Module 4 Le Contrat de Travail
Module 4 Le Contrat de Travail
Module 4 Le Contrat de Travail
FIN DU CHAPITRE I
CHAPITRE II: Formation du contrat de travail
o Le dol
Le dol c’est l’utilisation de manœuvres frauduleuses pour amener Le co-
contractant à donner son consentement. Peut être assimilé au dol le fait
de se parer indûment de diplômes, d’un titre, d’une technicité
particulière ou d’une qualification que l’on ne possède pas afin d’obtenir
un emploi. Les tromperies sur l’âge sont également assimilées au dol.
2- La capacité de droit ou la capacité juridique de contracter
La capacité juridique à contracter un contrat de travail se
manifeste généralement par rapport à l’âge. (Capacité
d’exercice et de jouissance de droits et d’obligations).
Le mineur sous tutelle n’a pas la capacité juridique de
signer un contrat, ledit contrat doit être signé par son tuteur.
Les législations du travail dans leur majorité interdisent le
travail des enfants.
Le terme enfant désigne dans le nouveau code du travail
toute personne âgée de moins de dix-huit (18) ans et
l’adolescent toute personne âgée de dix-huit à vingt ans
inclus . cf article 150 du code du travail
3-la licéité des clauses du contrat du travail
Les contrats de travail doivent être conformes aux lois,
conventions et règlements. Ils ne doivent pas être illicites ni
dans leurs objets ni dans leurs dispositions. Ils seraient alors
nuls dans leur ensemble. Les contrats de travail ne doivent
pas contenir des clauses illicites : Exemple : Un contrat de
travail qui contiendrait une clause de célibat imposé au
travailleur serait illicite et donc nul.
4-L’objet du contrat doit être déterminé ou
déterminable
FIN DU CHAPITRE IV
CHAPITRE V : Modification du contrat de travail
Le contrat de travail est susceptible au cours de son exécution de
modification qui souvent pose des problèmes délicats. la modification du
contrat du travail peut également intervenir en dehors de tout contexte
disciplinaire. Il peut s’agir :
D’une modification dans l’organisation ou la réorganisation de
l’entreprise dans le but de sa redynamisation ou de son adaptation à
l’évolution technologique, économique ou à des restructurations
internes.
D’une modification dans la situation juridique de l’employeur ;
D’une modification liée à une appréciation en dehors de tout
comportement fautif du salarié mais qui tient de son
aptitude à tenir un poste dans les conditions de la meilleure
utilisation de ses compétences.
D’une modification sur proposition d’une des parties.
I - MODIFICATION DANS LA SITUATION JURIDIQUE DE
L’EMPLOYEUR
« S’il survient une modification dans la situation
juridique de l’employeur, notamment par succession, reprise
sous une autre appellation, vente, fusion, transformation de
fonds, mise en société, tous les contrats de travail en cours
au jour de la modification subsistent entre le nouvel
employeur et le personnel de l’entreprise. » Article 91 du code
du travail
Le contrat de travail est conclu « intuitu personae » c’est- à- dire
avec la personne physique du salarié. Ce qui n’est pas le cas du
coté de l’employeur qui peut être une personne physique ou une
personne morale.
Le travailleur est au service de l’entreprise personne physique ou
morale et non au service du représentant de cette entreprise sauf
bien entendu dans le cas des employés de maison.
Les vicissitudes juridiques qui peuvent affecter la vie de
l’entreprise ne doivent pas avoir des influences négatives sur les
contrats de travail.
Les clauses énoncées dans l’article 95 du code de travail
sont destinées à garantir aux salariés la stabilité de l’emploi
en cas de transformation de la situation juridique de
l’employeur ou de l’entreprise.
La conséquence est que, le contrat de travail conclu avec le
premier employeur continue d’exister de plein droit avec le
second employeur sans que le travailleur ait à notifier à ce
dernier l’existence de contrat de travail conclu avec son
prédécesseur.
Le principe du transfert de plein droit des contrats en cours
s’impose à l’ancien employeur, au nouvel employeur et aux
travailleurs. Il concerne aussi bien les CDD que les CDI.
Les cas de modifications juridiques cités par le code du travail
à savoir : succession, fusion, transformation de fonds et mise
en société ne sont pas limitatifs. On constate que
l’énumération de l’article 91 du code du travail est précédée de
l’adverbe notamment.
Les effets de la modification
1 - Maintien des contrats de travail
Comme déjà souligné plus haut, les modifications survenant
dans la situation juridique de l’employeur laissent subsister les
contrats de travail en cours avec les droits et obligations qu’ils
comportent. C’est ainsi que la prime d’ancienneté sera calculée
sur la totalité de l’ancienneté dans l’entreprise.
2 - Le respect du préavis
Pour les contrats de travail résiliés avant la modification le
second employeur doit respecter le préavis jusqu’à son terme.
La charge de l’indemnité de licenciement incombe au premier
employeur.
3 - La rupture du contrat du travail
La modification dans la situation juridique de l’entreprise
n’interdit pas au nouvel employeur de rompre un contrat de
travail conclu avant la modification.
Elle exige dans ce cas le respect des dispositions relatives à la
rupture du fait de l’employeur (préavis, caractère légitime du
licenciement indemnité de licenciement, certificat de travail…)
Le nouvel employeur est fondé à réorganiser l’entreprise en se
séparant de ceux dont il estime ne plus avoir besoin. Mais ces
licenciements doivent être motivés par des considérations
économiques ou techniques et non être inspirés par le but
inavoué de contourner la loi. Lesdits licenciements doivent respecter les
textes en ce qui concerne le licenciement pour cause économique
II-MODIFICATION SUR PROPOSITION D’UNE DES PARTIES
Modification proposée par le salarié
Le travailleur peut demander une modification de son contrat
de travail. Si l’employeur refuse, il n’aura aucun recours.
En effet étant soumis au pouvoir disciplinaire et contraint à
l’obéissance à l’employeur il devra poursuivre l’exécution de
son contrat ou le rompre c’est-à-dire démissionner.
Modification proposée par l’employeur
Un salarié à qui est proposé une modification de son
contrat de travail, a la faculté d’accepter ladite
modification au quel cas il y’a continuité du contrat de
travail initial mais modifié.
Il peut refuser la modification. Dans ce cas le
travailleur ne saurait être considéré comme
démissionnaire de son emploi.
S’il y a rupture, la rupture du contrat du travail est alors
imputable à l’employeur qui aura donc à respecter le délai de
préavis, à verser l’indemnité de licenciement et à délivrer le
certificat de travail.
La jurisprudence a cependant estimé que pour entraîner la
rupture du contrat de travail à la charge de l’employeur la
modification devrait porter sur des éléments essentiels du
contrat. La modification doit être substantielle c’est-à-dire
porter sur la substance du contrat.
Dans la pratique il s’agira de rechercher dans les motifs de
licenciement ou de la démission l’existence d’une nécessité
réelle dans les modifications d’éléments du contrat du
travail. L’employeur étant capable d’acculer le salarié à la
démission en lui proposant des modifications substantielles
de son contrat. Dans ce cas l’employeur sera reconnu
auteur de la rupture.
Les éléments substantiels du contrat
1- Les conditions du travail
La modification peut porter sur un changement d’emploi ou
d’attributions ou sur les conditions d’exercice de l’emploi. Elle
est substantielle si elle s’accompagne de préjudices
matériels, financiers ou moraux.
Il appartient néanmoins au juge de rechercher si l’employeur
avait un motif réel et sérieux de modifier les conditions
substantielles du contrat de travail.
2- Le salaire ou la rémunération
Dans ce point, les modifications proposées par l’employeur
peuvent porter sur la suppression ou la réduction de prime,
d’indemnité ou sur la réduction de la durée du travail entraînant
une diminution concomitante du salaire.
La modification du mode de rémunération a un caractère
essentiel dès lors qu’elle affecte ladite rémunération.Ainsi la
substitution d’une rémunération aux pièces à une rémunération
horaire affecte une des clauses essentielles du contrat.
3- Le changement du lieu du travail
On distingue deux cas : le changement de lieu prévu dans
le contrat et celui non prévu.
Le changement de lieu de travail prévu dans le contrat
Dans ce cas le travailleur doit se plier à la mutation et le
refus constitue une faute lourde.
Mais lorsque le changement du lieu de travail constitue une
modification substantielle du contrat le refus du salarié ne
rendra pas la rupture imputable au travailleur, à moins
qu’une clause du contrat ne lui fasse obligation d’accepter
un tel changement.
Le changement de lieu n’a pas été prévu au contrat
Si la mutation est importante et que le salarié la refuse et s’il y
a rupture, il est imputable à de l’employeur.
Le juge devra chercher à savoir si la notion de lieu de travail
constitue un élément essentiel du contrat de travail. Il pourra
également chercher à savoir si la mutation proposée au
salarié, n’a pas été faite uniquement dans le but de provoquer
son refus et pour donner ainsi une justification apparente à
une rupture du contrat voulue pour toutes autres raisons.
FIN DU CHAPITRE III
CHAPITRE VI:
Rupture du contrat de travail
La rupture du contrat de travail
La cessation ou rupture des relations de travail est définie
comme toute situation dans laquelle l’une des parties ne veut
plus ou ne peut plus exécuter ses obligations contractuelles.
Il y’a également cessation des relations de travail quand, en
même temps, les deux parties ne veulent plus ou ne peuvent
plus exécuter leurs obligations.
Les différents cas de cessation des relations de
travail sont :
la cessation d’accord parties;
le licenciement;
l’annulation légale;
l’incapacité totale de travailler;
l’arrivée du terme du CDD;
la retraite;
la démission;
I - LA CESSATION D’ACCORD PARTIES
L’accord des parties pour mettre fin à un contrat de travail qui
les lie est licite et valide.
Le travailleur ne pourra pas à l’avenir se prévaloir d’un
licenciement et l’employeur ne pourra pas non plus parler de
démission. Généralement dans cette convention il est question
du préavis, de l’indemnité de fin de contrat et de
l’indemnisation du départ volontaire.
Il peut y être également question de la sécurité sociale.
II - L’ANNULATION LEGALE
Les contrats de travail des travailleurs nationaux
nécessitant leur installation hors du territoire national
ainsi que les contrats des travailleurs non nationaux
doivent être visés et enregistrés par l’inspection du travail
du ressort. Article 56 du code du travail
La demande de visa incombe à l’employeur. Elle doit être
soumise au plus tard trente jours après le début
d’exécution du contrat du travail.
Le visa est réputé accordé si l’autorité compétente saisie
à cet effet n’a pas fait connaître sa décision dans un
délai de quinze jours suivant la réception de la demande
de visa.
L’omission ou le refus du visa du contrat de travail des
non nationaux le rend nul.
III - L’ARRIVEE DU TERME DU CONTRAT DE TRAVAIL A
DUREE DETERMINEE
Le terme du contrat de travail à durée déterminée est
l’issue normale dudit contrat. Il ne peut y avoir de rupture
anticipée que dans les cas suivants :
Cas de forces majeures
Cas de fautes graves ou lourdes rendant intolérable
sinon impossible la poursuite des relations de travail.
IV - LA DEMISSION
La démission est la rupture unilatérale du contrat
du travail à l’initiative du salarié.
Le travailleur, afin de ne pas tomber dans les circonstances
de rupture irrégulière doit notifier à son employeur, sa
démission par écrit. (art 72 du CT)
Si la démission du travailleur n’a pas été notifiée par écrit, le
tribunal accorde à l’employeur une indemnité égale à un mois
de salaire. (art 76 duCT)
Cette lettre de démission doit tenir compte de la période de
préavis. Le travailleur qui rompt irrégulièrement et/ou
abusivement son contrat de travail c’est-à-dire sans lettre de
démission, sans respecter le préavis pourrait être condamné
à payer à son employeur une indemnité de préavis et des
dommages et intérêts dans le but de réparer le préjudice à lui
causé.
Articles 73 et 76 du code du travail
V- LE LICENCIEMENT
Le licenciement est la rupture unilatérale du
contrat de travail à l’initiative de l’employeur. A l’absence
d’un motif réel et sérieux le licenciement est déclaré
abusif.
Le non respect de la procédure établie en matière de
rupture peut amener le juge à qualifier le licenciement
d’irrégulier.(Parfois de légitime dans le fond mais
d’irrégulier dans la forme)
le licenciement abusif
Le code du travail considère le licenciement comme
abusif dans les cas suivants :
Lorsque la motivation est inexacte ;
Lorsque le licenciement est motivé par les opinions
du travailleur, son activité syndicale, son appartenance ou non
à un syndicat déterminé, son statut sérologique à VIH réel ou
supposé.
Lorsque le licenciement est motivé par la grossesse de la
travailleuse ou la naissance de son enfant……..
Article 71 du code du travail
le licenciement irrégulier
Le licenciement est déclaré irrégulier lorsqu’il intervient:
sans l’observation de la procédure notamment lorsque le
licenciement n’a pas été notifié par écrit;
ou lorsque le motif ne figure pas dans la lettre de
licenciement.
Quand le licenciement est légitime quant au fond mais
irrégulier quant à la forme (procédure) le tribunal accorde au
travailleur une indemnité qui ne peut être supérieur à trois
mois de salaire.
Article 76 alinéa 2 du code du travail
VI - L’INCAPACITE TOTALE DE TRAVAILLER
• Suite à une maladie ou un accident non professionnel
Lorsque l’employeur se trouve dans l’obligation de remplacer
le travailleur malade, il doit, à l’expiration du délai d’un (1) an
de suspension prévu par la CCIP signifier à intéressé, par
lettre recommandée, qu’il prend acte de la rupture du
contrat du travail.
A cette occasion il lui fait parvenir:
le montant de l’indemnité compensatrice de préavis;
l’indemnité de licenciement;
l’indemnité compensatrice de congé payé;
le certificat de travail.
La CCIP dit que le travailleur remplacé dans ces
conditions conserve une priorité de
réembauchage pendant deux (2) ans.
Article 33 de la CCIP
• Suite à une maladie ou un accident non professionnel
Dans le cadre de la sécurité sociale le travailleur
dans l’incapacité totale de reprendre une activité
rémunérée peut bénéficier :
soit de la pension d’invalidité s’il est âgé de moins de
cinquante (50) ans.
soit de la pension anticipé s’il est âgé de cinquante (50)
ans et plus (cf. code de sécurité sociale)
• Suite à une maladie ou un accident du travail
Dans ce cas la rupture ne peut intervenir que si le
travailleur devient définitivement invalide et ne peut plus
reprendre une activité rémunérée.
Dans le cas également où à la suite de la guérison du
travailleur, l’employeur ne dispose pas d’emploi adapté aux
nouvelles capacités du travailleur (après rééducation et
réadaptation professionnelle) il peut rompre le contrat de
travail en lui versant ses droits.
Les travailleurs victimes de maladie ou d’accident du travail
sont à la charge de la branche des accidents du travail et
maladie professionnelle.
Ils y bénéficient de soins médicaux, d’indemnité journalière,
d’allocation ou de rente d’incapacité. Ils peuvent être mis à la
retraite d’invalidité ou anticipée.
VII - LA RETRAITE
La retraite est la cessation du contrat de travail par le fait de
l’âge. La retraite est également la rupture des relations de
travail à l’initiative de l’employeur pour un travailleur qui
remplit les conditions d’ouverture des droits à pension de
vieillesse.
A la cessation des relations de travail ayant pour motif la
retraite l’employeur doit verser au salarié :
une indemnité compensatrice de congé payé
une indemnité spéciale dite indemnité de départ à la
retraite
Il doit lui remettre également un certificat de travail.
L’âge de départ à la retraite Au Burkina Faso est fixé par le
DécretN°2005- 024/PRES/PM/MTEJ/MFB portant fixation de
l'âge de départ à la retraite des travailleurs salariés,
L'Age de départ è la retraite est fixé ainsi qu’il suit :
56 ans pour les ouvriers et assimilés
58 ans pour les employés et assimilés
60 ans pour les agents de maîtrise, les cadres et assimilés
63 ans pour les médecins et enseignants du supérieur officiant
dans le privé
IX - LE DECES
C’est dans ce seul cas que la force majeure peut être invoquée de
façon automatique et sans hésitation. En effet dans ce cas, l’obstacle
est incontestablement insurmontable et l’événement imprévisible.
L’employeur doit alors verser aux ayants droit du travailleur décédé
les droits conventionnels et légaux liés à la fin d’un contrat de travail
sauf l’indemnité compensatrice de préavis.
Les ayants droit ont également droit aux prestations de décès gérées
par l’Institution de Sécurité Sociale
(pension de survivants ou allocation de survivants).
FIN DU CHAPITRE VI
CHAPITRE VII:
contrat de travail
A la fin du contrat du travail, les parties sont
astreintes à certaines obligations qui sont :
le respect du préavis ou le versement de l’indemnité
compensatrice de préavis quand le
préavis n’a pas été respecté;
le paiement de l’indemnité de licenciement par l’employeur
au travailleur;
le paiement de l’indemnité compensatrice de congé payé;
reçu pour solde de tout compte;
le paiement de dommages et intérêts dans certains
cas et conditions.
Le préavis
Le préavis est le délai de prévenance, c’est le délai que chacune des
parties doit respecter pour notifier à l’autre partie sa volonté de mettre fin
au contrat de travail pour une date donnée.
La durée du préavis est de:
huit (8) jours pour les travailleurs dont le salaire est fixé à l’heure ou
la journée;
un (1) mois pour les employés autres que les cadres, les agents de
maitrise, les techniciens et assimilés;
trois (3) pour les cadres, les agents de maitrise, les techniciens et
l’indemnité de licenciement (IL)
Le droit à l’indemnité de licenciement est lié à une durée minimum de
présence dans l’entreprise. Cette durée de service correspond dans le
code du travail à la période ouvrant droit de jouissance au congé qui est
de 12 mois.
Il est alors appliqué par tranche d’années d’ancienneté
un pourcentage. Ce taux est de :
25% pour les 5 premières années;
30% pour la période allant de la sixième année à la dixième année ;
40% pour la période s’étendant au-delà de la dixième année ;
l’indemnité compensatrice de conge(ICCP)
La résiliation du contrat du travail avant que le salarié ait pu
bénéficier de son congé annuel, lui ouvre le droit à une
indemnité compensatrice de congé payé.
Il n’y a pas de prescription en matière d’indemnité
compensatrice de congé payé tant que le travailleur est
dans l’entreprise.
la délivrance du certificat de travail
Le code du travail fait obligation à l’employeur de délivrer à
tout salarié à l’expiration du
contrat du travail un certificat de travail.
L’obligation concerne aussi bien le contrat de travail à durée
déterminée que le contrat de travail à durée indéterminée.
Si plusieurs employeurs se sont succédé à la tête de
l’entreprise, le dernier est tenu de certifier les services du
salarié depuis l’entrée de celui-ci dans l’entreprise.
le reçu pour solde de tout compte
Le reçu pour solde de tout compte est facultatif, il n’a aucun
caractère obligatoire et ne met aucunement en cause les
intérêts du travailleur si ceux-ci devraient être découverts
ultérieurement.
Cf. Article 199 du code du travail
Le salarié peut même réclamer le remboursement d’une
somme perçue de trop par l’employeur à l’issue de la
délivrance du reçu pour solde de tout compte.
FIN DU MODULE
Je vous remercie
SOMDA Kog
Juriste
INSPECTEUR DU TRAVAIL
Consultant/Formateur en législation du travail/RH
TEL: 70 46 18 00 -76 54 12 71