Ms Hyd Boughedir

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

‫وزارة التعليم العالي و البحث العلمي‬


Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique
- ‫جامعة أبي بكر بلقايد – تلمسان‬
Université ABOU BEKR BELKAID

Faculté de Technologie Département d’Hydraulique

MEMOIRE
Projet de Fin d’Etudes
Pour l’obtention du diplôme de Master en Hydraulique
Option : Hydraulique Urbaine

Thème

Initiation à l’utilisation du logiciel SewerGEMS pour le


dimensionnement d’un réseau d’assainissement pluvial:
cas des localités de Naama et Beghadide de Mécheria
Wilaya de NAAMA

Soutenue publiquement le : 29/09/2022


Présentée par :
Mr BOUGHEDIR MEDJDOUB
Devant le jury :
Mr ROUISSAT Boucherit Président
r
M DEBBAL Mohammed Zakaria Examinateur
r
M BOUCHELKIA hamid Encadreur

Mme BELARBI fadila Encadreur

Promotion 2021/2022.
Tous d’abord nous remercions dieu de nous avoir
Aider à élaborer mémoire.
Ce modeste travail est le résultat des efforts consentis tous le
long mes années universitaires.
Je remercie vivement Mr Rahmani Mustapha, chef
de service d’assainissement au niveau de direction de
ressource en eau de wilaya de Naama et Mr Meghabar
Nacereddine directeur de C.T.H (contrôle technique
d’hydraulique) au niveau de Mecheria pour tous leurs
aides.
Mes vifs remercîments s’adressent à mes encadreur M r
Bouchelkia Hamid et M eme Belarbi Fadila qui m’ont
suivi et m’ont orienté pour accomplir ce projet de fin d’études
sans oublier les membres de jury Mr Rouissat Boucherit
et Mr Debbal Mohammed Zakaria qui mon honorés en
examinant ce modeste travail
Enfin, il m’est très agréable d’adresser nos vifs
remerciements à toute personne ayant de près ou de loin
participé à l’élaboration de ce mémoire

BoughedirMedjdoub.
C’est par un vif plaisir que je dédie ce modeste travail
Conçu comme fruit prés requis à : À mon dieu
A celle qui m’a donnée la vie, la tendresse, l’espoir….
Qui ma bercée mes nuit, ma très très chère et belle mère
Khadîdja que dieu la protèges
A qui m’a donné le soutient le long de ma vie mon père
Hadj Mohammed
Et dédiez-le à la femme honorable Halima et à mes enfants
Mohammed Sohaib Et Adam.

Dédicace spéciale à mon meilleur amie et son oublie Toutes


les amies

Boughedir Medjdoub.
‫ملخص‬
‫ اطبر‬،‫زانٍا و بفضم تطىس بشنايح انساسىب انزي ٌعتًذ عهى اننًىرخت انقطعٍت انهٍذسونىخٍت و انهٍذسونٍكٍت‬
. ً‫ين انسهم انتقذو نسى تسقٍق و يساكاة شبكاث انظشف انظس‬
‫ تى اقتشاذ نًىرخٍن ين‬،‫هزه انذساست تشتكز عهى تظًٍى انظًت يداسي انعىاطف انًطشٌت فً والٌت اننعايت‬
‫ زٍث تى تنفٍز زساب ابعادهى ٌذوٌا بانطشٌقت‬،‫ االول ٌخض اننعايت و انثانً خاص بانب غادٌذ بانًششٌت‬،‫انشبكاث‬
‫ كزنك قذ تىطهنا انى ابعاد هزه انشبكاث عهى‬SewerGEMS . ًً‫اننسبٍت يع يساكاتها يع اننًىرج انشق‬
. ‫ و اٌداد افضم انسهىل نكم انًشاكم انًظادف نها اثناء دساستها‬SewerGEMS
SewerGEMS،‫ اخشاء‬،‫ انتذفق‬، ‫ تسدٍى‬،‫ شبكت انًطش‬، ً‫ انظشف انظس‬:‫مفتاح كلمات‬

Résumé :
Actuellement, grâce au développement des programmes informatiques basés sur la
modélisation déterministe hydrologique et hydraulique, il est devenu aisé de
dimensionner et de procéder à des vérifications des réseaux d’assainissement par
simulation de leurs fonctionnements. Cette étude se concentre sur la conception de
systèmes d’assainissement pluviaux dans la Willaya de NAAMA. Deux réseaux sont
proposés et dimensionnés ; le premier pour Naama et le second pour Beghadide de
Mécheria. Leurs dimensionnements sont menés manuellement par la méthode
Rationnelle, et par simulation sur le modèle numérique SewerGEMS. Ainsi nous
sommes arrivés à dimensionner et simuler sur SewerGEMS ces réseaux et de trouver les
meilleures solutions à tous les problèmes rencontrés lors de leurs études
Mots clés : Assainissement, Réseau pluviale, dimensionnement, débit, conduite,
SewerGEMS.

Abstract:
Currently, thanks to the development of computer programs based on deterministic
hydrological and hydraulic modeling, it has become easy to size and carry out
verifications of sewerage networks by simulating their operation. This study focuses on
the design of rainwater sanitation systems in the Willaya of NAAMA. Two networks
are proposed and dimensioned; the first for Naama and the second for Beghadide of
Mécheria. Their sizing is carried out manually by the rational method, and by
simulation on the SewerGEMS digital model. Thus, we managed to size and simulate
these networks on SewerGEMS and to find the best solutions to all the problems
encountered during their studies.
Keywords: (SewerGEMS) Sewer Geospatial Engineering Modeling System.
Liste de figures
Chapitre I : Généralité sur les réseaux d’eaux pluviales
Figure I.1 : Conduites en béton non armé……………………………………………….6
Figure I.2 : Conduite en béton armé……………………………………………………..6
Figure I.3 : Conduites en amiante – ciment………………………………………….…..7
Figure I.4 : Conduites en fonte ductile…………………………………………………..8
Figure I.5 : Conduites en chlorure de polyvinyle (P.V.C) non plastifié…………………8
Figure I.6 : Les conduites ovoïdes……………………………………………………….9
Figure I.7 : Un regard…………………………………………………………………..12
Figure I.8 : Un caniveau………………………………………………………………..13
Figure I.9 : Grille de caniveau………………………………………………………….13
Figure I.10: Bouche à accès latérale…………………………………………………....14
Figure I.11.Abaque réseau d’eaux usées en système séparatif………………………....24
Figure I.12.Abaque réseau pluviaux en système unitaire ou séparatif canalisation
circulaire………………………………………………………………………………..25
Figure I.13.Abaque réseau pluviaux en système unitaire ou séparatif canalisation
ovoïde….........................................................................................................................26
Figure I.14.Abaque variation des débits et vitesses en fonction du remplissage ouvrage
circulaire………………………………………………………………………………..27
Figure I.15.Abaque variation des débits et vitesses en fonction du remplissage ouvrage
ovoïde…………………………………………………………………………………..28
Figure I.16. Les hauteurs d’eau en fonction de période des mesures………………….31
Figure I.17. Les hauteurs cumulées en fonction du temps…………………………..…31
Chapitre II : Présentation de la région d’étude
FigureII.1. La situation géographique de la zone d’étude (Naâma)…………..……….35
FigureII.2.Oueds intra-muros traversant la ville de Naama jusqu’à l’exutoire final
(Sebkha)………………………………………………………………………………...36
FigureII.3.Bassins versants des Oueds intra-muros traversant la ville de Naama jusqu’à
l’exutoire final (Sebkha)………………………………………………………………..38
FigureII.4.Profil en long du thalweg principal…………………………………………38
FigureII.5.Bassin versant extra-muros………………………………………………….39
FigureII.6. la variation de la température journalière…………………………….…….40
FigureII.7. Variation régionale des précipitations en fonction de l’altitude………..…..43
La figure II.8. Débit de crue Oued Rhouiba………………………………………..…..44
La figure II.9. Débit de crue OuedRhouiba(1975)… …...........................……………..45
La figure II.10. Débit de crue Oued Rhouiba(1982)………………………………….. 45
La figure II.11.débit de crue Oued Rhouiba(1982-1986)……………………………... 46
Figure II.12. Courbe I.D.F station Mécheria…………………………………………...47
Figure II.13.courbe I.D.F……………………………………………………………….49
Chapitre III : Présentation du logiciel SewerGEMS
Figure III.1. Menu fichier (File)………………………………………………………..53
Figure III.2. Menu Edition (Edit)…………………………………………………..…..54
Figure III.3. Menu Analyse (Analysis)…………………………………………………54
Figure III.4. Menu Affichage (View)…………………………………………………..55
Figure III.5. Menu Dessin………………………………………………………………55
Figure III.6. Menu Outils…………………………………………………………….…56
Figure III.7. Menu Rapport……………………………………………………………..56
Figure III.8. L’interface de Bently SewerGEMS version 8i……………………………57
Figure III.9. Opération de démarrage de Bently SewerGEMS version 8i…………...…57
Figure III.10. Opération de réglages des unités…………………………………….…..58
Figure III.11. Réglage des caractéristiques des conduites……………………..……….58
Figure III.12. Spécifier des diamètres des conduits utilisés………………………...….59
Figure III.13. Spécifier du type des conduits…………………………………………..59
Figure III.14. Conversion le tracé DXF vers SewerGEMS…………………………….60
Figure III.15. Réglage des unités……………………………………………………….60
Figure III.16. Affiche le tracé en plan sur SewerGEMS…………………...…………..61
Figure III.17. Exutoire du réseau d'étude………………………………………………61
Figure III.18. Conduites du réseau d'étude…………………………………………….62
Figure III.19. Regards du réseau d'étude……………………………………………....62
Figure III.20. Viscosité des conduits……………………………………………….…..63
Figure III.21. Couverture des conduits…………………………………………………63
Figure III.22. La pente des conduits………………………………………………...….64
Figure III.23. Intersection des conduits…………………………………………...……64
Figure III.24. Sous bassins de la zone d'étude……………………………….…………65
Figure III.25. Caractéristique des Sous bassins……………………………..…………65
Figure III.26. Evénement pluvieux de la zone d'étude…………..…………………….66
Figure III.27. Altitudes des regardes…………………………………………………...66
Figure III.28. Altitudes d’exutoire………………………………………………….…..67
Figure III.29. Débits sur conduites……………………………………………….…….67
Figure III.30. Débits sur Exutoire……………………………………………………....68
Figure III.31. Profil en long………………………………………………………….....68
Chapitre IV : Dimensionnement des réseaux d’assainissement
Figure IV.1.Levé topographique application 1……………….…………………….…..74
Figure IV.2.Tracé en plan assainissement application 1………………….……......…..75
Figure IV.3.Assemblages des bassins versant application 1………….………...….…..76
Figure IV.4.Levé topographique application 2……………………..…………...….…..81
Figure IV.5.Plan d’aménagement application 2………………….……………….……82
Figure IV.6.Tracé en plan assainissement application 2………….………………..…..83
Figure IV.7.Assemblages des bassins versant application 2…………..…………...…..84
Chapitre V : Simulation sur logiciel SewerGEMS
Figure V.1. Courbe I.D.F par SewerGEMS……………………………..……………..91
Figure V.2.Plan de la capacité maximale du réseau d’assainissement application 1…..93
Figure V.3. Profil en long du collecteur secondaire (MH1 à MH2) …………………...94
Figure V.4. Profil en long du collecteur secondaire (MH2 à MH3) …………………...95
Figure V.5. Profil en long du collecteur secondaire (MH3 à MH4) …………………...96
Figure V.6. Profil en long du collecteur secondaire (MH4 à MH5) …………………...97
Figure V.7. Profil en long du collecteur secondaire (MH5 à MH6) …………………...98
Figure V.8. Profil en long du collecteur secondaire (MH7 à MH8) …………………...99
Figure V.9. Profil en long du collecteur secondaire (MH7 à MH8) ………………….100
Figure V.10.Plan de la capacité maximale du réseau d’assainissement application 2..103
Figure V.11. Profil en long du collecteur secondaire (MH1 à MH2) ………………...104
Figure V.12. Profil en long du collecteur secondaire (MH2 à MH3) ………………...105
Figure V.13. Profil en long du collecteur secondaire (MH4 à MH5) ………………...106
Figure V.14. Profil en long du collecteur secondaire (MH5 à MH6) ………………...107
Figure V.15. Profil en long du collecteur secondaire (MH6 à MH7) ………………...108
Figure V.16. Profil en long du collecteur secondaire (MH8 à MH7)…………. …..…109
Figure V.17. Profil en long du collecteur secondaire (MH7 à MH3) .………………..110
Figure V.18. Profil en long du collecteur secondaire (MH3 à 0-1)………………..….111
Liste des tableaux
Chapitre I : Généralité sur les réseaux d’eaux pluviales
Tableau I.1 : Caractéristiques, avantages et inconvénients des matériaux de
canalisation………………………………………………………………………….….10
Tableau I.2. Assemblage des bassins élémentaire………………………….…………..18
Tableau I.3.coefficient de ruissellement…………………………………………….….19
Chapitre II : Présentation de la région d’étude
TableauII.1.Caractéristiques du bassin versant………………………………….……..37
TableauII.2.Moyennes mensuelles des températures (°C)……………………………..41
TableauII.3.Vitesse moyenne mensuelle et énergie du vent dans la région………...….41
TableauII.4. Moyennes mensuelles de l’humidité de l’air (%)…………………...……42
TableauII.5.Moyennes mensuelles d’insolation (heures/mois) et radiation
(KWh/m²/j)……………………………………………………………………………..42
TableauII.6. Estimation de l’ETP (mm)………………………………………………..42
TableauII.7. Stations pluviométriques considérées dans l’étude hydrologique………..43
TableauII.8. Caractéristiques des averses dépouillées………………………………….47
TableauII.9.Quantiles des pluies maximales journalières aux stations………………...48
TableauII.10.Valeurs des Intensités pluviales en mm/min………………………..……49
TableauII.11.Estimation du temps de concentration (Tc, heures)……………...………50
Chapitre IV : Dimensionnement des réseaux d’assainissement
Tableaux IV.1 : Dimensions des temps de concentration des bassins versant application
1………………………………………………………………………………………...77
Tableaux IV.2 : Assemblages des bassins versant application 1………...……………..77
Tableaux IV.3 : Dimensions des collecteurs application 1…………………………….78
Tableaux IV.4 : Paramètre hydraulique des collecteurs application 1…………………79
Tableaux IV.5 : Dimensions des temps de concentration des bassins versant application
2………………………………………………………………………………………...85
Tableaux IV.6 : Assemblages des bassins versant application 2………………………85
Tableaux IV.7 : Dimensions des collecteurs application 2………………………...…..86
Tableaux IV.8 : Paramètre hydraulique des collecteurs application 2…………………87
Chapitre V : Simulation sur logiciel SewerGEMS
Tableau V.1. Données des bassins versant simulés par SewerGEMS application 1…...91
Tableau V.2. Résultats de simulation par SewerGEMS application 1……………..…..92
Tableau V.3. Données des bassins versant simulés par SewerGEMS application 2….101
Tableau V.4. Résultats de simulation par SewerGEMS application 2…………..……102
Liste des abréviations
A: Surface du bassin versant (ha)
C : Coefficient de ruissellement
Ce q : Coefficient de ruissellement équivalent à la surface drainée
CTN : Côte naturelle du terrain (m)
Dcal : Diamètre calculé (m)
Dn : diamètre normalisé (m)
ET : Evapotranspiration
H : Hauteur de remplissage (m)
ha : hectare
i : Intensité de la pluie
I : Pente (m/m)
IDF : intensité- pluie- débit
L : Longueur du tronçon (m)
M : coefficient d’allongement du bassin versant
M e q : coefficient d’allongement équivalent
mm : millimètre
m : mètre
m : coefficient de correction du débit (méthode superficielle)
n : coefficient de Manning
P : précipitation (mm)
P : périmètre du bassin (m)
Pmaxj : hauteur maximales journalière de la pluie (mm)
Q : débit (m3 /s)
Qps : débit en section pleine (m3 /s)
rQ : Rapport des débits
rH : rapport des hauteurs de remplissage
rV: rapport des vitesses
Tc : temps de concentration (minute)
T : période de retour
V : vitesse d’écoulement (m/s)
V (1/10) : vitesse correspondante à un dixième du débit (m/s)
V (1/100) : vitesse correspondante à un centième du débit (m/s)
Tables des matières
Introduction générale

Introduction générale………………………………………………………………….....1

Chapitre I : Généralité sur les réseaux d’eaux pluviales


I. Généralité sur les eaux pluviales………………………………………………………3

I.1.Définition de l’assainissement……………………………………………………….3

I.2.Définition d'un réseau d'assainissement……………………………………………...3


I.3.Différents systèmes des réseaux d’évacuations……………………………………...3

I.3.1.Système unitaire……………………………………………………………………3

I.3.2.Systèmes séparatifs………………………………………………………………...3

I.3.3 .Le Système Pseudo- séparatif……………………………………………………..4


I.4.Choix du schéma du réseau d’évacuation……………………………………………4

I.5.Eléments constitutifs du réseau………………………………………………………5

I.6.Les ouvrages principaux……………………………………………………………...5

I.6.1.Les canalisations…………………………………………………………………...5
I.6.1.1.Types de canalisations……………………………………………………………5

I.6.1.1.a.Conduites en béton non armé…………………………………………………..5

I.6.1.1.b.Conduites en béton armé……………………………………………………….6


I.6.1.1.c.Conduites en amiante – ciment…………………………………………………7

I.6.1.1.d.Conduites en fonte ductile……………………………………………………..7

I.6.1.1.e.Conduites en chlorure de polyvinyle (P.V.C) non plastifié…………………….8

I.6.1.1.f.Les conduites ovoïdes…………………………………………………………..9


I.7.Les ouvrages annexes……………………………………………………………….11

I.7.1.Branchements particulières……………………………………………………….11

I.7.2.Les regards………………………………………………………………………..11

I.7.2.1.Regards de visite………………………………………………………………..11
I.7.2.2.Regards de jonction…………………………………………………………….11

I.7.2.3.Regards de chasse………………………………………………………………11

I.7.2.4.Gargouille……………………………………………………………………….12
I.7.2.5.Caniveaux……………………………………………………………………….12
I.7.2.6.Bouches d’égout………………………………………………………………...13

I.7.2.7.Déversoirs d’orage……………………………………………………………...14

I.8.Evaluation des débits des eaux à évacuer ………………………………………….14


I.8.1.Débits d’eaux pluviales…………………………………………………………...14

I.8.2.Les différentes méthodes d’évaluation des débits des eaux pluviales……………15

I.8.2.1.Méthode rationnelle……………………………………………………………..15

I.8.2.2.Méthode superficielle (model de Caquot)………………………………………16


I.8.2.2.a.Définition des variables……………………………………………………….17

I.8.3.Le calcul des sections d’ouvrages………………………………………………..20

I.8.3.1.Le dimensionnement des canalisations ………………………………………..20

I.8.3.2.Formule de chezy (Ecoulement uniforme ……………………………………..20


I.8.3.3.Formule de Manning Strickler………………………………………………….21

I.8.4.Contraintes de calage des réseaux………………………………………………..22

I.8.4.1.Canalisations d’eaux pluviales ou unitaires ……………………………………22

I.8.4.2.Conditions d’auto curage……………………………………………………….22


I.8.4.3.Les abaques de l’instruction technique ………………………………………...22

I.8.4.3.a.Utilisation des abaques………………………………………………………..29

I.8.5.Données hydrologiques…………………………………………………………..30
I.8.5.1.Données pluviométriques ………………………………………………………30

I.8.5.1.a.Mesure des précipitations …………………………………………………….30

I.8.5.1.b.Analyse des observations……………………………………………………..31

I.8.6.Courbes INTENSITE - DUREE - FREQUENCE IDF…………………………..32


I.8.6.1.Formule de MONTANA………………………………………………………..32

I.8.6.1.a.Période de retour T …………………………………………………………...33

Chapitre II : Présentation de la région d’étude


II. Présentation de la région d’étude……………………………………………………35

II.1.Présentation de la zone d’étude ……………………………………………………35

II.1.1.Situation géographique…………………………………………………………..35
II.1.2.Les oueds………………………………………………………………………..36
II.1.3.Bassin versant …………………………………………………………………..36

II.2.Caractéristiques climatiques de la ville de NAAMA………………………………40

II.2.1.Les Températures ………………………………………………………………..40


II.2.2.Les Vents………………………………………………………………………...41

II.2.3.Humidité relative………………………………………………………………..42

II.2.4.Insolation ……………………………………………………………………….42

II.2.5.Evapotranspiration ………………………………………………………………42
II.2.6.Les précipitations ………………………………………………………………..42

II.2.7.Apports de crues…………………………………………………………………44

II.2.8.Pluie maximale journalières……………………………………………………...46

II.2.9.Courbes IDF……………………………………………………………………..48
II.2.10.Le temps de concentration……………………………………………………..50

Chapitre III : Présentation du logiciel SewerGEMS


III. Présentation du logiciel SewerGEMS……………………………………………..52

III.1.Définition ………………………………………………………………………..52

III.2.Aperçu historique du modèle …………………………………………………….52


III.3.Menu SewerGEMS……………………………………………………………….53

III.3.1.Menu fichier (file) ……………………………………………………………...53

III.3.2.Menu Edition (Edit)…………………………………………………………….54

III.3.3.Menu Analyse (Analysis) ………………………………………………………54


III.3.4.Menu Affichage (View)………………………………………………………...55

III.3.5.Menu Dessin ……………………………………………………………………55

III.3.6.Menu Outils (Tools)…………………………………………………………….56

III.3.7.Menu Rapport ………………………………………………………………….56


III.4.Initiation et utilisation du logiciel SewerGEMS………………………………….57

Chapitre IV : Dimensionnement des réseaux d’assainissement


IV. Dimensionnement d’un réseau d’assainissement………………………………….70

IV.1.Conception du réseau …………………………………………………………….70


IV.2.Choix de méthode de calcul………………………………………………………70
IV.3.Calcul hydraulique par la méthode classique……………………………………..71

IV.3.1.Formules de calcul ……………………………………………………………...72

IV.4.Dimensionnement du réseau d’assainissement …………………………………..73


IV.4.1.Application 1…………………………………………………………………...74

IV.4.2.Application 2……………………………………………………………………80

Chapitre V : Simulation sur logiciel SewerGEMS


V. Simulation d’un réseau d’assainissement pluvial par SewerGEMS………………...90

V.1. Simulation par SewerGEMS application 1………………………………………..90

V.2.Courbe I.D.F par SewerGEMS application 1……………………………………...90


V.3. Données des bassins versant pour simulation par SewerGEMS application 1……91

V.4. Résultats de simulation par SewerGEMS application 1…………………………..92

V.5. Profile en longue par SewerGEMS application 1………………………………...94

V.6. Données des bassins versant pour simulation par SewerGEMS application 2…..101
V.7. Résultats de simulation par SewerGEMS application 2…………………………101

V.8. Profile en longue par SewerGEMS application 2………………………………..104

Conclusion Générale
Conclusion Générale…………………………………………………………………..113
Introduction générale
L’eau sur la terre c’est la vie .c’est un bien commun à toute la population, mais,
aussi il est du devoir de chacun de protéger et de veiller à une utilisation plus rationnelle
de cette ressource dans l’intérêt de tout le monde.

Depuis l’antiquité l’homme a toujours chercher des méthodes pour son évolution
pour mieux vivre et bien organiser sa vie .parmi ces méthodes d’évolution les technique
d’urbanisation dont l’assainissement sont les plus remarquable.

En effet en Algérie le problème de l’assainissement se pose dans toutes les régions,


à savoir l’étendu de la surface et la dispersion des tissus urbains.

L'assainissement d'une agglomération a pour but de garantir l’évacuation des eaux


usées et pluviales dans des conditions favorables afin d’éviter les problèmes de santé et
d’hygiène, les inondations et les menaces sur les nappes phréatiques ensuite de procéder
à leur traitement avant leur rejet dans le milieu naturel par des modes compatibles avec
les exigences de la santé publique et de l'environnement.

En fonction du plan d’occupation du sol de la zone, une étude d’un réseau


d’assainissement sera projeté ; elle fera appel à une démarche permettant d’entreprendre
la conception et le dimensionnement du réseau avec tous les calculs hydrauliques
nécessaires afin d’assurer un fonctionnement sans défaillances à court et à long terme.

Deux réseaux d’eaux pluviales ont été proposés et dimensionné pour la localité de
Naama et de Beghadide de Mécheria.

Les calculs hydrauliques des réseaux projetés sont exécutés manuellement à l’aide
Excel à la base de la méthode rationnelle, dont les tracés des réseaux et les données
spatiales (longueurs des conduite, aires des bassins, pentes, cotes …) a été facilité par
l’AutoCAD.

Le but principal de cette modeste étude est l’initiation à l’utilisation du logiciel


SewerGEMS pour le dimensionnement d’un réseau d’assainissement pluvial, Ainsi
grâce à des simulations sur ce derniers des réseaux des dites localités ont été
redimensionné, et leurs résultats comparés avec ceux des dimensionnements manuels.
Notre étude est répartie en 05 chapitres présentant toutes les étapes d’élaboration d’un
projet d’assainissement urbain :

Chapitre I : Généralité sur les réseaux d’eaux pluviales.


Chapitre II : Présentation de la région d’étude.
Chapitre III : Présentation du logiciel SewerGEMS.
Chapitre IV : Dimensionnement des réseaux d’assainissement.
Chapitre V : Simulation sur logiciel SewerGEMS.
CHAPITRE
I
Généralités sur les
réseaux d’eaux
pluviales
Chapitre I Généralités sur les réseaux d’eaux pluviales

Chapitre I.

Généralités sur les réseaux d’eaux pluviales :

I.1. Définition de l’assainissement :

L'assainissement des agglomérations, au sens où l'entend la présente a pour objet


d’assurer l'évacuation de l'ensemble des eaux pluviales et usées ainsi que leur rejet dans
les exutoires naturels sous des modes compatibles avec les exigences de la santé
publique et de l’environnement [1].

I.2. Définition d'un réseau d'assainissement :

Les réseaux d'assainissement urbains sont constitués d'un ensemble de composantes


hydrauliques comprenant des conduites, des regards, des puisards, des stations de
pompage, des bassins de retenue et différents ouvrages de contrôle [2].

I.3. Différents systèmes des réseaux d’évacuations :

Un réseau d’évacuation a pour but d’évacuer les eaux pluviale vers l’égout public celui–
ci peut être établie selon l’un des systèmes suivants [3]:

I.3.1. Système unitaire :

Ce système permet d’évacuer en commun toutes les eaux usées et pluviales dans une
même conduite. Ce système nécessite des ouvrages d’égout et station d’épuration
relativement importants afin de pouvoir absorber les pointes de ruissellement.

Ce système est intéressant par simplicité puisqu’ il suffit d’une canalisation unique
dans chaque voie publique et d’un seul branchement pour chaque immeuble. Dans le
cas où la population est relativement dense et si le terrain accuse des dénivellations
assez marquées pour qu’une évacuation gravitaire soit possible, le système unitaire est
recommandé [3].

I.3.2. Systèmes séparatif :

Ce système comprend deux réseaux :

Un réseau pour évacuer les eaux pluviales vers un cours d’eau.

3
Chapitre I Généralités sur les réseaux d’eaux pluviales

Un réseau pour évacuer les eaux d ‘égout ménagères et certains effluents industriels
après traitement.

Le tracé des collecteurs n’est obligatoirement pas le même, ce qui est le cas la plupart
du temps. Le tracé du réseau d’eaux usées est en fonction de l’implantation des
différentes entités qu’il dessert en suivant les routes existantes.

Le réseau prend fin obligatoirement à la station d’épuration qui se trouve en général à la


sortie de l’agglomération.

Par contre le tracé du réseau d’eaux pluviales dépend de l’implantation des espaces
producteurs du ruissellement des eaux pluviales sont rejetées directement dans le cours
d’eau le plus proche naturel soit-il ou artificiel [3].

- Cout plus élevé que l’unitaire.


- Les risques de commettre des erreurs de branchements.
- Problème de raccordement.
I.3.3. Système Pseudo- séparatif :

Il consiste à évacuer des eaux usées d’origine domestique et industrielle dans une
conduite avec une fraction d’eau pluviale provenant généralement des toitures et des
espaces prives, L’autre fraction est transitée à travers les caniveaux et les ouvrages
pluviaux. Il présent même avantage de système séparatif, et les inconvénients sont [3]:

- Risque de commettre des erreurs de branchements.


- Cout un peu élevé.
I.4. Choix du schéma du réseau d’évacuation :

Le choix du schéma du réseau d’évacuation à adopter, dépend des divers paramètres :

- Les conditions techniques et locales du lieu : système existant, la topographie du


terrain et la répartition géographique des habitants à desservir.
- Les conditions économiques : le coût et les frais d’investissement et d’entretien.
- Les conditions d’environnement : nature de rejet et le milieu récepteur.
L’implantation des canalisations dans le domaine public [1].

4
Chapitre I Généralités sur les réseaux d’eaux pluviales

I.5. Eléments constitutifs du réseau :

Un réseau d’assainissement constitue un équipement public essentiel. Il doit être


parfaitement étanche, même en cas de mouvements de terrain ; il assure l’écoulement
rapide des eaux usées ou des eaux pluviales, et doit avoir un degré très élevé de
durabilité [4].

Le transport des eaux usées et pluviales s'effectue dans des canalisations ou collecteurs.
L'eau s'écoule dans ces conduites par gravité, refoulement ou sous dépression. Les
canalisations sont généralement en ciment ou en PVC. Différents ouvrages (pompage et
stations de refoulement) sont mis en place afin de faciliter l'acheminement des eaux
collectées vers les stations d'épuration lorsque la configuration du terrain rend leur
écoulement difficile [5].

Les ouvrages d’assainissement comprennent des ouvrages principaux et des ouvrages


annexes.

I.6. Ouvrages principaux :

Elles correspondent au développement de l'ensemble du réseau jusqu'à l'entrée des


effluents dans la station d'épuration. Les ouvrages principaux sont constitués de tuyaux
cylindriques ou ovoïdes, ou d'ouvrages visitables pour les grandes évacuations [5].

I.6.1. Canalisations :

Elles se présentent sous plusieurs formes cylindriques préfabriquées en usine. Elles


sont désignées par leurs diamètres intérieurs, dit diamètres nominaux exprimés en
millimètre, ou ovoïdes préfabriqués désignés par leur hauteur exprimée en centimètre et,
des ouvrages visitables [2].

I.6.1.1. Types de canalisations :

Il existe plusieurs types de conduites qui sont différents suivant leur matériau, leur
forme et leur destination On distingue [2].

a. Conduites en béton non armé :

Les tuyaux en béton non armé sont fabriqués mécaniquement par procédé assurant une
compacité élevée du béton. La longueur utile ne doit pas dépasser 2,50 m. Ces types de

5
Chapitre I Généralités sur les réseaux d’eaux pluviales

tuyaux ont une rupture brutale, mais à moins que la hauteur de recouvrement ne soit
insuffisante. Elle survient aux premiers âges de la canalisation. Il est déconseillé
d'utiliser les tuyaux non armés pour des canalisations visitables, la figure (I.1) illustre
les conduites en béton non armé [6].

Figure I.1 : Conduites en béton non armé [7].

b. Conduites en béton armé :

Les tuyaux en béton armé sont fabriqués mécaniquement par un procédé assurant une
compacité élevée du béton (compression radiale, vibration, centrifugation). Les tuyaux
comportent deux séries d'armatures, la première est formée des barres droites appelées
génératrices, la deuxième est formée des spires en hélice continues d'un pas régulier
maximal de 15 cm. La longueur utile ne doit pas être supérieure à 2 m, la figure (I.2)
montre les Conduite en béton armé [6].

Figure I.2 : Conduite en béton armé [7].

6
Chapitre I Généralités sur les réseaux d’eaux pluviales

c. Conduites en amiante – ciment :

Les tuyaux et pièces de raccord en amiante - ciment se composent d’un mélange de


ciment Portland et d'amiante en fibre fait en présence d’eau.

Ce genre se fabrique en deux types selon le mode d'assemblage ; à emboîtement ou sans


emboîtement avec deux bouts lisses. Les diamètres varient de 60 à 500 mm pour des
longueurs variant de 4 à 5 m.

L’assemblage de cette conduite ce fait par un joint roulant pour des tuyaux avec un
emboîtement de diamètre variant entre 100 et 600 mm, il se fait aussi par un joint
glissant pour des tuyaux sans emboîtement de diamètres variant entre 700 et 800 mm.

Ces conduites résistent bien à la corrosion électrochimique, mais l’inconvénient réside


dans leur non disponibilité sur le marché pour des diamètres importants, la figure (I.3)
illustre les Conduites en amiante – ciment [6].

Figure I.3 : Conduites en amiante – ciment [7].

d. Conduites en fonte ductile :

Les tuyaux en fonte ductile (DN jusqu'à 2000 mm) offrent la garantie d’une étanchéité
absolue rendant impossible l’infiltration des eaux phréatiques dans la conduite. Ces
tuyaux sont en mesure de supporter des charges importantes dues à la profondeur de la
fouille ou au trafic routier. Solide, étanche, et de longue durée de vie. En
assainissement, la fonte ductile est un gage de sécurité, la figure (I.4) montre les
Conduites en fonte ductile [8].
7
Chapitre I Généralités sur les réseaux d’eaux pluviales

Figure I.4 : Conduites en fonte ductile [7].

e. Conduites en chlorure de polyvinyle (P.V.C) non plastifié :

Les tuyaux sont sensibles à l'effet de température au-dessous de 0°C. Ils présentent une
certaine sensibilité aux chocs. L'influence de la dilatation est spécialement importante et
il doit en être tenu compte au moment de la pose. La longueur minimale est 6 m, la
figure (I.5) illustre les Conduites en chlorure de polyvinyle (P.V.C) non plastifié [6].

Figure I.5 : Conduites en chlorure de polyvinyle (P.V.C) non plastifié [7].

8
Chapitre I Généralités sur les réseaux d’eaux pluviales

f. Conduites ovoïdes :

Ceux sont des conduites de forme parabolique évasées, fermées à leur partie supérieure.
Cette forme de conduite a été mise au point afin d’obtenir une vitesse d’écoulement
aussi constante que possible quel que soit le débit. Un autre intérêt de cette forme de
conduites est de permettre un accès relativement facile au réseau.

Certains conduites possèdent des cuvettes uniquement (sorte de canaux a petite section)
d’autres de section plus importante possèdent des cuvettes et banquettes.

Généralement les conduites ovoïdes remplacent le profil circulaire quand celui-ci


dépasse 800 mm de diamètres (problème d’auto curage).la longueur utile de ces
conduites est au minimum de 1 m, et peuvent être présentés soit en béton arme ou en
béton non arme, la figure (I.6) illustre les conduites ovoïdes [6].

Figure I.6 : Les conduites ovoïdes [7].

9
Chapitre I Généralités sur les réseaux d’eaux pluviales

Le tableau suivant résume tous les types de tuyaux mentionnés ci-dessus, (Tableau I.1)
résume les Caractéristiques, avantages et inconvénients des matériaux de canalisation.

Tableau I.1 : Caractéristiques, avantages et inconvénients des matériaux de


canalisation [9].
Type de Caractéristiques Avantages Inconvénients
conduite
- Gamme à partir de DN300 - Meilleurs rapports - Nécessité des mesures de
mm. Qualité/Prix pour les diamètres protection en milieu agressif
- Projets réalisés sur > 400 mm.
Béton mesures. - Fabrication locale et
- Joints à emboîtements. utilisation très maîtrisée.
-Application d’une norme
qualité
-Gamme de diamètre de DN - Faible rugosité. -Diamètre disponible
60 à DN 800 mm. - Bonne résistance à inférieur à 1000 mm.
Amiante -Gamme de pièces de l’agressivité des eaux et des - Risque de Santé à la
Ciment raccords standards étendue. sols. fabrication.
-Joints à emboîtements. - Coût faible - Nécessité de protection des
ouvriers contre les risques
liés à l’inhalation de
l’amiante.
-Masse volumique égale -Disponible pour tout diamètre. - Coût élevé.
Fonte 7000 à 7300 kg/m3. - Très bonne résistance. - Plus difficile en pose
ductile -Résistance à la traction - Supporte des pressions
égale 1800 à 2500 Kg/cm². élevées.

-Densité = 1,4. - Matériau hydrauliquement - Nécessité d’un lit de pose


- Résistance à la traction lisse (pertes de charges soigné.
PVC égale 550 kg/cm². faibles). -Pièces spéciales chères.
- Résistance à la - Légers. - Linéaire tuyau limité.
compression = 800 kg/cm². - Résistants.
- Isolants thermiquement.
- Coût moins cher.
- Résistance à la corrosion.

10
Chapitre I Généralités sur les réseaux d’eaux pluviales

I.7. Ouvrages annexes :

Ils constituent toutes les constructions et les installations ayant pour but de permettre
l'exploitation rationnelle et correcte du réseau. On citera :

I.7.1. Branchements particulières :

Les branchements doivent assurer les meilleures conditions d'hygiène pour l'habitation
tout en sauvegardant le bon fonctionnement du réseau de collecte. En particulier, ils
devront répondre au règlement sanitaire qui stipule que pour éviter le reflux des eaux
d'égout dans les caves, et les sous-sols , les branchements doivent être équipés de
dispositifs étanches et de canalisations capables de résister à la pression correspondant à
la dénivellation mesurée depuis le niveau de la voie publique [10].

I.7.2. Les regards :

Leur rôle est de permettre les branchements, les changements de pente est de direction,
l’accès au réseau, le curage et l’entretien des ouvrages ainsi que l’aération du réseau.
L’espacement et l’emplacement des regards dépendent de la topographie du site et de
leur vocation [4].
On distingue trois types de regards :

I.7.2.1. Regards de visite :

On prévoit des regards de visite à des distances assez rapprochées pour pouvoir
effectuer l’entretien et le curage régulier des canalisations [11].

I.7.2.2. Regards de jonction :

C’est le point de rencontre de deux canalisations de même ou de différents diamètres [9]

I.7.2.3. Regards de chasse :

Ceux-ci jouent le rôle de déversoir périodique lorsque la pente d’écoulement n’est pas
suffisante, par conséquent il y risque d’obturer la conduite par les éléments qui se
déposent, afin d’entrainer ces derniers, le regard de chasse envoie un volume d’eau
important pour dégager ces dépôts. Ces regards sont placés dans le corps du réseau aux
points où les dépôts tendent à s’accumuler, (Figure I.7) illustre Un regard [11].

11
Chapitre I Généralités sur les réseaux d’eaux pluviales

Figure I.7 : Un regard [7].

I.7.2.4. Gargouille :

Ce sont des conduites à section carrée ou rectangulaire, encastrés dans le sol, destinés à
conduire les eaux pluviales au caniveau lorsqu'il n'existe pas d'égout à proximité
immédiate.

Par contre, lorsqu'un tel égout sera construit, on aura intérêt à supprimer ces gargouilles
et à raccorder les eaux pluviales qu'elles recueillaient à l'ouvrage public [12].

I.7.2.5. Caniveaux :

Ce sont des ouvrages annexes de voirie destinés à la collecte des eaux pluviales
provenant de la chaussée et éventuellement du trottoir s'il y en a un.

Dans le cas de trottoir, ils sont constitués par une surface pavée ou une dalle
préfabriquée et une bordure.

Dans les petites agglomérations à caractère rural ou sur les voies de desserte secondaires
on pourra se contenter d'accotements dérasés et de fossés latéraux pour la recette des
eaux pluviales, (Figure I.8) illustre Un caniveau [12].

12
Chapitre I Généralités sur les réseaux d’eaux pluviales

Figure I.8 : Un caniveau [7].

I.7.2.6. Bouches d’égout :

Une bouche d’égout est un élément propre au réseau d’égout pluviale et unitaire, elle a
pour fonction de collecter habituellement à la bordure des rues, les eaux de
ruissellement de surface, (Figure I.9) illustre Grille de caniveau et La (Figure I.10)
illustre Bouche à accès latérale., afin que celle-ci puisse être acheminé vers l’égout
pluviale ou unitaire, on distingue:

- Bouche à accès latérale (avaloir).


- Bouche à accès sur le dessus (grille de caniveaux) [1].

Figure I.9 : Grille de caniveau [7].

13
Chapitre I Généralités sur les réseaux d’eaux pluviales

Figure I.10: Bouche à accès latérale [7].

I.7.2.7. Déversoirs d’orage :

Les déversoirs d'orage sont destinés à laisser passer, en direction du milieu récepteur le
plus proche, une fraction importante du débit d'orage au-dessus d'un seuil prédéterminé
correspondant en général au niveau supérieur de la tranche d'eau équivalente au débit
des eaux usées (débit de pointe de temps sec) et de petite pluie.

Dans certains cas, ces ouvrages devront être munis d'une vanne étanche afin de
s'opposer aux crues du milieu récepteur et par conséquent à l'introduction dans les
égouts de flots parasites [10].

I.8. Evaluation des débits des eaux à évacuer :

Si on fait une comparaison entre la quantité d’eaux usées et d’eaux pluviales issues
d’une agglomération, on constatera une nette différence entre les deux, telle que les
eaux pluviales représentent la majeure partie [2].

Toute étude d’un réseau d’assainissement nécessite à l’étape initiale la détermination


des débits d’eaux pluviale ou d’eaux usées à évacuer [3].

I.8.1. Débits d’eaux pluviales :

Les seules quantités d'eaux à évacuer qui ne proviennent pas de la distribution sont les
pluies. Pour déterminer les débits pluviaux à évacuer, on se basera sur les connaissances
hydrologiques des fortes averses.

14
Chapitre I Généralités sur les réseaux d’eaux pluviales

Les eaux pluviales sont celles qui proviennent des précipitations atmosphériques. Sont
assimilées à des eaux pluviales celles provenant des eaux d’arrosage et de lavage des
voies publiques et privées, des jardins, des cours d’immeubles, des eaux de vidange de
bassins de natation. Ce sont donc essentiellement des eaux de ruissellement de surface.

Pour l’estimation des eaux pluviales, on fait un découpage de l’aire de l’agglomération


en sous bassin, suivant des critères bien précis, en suite on attribue à chaque sous bassin
un coefficient de ruissellement pondéré en fonction de la nature du sol drainé. La
quantification des eaux de ruissellement est obtenue par l’application de différentes
méthodes, comme la méthode superficielle ou rationnelle [13].

I.8.2. Différentes méthodes d’évaluation des débits des eaux pluviales :

I.8.2.1. Méthode rationnelle :

C’est la méthode la plus utilisée en Algérie dans la formule de base très simple [14].

Q=K.C.i.A…………………………………………………(I.1)

Avec :

Q : débit maximum d’eau pluvial (m3 /s).

A : air du bassin (ha).

C : coefficient de ruissellement.

i : intensité de la pluie (mm/h).

K : coefficient de conversion des unités.

Cette méthode elle valable juste pour des petites agglomérations dont la surface est
inférieure ou égale à 200 ha.

Cette méthode est fondée sur le concept du temps de concentration tc du bassin versant
en amont du point où s’effectue le calcul.

Elle admet les trois hypothèses suivantes :

15
Chapitre I Généralités sur les réseaux d’eaux pluviales

- le débit de pointe ne peut être observé que si l’averse a une durée au moins égale au
temps de concentration. A ce moment-là, en effet, la totalité du bassin contribue à la
formation de la pointe du débit,

- le débit de pointe est proportionnel à l’intensité moyenne maximale de l’averse


déterminée avec un intervalle de temps égal au temps de concentration

-b
Soit iM= a. tc

- le débit de pointe a la même période de retour T que l’intensité iM qui le provoque.


Ceci suppose le coefficient de ruissellement C soit constant.

Cette méthode est encore utilisée pour déterminer l’apport pluvial d’une plate-forme
routière, la formule utilisée pour calculer le temps de concentration étant en général
celle du service routier, formule de KIRPICH.

Tc = 0,0195 . L0,77 . I0,385 …………………………………………(I.2)

Avec

Tc : temps de concentration en minute

L : longueur du parcours de l’eau en m

I : pente selon le parcours de l’eau en mètre par mètre.

I.8.2.2. Méthode superficielle (model de Caquot) :

L'expression littérale du débit provenant d'un bassin versant urbanisé pour une
fréquence « F » donnée a été établie à partir des travaux de M. Caquot. Les études les
plus récentes, confirmées par des vérifications expérimentales, ont permis de fixer la
valeur numérique des coefficients de cette expression [14].

La méthode superficielle du débit de fréquence de dépassement « F » prend l'aspect


suivant :

Q(f)= . . . ………………………..………………….(I.3)

Dans laquelle les divers paramètres sont des fonctions de a (F) et de b (F) qui sont eux-
mêmes les paramètres de la relation.

16
Chapitre I Généralités sur les réseaux d’eaux pluviales

………..…………...……………. (I.4)

……………..…………………………… (I.5)

……………………..………… (I.6)

K : est un coefficient d'expression. (K=(0.5b(F). a(F))/6,6)

U : est un coefficient d'expression (u=1 + 0,287 b(F)).

V : est un coefficient d'expression (v= - 0,41 b(F)).

W : est un coefficient d'expression (w=0,95 + 0,507 b(F)).

Q(F) : est le débit de fréquence de dépassement F exprimé en (m3 /s).

i (t, F) : est l'intensité maximale de la pluie de durée t, de fréquence de dépassement


(F), (i) est exprimé en millimètres par minute et (t) en minutes est compris entre 5
minutes et 120 minutes.

I : est la pente moyenne du collecteur principale en (mètres par mètre).

C : est le coefficient de ruissellement.

A : est la superficie du bassin versant (en hectares).

Cette formule est valable pour des bassins versants d'allongement moyen « M= 2 »

La méthode superficielle conduit a déterminé le débit à partir des caractéristiques


physiques de bassin versant.

Pour M≠2 on détermination de m (Coefficient correcteur).

m= (M/2)0,7b………………………………………..(I.7)

Le calcul des débits est effectué pour chaque sous bassin puis dans chaque branche du
réseau suivant un principe d’assemblage dépendant de la structure du réseau
(assemblage en série ou en parallèle). Le débit résultant est recalculé par la formule de
CAQUOT sur un bassin équivalent au groupement de ces bassins. Les paramètres A eq
(surface équivalente), C eq (Coefficient de ruissellement équivalent), Ieq (pente
équivalente) et Meq (allongement équivalent) sont obtenus à partir des caractéristiques
des bassins élémentaires par deux familles de relations, l’une pour les groupements en
17
Chapitre I Généralités sur les réseaux d’eaux pluviales

série, l’autre pour les groupements en parallèle, (Tableau I.2) résume Assemblage des
bassins élémentaire.

Ces paramètres seront déterminés par application des formules suivantes :

Tableau I.2. Assemblage des bassins élémentaire [14]

Paramètres Aeq Ceq Ieq Meq


équivalents

Bassins en série ∑Aj )2


√ √

Bassins en ∑Aj
parallèle √

I.8.2.2.a.Définition des variables :

- Surface A :
A : surface drainée en amont du point où l’on effectue le calcul de Q p [14].

- La pente moyenne I:
Pour un bassin urbanisé dont le plus long cheminement hydraulique « L » est constitué
de tronçons successifs «LK » de pente sensiblement constante « IK », l'expression de la
pente moyenne qui intègre le temps d'écoulement le long du cheminement le plus
hydrauliquement éloigné de l'exutoire (ou temps de concentration) est la suivante [14] :

)2 ………………………………………………(I.8)

Avec :

Li : le plus long cheminement hydraulique.

Ii : pentes du bassin.

18
Chapitre I Généralités sur les réseaux d’eaux pluviales

- Allongement des bassins versant M :


Selon leur disposition (en série ou en parallèle), il est caractérisé par un coefficient à tel
que [14]:

…………………………….………………….(I.9)

L : longueur (en hectomètres) du plus long cheminement hydraulique.

A : surface du bassin (en hectares).

- Coefficient de ruissellement C :
Représente Le taux d’imperméabilisation, il donné par cette formule [14]:

………………………….………………….(I.10)

Avec :

Aimp : surface de la partie imperméable.

A : surface totale du bassin versant.

De nombreuses expériences ont été réalisées sur différents types de surface, (Tableau
I.3) on obtient les coefficients de ruissellement suivants :

Tableau I.3.coefficient de ruissellement [14]

Types de surface-habitation C
Surface totalement imperméable, habitation très danse 0.9
Terrasse, habitation dense 0.7
Voie non goudronnée 0.37
Pavage (pierre) à large joint 0.6
Jardin (espace vert) 0.1
Allés en gravier, habitation résidentielle 0.2
Surface boisée, habitation peu dense 0.05

Si le bassin versant est composé de plusieurs surfaces, il faut calculer le coefficient


moyen (Cmoy ).

19
Chapitre I Généralités sur les réseaux d’eaux pluviales

………………….………………...…………(I.11)

I.8.3. Calcul des sections d’ouvrages :

I.8.3.1. Dimensionnement des canalisations :

Connaissant en chaque point, les débits à évacuer et la pente des ouvrages, le choix des
sections sera déduit de la formule d’écoulement adoptée. Les dimensions des
canalisations varient compte tenu des diamètres courants de fabrication, ce qui apporte
de ce fait, une capacité supplémentaire d’écoulement [3].

I.8.3.2. Formule de Chezy (Ecoulement uniforme) :

Les ouvrages sont calculés suivant une formule d’écoulement résultant de celle de
CHEZY [3].

V=C√ ………………………………………………………(I.12)

V : Vitesse d’écoulement en m/s.

R : Rayon hydraulique avec R =S /P.

S : section mouillée en m².

P : périmètre mouillé en m.

I : Pente de l’ouvrage en m/m.

C : Coefficient pour lequel on adopte celui donné par la formule de BAZIN.

………………………………………………………(I.13)

γ est un coefficient d’écoulement qui varie suivant les matériaux utilisés et la nature des
eaux transportées.

- Canalisations d’eaux pluviales ou unitaires :


Il convient de tenir compte que des dépôts sont susceptibles de se former, ce qui conduit
à admettre un écoulement sur des parois semi-rugueuses [3].

Le coefficient de Bazin γ peut être pris à 0,46. C peut donc être représenté
approximativement par l’expression C=60.R1/4 .

20
Chapitre I Généralités sur les réseaux d’eaux pluviales

On obtient donc :

V=60. . ………………………………………….(I.14)

Et le débit capable de l’ouvrage Q c :

……………………………(I.15)

Qc : en m3 /s

V : en m/s

S : en m2

I.8.3.3. Formule de Manning Strickler (in[3]) :

C=K.

C=K. .

Q C=V.S=K. . .S……………………………….........(I.16)

K = Coefficient de Manning – Strickler.

S = Section mouillée de l’ouvrage au m2 .

P = Périmètre mouillé de l’ouvrage en m.

R = Rayon hydraulique de l’ouvrage S /P en m.

I = Pente longitudinale de l’ouvrage en m/m.

V = Vitesse de l’eau dans l’ouvrage en m/s.

Qc = Débit capable de l’ouvrage en m3 /s.

Valeurs courantes de K utilisées pour les études :

- Ouvrages en fonte, béton, grés, PVC, PEHD,… : K = 70 à 80.


- Ouvrages métalliques en tôle ondulée : K = 40 à 45.
- Fossés profonds engazonnés : K = 25 à 30.

21
Chapitre I Généralités sur les réseaux d’eaux pluviales

I.8.4. Contraintes de calage des réseaux :

I.8.4.1. Canalisations d’eaux pluviales ou unitaires :

Les contraintes de calage des canalisations d’eaux pluviales sont [14]:

- diamètre minimum de 300 mm pour éviter les risques d’obstruction.


- pente minimum : 0,003 m/m
- Le relèvement des eaux par pompage sera si possible évité car les débits d’eaux
pluviales peuvent être importants.
- couverture minimale de la canalisation : 80 cm En dessous de cette valeur, la
canalisation sera protégée par une dalle de répartition pour éviter son écrasement
sous les charges roulantes.
- regard de visite tous les 80 m au maximum pour permettre un hydro curage des
réseaux ou une visite par caméra.
- regard à chaque changement de pente ou de direction.
- vitesse maximum : 4 m/s afin d’éviter l’abrasion des tuyaux. Sinon, il est
nécessaire d’adopter un tuyau en matériau résistant tel que la fonte ou le
polyéthylène à haute densité. Il est donc important de vérifier la vitesse de l’eau
dans les canalisations pour le débit de pointe à évacuer.
I.8.4.2. Conditions d’auto curage :

Les faibles vitesses favorisent la sédimentation dans les collecteurs d’assainissement


lors des périodes de faibles débits. L’accumulation des sédiments induit une
réduction des sections mouillées. Cela diminue les capacités hydrauliques et modifie
les caractéristiques de l’écoulement. Tout cela peut entraîner des
dysfonctionnements des réseaux. Afin d’éviter la formation de dépôt, on vérifie lors
du dimensionnement la vitesse de l’auto- curage [15].

- Pour 1/10 du débit à pleine section : V ≥ 0,60 m/s (quand = 0,1 ;

=0,55 donc on vérifiera que VPS ≥ 1 m/s).

- Pour 1/100 du débit à pleine section : V ≥ 0,30 m/s [16].


I.8.4.3. Les abaques de l’instruction technique :

Elles représentent la relation de Chézy V=C√ [14]

22
Chapitre I Généralités sur les réseaux d’eaux pluviales

Complétée par la formule de Bazin


L’hypothèse est donc faite d’un écoulement uniforme, avec :

γ = 0,25 en eaux usées ⇒ abaque ab3

γ = 0,46 en eaux pluviales ou en unitaire ⇒ abaque ab4

Ces abaques sont construits pour le débit à pleine section avec :

…………………………………………..(I.17)

23
Chapitre I Généralités sur les réseaux d’eaux pluviales

Figure I.11. Abaque pour réseau d’eaux usées en système séparatif [14]

24
Chapitre I Généralités sur les réseaux d’eaux pluviales

Figure I.12. Abaque pour réseau pluviaux en système unitaire ou séparatif canalisation
circulaire [14]

25
Chapitre I Généralités sur les réseaux d’eaux pluviales

Figure I.13. Abaque pour réseau pluviaux en système unitaire ou séparatif canalisation
ovoïde [14]

26
Chapitre I Généralités sur les réseaux d’eaux pluviales

Figure I.14. Variation des débits et vitesses en fonction du remplissage ouvrage


circulaire [14]

27
Chapitre I Généralités sur les réseaux d’eaux pluviales

Figure I.15. Variation des débits et vitesses en fonction du remplissage ouvrage ovoïde
[14]

28
Chapitre I Généralités sur les réseaux d’eaux pluviales

a. Utilisation des abaques:

- Choix du diamètre : [14]

- choix par excès Φ1 : le débit à pleine section est supérieur au débit de pointe à
évacuer. Qps1 > Qp
- choix par défaut Φ2 : la pente nécessaire à l’écoulement à surface libre I2 est
supérieure à I pente disponible. Il en résulte un risque de mise en charge du
réseau, ce qui doit être évité (remontée des eaux chez les riverains).
-Hauteur de remplissage - vitesse d’écoulement :

Le choix du diamètre étant fait par excès, il peut être nécessaire de connaître la vitesse
de l’écoulement ou la hauteur de remplissage h [14].

………………………………….(I.18)

- Section mouillée : [14]

…...(I.19)

29
Chapitre I Généralités sur les réseaux d’eaux pluviales

- Périmètre mouillé : [14]


…………… ……...(I.20)

En déduit le rayon hydraulique RH = S/P et la vitesse de l’écoulement.

√ ……………………..………………...(I.21)

I.8.5. Données hydrologiques :

Le calcul des débits de pointe en différents points d’un réseau d’eaux pluviales pour un
événement pluvieux d’occurrence donnée (décennale, centennale etc…) dans une région
précise du territoire, nécessite évidemment [14] :

- une bonne connaissance statistique des précipitations qui peuvent s’y produire.
- une définition précise des caractéristiques des bassins versants, (c’est à dire des
surfaces drainées en amont des points où s’effectuent les calculs), qui sont les
opérateurs de la transformation de la pluie en débit.
I.8.5.1. Données pluviométriques :

a. Mesure des précipitations :

Les précipitations sous forme de pluie ou de neige sont mesurées dans des stations
pluviométriques où les relevés se font soit manuellement (pluviomètres), soit à l’aide
d’appareils enregistreurs (pluviographes) [14].

- Hauteur d’eau précipitée :


Si à travers une section de 1m2 on a recueilli au bout de un an 875 litres d’eau, ce
volume représente une hauteur de 875 mm, on dira qu’il est tombé une hauteur H = 875
mm en un an [14].

1 mm d’eau ≈ 1 litre/m2

- Pluviomètre :
Relevé manuel de la hauteur précipitée toutes les 24 heures [14].

- Pluviographe :
Enregistre la hauteur d’eau tombée toutes les 10 minutes en général [14].

30
Chapitre I Généralités sur les réseaux d’eaux pluviales

b. Analyse des observations :

Les observations effectuées sont exploitées sous différentes formes énumérées ci-après
[14]:

- Histogramme :
Graphique chronologique où l’on porte en ordonnées les hauteurs d’eau en mm et en
abscisse la période des mesures [14].

Figure I.16. Hauteurs d’eau en fonction de période des mesures


- Courbe des hauteurs cumulées :
Hauteur cumulée en fonction du temps [14].

Figure I.17. Hauteurs cumulées en fonction du temps

31
Chapitre I Généralités sur les réseaux d’eaux pluviales

- Intensité de précipitation :
Supposons que l’on ait enregistré au pluviographe la courbe des hauteurs cumulées pour
une averse.

Pour un intervalle de temps ∆t ont lit sur la courbe la variation ∆h correspondante.

L’intensité moyenne associée à l’intervalle de temps ∆t est définie par le rapport :

……………………………………………………..(I.22)

En déplaçant les deux verticales espacées de ∆t le long de la courbe, on lira pour chaque
position la valeur de ∆h. L’intensité moyenne maximale de l’averse associée à la valeur
∆t est définie par :

( ) ………………………………(I.23)

On recommence l’expérience pour une nouvelle valeur de ∆t et l’on constatera que


l’intensité moyenne maximale diminue quand ∆t augmente [14].

I.8.6. Courbes INTENSITE - DUREE - FREQUENCE « IDF » :

I.8.6.1. Formule de MONTANA:

Au stade actuel de nos connaissances, les intensités de précipitations sont considérées


comme des variables aléatoires. C’est donc en termes de risque de défaillance, que
seront dimensionnés les ouvrages d’assainissement. Aussi les hydrologues ont-ils
cherché à définir des évènements auxquels pouvait être associée une probabilité
d’occurrence. Les modèles pluviométriques utilisés sont par conséquent des modèles
probabilistes empiriques. Dans les méthodes visant à déterminer le débit de pointe
d’écoulement en un point du réseau, il est d’usage d’avoir recours aux courbes «
intensité - durée - fréquence » traduisant l’évolution de l’intensité moyenne maximale
iM en fonction de la durée de l’intervalle de temps ∆t et de la fréquence d’occurrence F,
dont la formulation analytique correspond à la formule de MONTANA [14].

………………… ……………………...(I.23)

a et b sont des paramètres hydro-climatique qui dépondent de la période de retour T ou


de la fréquence de pluie

32
Chapitre I Généralités sur les réseaux d’eaux pluviales

…………………..…………………………(I.24)

 Période de retour T :

Considérons une valeur particulière P de l’intensité moyenne maximale :

iM = P………… ……….………………………..(I.25)

Si dans l’analyse des observations portant sur N années, on observe n évènements ayant
dépassé cette intensité, la période de retour T de la valeur P est définie par le rapport
T = N/ n………… ……………………………...(I.26)

Pour T = 10, la valeur P est dite décennale.

La période de retour T apparaît comme une durée moyenne. Il peut donc se produire
plusieurs « pluies décennales » successivement comme il peut ne pas s’en produire
pendant plusieurs décennies [14].

33
CHAPITRE
II
Présentation de la
région d’étude
Chapitre II Présentation de la région d'étude

Chapitre II.
Présentation de la région d’étude
Avant tout projet d'assainissement, l'étude du site est nécessaire pour connaître les
caractéristiques physiques du lieu et les facteurs influençables sur la conception d'un
projet, elle permet de rassembler toutes les caractéristiques du bassin. [17]

II.1. Présentation de la zone d’étude :

II.1.1. Situation géographique :

La wilaya de Naâma, est une wilaya frontalière avec le royaume du Maroc, est limitée :

- Au Nord par la wilaya de Tlemcen et Sidi-Bel-Abbès.

- A l'Est par la wilaya d'El bayadh.

- Au Sud par la wilaya de Béchar.

- A l'Ouest par la frontière algéro-marocaine.

La zone concernée par cette étude est la partie Sud-Ouest des hautes plaines oranaises.
Elle se rattache administrativement à la Wilaya de Naâma. Cette dernière est issue du
dernier découpage administratif de 1984. Elle se compose de 07 Daïras regroupent 12
communes, elle est située entre l’Atlas tellien au Nord et l’Atlas Saharien au Sud,
(FigureII.1) représente La situation géographique de la zone d’étude (Naâma). [17]

FigureII.1. Situation géographique de la zone d’étude (Naâma) [17]

35
Chapitre II Présentation de la région d'étude

II.1.2. Les oueds :


Le bassin versant à l’exutoire considéré se trouve situé à la limite Sud Ouest de Naama,
chef lieu de Wilaya. Le bassin versant culmine à une altitude de 1201m. La topographie
est non accidentée, de plaine, dont la pente générale est dirigée vers la dépression
naturelle représentrée par la Sebkha de Naama. Pour atteindre cette dernière l’oued doit
traverser la ville de Naama suivant le sens Sud-Ouest / Nord-Est puis Nord-Ouest/ Sud-
Est pour ensuite confuer avec un autre oued qui se déverse lui aussi dans la Sebkha de
Naaama (voir Figure II.2) [18].

FigureII.2.Oueds intra-muros traversant la ville de Naama jusqu’à l’exutoire final


(Sebkha) [18]

II.1.3. Bassin versant :

Le réseau hydrographique se caractérise par un écoulement suivant une direction Sud-


Ouest /Nord-Est puis Nord-Est (figure (II.3)). Beaucoup de zones d’épandages sont

36
Chapitre II Présentation de la région d'étude

localisées dans le bassin versant, surtout dans sa partie Sud-Ouest, et ce compte tenu des
caractéristiques topographiques particulières à la région. Le chevelu du réseau
hydrographique est plus ou moins dense, généré par un relief à pentes moyennes à
faibles.

Le tableau (II.1) donne les différentes caractéristiques physiques et morphométriques du


bassin versant extra-muros de l’oued [18].
Tableau II.1. Caractéristiques du bassin versant [18]
PARAMETRE Symbole UNITE VALEUR
Superficie S Km² 57.7
Périmètre P Km 57.3
Coefficient de compacité (Gravelius) Kc - 2.11
Longueur du rectangle équivalent L Km
Largeur du rectangle équivalent l Km
Pente du bassin versant Ibv m/m 0.0032
Longueur du bassin versant Lbv Km 18.2
Forme du BV Sp Km²/Km² 5.75
Sinuosité du thalweg Ks - 1.09
Altitude maximale Hmax m 1201
Altitude moyenne Hmoy m 1182
Altitude minimale Hmin m 1171
Longueur maximale du thalweg Lo Km 16.8
Pente moyenne du thalweg Io m/m 0.001
Distance maximale du ruissellement Dr Km 21.8
Pente moyenne ruissellement Ir m/m 0.0014
Densité de drainage Dd Km/Km² 0.55
Dénivelée maximale Dmax m 30
Altitude 5% H5% m 1190
Altitude 95% H95% m 1172

C’est la bassin versant extra-muros qui génère et draine les eaux de ruissellement
pluviales vers la ville de Naama.l’oued ateint le chemin de fer (nouveau tracé) et doit
donc retrouver son chemin selon la topograpohie du terrain jusqu’à la Sebkha. Aucun
dalot pour la traversée de l’ouvrage par les eaux de l’écoulement concentré de l’oued
n’ayant été conçu : l’ouvrage jouera donc le rôle de diguette longeant la ville et
inondant les habitations situées dans la zone de stagnation des eaux superficielles
drainées par l’oued. Le profil en long du principal cours d’eau est donné en figure

37
Chapitre II Présentation de la région d'étude

(II.4). On note la faible pente quasi stable de l’oued considéré dans cette partie basse
assez étendue du bassin versant.

FigureII.3.Bassins versants des Oueds intra-muros traversant la ville de Naama jusqu’à


l’exutoire final (Sebkha) [18]

FigureII.4.Profil en long du thalweg principal [18]

38
Chapitre II Présentation de la région d'étude

La figure suivant (II.5) illustre le Bassin versant extra-muros dans la zone étudie
NAAMA.

FigureII.5. Bassin versant extra-muros [18]

39
Chapitre II Présentation de la région d'étude

II.2. Caractéristiques climatiques de la ville de NAAMA:

L’analyse des paramètres et autres indicateurs climatiques et hydro climatiques sont


considérés par les hydrologues et les hydrogéologues,... comme étant particulièrement
discriminants sur le plan de la quantification et de l’exploitation ou gestion des
ressources en eau, en rapport avec la géologie et la distribution spatiale des
précipitations, des systèmes hydrographiques et d'occupation des terres et, en définitive,
des systèmes de ressources de l'espace rural et naturel, et des systèmes d'usage de ces
ressources par les populations locales. Ces indicateurs climatiques sont aussi des
indicateurs commandant l’intensité des impacts anthropiques sur le milieu naturel. Les
paramètres climatiques retenus sont ceux du poste météorologique de Mécheria, situé
dans la zone d’étude. Avec 200 mm de pluviométrie moyenne annuelle, le régime
pluviométrique est de type APHE (automne, printemps, hiver, été), favorable à une
activité végétative malgré la longueur de la période de sécheresse qui s’étale d’avril à
octobre. D’après les fluctuations des paramètres climatiques interannuels, le climat
varie de l’aride au semi-aride [18].
II.2.1. Températures :
On distingue des températures extrêmes allant de 1.5°C à 34.6°C. L’amplitude
thermique annuelle est très élevée et est de l’ordre de 20° à 22°C entre l’été et l’hiver.
La figure (II.6) présente la variation de la température journalière maximale, minimale
et moyenne [18].

FigureII.6. Variation de la température journalière [18]

40
Chapitre II Présentation de la région d'étude

Le tableau (II.2) donne les températures mensuelles moyennes.


TableauI I.2. Moyennes mensuelles des températures (°C) [18]
Sept Oct Nov Déc Jan Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août An
T (°C) 23.3 17.0 11.5 7.74 6.04 8.46 11.1 14.1 18.5 24.2 28.4 28.1 16.5

II.2.2. Vents :
L’analyse des données anémométriques durant la période montre un pourcentage de
vents calmes de 54% et de 56% pour la station de Mécheria et d’Ain Sefra
respectivement. On considère que le temps est calme lorsque la vitesse du vent est
inférieure à 4 m/s. Les six mois les plus calmes sont ceux de l’automne et de l’hiver, les
plus venteux ceux du printemps et de l’été. Le passage d’une période calme à une autre
relativement ventilée s’effectue entre février et mars pour Ain Sefra, mars et avril pour
Mécheria; l’inverse se manifeste entre août et septembre pour Ain Sefra, et septembre et
octobre pour l’autre station. L’analyse annuelle des roses de vents a révélé qu’au niveau
de Mécheria la résultante est de direction Nord-Ouest. Cependant, dans le secteur de
Ain Sefra, la dominance des vents de direction Nord-Nord-Ouest à Sud-Sud-Est. Les
fréquences des vents Est sont plus importantes à Ain Sefra (11%) par rapport à
Mécheria avec un pourcentage inférieur à 4%. Dans cette dernière ce sont les vents du
Nord-Est qui sont les plus fréquents (9%). Cette différence entre le secteur Est et le
Nord-Est s’explique par le fait que Mécheria est localisée dans le Nord en position
d’abri le piémont Sud-Est du Djebel Antar, et Ain Sefra est située au fond d’une
dépression entourée par les chaînons des monts de Ksours. Ces derniers ont une
influence non négligeable sur la déviation des vents à travers les ouvertures entre les
Djebels de l’Atlas saharien.
Cette dynamique éolienne complexe engendre une érosion éolienne et une dynamique
de l’ensablement de la steppe, (TableauII.3) définie la Vitesse moyenne mensuelle et
énergie du vent dans la région [18].
Tableau II.3. Vitesse moyenne mensuelle et énergie du vent dans la région [18]
Mois S O N D J F M A M J J A An

Vitesse, m/s 3,29 3,4 3,24 3,33 3,4 3,94 3,88 4,34 4,34 4,14 3,99 3,42 3,73

Energie, KWh 14 16 13 15 16 23 24 32 33 28 26 16 256

41
Chapitre II Présentation de la région d'étude

II.2.3. Humidité relative :


Le tableau (II.4) donne la répartition mensuelle de l’humidité de l’air. La moyenne
annuelle étant de 48.3% [18].
Tableau II.4. Moyennes mensuelles de l’humidité de l’air (%) [18]
Sept Oct Nov Déc Jan Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août An
% 41.3 52.9 61.3 67.8 62.1 56.8 50.9 46.9 44.5 35.7 28.1 31.7 48.3

II.2.4. Insolation :
La durée d’insolation est donnée au tableau (II.5) en heures par mois; celle de la
radiation en KWh/m²/j. La moyenne journalière mensuelle d’insolation la plus faible est
enregistrée en janvier-février (6h/j), alors que la plus grande en juin-juillet (9.8h/j) : une
moyenne de durée d’insolation journalière annuelle de 7.7h/j [18].

Tableau II.5. Moyennes mensuelles d’insolation (heures/mois) et radiation (KWh/m²/j)


[18]
Sept Oct Nov Déc Jan Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août An

heures 252 229 191 183 178 175 205 251 247 300 299 281 2791

KWh/m² /j 5.52 3.96 2.89 2.46 2.79 3.88 4.98 6.36 7.20 7.64 7.72 6.73 5.18

II.2.5. Evapotranspiration :
L'augmentation des températures et les modifications de l'importance et de la répartition
des précipitations entraînent une augmentation de l'évaporation, paramètre qui est aussi
sous la dépendance d'autres facteurs (énergie radiative, humidité de l'air et vent).
L’évapotranspiration potentielle (ETP de référence) désignant les pertes d’eau par
évaporation et transpiration des plantes d’un terrain bien arrosé. Le tableau (II.6) donne
les valeurs de l’ETP estimée [18].

Tableau II.6. Estimation de l’ETP (mm) [18]


Sept Oct Nov Déc Jan Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août
ETP 176 119 71 51 54 69 104 137 174 225 268 237

II.2.6. Précipitations :
Les données d’observation utilisées sont celles enregistrées au niveau de plusieurs
stations pluviométriques présentées, plus haut, au tableau (II.7). Certaines séries
d’observations (à l’échelle mensuelle) contenaient initialement des lacunes partielles, la

42
Chapitre II Présentation de la région d'étude

méthode de régression multidimensionnelle est utilisée pour combler ces lacunes, c’est
la technique adoptée par l’ANRH pour l’élaboration de la carte pluviométrique de
l’Algérie du Nord. Les stations choisies couvrent presque tout le secteur d’étude,
permettant ainsi l’estimation en tout point des valeurs des pluies de différentes
fréquences de retour et des débits des ruissellements correspondants des bassins
versants considérés dans la zone d’étude.

La variabilité de la pluviosité, exprimée le plus souvent par le coefficient de variation,


est inversement proportionnelle à l’aridité. La différenciation en régions
pluviométriques homogènes caractéristiques aux zones des steppes à différents
gradients altimétriques des pluies est bien visible à la figure (II.7). Le gradient
pluviométrique altitudinal augmente de l’Ouest à l’Est [18].
Tableau II.7. Stations pluviométriques considérées dans l’étude hydrologique [18]
Bassin versant Station pluviométrique Altitude (m)
Mécheria 081401 1158
Oued Khebaza Ain Séfra 130356 1072
Naama 081404 1171
Asla 130336 1170

FigureII.7. Variation régionale des précipitations en fonction de l’altitude dans les régions
steppiques
dP/dH :gradient altitudinal; dP/dL: gradient longitudinal[18]

43
Chapitre II Présentation de la région d'étude

II.2.7. Apports de crues :


Les crues sont rapides, se caractérisant par une montée brusque des eaux en phase de
crue et une descente plus lente, plus régularisée, en phase de décrue. Ceci est justifié par
les données des observations hydrométriques (jaugeages) au niveau de l’oued Rhouiba.
On voit des hydrogrammes types observés, une légère différence entre les deux périodes
de la crue : une phase de montée plus rapide et une phase de descente ou de décrue plus
lente (figures 9, 10).

Les exemples d’hydrogrammes de crues jaugées présentés en figures (II.8) à (II.11)


montrent que la forme d’hydrogramme est multimodale compte tenu des corps de crues
asynchrones formés au niveau des différents sous-bassins de l’oued Rhouiba. En effet le
bassin versant de oued Rhouiba à Ain El Hadjadj comprend deux sous-bassins bien
distincts : un sous-bassin Est (plus petit et moins complexe) et un sous-bassin Ouest
(plus grand et composés de plusieurs autres sous-bassins). Le premier génère (s’il est
arrosé) une crue dont l’onde atteint plus rapidement l’exutoire (premier pic sur les
hydrogrammes) ; le deuxième génère (s’il est entièrement arrosé) différentes ondes de
crue qui atteignent asynchroniquement l’exutoire (pics suivants sur les hydrogrammes)
[18].

Figure II.8. Débit de crue Oued Rhouiba(1974) [18]

44
Chapitre II Présentation de la région d'étude

Figure II.9. Débit de crue Oued Rhouiba(1975) [18]

Figure II.10. Débit de crue Oued Rhouiba(1982) [18]

45
Chapitre II Présentation de la région d'étude

Figure II.11.débit de crue Oued Rhouiba(1982-1986) [18]

L’analyse des hydrogrammes de crues de l’oued analogue Rhouiba à Ain El Hadjadj


montre que les temps de crue et décrue varient respectivement entre 914heures et
1522heures ceci dépend du centre de gravité de la surface arrosée par rapport à
l’exutoire du bassin versant. Le rapport temps de décrue/temps de montée varie entre
1.42.5. Le temps de la phase de montée peut être, généralement, considéré égal au
temps de concentration. Le temps de concentration moyen d’après les crues jaugées
étant de l’ordre de 10h [18].

II.2.8. Pluie maximale journalières :

L’analyse des pluies maximales journalières est nécessaire pour l’estimation des débits
de pointe des crues. On a utilisé, pour ce faire, les données ANRH des pluies maximales
journalières de toutes les stations couvrant la zone d’étude et dont les caractéristiques
sont données, et celles relatives aux dépouillements des pluviogrammes des averses
enregistrées. On a ainsi traité les données de 65 averses enregistrées à la station de
Mécheria (Tableau (II.8) et figure (II.12)) résume les Caractéristiques des averses
dépouillées [18].

46
Chapitre II Présentation de la région d'étude

Tableau II.8. Caractéristiques des averses dépouillées [18]


Station Mécheria / Code ANRH : 081401 / Nombre d’averses traitées : 65

Durée 15min 30min 1h 2h 3h 6h 12h 24h


16.7 16.9 18. 7 21.5 24.9 33.2 41.2 65.4
Maximum (mm)
0.56 0.75 0.97 1.6 2.24 3.31 3.31 3.31
Minimum (mm)
3.17 4.22 5.71 7.70 9.17 11.5 13.6 14.6
Moyenne (mm)
1.03 0.78 0.62 0.56 0.56 0.59 0.66 0.75
Cv

Figure II.12. Courbe I.D.F station Mécheria [18]

47
Chapitre II Présentation de la région d'étude

Le tableau (II.9) suivant donne les quantiles de pluies maximales journalières pour les
stations considérées,

TableauII.9.Quantiles des pluies maximales journalières aux stations [18]


PJM (24h) en fonction du temps de retour T (années),(mm)
Stations (intervalle de confiance)
1000 200 100 50 20 10
Ain Séfra 204 143 120 99.5 75.1 58.6
(62.8÷346) (61.9÷224) (59.0÷181) (54.8÷144) (47.4÷103) (40.5÷76.6)
Mécheria 271 177 144 116 84.8 65.0
(74.1÷468) (63.8÷289) (62.0÷226) (58.3÷174) (51.1÷118) (44.2÷85.8)
Naama 105 78.4 68.4 59.1 47.8 40.0
(-) (35.7÷121) (33.0÷104) (32.8÷85.4) (31.2÷64.5) (28.9÷51.1)
Asla 104 80.6 71.1 61.9 50.2 41.6
(-) (39.8÷121) (39.0÷103) (37.3÷86.4) (33.9÷66.4) (30.2÷52.9)

II.2.9. Courbes IDF:

On a utilisé les données de traitement de 65 averses observées au niveau de la station de


Mécheria aux données pluviographiques disponibles située à une altitude comparable
(1158m) et à près de 35 km au Nord du centre de gravité du bassin versant étudié,
caractérisant la relation lame précipitée (pluie) – durée de l’averse [18].
Les données d’observations sur les averses ont fait l’objet d’une analyse statistique à
partir des résultats de dépouillement de plusieurs enregistrements d’averses. La
recherche de la loi IDF s'effectue sur la base des enregistrements pluviographiques qui
sont dépouillés par un lecteur de courbes. La digitalisation se fait par la méthode de
dépouillement à intensités constantes. A partir des dépouillements à intensités
constantes on calcule les quantités de pluies correspondantes à différents pas de temps
(15min, 30min, 1h, 2h, 3h, 6h, 12h et 24 h).
Pour chaque pas de temps on sélectionne une valeur maximale par averse. On obtient
donc une série de données pour chaque pas de temps sur toute la période dépouillée.
La relation Intensité - Durée - Fréquence recherchée est de la forme: I=a.tb
Relation de Montana, a et b : paramètres climatiques.
Les séries de données de chaque pas de temps ont été ajustées aux différentes lois y
compris la loi de Gumbel communément utilisée en Algérie. Pour des fréquences
choisies on détermine, à partir des ajustements.

Sur un graphique, on représente la relation I=f(t) après avoir linéarisé par anamorphose
la relation en introduisant le changement de variable suivant (Figure II.12):

48
Chapitre II Présentation de la région d'étude

Ln(I)=ln(a)+b.ln(t)…………………………………………..(II.1)
On calcule les paramètres moyens a et b [18].
I=7,49t- 0,712 ………………………………………………. (II.2)
Le (TableauII.10) et la (Figure II.13) définie les Valeurs des Intensités pluviales en
mm/min

Tableau II.10. Valeurs des Intensités pluviales en mm/min [18]

Temps (min) 10ans 20 ans 50ans 100 ans 200 ans 1000 ans

15 1,105 1,442 1,967 2,450 3,017 4,600

30 0,678 0,885 1,212 1,505 1,850 2,833

60 0,417 0,543 0,745 0,923 1,135 1,733

120 0,257 0,335 0,457 0,568 0,698 1,068

180 0,193 0,252 0,343 0,427 0,525 0,803

240 0,119 0,155 0,212 0,263 0,323 0,495

720 0,073 0,095 0,130 0,161 0,198 0,303

1440 0,045 0,058 0,080 0,099 0,122 0,187

5,00
Courbe IDF
4,50

4,00
Intensités pluviales en mm/min

10ans
3,50 20 ans
50ans
3,00
100 ans
2,50
200 ans
1000 ans
2,00

1,50

1,00

0,50

0,00
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600
Durée (min)

Figure II.13. Courbe I.D.F

49
Chapitre II Présentation de la région d'étude

II.2.10. Temps de concentration :


Le tableau (II.11) ci-dessous donne les différentes valeurs des temps de concentration
pour les bassins versants au niveau du site étudié avec le calcul de contrôle pour le
bassin de l’oued Rhouiba.
Ces valeurs de temps de concentration sont utilisées dans le calcul de l’hydrogramme de
crue. La vitesse moyenne de crue estimée pour le BV du site du barrage est similaire à
celle observée pour le BV analogue le plus proche du site (conditions orographiques
quasi semblables). Ces valeurs de temps de concentration paraissent plausibles compte
tenu des caractéristiques morphométriques et hydrographiques (pente, dénivelée,
densité de drainage, …) assez variables d’un sous-bassin à un autre, pouvant être à
l’origine de crues à concentration rapide et à régime torrentiel [18].
Tableau II.11. Estimation du temps de concentration (Tc, heures) [18]
Tc (heures)
Oued
Formule Expression Traversé Oued
Naama RHOUIBA


13.16 12.0 (10.0)
Giandotti ; D=Hmax-Hmin

7.30 9.37 (10.0)
Kirpich ; D=Hmax-Hmin
Moyenne En heures 9.58 20.0 (10.0)
Valeur tc
retenue tc en heures 7.50 10.00
Vitesse Vitesse moyenne de la crue, en m/s 0.70 2.00
(pente) Pente du bassin versant (m/m) 0.0032 0.0867

50
CHAPITRE
III
Présentation du
logiciel SewerGEMS
Chapitre III Présentation du logiciel SewerGEMS

Chapitre III.

Présentation du logiciel SewerGEMS :

III.1. Définition :
SewerGEMS est une des logiciel de la famille BENTELY, qui étudié les eaux usée et
les eaux pluviales, et parmi celles-ci se trouve :
- Bentely SewerCAD (étudié les eaux usée).
- Bentely SewerGEMS (étudié les eaux usées et les eaux pluviales).
- Bentely StormeCAD (étudié les eaux pluviales).
SewerGEMS est un logiciel pour la conception des nouveaux réseaux, ou des sections
d'un réseau existant, en entrant les restrictions de conception (les vitesses, les pentes, la
profondeur, et les données des tuyaux et regards correspondants). SewerGEMS intègre
une plateforme autonome et micro station, mais c’est possible d’ajouter la plateforme
AutoCAD. Les interfaces sont compatibles et interchangeables, SewerGEMS
recommande la solution la plus rentable en termes de dimensionnement des collecteurs,
en évitant des tranchées de taille excessive (réduction des coûts de construction). La
décision sur la solution pour le réseau d’eaux usées et eaux pluviales exige l'examen des
scénarios multiples, tels que :

 Dimensionnement avec différentes méthodes de calcul du débit de pointe.


 Scénarios de débordement des eaux usées avec des variations des débits.
 Créé des profils (en système gravitaire et en pression) dans une période de
simulation (avec une animation par rapport au profil hydraulique).
 Estimer avec précision les contributions temps sec et humide pour le système de
collecte (estimation basée sur la contribution de la population, la zone de service, et
le débit totale par temps sec et humide) etc.... [19]
III.2. Aperçu historique du modèle :
La première version commerciale du modèle a été publiée en 1995. De nombreuses
autres versions du programme ont été publiées au fil des ans. Par exemple, la version
4.0, publiée en juin 1999, incluant un nouvel environnement graphique, un nouveau
modèle de chargement et un scénario de gestion automatisée ; la version 4.1, qui
effectue l'estimation des coûts et maintient les tris et les filtres persistants définis par
l’utilisateur ; version 4.1.1, simulant les déviations et les débordements et utilisant les
nouvelles méthodes de calcul des pertes de charge de structure. La version 5.0 a été

52
Chapitre III Présentation du logiciel SewerGEMS

publiée en juin 2001 et effectue des simulations de longue période, permet de charger
l'importation de données à partir d'un fichier texte ASCII formaté, améliore les rapports
de résultats. [19]

III.3. Menu SewerGEMS :

Les fonctions couramment utilisées, les barres d’outils et touches de raccourci offrent
un accès rapide et facile, le menu principal permet d’accéder beaucoup plus aux
propriétés et composantes SewerGEMS. Les boutons de barre d’outils et touches de
raccourci n’existent pas pour toutes les fonctionnalités de SewerGEMS, par contre ils
sont accessibles à travers les menus. Dans ce qui suit, nous allons découvrir beaucoup
de choses que nous pouvons faire avec les menus de SewerGEMS et nous vous
montrant comment vous pouvez accéder à ces fonctions, y compris les boutons de barre
d’outils et touches de raccourci. Les commandes sont regroupées sous plusieurs menus.
Le système de menu pour SewerGEMS comprend les sélections suivantes : [19]

III.3.1. Menu fichier (file) :


Le menu Fichier contient de nombreux articles traitant la gestion du projet. Il fournit des
fonctionnalités pour créer, lire, écrire, et imprimer les fichiers de projets, ainsi que des
fonctionnalités de partage de données avec des bases de données et systèmes SIG,
(Figure III.1) illustre le Menu fichier (File). [19]

Figure III.1. Menu fichier (File) [19]

53
Chapitre III Présentation du logiciel SewerGEMS

III.3.2. Menu Edition (Edit) :

La (Figure III.2) représente Le menu Edition permet d’accéder aux commandes de base
pour la gestion des éléments SewerGEMS, y compris la navigation entre les éléments .la
sélection, la suppression et le retour. [19]

Figure III.2. Menu Edition (Edit) [19]

III.3.3. Menu Analyse (Analysis) :

La (Figure III.3) représente Le menu d’analyse contient des éléments utiles pour la
gestion des calculs. Ceux–ci comprennent les scénarios et les gestionnaires de
remplacement et les commandes de calcul. [19]

Figure III.3. Menu Analyse (Analysis) [19]

54
Chapitre III Présentation du logiciel SewerGEMS

III.3.4. Menu Affichage (View) :

La (Figure III.4) représente Le menu Affichage donne accès à des fonctionnalités


permettant de voir les différents schémas et tableaux donner et résultat. [19]

Figure III.4. Menu Affichage (View) [19]

III.3.5. Menu Dessin :

La (Figure III.5) représente Le menu Dessin est fait un menu AutoCAD qui est
accessible dans le programme actuel. [19]

Figure III.5. Menu Dessin [19]

55
Chapitre III Présentation du logiciel SewerGEMS

III.3.6. Menu Outils (Tools) :

La (Figure III.6) représente Le menu Outils fournit des outils généraux pour placer ou
modifier des éléments graphiques, l’annotation, couleur, contour, modifications des
caractéristiques et options de projets…. Etc. [19]

Figure III.6. Menu Outils [19]

III.3.7. Menu Rapport :

La (Figure III.7) représente Le menu rapport permet d'accéder à une collection de


rapports textuels et graphiques préformatés. En outre, il donne accès à flextables, qui
vous permet de créer vos propres rapports personnalisés. [19]

Figure III.7. Menu Rapport [19]

56
Chapitre III Présentation du logiciel SewerGEMS

III.4. Initiation et utilisation du logiciel SewerGEMS:

Les étapes suivent illustrent les actions à suivre pour une simulation d’un réseau
pluviale sur le logiciel SewerGEMS :

 Cliquer sur logiciel dans le bureau d’ordinateur, la (Figure III.8) illustre


L’interface de Bently SewerGEMS version 8i.

Figure III.8. L’interface de Bently SewerGEMS version 8i

 cliquer sur l’icône (create new hydraulic model), la (Figure III.9) définie l’opération
de démarrage de Bently SewerGEMS version 8i.

Figure III.9. Opération de démarrage de Bently SewerGEMS version 8i

57
Chapitre III Présentation du logiciel SewerGEMS

 Cliquer sur (Tools) » (Option) » (Units) et modifier la pente (slope) en (m/m) et le


Time en (minute), la (Figure III.10) définie l’opération de réglages des unités.

Figure III.10. Opération de réglages des unités

 Cliquer sur (Analysis) » (Calculation Option) et modifier Calculation Type


(Design), la (Figure III.11) définie le réglage des caractéristiques des conduites.

Figure III.11. Réglage des caractéristiques des conduites

58
Chapitre III Présentation du logiciel SewerGEMS

 Cliquer sur (Components) » (Conduit catalogue) et modifier Type du conduit (Circle


PVC) et choisie le diamètre minimale, la (Figure III.12) spécifier des diamètres des
conduits utilisés.

Figure III.12. Spécifier des diamètres des conduits utilisés

 Cliquer sur (View) » et modifier du conduit type (conduit catalog) et catalog class
(Circle PVC) et size (diamètre minimale), la (Figure III.13) spécifier du type des
conduits.

Figure III.13. Spécifier du type des conduits


59
Chapitre III Présentation du logiciel SewerGEMS

 Cliquer sur (Model builder) » pour importer le ficher AutoCAD (DXF), la (Figure
III.14) illustre la conversion de tracé DXF vers SewerGEMS.

Figure III.14. Conversion le tracé DXF vers SewerGEMS

 La (Figure III.15) illustre le réglage des unités « modifier les unités en (mètre) ».

Figure III.15. Réglage des unités

60
Chapitre III Présentation du logiciel SewerGEMS

 Définir le point sur SewerGEMS c’est (Menhole) et après cliquer sur Next s’affiche
notre tracé en plan, La (Figure III.16) illustre l’affiche le tracé en plan sur
SewerGEMS.

Figure III.16. Affiche le tracé en plan sur SewerGEMS

 Modifier le regard exutoire avec (Outfall), La (Figure III.17) illustre l’exutoire


du réseau d'étude.

Figure III.17. Exutoire du réseau d'étude

61
Chapitre III Présentation du logiciel SewerGEMS

 Modifier le (conduit catalog) sur (Analysis) » (Alternativs) » (Physical) » (Conduit),


La (Figure III.18) illustre les paramètres des conduites du réseau d'étude.

Figure III.18. Conduites du réseau d'étude

 Modifier le (Sanitary loads) sur (Analysis) » (Alternativs) » (Physical) » (Manhole),


La (Figure III.19) illustre les paramètres des regardes du réseau d'étude.

Figure III.19. Regards du réseau d'étude

62
Chapitre III Présentation du logiciel SewerGEMS

 Modifier (Velocity) sur (Analysis) » (Alternativs) » (Desing), La (Figure III.20)


illustre la vitesse des conduits.

Figure III.20. Viscosité des conduits

 Modifier (Cover) sur (Analysis) » (Alternativs) » (Desing), La (Figure III.21)


illustre la couverture des conduits.

Figure III.21. Couverture des conduits

63
Chapitre III Présentation du logiciel SewerGEMS

 Modifier (Slope) sur (Analysis) » (Alternativs) » (Desing), La (Figure III.22)


illustre La pente des conduits.

Figure III.22. La pente des conduits

 Modifier (intersection) sur (Analysis) » (Alternativs) » (Desing), La (Figure III.23)


illustre comment l’intersection des conduites.

Figure III.23. Intersection des conduits

64
Chapitre III Présentation du logiciel SewerGEMS

 Cliquer sur (Catchement) et tracer les bassins versant, La (Figure III.24) définie les
Sous bassins de la zone d'étude.

Figure III.24. Sous bassins de la zone d'étude

 Choisir la méthode rationnelle et remplir les surfaces du bassin et coefficient de


ruissellement et temps de concentration, La (Figure III.25) résume les
caractéristiques des Sous bassins.

Figure III.25. Caractéristique des Sous bassins

65
Chapitre III Présentation du logiciel SewerGEMS

 Cliquer sur (Components) » (Stom data) et remplir les paramètres a et b de


TALBOT pour tracer la courbe IDF ; le modèle de MANTANA n’pas disponible
sur ce logiciel, La (Figure III.26) résume la courbe IDF et l’événement pluvieux de
la zone d'étude.

 Remarque :
Les paramètres de TALBOT doivent être déterminé préalablement à partir des
données d’observation des averses du site ou à partir du modèle de MANTANA
relatif à ce dernier

Figure III.26. Evénement pluvieux de la zone d'étude

 Remplir (Elévation Grounds) sur (Manhole), La (Figure III.27) définie comment


charger l’altitude des regards.

Figure III.27. Altitudes des regards

66
Chapitre III Présentation du logiciel SewerGEMS

 Remplir ( Elevation Ground) sur (Outfall), La (Figure III.28) définie comment


charger l’altitude d’exutoire

Figure III.28. Altitudes de l’exutoire

 Lancer la simulation et voire les résultats sur (Conduit), La (Figure III.29) résume
les résultats de la simulation sur les conduites.

Figure III.29. Débits sur conduites

67
Chapitre III Présentation du logiciel SewerGEMS

 Voir les résultats sur (Outfall), La (Figure III.30) résume les résultats de la
simulation sur l’exutoire.

Figure III.30. Débits sur Exutoire

 La (Figure III.31) résumer le tracer du profil en long :

Figure III.31. Profil en long

68
Chapitre IV Dimensionnement des réseaux d’assainissement

CHAPITRE
IV
Dimensionnement
des réseaux
d’assainissement
Chapitre IV Dimensionnement des réseaux d’assainissement

Chapitre IV.

Dimensionnement des réseaux d’assainissement :

Une fois que la totalité des débits fut déterminée, on passe au dimensionnement
proprement dit des ouvrages (collecteurs et regards) tout en respectant certaines normes
d’écoulement du point de vue sanitaire des réseaux d’assainissement. Leurs
implantations en profondeur se fait d’une manière à satisfaire les conditions de
résistance mécanique due aux charges extérieures et avec un meilleur choix du tracé des
collecteurs. [20]

IV.1. Conception du réseau :

La conception d’un réseau d’assainissement est la concrétisation de tous les éléments


constituants ce dernier sur un schéma global [20] .

 Les collecteurs sont définis par leur :


- Emplacement (en plan).

- Profondeur.

- Diamètres (intérieur et extérieur).

- Pente.

- Leur joints et confection.

 Les regards sont également définis par leur :


- Emplacement (en plan).

- Profondeur.

- Côtes.

IV.2. Choix de méthode de calcul :

Dans cette modeste étude, deux applications ont été traitées, chacune séparément, la
première concerne le Réseau des eaux pluviales du la commune de NAAMA et la
seconde concerne le Réseau d’assainissement du Beghadid commune de MECHERIA.

70
Chapitre IV Dimensionnement des réseaux d’assainissement

La formule la plus élémentaire de calcul d’un débit produit par un bassin versant est la
méthode rationnelle , elle permet de calculer un débit produit sur
une surface pour une durée de pluie et une période de retour donné [21].

L’estimation des débits des eaux pluviales se fait par l’une des méthodes classiques «
Méthode rationnelle » ou par « la méthode superficielle ». Dans cette la méthode
rationnelle sera utilisé pour calculer les débits. Cette dernière est utilisée pour des
surfaces (>10 ha), ainsi elle est applicable pour des zones ou le temps de concentration
ne dépasse pas 30 minutes. Par contre, elle n’est pas susceptible d’être utilisée que pour
les zones étendues [22].

En tenant compte des caractéristiques de notre agglomération de la du point de vu


surface des sous bassin inférieur à (10 ha), et coefficient de ruissellement, est vue à la
comparaison des deux méthodes, on opte a choisi la méthode rationnelle.

IV.3. Calcul hydraulique par la méthode classique :

Pour la méthode classique, l’écoulement est considéré comme uniforme et permanent ce


qui veut dire ; une constance des paramètres hydrauliques. Ainsi la vitesse moyenne, le
tirant d’eau et le débit restent invariables dans le temps et dans les différentes sections
du canal le long de l’écoulement [23].

Pour l’estimation des eaux pluviales, on fait un découpage de l’aire de l’agglomération


en sous bassin, on détermine la pente moyenne de chaque sous bassin en suite on
attribue à chaque sous bassin un coefficient de ruissellement pondéré en fonction de la
nature du sol drainé. La quantification des eaux de ruissellement est obtenue par
l’application de la méthode rationnelle [24].

La méthode rationnelle présente néanmoins des inconvénients et des limites majeurs de


la méthode rationnelle :

- L’estimation du temps déconcentration est souvent laborieuse.

- Elle ne tient pas compte de la distribution spatiale des pluies (variation de


l’intensité).

- Elle ne tient pas compte de l’effet de stockage de l’eau dans le bassin versant
[25].

71
Chapitre IV Dimensionnement des réseaux d’assainissement

Les formules utilisées pour le calcul des sections des canalisations sont celles de Chezy
et de Maning strickler [23].

IV.3.1. Formules de calcul :

 Le diamètre est calculé par la formule suivant [20]:

……………………………………….(III.1)

n: coefficient de Manning caractérisant le matériau de la conduite.

Qpte : débit de pointe [m3 /s].

I : La pente de la conduite.

 Le débit à plein section est donné donc par la relation :

√ ……..………………………...(III.2)

Dc: diamètre commercial.

 La vitesse à plein section :


…………………………………………...(III.3)

 La dernière Etape :
On calcule la vitesse de l’écoulement dans les conduites par le débit de pointe cumulé
Qpte a pour objet de vérifier que la vitesse est supérieure à 0.6m/s.

Le calcul de la vitesse V et a hauteur de remplissage est déterminer par la méthode


graphique (Figure I.14 pour les conduites circulaires ou Figure I.15 pour les conduites
ovoïdes) selon les étapes suivantes.

On calcule le rapport du débit :

………………(III.4)

Et à partir de l’abaque (Figure I.14 ou Figure I.15) les rapports de la vitesse rv et de


remplissage de la conduit rh seront déterminés

Ensuite on calcule les vitesses et les hauteurs de remplissage :

…………..……………..…………………(III.5)

72
Chapitre IV Dimensionnement des réseaux d’assainissement

………………………………………..(III.6)

Pour la vérification de la vitesse d’auto-curage on a deux conditions a vérifié:

Condition 1: Vitesse d'écoulement (Vps>1.00 m / s)

Condition 2:

 Vmin > 0.60 m/s pour (Q PS / 10)


 Vmin > 0.30 m/s pour (Q PS / 100)
Avec :

Rq : rapport des débits.

Rv : rapport des vitesses.

Rh : rapport des hauteurs.

h : Hauteur de remplissage dans la conduite (m) .

Qps : Débit de pleine section (m3 /s).

Vps : Vitesse à pleine section (m/s).

D : Diamètre normalisé ou commercial de la conduite (mm).

IV.4. Dimensionnement du réseau d’assainissement :

L’écoulement en assainissement est gravitaire dans la mesure du possible, donc


tributaire de la topographie du terrain naturel, en plus cet écoulement doit avoir une
vitesse qui permet l’auto-curage et ne détériore pas les conduites [20].

 La vitesse d’auto-curage : comme les eaux usées sont des eaux chargées, qui
contiennent du sable facilement décantable. Pour empêcher ce phénomène il faut
avoir une vitesse d’écoulement qui satisfait les conditions suivantes :
- une vitesse minimale de 0.6 m /s pour le (1/10) du débit de pleine section [20].

- une vitesse de 0.3 m/s pour le (1/100) du débit de pleine section avec un diamètre
minimal de 300 mm [20].

Si ces vitesses ne sont pas respectées, il faut prévoir des chasses automatiques ou des
curages périodiques.

73
Chapitre IV Dimensionnement des réseaux d’assainissement

A l’opposé des considérations relatives à l’auto curage, le souci de prévenir la


dégradation des joints sur les canalisations circulaires et leur revêtement intérieur, nous
conduit à poser des limites supérieures aux pentes admissibles.

Donc, il est déconseillé de dépasser des vitesses de l’ordre de (4 à 5) m/s à pleine


section [20]..

IV.4.1. Application 1 « Réseau d’eau pluviale de la commune de NAAMA » :

Dans cette application, nous avons étudié du réseau d’eau pluviale de la commune de
NAAMA ; ce projet a été étudié en raison des inondations qui ont touché la commune
en 2008. A partir de cet incident, la direction des ressources en eau a lancé une étude
hydrologique afin de réduire les inondations, nous avons donc revu ce projet.

Notre projet est situé dans le centre-ville à côté de la voie ferrée et de la route nationale
N° 06.

Afin de mener à bien cette étude, nous nous sommes appuyés sur l’étude hydrologique
le plan d’aménagement et Levé topographie de la zone en question.

La figure (IV.1) illustrant les élévations naturelles du terrain a été utilisée afin de
faciliter le tracé du réseau de drainage des eaux pluviales.

Quant aux figures (IV.2) et (IV.3) suivants, elle représente le tracé de réseau
d’évacuation des eaux retenu pour notre projet, ainsi que la façon dont cette eau est
collectée à travers les bassins de déversement dans la zone sujette à l’inondation.

74
Chapitre IV Dimensionnement d’un réseau d’assainissement

Figure IV.1.Levé topographique application 1

74
Chapitre IV Dimensionnement d’un réseau d’assainissement

Figure IV.2.illustre le tracé en plan assainissement application 1.

Figure IV.2.Tracé en plan assainissement application 1

75
Chapitre IV Dimensionnement d’un réseau d’assainissement

Figure IV.3.illustre l’assemblage des bassins versant application 1.

Figure IV.3.Assemblages des bassins versant application 1

76
Chapitre IV Dimensionnement d’un réseau d’assainissement

Les temps de concentration pour chaque bassin versant ont été estimés en utilisant la
formule de KIRPICH et ceci afin de les utiliser dans les prochains calculs pour la
conception de notre réseau. Le Tableaux IV.1 illustre dimensions des temps de
concentration des bassins versant application 1.

Tableaux IV.1 : Temps de concentration des bassins versant application 1

CTN Tc-Bassin
BV A (m²) L hyd (m) I (m/m)
Amont Aval (min)

BV01 66400,00 210,06 800,62 800,06 0,0027 11,73

BV02 26977,00 143,17 800,71 800,18 0,0037 7,69

BV03 20912,00 217,98 799,63 798,75 0,0040 10,29

Dans le tableau IV.2 suivant, nous résumons l’assemblage les bassins versants en fonction des
tronçons qui les drainent dans l’application 1.

Tableaux IV.2 : Assemblages des bassins versant application 1

Tronçon BV A (m²) A cum (m²)


R01-R02 BV01 66400,00 66400,00
BV01 66400,00
R02-R03 93377,00
BV02 26977,00
BV01 66400,00
R03-R04 93377,00
BV02 26977,00
BV01 66400,00
R04-R05 BV02 26977,00 114289,00
BV03 20912,00
BV01 66400,00
R05-R06 BV02 26977,00 114289,00
BV03 20912,00
BV01 66400,00
R06-R07 BV02 26977,00 114289,00
BV03 20912,00
BV01 66400,00
R07-R08 BV02 26977,00 114289,00
BV03 20912,00
BV01 66400,00
R07-EXT BV02 26977,00 114289,00
BV03 20912,00

77
Chapitre IV Dimensionnement d’un réseau d’assainissement

Dans les deux tableaux suivants, nous avons résumé tous les calculs nécessaires
d’évaluation des débits pluviaux et le dimensionnement du réseau ; ou nous avons
extrait tous les diamètres, toute en remplissant toutes les conditions du bon
fonctionnement des réseaux (vitesse d’écoulement convenable de mise en charge des
conduite et réseaux auto curant), les tableaux (IV.3) et (IV.4) résumerons dimensions
des collecteurs et tous leurs paramètres dans l’application 1.

Le coefficient de ruissèlement est pris (Cr=0,7) car nous avons considéré le site comme
surface d’habitation à habitation dense

Le Tableaux IV.4 résume les paramètres hydrauliques des collecteurs application 1.

78
Chapitre IV Dimensionnement d’un réseau d’assainissement

Tableaux IV.3 : Dimensions des collecteurs application 1

CTN
I (m/m) I Corigé A cum Q
Tronçon A cum (m²) L tr(m) Tc (min) C I (mm/min)
Amont Aval TN (m/m) (ha) (m3/S)

R01-R02 66400,00 259,50 800,06 800,18 -0,00046 0,0030 6,64 11,73 0,7 1,298 1,007
R02-R03 93377,00 236,25 800,18 798,71 0,00622 0,0062 9,34 14,15 0,7 1,135 1,239

R03-R04 93377,00 38,00 798,71 798,75 -0,00105 0,0090 9,34 14,15 0,7 1,135 1,239

R04-R05 114289,00 181,50 798,75 799,23 -0,00264 0,0085 11,43 15,92 0,7 1,044 1,395
R05-R06 114289,00 169,25 799,23 798,97 0,00154 0,0015 11,43 15,92 0,7 1,044 1,395

R06-R07 114289,00 234,19 798,97 797,99 0,00418 0,0042 11,43 15,92 0,7 1,044 1,395

R07-R08 114289,00 149,61 797,99 798,24 -0,00167 0,0085 11,43 15,92 0,7 1,044 1,395

R08-EXT 114289,00 200,15 798,24 797,30 0,00470 0,0047 11,43 15,92 0,7 1,044 1,395
∑ 1468,45

78
Chapitre IV Dimensionnement d’un réseau d’assainissement

Tableaux IV.4 : Paramètre hydraulique des collecteurs application 1

Temps de Tc
Q DN Qps Vps V V (m/s)
Dcal (m) Rq Rv Rh H (m) parcours Aval
(m3 /S) (mm) (m3 /S) (m/S) (m/S) Auto curage
(min) (min)

1,007 0,905 1000 1,313 1,67 0,77 1,07 0,67 1,78 0,67 2,42 14,15 0,98
1,239 0,853 1000 1,891 2,41 0,66 1,06 0,60 2,54 0,60 1,55 15,70 1,40
1,239 0,796 1000 2,275 2,90 0,54 1,03 0,53 2,98 0,53 0,21 15,92 1,64
1,395 0,841 1000 2,211 2,82 0,63 1,05 0,59 2,96 0,59 1,02 16,94 1,63
1,395 1,159 1200 1,530 1,35 0,91 1,07 0,80 1,45 0,96 1,94 18,88 0,80
1,395 0,961 1200 2,521 2,23 0,55 1,03 0,54 2,30 0,64 1,70 20,58 1,26
1,395 0,841 1200 3,595 3,18 0,39 0,93 0,43 2,97 0,51 0,84 21,42 1,63
1,395 0,940 1200 2,673 2,36 0,52 1,02 0,52 2,41 0,62 1,39 22,80
1,32

79
Chapitre IV Dimensionnement d’un réseau d’assainissement

Avec :
BV : bassin versant.

A : superficie du bassin versant (m2 ).

Lhyd : longueur hydraulique du bassin versant (m).

CTN amont : côte de terrain naturel amont (m).


CTN aval : côte de terrain naturel aval (m).

Tc : temps de concentration (min)

C : coefficient de ruissèlement.

I : intensité de précipitation (mm/min).


L : longueur de conduite entre deux regards (m).

I: pente de projet (m/m).

Q : débit totale (eau pluviale) en (m3 /s).

Q ps: débit à pleine section (m3 /s).


Vps : vitesse à pleine section (m/s).

Dcal: diamètre calculé (mm).

Dn : diamètre normalisé (mm).


Rq : rapport des débits.

Rh : rapport des hauteurs.

Rv : rapport des vitesses.

h : hauteur de remplissage (mm).


V : vitesse de l’écoulement (m/s).

Le dimensionnement d’un réseau est une étape peu complexe basée sur les
connaissances hydrauliques du concepteur et les données collectées du site. Le réseau
est dimensionné avec des conduites cicutaire en béton de 1000 jusqu'à 1200 mm, notre
réseau est bien dimensionner du fait qu’y a pas de mise en charge de conduites, leurs
vitesse d’écoulement sont acceptables (entre 1,45 et 2,98 m/s) et il est autocurant car
dans tous les tronçons les vitesses d’auto-curage dépassent 0,6m/s.

Les pentes longitudinales et le recouvrement des conduites doivent être respectés lors
de la réalisation.

80
Chapitre IV Dimensionnement d’un réseau d’assainissement

IV.4.2. Application 2 « réseau d’assainissement du Beghadid commune de


MECHERIA »:

De même, nous avons traité le réseau d’assainissement du Beghadid commune de


MECHERIA, en considérant uniquement un dimensionnement du réseau pour les eaux
pluviales.

La ville de MECHERIA est une commune de la wilaya de NAAMA en Algérie située


dans le Nord-Ouest algérien, à 30 Km de la du chef-lieu de wilaya « Naama ». [26]

Les deux localités (Naama et Mecheria) présentent les mêmes caractéristiques


hydrologiques.

Le quartier de Beghadid est situé au Nord- Ouest de la commune de MECHERIA, à


côté de la montagne ANTAR qui distingue cette commune.

La figure (IV.4) illustre les élévations naturelles du terrain ; ceci afin de faciliter le tracé
du réseau de drainage des eaux pluviales, et. La figure (IV.5) illustre le plan
d’aménagement de notre zone étudié.

Quant aux figures (IV.6) et (IV.7), ils mentionnent le tracé du réseau d’évacuation des
eaux adopté pour notre projet, ainsi que la façon dont cette eau est collectée à travers les
bassins de déversement.

81
Chapitre IV Dimensionnement d’un réseau d’assainissement

Figure IV.4.Levé topographique application 2

81
Chapitre IV Dimensionnement d’un réseau d’assainissement

Figure IV.5.Plan d’aménagement application 2

82
Chapitre IV Dimensionnement d’un réseau d’assainissement

Figure IV.6. Illustre le tracé en plan assainissement application 2.

Figure IV.6.Tracé en plan assainissement application 2

83
Chapitre IV Dimensionnement d’un réseau d’assainissement

Figure IV.7.Assemblages des bassins versant application 2

84
Chapitre IV Dimensionnement d’un réseau d’assainissement

Comme dans application 1, ici les temps de concentration pour chaque bassin versant ont
été estimés en utilisant la formule de KIRPICH et ceci afin de les utiliser dans les
prochains calculs pour la conception de notre second réseau,
Le tableau IV.5 illustre les temps de concentration des bassins versant application 2.

Tableaux IV.5 : Dimensions des temps de concentration des bassins versant application 2

Lhyd CTN Tc-Bassin


BV A (m²) I (m/m) A (ha)
(m) Amont Aval (min)
BV01 22635,00 204,27 1165,72 1162,04 0,0180 2,26 5,50
BV02 40751,00 262,41 1165,50 1158,50 0,0267 4,08 5,74
BV03 35457,00 274,54 1163,50 1158,94 0,0166 3,55 7,13
BV04 11248,00 214,60 1170,50 1166,00 0,0210 1,12 5,39
BV05 22624,00 190,83 1170,52 1165,50 0,0263 2,26 4,51
BV06 18003,00 205,56 1170,50 1164,50 0,0292 1,80 4,59
BV07 27597,00 265,33 1170,50 1162,50 0,0302 2,76 5,52
BV08 15668,00 216,80 1170,50 1164,50 0,0277 1,57 4,88
BV09 22579,00 287,64 1166,58 1158,00 0,0298 2,26 5,90

Dans le tableau IV.6 nous résumons l’assemblage les bassins versants en fonction des tronçons
qui les drainent dans l’application 2.

Tableaux IV.6 : Assemblages des bassins versant application 2

Tc bassin
Tronçon BV A (m²) A cum (m²)
(min)

R01-R02 BV01 5,50 22635,00 22635,00


R02-R03 BV02 5,74 40751,00 63386,00
R04-R05 BV04 5,39 11248,00 11248,00
R05-R06 BV05 4,51 22624,00 33872,00
R06-R07 BV06 4,59 18003,00 51875,00
R08-R07 BV08 4,88 15668,00 15668,00
R07-R03 BV07 5,52 27597,00 95140,00
BV09 5,90 22579,00
R03-EXT 216562,00
BV03 7,13 35457,00

85
Chapitre IV Dimensionnement d’un réseau d’assainissement

Dans les deux tableaux suivants, nous avons résumé tous les calculs nécessaires
d’évaluation des débits pluviaux et le dimensionnement du réseau ; ou nous avons
extrait tous les diamètres, toute en remplissant toutes les conditions du bon
fonctionnement des réseaux (vitesse d’écoulement convenable de mise en charge des
conduite et réseaux autocurant), les tableaux (IV.7) et (IV.8) résumerons dimensions
des collecteurs et tous leurs paramètres application 1.

Même ici, les coefficients de ruissèlement sont pris (Cr=0,7) car nous avons considéré
le site comme surface d’habitation à habitation dense

Le Tableaux IV.8 résume les paramètres hydrauliques des collecteurs application 1.

86
Chapitre IV Dimensionnement d’un réseau d’assainissement

Tableaux IV.7 : Dimensions des collecteurs - application 2-

CTN
A cum I TN I Corrigé A cum I Q
Tronçon L tr(m) Tc (min) C
(m²) Amont Aval (m/m) (m/m) (ha) (mm/min) (m3/S)

R01-R02 22635,00 260,52 1161,2 1159,02 0,0084 0,0084 2,264 5,50 0,7 2,225 0,589

R02-R03 63386,00 250,49 1159,02 1158,06 0,0038 0,0038 6,339 7,36 0,7 1,809 1,340
R04-R05 11248,00 171,15 1166,98 1165,10 0,0110 0,0110 1,125 5,39 0,7 2,257 0,297
R05-R06 33872,00 85,01 1165,10 1164,24 0,0101 0,0100 3,387 6,72 0,7 1,930 0,764
R06-R07 51875,00 171,17 1164,24 1162,56 0,0098 0,0098 5,188 7,27 0,7 1,825 1,107
R08-R07 15668,00 89,68 1164,59 1162,56 0,0226 0,0200 1,567 4,88 0,7 2,422 0,444

R07-R03 95140,00 192,59 1162,56 1158,06 0,0234 0,0080 9,514 8,28 0,7 1,662 1,849
R03-EXT 216562,00 36,23 1158,06 1157,36 0,0193 0,0050 21,656 9,42 0,7 1,517 3,840
∑ 1256,84

86
Chapitre IV Dimensionnement d’un réseau d’assainissement

Tableaux IV.8 : Paramètres hydrauliques des collecteurs - application 2 -

temps de Tc
Q DN Qps Vps V V
Dcal (m) Rq Rv Rh H (m) parcours Aval
(m3/S) (mm) (m3/S) (m/S) (m/S) auto curage
(min) (min)

0,589 0,610 700 0,849 2,21 0,69 1,06 0,62 2,34 0,44 1,86 7,36
1,29
1,340 0,964 1000 1,478 1,88 0,91 1,07 0,79 2,02 0,79 2,06 9,42
1,11
0,297 0,449 500 0,396 2,02 0,75 1,06 0,66 2,15 0,33 1,33 6,72
1,18
0,764 0,651 700 0,926 2,41 0,82 1,07 0,71 2,58 0,50 0,55 7,27
1,42
1,107 0,751 800 1,309 2,61 0,85 1,08 0,73 2,80 0,58 1,02 8,28
1,54
0,444 0,466 500 0,534 2,72 0,83 1,07 0,72 2,92 0,36 0,51 5,39
1,61
1,849 0,946 1000 2,145 2,73 0,86 1,08 0,74 2,94 0,74 1,09 9,38
1,62
3,840 1,359 1400 4,159 2,70 0,92 1,07 0,82 2,89 1,14 0,21 9,63
1,59

87
Chapitre IV Dimensionnement d’un réseau d’assainissement

Avec :

BV : bassin versant.
A : superficie du bassin versant (m2 ).

Lhyd : longueur hydraulique du bassin versant (m).

CTN amont : côte de terrain naturel amont (m).

CTN aval : côte de terrain naturel aval (m).


Tc : temps de concentration (min)

C : coefficient de ruissèlement.

I : intensité de précipitation (mm/min).

L : longueur de conduite entre deux regards (m).


I: pente de projet (m/m).

Q : débit totale (eau pluviale) en (m3 /s).

Qps: débit à pleine section (m3 /s).


Vps : vitesse à pleine section (m/s).

Dcal: diamètre calculé (mm).

Dn : diamètre normalisé (mm).

Rq : rapport des débits.


Rh : rapport des hauteurs.

Rv : rapport des vitesses.

h : hauteur de remplissage (mm).

V : vitesse de l’écoulement (m/s).


Le réseau est dimensionné avec des conduites cicutaire en béton de 500 à 1400 mm,
notre réseau est bien dimensionner du fait qu’il n’y a pas de mise en charge de
conduites, leurs vitesse d’écoulement sont acceptables (entre 2,02et 2,94 m/s) et il est
autocurant car dans tous les tronçons les vitesses d’auto-curage dépassent 0,6m/s.

Les pentes longitudinales et le recouvrement des conduites doivent être respectés lors
de la réalisation.

88
Chapitre V Simulation sur le logiciel SewerGEMS

CHAPITRE
V
Simulation sur le
logiciel SewerGEM
Chapitre V Simulation sur le logiciel SewerGEMS

Chapitre V.
Simulation sur le logiciel SewerGEMS:
Dans notre étude, nous avons utilisé le programme de SewerGEMS, et cela grâce à
plusieurs sites internet situés à les références bibliographie à l’arrière [27], [28], [29],
[30] et [31].
Ce chapitre représente les résultats de simulation du réseau d'assainissement pluviale de
la zone d’étude par SewerGEMS. Ce logiciel est utilisé pour simuler la capacité du
réseau d'assainissement pluviale lors d'une pluie d’une certaine période de retour.
Ainsi les deux réseaux précédemment dimensionnés manuellement (NAAMA et
Beghadid) seront repris ici, afin de les redimensionnés grâce à des simulations des
comportements de ces derniers sur le logiciel SewerGEMS.
V.1. Simulation sur SewerGEMS - application 1-:

Selon le réseau que nous avons étudié dans le chapitre précèdent, nous l’avons divisé à
chaque distance de 70 mètres au maximum et à chaque intersection de routes et ceci
dans le but de faciliter le processus ainsi que de dessiner les profile en longue.
Avant de commencer la simulation, suivez ces étapes :
- Importer notre réseau ce forme ficher DXF.
- Modifier la liste des unités et la liste de contrôle, comme mentionné précédemment.
- Remplissez toutes les données comme les cotes de terrain naturel les cotes de radier
des conduite.
- Remplissez toutes les exigences de conception telles que la pente et la vites….etc.
Nos conditions de conception sont :
1- la pente longitudinale entre 0,003 et 0,1 m/m.
2- la vites d’écoulement entre 0,6 et 3 m/s.
3- la couverture de la conduite entre 0,8 et 5 m.

V.2. Courbe I.D.F sur SewerGEMS - application 1-:


Sur la base de l’étude hydrologique sur laquelle nous nous sommes appuyés dans
nos précédents calculs (le dimensionnement manuel au chapitre IV), l’intensité
moyenne maximale des pluies considérées est basée sur le modèle de MONTANA.
Quant à ce logiciel, l’intensité moyenne maximale des pluies à considérer se base
sur le modèle de TALBOT. Les paramètres de TALBOT sont déduits préalablement
à partir des données à partir du modèle de MANTANA relatif à zone d’étude.
Les paramètres du TALBOT c’est (a=26,318 et b=8,817).

90
Chapitre V Simulation sur le logiciel SewerGEMS

La Figure V.1. Représente la courbe I.D.F par SewerGEMS:

Figure V.1. Courbe I.D.F par SewerGEMS


V.3. Données des bassins versant pour simulation par SewerGEMS
application 1:
Les données pour simulation par SewerGEMS (Tableau V.1) indiquent trois bassins
versant qui alimentent notre réseau.
Tableau V.1. Données des bassins versant simulés par SewerGEMS application 1

Element de Surface
Basin Versant Méthode Tc (min) Cr
sortie (Ha)

CM-1 MH-1 6,640 Rational 11,730 0,700


CM-2 MH-2 2,700 Rational 7,690 0,700
CM-3 MH-4 2,090 Rational 10,290 0,700

V.4. Résultats de simulation par SewerGEMS application 1:


Les résultats de simulation du réseau d’assainissement pluviale par SewerGEMS pour la

91
Chapitre V Simulation sur le logiciel SewerGEMS

période de retour de 10 ans (Tableau V.2) résument de vingt-six conduites et trois


bassins versant alimentant notre réseau.
Tableau V.2. Résultats de simulation par SewerGEMS application 1

Elévation Nœud de Inverser le Nœud Inverser Tirent


Etiquette Longueur Pente Diamètre Débit Vitesse
de sol démarrage démarrage d’arrêt d’arrêt d’eau

Ground
Invert S top Invert Length S lope Diametre Flow Velocity
Label Elevation S tart Node Depth (m)
S tart (m) Node S top (m) (m) (m/m) (mm) (m3/s) (m/s)
(m)
CON-1 800,06 M H-1 798,26 M H-9 798,09 55,10 0,003 1 000,0 0,99 2,26 0,55
CON-2 800,00 M H-9 798,09 M H-10 797,9 66,20 0,003 1 000,0 0,99 2,26 0,55
CON-3 799,91 M H-10 797,9 M H-11 797,69 68,70 0,003 1 000,0 0,99 2,26 0,55
CON-4 799,82 M H-11 797,69 M H-2 797,49 67,70 0,003 1 000,0 0,99 2,26 0,65
CON-5 800,18 M H-2 797,49 M H-12 797,31 60,00 0,003 1 000,0 1,25 2,38 0,64
CON-6 799,34 M H-12 797,31 M H-13 797,13 57,60 0,003 1 000,0 1,25 2,38 0,64
CON-7 799,22 M H-13 797,13 M H-14 796,96 58,50 0,003 1 000,0 1,25 2,38 0,64
CON-8 799,15 M H-14 796,96 M H-3 796,78 59,10 0,003 1 000,0 1,25 2,38 0,64
CON-9 798,71 M H-3 796,78 M H-4 796,67 38,00 0,003 1 000,0 1,25 2,38 0,64
CON-10 798,75 M H-4 796,47 M H-15 796,28 62,50 0,003 1 200,0 1,42 2,48 0,61
CON-11 800,16 M H-15 796,28 M H-16 796,1 60,10 0,003 1 200,0 1,42 2,47 0,61
CON-12 799,59 M H-16 796,1 M H-5 795,92 59,00 0,003 1 200,0 1,42 2,47 0,61
CON-13 799,23 M H-5 795,92 M H-17 795,74 59,70 0,003 1 200,0 1,42 2,47 0,61
CON-14 799,23 M H-17 795,74 M H-18 795,56 59,60 0,003 1 200,0 1,42 2,47 0,61
CON-15 799,23 M H-18 795,56 M H-6 795,41 50,00 0,003 1 200,0 1,42 2,47 0,61
CON-16 798,97 M H-6 795,41 M H-19 795,34 25,40 0,003 1 200,0 1,42 2,47 0,61
CON-17 798,86 M H-19 795,34 M H-20 795,16 58,60 0,003 1 200,0 1,42 2,47 0,61
CON-18 798,46 M H-20 795,16 M H-21 795,01 50,10 0,003 1 200,0 1,42 2,47 0,61
CON-19 797,99 M H-21 795,01 M H-22 794,86 50,00 0,003 1 200,0 1,42 2,47 0,61
CON-20 797,66 M H-22 794,86 M H-7 794,65 69,30 0,003 1 200,0 1,42 2,47 0,61
CON-21 797,99 M H-7 794,65 M H-23 794,45 67,40 0,003 1 200,0 1,42 2,47 0,61
CON-22 798,03 M H-23 794,45 M H-8 794,26 63,20 0,003 1 200,0 1,42 2,47 0,61
CON-23 797,62 M H-8 794,26 M H-24 794,11 50,00 0,003 1 200,0 1,42 2,47 0,61
CON-24 797,38 M H-24 794,11 M H-25 793,96 50,10 0,003 1 200,0 1,42 2,47 0,61
CON-25 797,15 M H-25 793,96 M H-26 793,81 49,90 0,003 1 200,0 1,42 2,47 0,61
CON-26 796,91 M H-26 791,93 O-1 791,68 50,10 0,005 1 200,0 1,42 2,98 0,54

La simulation par SewerGEMS nous a permet l'affichage du réseau d'assainissement


(Tableau V.2) et l'affichage de tous les résultats concernant les débits, les profondeurs
d'eau, les diamètres et les pentes et la vites d’écoulement. Les diamètres des conduites de
la zone d'étude la commune de NAAMA varient entre 1000 et 1200 mm en béton. La
Figure V.2 illustre la capacité maximale du réseau atteinte lors de l’événement pluvieux.

92
Chapitre V Simulation sur le logiciel SewerGEMS

Figure V.2.Plan de la capacité maximale du réseau d’assainissement application 1

93
Chapitre V Simulation sur le logiciel SewerGEMS

V.5. Profil en long par SewerGEMS application 1:


Après avoir terminé la conception du réseau de notre projet et obtenu tous les résultats, maintenant, nous tracerons toutes les profils en long à
travers du programme de SewerGEMS du début de réseau jusqu’à la station de relevage, les Figures suivantes (V.3) à (V.9) illustrent les profils
en long des différents collecteurs.
Figure V.3. Définie le profil en long du collecteur secondaire (MH1 à MH2) application 1.

Figure V.3. Profil en long du collecteur secondaire (MH1 à MH2) simulé par SewerGEMS

94
Chapitre V Simulation sur le logiciel SewerGEMS

Figure V.4. Illustre le profil en long du collecteur secondaire (MH2 à MH3) application 1.

Figure V.4. Profil en long du collecteur secondaire (MH2 à MH3) simulé par SewerGEMS

95
Chapitre V Simulation sur le logiciel SewerGEMS

Figure V.5. Illustre le profil en long du collecteur secondaire (MH3 à MH4) application 1.

Figure V.5. Profil en long du collecteur secondaire (MH3 à MH4) simulé par SewerGEMS

96
Chapitre V Simulation sur le logiciel SewerGEMS

Figure V.6. Illustre le profil en long du collecteur secondaire (MH4 à MH5) application 1.

Figure V.6. Profil en long du collecteur secondaire (MH4 à MH5) simulé par SewerGEMS

97
Chapitre V Simulation sur le logiciel SewerGEMS

Figure V.7. Illustre le profil en long du collecteur secondaire (MH5 à MH6) application 1.

Figure V.7. Profil en long du collecteur secondaire (MH5 à MH6) simulé par SewerGEMS

98
Chapitre V Simulation sur le logiciel SewerGEMS

Figure V.8. Illustre le profil en long du collecteur secondaire (MH7 à MH8) application 1.

Figure V.8. Profil en long du collecteur secondaire (MH7 à MH8) simulé par SewerGEMS

99
Chapitre V Simulation sur le logiciel SewerGEMS

Figure V.9. Illustre le profil en long du collecteur secondaire (MH8 à O-1) application 1.

Figure V.9. Profil en long du collecteur secondaire (MH8 à O-1) simulé par SewerGEMS

100
Chapitre V Simulation sur le logiciel SewerGEMS

V.6. Données des bassins versant pour simulation par SewerGEMS


application 2:
Les données pour simulation par SewerGEMS (Tableau V.3) indiquent neuf bassins
versant qui alimentent notre réseau.
Tableau V.3. Données des bassins versant simulés par SewerGEMS application 2

Basin Element de Surface


Méthode Tc (min) Cr
Versant sortie (Ha)

CM-1 MH-1 2,26 Rational 5,5 0,7

CM-2 MH-2 4,08 Rational 5,74 0,7

CM-3 MH-3 3,55 Rational 7,13 0,7

CM-4 MH-4 1,12 Rational 5,39 0,7

CM-5 MH-5 2,26 Rational 4,51 0,7

CM-6 MH-6 1,80 Rational 4,59 0,7

CM-7 MH-7 2,76 Rational 5,52 0,7

CM-8 MH-8 1,57 Rational 4,88 0,7

CM-9 MH-3 2,26 Rational 5,9 0,7

V.7. Résultats de simulation sur SewerGEMS -application 2-:

La simulation du réseau d’assainissement pluviale de Beghadid commune de


MECHERIA sur SewerGEMS pour la période de retour de 10 ans a été menée avec les
mêmes paramètres que nous avons utilisés dans la première application en termes
d’intensité de pluie et de méthode de calcul.
le Tableau V.4 résume les trente tronçons de conduites et les neuf bassin versant
alimentant notre réseau.

101
Chapitre V Simulation sur le logiciel SewerGEMS

Tableau V.4. Résultats de simulation par SewerGEMS application 2


Elévation Nœud de Inverser le Nœud Inverser Tirent
étiquette longueur pente diamètre débit vitesse
de sol démarrage démarrage d’arrêt d’arrêt d’eau
Ground Invert
Invert S top Length S lope Diametre Flow Velocity
Label Elevation S tart Node S top Depth (m)
S tart (m) Node (m) (m/m) (mm) (m3/s) (m/s)
(m) (m)
CON-1 1 161,20 M H-1 1 159,70 M H-14 1 159,58 40,60 0,003 700,00 0,48 1,87 0,45
CON-2 1 161,20 M H-14 1 159,58 M H-15 1 159,43 50,20 0,003 700,00 0,48 1,87 0,45
CON-3 1 161,20 M H-15 1 159,43 M H-16 1 159,30 42,10 0,003 700,00 0,48 1,87 0,45
CON-4 1 160,80 M H-16 1 158,63 M H-17 1 158,50 42,60 0,003 700,00 0,48 1,87 0,45
CON-5 1 160,00 M H-17 1 158,13 M H-18 1 158,00 42,60 0,003 700,00 0,48 1,87 0,45
CON-6 1 159,50 M H-18 1 157,65 M H-2 1 157,52 42,50 0,003 700,00 0,48 1,87 0,45
CON-7 1 159,02 M H-2 1 157,18 M H-19 1 157,06 41,60 0,003 1 000,0 1,15 2,33 0,62
CON-8 1 158,86 M H-19 1 157,01 M H-20 1 156,89 41,30 0,003 1 000,0 1,15 2,33 0,62
CON-9 1 158,69 M H-20 1 156,87 M H-21 1 156,75 41,40 0,003 1 000,0 1,15 2,33 0,62
CON-10 1 158,55 M H-21 1 156,70 M H-22 1 156,58 41,40 0,003 1 000,0 1,15 2,33 0,62
CON-11 1 158,38 M H-22 1 156,55 M H-23 1 156,43 41,10 0,003 1 000,0 1,15 2,33 0,62
CON-12 1 158,23 M H-23 1 156,39 M H-3 1 156,26 43,70 0,003 1 000,0 1,15 2,33 0,62
CON-13 1 166,98 M H-4 1 165,19 M H-24 1 165,07 39,00 0,003 700,00 0,24 1,58 0,3
CON-14 1 166,57 M H-24 1 164,65 M H-25 1 164,50 50,90 0,003 700,00 0,24 1,58 0,3
CON-15 1 166,00 M H-25 1 164,28 M H-26 1 164,17 36,70 0,003 700,00 0,24 1,58 0,3
CON-16 1 165,67 M H-26 1 163,73 M H-5 1 163,60 44,50 0,003 700,00 0,24 1,58 0,3
CON-17 1 165,10 M H-5 1 163,19 M H-27 1 163,06 42,50 0,003 800,00 0,63 2,01 0,48
CON-18 1 164,66 M H-27 1 162,77 M H-6 1 162,64 42,50 0,003 800,00 0,63 2,01 0,48
CON-19 1 164,24 M H-6 1 162,17 M H-28 1 162,04 42,50 0,003 1 000,0 0,95 2,23 0,56
CON-20 1 163,84 M H-28 1 161,74 M H-29 1 161,61 42,50 0,003 1 000,0 0,93 2,22 0,55
CON-21 1 163,41 M H-29 1 161,33 M H-30 1 161,20 42,70 0,003 1 000,0 0,93 2,22 0,55
CON-22 1 163,00 M H-30 1 160,89 M H-7 1 160,76 43,50 0,003 1 000,0 0,93 2,22 0,55
CON-23 1 164,59 M H-8 1 162,48 M H-9 1 162,37 35,50 0,003 700,00 0,35 1,74 0,37
CON-24 1 163,87 M H-9 1 161,22 M H-7 1 161,06 54,20 0,003 700,00 0,35 1,74 0,37
CON-25 1 162,56 M H-7 1 159,38 M H-10 1 159,24 45,10 0,003 1 400,0 1,62 2,55 0,67
CON-26 1 161,44 M H-10 1 158,52 M H-11 1 158,41 35,10 0,003 1 400,0 1,62 2,54 0,66
CON-27 1 160,61 M H-11 1 157,73 M H-12 1 157,61 38,80 0,003 1 400,0 1,62 2,54 0,66
CON-28 1 159,81 M H-12 1 156,94 M H-13 1 156,83 37,90 0,003 1 400,0 1,62 2,54 0,66
CON-29 1 159,03 M H-13 1 155,97 M H-3 1 155,86 35,60 0,003 1 400,0 1,62 2,54 0,66
CON-30 1 158,06 M H-3 1 155,27 O-1 1 155,16 36,20 0,003 1 400,0 3,45 3,04 0,99

La simulation par SewerGEMS nous a permis l'affichage du réseau d'assainissement


(Tableau V.4) et l'affichage de tous les résultats concernant les débits, les profondeurs
d'eau, les diamètres et les pentes et les vitesses d’écoulement. Les diamètres des
conduites de la zone d'étude la commune de NAAMA varient entre 700 et 1400 mm.
La Figure V.10 illustre la capacité maximale du réseau atteinte lors de l’événement
pluvieux.

102
Chapitre V Simulation sur le logiciel SewerGEMS

Figure V.10. Illustre le plan de la capacité maximale du réseau d’assainissement application 2.

Figure V.10.Plan de la capacité maximale du réseau d’assainissement application 2

103
Chapitre V Simulation sur le logiciel SewerGEMS

V.8. Profile en longue par SewerGEMS application 2:


Après avoir terminé la conception du réseau de notre projet et obtenu tous les résultats, maintenant, nous tracerons tous les profils en long à
travers du programme de SewerGEMS ; du début de réseau jusqu’au regard de jonction. Les Figures suivantes (V.11) à (V.18) illustre les
profiles en long des fifferents collecteurs.
Figure V.11. Illustre le profil en long du collecteur secondaire (MH1 à MH2) application 2.

Figure V.11. Profil en long du collecteur secondaire (MH1 à MH2) simulé par SewerGEMS

104
Chapitre V Simulation sur le logiciel SewerGEMS

Figure V.12. Illustre le profil en long du collecteur secondaire (MH2 à MH3) application 2.

Figure V.12. Profil en long du collecteur secondaire (MH2 à MH3) simulé par SewerGEMS

105
Chapitre V Simulation sur le logiciel SewerGEMS

Figure V.13. Illustre le profil en long du collecteur secondaire (MH4 à MH5) application 2.

Figure V.13. Profil en long du collecteur secondaire (MH4 à MH5) simulé par SewerGEMS

106
Chapitre V Simulation sur le logiciel SewerGEMS

Figure V.14. Illustre le profil en long du collecteur secondaire (MH5 à MH6) application 2.

Figure V.14. Profil en long du collecteur secondaire (MH5 à MH6) simulé par SewerGEMS

107
Chapitre V Simulation sur le logiciel SewerGEMS

Figure V.15. Illustre le profil en long du collecteur secondaire (MH6 à MH7) application 2.

Figure V.15. Profil en long du collecteur secondaire (MH6 à MH7) simulé par SewerGEMS

108
Chapitre V Simulation sur le logiciel SewerGEMS

Figure V.16. Illustre le profil en long du collecteur secondaire (MH8 à MH7) application 2.

Figure V.16. Profil en long du collecteur secondaire (MH8 à MH7) simulé par SewerGEMS

109
Chapitre V Simulation sur le logiciel SewerGEMS

Figure V.17. Illustre le profil en long du collecteur secondaire (MH7 à MH3) application 2.

Figure V.17. Profil en long du collecteur secondaire (MH7 à MH3) simulé par SewerGEMS

110
Chapitre V Simulation sur le logiciel SewerGEMS

Figure V.18. Illustre le profil en long du collecteur secondaire (MH3 à 0-1) application 2.

Figure V.18. Profil en long du collecteur secondaire (MH3 à 0-1) simulé par SewerGEMS

111
Chapitre V Simulation sur le logiciel SewerGEMS

Interprétation :
Après avoir terminé la simulation des deux applications précédentes, il a été constaté
que suite aux diverses simulations nous sommes parvenu à ce que toutes les conditions
de conception soient remplies en termes de vitesse, ainsi que la couverture et la pente
longitudinale.
En comparaison avec le dimensionnement manuel, les débits estimés sont convergents
et les diamètres sont pratiquement les mêmes, sauf dans la seconde application ou les
diamètres de quelques conduites défirent : le tronçon (MH4-MH5) est de 500mm dans
la note de calcul mais dans la simulation il est de 700mm, le tronçon (MH5-MH6) est de
700mm dans la note de calcul et de 800mm dans la simulation , le tronçon (MH6-MH7)
est de 1000mm au lieu de 800mm, la conduite (MH7-MH3) est de 1400mm au lieu de
1000mm et le tronçon (MH8-MH7) est de 700mm au lieu de 500mm.

112
Conclusion Générale

SewerGEMS (Sewer Geospatial Engineering Modeling System) est une application qui
sert à modéliser des réseaux d'assainissement existants qui ont beaucoup d’eau pluviale. En
particulier, l’application effectue la modélisation des débordements, des réseaux d’eaux usées
en boucle, des stations de pompage, ainsi que des canaux et des bassins de rétention ouverts.
Les localités de Naama et Beghadide de Mécheria, elles se localisent au Sud de la wilaya
de Tlemcen et Sidi-Bel-Abbès.
Au cours de ce mémoire, nous avons dimensionné manuellement par la méthode classique
« Méthode Rationnelle » et simuler à l’aide du logiciel « SewerGEMS », le réseau
d’assainissement pluviale de localité de Naama « application 1» et le réseau d’assainissement
pluviale de localité de Beghadide de Mécheria « application 2».
Pour le réseau de Naama, son linaire est de 1468,45 m, le dimensionnement par la méthode
rationnelle a permis d’avoir des diamètres de conduites de 1000 à 1200 mm , des vitesses
d’écoulement sont comprises entre 1,78 et 2,41 m/s avec des pentes motrices variantes entre
0.003 à 0,009 m/m , pour des débits évacués de 1,007 à 1,395 m3 /s. La Simulation sur
SewerGEMS a donné des diamètres de conduites de 1000 à 1200 mm, des vitesses
d’écoulement entre 2,26 à 2,98 m/s, des pentes motrices entre 0,003 à 0,005 m/m, pour des
débits évacués de 0,99 à 1,42 m3 /s. Pour le réseau de de Beghadide, son linaire est de 1256,84
m le dimensionnement par la méthode rationnelle a permis d’avoir des diamètres de conduites
de 500 à 1400 mm , des vitesses d’écoulement comprises entre 2,02 et 2,94 m/s avec des
pentes motrices variantes entre 0.0038 à 0,02 m/m , pour des débits évacués de 0,297 à 3,84
m3 /s. La Simulation sur SewerGEMS a donné des diamètres de conduites de 700 à 1400 mm,
des vitesses d’écoulement entre 1,87 à 3,04 m/s, des pentes motrices de 0,003 m/m, pour des
débits évacués de 0,24 à 3,45 m3 /s.
A l'issue de notre travail nous avons fait une comparaison entre les résultats obtenus par la
méthode rationnelle et la modélisation sur SewerGEMS ou nous avons constaté un
rapprochement entre les résultats obtenus par les deux méthodes.
Finalement on peut conclure que le logiciel de la simulation SewerGEMS, nous a
permis d’atteindre nos objectifs et cela, en dimensionnant deux réseaux d’assainissement
pluviaux pour Les localités de « Naama » et « Beghadide de Mécheria » et simuler leurs
fonctionnements.

113
Cette étude n’est en réalité qu’une simple initiation à l’utilisation du logiciel SewerGEMS,
d’autres études doivent suivre pour explorer toutes les capacités de ce dernier en matière de
dimensionnement des réseaux d’assainissement.

114
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