide, clair (eau de roche),
isotonique au plasma sanguin ;
Cet aspect transparent peut aussi s’observer dans certains états pathologiques (méningites
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virales, tuberculeuses ou bactériennes) ;
Il peut être pathologique :
Trouble ou purulent dans certaines méningites bactériennes
Hémorragique, en cas de blessures vasculaires
Xanthochromique, jaunâtre, secondairement à une hémorragie, au cours des
syndromes hémolytiques, des atteintes hépatiques graves ou des compressions
médullaires.
III/- MATERIEL :
Plateau ou chariot d e soin d écontam iné et
p rop re
Protection im p erm éab le à usag e unique ou
alèze en caoutchouc et alèze en coton
A ntisep tique à larg e sp ectre : Betad ine
C om p resses stériles
Gants stériles à usag e unique p our la p onction.
Gants non stériles à usag e unique p our la
m anip ulation d es sering ues contenant le
liquid e p leural
Sp arad rap
D eux sering ues d e 2 0 m l
Rob inet à trois voies.
Tub es à p rélèvem ent
Feuilles d ’accom p ag nem ent et étiquettes au
nom d u p atient (b ons d ’exam ens d ûm ent
sig nés p ar le m éd ecin)
D osag e d es p rotid es, d e l’am ylase, d es lip id es
sur tub e hép ariné (lab oratoire d e b iochim ie);
exam en cytolog ique quantitatif et qualitatif à
la recherche d e cellules néop lasiques
(lab oratoire d ’anatom op atholog ie); recherche
d e g erm es et d e BK (lab oratoire d e
b actériolog ie);
H aricot ou sac à élim ination d es d échets
C onteneur im p erm éab le à élim ination d es
ob jets souillés p iquants et coup ants.
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1 - Pou r la p on ction p leu rale exp loratrice :
A ig uille stérile à p onction p leurale
2 - Pou r la p on ction év acu atrice :
C ham p stérile.
C athéter court d e 1 8 Gaug es afin d e lim iter les
risques d e traum atism es lors d es m ouvem ents
d u p atient
Gants à usag e unique non stériles p our la
m anip ulation d u systèm e d ’évacuation une fois
celui-ci b ranché
Ensem b le d e d rainag e p leural à usag e unique
Ou b ocal p our le recueil d u liquid e p leural
Manom ètre d e contrôle d es d ép ressions si
nécessaire
Tub ulure stérile à em b out vissab le p our éviter
une d ésinsertion accid entelle au cours d e
l’évacuation d u liquid e p leural
D ans le cas d ’une anesthésie locale ou
injection d ’un m éd icam ent d ans la p lèvre,
p révoir le m atériel nécessaire p our
l’ad m inistrer en vérifiant la p rescrip tion
m éd icale écrite
Prép arer le m éd icam ent d ans une sering ue en
p révision d ’une injection et p révoir le m atériel
nécessaire à l’injection
Prévoir d e l’atrop ine, une sering ue d e 2 m l, et
une aig uille sous-cutanée p our ag ir rap id em ent
en cas d e m alaise vag al
Il existe d es p lateaux com p lets p ar p onction
évacuatrice, com p ortant aig uille, cathéter,
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rob inet à trois voies, sering ue, p oche d e
recueil.
IV/- TECH N IQ UE :
1 - Av an t la p on ction :
Vérifier la p résence d e la rad iog rap hie
p ulm onaire.
Vérifier les résultats d u b ilan d ’hém ostase et
sig naler toute anom alie au m éd ecin. Un faib le
taux d e p laquettes ou un taux d e p rothrom b ine
d im inué p ar rap p ort à la norm ale p ourra
contre-ind iquer le soin.
Vérifier l’arrêt d es anticoag ulants d ans les
jours p récéd ents le soin, notam m ent en cas d e
b iop sie conform ém ent à la p rescrip tion
m éd icale.
Vérifier l’ab sence d ’allerg ie à l’antisep tique
em p loyé, à l’anesthésique local et au
m éd icam ent en cas d ’injection aup rès d u
p atient et d ans son d ossier.
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Inform er le p atient d u soin et le rassurer.
Eclairer si nécessaire la zone d e p onction et
rég ler la hauteur d u lit p our faciliter le soin.
Effectuer un lavag e sim p le d es m ains.
Rassem b ler le m atériel.
Prend re le p ouls, m esurer la p ression artérielle
d u p atient et sa fréquence resp iratoire.
Prévoir une im m ob ilisation d u p atient au lit
ap rès la p onction — quelques heures en cas d e
p onction évacuatrice — et p rop oser au p atient
d e vid er sa vessie.
A id er le p atient à ôter ses vêtem ents p our
d ég ag er le thorax p end ant que le m éd ecin
effectue un lavag e antisep tique d es m ains.
S’assurer d e la p rop reté d u thorax et d e son
intég rité cutanée; si nécessaire laver
larg em ent l’ab d om en et le thorax, le d os
jusqu’à la ceinture, rincer et sécher. Sig naler
au m éd ecin toute lésion cutanée.
Installer le p atient soit assis au b ord d u lit, la
tête et les avant-b ras p osés sur la tab le d e
rep as sur laquelle sont d isp osés un ou d eux
oreillers l’un sur l’autre afin d ’écarter les
esp aces intercostaux; soit en d écub itus d orsal
chez un p atient incap ab le d e se tenir assis
(inconscient ou intub é ventilé).
A sep tiser une p rem ière fois la zone d e
p onction avec d es com p resses im b ib ées
d ’antisep tique (attend re une m inute d e tem p s
d e contact selon la rap id ité d e l’effet d e
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l’antisep tique utilisé).
Le m éd ecin injecte l’anesthésique local.
Le choix d u p oint d e p onction d ép end d u sièg e
et d e la nature d e l’ép anchem ent, d es d onnées
d e l’exam en clinique et d e la rad iog rap hie
p ulm onaire.
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b - Pon ction p leu rale év acu atrice :
Suivre les m êm es étap es que p our la p onction
exp loratrice.
Installer la p rotection à usag e unique sur le lit
d u p atient et p lacer le p atient en p osition
d em i-assise d ans son lit lég èrem ent tourné d u
côté op p osé à la p onction.
Veiller à installer un cham p stérile p rès d u site
d e p onction.
La p onction s’effectue avec un cathéter
veineux au lieu d ’une aig uille car com p ortant
m oins d e risque d e traum atism e.
A p rès le p rélèvem ent d es échantillons d e
liquid e p leural avec une sering ue, p résenter au
m éd ecin la tub ulure d e p erfusion d ont on aura
coup é la cham b re d e d éb it et le p erforateur,
rég ulateur d e d éb it ferm é, qu’il fixe au rob inet
à trois voies.
A d ap ter la tub ulure au m oyen d ’un raccord à
l’ensem b le d e d rainag e p leural à usag e unique
ou fixer l’extrém ité d e la tub ulure, au niveau
d u b ocal avec d u rub an ad hésif en évitant son
contact avec les p arois p our p révenir les
risques d ’infection.
Maintenir le cathéter en b onne p osition en
entourant sa g ard e avec une com p resse stérile
fixée avec d u sp arad rap ou en d écoup ant en «
V » une p atrie d ’un p ot en carton stérile p our
le g lisser sous la g ard e d u cathéter, afin d e
soutenir l’ensem b le cathéter tub ulure
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p erp end iculairem ent à la p eau.
Ouvrir la voie d u rob inet à trois voies et rég ler
le d éb it en fonction d e la quantité d e liquid e à
évacuer, d e la d urée d ’évacuation p rescrite
p ar le m éd ecin.
Éviter d e fixer le raccord ou la tub ulure
d ’évacuation au lit car un m ouvem ent d u
p atient p ourrait d ésinserrer le cathéter.
S’assurer d u confort d u p atient et p rend re soin
d e laisser à p ortée d e m ains le systèm e
d ’ap p el, ses ob jets p ersonnels.
Lui conseiller d ’ap p eler p our ob tenir d e l’aid e
afin d e ne p as ôter intem p estivem ent le
cathéter.
A la fin d e la p onction évacuatrice, se laver les
m ains avec d u savon et enfiler d es g ants non
stériles à usag e unique.
Retirer le cathéter d ’un m ouvem ent ferm e et
ap p liquer une com p resse stérile im b ib ée
d ’antisep tique sur le p oint d e p onction.
D ép oser d ans un p lateau l’ensem b le cathéter
et tub ulure.
A p p liquer un p ansem ent lég èrem ent
com p ressif avec d es com p resses stériles et d u
sp arad rap larg e.
Ôter La p rotection et vérifier que le d rap d u lit
n’est p as souillé, réinstaller le p atient en lui
recom m and ant d e se lever d ans une d em i-
heure avec d e l’aid e.
Elim iner le cathéter et la tub ulure d ans un
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conteneur à élim ination d es ob jets souillés
p iquants et tranchants.
D écontam iner le p lateau.
Mesurer la quantité d e liquid e p leural recueilli
et noter le chiffre d ans le d ossier d e soins ou
la feuille d e surveillance.
Jeter l’ensem b le d e d rainag e p leural à usag e
unique d ans un conteneur ou enfiler d es g ants
à usag e unique non stériles p our élim iner le
liquid e contenu d ans le b ocal en verre d ans le
vid oir.
D écontam iner le b ocal en resp ectant la
d ilution et le tem p s d e contact d u p rod uit
d écontam inant utilisé.
Jeter les g ants et effectuer un lavag e sim p le
d es m ains.
N oter d ans le d ossier d u p atient le nom d u
m éd ecin qui a effectué la p onction et l’heure
d e réalisation, les p rélèvem ents effectués, la
quantité et l’asp ect d u liquid e p leural recueilli,
les incid ents survenus au cours d e la p onction,
les réactions d u p atient.
2 - Pen d an t la p on ction :
Surveiller l’ap p arition d ’un m alaise vag al au
m om ent d e la p onction.
Surveiller l’ap p arition d ’une toux sèche
récid ivante qui p eur tém oig ner d ’une irritation
d e la p lèvre p ar l’extrém ité d e l’aig uille ou d ’un
oed èm e p ulm onaire.
Les p laintes d u m alad e : im p ression
d ’asp iration forte, d ouleur im p ortante
tém oig nag e d ’un d éb it d ’écoulem ent trop
im p ortant.
La tolérance d u p atient p ar rap p ort à la
p osition, la d ouleur, la d urée d e l’exam en.
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3 - Ap rès la p on ction :
Surveiller l’état clinique d u p atient : p ouls,
p ression artérielle et fréquence resp iratoire.
L’ap p arition d e d ouleur, d e toux, d ’une
sensation d e d ysp née avec p olyp née, d ’une
tachycard ie ou l’ap p arition d e sueurs. Face à
d e tels sig nes, p révenir le m éd ecin.
La p erm éab ilité d u systèm e d e d rainag e :
ab sence d e coud ure d e la tub ulure, m aintien
d u p ositionnem ent d u cathéter, évacuation d u
liquid e p leural :( d éb it d e l’écoulem ent,
quantité, asp ect).
Le d éb it d e vid ang e p our éviter d e créer une
d ép ression im p ortante au sein d u p arenchym e
p ulm onaire et un ap p el d ’eau d es cap illaires
p ulm onaires vers les alvéoles entraînant un
oed èm e p ulm onaire. Le d éb it d oit être rég lé
entre d ix à quinze m illilitres p ar m inute
Le p ansem ent et p oint d e p onction à la
recherche d ’un saig nem ent, d ’une roug eur,
d ’un hém atom e, d ’un écoulem ent.
Faire effectuer, sur p rescrip tion m éd icale, une
rad iog rap hie p ulm onaire (cliché d e face en
insp iration et en exp iration) juste ap rès la
p onction à la recherche d ’un p neum othorax et
p our vérifier l’efficacité d e la p onction
évacuatrice.
III/ INDICATIONS :
Elles sont assez précises, recouvrant toutes les suspicions d’affections
hématologiques.
Par exemples :
Anémies mégalocytaires (hyper chromes : c’est une augmentation localisée ou
étendue de la pigmentation normale de la peau)
Leucocytoses et leucopénies
Cellules anormales dans le sang
Splénomégalie, adénopathie, fièvre inexpliquée et prolongée.
Maladie de Waldestrôm (maladie lymphoproliférative progressive).
Myélome (tumeur maligne).
Pancytopénie (baisse des globules blancs, des plaquettes et des globules rouges
dans le sang circulant), régénérative sans cause évidente.
Diagnostic de leucémie.
Exploration d’une thrombopénie ou d’une granulopénie.
VI/ DÉROULEMENT :
1 avant :
a Pr épar ation du matér iel :
Antiseptique cutané (protocole : Bétadine, eau stérile, Bétadine antiseptique).
Compresses stériles pour le pansement compressif qui se fera après la ponction.
Sparadrap.
Rasoir pour un rasage si nécessaire.
Anesthésique local avec son aiguille et sa seringue
Gants stériles à la taille du médecin, champ stérile troué.
Une casaque stérile pour le médecin.
Trocart de Mallarmé avec une seringue adaptable de 20ml.
Lames de verre dégraissées à l’éther et étiquetées au nom du patient.
Haricot et container pour récolter les aiguilles et le matériel souillés
2 Pendant :
si c’est un enfant être à plusieurs pour le maintenir.
le patient doit être installé en position décubitus dorsal si ponction sternale. Si la
ponction se fait en iliaque postérieure installer une planche de bois sous le matelas
pour qu’il y ai un plan dur sous le patient. Et celuici doit être en décubitus ventral
ou latéral.
le médecin fait un lavage simple des mains.
il est procédé au repérage de la zone de ponction au niveau du manubrium sternal,
sur la ligne médiane, au niveau du premier intercostal.
le médecin injecte l’anesthésique local et attend environ un quart d’heure pour que
l’anesthésique fasse effet
puis lavage antiseptique, casaque et gants stériles.
la ponction proprement dite est réalisée à l’aide du trocart de Mallarmé qui perce
les tissus mous puis la corticale osseuse sous jacente avant de se retrouver dans la
moelle rouge où le médecin après avoir retiré le mandrin, effectue l’aspiration
médullaire lente grâce à une seringue de 20ml.
pendant la ponction surveiller si le patient se sent bien et repérer les mimiques
qu’il pourrait faire pour exprimer une quelconque douleur ou un malaise. C’est
pourquoi pendant l’examen il sera utile de prendre la tension artérielle du malade
et sa fréquence cardiaque ainsi que sa température. Ne pas oublier de lui parler
pour atténuer les sensations de douleur.
lors du retrait du trocart, une compression du point de ponction est alors effectuée
à l’aide des compresses stériles et du sparadrap spécial utilisé pour les pansements
compressifs. Ce pansement sera surveillé de très prés. En effet l’infirmière
surveille l’aspect du pansement afin de détecter tout saignement anormal, elle le
renouvelle si besoin.
le produit de l’aspiration médullaire est immédiatement étalé sur des lames de
verre au préalable dégraissées à l’éther et séchées par agitation.
Pour réaliser ce que l’on appelle un “ frottis cellulaire”:
On met une goutte du produit à l’une des extrémités d’une des deux lames.
On rapproche obliquement la deuxième lame sur cette goutte et on la fait glisser
toujours obliquement vers l’autre extrémité de la première lame.
Ensuite on laisse tomber doucement la deuxième lame sur la première en faisant
attention de ne pas y laisser de bulle d’air sur le frottis.
les lames sont identifiées avant le frottis au nom du malade et elles sont
acheminées vers le laboratoire de cytologie dans des délais rapides => moins de
29
24h.
L’infirmière doit s’assurer que les prélèvements soient bien acheminés rapidement
au laboratoire et en toute sécurité en raison de la difficulté de reproduction de
l’examen.
le matériel servant à la ponction est éliminé dans un container au fur et à mesure
de l’examen.
le patient aura le droit de se lever au bout de quelques heures avec la présence de
l’infirmière pour éviter qu’il soit seul au cas où il aurait un malaise vagal. De ce
fait après l’examen on lui reprendra sa tension artérielle, sa fréquence cardiaque et
sa température.
ensuite on verra avec le médecin pour la reprise des traitements par anticoagulant
et par AVK.
2 Pendant l’examen :
o Veiller à ce que la personne ne bouge pas.
o Assister le médecin si besoin.
3Apr ès l’examen :
o Comprimer le point de ponction avec un pansement compressif.
o Acheminer les lames ou les tubes au laboratoire.
o Noter l’examen dans le dossier de soins avec l’heure et le type de prélèvement.
o Réinstaller confortablement le patient.
o Surveiller dans les heures qui surviennent les constantes et l’état du pansement si
saignement.
o Conseiller le repos au lit si le patient présente des troubles de coagulation.
o S’enquérir de recueillir les résultats.
PONCTION DE SINUS
I/ DEFINITION :
C’est un acte chirurgical qui permet l’accès au sinus maxillaire dans un but
Diagnostic ou thérapeutique.
II/ INDICATIONS :
Les sinusites maxillaires chroniques récidivantes.
Sinusites aigues non améliorées par le traitement médical.
III/ CONTREINDICATIONS :
Syndrome infectieux (risque d’essaimage des germes, septicémie).
Tumeur de sinus maxillaire (tumeur maligne).
Terrain immunodéprimé : diabète.
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Enfant moins de 6 ans.
IV/ PREPARATION :
L’Anesthésie : peut être de plusieurs types (locale, générale, prémédication)
Position : malade : assis au fauteuil, tête dans l’axe du corps en demi extension.
opérateur : face au malade.
V/ MATERIEL :
Miroir de Clare.
Spéculum à manche.
Pince de Politzer.
Un jeu de deux trocarts droit de 2 à 5 mm de diamètre, muni d’un mandrin.
Une seringue de 20 CC.
Xylocaine à 5% en spray.
Des solutions d’antibiotiques et de corticoïde à action locale.
VI/ TECHNIQUE :
Sous anesthésie locale : mise en place de mèches imbibées de Xylocaine à
5% laissées en place dans la fosse nasale au moins 10 minutes ; bien
appliquer la mèche dans le méat inférieur.
La technique de choix est l’abord du méat inférieur. Le trocart solidement
tenu en main est introduit sous le cornet inférieur. Sa direction se fait en
haut et en dehors, visant l’angle externe homolatéral. Il s’appuie sur la
columelle de façon à être presque perpendiculaire à la paroi à trépaner. Cette
paroi est particulièrement fine à ce niveau et sa perforation donne un
craquement et un ressaut caractéristique. Le geste doit être cependant
retenu.
Chez l’enfant en raison de la présence des bourgeons des prémolaires, la
ponction est faite plus en arrière et plus haut que précédemment.
On recueille les secrétions pour voir l’aspect macroscopique, pour examen
cytobactériologique du pus avec antibiogramme. Dans la littérature les
germes les plus fréquemment rencontrés sont : l’haemophilus influenza
sécréteur de B lactamase et le pneumocoque.
A la fin de la ponction on prescrira un traitement empirique à large spectre à
la base de céphalosporines de 3ème génération, qu’on réajustera avec le
résultat de l’antibiogramme.
Il est possible d’effectuer un lavage du sinus maxillaire à l’aide de sérum
physiologique et instiller des solutions antibiotiques et des corticoïdes, suivi
de drainage à l’aide de drain d’Albertini. Ceci permet l’évacuation du
contenu intra sinusien jusqu'à ce que le liquide devienne clair. Il est possible
de faire pratiquer ces lavages et instillations pendant 3 à 10 jours.
D’autr es techniques de ponction peuvent êtr e envisagées :
La voie de la fosse canine par abord vestibulaire. Elle peut être utilisée en cas de
paroi méatale épaisse; en cas de déviation de la cloison nasale. En cas de la
ponction hémorragique ou suspicion d’une tumeur, il est possible d’amener une
optique dans la cavité sinusienne et de faire un prélèvement cytologique.
Voie combinée par abord du méat moyen et méat inférieur.
Apres avoir effectué la ponction, il est utile de traiter le terrain (soins dentaires, atopie,
allergie, diabète)
VII/ INCIDENTS :
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o Lipothymies par phénomène réflexe vagal.
o Ponction hémorragique par déchirure de la muqueuse ou par embrochage d’une
tumeur surinfectée donnant le change avec une sinusite maxillaire.
o Risque d’embrochage de la paroi sinusienne postérieure.
o Accident grave, exceptionnel, ponction orbitaire.
PONCTION DU PERICARDE
I/ DEFINITION :
La ponction du péricarde est faite pour évacuer un épanchement péricardique.
II/ INDICATIONS :
Epanchement ; le liquide peut être :
Serofibrineux ;
Hémorragique ;
Seropurulent.
But thérapeutique quand il y a épanchement abondant au cours d’un rhumatisme.
III/ MATERIEL :
Nécessaire pour l’asepsie de la peau.
Trocart de Potain ou aiguille à ponction lombaire.
Seringue de 20 cm bien étanche.
Récipient gradué.
Eventuellement : prévoir une injection médicamenteuse suivant l’avis du médecin.
V/ TECHNIQUE :
Malade en position demi assise ou plat.
Le médecin ponctionne à l’extrémité interne du cinquième espace intercostal
gauche ou au dessous de l’apophyse xiphoïde.
32
I/ DEFINITION :
II/ INDICATIONS :
Bilan d’extension des lymphomes (HODGKIN ou non).
Diagnostic : recherche d’une aplasie médullaire qui peut avoir plusieurs origines
Recherche des syndromes myéloprolifératiques
IV/ MATERIEL :
Chariot propre désinfecté
Trocart de JAMSHIDI ou de TANZER
Champs stérile troué
Parfois un bistouri
Seringue de 20m1
Flacon liquide de Bouin
Gants stériles
Compresses stériles
Aiguille 1M
Xylocaïne
Pansement compressif.
Matériel pour sutures
V/ TECHNIQUE :
Lieu de ponction : épine iliaque postéro supérieure ou antéropostérieure.
C’est un geste douloureux donc prémédication
Patient installé sur un plan dur
Asepsie large et rigoureuse
Anesthésie locale systématiquement (attendre au moins 5mn que ça fasse
effet)
Eventuelle incision de 10 mm au bistouri
Introduction du trocart perpendiculairement à l’os
Retirer le mandrin, puis enfonce le trocart de 20 mm avec mouvements
rotatifs
Retirer le trocart, faire l’asepsie de la plaie
Faire un pansement compressif pendant 10 mn
Mettre le prélèvement dans un flacon contenant le liquide de Bouin.
VI/ ELEMENTS DE SURVEILLANCE :
1 Avant l’examen :
Préparer le matériel et préparer le patient
Prendre constantes, prévenir et expliquer le déroulement, rassurer, prémédication.
Bien expliquer le geste et dire qu’il s’agit d’un examen douloureux
Installer le patient en décubitus ventral ou latéral
2 Pendant l’examen :
33
Surveiller le patient, son faciès, veiller à ce qu’il ne bouge pas
Assister le médecin
3 Apr ès l’examen :
Pansement au niveau du point de compression, surveillance si écoulement
Prévoir ablation sutures 5 à 6 jours après
Surveiller constantes régulièrement pouls et tension artérielle
Installer patient
Peut se lever 1 heure plus tard, si prémédication 4 heures après.
PONCTION GANGLIONNAIRE
I/ DEFINITION :
C’est un examen qui permet d’analyser cytologiquement les cellules contenues
dans un ganglion. Une ponction est réalisée à l’aide d’une aiguille intra musculaire au
niveau d’un ganglion accessible, le suc est recueilli et étalé sur une lame.
Cet examen permet de dépister des cellules pathologiques, de trouver des agents
infectieux et de pouvoir orienter le diagnostic.
C’est un examen simple, bénin et non douloureux.
II/ INDICATIONS :
Persistance durable de quelques semaines d’une adénopathie superficielle.
Suspicion d’une origine tumorale.
III/ MATERIEL :
Chariot propre et désinfecté
Gamme antiseptique
Matériel de rasage
Compresse stérile et gants stériles.
Seringue 10ml et aiguille IM
Lames de verre
Pansement simple..
Tube de prélèvement stérile pour pouvoir mettre le pus
IV/ TECHNIQUE :
Repérage par le médecin du ganglion à ponctionner.
Asepsie rigoureuse de la peau + rasage si nécessaire.
Port de gants stériles par opérateur.
Le médecin va immobiliser le ganglion entre son pouce et son index puis
ponctionner avec une aiguille IM,
Faire un mouvement circulaire puis retrait immédiat.
Puis adapter la seringue sur l’aiguille et l’aspiration.
Etalement du suc ganglionnaire sur les lames.
Pansement sec, puis acheminer les frottis au labo, avec bon de laboratoire sur
lequel est précisé la clinique.
Prescrire dans le dossier de soin heure et date du prélèvement.
V/ ACCIDENTS ET INCIDENTS :
o Echec de la ponction (ponction blanche)
o Hématome au point de ponction
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o Surinfection au point de ponction.
VI/ ELEMENTS DE SURVEILLANCE :
Informer le patient de l’intérêt, et du déroulement de l’intervention, le rassurer.
Lui expliquer pourquoi il n’y a pas d’anesthésie locale. (examen non douloureux)
Installer le patient et prendre les constantes.
Surveiller faciès et qu’il ne bouge pas.
Surveiller le point de ponction après l’examen.
PONCTION D'ASCITE
I/ DÉFINITIONS :
1 Ponction d'ascite :
La ponction d'ascite consiste à prélever et/ou à évacuer le liquide d'ascite en
introduisant un trocart dans la cavité péritonéale.
Les ascites peuvent être d'origine hépatique consécutives à une cirrhose, une
hépatite alcoolique aiguë, un cancer primitif du foie d'origine néoplasique : cancer
secondaire du péritoine, cancers intra péritonéaux (estomac, colon, grêle, ovaire, utérus) ;
d'origine infectieuse : tuberculose péritonéale, péritonites bactériennes. D'autres origines
sont évoquées : insuffisance cardiaque droite, pancréatite aiguë et chronique.
Le but de la ponction d'ascite est de diagnostiquer l'étiologie de l'ascite, de
rechercher une surinfection bactérienne, de vérifier l'efficacité d'un traitement
antibactérien et de soulager le patient par l'évacuation du liquide d'ascite
2 Sur veillance d’un patient ayant fait l'objet d'une ponction d'ascite :
Il s'agit d'être attentif aux réactions du patient durant la ponction et après celleci,
de rechercher les signes cliniques locaux ou généraux d'intolérance à la ponction et/ou à
l'évacuation de l'ascite et de dépister des complications.
Acte de soin infirmier sur prescription médicale en ce qui concerne l'aide à la
réalisation du soin. Acte de soins infirmiers relevant du rôle propre de l'infirmière en ce
qui concerne les soins et la surveillance du patient pendant et après la ponction.
III/ MATÉRIEL :
Protection imperméable à usage unique ou alaise en caoutchouc et alaise en toile.
Antiseptique à large spectre : bétadine
Compresses stériles
Gants stériles à usage unique.
Sparadrap.
Deux seringues de 20 ml.
Robinet à trois voies.
Tubes à prélèvement
Feuilles d'accompagnement et étiquettes au nom du patient : dosage des protides,
de l'amylase, des lipides sur tube héparine (laboratoire de biochimie) ; examen
cytologique quantitatif et qualitatif à la recherche de cellules néoplasiques
35
(laboratoire d'anatomopathologie) ; numération des cellules sur tube hépariné
(laboratoire d'hématologie) ; recherche de germes à l'examen direct et la mise en
culture du liquide d'ascite sur milieu de culture aérobie et anaérobie (laboratoire de
bactériologie).
Sac en matière plastique double poche ou double sachet pour le transport des tubes
d'examen aux laboratoires et des feuilles d'accompagnement préalablement
remplies par le médecin.
Haricot ou sac à élimination des déchets.
Conteneur imperméable à élimination des objets souillés piquants et coupants.
Un paravent pour le respect de la pudeur du malade.
IV/ TECHNIQUE :
1 Avant la ponction :
Informer le patient du soin
Eclairer si nécessaire la zone de ponction et régler la hauteur du lit pour
faciliter le soin.
Effectuer un lavage simple des mains
Rassembler le matériel
Prendre le pouls et mesurer la pression artérielle du patient
Peser le patient et mesurer le périmètre abdominal avec un mètre ruban en
cas de ponction d'ascite évacuatrice
Protéger le lit en installant la protection sous le thorax et l'abdomen du
patient notamment pour la ponction évacuatrice
S'assurer de la propreté de l'abdomen et de son intégrité cutanée
36
Si nécessaire laver largement du dessous de la poitrine jusqu'au pubis
avec du savon, rincer abondamment et sécher. Signaler au médecin toute
lésion cutanée
Vérifier l'absence d'allergie à l'antiseptique employé
Installer confortablement le patient en décubitus dorsal et dégager la
région entre l'épigastre et le pubis en veillant à respecter la pudeur du
patient pendant que le médecin effectue un lavage antiseptique des mains
Aseptiser une première fois la zone de ponction avec des compresses
imbibées d'antiseptique (attendre une minute de temps de contact selon
l'antiseptique utilisé)
La ponction s'effectue dans la fosse iliaque gauche en zone de pleine
matité, située à la jonction du tiers externe et du tiers moyen de la ligne
joignant l'épine iliaque antéropostérieure gauche et l'ombilic.
3 Apr ès la ponction :
Recommander au patient de rester allongé, l'encourager ensuite à se lever et à
reprendre ses activités en fonction de ses capacités
40
Soulagement du patient après ponction- évacuation du liquide
Diminution du périmètre abdominal et perte de poids après
ponction- évacuation.
Diminution de l'essoufflement et de la fatigue à l'effort après
ponction- évacuation.
Rapidité d'acheminement des examens aux laboratoires
I/ DEFINITION :
Prélèvement d’un fragment de foie chez un sujet vivant en vue d’un examen
anatomopathologique.
II/ BUTS :
*Faire le diagnostic de certaines maladies du foie (bénignes ou malignes).
*Formuler un pronostic précis en quantifiant l’atteinte du foie.
*Décider un éventuel traitement.
III/ INDICATIONS :
Toutes atteintes du foie ou en cas de suspicion.
Rechercher une maladie du foie.
IV/ CONTRE INDICATIONS :
Dilatation des voies biliaires.
Présence d’une ascite ou ascite trop abondante (Elle est effectuée par voie
transjugulaire) ; le cathéter est introduit dans la veine jugulaire droite pour
atteindre le foie par la veine sus hépatique. Si traitement anticoagulant, il est
interrompu pour l’examen.
Trouble de la coagulation TP < 50%, plaquettes < 80 000 / mm3
La présence d’une lésion vasculaire sur le trajet de la ponction.
Allergies à l’anesthésiant ou au produit de désinfection locale.
41
V/ LIEU DU SOIN :
Elle s’effectue au lit du malade ou en salle d’échographie, scanner.
VI/ INCIDENTS – ACCIDENTS :
o Hémorragie intra péritonéale ou hématome hépatique.
o Pneumothorax
o Malaise vagal
o Douleur à l’hypochondre droit
VI/ DEROULEMENT :
1 Avant l’examen :
a Les pr éalables au soin :
Se soucier d’une éventuelle allergie (à l’iode, à l’anesthésie locale).
Vérifier le matériel.
Avertir le patient avant, lui expliquer le déroulement et l’intérêt de l’examen.
Le rassurer (explications).
S’assurer de l’arrêt éventuel des traitements anticoagulants ou antiagrégants (aspirine).
A jeun ou non selon les habitudes de l’opérateur.
Eventuelle prémédication pour diminuer l’anxiété sur prescription médicale (une demi
heure avant l’examen)
Veiller à ce que rien ne gène à la réalisation du soin
Température ambiante convenable
b Le matér iel :
Désinfection locale (type Bétadine).
Anesthésie locale (xylocaïne 1% ou 2%).
Gants stériles pour l’opérateur.
Kit de biopsie avec aiguille spéciale (hépafix par exemple) (trocart, deux
seringue10 ml, champ troué adhésif, bistouri à usage unique, compresses).
Tubes pour prélèvements anatomopathologiques et éventuellement
bactériologiques ou autres.
Demandes d’examens remplies avec identification du patient, du service,
renseignements cliniques.
2 Pendant l’examen :
La r éalisation :
Désinfection de la peau.
Application de l’anesthésiant locale.
Présenter au médecin les gants stériles, le kit de biopsie avec aiguille spéciale.
Mise en place du champ troué adhésif.
Le médecin fait une incision à l’aide du bistouri afin de prélever à l’aide de
l’aiguille un petit fragment de foie.
A la fin de la ponction, appliquer un pansement sec légèrement compressif à l’aide
d’une compresse et la maintenir avec un sparadrap large.
3 Apr ès l’examen :
a L’envir onnement :
Débarrasser l’environnement
42
Mettre le nécessaire à disposition
b Le matér iel : Aucun
c Les éléments d’obser vation ou de tr ansmissions :
Pas de complications hémorragiques, signe de chocs sensoriels, tachycardie, douleurs
abdominales importantes
Noter tout renseignement sur le dossier de soins : complications, les résultats…
d Le tr anspor t :
Acheminer au plus vite au laboratoire la biopsie
e les r ésultats :
Met en évidence une cirrhose
L’examen histologique montre : altération des hépatocytes, de la fibrose et des nodules
de régénération
BIOPSIE PULMONAIRE
I/ DEFINITION :
Ce sont les techniques permettant le prélèvement d’un fragment du parenchyme
pulmonaire pour étude histologique.
II/ TECHNIQUE :
Quatre méthodes sont possibles :
Ponction tr anspar iétale : elle n’est utilisable que pour prélever dans une masse pleine
située près de la paroi. La masse doit être parfaitement repérée par des radiographies de
face et de profil, et surtout un scanner.
Le point de ponction est repéré en fonction du siège de la tumeur. L’aiguille est
introduite, après anesthésie locale, par voie transcutanée dans un espace intercostal sous
contrôle par scanner. Ses risques d’incidents sont importants.
Ponction tr ansbr onchique par fibr oscopie : la ponction se fait au cours d’une
endoscopie bronchique normale, si possible sous amplificateur de brillance. Le
rendement diagnostique est médiocre (fragment de petit taille, déforme par la pince).
Sous thor acoscopie : sous le contrôle de la vue, avec une pince coagulante dans les cas
de pathologie parenchymateuses diffuses ou de lésion localisée, sous pleurale. Son
rendement diagnostique est bon, encore amélioré par les techniques de vidéo endoscopie.
Biopsie chir ur gicale : il s’agit d’une intervention chirurgicale (thoracotomie) faite par
un chirurgien thoracique. Sa rentabilité diagnostique est excellente.
III/ PRECAUTIONS :
43
Il faut vérifier l’absence de trouble de la crase sanguine. Après l’examen la
surveillance doit porter sur le pouls, la tension artérielle, la fréquence respiratoire,
l’examen pulmonaire et la radiographie à la recherche d’un pneumothorax ou d’un
épanchement.
I/ DEFINITION :
C’est une technique qui consiste à enlever un fragment du parenchyme rénal en vue
d’un examen histologique. Elle se fait le plus souvent par voie percutanée.
II/ INDICATIONS :
Syndrome néphrétique
glomérulonéphrite
hypertension artérielle
VI/ TECHNIQUE :
Installer le malade : le placer à genoux sur la table d’examen, le caller sur
un billot placé au niveau de la région abdominale.
Servir le médecin durant le déroulement de la ponction.
Surveiller les réactions du malade pendant que le médecin exécute la
technique
Envoyer le fragment prélevé au laboratoire.
VII/ SURVEILLANCE :
Conseiller au malade un repos strict au lit pendant 48 heures
Surveiller toutes les heures le Pouls la T.A.et la température.
Garder les urines pour dépister une hématurie
En cas de douleur dans la région lombaire, de colique néphrétique, prévenir le
médecin.
N.B. La P.B.R. peut êtr e faite à vue apr ès incision chir ur gicale de la r égion
lombair e sous anesthésié génér ale.
45
46
POSE D’UNE SONDE
NASOGASTRIQUE
47
TUBAGE GASTRIQUE
I/DEFINITION :
C'est une procédure qui consiste en la mise en place d'une sonde gastrique par le
nez ou par la bouche.
2 Effectuer un diagnostic :
Pour l'exploration des sécrétions :
Au niveau quantité
Ex : tubages gastriques fonctionnels . A jeun, le contenu gastrique varie de 20 à 50 CC.
Au niveau qualité
Normalement, le contenu gastrique est de couleur transparente, inodore, et de
consistance fluide, gluant, mousseux (comme la salive).
Les analyses peuvent être de type :
microscopique ex : cellules cancéreuses, épithéliales, GR, ...
chimique ex : dosage de l'acidité
bactériologique ex. : recherche de BK germe acidorésistant
3 Administr er une alimentation entér ale: gavage par sonde nasogastr ique,
gastr otomie ou autr e ...
III/ CONTREINDICATIONS :
1 Physiques :
lésions, ulcérations de l’śsophage, ulcères gastriques récents
traumatisé crânofacial (risque de fausse route)
complications liées à la pose (sinusite, parotidite, rhinopharyngite, ...)
2 Psychologiques :
Patients non collaborant, hypernerveux, agités...
IV/ INTRODUCTION DE LA SONDE GASTRIQUE :
1 Par la bouche :
si la sonde est retirée quelques instants après l'introduction
chez le malade conscient et participe à l'introduction de la sonde (bonne déglutition)
s'il y a une contreindication à l'introduction par le nez
pour le lavage d'estomac (grosse sonde)
2 Par le nez :
dans la plupart des cas
quand la sonde doit rester longtemps en place
toutes les microsondes de gavage
V/ ETAPES DU PLACEMENT :
1 Infor mation du patient :
Justification de la mise en place de la sonde avec les bénéfices et les risques
normalement prévisibles.
48
2 Pr escr iption médicale :
Elle porte sur le type de sonde, le diamètre, la longueur; en fonction de la durée
prévue et du confort du malade.
3 Pr épar ation du patient :
Sonde stérile à usage unique, gants non stériles, matériel de fixation correct. Le
lubrifiant utilisé est souvent de l'eau.
3 Pose de la sonde nasogastr ique:
L'infirmière peut la poser. Par contre la sonde nasoduodénale ou nasojéjunale est posée
par le médecin
Principes à respecter :
L'hygiène
Patient à jeun conscient confortablement et efficacement installé
La participation du patient est sollicitée
Troubles de la déglutition
La sonde sera fixée efficacement après contrôle de la bonne position de son extrémité
4 Vér ification de la bonne position :
Le contrôle radiologique reste le meilleur moyen de vérification de la bonne position de
la sonde
L'auscultation gastrique après injection d'air n'est pas fiable à 100%
Le test consistant à tremper l'extrémité de la sonde dans de l'eau et à vérifier l'absence
de bulles rythmées avec la respiration n'est également à garder que si le contrôle radio
s'avère impossible
5 Fixation de la sonde :
a Sonde nasogastr ique : il s'agit de la fixer avec
efficacité (= adhésif étanche, bien enroulé le long de la sonde et sur le nez),
confort (pour éviter l'escarre sur le rebord de l'aile du nez) avec une grande boucle vers
la joue (pas devant le champ visuel)
esthétique
L'emplacement de la sonde doit être vérifié au moins 1 fois par jour et systématiquement
avant chaque utilisation.
b Sonde de gastr ostomie : fixée par une collerette interne et par un disque externe bien
poussé sur la paroi abdominale.
cSonde de jéjunostomie : fixée par un fil ou bandelettes adhésives
49
VII/ INCIDENTS ET DIFFICULTES TECHNIQUES :
1/ Complications immédiates :(voir tableau 1).
Présence de 2 personnes
Absence de coopération Expliquer le soin
lors de la pose
Surveiller la disparition de
Introduire doucement la
Douleur la douleur liée à la pose de
sonde sans forcer
la sonde
COMPLICATIONS
PREVENTION CONDUITE À TENIR
SECONDAIRES
Arrachement de la Expliquer, écouter, aider, Reposer la sonde 4 à 6
sonde : accidentel ou fixer efficacement Vérifier la
heures après le passage du
volontaire bonne position de la fixation
dernier repas
Selon l’importance du
Fixer efficacement
déplacement, remettre en
Vérifier la fixation, marquer
Déplacement secondaire place la sonde ou l’ôter et
un repère ; vérifier la position
de la sonde la reposer 4 à 6 heures
de la sonde, en cas
après le passage de la
d’agitation, de vomissements
nutrition
50
Effectuer des manśuvres de
désobstruction
Obstruction de la sonde Rincer la sonde
Ne jamais utiliser le
mandrin
Vérifier l’état de la narine Signaler l’apparition de
Réaliser les soins de nez et de douleur au médecin,
Douleur
réfection de la fixation de la administrer des antalgiques
sonde avec des gestes doux sur prescription
Installer le patient en position
Reflux gastro
demiassise pendant la Informer le médecin
oesophagien
nutrition
Appeler le médecin
Observer l’état local, réaliser
Infection Appliquer les traitements
des soins locaux
prescrits
IX/ ACCIDENTS :
Fausse r oute sous muqueuse phar yngée : Introduire doucement la sonde
Positionnement de la sonde dans l’ar br e tr achéobr onchique : En cas de difficulté
de pose et d’utilisation d’un mandrin, pose par un médecin Vérifier l’emplacement de
la sonde par contrôle radiologique, avant de démarrer la nutrition.
Fausse r oute intr acr ânienne : Pose de sonde contreindiquée chez le traumatisé
crânofacial.
LAVAGE GASTRIQUE
I/ DEFINITION :
Méthode de référence pour l'évacuation digestive des toxiques qui nécessitent
un matériel spécifique, la présence de personnel médical et paramédical, et qui ne
peut s'envisager qu'en milieu hospitalier. Très souvent pratiqué en France, son
utilisation trop systématique est très discutable. Pénible pour le patient et long pour
l'infirmière, il ne dissuade pas l'adulte récidiviste et ne doit pas punir l'enfant
désobéissant.
II/ INDICATIONS :
Evacuation digestive des toxiques dans les intoxications potentiellement graves.
La survenue possible de complications doit être mise en balance avec son intérêt
discutable dans les intoxications de moyenne gravité.
III/ CONTREINDICATIONS :
1 Liées au toxique :
Ingestion de produits moussants et de dérivés du pétrole, sauf si les voies
aériennes sont protégées par une sonde d'intubation à ballonnet
2 Liées au patient :
Troubles de la conscience : le patient doit être intubé avec une sonde à
ballonnet
Antécédents de chirurgie gastrique (présence de cicatrices abdominales)
Varices śsophagiennes, ulcère gastrique évolutif (si connus)
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IV/ REALISATION PRATIQUE :
Le lavage gastrique ne peut être réalisé qu'en milieu hospitalier et par un personnel
qualifié et entraîné (au moins deux personnes):
Un examen clinique complet et la correction de défaillances vitales
éventuelles précèdent sa réalisation.
Un matériel de réanimation (aspirateur de mucosités, plateau d'intubation,
cardioscope) doit être disponible dans tous les cas.
Une voie veineuse périphérique est mise en place avant le début du lavage.
les prothèses dentaires sont enlevées.
Le patient doit être clairement informé du déroulement de l'opération s'il est
conscient.
La position du patient est variable suivant les auteurs : décubitus dorsal en
position déclive le plus souvent, ou en position assise chez le sujet conscient
pour certains.
Le tube de Faucher (36 F minimum chez l'adulte) est lubrifié avec de l'eau
ou de l'huile de vaseline (pas d'anesthésiques locaux), puis introduit dans la
bouche.
Il est ensuite poussé dans l’śsophage et l'estomac de façon non traumatique
(40 à 50 cm chez l'adulte), en faisant déglutir le patient. Sa bonne position
est vérifiée par l'existence d'un reflux gastrique et l'auscultation du creux
épigastrique après injection d'air. Une tulipe en verre est adaptée au tube et
le premier retour de liquide gastrique est conservé pour l'analyse
toxicologique. Ensuite, la tulipe, placée à hauteur du malade, est remplie
d'eau tiède (200 à 400 ml). Elle est alors surélevée pour permettre
l'écoulement del'eau dans l'estomac, puis abaissée pour siphonner le liquide
gastrique dans un seau placé au dessous du plan du lit. Cette manoeuvre est
répétée plusieurs fois pour une quantité globale de 10 litres d'eau tiède ou
plus (100 ml/kg chez l'enfant), jusqu'à l'obtention d'un liquide gastrique
propre. Du charbon activé peut être administré après le lavage gastrique (cf.
charbon activé).
V/ SURVEILLANCE :
Elle porte sur la fonction respiratoire, l'état de conscience, la pression artérielle,
la fréquence cardiaque, la déglutition. Une malposition du tube ou son obstruction par
des débris alimentaires, des agrégats de comprimés peut entraîner une mauvaise
récupération du liquide gastrique. Un massage du creux épigastrique facilite souvent
les manoeuvres de siphonage.
Certains toxiques imposent une vigilance particulière : toxiques convulsivants,
toxiques cardiotropes et psychotropes d'action rapide.
VI/ COMPLICATIONS :
Elles sont réduites par le respect des contreindications, l'expérience du personnel
et une bonne coopération du patient :
o Nausées, vomissements
o Lésions dentaires et bucco pharyngées (malade agité), érosions des muqueuses
śsophagiennes et gastriques pouvant entraîner une hémorragie digestive (rare),
imposant une fibroscopie
52
o Inhalation bronchique, qui peut engager le pronostic vital
o Hémorragies sous conjonctivales lors d'efforts de toux ou de vomissements
o Hyper natrémie, ou plus souvent hyponatrémie, évitée pour certains auteurs par
l'adjonction de chlorure de sodium dans l'eau de lavage (4 à 9 g/l), en particulier
chez l'enfant
o Hypertension et tachycardie pendant le lavage (réaction adrénergique)
o Bradycardie d'origine vagale à l'introduction du tube, parfois même arrêt
circulatoire, en particulier avec les toxiques cardiotropes (digitaline, chloroquine,
carbamates)
GAVAGE
I/ DEFINITION :
C’est l’alimentation par introduction artificielle des aliments dans l’oesophage,
l’estomac ou le Jéjunum. Le gavage s’effectue par l’intermédiaire d’une sonde en
caoutchouc ou en plastique introduite dans l’estomac ou dans le jéjunum par un orifice
chirurgical externe (gastrotomie ou jéjunoctomie), lorsqu’il existe un obstacle au niveau
de l’oesophage ou le pylore. En dehors de toute affection digestive la sonde est introduite
par le nez ou la bouche jusqu’à l’estomac.
II/ INDICATION
Le gavage se fait dans le but d’apporter à l’organisme, à l’aide d’une sonde, une
alimentation satisfaisante se rapprochant le plus possible de l’alimentation normale
chaque fois que l’alimentation par voie orale est impossible. Ainsi, le gavage est
pratiqué en cas de :
Comas
Troubles de la déglutition
Atteintes des voies digestives supérieures
Anorexie mentale
Dénutrition
III/ PREPARATION DU MATERIEL :
Préparé sur un petit chariot :
Matériel pour tubage gastrique si la sonde n’est pas en place
Une seringue de 30 au 5Occ, ou un entonnoir en verre ou une cuvette
Une pince de MOOHR.
53
Un grand verre d’eau potable
Une cuvette d’eau chaude pour chauffer le mélange
Le mélange dans un récipient avec couvercle
Un haricot
Des mouchoirs en papier ou une serviette
Nécessaire pour faire un pansement, si la sonde est introduite par gastrectomie.
IV/ TECHNIQUE :
1 Gavage par tubage gastr ique
Voir le malade, lui expliquer le soin pour obtenir sa coopération
L’installer confortablement en position assise
Se laver les mains
Placer la sonde gastrique.
Rattacher la seringue, l’entonnoir ou la burette à l’extrémité libre de la sonde.
Vérifier si la sonde n’est pas obstruée en injectant 30 à 40cc d’eau potable.
Administrer le mélange lentement, la force de gravité l’aidera à descendre.
Régulariser l’écoulement en levant ou en abaissant le contenant.
Maintenir toujours le niveau du liquide plus haut que le bec de la seringue (risque
de pénétration d’air).
Verser l’eau fraîche (30 à 60cc) dans le contenant pour nettoyer le tube.
Pincer la sonde et la fixer sur le front du malade.
Assurer une bonne hygiène buccale et nasale
Communiquer au malade l’heure du prochain repas.
Enregistrer la quantité administrée sur la feuille de surveillance.
2 Gavage par gastr otomie
La gastrotomie et une petite incision faite par le chirurgien au niveau de la partie
supérieure de l’abdomen et aboutissant dans l’estomac ou dans le jéjunum. La plaie
chirurgicale est ensuite suturée, la sonde est ainsi fixée. Au bout de 10 jours la plaie est
guérie et on peut facilement enlever le tube et le remettre au besoin. Si c’est le cas :
Voir le malade, lui expliquer le soin
L’isoler si salle commune
Placer la sonde si elle, n’est pas mise en place en la tenant entre le pouce et
l’index et en l’enfonçant lentement par un mouvement de rotation.
Administrer le mélange lentement (comme dans le gavage par tubage gastrique).
Verser l’eau fraîche dans le tube (30à60cc) dans le contenant pour nettoyer le tube.
A la fin de l’alimentation, mettre un pansement stérile sur l’incision tout en
couvrant l’extrémité supérieure de la sonde si l’orifice n’est pas encore cicatrisé.
Dans le cas contraire, retirer lentement le tube et mettre le pansement sur
l’incision.
Certains malades sont condamnés à se nourrir par gavage pendant longtemps, voire
même à vie. L’infirmier doit d’une part les préparer à accepter cette situation, d’autre
part leur apprendre la technique de cette méthode d’administration en insistant sur
l’importance de la propreté du matériel, du malade lui même et de son environnement.
Règles à r especter :
La réalimentation par gavage doit être progressive, à cause des troubles que
peut provoquer un changement brutal d’alimentation.
La quantité journalière, doit être repartie en 5 ou 6 repas (ex: 8h — 11h—
54
14h —17h —20h).
Le mélange doit absolument être conservé au réfrigérateur et ne doit en
aucun cas y dépasser plus de 24h.
La température du mélange doit être équivalente à celle du corps. De ce fait,
tiédir les flacons au bainmarie, mais ne jamais les faires bouillir car les
différents produits risquent de coaguler.
PERFUSION INTRAVEINEUSE
ET PRESSION VEINEUSE
CENTRALE
55
POSE DE PERFUSION
I/ DEFINITION :
Administration lente et continue d'une substance médicamenteuse dans l'organisme
par voie veineuse périphérique ou centrale, avec une voie d'abord de type cathéter court,
épicrânienne, cathéter central...
I/ DEFINITION :
C’est la mesure de la pression dans la veine cave supérieure au confluent de
l’oreillette droite en l’absence de cathéter de SwanGanz sur un cśur sain. La valeur
nor male de la PVC est infér ieur e à 8 cm d’H²0 ou (5,9 mmHg).
VI/INTERPRETATION DE LA MESURE :
X/ LA SURVEILLANCE :
o Sur veillance du cathéter : perméabilité et aspect de la peau (voir si rougeur,
douleur, chaleur locale, écoulement suspect) ;
o La PVC doit toujour s êtr e pr ise dans les mêmes conditions : position du
patient, contrôle du zéro de référence, mode de ventilation.
o Malgré l’évolution des techniques, la mesure de la PVC reste encore un moyen de
surveillance et d’appréciation de l’état volémique des patients.
61
EXAMENS RADIOLOGIQUES
62
ABDOMEN SANS PREPARATION
(ASP)
I/ DEFINITION :
C’est un examen radiologique sans préparation préalable du malade.
Il permet d’affirmer dans la plupart des cas le diagnostic de perforation ou d’occlusion et
apporte des renseignements intéressants au cours d’un syndrome abdominal aigu.
II/ INDICATIONS :
Rechercher la cause des douleurs abdominales;
Décider du recours à une intervention chirurgicale;
Diagnostiquer une occlusion intestinale ou une perforation de l’intestin;
Déceler la présence de calculs vésiculaires, biliaires ou rénaux;
Visualiser le squelette (dernières côtes, sacrum, colonne lombaire, bassin,
articulations de la hanche);
Visualiser les viscères, les muscles de l’abdomen et du petit bassin;
Pneumopéritoine;
Perforation d’organes creux comme le colon ou l’intestin.
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III/ CONTREINDICATIONS :
La femme enceinte.
VI/ DEROULEMENT :
1) Avant :
Prendre un rendezvous en radiologie;
Prévenir le patient de l’examen;
Enlever les piercing;
Préparer le dossier du patient;
Préparer le produit de contraste, à savoir la baryte, et le faire ingérer au patient;
S’assurer que le patient soit bien à jeun et qu’il n’ait pas fumé.
2) Pendant :
Le radiologue réalise 2 clichés de face : un en position verticale et un autre à
l’horizontale;
Il peut réaliser des clichés complémentaires.
3) Apr ès :
Récupérer le compte rendu de l’examen;
Récupérer le dossier du patient;
Récupérer les radiographies et les insérer dans le dossier médical du patient;
Prévoir le retour en chambre;
Surveiller l’évacuation de la baryte;
Prévenir le patient que ses selles seront blanchâtres pendant 2 à 3 jours.
Cas par ticulier : si le patient ne peut pas ingérer le produit de contraste il peut lui être
administré par sonde gastrique.
V/ RESULTATS :
Les résultats radiologiques obtenus résultent de la différence d’absorption des rayons X;
L’air contenu dans les viscères creux y apparaît en noir;
Les structures osseuses plus denses deviennent opaques;
Les organes pleins sont révélés par une densité intermédiaire;
De nombreuses affections sont visibles telles que l’occlusion intestinale, la perforation
d’un viscère, la présence de calculs, les corps étrangers.
TRANSIT OESOPHAGOGASTRODUODENAL
(TOGD)
I / DEFINITION:
C’est un examen qui étudie l'oesophage, l'estomac et le duodénum (début de
l'intestin grêle).
Il recherche des anomalies dont le tube digestif peutêtre atteint tels que des
tumeurs, polypes, diverticules mais aussi des inflammations ou infections de la
paroi.
II/ INDICATIONS :
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Il est indiqué si présence :
Des troubles de la déglutition.
Des douleurs dans la poitrine d'origine digestive ou au niveau de l'estomac.
Des saignements digestifs.
III/ PREPARATION :
Le jour même, le malade doit être à jeun, c'estàdire qu’il ne doit ni manger, ni
boire ni même fumer.
Le malade doit :
1 Appor ter :
Le dossier médical complet.
2Signaler :
S’il y a une grossesse, pour que des précautions soient prises.
S'il est allergique.
IV/ DEROULEMENT DE L’EXAMEN :
C'est un médecin spécialiste en radiologie qui pratique cet examen. Après avoir
signalé l'arrivée du malade, on le fait patienter quelques minutes en salle d'attente.
Avant l'examen, le malade passe au vestiaire pour se dévêtir (on lui indique les
vêtements à enlever). Pour plus de confort, il va aux toilettes avant le début de
l'examen.
Pendant l'examen, le malade est en position debout. On lui donne un verre rempli
de baryte qu'il doit boire assez rapidement. Puis, plusieurs clichés seront pris à des
temps différents. Lors de la prise des clichés, il faut que le malade ne bouge pas et
bloque sa respiration.L'examen dure environ 20 minutes.
Après l'examen, le malade peut manger et boire normalement.
LAVEMENT BARYTE
I/ DEFINITION :
Cet examen étudie le gros intestin appelé aussi côlon.
Il recherche des anomalies dont le tube digestif peut être atteint tels que des tumeurs,
polypes, diverticules mais aussi des inflammations ou infections de la paroi.
II/ INDICATIONS :
Il est indiqué dans :
Des antécédents familiaux de cancer du colon.
Des problèmes de saignements lors des selles.
Des diarrhées persistantes.
Des douleurs abdominales atypiques
III/ PREPARATION :
Une préparation est indispensable pour un examen de qualité :
Trois jours avant, le malade doit suivre un régime strict sans fibres ni résidus. Il
permet de limiter la quantité des matières fécales.
Une liste détaillée des aliments autorisés et interdits lui sera donnée.
La veille, il doit boire deux litres d’une préparation pour évacuer toutes les
matières fécales. C'est contraignant mais indispensable.
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Le jour même, il doit être à jeun, c’est à dire ne pas manger, boire ni même fumer.
Le malade doit :
1Appor ter :
Le dossier médical complet.
Le produit de contraste qui lui a été prescrit.
2Signaler :
Si elle est enceinte (femme), pour que des précautions soient prises.
S'il est allergique.
MYELOGRAPHIE OU SACCORADICULOGRAPHIE
I/ DEFINITION :
Cet examen utilise les rayons X et un produit de contraste à base d'iode.
Son principe consiste à opacifier et visualiser les contours de la moelle épinière. Le
66
produit de contraste est injecté dans le canal rachidien situé au centre de la colonne
vertébrale. Il diffuse et tapisse les parois de la moelle épinière qui seront visibles sur les
clichés grâce aux propriétés radio opaques de l'iode.
II/ INDICATIONS :
La myélographie ou saccoradiculographie étudie la moelle épinière et le début des
racines nerveuses qui naissent à ce niveau.
Cet examen est utile dans le bilan de douleurs neurologiques telles que des
sciatiques rebelles aux traitements ou nécessitant une intervention chirurgicale.
Elle recherche des signes de compression neurologique. Elle permet de déterminer
le niveau précis de l'atteinte, sa cause (hernie discale, tumeur, abcès, hématome.)
et la sévérité des lésions observées.
III/ PREPARATION :
Quelques jours auparavant, le bilan de coagulation est vérifié par une prise de
sang.
Aucune préparation n'est nécessaire. Pas besoin d'être à jeun : le malade peut
manger, boire et prendre son traitement habituel.
Certains médicaments peuvent éventuellement être arrêtés par le médecin.
Si le malade est allergique, le médecin lui prescrit des comprimés à prendre la
veille et le jour de l'examen.
Le malade doit :
1Appor ter :
Le dossier médical complet.
Le produit de contraste s'il a été prescrit.
2Signaler :
S’il y a une grossesse pour que des précautions soient prises.
S'il est allergique.
(UIV)
I/ DEFINITION :
Cet examen étudie les voies urinaires depuis leur origine dans les reins jusqu'au
méat urinaire.
Il recherche des anomalies tels que des malformations, une tumeur, ou le plus
souvent un calcul bloqué dans l'uretère.
II/ INDICATIONS :
Il est indiqué en cas de :
Coliques néphrétiques fréquentes.
Sang dans les urines.
Infection à répétition.
(IRM)
I/ DEFINITION :
L’Imagerie par Résonance Magnétique étudie avec une grande précision de
nombreux organes tels que le cerveau, la colonne vertébrale, les articulations et les tissus
mous.
L’IRM est d’une grande utilité lorsqu’une analyse très fine est nécessaire et que
certaines lésions ne sont pas visibles sur les radiographies standard, l’échographie ou le
scanner.
Elle permet de faire des images en coupes dans différents plans et de reconstruire
en trois dimensions la structure analysée.
Elle recherche :
Au niveau du cerveau, des lésions infectieuses ou inflammatoires, des anomalies
des vaisseaux, ainsi que des tumeurs.
Au niveau de la colonne vertébrale, des hernies discales.
Au niveau des articulations, des lésions ligamentaires ou méniscales.
II/ PREPARATION :
Aucune préparation n’est nécessaire.
Le malade ne doit pas être à jeun, il peut manger et boire normalement.
Le malade doit :
1Appor ter :
Le dossier médical complet.
2Signaler :
Si elle est enceinte (femme), afin que des précautions soient prises.
S'il est porteur d’un stimulateur cardiaque ou de tout système électronique
implantable qui contreindiquent l’examen et risquent de tomber en panne.
S'il porte un corps étranger métallique (implant oculaire, prothèse, clips
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chirurgicaux, éclat de métal dans les yeux…). Ils contreindiquent l’examen car ils
peuvent se déplacer à cause de l’aimant.
S'il est claustrophobe.
ECHOGRAPHIE
I/ DEFINITION :
L’échographie permet l’étude de multiples organes de l’abdomen, du petit bassin,
du cou (thyroïde, ganglions, foie, rate, pancréas, reins, vessie, organes génitaux) mais
aussi les vaisseaux (artères et veines), les ligaments et le coeur. Elle recherche des
anomalies qui pourraient les atteindre (tumeurs, infections, malformations) et peut
parfois guider un prélèvement en profondeur.
Au cours d’une grossesse, elle permet d’étudier la vitalité et le développement du foetus,
de dépister des anomalies ou encore de déterminer le sexe de l’enfant.
II/ PREPARATION :
Le plus souvent : aucune préparation n’est nécessaire.
Parfois :
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Pour les échographies abdominales, le malade doit être à jeun (ne pas manger,
boire ni fumer 4 à 6 heures avant l’examen).
Pour les échographies du petit bassin, le patient doit avoir la vessie pleine il doit
boire 1 litre d’eau juste avant l’examen et se retient d’uriner jusqu’à la fin de celui
ci.
Dans tous les cas, le malade doit respecter les consignes qui auront été données : elles
conditionnent la qualité de l’examen et des résultats.
Le malade doit :
1Appor ter :
Le dossier médical complet.
TOMODENSITOMETRIE
(TDM)
I/ DEFINITION :
Le Scanner étudie le cerveau, la cage thoracique, l'abdomen ou encore les os.
Il recherche des anomalies qui ne sont pas visibles sur des radiographies standard ou à
l'échographie.
Il permet de :
Mettre en évidence des infections, une hémorragie, des kystes, des tumeurs, des
ganglions,
Localiser avec précision un organe par rapport à un autre, de définir le trajet d'un
vaisseau.
71
Guider des ponctions d'organes profonds évitant ainsi une intervention
chirurgicale.
II/ PREPARATION :
Sur prescription le malade allergique, doit prendre des comprimés la veille de
l'examen et le jour même pour éviter toute réaction.
Le malade doit être à jeun lorsqu'il s'agit d'un scanner abdominal si un produit de
contraste est utilisé.
Il doit avoir la vessie pleine (il devra boire un litre d'eau avant l'examen et
s’abstenir d’uriner pour le scanner du petit bassin.)
Le malade doit :
1Appor ter :
Le dossier médical complet.
Le produit de contraste si nécessaire.
2Signaler :
Si elle est enceinte (femme), pour que des précautions soient prises.
S'il est allergique.
TRANSIT DU GRELE
I/ DEFINITION :
Cet examen étudie les parois du petit intestin qui se situe entre l'estomac et le
côlon (gros intestin).
Il est utile dans les bilans de douleurs digestives inexpliquées, de diarrhées
chroniques, de saignements…
Il recherche des anomalies telles qu'un rétrécissement, une tumeur ou une
malformation.
II/ PREPARATION :
Le malade doit être à jeun c'estàdire ne pas manger, boire ni fumer 12 heures
avant l'examen.
Le malade doit :
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1Appor ter :
Le dossier médical complet.
Le produit de contraste si nécessaire.
2Signaler :
Si elle est enceinte (femme), pour que des précautions soient prises.
S'il est allergique.
CHOLANGIOGRAPHIE INTRAVEINEUSE
I/ DEFINITION :
La Cholangiographie est une technique particulière de radiographie qui permet
l'examen de la vésicule biliaire et des canaux qui y arrivent.
Un produit visible lors des radiographies est injecté dans une veine au début de
l'examen.
II/ PREPARATION :
Pour nettoyer les intestins du malade, qui se trouvent devant la vésicule biliaire,
une préparation est indispensable. Pendant 3 jours avant l'examen le malade doit recevoir
un régime "sans déchet", c'estàdire sans fruits crus, sans légumes crus, sans riz, ni
pâtes, ni pains gris. Le but de cette préparation est de "vider" le plus possible les
intestins. Il est également important au malade de supprimer tout médicament à base de
bismuth. L’infirmier lui demande également de rester à jeun 8 heures avant l'examen (ni
boire, ni manger, ni fumer).
Si l'examen a lieu l'aprèsmidi, le malade peut prendre un petit déjeuner léger.
Il est ensuite conduit jusqu'au local d'examen
ARTERIOGRAPHIE
I/ DEFINITION :
L'artériographie est une radiographie d'une ou de plusieurs artères ainsi que des
veines correspondantes.
L'examen est réalisé par l'injection d'un produit de contraste (= qui est visible sur
les radiographies) dans une artère qui varie en fonction de l'examen.
Étant donné qu'un produit sera injecté au malade en cours d'examen, il est très
important au malade de signaler au médecin et à l'infirmier(e), qui s'occupent de lui, s'il
pense être allergique à l'iode ou s'il a déjà eu des réactions allergiques en d'autres
occasions.
II/ PREPARATION :
Le jour précédent l'examen, l’infirmière rase les plis inguinaux du malade ainsi
que le haut des cuisses et le bas du ventre ; ceci de manière à ce que la zone où le produit
est injecté soit parfaitement propre et puisse être désinfectée efficacement. Une douche
soigneuse est souhaitable après le rasage.
L’infirmière demande au malade de rester à jeun 4 à 6 heures avant l'examen. Ensuite
quelques heures avant l'examen, une perfusion est placée dans le bras du malade. Elle
sert à injecter certains produits pendant l'examen. Une blouse blanche sera proposée au
malade. On lui demande également de retirer ses éventuelles prothèses dentaires.
Avant que le malade quitte la chambre pour rejoindre la salle d'examen, il doit
uriner, ceci de manière à avoir un examen plus confortable.
Il sera conduit en lit jusqu'au local d'examen
PHLEBOGRAPHIE
I/ DEFINITION :
La phlébographie est une radiographie des veines des membres inférieurs (jambes
ou pieds).
Elle se réalise par l'injection d'un produit (de contraste) dans cette veine
Une phlébographie peut permettre de voir si un caillot se trouve dans une des veines des
membres inférieurs, mais également dans quel état se trouvent ces veines.
II/ PREPARATION :
Le malade ne doit pas boire, ni manger ± 4 heures avant l'examen.
L'infirmier(e) lui demande également d'enlever les éventuelles prothèses dentaires.
Le malade doit revêtir une blouse blanche et doit être installé dans le lit.
Le malade sera conduit en lit jusqu'au local d'examen.
ANGIOPNEUMOGRAPHIE
I/ DEFINITION :
C’est un examen qui permet de visualiser directement des caillots dans l’artère
pulmonaire et ses branches et de quantifier le degré d’obstruction artérielle, en vue de
décider d’une éventuelle thrombolyse ou chirurgie en urgence.
II/ INDICATIONS :
V/ TECHNIQUE :
Cet examen est réalisé par un radiologue en radiologie vasculaire :
La voie d’abord est plus fréquemment une veine du bras.
Mise en place d’un désilet dans la veine d’abord, puis montée d’un guide long sur
lequel on enfile une sonde d’angiographie, qu’on monte dans l’artère pulmonaire
en passant par les cavités droites.
La sonde est ensuite positionnée alternativement dans l’artère droite puis gauche ;
dans chaque artère, on injecte un produit de contraste pendant une dizaine de
secondes, au cours desquelles est prise une série de clichés très rapides du champ
pulmonaire correspondant ;
La lecture des clichés permet ensuite de calculer un indice d’obstruction
76
vasculaire.
ANGIOCARDIOGRAPHIE
I/ DEFINITION :
URETEROPYELOGRAPHIE RETROGRADE
I / DEFINITION :
L'urétéro pyélographie rétrograde (UPR) est un examen radiologique de l'uretère et
des cavités du rein qui a pour but d'étudier les voies d'évacuation de l'urine.
Cette visualisation du tractus urinaire se fait avec un cathétérisme urétéral et avec
une injection d'un milieu de contraste. On cathétérise les uretères pendant la cystoscopie.
Un produit radio opaque est injecté dans les uretères et des radios sont prises
mettant en évidence tout l'uretère et le bassinet.
2 Contr e indications :
L'UPR entraîne des risques infectieux, contre indiqué donc quand le système
urinaire ne se vide pas, car cela augmenterait le risque infectieux.
Il n'y a pas de contre indication pour les personnes allergiques à l'iode, car ici le
produit ne passe pas dans le sang (seule une petite quantité du produit de contraste
injectée dans les uretères est absorbée à travers les muqueuses)
BRONCHOGRAPHIE
79
I/ DEFINITION :
C’est un examen radiologique de l’arbre bronchique après introduction d’un
produit opaque aux rayons X.
II/ BUTS :
*Permet de réaliser un examen de l’arbre bronchique plus approfondi.
*Permet de mieux visualiser les lésions contrairement aux examens radiologiques
simples et radioscopiques.
III/ INDICATIONS :
Dilatation des bronches (D D B)
Tumeurs bronchiques et pulmonaires
Suppuration broncho pulmonaire. Avec ou sans fistules.
Corps étrangers des bronches
Pour préciser le siège
Pour préciser la position
Ganglions tuberculeux.
2 Le matin :
Le malade est à jeun
Lui expliquer l’examen et le mettre au calme
Lui faire une prémédication sur avis médical à base de
“ Morphine, Atropine 1/4 à 1/2 mg “.
VII/ T E C H N I QUE :
Recevoir le malade avec bienveillance.
S’assurer que la prémédication a été faite
S’assurer que le malade est à jeun
Retirer le dentier
Installer le malade en position assise pour anesthésie locale.
Si Anesthésie faite, le malade est couché sur la table en position de rosa.
On introduit une sonde de NETRAS munie de son mandrin dans la trachée puis
dans la bronche souche voulue.
Si le malade tousse encore ajouter un peu d’anesthésie par l’intermédiaire de la
sonde après retrait du mandrin.
La bonne mise en place de la sonde est vérifiée sous écran radioscopique.
La position du malade diffère selon les parties de l’arbre bronchique à opacifier
(par exemple pour l’opacification du lobe supérieur, le malade sera couché;
pour l’examen des lobes inférieurs et moyens le malade sera debout.
Pour une opacification totale, le malade prendra diverses positions pour une
bonne diffusion du produit.
On peut demander au malade de prendre diverses attitudes ;(sur le dos, le
ventre etc.).
Si les divers changements fatiguent le malade, le faire asseoir toutes les fois
possibles. Dépister les vertiges dus à l’anesthésie et à la fatigue.
Dans les cas importants, arrêter l’examen, donner au patient la caféine (sur avis
médical) et le faire coucher. La prise des clichés a lieu après contrôle
radioscopique et après injection du produit par la sonde.
Les clichés sont pris dans diverses positions (face, profil, oblique)
A la fin de l’examen le liquide injecté est aspiré par la sonde qui sera retirée par
81
la suite.
82
EXAMENS ELECTRIQUES
83
ELECTROCARDIOGRAMME
(ECG)
I/ GENERALITES :
Réaliser un électrocardiogramme (ECG), consiste à enregistrer l'activité électrique du
coeur.
Cet examen permet une évaluation sémiologique et diagnostique pour aboutir à une
action thérapeutique.
Le myocarde possède une activité contractile automatique propre (c'estàdire qu'il n'y a
pas besoin de stimulation nerveuse pour déclencher une activité).
Néanmoins cette activité est influencée, « régulée » par les systèmes nerveux
sympathique et parasympathique.
Cet automatisme est formé de fibres myocardiques modifiées, riches en sarcoplasme et
en glycogène.
C'est le tissu nodal, sa disposition constante comprend :
le noeud sinusal ou noeud sino auriculaire nommé Noeud de Keith et Flack,
structure de 10mm de diamètre dans l'oreillette droite, là où s'abouche la
veine cave supérieure
le noeud atrioventriculaire ou noeud auriculoventriculaire nommé Noeud
d'AschoffTawara, structure de 5mm de diamètre à la partie postérieure de
la cloison inter auriculaire, à proximité de la valve tricuspide, travaille en
ralentissant l'onde de dépolarisation du noeud sinusal.
Le faisceau atrioventriculaire nommé faisceau de HIS, structure se situant
dans la cloison inter ventriculaire et se divisant en branche droite et gauche.
Le réseau de Purkinje, structure qui chemine sur la face interne des deux
ventricules.
Fonctionnement du tissu nodal :
V3 à michemin entre V2 et V4
85
V4 dans le 5ième espace intercostal gauche sur la ligne médio claviculaire
Sur une ligne horizontale déterminée par V4 se trouvent :
V5 sur la ligne axillaire antérieure gauche
V6 sur la ligne axillaire moyenne gauche
V7 sur la ligne axillaire postérieure gauche
V8 sur la ligne scapulaire gauche (pointe de l'omoplate)
V9 sur la ligne interscapulovertébrale gauche
Les dérivations précordiales droites :
V3R en position symétrique de V3
V4R en position symétrique de V4
VE (pour certains seulement) sur l'apophyse xiphoïde
Ainsi, l'ensemble de ces dérivations explore les faces cardiaques suivantes :
Basale (dérivations V7 V8 V9)
Inférieure (dérivations D2 D3 aVF)
Septale (dérivations V1 V2)
Apicale (dérivations V3 V4)
latérale (latérale bas (dérivations V5 V6) et latérale haut (dérivations D1
aVL))
face ventriculaire droite (V3R V4R)
86
Fig1
Fig2
ELECTROENCEPHALOGRAMME
(EEG)
I/ DEFINITION :
L'électroencéphalogramme est l'enregistrement de l'activité du cerveau, réalisé
grâce à des électrodes placées sur le crâne.
Il s'agit d'un examen indolore et sans danger.
II/ PREPARATION :
Aucune préparation particulière n'est nécessaire. L’infirmier demande au malade
uniquement de ne pas mettre de laque ni de gel sur ses cheveux, et d'avoir les cheveux
propres.
Le médecin qui lui a prescrit l'examen demande peutêtre au malade de ne pas
prendre certains médicaments le jour de l'examen, ceci pour ne pas perturber les
résultats.
ECHODOPPLER
I/ DEFINITION :
Le Doppler étudie le débit du sang dans les artères et les veines donnant ainsi des
renseignements sur ses conditions d’écoulement et la bonne irrigation des organes.
88
Couplé à l’échographie, il renseigne sur la forme des vaisseaux.
Cet examen peut être utilisé sur les vaisseaux des membres, du cou, de
l’abdomen…
Il recherche des perturbations du flux sanguin pouvant être en rapport avec un
obstacle ou un rétrécissement du vaisseau.
Il peut s’agir d’un caillot bloqué dans une veine (c’est la phlébite), d’un
rétrécissement du calibre d’une artère (ce sont les plaques d’athérome)…
II/ PREPARATION :
Aucune préparation n’est nécessaire.
Pas besoin que le malade soit à jeun. Il peut manger et boire normalement.
Le malade doit :
1Appor ter :
Le dossier médical complet.
89
EXAMENS ENDOSCOPIQUES
90
BRONCHOSCOPIE
I/ DEFINITION :
C’est l’introduction d’un tube rigide dans la trachée permettant des interventions
thérapeutiques (cryothérapie, laser ; extraction d’un corps étranger, mise en place de
prothèses)
Cet examen se pratique sous anesthésie générale.
II/ BUT :
Exploration visuelle de l’arbre tracheobronchique.
III/ PREPARATION :
1 Avant l’examen :
IV/ TECHNIQUE :
Réalisé le plus souvent sous anesthésie locale avec un endoscope ou un vidéo
endoscope souple.
La réalisation d’une bronchoscopie nécessite une anesthésie générale après
consultation préanesthésique. La préparation du matériel, le déroulement, la surveillance
sont identiques, mais s’y ajoutent les impératifs liés à l’anesthésie générale : patient
perfusé, sous scope, hospitalisé de 24 à 48 heures.
COLONOSCOPIE
I/ DEFINITION :
Une colonoscopie est un examen endoscopique qui a pour but d'examiner les
intestins.
Pour réaliser cet examen, le médecin introduit par le rectum un endoscope (= un
tuyau souple) qui suit le trajet des intestins, ceci de manière à les examiner.
92
II/ PREPARATION :
Il est important que les intestins du malade soient le plus "propre" possible de
manière à réaliser un examen de bonne qualité. Pour garantir cette préparation,
l’infirmier demande au malade :
dur ant les 3 jour s qui pr écèdent l'examen : de respecter un régime sans
fibres, c'estàdire de supprimer les fruits et les légumes (ni cuits, ni crus), le
pain gris ou complet. Il peut donc manger du pain blanc, de la viande, du
poisson, des produits laitiers, des pâtes (si elles ne sont pas complètes)...
la veille et l'avantveille de la date de l'examen, au soir : de prendre 4
cuillères à soupe d’un sirop laxatif.
Il doit aller r égulièr ement à la toilette pendant la nuit qui suivr a.
la veille de l'examen, selon l'avis du médecin :
Soit
a) donner au malade un laxatif dilué dans un grand verre d'eau pour le boire
à l'heure que lui indique le médecin qui le prend en charge.
Soit
b) manger léger durant la journée et vers 17h commencer la préparation :
diluer 3 sachets de COLOPEG (disponible en pharmacie) dans 3 litres d'eau
et boire cette préparation à raison de 1litre/heure. Il terminera donc
normalement vers 20h.
le jour de l'examen, selon l'avis du médecin :
Soit
a) reprendre 1 flacon de laxatif dilué à l'heure que le médecin lui indique .Le
malade doit se présenter en Endoscopie à l'heure convenue avec son
médecin. Un complément de liquide de préparation lui sera donné jusqu'à ce
que le colon soit tout à fait propre.
Soit
b) Le matin de l'examen, petit déjeuner léger et présence dans le service
d'Endoscopie à 8h où une infirmière le prend en charge afin de continuer sa
préparation. Pour cela le malade boit à nouveau un liquide ressemblant au
COLOPEG jusqu'à ce que son colon soit tout à fait nettoyé.
N.B. :
Si le malade prend du fer, il faut absolument en stopper la prise une semaine
avant l’examen.
La durée de la préparation est très variable d'une personne à l'autre et l'ordre
de passage des examens dépend de l'heure à laquelle le malade sera prêt
III/ DEROULEMENT DE L’EXAMEN :
Le malade est couché sur la table d'examen.
Une perfusion sera placée pour pouvoir lui administrer des calmants en cours d'examen.
Au cours de l'examen, l'infirmier(e) ou le médecin demande au malade de prendre
différentes positions : couché sur le côté, sur le ventre ou sur le dos. Un tuyau souple
(l'endoscope) est introduit dans l’anus, il suit le trajet des intestins afin de les examiner.
Cet examen n'est pas douloureux, il est un peu inconfortable. A la fin de la
colonoscopie, de l'air est insufflé dans les intestins, ce qui est légèrement désagréable.
Si le malade ressent des douleurs pendant l'examen, il doit les signaler au médecin.
L'air est enlevé en fin d'examen. L'examen dure au total de 30 minutes à une heure.
93
Au cours de l'examen, il est possible que le médecin effectue des prélèvements (
biopsies) ou encore qu'il retire des polypes (petites tumeurs bénignes). Dans ce cas, il est
possible que de petits saignements se produisent après l'examen
FIBROSCOPIE OESOGASTRODUODENALE
I/ DEFINITION :
Cet examen étudie la paroi interne (muqueuse) de l'oesophage, de l'estomac et du
duodénum afin de :
Déceler les anomalies.
Effectuer des prélèvements.
La fibroscopie haute est utile dans les bilans de :
Saignements d'origine digestive.
Ulcère de l'estomac.
Antécédents de tumeur de l'oesophage ou de l'estomac.
Inflammation de la muqueuse résistant aux traitements classiques.
Reflux de liquide gastrique dans la bouche.
Douleurs abdominales et troubles digestifs persistants.
Elle recherche :
Un ulcère.
Une inflammation ou infection.
Une hernie hiatale.
Une tumeur
Un rétrécissement de la lumière.
C'est l'examen de référence du haut appareil digestif du fait de sa précision
II/ PREPARATION :
Une semaine avant, une prise de sang permet de contrôler la bonne coagulation du
sang.
Le jour même :
Le malade doit être à jeun c'est à dire ne pas manger, boire ni fumer quatre à six
heures avant l'exploration.
Certains médicaments peuvent être arrêtés par le médecin.le malade doit prendre le
reste de son traitement habituel.
Le malade doit :
1Appor ter :
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Le dossier médical complet.
2Signaler :
S'il est allergique.
Ses antécédents médicaux et chirurgicaux.
III/ DEROULEMENT DE L’EXAMEN :
C'est un gastroentérologue qui pratique l'examen. Il se pratique le plus souvent
sans anesthésie générale. Un tranquillisant suffit.
Après l’arrivée du malade, on le fait patienter quelques instants en salle
d'attente.
Avant l'examen, le malade passe au vestiaire pour se dévêtir. Une infirmière lui
met une perfusion veineuse au niveau du bras. Un tranquillisant peut lui être
donné afin de diminuer l'appréhension.
Pendant l'examen, le médecin introduit l'endoscope par la bouche. Un gel
anesthésique placé au fond de la gorge facilite la déglutition. L'exploration est
progressive : l'oesophage, l'estomac et enfin la première partie de l’intestin
grêle sont visualisés. Il visualise en totalité les parois digestives et prélève toute
lésion.
L’examen dure une demiheure environ.
Après l'examen, le malade peut manger et boire normalement. il rentre chez lui
après une courte période d'observation (de quelques heures à une journée). Il
est possible qu'il crache quelques filets de sang de faible abondance traduisant
une irritation.
LAPAROSCOPIE
I/ DEFINITION :
La laparoscopie est un examen qui permet au médecin de visualiser directement
les organes qui se trouvent dans l'abdomen, plus spécialement le foie et effectuer des
prélèvements.
Pour réaliser cet examen, le médecin introduit un endoscope (= un tuyau souple)
dans un petit trou réalisé sous l'ombilic.
II/ PREPARATION :
La veille de l'examen une prise de sang sera réalisée.
L'infirmier(e) procède à un rasage de l'abdomen.
Le jour de l'examen, le malade doit rester à jeun à partir de minuit, il s’abstiendra
donc de boire de manger et de fumer
Il doit enlever ses prothèses dentaires et ses lunettes, ces deux éléments pouvant
gêner le médecin pendant l'examen.
Le malade doit revêtir une blouse blanche d'opéré.
Il sera conduit en lit jusqu'à la salle d'examen.
LARYNGOSCOPIE
I/ DEFINITION :
C’est un examen médical qui consiste à visualiser le larynx et les cordes vocales.
II/ PRINCIPE :
Elle peut être réalisée de deux manières :
De manière directe qui nécessite une légère anesthésie générale si elle est réalisée avec
un fibroscope rigide et une anesthésie locale avec un fibroscope souple et donc une
courte hospitalisation (le plus souvent une journée),
De manière indirecte avec un miroir de Clar.
III/ BUT :
*Elle permet d’effectuer des biopsies ;
*Elle permet la vision du larynx à l’aide d’un miroir ;
*L’examen permet de visualiser la base de la langue et la paroi pharyngée latérale, le
sillon et les fossettes glossoépiglottique, l’épiglotte, l’endolarynx, la région sous
glottique et l’hypo pharynx ;
*Il permet d’apprécier leur aspect normal ou pathologique (inflammatoire, tumoral,
existence de corps étranger) ;
*De manière indirecte qui permet d’apprécier le repli glossoépiglottique, la face
laryngée de l’épiglotte, la trachée, le repli aryépiglottique, la paroi externe du sinus
piriforme, les cartilages accessoires et l’aryténoïde.
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IV/ INDICATIONS :
Toute dysphonie persistant depuis plus de 15 jours
Toute dysphagie
Toute douleur, paresthésie ou otalgie (douleur réflexe d’une lésion pharyngée)
Toute dyspnée inspiratoire dont l’origine paraît laryngée
Toute tuméfaction cervicale
V/ CONTRE INDICATIONS :
Pour le procédé direct, les CI sont celles de la fibroscopie, c’est à dire :
Anévrisme de la crosse de l’aorte,
Tuberculose fébrile,
Insuffisance cardiaque,
Infection bronchopulmonaire chronique
Par contre en indirect, l’examen est simple, il en existe peu sauf chez le nourrisson
ou enfant, certains malades alités ou tétraplégiques, chez certains adultes aux
réflexes nauséeux, dans certaine prédisposition anatomique (épiglotte basculée en
arrière).
VI/ LIEU DE L’EXAMEN :
Dans le cabinet médical
Au bloc opératoire
VII/ LES PRECAUTIONS PARTICULIERES :
Le patient a eut une consultation avec l’anesthésiste si la laryngoscopie est réalisée
sous anesthésie générale. Le patient a respecté les éventuelles recommandations de
l’anesthésiste (en rapport à un traitement, s’il devait être à jeun, une prémédication,…).
VIII/ INCIDENTSACCIDENTS :
La laryngoscopie indirecte requiert que la langue soit tirée vers l’extérieur de la
bouche, la cavité bucco pharyngale s’en trouvant déformée, affectant du même coup la
statique et dynamique des cordes vocales. De plus, la position de la langue fait que le
sujet ne peut prononcer que quelques voyelles et difficilement.
IX/ DEROULEMENT :
1 Avant :
préparation du matériel
Constitution du dossier de soin
Il peut être fait une anesthésie local à la xylocaïne
Education auprès du patient
Rassurer le patient
Renseigner le patient sur d’éventuelles questions qu’ il se pose
S’assure de l’existence du matériel stérilisé.
2 Matér iel :
De manièr e dir ecte :
Pince coudée
Seringue coudée
Anesthésiant (xylocaïne)
Fibroscope
De manièr e indir ecte :
Un miroir de Clar, des miroirs laryngés de différentes tailles.
Une lampe
Des pastilles anesthésiantes ou du spray
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3 pendant :
Dér oulement de l’examen indir ect :
Le malade est assis en face du médecin
La bouche ouverte, le médecin lui tire la langue à l’aide d’une compresse et il
place le miroir laryngé préalablement chauffé (afin d’éviter toute buée) contre la
paroi postérieure de l’oropharynx en refoulant la luette.
Le miroir est éclairé par la lumière issue du miroir frontal de Clar
pendant l’examen, le malade doit respirer librement par la bouche
Le médecin lui fait dire « i » ou « é », on apprécie mieux l’anatomie des fossettes
glossoépiglottique et de l’endolarynx, car l’épiglotte se révèle et surtout on se
rend compte de la mobilité des cordes vocales
N.B : par fois on fait une anesthésie locale avec du spr ay pour les per sonnes aux
r éflexes exacer bés.
4 Apr ès :
Désinfecter le matériel
Noter les éléments significatifs sur le dossier
Si le patient n’a pas bien compris ce que lui a dit le médecin, lui apporter des
éléments de compréhension
S’assurer que le patient a bien supporté l’examen
Dans le cas d’une biopsie, envoyer le prélèvement au laboratoire (bon du
laboratoire bien rempli)
X/ ROLE INFIRMIER :
o Education avant et pendant l’examen
o Rassurer le patient avant et pendant
o Assister le médecin
o S’assurer de l’existence du matériel et de sa stérilité
o Renseigner le patient sur le déroulement de l’examen
Résultats :la lar yngoscopie peu r évéler la pr ésence d’une inflammation, d’une
tumeur , d’un cancer ou d’une malfor mation du lar ynx ou du phar ynx, qui
ser a confir mée par examen anapath.
COELIOSCOPIE EN GYNECOLOGIE
I/ DEFINITION;
Cette intervention consiste à examiner sous anesthésie générale l'intérieur de
l'abdomen, en particulier les organes génitaux (utérus, ovaires, trompes) à l'aide d'un
appareil d'optique de quelques millimètres de diamètre introduit par une petite incision
au niveau du nombril. Certaines interventions peuvent être réalisées par cette technique à
l'aide d'instruments fins introduits par d'autres petites incisions sur le ventre.
IV/ TECHNIQUE :
Voici comment se déroule l'intervention en général :
le malade est hospitalisé la veille ou le matin même de l'opération ;
après une prémédication (tranquillisant), il est conduit au bloc opératoire ;
une perfusion est mise en place puis il est endormi (anesthésie générale) ;
la durée d'hospitalisation est variable selon le type d'intervention réalisée.
des douches sont possibles dès le lendemain de l'opération mais il est recommandé
d'attendre une semaine avant de prendre un bain ;
après le retour du malade à domicile, si des douleurs, des saignements, de la fièvre, des
vomissements, ou toute autre anomalie apparaissent, il est indispensable de consulter ou
d'en informer le chirurgien ou celui de garde quelle que soit l'heure du jour ou de la nuit.
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I / DEFINITION :
Elle permet de visualiser les organes pelviens et abdominaux dans un but chirurgical. La
coelioscopie a visée diagnostique est devenue très rare en gastroentérologie.
II/ INDICATIONS:
Cholécystectomie ;
Appendicectomie ;
Hernie hiatale et reflux gastrooesophagien ;
Diverticulose colique ;
Chirurgie des glandes surrénales.
URETEROCYSTOSCOPIE
I/ DEFINITION :
C’est un examen qui permet de voir l’urètre, le col vésical et la vessie
II/ INDICATIONS :
Infections urinaires récidivantes ;
Les troubles mictionnels ;
Les affections congénitales du bas appareil.
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ROLE INFIRMIER DEVANT
CERTAINES PATHOLOGIES
La prise en charge des patients dont le quotidien et rythmé par des contacts
réguliers et prolongés avec les structures de soins, et qui sont légitimement exigeants sur
101
la qualité des soins qui leurs sont prodigués, exige une approche spécifique dont les
composantes psychologiques et sociales sont essentielles.
L’HEMIPLEGIE ET LA PARAPLEGIE
SURVEILLANCE INFIRMIERE :
Elle portera sur l’état de conscience, l’importance du déficit moteur, la possibilité
de vomissements, ou de fausses routes responsables d’aggravations, ou encore de crises
comitiales lorsque la lésion est encéphalique (touchant les hémisphères cérébraux).
Diurèse, T.A, respiration, température, tests de coagulation si les malades sont mis
sous anticoagulants.
Si le malade est grabataire les soins de nursing sont capitaux :
Prévention d’escarres
Prévention de phlébites
Prévention de fécalomes
Soins de sonde d’alimentation et sonde urinaire
Aspiration endotrachéale en cas d’encombrement.
LA SCLEROSE EN PLAQUE
SOINS INFIRMIERS :
Soutien du patient
Éducation sur l'hygiène de vie
Visée de soins vers l'autonomie
Laisser des temps de repos
Relation d'aide (annonce de la maladie, aménagement des habitudes de vie)
les tenir au courant des associations (aide sociale, aide financière, service
juridique, antenne d'infos médicale, établissement spécialisé)
.
MALADIE DE PARKINSON
L’EPILEPSIE
SCIATIQUE
Sur veillance :
SURVEILLANCE NEUROLOGIQUE :
Elle est fondamentale du fait du risque de décompensation brutale :
Surveillance des paramètres généraux (pouls, rythme cardiaque, T.A, état
respiratoire, diurèse).
Signaler au médecin toute modification de la conscience.
Surveillance des pupilles, une mydriase réactive traduit un engagement temporal
de ce côté.
Accès d’hypertonie axiale avec mouvements d’enroulement au niveau des
membres traduisant un engagement bulbaire.
Dans les deux derniers cas mise en jeu immédiat du pronostic vital par apnée et
arrêt cardiorespiratoire.
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PATHOLOGIES ENDOCRINIENNES
HYPOTHYROÏDIE
ROLE INFIRMIER :
1 Rôle pédagogique :
2Rôle technique :
HYPERTHYROIDIE
SURVEILLANCE :
1 Clinique :
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Courbe de poids, fréquence et rythme cardiaque, nombre de selles ;
Tour de cou, saillie des globes oculaires, état psychique (conscience, nervosité,
sommeil).
2 Biologique :
LA SURVEILLANCE :
Clinique :
Syndrome dysmorphie.
État psychique.
Signes d’hyper catabolisme.
Pression artérielle.
Vie génitale.
Rechercher de métastase en cas de tumeur maligne.
Biologique :
Dosages hormonaux.
Radiographie osseuse.
HYPERPARATHYROIDIE
ET HYPOPARATHYROIDIE
ROLE INFIRMIER :
1 r ôle pédagogique :
2 r ôle technique :
PHEOCHROMOCYTOME
LA SURVEILLANCE INFIRMIER :
OBESITE
DIABETE SUCRE
DIABETE TYPE II :
I/ ELEMENTS DE SURVEILLANCE :
1 CLINIQUE :
Diurèse
Boissons
Poids
T.A
2 Biologique :
Protéinurie de 24 heures.
Ionogramme sanguin et urinaire.
II/ - CONSEILS DIÉTÉTIQUES EN CAS DE SYNDROME NÈPHROTIQUE
Supprimer tout excès alimentaire néfaste.
Contrôler les apports en protéines, sel (chlorure de sodium), sucres, lipides, eau,
potassium, phosphore, calcium.
Appor t hydr ique: il peut être restreint lors des poussées oedémateuses, surtout s’il
existe une hyponatrémie.
Appor t en chlor ur e de sodium (NaCl):
Si la tension artérielle est normale, s’il n’y a pas d’oedème, l’apport de NaCI est
normal (≤8 g/jour). En pratique il faut éviter les aliments très riches en sel. si le
patient a une corticothérapie, des oedèmes, une HTA ou une insuffisance cardiaque,
l’apport préconisé est de 4g NaCI. Il faut éviter les aliments riches en sel, les sauces, ne
pas saler les aliments, ni à la préparation ni à table. L’apport de pain salé est contrôlé.
Appor t en potassium (K): il est normal, voire augmenté, car il y a souvent des pertes
de K+. On conseillera donc la consommation d’aliments riches en K+ sauf en cas
d’insuffisance rénale.
Appor t en pr otéines: il doit être normal, 1 g/kg de poids idéale/j. Si le patient est
dénutri, si la protéinurie est élevée, l’apport protidique peut être augmenté.
Appor t en sucr e si le patient a une hypertriglycéridémie et/ou reçoit une
corticothérapie, suppression des sucres purs et des aliments en contenant.
Appor t en lipides: préférer les graisses végétales pour limiter les problèmes
110
vasculaires au long cours.
Appor t phosphocalcique: si l’apport de calcium doit être important, il est nécessaire
de supplémenter médicalement le patient car l’équilibre alimentaire, le taux de
protéines.
INSUFFISANCE RENALE
ANNUELLE : de la taille.
J OURNALIERE : du poids.
DE LA TENSION ARTERIELLE :(selon la rigueur nécessaire et dans de
bonnes conditions c’estàdire : patient au repos depuis 15minutes assis ou
couché,puis en position debout après un temps d’attente d’une minute à la
recherche d’une hypotension orthostatique).
DE LA DIURESE : tout patient qui entre en service de néphrologie doit collecter
ses urines pendant son hospitalisation
DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX.
DU REGIME DIETETIQUE : selon le stade d’insuffisance rénale ou du
traitement de dialyse.
URETRITES
CONDUITE À TENIR :
Ne jamais sonder le patient.
Essais d’UIV qui permet de :
Confirmer le diagnostic.
Donner la situation de la lésion et définir sa gravité.
Voir si lésions associées.
Soulager le patient par cathéter sus pubien pour vider la vessie par dérivation.
Laisser reposer le patient.
Après 2 ou 3 jours urètrographie mictionnelle (opacification lors de la miction) par
l’intermédiaire du cathéter sus pubien.
CYSTITES
LA CONDUITE À TENIR :
Règles hygiénodiététiques +++ (boire +++ au moins 2L/jour).
Toilette rigoureuse à l’eau, au savon d’avant en arrière, après chaque rapport.
Miction complète.
Parfois antibiotiques sur 24H maximum ou plusieurs jours si cystite récidivante.
Attention chez patient hospitalisés ou porteur de sonde.
La cystite sur sonde. On peut appliquer 3 conseils pour éviter l’infection :
111
Mise en place aseptique.
Toilette rigoureuse et journalière.
Faire boire beaucoup.
PYELONEPHRITE, ORCHIEPIDIDYMITE ET
ROSTATITE :
112
SURVEILLANCE DES MALADES SOUS TRAITEMENTS ANTI
MYTOTIQUES
(Syno : anticancér eux, antinéoplasiques, cytostatiques)
TOXICITES CHRONIQUES :
Elles se manifestent après plusieurs administrations de poly chimiothérapies et sont
inconstamment et/ou incomplètement réversibles. Il s’agit de :
*Toxicité rénale
*cirrhose hépatique
*leucémies secondaires
*insuffisances rénales
*azoospermies, aménorrhées
Education/conseils au patient
L’infirmier doit :
apprendre au patient à surveiller l’apparition de troubles auditifs ou de
manifestations neurologiques
bien lui signaler de consulter en urgence en cas d’hyperthermie après une cure
d’anticancéreux
l’informer des risques infectieux et de leur surveillance
l’informer des risques de thrombopénie et de la prévention des
manifestations hémorragiques (rasage, prélèvements sanguins, blessures)
GLUCOCORTICOIDES :
IRAPPELS :
*effets antiinflammatoires : l’effet est spectaculaire sur tous les signes de
l’inflammation, locaux (rougeur, chaleur, douleur) et généraux (fièvre) quelle que soit la
cause.
*effets immunodépresseur et antiallergique
*effets métaboliques généraux :
hyperglycémiants
redistribution des graisses (faciès cushingoide)
myopathie
fonte musculaire, vergetures, acné, retard de cicatrisation
ostéoporose, fractures, tassements vertébraux,
*effets indésirables : ils ont peu de risque de se développer lors des traitements courts
(inf. à une semaine). Ils sont digestifs (épigastralgies, nausées, vomissements, pyrosis,
ulcère), oculaires (cataracte, glaucome, aggravation d’une infection), neuropsychiques
(euphorie, insomnie), endocriniens (aménorrhée, retard de croissance).
IIEDUCATIONCONSEILS AU PATIENT :
L’infirmier doit :
donner au patient une éducation diététique : régime désodé, pauvre en sucres rapides,
indiquer les mesures associées : protecteur gastrique ;
demander au patient de surveiller régulièrement son poids et sa TA ;
prévenir le patient diabétique que son diabète risque d’être déséquilibré par les
corticoïdes (qui sont hyperglycémiants) ;
demander au patient de consulter rapidement en cas de fièvre (car il existe un risque
accru d’infections), de se soigner impérativement en cas de plaie ;
l’informer du risque de rebond de la maladie à l’arrêt du traitement ;
l’informer du risque d’insuffisance surrenaliènne à l’arrêt des traitements au long cours
Le patient doit consulter le médecin en cas d’asthénie importante. Il ne doit jamais
arrêter brutalement le traitement, mais toujours suivre les directives médicales.
sensibiliser le patient sur la bonne tenue de son carnet de vaccination ;
le prévenir de ne pas prendre d’aspirine en cas de céphalées ou d’autres affections.
*exemples de glucocorticoïdes :
DCI: SPECIALITE:
Hydrocortisone Hydrocortisone
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Cortisone Cortisone
Prednisone Cortancyl
Prednisolone Solupred
Triamcinolone Kenacort
Betamétasone Célestène Betnesol
IRAPPELS :
Etymologiquement un médicament diurétique est un médicament qui
augmente la production d’urine par unité de temps. En fait, la plupart des
circonstances cliniques au cours desquelles un diurétique est indiqué sont
caractérisées par une rétention de sodium entraînant secondairement une
rétention d’eau.
*indications des diurétiques : tous les diurétiques ont en commun l’indication
118
d’hypertension artérielle et l’insuffisance cardiaque chronique.
119
SURVEILLANCE DES MALADES
SOUS TRAITEMENTS DIGITALIQUES
IRAPPELS :
Pour traiter l’insuffisance cardiaque deux classes de médicaments spécifiques sont
utilisées :
1) les cardiotoniques inotropes positifs qui renforcent la contraction cardiaque ;
2) les vasodilatateurs, en particulier les inhibiteurs de l’enzyme de conversion et les
dérivés nitrés.
Exemples de digitaliques: Digoxine, Digitaline.
Le mécanisme final commun est l’augmentation de la concentration de calcium
dans la fibre myocardique.
Les digitaliques exercent un effet inotrope positif (augmentation de la contractilité
cardiaque, chronotrope négatif (diminution de la fréquence cardiaque), mais aussi
dromotrope positif (ralentissement de la conduction) et bathmotrope positif
(augmentation de l’excitabilité cardiaque). Le risque principal est l’apparition de troubles
du rythme.
IITOXICITE DES DIGITALIQUES :
Les signes précoces du surdosage comportent :
1) Des signes digestifs : anorexie, nausées, vomissements ;
2) Des signes cardiologiques et ECG : bradycardie (pouls inf. à 60) ; extrasystoles
ventriculaires ;
3) Des signes neurologiques : céphalées, insomnie, confusion ;
4) Des troubles sensoriels, notamment visuels.
IIIADMINISTRATION ET SURVEILLANCE INFIRMIERE :
La digitaline (éliminée par le foie) et la digoxine (éliminée par le rein) ont de
longues demivies, aussi il est parfois nécessaire, notamment chez le sujet âgé, de
pratiquer des fenêtres thérapeutiques ( pas d’administration le dimanche) et/ou de doser
la concentration plasmatique médicamenteuse.
La kaliémie et la calcémie doivent être régulièrement contrôlées
Inter actions médicamenteuses :
1) L’association aux diur étiques est cour ante, il est impér atif de bien contr ôler
la kaliémie.
2) Ne jamais injecter de Calcium IV à un malade r ecevant des
digitaliques
1/sur veillance :
1) Efficacité : régression des signes d’insuffisance cardiaque. Surveiller :
2) La fréquence cardiaque ;
3) Les oedèmes des membres inférieurs ;
4) Le poids ;
5) La respiration ;
6) Les signes de surdosage cliniques signalés par les patients :
Digestifs : nausées, vomissements, diarrhées ;
Neurologiques : céphalées, vertiges
Cardiaques : ralentissement du pouls au dessous de 50 pulsations/ mn,
Surveillance biologique : kaliémie, calcémie, créatininémie,
Surveillance de l’ECG
120
2/ EDUCATION/CONSEILS AU PATIENT : L’infirmier doit :
Enseigner au patient l’importance du traitement au long cours : ne pas arrêter
le traitement sans en avoir averti le médecin ;
Apprendre au patient à prendre luimême ses pulsations ;
Lui apprendre à reconnaître les signes de surdosage : fréquence cardiaque inf.
à 50/mn : suspendre la prise de Digoxine et joindre le médecin ;
Lui signaler l’importance d’un suivi régulier par le cardiologue (ECG) ;
Lui rappeler d’informer tout médecin consulté de la prise de Digoxine ;
Lui conseiller de se peser régulièrement et de consulter le médecin, s’il
observe une prise de poids importante (apparition d’oedèmes)
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
http://www.infirmier.com
http://www.etudiantinfirmier.com
http://www.google.com
http://www.sante.gov.ma
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