Analyse Linéaire Vers 1-2
Analyse Linéaire Vers 1-2
Analyse Linéaire Vers 1-2
Analyse linéaire
1. Vers 1-2 :
o "Je m'en allais, les poings dans mes poches
crevées ; / Mon paletot aussi devenait idéal ;"
Rimbaud commence par décrire sa pauvreté
avec l'image des "poches crevées" (métonymie,
suggérant la pauvreté générale). Son "paletot
idéal" est une ironie : bien que son manteau soit
usé, il représente un idéal poétique (antithèse
entre la réalité et l'idéal).
2. Vers 3-4 :
o "J'allais sous le ciel, Muse ! et j'étais ton féal ; / Oh ! là
là ! que d'amours splendides j'ai rêvées !"
Il évoque la "Muse" (allégorie de l'inspiration
poétique), et son "féal" (fidèle serviteur),
montrant sa dévotion à la poésie. Les "amours
splendides" qu'il rêve (hyperbole) expriment ses
aspirations et rêves artistiques élevés.
3. Vers 5-6 :
o "Mon unique culotte avait un large trou. / — Petit-
Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course"
La "culotte avec un large trou" (synecdoque)
symbolise la misère. Il se compare à "Petit-
Poucet rêveur" (allégorie et comparaison),
semant des rimes comme des cailloux,
symbolisant son parcours poétique.
4. Vers 7-8 :
o "Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse. / —
Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou"
La "Grande-Ourse" (métaphore) représente son
refuge imaginaire, un lieu poétique sous les
étoiles. Les étoiles font un "doux frou-frou"
(personnification), donnant une impression de
magie et de beauté dans la nuit.
5. Vers 9-11 :
o "Et je les écoutais, assis au bord des routes, / Ces
bons soirs de septembre où je sentais des gouttes /
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ;"
Assis "au bord des routes" (métonymie pour
montrer sa marginalité), il ressent la "rosée" sur
son front, comparée à "un vin de vigueur"
(métaphore), montrant que la nature lui donne
force et inspiration.
6. Vers 12-14 :
o "Où, rimant au milieu des ombres fantastiques, /
Comme des lyres, je tirais les élastiques / De mes
souliers blessés, un pied près de mon cœur !"
Il "rime au milieu des ombres fantastiques"
(métaphore pour les luttes intérieures).
Comparant les élastiques de ses souliers à "des
lyres" (comparaison), il montre comment la
souffrance physique devient source d'inspiration
poétique.
Notamment dans les vers 1,2,3 et 4 où il dit : "Je m'en allais, les
poings dans mes poches crevées ; Mon paletot aussi devenait
idéal ; J'allais sous le ciel, Muse ! et j'étais ton féal ; Oh ! là ! là !
Que d'amours splendides j'ai rêvées !"
Conclusion :