Polycopié - TP - Chimie 1 - LMD - 2025

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République Algérienne Démocratique et Populaire Ministère de l’Enseignement

Supérieur et de la Recherche Scientifique


Université A. MIRA – BEJAIA
Faculté de Technologie
Département de Technologie
1ère année LICENCE

Travaux pratiques de chimie I

CHIMIE

TP N°1 : Initiation à la manipulation en chimie

TP N°2 : Préparation de solution – Mesure de densité – Calcul d’incertitudes

TP N°3 : Dosage acido-basique

TP N°4 : Modèle atomique de Bohr – Identification des ions métalliques par la méthode
de la flamme

Elaboré par : Hassiba TIGHIDET & Naima TOUATI

Année universitaire 2024/2025


TP 1 : Initiation à la manipulation en Chimie 1
2024 - 2025

TP n°1
Initiation à la manipulation en Chimie 1

I. Introduction

Les travaux pratiques de chimie constituent une première expérience pour la plupart des
étudiants entamant le cycle universitaire. Pour que ce passage au laboratoire soit couronné de
réussite, certaines valeurs doivent être ancrées dans l’esprit du futur chimiste (étudiant) afin de
réaliser le travail expérimental d’une manière sécuritaire.
Le travail dans un laboratoire de chimie nécessite de manipuler avec de la verrerie fragile, des
appareils de chauffage, des montages complexes et des produits chimiques qui peuvent être
dangereux. Il est impératif de prendre conscience des risques associés à la manipulation en
cours et d’être capable d’intervenir en cas d’accident.
Pour le bon déroulement des séances de travaux pratiques de chimie, l’étudiant doit se poser
certaines questions : Comment doit-on se comporter dans un laboratoire ? Quelles précautions
doit-on prendre ? Avec quoi va-t-on manipuler ? Comment doit-on se protéger ? Comment
manipuler avec les produits chimiques ?....etc. Pour répondre à ces questions, un bon nombre
de règles doivent être connues et appliquées tout au long des TPs afin d’assurer sa propre
sécurité et aussi celle des autres.

II. Règlement intérieur

- La présence en séances de travaux pratiques de chimie est obligatoire. L’enseignant doit


mentionner les absences à chaque séance pour l’évaluation de l’étudiant.
- L’enseignant doit contrôler les présences et doit informer l’administration des absences.
- En cas d’absence justifiée à un TP, l’étudiant ouvre droit à une séance de rattrapage qui sera
programmée par l’enseignant. Dans le cas où l’absence n’est pas justifiée, une note de 00/20 lui
sera donnée et aucune séance de rattrapage ne lui sera dédiée.
- Trois absences non justifiées aux séances de TP entraineront l’exclusion du module pour le
semestre en cours.
- L’absence à la séance de TP doit être justifiée à l’administration dans les 72h suivant la date
d’absence. Un papier administratif (justificatif d’absence) sera délivré et celui-ci doit être remis
à l’enseignant dans un délai d’une semaine. La remise d’un justificatif après ce délai sera
refusée.
- L’étudiant doit respecter l’avis et les consignes de son enseignant.

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TP 1 : Initiation à la manipulation en Chimie 1
2024 - 2025

III. Règles d’hygiène et de sécurité

Avant de commencer le travail expérimental dans un laboratoire de chimie, l’étudiant doit :

III.1. Avoir un comportement approprié

- Ne pas manger ou boire.


- Ne pas mâcher du chewing-gum.
- Ne pas utiliser de téléphone portable.
- Laisser les allées et les issues dégagées et ne pas encombrer le sol par les sacs,….
- Ne pas encombrer les paillasses par les affaires (classeur, trousses,..).
- Ne pas jouer avec le matériel.
- Ne pas gouter ou sentir les produits chimiques.
- Ne pas porter à la bouche ou au visage ses mains, son stylo,….
- Ne pas courir, ni se déplacer entre les paillasses sans autorisation de votre enseignant.
- Manipuler debout.
- Eviter tout geste ou comportement irréfléchi et précipité même si vous êtes pressé de
terminer votre TP. Soyez concentrés et ne vous laisser pas distraire.
- Ne pas arriver en retard.
- Respecter les affectations (numéro du laboratoire, groupe, sous-groupe, horaire,…).

III.2. Avoir une tenue adaptée

- Une blouse longue en coton. Le port de la blouse est obligatoire. L’étudiant n’ayant pas
ramené sa blouse sera renvoyé par l’enseignant. La blouse doit être maintenue fermée pendant
la manipulation.
- Un pantalon long et des chaussures fermées pour minimiser les zones de peau exposées en
cas de projection.
- Les cheveux longs attachés.
- Pas de lentilles de contact car elles peuvent être attaquées par les solvants volatils.
- Si nécessaire, des gants et des lunettes de sécurité.

III.3. Prendre des précautions pour prévenir le danger

- Ne jamais forcer sur la verrerie en cas d’introduction d’un thermomètre dans un bouchon ou
d’une pipette dans une propipette pour éviter les coupures dues aux bris de verre. Toujours tenir
le tube de verre près de l’extrémité à introduire.

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TP 1 : Initiation à la manipulation en Chimie 1
2024 - 2025

- Toutes manipulations de produits inflammables doivent être exécutées attentivement et à


l’abri de la flamme.
- Ne jamais utiliser un produit non étiqueté et ne jamais mélanger des produits sans savoir au
préalable le produit de leur réaction.
- Pour éviter toute contamination du produit de la solution, il ne faut jamais prélever
directement du flacon : il faut toujours utiliser un bécher. Comme il ne faut jamais remettre
dans le flacon un produit ou une solution déjà prélevée.
- Ne jamais verser de l’eau aux acides concentrés, mais les acides à l’eau.
- Ne jamais pipeter à la bouche des solutions telles que les acides, les bases et toute solutions
toxiques ou corrosives. Il faut utiliser une propipette.
- Ne pas déplacer le matériel.
- Laver les mains avant de quitter le laboratoire.

III.4. Bien préparer son TP

- Avoir le polycopié des TPs.


- Avoir un cahier de laboratoire.
- Préparer à la maison le TP à réaliser. Il faut absolument prendre connaissance des données
théoriques et de respecter les démarches établies pour l’exécution de la manipulation.
- Préparer les méthodes de calculs au préalable, dans le cas où le compte rendu est réalisé sur
place.
- Suivre minutieusement les étapes mentionnées sur le polycopié et en cas de doute, demandez
conseils à l’enseignant.
- S’appliquer, observer et noter.
- Reproduire les résultats sur le cahier de laboratoire ou sur une feuille de mesure.
- Rédiger un compte rendu de la manipulation en répondant aux questions présentes sur le
polycopié.
L’étudiant doit laisser la paillasse et la verrerie propres et rangés. Avant de quitter le laboratoire,
chaque étudiant doit remettre le matériel à sa place au fond de la paillasse et vérifier si le robinet
est fermé.
IV. Déroulement des séances de TP

La séance de TP de 2h se déroulera comme suit :


-

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2024 - 2025

- Une interrogation écrite sera programmée en début de séance.


- Le reste du temps sera dédié à la manipulation où l’étudiant sera tenu de suivre le mode
opératoire à la lettre. L’enseignant doit superviser, corriger et noter le travail des étudiants.
- Des questions orales vont être posées à l’étudiant au cours du TP pour mieux l’évaluer et
l’orienter.

V. Étiquettes de danger des substances chimiques (pictogrammes)

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2024 - 2025

VI. Matériels de laboratoire et verreries

Spatule Pycnomètre

Burette : C’est un tube en verre cylindrique gradué, qui se termine par un robinet et un tube
étroit, et fixé en son milieu sur un support par une pince de Mohr.
Pipette : C’est un tube avec ou sans réservoir, qui permet à l’aide d’une poire de prélever des
quantités bien précises de liquide. On distingue deux types de pipettes : graduées et jaugées.
Eprouvette : C’est un cylindre gradué qui permet de prélever des volumes bien précis, mais sa
précision est faible comparée à celle de la pipette.
Fiole jaugée : C’est un ballon ayant un col étroit avec un trait de jauge. Elle est utilisée pour la
préparation ou dilution des solutions.
Entonnoir : Il est utilisé pour faciliter l’introduction des liquides dans les fioles, les
burettes….... Il existe aussi des entonnoirs pour solides avec un tube inferieur plus large.

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Bécher : C’est un récipient cylindrique gradué qui sert à conserver des solutions ou des
échantillons…. (NB : le bécher n’est pas utilisé pour prélever des volumes précis).
Erlenmeyer : Il a une forme conique et est utilisé généralement pour les dosages.
Verre de montre : Il permet de peser des quantités de produits.
Spatule : Elle sert à prélever des quantités de produits en poudre à partir des flacons.
Balance : Elle permet de peser des masses bien précises de produits. Il existe plusieurs types
de balances. Dans notre cas, on utilise les balances électroniques.

VII. Utilisation de certaines verreries

VII.1. Pipette

Le pipetage à la bouche est strictement interdit en raison du risque d'avaler un solvant toxique
ou corrosif. On utilise donc une propipette qui se place à l'extrémité de la pipette.
Afin de créer l'aspiration qui va permettre de prélever le liquide :

o Presser la poire en pressant sur la valve "A".


o Enfoncer légèrement l'embout de la pipette dans la propipette dans l'orifice prévu à cet
effet (noté 1 sur le schéma).
o Immerger la pipette dans la solution et aspirer le liquide en appuyant sur la valve "S".
o Vider le liquide dans le bécher en appuyant sur la vanne "E". Afin que le liquide ne se
déverse pas trop rapidement, faire un angle de 45° entre le bécher et la pipette en plaçant
la pointe de celle-ci contre la paroi du bécher tout en la gardant bien verticale.
La lecture : au trait doit s'effectuer à hauteur des yeux.

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TP 1 : Initiation à la manipulation en Chimie 1
2024 - 2025

Nettoyage : il faut veiller à ne pas introduire de liquide à l'intérieur de la poire. Si par accident,
du liquide rentre à l'intérieur, bien rincer avec de l'eau et sécher au mieux avec du papier
absorbant.
Précision des pipettes jaugées : La précision de la pipette est un critère important d'achat et
d'utilisation. Pour les dosages, seules les "jaugées" peuvent être utilisées, les pipettes graduées
n'étant pas assez précises.

VII.2. Burette

Une burette est un tube en verre gradué et étalonné muni d'un robinet servant à verser lentement
le réactif lors d'un dosage. Elle existe sous plusieurs formats : 25 mL et 50 mL étant les plus
courants. Les graduations sont en général précises à 0,05 mL mais peuvent également être de
0,1 mL.

Mode d'emploi :

o Verser une petite quantité de réactif dans la burette afin de la rincer.


o Après rinçage, la remplir entièrement et ouvrir le robinet pour éliminer les éventuelles
bulles d'air coincées au niveau du robinet.
o La remplir à nouveau et faire le zéro en vidant lentement le surplus de solution titrante.
o Lors du dosage, verser des volumes par palier de 1 mL en resserrant les volumes au
niveau du point équivalent jusqu'à faire un goutte à goutte pour avoir une précision
suffisante.
o Après dosage, vider entièrement la burette et rincer avec de l'eau distillée. Lorsque la
burette reste inutilisée, la remplir d'eau distillée.

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TP 1 : Initiation à la manipulation en Chimie 1
2024 - 2025

Lecture : On effectue la lecture de volume au bas du ménisque en maintenant l'œil face à la


graduation pour éviter l'erreur de parallaxe (voir A & C). Le bas du ménisque doit coïncider
avec la graduation. L'œil est face à la graduation pendant la lecture (voir B).

Maintenance : le robinet peut être en verre ou en Téflon. Pour celle ayant un robinet en verre,
il est conseillé de graisser celui-ci avec une graisse silicone (utilisée pour les rodages par
exemple) de temps en temps afin d'éliminer tout risque de grippage.

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TP 2 : Préparation de solutions - Mesure de densité – Calcul d’incertitudes
2024 - 2025

TP n°2
Préparation de solutions - Mesure de densité – Calcul d’incertitudes

I. Introduction

La chimie des solutions fait partie des branches de la chimie qui s’intéresse à toutes les réactions
en solution. La solution peut être aqueuse ou organique.

I.1. Notions sur les solutions et les concentrations

Soluté : C’est la substance ou la matière ou l’espèce chimique dissoute dans un solvant. Solvant
: C’est le liquide dans lequel le soluté est dissout. Le solvant peut être de l’eau distillée, de
l’éthanol,….etc.
Solution : C’est le nom du mélange homogène de soluté et de solvant. Lorsque le solvant est
de l’eau, la solution est dite aqueuse.
Masse molaire (M) : C’est la masse d’une mole d’un composé exprimée en g.mol-1.
m
Quantité de matière (n) : C’est le nombre de moles que contient cet échantillon : n =
M

(moles).
Masse volumique (ρ) : C’est le rapport de masse correspondant à un volume V d’une
m Kg
substance : ρ = ( ).
V m3

Densité (d): C’est le rapport de la masse volumique d’une substance à la masse volumique
ρcorps
d’une référence : d= .
ρref

Concentration molaire (Molarité, C) : C’est la quantité de matière de soluté présente par litre
nsoluté
de solution : C = (mol.l-1).
Vsolution

Concentration massique (CM) : C’est le rapport entre la masse de soluté et le volume total de
msoluté
la solution : CM = (g.l-1).
Vsolution

Concentration normale ou normalité (N) : C’est le nombre d’équivalent-grammes de soluté


neq.g
contenus dans un litre de solution : N = (eq.g.l-1).
V
Fraction massique (xm) : C’est le rapport entre la masse du soluté et la masse de la solution :
msoluté
𝑥𝑚 =
msolution

Fraction molaire (x) : C’est le rapport entre le nombre de moles du soluté et le nombre de
nsoluté
moles de la solution : 𝑥𝑚 =
nsolution

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TP 2 : Préparation de solutions - Mesure de densité – Calcul d’incertitudes
2024 - 2025

Dilution : Adjonction de solvant à une solution pour en diminuer la concentration.


nmère = nfille → Cm Vm = Cf Vf

I.2. Notions sur le calcul d’erreur de mesure :

I.2.1. Incertitude sur une mesure directe : L’erreur peut être exprimée sous forme de:
*Erreur absolue: c’est la valeur absolue de l’écart entre la valeur vraie 𝑋v et la valeur mesurée
𝑋m. La valeur vraie 𝑋v étant inconnue, l’erreur absolue l’est également.
Erreur absolue = |Xv-Xm| = inconnue
Incertitude absolue = limite supérieure de l’erreur absolue = ΔX
*Erreur relative : est une valeur inconnue qui est le rapport de l’erreur absolue à la valeur
mesurée.

Erreur relative =

L’incertitude relative est la limite supérieure de l’erreur relative. C’est le quotient de


l’incertitude absolue ΔX par la valeur mesurée Xm.

Incertitude relative =

I.2.2. Incertitude sur une grandeur calculée : on considère les cas importants suivants :
*Incertitude absolue sur une somme ou une différence : lorsque la grandeur composée n’est
constituée que de sommes ou de différences : y = x1 ± x2 ± x3 alors l’incertitude absolue est
donc : y x1  x2  x3 ...
Dans une somme ou une différence, les erreurs absolues s’additionnent.
*Incertitude sur un produit ou un quotient: lorsque la grandeur composée n’est constituée
que de produits ou de quotients:
Soit la relation entre y et x:

a) y= x1*x2 alors ln y = ln x1 + ln x2 et

L’incertitude relative est donc:

b) alors ln y = ln x1 - ln x2 et

L’incertitude relative est donc :

c) si la relation entre y et x est :

L’incertitude relative est donc :

Elaboré par : Dr. Hassiba TIGHIDET et Naima TOUATI Page 11


TP 2 : Préparation de solutions - Mesure de densité – Calcul d’incertitudes
2024 - 2025

*Incertitude sur un produit de puissance : lorsque la grandeur composée n’est constituée que
d’un produit de puissances :

alors Ln y= a*ln x1+b*ln x2+ c*ln x3 et

∆M ∆Ci
Données pour le TP : = 0 ; ∆m= 0,01g (balance électronique) ; =0
M Ci

II. But du TP

 Préparer une solution par dissolution d’une espèce chimique.


 Préparer une solution par dilution.
 Mesurer la densité d’une solution.
 Calculer les incertitudes.

III. Principe du TP

 Effectuer avec précision des pesées.


 Prélever des volumes de solutions concentrées contenues dans des flacons avec précision.
 Remplir correctement une fiole jaugée en respectant le trait de jauge lors de l’ajustement
de la solution.
 Détermination des propriétés d’une solution (densité, concentration, fraction molaire,..).

IV. Mode opératoire

1. Préparation d’une solution par dissolution

 Peser une masse m de saccharose en utilisant une balance électronique et une coupelle ou
un verre de montre (m = 1g ; 1,5g ; 2g)
 Introduire le solide dans une fiole jaugée de 100 ml en utilisant un entonnoir.
 Rincer le récipient utilisé et l’entonnoir avec une pissette d’eau distillée.
 Remplir la fiole jaugée environ au ¾ avec de l’eau distillée.
 Agiter pour accélérer la dissolution et homogénéiser la solution.
 Compléter avec de l’eau distillée jusqu’au trait de jauge.
 La solution S1 est prête.

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TP 2 : Préparation de solutions - Mesure de densité – Calcul d’incertitudes
2024 - 2025

2. Préparation d’une solution par dilution

 Calculer le volume d’une solution commerciale concentrée d’acide acétique de densité d =


1,02, contenant 30 % en masse de CH3COOH, nécessaire pour préparer 100 ml solution de
CH3COOH de concentration C= 0,1 - 0,2 - 0,3 mol.L-1.
 Verser une quantité suffisante d’acide acétique commerciale dans un bécher.
 Prélever le volume calculé précédemment à l’aide d’une pipette ou d’une éprouvette graduée.
 Verser ce volume dans une fiole jaugée contenant un peu d’eau distillée, puis compléter avec
de l’eau jusqu’au trait de jauge.
 La solution S2 est prête.

3. Détermination expérimentale de la masse volumique et de la densité d’une solution

 A l’aide d’une balance, peser un pycnomètre de 10 ml. Cette masse sera notée m1.
 Remplir ce pycnomètre avec la solution S1 préparés auparavant.
 Peser l’ensemble: pycnomètre + 10 ml de solution. Cette masse sera notée mpycno+solution.
 Refaire la même procédure pour la solution S2.

V. Questions

 Indiquer le nom des produits, matériels et verreries utilisés pour la réalisation du TP.
 Quelle est la formule brute du saccharose ?
 Déterminer la valeur de la masse molaire du saccharose.
 Indiquer la nature du soluté ainsi que le nom du solvant utilisé pour la solution S1?
 Quelles sont les caractéristiques de la solution aqueuse S1 obtenue ?
 Déterminer la valeur de la quantité de matière n du saccharose préparée.
 Calculer la valeur de la concentration molaire et massique de la solution sucrée.
 Calculer la molalité et les fractions molaires xi du soluté et du solvant de la solution
préparée S1.
 Calculer la concentration de la solution commerciale d’acide acétique 30% en masse.
 Indiquer la méthode et la valeur du volume de CH3COOH qu’il faut prélever pour la
préparation de la solution d’acide acétique S2.
 Calculer l’incertitude relative sur la concentration des solutions S1 et S2.
 Déterminer la masse volumique ainsi que la densité des solutions S1 et S2.
 Conclure.

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TP 3 : Dosage acido-basique
2024 - 2025

TP n°3
Dosage acido-basique

I. Introduction

Les acides et les bases sont des espèces chimiques (molécules ou ions) qui interviennent dans
les nombreuses réactions de type « acido-basique » en chimie organique et minérale, en
référence à divers critères.
Le dosage acido-basique est utilisé afin de déterminer la concentration inconnue d'une solution
composée d'un acide ou d'une base, ou d'un mélange. L'intérêt étant de déterminer précisément
la quantité de base ajoutée pour neutraliser l'acide. Il existe deux méthodes :
l'utilisation d'un indicateur coloré (volumétrie colorimétrique),
le tracé de la courbe qui donne le pH en fonction du volume de base ajouté.

I.1. Force des acides et des bases

Un acide est toute substance susceptible de céder des protons H+ au cours d’une réaction
chimique. Toutes les solutions acides contiennent des ions hydroniums H3O+.
HA + H2O → H3O+ + A-
Une base est toute substance capable de fixer des protons H+ au cours d’une réaction chimique.
Toutes les solutions basiques renferment l’ion hydroxyde OH-.
B + H2O → BH+ + OH-

I.2. Notion de pH

Le pH est synonyme de la concentration en ion H3O+. Il s’écrit : pH = - log [H3O+].


Dans l’eau, on mesure le pH entre 0 et 14 selon que la solution est acide, neutre ou basique.
pH < 7 Solution acide
pH = 7 solution neutre
pH > 7 solution basique
Acide fort (réaction de dissociation totale) : ex. HCl : pH = - log [acide]
Base forte (réaction de dissociation totale) : ex. NaOH : pH = 14 + log [base]
Acide faible (réaction de dissociation partielle) : ex. CH3COOH : pH = ½ (pKa – log[acide])
Base faible (réaction de dissociation partielle) : ex. NH3 : pH = ½ (pKa + 14 + log[base])
Solution tampon (mélange d’un acide faible et de sa base conjuguée ou d’une base faible et de
son acide conjugué) : ex. NH4+/NH3 : pH = pKa + log ([base]/[acide])

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TP 3 : Dosage acido-basique
2024 - 2025

I.3. Dosage acido-basique

Les titrages acido-basiques constituent le moyen le plus utilisé pour la détermination des
concentrations inconnues par les dosages. Le titrage (dosage) peut être un acide faible par une
base forte, une base faible par un acide fort ou encore un acide fort par une base forte.
A la neutralisation, on peut dire que les nombres de mole de l’acide et de la base sont égaux :
CaVa = CbVb
En général, la neutralisation est détectée par le changement de couleur d’un indicateur coloré,
qui lui même possède des propriétés acido-basiques.
Le tableau suivant indique les zones de virages de certains indicateurs colorés :

Indicateur Zone de virage de pH Teinte en milieu Teinte en milieu


acide basique
Héliantine 3 - 4,4 Rouge Jaune
Bleu de bromotymol 6 -7,6 Jaune Bleu
Phénolphtaléine 8,2 - 10 Incolore Rose

II. But du TP

 Rechercher la nature des solutions (acide, base ou neutre).


 Savoir réaliser un dosage acido-basique simple.
 Détermination de la normalité, la molarité et la concentration pondérale d’une solution de
NaOH inconnue.

III. Principe du TP

Le titrage (dosage) acido-basique est une méthode volumétrique pour la détermination de la


normalité inconnue de la base en utilisant la normalité connue de l’acide et inversement.

IV. Mode opératoire

1. Recherche de la nature des solutions

 Prendre trois solutions non étiquetées dont il faut déterminer la nature (solution 1, solution
2, solution 3). Les trois solutions sont H2SO4, NaOH et NaCl dans le désordre.
 Prendre deux tubes à essai dans lesquels on introduit dans chacun 1 ml de la solution 1.
 Verser 1 goutte de l’indicateur coloré héliantine dans le premier tube et une goutte de
l’indicateur coloré phénolphtaléine dans le deuxième tube.
 Noter la couleur obtenue et distinguer la nature de la solution 1 (acide, neutre, basique).
 Répéter la procédure pour la solution 2 et déduire la nature de la solution 3.
Elaboré par : Dr. Hassiba TIGHIDET et Naima TOUATI Page 15
TP 3 : Dosage acido-basique
2024 - 2025

2. Dosage d’un acide faible (CH3COOH) par une base forte (NaOH)

 Prendre 5 ml de la solution d’acide acétique (CH3COOH) de concentration inconnue (NA= ?)


et verser la dans un erlenmeyer bien propre.
 Ajouter 2 à 3 gouttes d’indicateur coloré (Phénolphtaléine).
 Rincer puis remplir la burette avec la solution de soude NaOH de concentration NA=0,1 N.
 Commencer le titrage en ouvrant le robinet de la burette doucement, tout en agitant la solution
de NaOH au moyen de mouvements circulaires.
 Continuer le titrage jusqu’au changement de couleur et noter le volume de NaOH versé
(VB=… ml).
 Refaire le titrage 2 fois.

3. Dosage d’une base forte (NaOH) par un acide fort (HCl)

 Prendre 5 ml de la solution de soude NaOH de concentration inconnue (NB= ?) et verser la


dans un erlenmeyer bien propre.
 Ajouter 2 à 3 gouttes d’indicateur coloré (bleu de bromothymol).
 Rincer puis remplir la burette avec la solution d’acide chlorhydrique (HCl) de concentration
NA=0,1 N.
 Commencer le titrage en ouvrant le robinet de la burette doucement, tout en agitant la solution
de NaOH au moyen de mouvements circulaires.
 Continuer le titrage jusqu’au changement de couleur et noter le volume de HCl versé (VA=…
ml).
 Refaire le titrage 2 fois.

V. Questions
 Donner sous forme d’un tableau, les couleurs des solutions 1 et 2 après l’ajout d’héliantine
et de phénolphtaléine. Préciser ensuite le caractère acido-basique des trois solutions ainsi
que leurs réactions en milieu aqueux.
 Faire un schéma du dispositif de dosage.
 Ecrire les réactions de neutralisation et déduire les couples acido-basiques mis en jeu.
 Les solutions contenues dans l’erlenmeyer à la fin du dosage sont-elles acides, basiques ou
neutres ?
 Calculer la normalité de l’acide acétique CH3COOH (NA).
 Calculer la normalité de la soude NaOH (NB).

Elaboré par : Dr. Hassiba TIGHIDET et Naima TOUATI Page 16


TP 3 : Dosage acido-basique
2024 - 2025

 Calculer l’incertitude sur la normalité ∆NA.


 Calculer l’incertitude sur la normalité ∆NB.
 Déduire la concentration molaire de l’acide acétique et de la soude.
 Calculer la concentration massique de l’acide acétique et la soude.
 Quel est le rôle d’un indicateur coloré dans un dosage ?
 Le rajout de l’eau modifie-t-il la position de l’équivalence ?
 Conclure.

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TP 4 : Modèle atomique de Bohr-Identification des ions métalliques par la méthode de la flamme
2024 - 2025

TP n°4
Modèle atomique de Bohr –Identification des ions métalliques par la méthode
de la flamme

I. Introduction

Un atome est constitué d’un noyau central de forme sphérique. Ce dernier est uniquement
composé de protons et de neutrons. La cohésion du noyau est assurée par l’interaction forte
d’un nuage d’électrons qui gravitent autour du noyau. Le nuage électronique est représenté en
couches électroniques (K, L, M..) et en sous couches (s, p, d…). Chaque couche représente un
niveau d’énergie défini, de l’état fondamental.
D’après la théorie des quanta, développé par Planck puis par Einstein, la lumière est constituée
d’un ensemble de particules de masses nulles appelées photons qui transporte un quantum
d’énergie égal à :
𝐶
ΔE = h ν = h
𝜆
Avec :
h : constante de Planck (6,63 10-34J.s)
E : énergie du photon en Joule
ν : fréquence temporelle (s-1)
λ: longueur d’onde (m)
C: vitesse de la lumière (3.108 m.s-1)

C’est après avoir étudié la lumière émise par certains corps chauffés, que l’équipe de recherche
de N. Bohr, en 1913, a amélioré le modèle atomique de Rutherford en y introduisant le modèle
des couches électroniques. Le modèle de Bohr dit que les électrons existent seulement à certains
niveaux d'énergie permis. Lors de l’échauffement d’un atome, celui-ci va absorber de l’énergie.
Les électrons passent de l’état fondamental (état de plus basse énergie) à un état excité, puis
l’atome retombe à son état stable en restituant son énergie sous forme de photon. Ce photon
émis est défini par une longueur d’onde λ quantifiée, précise et spécifique. Dans le domaine du
visible, l’énergie se traduit par une lumière colorée caractéristique d’une longueur d’onde. Cette
dernière dépend de la différence entre les deux niveaux d'énergie.
Chaque élément a son propre ensemble caractéristique de niveaux d'énergie. Chaque métal
donne un spectre d'émission de flamme caractéristique traduit par une couleur de flamme.
L’étude de ces spectres d’émissions permet l’identification des éléments métalliques.

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2024 - 2025

II. Test de flamme

II.1. Définition

Un test de flamme, est un procédé utilisé en chimie pour détecter la présence de certains ions
métalliques, basé sur les caractéristiques des spectres d'émission de chaque élément. En général,
la couleur des flammes dépend également de la température. Le test consiste à introduire un
échantillon de l'élément ou du composé à analyser dans une flamme, non lumineuse et à haute
température, puis à observer la couleur qu'on obtient.

Lorsqu’on chauffe un élément métallique sous forme d’un sel dans une flamme ou lorsqu’on
applique une source électrique à haute tension à un gaz, les atomes absorbent de l’énergie. Un
atome possède dès lors plus d’énergie que dans l’état fondamental, il est dit «excité». Grâce à
l’énergie absorbée, un électron peut passer à un niveau d’énergie supérieure. Autrement dit,
l’électron est propulsé vers une couche plus éloignée du noyau. Mais l’atome excité est instable
et revient rapidement à son état fondamental. L’électron retombe sur une couche proche du
noyau. Lors de la chute de l’électron d’un niveau excité à un niveau inférieur, l’énergie absorbée
est restituée sous forme d’énergie lumineuse. Suivant la quantité d’énergie restituée, la lumière
aura une couleur différente ce qui prouve l’existence de différents niveaux énergétiques.

La couleur de la flamme n'est pas reliée à la couleur de la solution du sel métallique. Par
exemple, la solution de sulfate de cuivre est bleue et sa couleur de flamme est verte.

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Cation métallique Couleur de la flamme

Cuivre (Cu2+ ) Vert bleuâtre

Baryum (Ba2+) Vert Jaunâtre

Strontium (Sr2+) Rouge vif

Calcium (Ca2+) Orangé-rouge

Potassium (K+) Lilas

Lithium (Li+) Rouge cramoisi

Sodium (Na+) Jaune orangé

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II.2. Relation entre la lumière émise par les corps chauffés et les niveaux d’énergie (n) des
électrons

Pour expliquer les émissions de couleurs par les métaux et leurs sels, il faut réfléchir en se
situant au niveau de l’atome en étudiant deux étapes dans le comportement des atomes :

- L’absorption d’énergie
- La restitution d’énergie

 Absorption d’énergie

Avant l’expérience et donc avant d’être chauffés, les atomes se trouvent dans un état stable,
appelé « état fondamental ». Lors de l’expérience, la flamme apporte de l’énergie calorifique.
Celle-ci est absorbée par les électrons. Le niveau d’énergie des électrons augmente alors et
passe du niveau d’énergie fondamental (E n) stable à un niveau d’énergie plus élevé (E m). A ce
niveau d’énergie, les électrons sont instables. On dit qu’ils sont « excités ». C’est l’absorption
d’énergie.

 Émission de l’énergie

Après chauffage et après la vaporisation, les atomes s’élevant vers la pointe de la flamme se
retrouvent dans une région plus froide. Ils restituent alors, l’énergie qu’ils avaient absorbée sous
forme d’énergie lumineuse.

III. But du TP

Ce TP a pour but de montrer que les électrons des atomes sont placés sur des niveaux ayant une
énergie bien déterminée et pas n'importe comment. Lors de l'excitation par la chaleur, les

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électrons passent des niveaux stables à des niveaux instables (plus hauts en énergie). En se
désexcitant, ils retournent à leur niveau d'origine et émettent de la lumière d'une longueur d'onde
bien précise (couleur). Dans ce TP nous allons identifier des ions métallique inconnus par la
méthode de la flamme en se référent à des couleurs de flammes produite par des solutions de
sels métalliques connus.

IV. Matériels et produits

- Bec Bunsen (ou briquet)


- Tubes à essais contenant les solutions des sels à étudier
- Tiges en bois ou baguette en verre
- Ethanol ou méthanol
- Coton
-Les solutions des sels métalliques :
Chlorure de sodium (NaCl)
Chlorure de baryum (BaCl2)
Chlorure de potassium (KCl)
Chlorure de lithium (LiCl2)
Chlorure de calcium (CaCl2)
Sulfate de cuivre (CuCl2)

V. Mode opératoire

Préparer les solutions de sels métalliques en introduisant dans des tubes à essai l'équivalent de
2 cuillères à café de poudre puis rajouter de l'eau afin de dissoudre le sel. Laver la spatule entre
chaque poudre de manière à ne pas faire de mélanges. Plonger une tige en bois entourée de
coton dans chaque flacon. Au-dessus de la flamme du bec ou briquet (la partie bleue de la
flamme du bec ou briquet), faire passer séparément les tiges en bois ou baguette en verre
imbibées des solutions de sels (Pour éviter de brûler le bois, agiter l'attelle en bois à travers la
flamme plutôt que de le tenir droit dans la flamme). Notez la couleur de la flamme dans le
tableau de données. Refaire chaque expérience au moins deux fois afin de s’assurer des
résultats.

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VI. Questions

1- Existe-il un ion qui peut être un hydrogènoide parmi les ions étudiés ?
2- Si c’est le cas, lequel ? Donner sa formule.
3- Donner la définition d’un hydrogènoide.
4- Pourquoi il est intéressant de travailler avec ce type d’ion ?
5- Définir un test de flamme en expliquant le phénomène mis en jeu.
6- Donner la couleur de flamme de chaque échantillon.
7- Donner les longueurs d’onde approximatives en se basant sur les couleurs données dans
la figure collée sur votre paillasse.
8- Identifier les ions métalliques contenus dans vos solutions en se basant sur les couleurs
de flammes des ions dans la figure collée sur votre paillasse.
9- Placer les couleurs observées en ordre croissant de longueur d’onde.
10- Placer les couleurs observées en ordre croissant d’énergie. Quel sont les éléments qui
correspondent à la plus petite et plus grande énergie.
11- Quelle est la relation entre l’énergie, la fréquence et la longueur d’onde ?
12- Comment les électrons sont-ils excités durant cette expérience ?
13- Conclure.

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Compte rendu du TP 2 : Préparation de solutions - Mesure de densité – Calcul
d’incertitudes
2024-2025

Feuille de mesure

1. Préparation d’une solution par dissolution

msaccharose= ……………….g

2. Préparation d’une solution par dilution

CCH3COOH=………………………. mol.L-1

Vsolution commerciale d’acide acétique= ………………….. ml

3. Détermination expérimentale de la masse volumique et de la densité d’une solution

mpycnomètre (g) mpycnomètre+solution (g)

Solution 1

Solution 2

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Compte rendu de TP 3 : Dosage acido-basique
2024-2025

Feuille de mesure

1. Recherche de la nature des solutions

Solution 1 Solution 2 Solution 3


Couleur Couleur Couleur Couleur Couleur Couleur
avec avec avec avec avec avec
l’héliantin phénolphtaléin l’héliantin phénolphtaléin l’héliantin phénolphtaléin
e e e e e e

2. Dosage d’un acide faible (CH3COOH) par une base forte (NaOH)

VCH3COOH=……. ml,

NNaOH=……….. N,

L’indicateur coloré :…………………………

Essais Essai 1 Essai 2 Essai 3 Moyenne


Volume NaOH (ml)

3. Dosage d’une base forte (NaOH) par un acide fort (HCl)

VNaOH=……. ml,

NHCl=……….. N,

L’indicateur coloré :…………………………

Essais Essai 1 Essai 2 Essai 3 Moyenne


Volume HCl (ml)

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Compte rendu de TP 4 : Modèle atomique de Bohr – Identification des ions métalliques par la
méthode de la flamme
2024-2025

Feuille de mesure

Solutions NaCl BaCl2 KCl LiCl2 CaCl2 CuCl2

Couleur de la flamme

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