Saou Youcef
Saou Youcef
Saou Youcef
MEMOIRE DE MASTER
DOMAINE SCIENCES ET TECHNIQUES
FILIERE HYDRAULIQUE
Thème
Jury de soutenance :
Président :
- M.HAMMAR YAHIA M C A HYDRAULIQUE U. ANNABA
Examinateurs :
- SAADANE NACEUR M A A HYDRAULIQUE U. ANNABA
- LAOUACHRIA FARES M A A HYDRAULIQUE U. ANNABA
- CHABI MONCEF M A A HYDRAULIQUE U.ANNABA
A Mes très chères sœurs et frères : Anis Mokhtari, Mehdi, Sabri, Imed,
Mohamed El Amine, Oulfa, Abir, Nihel, Imène, Houda, Yesr, Karim, Houssem.
Et a Toute la promotion 2017-2018 du département option Hydraulique Urbaine.
SAOU YOUCEF
SOMMAIRE
Remerciement …………………………………………………………………………
Dédicace ……………………………………………………………………………….
Résume ………………………………………………………………………………..
Liste des figures ……………………………………………………………………….
Listes des tableaux …………………………………………………………………….
Sommaire ……………………………………………………………………………...
Introduction générale ………………………………………………………………….
CONCLUSION ………………………………………………………………………13
CONCLUSION …………………………………………………………..…………...19
CONCLUSION……………………………………………………………………………50
L’eau représente aujourd’hui un enjeu crucial pour toutes les sociétés. La crise
actuelle est bien plus qu’une question de rareté. L’Algérie souffre aujourd’hui d’un déficit
chronique d’eau qui engendre des situations de pénurie, notamment en milieu urbain.
La population augmente rapidement et les besoins en eau domestique, industrielle et
agricole sont de plus en plus élevés avec le temps. Certes, la mobilisation de la ressource en
eau n'a jamais cesséde progresser, mais cette croissance est insuffisante et inférieure àcelle
de la demande, entraînant un écart entre le volume demandé et le volume offert par les
services de l'eau.
Pour ces raisons que la science n’a cesséde se développer dans ce domaine depuis
l’antiquité. La modélisation des réseaux d'alimentation en eau est le dernier avancement
dans ce processus développement ; elle est devenue, une partie incontournable pour la
conception et la gestion des systèmes d'alimentation en eau. Ces modèles sont souvent
fiables et capables de simuler les besoins actuels et futurs en facilitant la gestion et les
extensions des infrastructures hydriques et en minimisant le gaspillage et les abus.
La disponibilitéde plus en plus de modèles fiables de gestion et de conception des
infrastructures hydriques permet àces buts d'être entièrement atteints plus que jamais avant.
Dans la littérature de la modélisation des réseaux d’eau, nous trouvons plusieurs modèles,
malgréque les uns se différent par rapport aux autres par leurs formulations mathématiques,
algorithmes, domaines d’application, facilités d’utilisations, mais à la fin tous les
programmes de modélisation des réseaux de conduites sont similaires. Chaque programme
détermine la répartition des débits dans le réseau et le calcul des pressions, les pertes de
charge dans les conduites en plus tous les programmes sont basés sur une résolution
matricielle des équations qui régissent les phénomènes hydriques.
C’est dans ce cadre que s’inscrit notre travail dont l’objectif est l’élaboration d’un
modèle de calcul de la demande en eau pour le réseau d’AEP de la ville D’ANNABA
(Commune D’ELBOUNI) et de gérer son fonctionnement à l’aide de l’environnement
EPANET.
1-1-4 CLIMATOLOGIE :
Le climat de la commune d’EL BOUNI est identique à celui de la pleine d’Annaba qui est du type
méditerranéen avec deux tendances bioclimatiques liées àla topographie, àla mer et àla végétation.
En général sur les hauteurs règne un climat subhumide et sur les parties basses (plaine) un climat
subhumide chaud. Il se caractérise par deux saisons :
Une saison hivernale douce et humide allant d’Octobre à Avril avec 86% des précipitations
et une température moyenne de 14,3°C.
Une saison estivale chaude et séchéallant de Mai àSeptembre avec 14% des précipitation
et une température moyenne de 24°C.
Une étude synthèse :
La zone d’ELBOUNI est située au Sud de la willaya d’Annaba caractérisées par deux saisons :
Une température minimale de 11°Cau mois de janvier, une température maximale de 25°C au mois
d’aout et d’une précipitation annuelle d’environ 288.3 mm.
Un terrain très accidenté des formations géologiques alluvionnaire d’origine laguno-marine et de
formation métamorphiques.
Les hauteurs des pluies enregistrées durant la période (2001 – 2010) dans la station de Séraidi est
illustrée dans le tableau, la distribution des précipitation moyennes mensuelles.
30
25
Précipitation (mm)
20
15
10
0
Jan Fév Mars Avr Mai Juin Juil Aout Sep Oct Nev Déc
Les plus basses températures s’observent en Janvier, Février, le mois de janvier est le plus froid.
Tableau 2 : Températures Moyennes Mensuelles en C°(2001-2010)
Mois J F M A M J JT AT S O N D
Séraidi 7.93 8.1 10.8 12.28 17.6 22.1 25 26 20.4 17.2 11.8 9
Source : ANRH Annaba
30
25
Précipitation (mm)
20
15
10
0
Jan Fév Mars Avr Mai Juin Juil Aout Sep Oct Nev Déc
Réservoir d’adduction :
Au nouveau de stockage il y’a deux (2) différents réservoirs dans le réseau d’El Bouni pour
l’adduction et tous les réservoirs sont semi-enterrés.
Altitude : 105 m
Volume : 5 000 m3
Demande en eau à l’aval : 6 270 m3/j
La réalisation de réservoir: 2007
Origin de l’eau : SP Boukhadra et nouvelle adduction de chaiba.
La zone de service : les nouveaux quartiers en course de construction du POS 3 et des
autres POS secteur.
Altitude : 100 m.
Volume : 5 000 m3.
Echéance de réalisation : 2010.
Origine de l’eau : piquage sur la nouvelle adduction de chaiba.
Demande en eau à l’aval : 4 427 m0/j.
La zone de service : Bouzarourah ;boussedra
Altitude : 76 m.
Volume : 3 000 m3.
Demande en eau : 13 417 m3/j.
Echéance de réalisation : 2010.
Origine de l’eau : la SP Boukhadra et l’adduction nouvelle Chaiba.
H min : 0,5 m et H max : 6,0 m
La zone de service : El Bouni CHEF LIEU.
Les deux réservoirs celui de 3000 m3 et 2*2000 m3 s’alimente par le suppresseur DN 300 mm
qui a un piquage sur le conduit d’amener de 900 mm qui vient de station de chaiba et ravitaillé
successivement toutes les semi-enterré de D’APC 3000 m3 et se séparer avec une autre conduite
de 400 mm au réservoir de somatisa (2*2000m3).
FD, 3.25%
ACIER,
10.22%
PEHD
PEHD, 52.32%
PVC, 34.22% PVC
ACIER
FD
- CONCLUSION :
Dans ce chapitre, nous avons défini les données nécessaires concernent notre zone d’étude du point
de vue topographique, démographique et zones d’extension, par suite nous dimensionnement du
réseau d’AEP de l’agglomération de EL BOUNI CENTRE.
Pf = P0 *(1 + T) N
Pf : population future.
P0 : population actuelle.
T : taux d’accroissement annuel de la population.
N : nombre d’année 20 ans.
TABLEAU N°5 : Estimation de la population pour différents horizons
Qmoyj = Pf * N/1000
Qmoyj : Débit moyen journalier.
Pf : nombre d’habitants.
N : Dotation journalière.
Nous divisions par miles ce juste pour la convertissions.
L'ingénieur doit dimensionner les réservoirs et calculer les débits à pomper en se basant
sur le Principe d'assurer l'eau au consommateur pendant la journée la plus chargée de
l'année.
α max = 1.2-1.4
On admet : 1,4
β max : Coefficient tenant compte du nombre d’habitant (voir le tableau).
TABLEAU N° 8 : les différentes valeurs de β max en fonction de population
Nombre
D’habitants 1 2 2.5 4 6 9 20-40 50
par 1000
β max 2 1.8 1.6 1.5 1.4 1.3 1.2 1.15
Pour une population de 35518 hab. on a :
β max = 1.2
Khmax = 1.4*1.2 = 1.68
On attend par besoin sanitaire les quantités d’eau demandent par les polycliniques et le centre
de santéde la commune elbouni.
Tableau N°9 : Détermination des besoins sanitaire
- CONCLUSION :
L’objectif de ce travail est de vérifier si le réseau actuel alimentant cette agglomération est
bien dimensionnéet peut répondre aux besoins de cette agglomération. Pour critiques du
réseau actuel, à des simulations avec un débit de base de 5682.88(m3/j). Ce débit, bien
sûr ne pourra assurer les 160 l/j/hab que si la demande est uniforme dans le temp.
Les quantités d’eau entrant dans chaque maille doivent pouvoir être mesurées ; de même celles
consommées par les clients doivent être quantifiées.
Le principe est de découper le réseau de la zone d’ELBOUNI en sous-Réseau pour lesquels les
volumes mis en distribution et/ou les débites sont suivis en permanence ou de façon temporaire.
Et il s’agit de suivre l’évolution des débits de suivre l’évolution des débits de nuit transitant dans
les secteurs parallèlement à l’évolution des volumes journaliers distribués.
De l’analyse de ces données on peut définir le secteur le plus fuyard.
Sectorisation permanente.
Sectorisation provisoire.
Il peut être utile d’effectuer une sectorisation permanente sur les secteurs qui présentent des
risques des fuites les plus élevés.
N°MATERIAU METERIAU
119 AMIANTE CIMENT
120 BETON
122 ACIER
123 GALVA
127 PVC
128 PEHD
130 FG
135 FD
La région d’el bouni comprend quatre secteurs, une explication détaillée de chacun sera présentée
comme suit :
Step 1 : Le step 1 secteur SONA1 est alimentévia une conduite (DN 500) en acier
jusqu’à son arrivé à la cité el bouni 1.
Tableau N°15 : Répartition linéaire des conduites selon leurs diamètres et matériaux dans
SONA1(STEP 1)
STP 2
STP 3
STP 4 STP 5
- Le secteur SONA2 représentant les tableaux précédents sont illustrés sous la figure suivante :
(FIGURE N°14)
Step1 : Le step 1 secteur CAPC est alimentévia une conduite (DN 400)
En Acier.
Tableau N°23 : Répartition linéaire des conduites selon leurs diamètres et matériaux dans CAPC
(STEP 1)
- Le secteur CAPC et les sous-secteurs représentant les tableaux précédents sont illustrés sous la
figure suivante : (FIGURE N°15)
Tableau N°25 : Répartition linéaire des conduites selon leurs diamètres et matériaux dans SONA-
REF
- Le secteur SONA-REF représenté dans le tableau précédent est illustré la figure ci-dessous (FIGURE
N° 16)
Pour tracer un réseau nous devons utiliser la barre d'outils suivante (Figure 13) :
Jonction (ou Noeud de demande) : Ce sont des points du réseau oùles arcs se
rejoignent. Ce sont des points d'entrée ou de sortie d'eau et peuvent ne pas avoir de
débit.
Les données d'entrée minimales pour les nœuds de demande sont : l'altitude au-dessus
d'un plan de référence (généralement le niveau de la mer), la demande en eau et la
qualitéde l'eau initiale.
Bâche infinie : Ce sont des nœuds représentant une source externe de capacité
infinie permettant de modéliser des lacs, des couches d'aquifère ou encore des arrivées
d'eau extérieures.
Les données de base pour la bâche infinie sont la charge totale et la qualitéinitiale de
l'eau.
Réservoir : Ce sont des nœuds avec une capacitéde stockage, dont le volume d'eau
stocképeut varier au cours du temps.
Les données de base pour les réservoirs sont : l'altitude du radier, le diamètre, le
niveau initial, minimal et maximal de l'eau et la qualitéinitiale de l'eau.
Tuyau : Ce sont des arcs qui transportent l'eau d'un point du réseau àun autre.
EPANET suppose que tous les tuyaux sont peints àtout instant. L'eau s'écoule alors de
l'extrémitéqui a la charge hydraulique la plus élevée àcelle qui a la charge
hydraulique la plus faible.
Les données de base pour les tuyaux sont : les nœuds initial et final, le diamètre, la
longueur, le coefficient de rugositéet l'état (ouvert, ferméou avec clapet anti-retour).
Pompe : Les pompes sont des arcs qui ajoutent de l'énergie àun fluide et augmentent
ainsi sa charge hydraulique.
Les principaux paramètres d'entrée sont : ses nœuds d'aspiration et de décharge et sa
courbe caractéristique. Si on n'utilise pas de courbe caractéristique, la pompe est
représentée comme un élément qui fournit une puissance constante au fluide pour
toutes les combinaisons.
Vanne : Les vannes sont des arcs qui limitent la pression ou le débit en un point
précis du réseau.
Les principaux paramètres d'entrée sont : les nœuds d'entrée et de sortie, le diamètre, le
type de vanne, la consigne de fonctionnement et l'état de la vanne.
Le logiciel présente tous les outils pour remplir les objectifs suivants :
- Schéma du réseau.
- Saisie des propriétés et les caractéristiques des différents éléments du réseau.
La première étape de saisie du réseau a étéde diviser la commune en divers secteurs et sous-
secteurs d’attribuer un code aux différents nœuds et différents tronçons.il était ainsi plus facile
de se repérer dans le réseau ; au final le réseau est constituéde 518 nœuds et 450 tuyaux.
réseau sur fichier AUTOCAD en format DXF puis on a passéàla convertissions par logiciel
EPACAD plus facilement représenter le réseau.
La perte de charge ou charge hydraulique perdue àcause du frottement de l'eau avec les parois
du tuyau peut être calculée en utilisant une de ces trois formules :
Formule de Hazen-Williams
Formule de Darcy-Weisbach
Formule de Chezy-Manning
La formule de Hazen-Williams est la formule de perte de charge la plus utilisée aux Etats-
Unis. Elle ne peut pas être utilisée pour des liquides autres que l'eau et a étéinitialement
développée uniquement pour les écoulements turbulents. La formule de Darcy-Weisbach
est théoriquement la plus correcte et est la plus largement utilisée en Europe. Elle
s'applique àtous les régimes d'écoulement et àtous les liquides. La formule de Chezy-
Manning est généralement utilisée pour les écoulements dans les canaux découverts et pour
les grands diamètres.
La formule de Darcy-Weisbach est sélectionnée par défaut.
q = débit (m3/s)
Coefficients de Rugositépour les tuyaux neufs
Weisbach (Universel)
(universel)
(mm)
Fonte revêtue 130 – 140 0,25 0,012 – 0,015
Béton ou Revêt. 120 – 140 0,3 – 3,0 0,012 – 0,017
de Béton
Fer Galvanisé 120 0,15 0,015 – 0,017
Plastic 140 – 150 0,0015 0,011 – 0,015
Acier 140 – 150 0,03 0,015 – 0,017
Céramique 110 0,3 0,013 – 0,015
Une courbe de modulation est un ensemble de multiplicateurs qui peuvent être appliqués àune
valeur de base pour lui permettre d’évoluer au cours du temps ; On peut assigner des courbes
de modulation à la demande d’un nœud, et aussi est un outil qui permet au logiciel EPANET
de calculer les variations journalières des pressions et des débits sur l’ensemble du réseau ; Elle
représente a la consommation dans un délai précis.
Diamètre
100,00
200,00
300,00
400,00
mm
Le réseau est supposé être alimenté à partir de deux réservoirs 3000 m3 et 2xé000 m3
situé à une cote de 75 m et 95 m respectivement. Il est composé de 429 tronçons dont les
diamètres sont compris entre 40 mm et 500 mm avec des différents matériaux. A priori, Il peut
être avancé que ce réseau est sous dimensionné et ne pourra en aucun cas satisfaire
convenablement les besoins de la population actuels et futures de la ville d’El Bouni.
Dans cette étude, le réseau d’AEP est simuléavec un débit de 137,5 l/s calculéen chapitre
II et qui correspond àune dotation de 160 l/j/hab en tenant comptes des fuites. En effet, cette
valeur ne satisfait pas les exigences des moments de pointes où un coefficient de pointe
supérieur à l’unité devrait être adopté. En effet, les simulations qui seront effectuées avec
160 l/s ne refléteront qu’une consommation idéale uniformément réparties. Nous faisons
remarquer que le terme fuite est utilisépour désigner le déficit entre la quantitéd’eau injectée
au réseau et la quantitéd’eau facturée par les services de l’ADE. Donc, les fuites doivent tenir
compte, entre autres, des fuites dues àla détérioration des installations, des piquages illicites et à
la sous-estimation de la facturation forfaitaire.
Pour cette méthode, on a distribuéle besoin de 137,5 l/s uniformément sur les 360 nœuds
principaux de distribution soit une dotation de 137,5/360 = 0.38194 l/s/nœud. En effet, cette
méthode simulera le comportement du réseau avec une bonne précision seulement dans le cas
où la population et les nœuds de distribution sont uniformément repartis sur toute la surface
desservie. Néanmoins, à défaut de données précises relatives à la répartition exacte de la
distribution, cette méthode peut prévoir approximativement le comportement du réseau et servir
de vérification aux méthodes DPS et DPH qui sont par suite.
La simulation du réseau actuel tel que constitué sous AUTO CAD et EPANET avec un débit
de 0.38194 l/s/nœud a donnéles résultats montrés en figure 25 et figure 26.
Pression
0,05
3,00
60,00
100,00
m
Figure 25 : Distribution des pressions pour le réseau actuel estimée par la méthode DEN.
Les résultats préliminaires de la simulation pour la totalitédu réseau d’AEP d’El Bouni,
ont présentés beaucoup de problèmes, plusieurs messages d’erreurs ont étégénérés les nœuds
en bleu sont àpression négative donc, pratiquement une partie de la zone Sud est privée d’eau.
Ceci explique certainement la sectorisation faite actuellement par les services de l’ADE pour
satisfaire que 2 jours sur 7 certains quartiers de la ville.
100
50
pression (m d'eau)
-50
Noeud n_1688
Noeud n_1612
Noeud n_1710
Noeud n_1733
Noeud n_3696
Noeud n_3719
Noeud n_4310
Noeud n_4332
Noeud n_4354
Noeud n_4376
Noeud n_4399
Noeud n_4421
Noeud n_4444
Noeud n_4467
Noeud n_4491
Noeud n_4514
Noeud n_4537
Noeud n_4566
Noeud n_413
Noeud 102
Noeud 15
Noeud 37
Noeud 60
Noeud 80
-100
-150
Numéro des noueds
Figure 26 : Pression au niveau des nœuds pour le réseau actuel estimée par la méthode DEN.
La figure 26 montre clairement qu’un secteur des nœuds sont àpression négative donc en
réalitéseuls les nœuds sous pression reçoivent de l’eau. Pour prédire la situation exacte de la
distribution actuelle il faut faire des simulations correctives en éliminant graduellement les
nœuds en dépression.
La représentation des vitesses dans les différents tronçons du réseau, montrée en figure
IV-9, révèle qu’une grande majoritédes canalisations acheminent des débits avec des vitesses
hors normes (inférieures à0.5m/s et supérieures à1,5 m/s).Ainsi, la plus grande vitesse est de
10,68 m/s au niveau de la conduite 74. Cette conduite, reliant le tronçon 125 et le tronçon 129
de 400 mm de diamètres, a un diamètre de 63 mm.
Une des propositions pour améliorer le réseau est de changer les diamètres des conduites pour
régler la vitesse selon les normes (0,3 m/s et 2 m/s).
Vitesse
0,30
0,50
1,50
2,00
m/s
Figure 27 : Distribution des vitesses pour le réseau actuel estimée par la méthode DEN
90
80
70
60
50
40
30
Pression (m d'eau)
20
10
0
Noeud n_4514
Noeud n_1612
Noeud n_1688
Noeud n_1710
Noeud n_1733
Noeud n_3696
Noeud n_3719
Noeud n_4310
Noeud n_4332
Noeud n_4354
Noeud n_4376
Noeud n_4399
Noeud n_4421
Noeud n_4444
Noeud n_4467
Noeud n_4491
Noeud n_4537
Noeud n_4566
Noeud n_413
Noeud 103
Noeud 15
Noeud 37
Noeud 60
Noeud 80
Numéro des noeuds
Figure 28 : Distribution des pressions estimée par la méthode DEN pour le réseau modifié.
Pression
3,00
30,00
60,00
100,00
m
Figure 29 : Pression au niveau des nœuds estimée par la méthode DEN pour le réseau amélioré.
Cependant, comme indiqué en figure 30, les vitesses dans quelques conduites de
diamètres 40 mm restent inférieures à0.3 m/s ce qui les expose au risque de détérioration
rapide par les dépôts. Par contre, les conduites majoritairement se trouvent avec des vitesses
variantes entre 0.3 et 2 m/s, ces conduites sont acceptables par rapport aux normes.
Vitesse
0,30
0,50
1,50
2,00
m/s
Figure 30 : Distribution des vitesses estimée par la méthode DEN pour le réseau amélioré.
Tableau 27 : Affectation des débits aux différents nœuds selon la méthode DSP
La distribution de la pression obtenue par cette méthode est presque identique àcelle
estimée par la méthode DEN en figure 25. Toute la population de la zone Sud de la ville Jo
Pression
0,05
3,00
60,00
100,00
m
Figure 31 : Distribution des pressions pour le réseau actuel estimée par la méthode DPS.
Le graphe de la figure 32 montre que le model de la distribution des pressions dans les
différents nœuds obtenus par la présente méthode DPS est presque l’identique àcelui de la
figure 26 obtenu par la méthode DEN.
100
50
pression (m d'eau)
-50
Noeud n_4399
Noeud n_1612
Noeud n_1688
Noeud n_1710
Noeud n_1733
Noeud n_3696
Noeud n_3719
Noeud n_4310
Noeud n_4332
Noeud n_4354
Noeud n_4376
Noeud n_4421
Noeud n_4444
Noeud n_4467
Noeud n_4491
Noeud n_4514
Noeud n_4537
Noeud n_4566
Noeud n_413
Noeud 102
Noeud 15
Noeud 37
Noeud 60
Noeud 80
-100
-150
Numéro des noueds
Figure 32 : Pression au niveau des nœuds pour le réseau actuel estimée par la méthode DPS
Pression
4,00
20,00
60,00
100,00
m
Figure 33 : Distribution des pressions estimée par la méthode DPS pour le réseau modifié.
Le model de distribution des pressions obtenu (figure 34) est meilleur en comparaison
avec celui de la méthode DEN donné en figure 28. En effet, la majorité des nœuds de
distribution se trouvent àune pression supérieure à4 m et inférieure à80 m.
80
70
60
50
40
Pression (m d'eau)
30
20
10
0
Noeud n_1612
Noeud n_1688
Noeud n_1711
Noeud n_1734
Noeud n_3697
Noeud n_3720
Noeud n_4312
Noeud n_4334
Noeud n_4356
Noeud n_4378
Noeud n_4401
Noeud n_4425
Noeud n_4447
Noeud n_4470
Noeud n_4494
Noeud n_4517
Noeud n_4542
Noeud n_4569
Noeud n_413
Noeud 106
Noeud 63
Noeud 18
Noeud 40
Noeud 83
Figure 34 : Pression au niveau des nœuds estimée par la méthode DEN pour le réseau amélioré.
D’une manière similaire àla méthode «DPS »la dotation de 160 l/s a étérépartie sur les 360
nœuds de distribution proportionnellement àla densitéde la population. Les résultats obtenus
par cette méthode pour les données actuelles du réseau sont représentés dans la figure 35. A la
différence des deux autres modèles, ce modèle révèle que les populations de la zone sud de la Jo
Pression
0,05
3,00
60,00
100,00
m
Figure 35 : Distribution des pressions estimée par la méthode DPH pour le réseau actuel.
Différentes simulations ont été effectuées pour atteindre l’excellente distribution des
pressions donnée en figure 36. Les conduites données ont étééchangées par des conduites de
diamètres plus élevés.
Pression
3,00
30,00
60,00
80,00
m
Figure 36 : Distribution des pressions estimée par la méthode DPH pour le réseau amélioré
Vitesse
0,30
0,50
1,50
1,85
m/s
Pression
3,00
30,00
60,00
80,00
m
Figure 37 : Distribution des vitesses estimée par la méthode DPH pour le réseau amélioré
CONCLUSION
En se basant sur les analyses faites sur le réseau d’AEP de la ville d’El Bouni,
quelques propositions ont étéfaites pour améliorer l’alimentation en eau potable au niveau
de la ville d’El Bouni. Les différentes simulations ont été conduites selon trois méthodes
différentes. Les deux premières méthodes (méthode DEN et méthode DPS) ne sont
réalistes que dans le cas d’une réparation de la population uniforme. Le troisième modèle
(méthode DPH) est celui qui représente mieux la population de la ville d’El Bouni. Pour
mettre au point ce dernier, il a fallu procéder àdes visites àtravers toute la ville et recenser
la densité de la population par quartiers. Ce modèle à notre sens révèle mieux les
défectuosités du réseau actuel et en effectuant plusieurs simulations il s’est avéré que le
réseau d’AEP d’El Bouni peut être équilibréen remplaçant quelques tronçons du réseau
par des diamètres plus élevés.
Enfin, pour assurer les prévisions futures (216 l/s pour des besoins moyens àraison de 160
l/j/hab) estimées en chapitre II, nous pensons qu’il faudrait procéder àune rénovation entière
du réseau actuel. Ce dernier a été certainement conçu dans le passé sans tenir compte de
l’accroissement de la population et des exigences de plus en plus croissantes de la part du
consommateur.
La gestion technique d’un réseau d’AEP a pour principal objectif de livrer aux
consommateurs une eau qui répond aux normes de quantitéet de qualité, a un prix
compétitif et avec une continuitéde service sans défaut. Une bonne connaissance des
infrastructures et l’état du réseau sont les garants d’une gestion efficace du réseau et de
ces services.
Vu la complexitédu réseau d’AEP de la ville D’ANNABA (LA COMMUNIE EL
BOUNI) et la difficultéde prévoir les phénomènes hydrauliques qui s’y déroulent, la
gestion informatisée est devenue une opération indispensable.
La gestion de la base de données établie pour le réseau d’AEP de la Commune
D’EL BOUNI a permis de déterminer l’état du fonctionnement du réseau de distribution,
dont les résultats sous EPANET montrent que le réseau en question présente beaucoup
de problèmes au niveau de la répartition des vitesses et des pressions.