A. Vomissements Gravidiques
A. Vomissements Gravidiques
A. Vomissements Gravidiques
PLAN
INTRODUCTION
OBJECTIFS
1. GENERALITES
1.1. Définitions
1.2. Intérêt
1.3. Physiopathologie
2. Etude clinique
2.1. Les vomissements simples
2.2. Les vomissements graves
2.3. Examens complémentaires
3. Diagnostic
3.1. Diagnostic positif
3.2. Diagnostic différentiel
4. Traitement
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
1. GENERALITES
1.1. Définitions
Les vomissements gravidiques sont des vomissements qui surviennent chez la femme enceinte
dans les premiers mois de la grossesse. Classiquement ils débutent vers 6 SA, maximaux vers
9 SA et résolutifs vers 12 SA et persistent rarement après 20 SA.
Il s’agit d’un syndrome caractérisé par des manifestations émétisantes, un désordre fonctionnel
dû au développement de l’œuf, sans aucune cause organique, mais qui peut évoluer vers un état
de dénutrition.
On distingue 2 formes :
- les vomissements simples plus fréquents
- les vomissements graves encore appelés « hypermesis gravidarum » très rares, se
traduisant par des vomissements incoercibles accompagnés de troubles nutritionnels.
1.2. Intérêt
1.3. Physiopathologie
Plusieurs explications ont été décrites :
Dans tous les cas, deux pôles jouent un rôle essentiel dans la genèse du syndrome : le
pôle nerveux et le pôle ovulaire.
Rôle de l’œuf
L’irritabilité nerveuse découle de la présence d’un œuf en évolution. C’est probablement par
action chimique que l’œuf intervient.
Les substances hormonales qu’il élabore en particulier les gonadotrophines semblent être des
agents principaux de désorganisation du système nerveux.
2. Etude clinique
Deux tableaux cliniques sont décrits :
2.1. Les vomissements simples
Ils sont fréquents mais inconstants, souvent précédés de nausées ou remplacés par elles.
Les nausées, plus fréquentes que les vomissements peuvent être pénibles par leur répétition,
créant ainsi un état de malaise constant, aggravé de paroxysme.
Ils surviennent souvent le matin après le réveil ou à l’occasion des repas. Les odeurs les
suscitent parfois : odeur de cuisine ou d’autre nature. Leur contenu est variable avec leur
3. Diagnostic
3.1.Diagnostic positif
Dans la majorité des cas, le diagnostic est évident. Les vomissements surviennent au
premier trimestre signant leur nature purement gravidique.
3.2.Diagnostic différentiel
Toutefois les vomissements peuvent être le symptôme de nombreuses affections
organiques : appendicite, cholécystite, méningite, etc…, dont on recherchera les signes.
4. Traitement
4.1.Vomissements simples
La plupart d’entre eux s’arrêtent spontanément. Il suffit d’un peu de patience et d’une
psychothérapie sommaire pour atteindre vers le quatrième mois la guérison. Les nausées sont
parfois améliorées par la prise, au moment de leur survenue en série, d’eau gazeuse par petites
quantités répétées. Certains médicaments sédatifs, antispasmodique (belladone), peuvent aider
à la guérison.
Mais dès que les vomissements prennent de l’importance, on doit les traiter tout de suite avec
attention, c’est la meilleure prophylaxie des vomissements graves.
4.2.Vomissements graves
Phase émétisante
L’action thérapeutique à la phase émétisante peut s’exercer :
Sur le pôle centrale nerveux,
- soit par action extérieure ; par modification du milieu : isolement absolu à
l’hôpital, dans une chambre à un lit, silencieuse et demi-obscure, est la base du
traitement, souvent difficile à faire accepter par l’entourage
- soit par la mise en confiance de la malade et par la psychothérapie, par
action de la parole, en mettant en jeu plutôt la persuasion que la suggestion, même
médicamenteuse. Les soins doivent être vigilants, empreints d’attention de calme,
d’autorité.
- soit par action interne en employant la médication sédative banale du
système nerveux : lavements de chloral, barbiturique etc.
La médication neuroplégique à la chlorpromazine, cette dernière méthode étant
la plus recommandable, en association avec la psychothérapie, surtout dans les
formes graves et rebelles ;
4.3.Pronostic
Les vomissements simples guérissent spontanément. Les vomissements graves auparavant
pouvaient entraîner la mort ou conduisait plutôt à l’avortement thérapeutique. Mais
aujourd’hui, on doit toujours guérir les vomissements même graves, lorsque le traitement est
bien conduit.
Le pronostic fœtal n’est pas en cause depuis la disparition de l’avortement thérapeutique.
CONCLUSION
Les vomissements gravidiques apparaissent au cours de la grossesse ; ils retentissent parfois
sur l’état de la femme enceinte. Mais dans la majorité des cas ils guérissent sans conséquences.
Leurs pronostics sont améliorés par les progrès de la réanimation médicale et la psychothérapie.