TFE Changé
TFE Changé
TFE Changé
INTRODUCTION GENERALE
Pour remédier à ces problèmes, des nouvelles méthodes de synthèse ont été développé
pour la synthèse des nanoparticules, il s’agit des méthodes biologiques de synthèses.
Ces méthodes de synthèses utilisent des extraits des naturels des plantes, des
bactéries, des algues et des champignons, qui sont méthodes sûres et respectueuses de
l’environnement. De plus, elles sont hautement efficace, rentables, assurent
l’élimination des produits toxiques et présentent des étapes de synthèses simples [7]. A
l’heure actuelle, plusieurs travaux de recherches sont réalisés sur la synthèse verte des
nanoparticules et ont donnés des résultats satisfaisant. Parmi eux, certains ont utilisé
des extraits aqueux de plantes et dans tous les cas c’était un succès [8, 9, 10].
En effet, l’oxyde de magnésium (MgO) à l’échelle nanométrique est utilisé dans les
domaines de la médecine, la chimie, la biologie, l’environnement, l’agriculture,
l’électronique et la cosmétique à cause de ses diverses propriétés chimiques et
physiques [8], ce qui justifie l’intérêt croissant porté à l’étude, la synthèse et
l’application de ce matériau.
1.1. Introduction
Les idées et les concepts derrière les nanosciences et les nanotechnologies ont
commencé en 1959, par le physicien Richard P. Feynman (Prix Nobel de la physique) ;
qui déclara : ”Il y a plus d’espace en bas”. Avec cette phrase, le physicien américain
propose à la communauté scientifique d'explorer l'univers infiniment petit. Le terme
nanotechnologie a été inventé en 1974 par Norio Taniguchi, pour décrire la capacité
de concevoir avec précision des matériaux à l'échelle du nanomètre. Ainsi partant de la
définition contemporaine donnée par celui-ci, on peut définir la nanotechnologie
comme étant la conception et la fabrication de matériaux, d'électronique et de systèmes
avec un contrôle à l'échelle nanométrique [14]. Cependant, les nanotechnologies
connaissent leur véritable essor à partir de 1981 lorsque l’Allemand Gerd Binnig et le
Suisse Heinrich Rohrer inventent le premier microscope en champ proche, le
microscope à effet tunnel (STM : Scanning Tunneling Microscope). Cette invention
ouvre dès lors un très vaste champ d’investigations scientifiques au niveau atomique.
Cette nouvelle technique fournit des images en trois dimensions avec une très haute
résolution, inférieure au dixième de nanomètre. Elle permet également la manipulation
des atomes, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles expérimentations à l’échelle du
nanomètre [13]. A ces échelles, la matière acquiert des propriétés inattendues et
souvent différentes de celles de mêmes matériaux à l’échelle micro ou macroscopie
[8].
Les nanoparticules (NPs) sont définies comme des particules dont la taille moyenne
varie de 1 à 100 nm. L'unicité d'une nanoparticule vient du fait que la plupart des
atomes qui la composent se trouvent en surface. Cela confère aux nanoparticules une
très grande surface d'échange (surface spécifique), d'où des propriétés physiques et
chimiques spécifiques [17].
Les nanoparticules (NPs) ne sont pas des simples molécules en soi et sont donc
composés de trois couches :
La couche superficielle, qui peut être fonctionnalisée avec une variété de petites
molécules, d'ions métalliques, de tensioactifs et de polymères.
La couche de coque, qui est un matériel chimiquement différent du noyau dans
tous les aspects, etc.
Le noyau, qui est essentiellement la partie centrale du NP et désigne
généralement le NP lui-même [18].
1.4.1. Classification des nanoparticules
1.4.1.1. Classification selon leurs sources
1.4.1.1.1. Nanoparticules naturelles
De grandes quantités de nanoparticules naturelles (poussières émises par la
combustion ou les volcans, produites par les processus d'érosion) sont présentes dans
l'environnement en grande quantité. Ceux-ci incluent l'imogolite et l'allophane, et les
nanoparticules naturelles sont tubulaires (imogolite) ou sphériques (allophanes), mais
leur structure est inconnue (allophanes). Les imogolites et l'allophanes sont des
aluminosilicates à courte portée formés par l’altération des verres et des cendres
volcaniques [17].
Dans cette catégorie existent aussi les particules atmosphériques, autrement appelées
« particules ultrafines ». L'exposition humaine aux particules ultrafines a été un
problème majeur de santé publique ces dernières années, comme en témoignent les
études sur la composition de la matière particulaire atmosphérique et ses effets
biologiques. Elles peuvent être composées à plus de 80 % de fines (moins de 1 mm) et
d'ultrafines issues de la combustion d'énergies fossiles en milieu urbain. Ces particules,
émises principalement par les véhicules diesel, les véhicules à essence et les systèmes
de chauffage urbain, ont rapidement été suspectées d'être à l'origine de morbidité et de
mortalité cardiorespiratoire mises en évidence dans les études épidémiologiques sur les
effets à long terme de la pollution de l'air.
Ce sont de des nanoparticules sont biodégradables et non toxiques, elles sont idéales
pour les applications d’administration de médicaments en raison de leur grande
stabilité, de leur biocompatibilité, de leur morphologie de surface, de leur capacité de
transport de médicaments et de leur efficacité d’administration.
Suivant certains aspects, les nanoparticules inorganiques peuvent être classées comme
suit :
Nanoparticules monométalliques
Les nanoparticules de métaux sont formées d’atomes métalliques, lesquels atomes
s’unissent et formes d’agrégats, qui ensuite forment des nanoparticules. Elles peuvent
être synthétisées de diverses méthodes chimiques et électrochimiques, telles que : la
réduction chimique, la décomposition thermique, la Co-précipitation, la réduction
électrochimique et aussi la réduction photochimique. Les méthodes de réduction
chimique, la réduction électrochimique et la réduction photochimique sont beaucoup
plus utilisés du fait de la stabilité qu’elles donnent aux produits [20]. De nos jours,
plusieurs chercheurs se sont penchés sur la synthèse verte de nanoparticules et Hitesh
Chopra et al. [21] ont parlé de diverses voies et moyen déjà appliqué, permettant la
biosynthèse de nanoparticules métalliques.
La méthode de réduction chimique, qui est une méthode couramment utilisée, consiste
en la réduction des sels métalliques en présence d'un agent de coiffage approprié tel
que la polyvinylpyrrolidone [19].
Les plus populaires sont les nanoparticules métalliques d'or, qui ont des propriétés
uniques, et les nanoparticules d'argent, qui ont des propriétés antimicrobiennes. Les
nanoparticules de platine, de palladium et de rhodium sont utilisées dans les
convertisseurs catalytiques ; le fer, le nickel et le cobalt sont utilisés comme
catalyseurs, notamment pour la synthèse de nanomatériaux carbonés, le fer comme
métal dopant et le cuivre électronique. [22]
Nanoparticules bimétalliques
La grande surface spécifiques dues à la diminution de taille des nanoparticules est une
propriété importante liée à la réactivité, la solubilité, la performance de frittage, etc.
Les propriétés physiques de la matière sont en partie définies par l’organisation des
atomes en une structure cristalline. Le carbone peut, par exemple, avoir une structure
amorphe, de graphite ou de diamant qui auront chacune des propriétés optiques et
électriques différentes. Lorsque les dimensions des NPs deviennent petites, plusieurs
facteurs influenceront la structure cristalline finale : relaxation / réorganisation de la
surface, tensions de surface, etc.. Ceci est attribué à la force de compression exercée
sur les particules en raison de la tension superficielle de la particule elle-même. La
taille critique des particules de la structure cristalline et l'effet de la taille diffèrent avec
les matériaux [25].
Les propriétés optiques des nanoparticules sont à la base de leurs diverses applications,
tels que le détecteur optique, le laser, le capteur, l’imagerie, la cellule solaire, la
photocatalyse, la biomédecine etc..
Les propriétés optiques des matériaux peuvent aussi nous renseigner sur leurs
dimensions car les NPs sont plus petites que la longueur d’onde de la lumière visible.
Elles interagiront alors de manière différente que le ferait un solide massif d’autant
plus que leurs dimensions peuvent être inférieures à la limite de pénétration optique.
1.4.2.3. Propriétés magnétiques
Les propriétés magnétiques de nanoparticules ont suscité un intérêt majeur pour les
chercheurs. Sachant que les nanoparticules peuvent être composées de nombreux
matériaux tels que le fer, le cobalt, le nickel, le magnésium et les oxydes de métaux.
Ces matériaux ont des propriétés magnétiques différentes, ce qui permet de créer des
nanoparticules ayant des propriétés magnétiques spécifiques.
Les nanoparticules ont des propriétés catalytiques uniques en raison de leur grande
surface spécifique, de leur forte activité catalytique et de leur capacité à modifier les
propriétés physiques et chimiques des matériaux environnants. Tout comme les
propriétés mécaniques, les propriétés catalytiques peuvent également varier en
fonction de leur forme, de leur taille, de leur composition et de leur structure
cristalline. Les nanoparticules de petite taille ont tendance à être plus actives que les
nanoparticules de grande taille [31].
De nos jours la nanotechnologie intervient dans presque toutes les domaines de la vie,
grâce aux diverses propriétés et caractéristiques que présentent les nanoparticules,
telles que ; la taille des matériaux, la grande surface spécifique, la complexité
chimique etc..
Domaines Utilisations
Industrie chimique et des matériaux Céramiques, pigments, poudres,
catalyseurs; fils plus légers et plus
résistants; inhibiteurs de corrosion et
alliages résistant à la corrosion;
peintures, vitres et vêtements photo-
actifs et autonettoyants; membranes pour
la séparation des matériaux (traitement
d’eau, dialyse); catalyseurs structurés;
recouvrements ultra résistants; outils de
coupe extrêmement durs et résistants;
Industrie pharmaceutique, biomédicale et Nouveaux médicaments et agents actifs
biotechnologique incluant les cosmétiques, crèmes solaires
et crèmes protectrices; nouvelles surfaces
adhésives médicales anti-allergènes;
amélioration des médicaments actuels,
médicaments sur mesure délivrés
uniquement à des organes précis de
l’organisme; surfaces biocompatibles
pour implants; vaccins oraux à base de
nanoparticules; production de
nanoparticules magnétiques à partir de
support biologique et production de
matériaux biocompatibles; ingénierie et
régénération tissulaires; interface
neurones-transistors;
Domaine sanitaire Construction d’appareils
d’ultraprécision, systèmes d’analyse et
de positionnement, meilleurs systèmes
optiques; moyens inédits pour remédier à
des handicaps sévères tels la surdité, la
cécité ou certaines paralysies;
membranes pour dialyse; médecine
préventive avec mini-senseurs hautement
sensibles, microlaboratoires, biopuces à
haute densité; diagnostic précoce,
prévention et traitement du cancer;
biodétection de pathogènes; détection de
protéines, ingénierie tissulaire;
destruction de tumeurs par chauffage;
Domaine énergétique Nouvelle génération de cellules
photovoltaïques; lasers à puits
quantiques; meilleure efficacité de
conversion de l’énergie solaire et
éolienne; matériaux isolants plus
efficaces ;
Environnement Membranes colloïdales; catalyseurs
sélectifs; protection des organismes
sensibles et diminution des émissions de
CO2; couches non toxiques
fonctionnelles des senseurs
multifonctionnels pour dépollution
environnementale; production d’eau
ultrapure à partir de l’eau de mer;
meilleure utilisation, récupération et
recyclage des ressources existantes;
pesticides et fertilisants plus efficaces et
moins dommageables; analyseurs
chimiques spécifiques et multi-
substances en temps réel;
Industrie automobile et aéronautique Matériaux renforcés et plus légers;
adhésifs; liquides rhéologiques
électriques et magnétiques plus
performants; peintures extérieures avec
effets de couleurs, résistant aux
égratignures, élastiques et sur lesquelles
la saleté n’a pas prise; véhicules plus
légers, plus rapides, plus sécuritaires;
routes, ponts, pipelines, systèmes
ferroviaires plus durables, plus fiables;
recouvrements anticorrosion; senseurs
optimisant les performances des
moteurs; détecteurs de glace sur les ailes
d’avion, pneus qui durent plus longtemps
et recyclables; plastiques
incombustibles ;
Industrie de l’électronique et Mémoires à haute densité et processeurs
communications miniaturisés; nouvelles cellules solaires,
batteries et cellules à combustion;
composantes optoélectroniques incluant
le laser; vitesses de traitement plus
rapides; ordinateurs et jeux électroniques
compacts ultrarapides avec électronique,
fils et ordinateurs quantiques; écran plat
à éclairement brillant;
Défense Détecteurs d’agents chimiques et
biologiques; circuits électroniques
beaucoup plus efficaces; matériaux et
recouvrements beaucoup plus résistants;
textiles légers et performants qui se
réparent eux-mêmes; systèmes de
surveillance miniaturisés; systèmes de
guidage plus précis.
Tableau 1.1. Les domaines avec les utilisations actuelles et envisagées des
nanoparticules [] [].
1.4.4. Méthodes de synthèse de nanoparticules
La figure 1.2 donne le schéma de des approches et les exemples de quelques méthodes
utilisées.
Figure 1.2. Schéma de des approches de synthèses des nanoparticules [36]
Il existe plusieurs oxydes métalliques tels que ; les oxyde de fer, nickel, cuivre, titane,
zirconium, zinc et de magnésium. Ils sont tous des matériaux solides pouvant être
utilisé dans plusieurs domaines à cause de leurs caractéristiques et leurs propriétés
accrues. Ces nanoparticules d’oxydes métalliques sont d’application dans plusieurs
domaines comme capteur [37], catalyseur [38] et dans les applications médicales [39,
40].
Ces dernières années, les nanoparticules d’oxyde de magnésium ont montré un intérêt
croissant à cause de leurs propriétés particulières notamment la grande stabilité, le bon
caractère ionique, la faible toxicité et la résistance à la corrosion, à cela s’ajoute son
coût faible. De plus, les MgO-NPs ont démontré une grande activité catalytique, cette
activité antimicrobienne est due à la présence des espèces d’oxygènes réactifs (ROS)
[41]. Le tableau suivant donne les caractéristiques spécifiques de l’oxyde de
magnésium.
L’oxyde de magnésium se caractérise par des propriétés basiques fortes, et ceci joue
grandement à son coté catalytique. Le MgO possède une structure comparable à celle
du chlorure de sodium. Le tableau 1.4 donne les différentes positions des atomes dans
la maille.
MgO (000) (0 ½ ½) (½ 0 ½) (½ ½ 0)
O (½ ½ ½) (½ 0 0) (0 ½ 0) (0 0 ½)
Le mot sol-gel est une forme condensée de deux mots Sol : Solution et Gel :
Gélification, c’est une technique de dépôt simple, facile, efficace et moins coûteux
pour le dépôt de quelques matériaux et qui a fait ses preuves dans la synthèse des
matériaux solides en couche mince. Cette technique consiste à obtenir un solide à
partir d’un précurseur en phase liquide en passant par des réactions de types
polymérisation à basse température [51]. Marwa BOUDRAA a effectué des travaux des
recherches sur la synthèse de MgO-NPs en utilisant la méthode sol-gel, en y apportant
une petite touche, tout en gardant le même principe de la méthode [52].
Figure 1.6. Synthèses de MgO-NPs par la méthode sol gel auto-combustion [52]
La méthode hydrothermale est une approche couramment utilisée pour synthétiser des
nanoparticules. Elle est définie comme une réaction hétérogène des précurseurs solides
mélangés dans l’eau, c’est dans l’autoclave (réacteur) que s’effectue la dissolution de
ce mélange hétérogène de précurseurs solides sous condition de température et de
pression élevées. Les propriétés des réactifs, leur solubilité et leur réactivité, changent
également à haute température. Pendant la synthèse des nanocristaux, des paramètres
tels que la pression de l'eau, la température, le temps de réaction et le système de
précurseur respectif peuvent être ajustés pour maintenir un taux de nucléation
simultané élevé et une bonne distribution de taille [53]. La figure 1.7 ci-dessous
exemple typique de synthèse de MgO-NPs par la méthode hydrothermale.
Cette méthode de synthèse vise à réduire les inconvénients des processus de synthèse
chimique sur l’environnement, en utilisant des sources durables et respectueuses de
l’environnement. Ces sources peuvent être des extraits de plantes, des solvants non
toxiques ou simplement des conditions de synthèse plus douce.
Pour une synthèse typique, des extraits des plantes contenant des composés bioactifs
sont utilisés comme réducteurs et stabilisateurs. Dans la réaction, ces extraits ont
comme action de réduire les précurseurs métalliques, de cette façon ils favorisent la
formation des nanoparticules. Les conditions spécifiques de synthèse vertes peuvent
varier en fonction de matériaux et des extraits de plantes à utiliser, tout en conservant
son caractère écologique. Cette méthode a comme avantage la réduction d’utilisation
des produits chimiques toxiques, une consommation moindre d’énergie et la possible
utilisation des ressources renouvelables.
De nos jours, plusieurs cherche ont été menées sur la synthèse de MgO-NPs en
utilisant des extraits aqueux de plantes. Le tableau suivant donne la liste de quelques
synthèses vertes réalisées avec des extraits de plantes.
Plusieurs recherches ont étudié l’activité antibactérienne des MgO-NPs sur les
microorganismes tels que Escherichia coli, Staphylococcus Epidermidis, Bacillus et
Staphylococcus aereus. Mary Vergheese et S. Kiran Vishal [47] ont étudié sur
l’activité antibactérienne de MgO-NPs synthétisé en utilisant l’extrait aqueux de
feuilles du trigonella foenum-graecum sur Escherichia coli, Bacillus et
Staphylococcus aereus. En se basant sur la détermination de la concentration minimum
de l’inhibition (MIC), ils ont trouvés les valeurs ci-dessous.
Tableau 1.7. Les valeurs de MIC de l’activité antimicrobienne de MgO-NPs [47]
Ceci signifie que juste avec 125µg de MgO-NPs, on observe une grande activité
antibactérienne sur les bactéries E. coli et S. aereus. Par contre, il faut une grande
concentration des MgO-NPs pour observer une activité antimicrobienne pour inhiber
Bacillus. Ceci veut justement dire que Bacillus est très résistant aux MgO-NPs que E.
coli et S. aereus.
L'activité antioxydant se manifeste par diverses actions, telles que le transfert d’un
hydrogène, la chélation des métaux de transition, cette activité antioxydante est
mesurée par plusieurs méthodes, généralement le plus utilisant est le radical DPPH
[52].
Les nanoparticules d’oxyde de magnésium ont attirés les chercheurs ces dernières
décennies à cause de leurs applications dans divers domaines, notamment le domaine
industriel, agricole, clinique et environnement.
1.5.4.1. Agriculture
Les MgO-NPs sont aussi connu à cause de ses multiples avantages, par exemple une
négligeable phytotoxicité, une stabilité thermique, une non-génotoxicité et une toxicité
abiotique pour l'homme pour d'excellentes applications dans la protection des plantes.
Outre les caractéristiques susmentionnées, ces nanoparticules possèdent de
nombreuses autres propriétés qui les rendent adaptées à une variété d'applications
agricoles différentes. De plus, ces nanoparticules aident à augmenter les rendements
agricoles des cacahuètes en favorisant la croissance des semis et des plantes et sont
utilisées comme ingrédients alimentaires autorisés, compléments alimentaires,
conservateurs de couleur, etc. [55].
1.5.4.2. Environnemental
La pollution de l'environnement est un grave problème auquel sont confrontés les pays
développés et en développement du monde entier. Il existe de nombreuses façons de
lutter contre la pollution de l'environnement, mais l'inconvénient est que ces nettoyants
peuvent avoir des effets secondaires lorsqu'ils commencent eux-mêmes à agir comme
des polluants. Les nanoparticules sont devenues des bons substituants pour une variété
de méthodes de nettoyage de l'environnement. En raison des diverses propriétés des
nanoparticules de MgO, elles ont démontré leur existence dans diverses applications
environnementales, comme le montre la figure 1.7 ci-dessous. En raison de leurs
fortes propriétés absorbantes, de leur grande surface et de leur réactivité élevée, ces
nanoparticules d'oxyde métallique sont considérées comme des absorbants possible de
gaz nocifs tels que le dioxyde d'azote et dioxyde de soufre dans des conditions
ambiantes. Les capacités d'adsorption saturée du MgO pour le dioxyde d'azote et le
dioxyde de soufre sont respectivement de 174 mg/g et 160 mg/g, faisant des
nanofeuilles de MgO un candidat prometteur pour le traitement des gaz toxiques [55].
1.5.4.3. Clinique