CNRS 023-046-Chap2-Nanosciences PDF
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NANOSCIENCES
ET NANOTECHNOLOGIES
Pascale LAUNOIS
Henri Benisty
Alain Berthoz
Robert Corriu
Claire Dupas
Albert Fert
Philippe Grangier
Claude Henry
Christian Joachim
Christine Joblin
Philippe Kapsa
Isabelle Ledoux-Rak
Jean-Yves Marzin
Jean-Pierre Nozires
Bernard Pannetier
Alain Prez
Didier Stievenard
Christophe Vieu
Jacques Yvon
Joseph Zyss
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1 SITUATION
SCIENTIFIQUE,
TECHNOLOGIQUE ET
QUESTIONS SUR QUELQUES
THMES
1.1 NANO-OBJETS OU MOLCULES
UNIQUES : TUDES ET MANIPULATION
Les nano-objets sont la pierre de base
des nanosciences et nanotechnologies. Nous
en illustrons ici lintrt, de la manipulation
de molcules uniques, des proprits originales dagrgats datomes ou de nouvelles
molcules, les nanotubes de carbone, au rle
crucial des nanoparticules de la poussire
interstellaire en astrophysique.
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2 NANOSCIENCES ET NANOTECHNOLOGIES
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1.1.3 Agrgats
Llaboration de nano-objets aux structures et proprits originales, contrles, est
un objectif important. Les agrgats datomes
sont des difices forms de quelques dizaines
quelques milliers datomes (~1 quelques
nanomtres de diamtre), qui constituent des
tats intermdiaires de la matire, entre les
molcules et les solides massifs. Au plan fondamental, des progrs dcisifs ont t accomplis
dans la comprhension de leurs proprits spcifiques. Citons par exemple les effets quantiques
de taille dans les mtaux dus au confinement
des lectrons dans un volume rduit, ou les
effets de structure gomtrique induisant des
arrangements atomiques diffrents de ceux des
solides. Les proprits optiques, lectroniques,
ou magntiques peuvent aussi revtir des aspects
spectaculaires en fonction de la taille de lobjet :
les plasmons de surface confrent une couleur
aux agrgats, les structures en cages (type fullernes) conduisent, pour des matriaux covalents semiconducteurs comme le silicium, des
proprits lectroniques indites (large bande
interdite quasi directe), les moments magntiques peuvent varier avec la taille et notamment, des matriaux non magntiques peuvent
prsenter un moment magntique lorsque la
taille du systme dcrot. laide dagrgats
mixtes (Co-Sm, Fe-Pt), des nanostructures trs
forte anisotropie magntique sont obtenues,
qui sont de bons candidats pour repousser la
limite superparamagntique dans la ralisation
de nouveaux composants de stockage de haute
densite ( Tbits/inch2). Les agrgats sont aussi
des systmes modles pour dvelopper les
concepts relatifs la fragmentation et aux transitions de phase lchelle nanoscopique par le
biais dtudes sur lvaporation, la fission ou la
sgrgation. Leurs proprites dynamiques jusqu
lchelle de la femtoseconde sont abordes.
De facon gnrale, le domaine des agrgats est exemplaire dapproches exprimentales et thoriques couples, ces dernires
bnficiant des dveloppements des mthodes
et outils informatiques pour modliser des
systmes ralistes de plus en plus gros.
Exprimentalement, les mthodes de synthse
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2 NANOSCIENCES ET NANOTECHNOLOGIES
1.2 NANOPHYSIQUE ET
TECHNOLOGIES DE LINFORMATION
Les technologies de linformation ont
connu des progrs considrables et sont
encore appeles se transformer dans les
annes/dcennies venir. Nous discutons ici
quelques domaines exploratoires particulirement tudis au CNRS.
1.2.1 Nanolectronique
Lvolution vers des systmes lectroniques
de trs faibles dimensions sera durable car de
nouveaux phnomnes physiques vont pouvoir
tre exploits. Le transport lectronique aux
chelles proches de lchelle atomique est
encore mal connu mais incroyablement riche.
Les lectrons sont des particules quantiques
dotes dune charge lectrique et dun spin.
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1.2.2 Nanomagntisme
et lectronique de spin
La spintronique (ou lectronique de spin)
est un sujet en plein dveloppement travers
le monde. La France occupe une bonne place
dans le domaine avec un important potentiel
en Recherche et Dveloppement amont. Alors
que llectronique classique est base sur le
contrle de courants de charge, llectronique
de spin manipule des courants de spin en
exploitant linfluence du spin sur le transport
lectronique dans des nanostructures magnti-
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1.2.3 Nanophotonique
Diverses sortes de matriaux nanostructurs prsentent des rponses optiques
trs singulires, qui dpendent toutefois drastiquement (au-del dune simple loi dchelle) de
changements de dimensions nanomtriques : les
sphres mtalliques, les opales, les microcavits,
par exemple. La microscopie en champ proche
trouve ici sa place, offrant une connaissance
locale des proprits optiques. Les techniques
de photomanipulation dobjets micro- et nanomtriques, comme les pinces optiques , trs en
vogue en biologie, ou lorientation tout optique
mettant en jeu des interactions non linaires,
relvent dans une large mesure du domaine de
la biophotonique.
Lchelle des cristaux photoniques ou des
manipulation de plasmons sur or ou argent
convient aux mthodes de fabrication parallles
de la microlectronique, ce qui apporte un
grand potentiel dapplication, dont lexploitation
dbute peine, en commenant naturellement
par loptolectronique sur semi-conducteur.
limage des objets industriels de loptique
intgre (visant au traitement de signaux pour
les tlcommunications surtout), le physicien
peut aujourdhui concevoir et raliser des bancs
optiques complexes sur puce, exploitant les
nanostructures photoniques et ventuellement
lectroniques. Lordinateur quantique (Voir
1.2.4) pourrait se baser sur cette approche.
plus court terme, une voie applicative dintrt
concerne les matriaux hybrides multifonctionnels. Linsertion de nanoparticules inorganiques
proprits laser dans une matrice polymre
organique proprits non linaires permettrait
par exemple dassocier dans un mme matriau
des fonctionnalits de type modulation lectrooptique et de type amplification laser.
On peut aussi mentionner divers apports
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2 NANOSCIENCES ET NANOTECHNOLOGIES
1.3 NANOMATRIAUX
Si nanosciences et nanotechnologies
voquent priori la high-tech , elles couvrent
de fait un champ beaucoup plus large avec les
nanomatriaux qui jouent un rle cl dans de
nombreux domaines, comme lautomobile, laronautique, le btiment, le conditionnement, la
tribologie, la catalyse, lenvironnement, etc.
Dimportantes mutations sont en cours, qui
pourraient renouveler compltement le domaine.
Nous lillustrons avec les progrs rcents de la
comprhension des mcanismes de catalyse ou
la synthse des matriaux adaptatifs, qui sera un
enjeu majeur pour les chimistes.
1.3.1 Nanocatalyse
La catalyse a t trs longtemps un
domaine o lempirisme tait roi. En effet,
de par leur trs grande complexit, les mcanismes des ractions catalytiques htrognes
ne pouvaient tre approchs que trs qualitativement. Les modles ractionnels tirs
des tudes sur monocristaux ne peuvent pas
toujours sappliquer la catalyse relle. Les
catalyseurs rels sont constitus de particules
mtalliques de un quelques nanomtres
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2 NANOSCIENCES ET NANOTECHNOLOGIES
Les mthodes dassemblage, qui impliquent des liaisons chimiques fortes (covalence, coordination, liaisons hydrogne,
etc.) entre les nanoobjets, correspondent
aux matriaux nanostructurs. Ce type
de matriaux, o une organisation et une
orientation des units composantes sont
possibles, reprsente un stade plus avanc
que linclusion. Une des mthodes dassemblage, la polymrisation minrale, est incluse
dans le vocable de la chimie douce parce
quelle seffectue temprature ambiante.
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1.4 NANOBIOLOGIE
1.4.1 Contexte historique
La dcouverte de la structure en double
hlice de lADN a marqu la vision molculaire du vivant du XXe sicle. la suite
du squenage de gnomes entiers, il est
dsormais envisageable didentifier toutes les
espces molculaires (gnes, ARN, protines,
mtabolites) dune cellule ou dun organisme.
Cependant, au terme de ce dnombrement,
le dfi face nous est de comprendre lorganisation fonctionnelle de lensemble et les
problmes de rgulation.
Lobservation dvnements molculaires
individuels dans des cellules uniques a mis
en vidence le caractre stochastique de ces
vnements. Comprendre comment est assure
la robustesse du comportement des cellules
malgr le bruit des ractions chimiques
individuelles, comment les cellules utilisent
ce bruit pour rpondre aux variations de leur
environnement, comment cette robustesse est
affecte au cours des processus pathologiques
reprsente un enjeu majeur.
On peut prdire que ce concept dorganisation et de rgulation va tre un concept
pivot de la biologie du XXIe sicle. Cest la
prise en compte des interactions entre les
composants et pas seulement la nature (ou
la structure) des composants qui permet de
comprendre le fonctionnement.
Pour dcrire, modliser et manipuler ces
systmes biologiques complexes il faut de
nouveaux outils et des nouveaux concepts qui
seront issus dune recherche interdisciplinaire,
faisant appel la biologie, la physique, la chimie,
les mathmatiques et les nanotechnologies.
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1.4.2 Apport
des nanotechnologies la biologie
Les apports classiques de la physique
la biologie sont multiples : quantification
(mesure de vitesse, de force, de dplacement,
etc.), conceptualisation de la mcanique cellulaire (motilit, adhsion des cellules, etc.)
et des rgulations (avec les spcialistes des
systmes dynamiques), modlisation (principes gnraux dorganisation, rseaux de
rgulation, etc.), simulation dynamique (par
exemple formation de lARN et repliement des
bras, plus gnralement toutes les tudes structurales sur les biomolcules), imagerie (RMN,
RPE pulse, etc.).
Les nanotechnologies apportent un
nouveau contexte : imager et manipuler grce
de nouveaux outils (microscopie champ proche
et drivs), de nouveaux objets (nanoparticules
(marqueurs), nanopores, nanolectrodes) et de
nouvelles approches (nanofluidique, encapsulage, vectorisation des mdicaments par des
nanomatriaux, lab on chip , criblage massivement parallle).
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1.4.6 Nanotechnologies
et neurosciences
Lanalyse des mcanismes neuronaux du
fonctionnement crbral exige que soient mises
au point de nouvelles mthodes et technologies
pour enregister lactivit neuronale soit sur
des prparations rduites soit, surtout, chez
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1.5 NANOFABRICATION
Tirer profit de la rduction des dimensions lchelle nanomtrique pour raliser
de nouveaux objets ou systmes pose le
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2 ASPECTS
STRATGIQUES1
2.1 LE
CONTEXTE INTERNATIONAL
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2 NANOSCIENCES ET NANOTECHNOLOGIES
b) en 2000 en Europe
En rsum, les pays industrialiss ont conscience de lenjeu des nanosciences et nanotechnologies, et investissent donc fortement
dans ce domaine au niveau financier.
Un autre aspect considrer est celui de
la structuration de leffort. Ainsi, aux tats-Unis,
il y a au niveau de la NNI une structuration
globale de la coordination entre les diffrents
dpartements. En France, la coordination entre
ministres nest pas aussi pousse. Ce pourrait
tre un aspect amliorer.
2. Daprs le 3e rapport europen sur les indicateurs S&T, le rapport du Programme National en Nanosciences et
Nanotechnologies et le rapport du groupe de travail Nanotechnologies de lAcadmie des Technologies.
3. Les chiffres diffrent parfois selon les sources consultes et surtout ne recouvrent pas toujours les mmes lments (par
exemple, les frais de personnels ou le financement des infrastructures sont compts ou non selon les pays). Les chiffres
prsents ici le sont donc titre indicatifs : ils permettent de dgager les grandes lignes de la politique de soutien au
domaine des nanosciences et nanotechnologies.
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2.2 LE
CONTEXTE NATIONAL
ET LA RECHERCHE AU CNRS
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2.2.3 Interdisciplinarit
et coordination des recherches
Une des missions du CNRS, organisme
multi-disciplinaire, est dencourager linterdisciplinarit, au cur du dveloppement des
nanosciences.
Ainsi, le CNRS joue un rle fdrateur
travers :
plusieurs Groupements de Recherche,
trs apprcis de leurs participants pour les
ouvertures quils leurs offrent sur dautres
champs disciplinaires ;
les Rseaux Thmatiques Pluridisciplinaires (RTP), structurs autour dune finalit
ou dun thme de recherche prioritaires pour les
Sciences et Technologies de lInformation et de
la Communication ;
les programmes de recherche interdisciplinaires, dont lobjectif est de soutenir
et de coordonner les quipes de recherche
franaises impliques dans le domaine. Citons
pour ces dernires annes les programmes
Nanosciences-nanotechnologies , Matriaux
et microfluidique et microsystmes fluidiques
Le soutien se fait par la slection de projets sur
appels doffres, en encourageant le partenariat
entre quipes et linterdisciplinarit ;
le Programme National Nanosciences
2002-2005, qui reprend le programme
Nanosciences-nanotechnologies et laxe nanostructures des programmes interdisciplinaires
pr-cits. Il sagit dune action de coordination
mene conjointement par le CNRS, le ministre
de la recherche et le CEA / DSM, en sappuyant
sur trois modes dinterventions principaux : (i)
soutien des projets innovants via un appel
doffres annuel, (ii) soutien des projets intgrs visant lever des verrous technologiques
prvus chance de dix ans, (iii) contribution
la mise en place et au fonctionnement dun
rseau de centrales technologiques (Voir 1.2.4).
La dotation du programme tait de 10 M en
2002 et est de 11,2 M en 2003.
Les actions fdratrices ci-dessus nous
apparaissent extrmement positives comptetenu du fort dveloppement du domaine.
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2.2.4 Nanofabrication
Le domaine de la nanofabrication (Voir
1.5) est essentiel dans le contexte du dveloppement des Nanosciences et Nanotechnologies.
Il demande actuellement de forts investissements
en moyens que nous allons expliciter. Mais
auparavant, rappelons, et ce nest pas antinomique, quun des objectifs est le dveloppement
de mthodes de fabrication bas cot, adaptes
par exemple aux exigences des applications en
biologie ou en catalyse, et qui permettront aussi
un dveloppement plus rapide des nanosciences
au niveau de chaque laboratoire.
En terme de moyens pour la nanofabrication, plusieurs niveaux complmentaires
dorganisation et dinvestissement interviennent, quil convient de prendre en compte de
faon oprationnelle.
Le CNRS, le CEA et le ministre dlgu la
recherche et aux nouvelles technologies unissent
leurs efforts pour construire un rseau de grandes
centrales technologiques de nanofabrication
( premier cercle ) comptitif au niveau europen et mondial et cohrent au niveau national.
Une grande centrale technologique se situe entre
les quipements ddis des laboratoires et les
centrales industrielles. Du fait du cot grandissant des quipements de pointe, et des cots
de fonctionnement associs, le nombre de ces
centrales technologiques doit tre limit. Mais
elles doivent en corollaire servir de socles pour
des projets de recherche lchelon franais et
europen. Utilises pour les recherches technologiques de base sur les dispositifs avancs et
les filires technologiques du futur, les grandes
centrales technologiques doivent aussi servir de
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ANNEXES
ANNEXE 1 : LISTE
ANNEXE 2 : LISTE
DES
ACRONYMES
ADN
Acide dsoxyribonuclique
AFM
ARN
Acide ribonuclique
CEA
CNRS
DESS
DSM
FET
GMR
Magntorsistance gante
IUT
MRAM
MOS
Semiconducteurs mtal-oxyde
NNI
PME
PMI
RMN
RPE
SERS
STM
TMR
Magntorsistance tunnel
DES AUTEURS
Pascale Launois
Coordinatrice de la rdaction du rapport
Nanosciences et nanotechnologies
Laboratoire de Physique des Solides
(UMR CNRS 8502), Bt. 510,
Universit Paris Sud 91405 Orsay cedex
Domaine de comptence : nanotubes
Henri Benisty
Institut dOptique, centre scientifique,
Bt 503 91403 Orsay cedex
Domaine de comptence : nanophotonique
Alain Berthoz
UMR CNRS 7150/Collge de France,
11 place Marcelin Berthelot, 75005 Paris
Domaine de comptence : neurosciences
Robert Corriu
Laboratoire de Chimie Molculaire et
Organisation du Solide (UMR CNRS 5637),
place Eugne Bataillon,
34095 Montpellier cedex
Domaine de comptence : chimie
Claire Dupas
cole Normale Suprieure de Cachan,
61 av. du Prsident Wilson,
94235 Cachan cedex
Domaine de comptence : nanomagntisme
Albert Fert
Unit Mixte de Physique CNRS/THALES
(UMR CNRS 137), Domaine de Corbeville,
91404 Orsay
Domaine de comptence : nanomagntisme,
spintronique
Philippe Grangier
LCFIO (UMR CNRS 8501), Institut dOptique,
Centre scientifique, Bt 503
91403 Orsay cedex
Domaine de comptence : information quantique
Claude Henry
Centre de Recherche en Matire Condense
et Nanosciences (UPR CNRS 7251),
Campus de Luminy 13288 Marseille cedex 09
Domaine de comptence : nanocatalyse
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Christian Joachim
Centre dlaboration de Matrieux et dtudes
Structurales, 29 rue J Marvig 31055, Toulouse
Domaine de comptence : nanosciences
atomiques et molculaires
Christine Joblin
CESR, UMR CNRS 5187, 9 avenue du Colonel
Roche 31028 Toulouse cedex 04
Domaine de comptence : astrophysique
Alain Prez
Laboratoire de Physique de la Matiere
Condense et Nanostructures (UMR CNRS
5586), Universit Claude Bernard Lyon 1,
Domaine Scientifique de la Doua,
69622 Villeurbanne cedex
Domaine de comptence : agrgats
Philippe Kapsa
cole Centrale de Lyon, Laboratoire de
Tribologie et Dynamique des Systemes
(UMR CNRS 551), 69134 cully cedex
Domaine de comptence : tribologie
Didier Stievenard
IEMN (UMR CNRS 8520), Cit Scientifique,
Avenue Poincar BP 60069
59652 Villeneuve dascq cedex
Domaine de comptence : nanobiologie
Isabelle Ledoux-Rak
LPQM (UMR 8537), Institut dAlembert (IFR
121), cole Normale Suprieure de Cachan,
61 av. du Prsident Wilson
94235 Cachan cedex
Domaine de comptence : nanobiophotonique
Christophe Vieu
LAAS-CNRS, 7 avenue du colonel Roche
31077 Toulouse
Domaine de comptence : nanobiologie,
nanofabrication
Jean-Yves Marzin
LPN/CNRS, route de Nozay 91460 Marcoussis
Domaine de comptence : nanofabrication
Jean-Pierre Nozires
SPINTEC (CEA-CNRS), 17 avenue des martyrs
38054 Grenoble cedex 09
Domaine de comptence : spintronique
Bernard Pannetier
Centre de Recherches sur les Trs Basses
Tempratures, CNRS, 25 av. des Martyrs,
Jacques Yvon
LEM (UMR CNRS 7569),
15 av. du Charmois BP 40
54501 Vandoeuvre les Nancy cedex
Domaine de comptence : gophysique,
nanomatriaux
Joseph Zyss
LPQM (UMR 8537), Institut dAlembert (IFR
121), cole Normale Suprieure de Cachan,
61 av. du Prsident Wilson
94235 Cachan cedex
Domaine de comptence : nanobiophotonique
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