Quiz de Lecture

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Questionnaire de lecture :

Oscar et la dame rose, E.-E. Schmitt

1) Oscar et la dame rose est un roman épistolaire. Quelle est son originalité ? (2 points)
2) Qui est le principal émetteur des lettres ? Que savez-vous de lui ? (2 points)
3) Qui est le destinataire des lettres ? (1 point)
4) Pourquoi lui écrit-il ? (1 point)
5) Quel est le contenu de ces lettres ? (2 points)
6) Qui est la dame rose ? (1 point)
7) Quel métier prétend-elle avoir exercé ? Est-ce vrai selon vous ? (2 points)
8) Pourquoi Oscar en veut-il à ses parents ? (1 point)
9) Pourquoi la dame rose a-t-elle l’autorisation spéciale de ne se consacrer qu’à Oscar
pendant douze jours ? (1 point)
10) Excepté écrire des lettres, quel jeu la dame rose propose-t-elle à Oscar ? Pourquoi
selon vous ? (2 points)
11) Qui est l’émetteur de la dernière lettre ? (0,5 point)
12) Qui en est le destinataire ? (0,5 point)
13) Quel en est le contenu ? (2 points)
14) Qu’avez-vous pensé d’une telle « correspondance » ? (2 points)

………………………………………………………………………………………………….

Corrigé

1) Dans Oscar et la dame rose, il ne s’agit pas d’une correspondance traditionnelle comme
c’est le cas de plusieurs romans épistolaires, citons par exemple Les Liaisons dangereuses de
Choderlos de Laclos. Il s’agit ici d’un ensemble de lettres toutes écrites (sauf une) par le
même émetteur, à l’attention de Dieu. Ces lettres n’ont jamais été envoyées, et pour cause :
« Je n’ai pas ton adresse : comment je fais ? » écrit Oscar à la fin de sa première lettre.

2) Le principal émetteur des lettres se prénomme Oscar ; c’est un petit leucémique de dix ans
qui paraît en avoir sept (cf. p. 19 de l’édition Classiques et contemporains), qui vit à l’hôpital,
et que ses camarades d’infortune ont surnommé « Crâne d’œuf », traces qu’a laissé la
chimiothérapie.

3) Le destinataire des lettres est Dieu.

4) Oscar, bien qu’il ne croie pas en Dieu, accepte de lui confier ses pensées sur les conseils
de Mamie-Rose, pour qu’il se « [sente] moins seul », pour que Dieu « [lui fasse] du bien » (p.
19).

5) Oscar raconte ses journées à l’hôpital, les visites de Mamie-Rose, celles, décevantes, de
ses parents, l’attitude du personnel médical à son égard, et en particulier celle du docteur
Düsseldorf. A la fin de chaque lettre ou presque, Oscar fait un vœu ; Mamie-Rose lui avait
dit : « à Dieu, tu peux lui demander une chose par jour » (p. 19).
6) La dame rose, ou Mamie-Rose comme l’appelle Oscar, est une vieille femme membre de
l’association des Blouses Roses : elle offre son temps et son amour à des enfants malades
pendant la durée de leur séjour à l’hôpital.

7) Elle prétend avoir été catcheuse. Le lecteur apprend à la fin du roman que cela n’était pas
vrai : « Grâce à [Oscar], j’étais drôle, j’inventais des légendes, je m’y connaissais même en
catch. » (p. 80)

8) Oscar en veut à ses parents, car comme beaucoup d’adultes face à un enfant malade, ils ne
savent pas y faire avec lui. Oscar va mourir, et ses parents ne savent pas comment réagir. Ils
sont maladroits et se refusent à parler de la mort. Oscar s’ennuie lorsqu’ils lui rendent visite le
dimanche.

9) Les médecins autorisent la dame rose à ne se consacrer qu’à Oscar pendant douze jours,
car ils savent que le petit garçon est en phase terminale, va bientôt mourir et que les visites de
la vieille dame lui font du bien.

10) A ce moment de l’histoire, Mamie-Rose propose à Oscar de vivre ces douze jours comme
s’il représentaient toute une vie : « A partir d’aujourd’hui, tu observeras chaque jour en te
disant que ce jour compte pour dix ans. » (p. 31) Elle lui propose cela pour qu’Oscar puisse
mourir en ayant l’impression d’avoir vécu une vie entière, et qu’il parte avec le moins de
regrets possibles.

11) L’émetteur de la dernière lettre est Mamie-Rose.

12) Le destinataire reste le même, Dieu.

13) Dans cette dernière lettre, Mamie-Rose remercie Dieu de lui avoir fait connaître Oscar ;
elle annonce également à son destinataire (mais c’est un prétexte, en réalité elle informe le
lecteur ou le spectateur) le décès d’Oscar. Cette lettre est très émouvante. Certainement
davantage que si un narrateur externe nous avait mis au courant de la triste nouvelle.

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