Cours Soins Inf
Cours Soins Inf
Cours Soins Inf
= prélèvement d'un échantillon de sang à partir d'une chambre implantable (CIP ou PAC) afin
de réaliser une analyse de biologie médicale
1/ Indications
Dépister des troubles biologiques
Suivre l'évolution d'un TT ou d'une pathologie
Analyse sérologique…
2/ Matériel
Acte non stérile mais antisepsie +++
Matériel nécessaire au prélèvement sanguin = tubes demandés, corps de pompe, adaptateur
Luer, étiquettes, bon et sachet de transport
2 tubes secs pour purger avant le prélèvement
2 seringues de 20ml pré-remplies avec du sérum phy
Un bouchon
De quoi manipuler la ligne de perfusion = compresses stériles imbibées d'antiseptique
alcoolique, gants non stériles
SHA, poubelle, conteneur à aiguilles
3/ Déroulement du soin
Information du patient
Vérifier la concordance de la PM et le choix des tubes d’analyses, la nécessité d’être à jeun,
l’identité du patient...
Préparation du matériel (intégrité, dates de péremption...)
Stopper les perfusions si elles sont branchées et en cours
Lavage des mains, SHA, gants non stériles
Clamper l'aiguille de Huber ou le Gripper
Au niveau du robinet le plus proche du patient et en utilisant les compresses stériles avec
antiseptique alcoolique, fermer le robinet et enlever le bouchon obturateur
Adapter la première seringue de sérum phy, ouvrir, déclamper, vérifier le retour veineux et
rincer en flushant
Clamper, refermer le robinet et adapter maintenant le corps de pompe monté sur son
adaptateur
Déclamper, ouvrir et prélever les 2 tubes secs, les jeter (ne servent qu'à purger)
Puis remplir les autres tubes (pour l'ordre des tubes = voir l'article Le prélèvement veineux)
Une fois le prélèvement effectué, rincer de nouveau la ligne en flushant avec la seconde
seringue de 20ml de sérum phy
Mettre un nouveau bouchon obturateur
Rouvrir les perfusions en cours...
Élimination des déchets
Étiquetage des tubes et acheminement au labo
Lavage des mains
Transmissions
4/ Complications
Infection
Obstruction
Pas de retour veineux, impossibilité de faire le prélèvement sanguin (avertir le médecin)
Embolie gazeuse (toujours travailler en système clos)
Ne jamais utiliser de seringues inférieures à 10ml pour manipuler une CIP = trop de pression !
Suivant certains protocoles, +/- verrou hépariné mais je ne l'ai jamais vu pratiqué...
= cathéter veineux périphérique profond et de longue durée qui représente une alternative à la
pose de voie centrale
(Ce n'est donc pas une VVC, ni un PiccLine !)
Il est inséré dans une veine profonde du bras et son extrémité se trouve juste en dessous de la
clavicule.
Durée de vie du cathéter = 28 jours !
Se compose :
D'un cathéter de longueur moyenne
D'un système de fixation à ailettes (donc sans sutures) = Grip-Lok ou StatLock
D'une tubulure avec +- un clamp
D'une valve bidirectionnelle
Grip-Lok
StatLock
Valve bidirectionnelle
1/ Indications
Faible capital veineux +++
Traitement IV prolongé (plus d'une semaine) = antibiothérapie...
Alimentation parentérale
Moins de risque infectieux qu'une VVC (jugulaire, sous-clavière ou PiccLine)
Prélèvements sanguins répétés
Transfusions
Contre-indications :
Alimentation parentérale hyperosmolaire
Chimiothérapie veinotoxique
Injections haute pression
2/ La pose du MidLine
Par un médecin anesthésiste ou par un IADE
Au bloc, en réa ou en chambre
5/ Réfection du pansement
Le pansement se refait à J1 de la pose, puis une fois par semaine
Et comme pour tout pansement, si décollé ou souillé, il faut le refaire !
Matériel nécessaire
Surblouse et charlotte
Masques x2 (patient et infirmier)
Chariot désinfecté
SHA
Poubelles
Matériel pour une antisepsie cutanée : antiseptiques (antiseptique alcoolique pour le dernier
temps), set à pansement et compresses
Une paire de gants non stériles
Set pour réfection de pansement MidLine ou PiccLine avec :
Deux champs stériles (un pour le chariot, et un sous le bras du patient)
Un système de fixation des aillettes
Une valve bidirectionnelle
Une seringue luer lock (à vis) pré-remplie de sérum phy
Strips
Un pansement transparent type Tégaderm
Deux paires de gants stériles
Déroulement du soin
Installer le patient en décubitus dorsal ou latéral bras déplié et posé sur le lit
Noter mentalement et au préalable la longueur d'un cathéter qui dépasse de la peau ou prendre
un repère selon la graduation du cathéter
!! Attention, le principal risque du soin est de mobiliser/retirer le cathéter qui ne sera plus
maintenu par le système de fixation pendant la réfection du pansement !!
Avec les gants non stériles, décoller le pansement transparent en l'étirant horizontalement afin
de ne pas faire bouger le cathéter
SHA
Mettre le champ stérile sous le bras du pansement
Avec les gants stériles et en prenant soin de maintenir le cathéter avec une compresse imbibée
d'antiseptique alcoolique, retirer le système de fixation des ailettes
Déclamper
Rincer en flushant avec la seringue de sérum phy
Toutes ces photos proviennent d'une superbe vidéo explicative trouvée ici ! Inscription
gratuite ! :)
6/ Si MidLine bouché
Vérifier l'intégrité du système et qu'il n'est pas coudé
Utiliser une seringue de 20ml vide et tenter d'avoir un reflux sanguin en aspirant par à coup à
plusieurs reprises...
Si reflux ok, éliminer la seringue et rincer en flushant avec une nouvelle seringue de sérum
phy
Ne jamais forcer !
Si échec, prévenir le médecin !
7/ Ablation du MidLine
Sur prescription médicale, par l'IDE
Gants non stériles
Antisepsie cutanée 4 temps
Retirer le système de fixation et retirer le cathéter
Pansement compressif
Mesurer la longueur du cathéter retiré et vérifier avec les informations du dossier concernant
la pose du MidLline
+- Mise en culture du cathéter (couper avec un ciseau stérile)
On distingue 3 types de TR :
- Le TR évacuateur = exonération des selles contenues dans l'ampoule rectale en l'absence de
réflexe
- Le TR stimulateur = déclenchement de l'évacuation des selles en cas de réflexe
- Le TR à but diagnostic = geste médical (évaluation de l'état de la prostate...)
1/ Indications
Incapacité du patient à éliminer volontairement ses selles :
Patient para ou tétraplégique
Syndrome de la queue de cheval
Maladies neurodégénératives
Traitement inhibant le péristaltisme (morphine, anti-diarrhéique, neuroleptique...)
Paresse intestinale chez la personne âgée
Extraction d'un fécalome (accumulation de matières dures et déshydratées qui stagnent dans
l'ampoule rectale, complication de la constipation)
Pour les personnes para ou tétraplégiques, souvent ce soin s'effectue une fois par jour, le
matin après le petit déjeuner...
2/ Contre-indications
Hémorroïdes
Risques d'hémorragies ano-rectales
3/ Déroulement du soin
Information et consentement du patient
Possibilité de mettre un suppositoire sur PM quelque temps avant (éductyl)
Massage abdo par le patient ou le deuxième soignant juste avant le soin, voire pendant si
possible
Décubitus latéral gauche
Protection du lit
Protection pour le soignant (blouse...) Et attention à ne pas rester dans le champ de tir ! :)
Lavage simple des mains
Gants non stériles x2
Lubrification (vaseline)
TR évacuateur jusqu'à ce que l'ampoule rectale soit vide
Jeter la première paire de gants non stériles
Effectuer la toilette du siège
Réinstaller le patient
Élimination des déchets
Lavage de mains
Transmissions
4/ Complications
Irritation et lésions des muqueuses
Saignements = rectorragies
Dysréflexie
Malaise vagal
Douleur
5/ Surveillances
Des selles : quantité, couleur, odeur, consistance...
De l'état cutané de la région anale : rougeur, irritation, fissure, saignement...
Fréquence d'élimination
Étui pénien = dispositif non invasif, en silicone ou en latex et percé d’un orifice, qui s'adapte
sur la verge du patient pour recueillir les urines et les collecter dans une poche
Fait partie du rôle propre IDE, peut donc être délégué aux AS
L'étui pénien se change tous les jours au moment de la toilette
1/ Indications
Incontinence urinaire (limitation des changes)
Amélioration de la cicatrisation des plaies de la région génitale
Contre-indication au sondage vésical
Mesure de la diurèse
Examens urinaires
2/ Déroulement du soin
Information du patient et éducation thérapeutique s'il peut le faire lui-même
Choisir un étui de taille adaptée (trop large = fuites urinaires, trop serré = compression
circulaire avec risque d’œdème)
Lavage des mains
Gants non stériles
Toilette génitale avec eau et savon
Tonte si besoin pour une meilleure adhésion du dispositif
Enlever le premier papier protecteur du joint
Placer le joint de fixation collant à la base de la verge en faisant chevaucher les deux
extrémités
Enlever le second papier protecteur
Mettre l’étui sur la verge et le dérouler. Ne pas décalotter !
Le faire coller sur la partie adhésive du joint de fixation (Ne jamais utiliser de sparadrap !)
Raccorder la poche à urines
Fixer la poche si besoin : en contrebas du lit, dans un filet de maintien autour du mollet...
Dans tous les cas, plus bas que la vessie pour permettre le bon écoulement des urines et éviter
la stase urinaire avec risque d'infection...
Vérifier que le tube de raccord n’est pas plié, coudé ou écrasé
Vérifier que le tube passe bien au dessus de la jambe (risque d'escarres)
Réinstaller
Transmissions
Pour changer la poche si non vidangeable :
Change ou vidage réguliers de la poche avant qu’elle ne soit trop pleine et trop lourde, avant
les manipulations et les transferts du patients, avant les visites...
Clamper l’extrémité de l’étui pénien
Désadapter l'ancienne poche de l’étui pénien, l'éliminer en ayant préalablement quantifier les
urines
Connecter la nouvelle poche
Déclamper
3/ Complications
Irritations ou allergies locales au matériau de l'étui pénien
Œdème et garrotage de la verge
Fuite urinaire par rétraction de la verge
Macération par stagnation des urines dans le fond de l’étui pénien
4/ Surveillances
Du dispositif = bon écoulement des urines, étanchéité, pas de fuites
De l'état cutané = pas d'irritations, de rougeurs, de lésions, soins d'hygiène
Des urines recueillies = quantité, aspect, couleur, odeur, présence de dépôts...
NB : Lorsque la verge est trop rétractée, ou lors d'incontinence urinaire chez une femme,
possibilité d'utiliser un collecteur à urines que l'on peut également raccorder à une poche
collectrice...
fsk.fr
= plaies chroniques de la jambe ne cicatrisant pas depuis plus d'un mois et qui compliquent
souvent une maladie vasculaire sous-jacente
1/ Étiologies et physiopathologie
On distingue :
- L'ulcère veineux = 90% des ulcères de jambes ! Survient lors d'une insuffisance veineuse
des membres inférieurs, parfois consécutif à une phlébite, à des varices ou à une déficience de
la pompe musculaire du mollet.
Cette insuffisance veineuse entraine des anomalies de la micro circulation avec des troubles
trophiques qui vont fragiliser les tissus.
Ensuite, un simple petit traumatisme peut causer l'ulcère : grattage, choc, éraflure...
- L'ulcère artériel = survient lors de troubles circulatoires artériels à l'origine d'une ischémie
tissulaire, artériopathie oblitérante des membres inférieurs, facteurs de risque cardio-
vasculaires...
- L'ulcère mixte = veineux et artériel
- L'ulcère d'angiodermite nécrotique = ulcère artériolaire = correspondant à une micro-
angiopathie secondaire à une HTA ou à un diabète
2/ Sémiologie
Ulcère veineux
campus.cerimes.fr
Souvent unique
De grande taille
Pas ou peu douloureux, soulagé quand les jambes sont surélevées
Localisation caractéristique au niveau péri-malléolaire jusqu'au tiers inférieur du mollet
plaies-cicatrisation.hug-ge.ch
Ulcère artériel
Unique ou souvent multiple
De petite taille, arrondi
Profond et creusant, parfois nécrotique
Extrêmement douloureux
Abolition d'un ou plusieurs pouls périphériques, pied froid
Localisation distale (orteils) ou "suspendue" (plus haut)
plaies-cicatrisation.hug-ge.ch
ulcère-de-jambe.com
Ulcère mixte
Sémiologie mixte
3/ Diagnostic
Examen vasculaire complet !
Recherche étiologique avec interrogatoire et notion d'atcd (phlébite, varices, signe de
claudication intermittente (AOMI), facteurs de risque cardio-vasculaires, diabète...)
Echo doppler veineux ou artériel +++ avec index de pression systolique (IPS)
Angiographie
4/ Complications
Surinfection
Dermatites de contact (eczéma) suite à l'utilisation prolongée de différents traitements locaux
Lésions ostéo articulaires
Hémorragie (sur ulcère veineux)
Nécrose
Cancérisation
Récidive
Greffes en pastilles ou en filet pour accélérer la cicatrisation lors d'ulcères étendus ou rebelles
> TT associés
Vaccination antitétanique
Antalgiques (en particulier avant la réfection du pansement) et anesthésiques cutanés
Hygiène de vie
Lutte contre les facteurs de risque cardio-vasculaires
Prévention contre la récidive = port de contention veineuse...
Importance de la rééducation à la marche
> TT local
Tout comme pour un pansement d'escarre qui est également une plaie chronique...
La coproculture
1/ Valeurs physiologiques
Résidus issus de la digestion
150 à 200g par jour
Composition en fonction de l'alimentation mais dont environ 80% d'eau et 20% de matières
sèches
Matières sèches = composés organiques (fibres...), azote, phosphore, potassium et germes
saprophytes (non dangereux) constituant la flore intestinale
Coloration brune grâce aux pigments biliaires
2/ Indications
Recherche de germes pathogènes
Troubles digestifs : diarrhées à répétition, diarrhée chronique suite à un voyage tropical,
diarrhée post-antibiothérapie (toxine Clostridium Difficile...)...
3/ Déroulement du soin
Information du patient
Si possible, à distance de tout traitement digestif (charbon, laxatifs, suppo...) ou ATB
Lavage des mains
Port de gants non stériles
Défécation dans un récipient propre
Recueil d'un échantillon de selles de la taille d'une noix dans un pot à copro stérile à l'aide de
la spatule fournie
Ou possibilité également de faire un écouvillonnage
Étiqueter le flacon, date et heure du prélèvement, notion de voyage tropical, ATB...
Acheminement immédiat au laboratoire, sinon mettre au frigo 12h max !
4/ Variations pathologiques
Présence de parasites, de germes
Anomalie au niveau de la quantité, de l'aspect ou de la consistance
Diarrhée
Constipation
Stéatorrhée = selles graisseuses
Contenant du sang = rouge (rectorragie), noir (méléna)
Accompagnées de douleurs
Sans être pathologique, la couleur des selles peut varier suivant le traitement ou l'alimentation
(fer > selles noires, chlorophylle > selles vertes, couleur orangée...)
La contention veineuse
= méthode qui consiste à exercer une pression sur la jambe ce qui, avec les mouvements,
favorise la circulation du sang dans les veines et sa remontée vers le cœur
Elle permet en effet de réduire le calibre des veines superficielles, de renforcer l’efficacité de
la pompe musculaire du mollet et de diminuer l’œdème par action mécanique.
La contention veineuse doit être associée à la marche, indispensable pour obtenir les
variations de pression nécessaires à l’amélioration du retour veineux.
2 types de contention veineuse = les bandes de contention, ou les bas de contention
A mettre dès le lever du patient et en position allongée !
NB : La pose des bas de contention relève du rôle propre, alors que la pose des bande de
contention relève du rôle prescrit
1/ Indications
Affections veineuses chroniques :
- Insuffisance veino-lymphatique
- Varices
- Après sclérothérapie ou chirurgie des varices
- Prévention et traitement de la thrombose veineuse
- Œdème chronique des membres inférieurs
- Pigmentation et eczéma veineux
- Ulcère veineux
- Hypotension orthostatique
2/ Contre-indications
Artériopathie oblitérante des membres inférieurs (AOMI)
Microangiopathie diabétique évoluée
Neuropathie périphérique évoluée
Insuffisance cardiaque non traitée
NB : Certaines bandes de contention peu élastiques peuvent être laissées en place 24h/24.
hug-ge.ch
Règles à observer :
- La contention veineuse est personnelle au patient, voire sur mesure (on ne pique donc pas
celle du voisin !)
- Toujours effectuer une compression régulière lors de la pose
- Respecter la dégressivité de pression du bas vers le haut (cette dégressivité se fera
automatiquement si la compression est régulière lors de la pose)
- S'adapter à la morphologie du membre (possibilité d'utiliser de la mousse, ou des bandes
sous la contention, par exemple en cas de toutes petites chevilles, de zones creuses, de zones
osseuses à protéger...)
- Ne jamais faire de plis ou des bourrelets qui vont léser la peau en dessous de la contention
- Les contentions s'usent peu à peu et perdent de leur élasticité, il est nécessaire de veiller à
leur renouvellement
- Importance de l'éducation thérapeutique
- Pour obtenir une contention très forte, il est possible de superposer 2 contentions
4/ Complications et surveillances
Si la contention veineuse est mal mise :
Escarres
Lésions cutanées
Œdème
Douleur
Hypoxie du membre par effet garrot !
CIP = chambre implantable percutanée = dispositif d’accès veineux de longue durée placé
directement sous la peau
Également appelée PAC (porte à cath)
Correspond à un abord veineux central
Elle se compose :
- d’une chambre = réservoir d’injection sous-cutané doté dans sa partie supérieure d’un
septum en silicone (membrane)
- d’un cathéter radio-opaque relié à la chambre et introduit dans le système vasculaire (le plus
souvent en jugulaire ou en sous-clavière)
La pose de CIP se fait au bloc sous anesthésie locale ou générale, puis est contrôlée par une
radio pour vérifier sa bonne position
Avantages
Abord veineux de qualité
Préserve le capital veineux
Réalisation de traitement ambulatoire (chimio...)
Confort du patient
1/ Indications
Chimiothérapie
Injections et perfusions au long court
Alimentation parentérale
Prélèvements sanguins répétés
Transfusion
3/ Matériel
Acte stérile +++
Champs stérile, gants stériles, charlotte x2, masque x2
Aiguille de Huber / Gripper (permettent l'absence de "carottage" lors de l'introduction de
l'aiguille dans le septum) avec prolongateur et robinet à 3 voies
Nécessaire pour purger et pour rincer (2 seringues + 1 tocard + 1 ampoule de sérum phy + 2
bouchons)
Gamme d'antiseptiques 4 temps (béta scrub, sérum phy, béta dermique ou alcoolique)
Set à pansement ou compresses stériles
Strips, pansement transparent genre Opsite/Tégaderm, sparadrap
SHA, poubelles, conteneur à aiguilles
Perfusion préparée, étiquetée avec tubulure purgée, ou seringue avec produit médicamenteux
4/ Déroulement du soin
Informer le patient
Possibilité de faire une anesthésie locale avec patch Emla une heure avant le soin
Repérer la CIP
Gants stériles
Antisepsie large de la zone en 4 temps
Champ stérile (troué de préférence) sur le thorax du patient
Respect du temps de contact du dernier antiseptique
Pendant ce temps, préparer une seringue de 20ml de sérum phy et avec purger l'aiguille de
Huber, clamper
Monter une deuxième seringue sur le robinet
Pour piquer, bien maintenir la CIP entre le pouce et l’index de la main non dominante
Demander au patient d'inspirer et piquer perpendiculairement au centre jusqu'à la butée
Déclamper, ouvrir le robinet, vérifier le reflux sanguin et ponctionner 5 ml de sang (pour
enlever les possibles caillots)
Fermer le robinet, jeter la seringue et mettre un bouchon
Rincer la CIP en flushant avec la deuxième seringue de sérum physiologique
Clamper en pression positive (= clamper tout en injectant du sérum phy)
Jeter la seringue et mettre un bouchon
Mettre une compresse pliée en 4 sous l’aiguille (ou un tampon) et fixer avec des strips
Recouvrir d'un pansement transparent occlusif
Faire une bouche avec la tubulure et la fixer avec du sparadrap
Noter la date sur le pansement
Élimination des déchets
Lavage de main/SHA
5/ Complications
Infection (locale ou généralisée)
Obstruction (importance du reflux et du rinçage, ne jamais forcer !)
Extravasation (arrêt de la perfusion, allo doc mais ne pas dépiquer)
Embolie gazeuse (toujours travailler en système clos)
Retournement de la CIP
Désadaptation de la chambre et du cathéter
Ne jamais utiliser de seringues inférieures à 10ml pour manipuler une CIP = trop de pression !
6/ Pour dépiquer
Rincer la CIP
Dépiquer en exerçant une pression positive (= dépiquer tout en injectant du sérum phy) ou
après avoir effectuer un verrou hépariné (selon protocole)
NB : Il est possible d'utiliser une spatule pour enlever l'aiguille en toute sécurité (AES)
Éliminer immédiatement l'aiguille
Antisepsie de la peau avec antiseptique dermique
Pansement sec
Transmissions
7/ Surveillances
Bonne position de l'aiguille et bon écoulement de la perfusion
Absence d'inflammation au point de ponction (rougeur, chaleur, douleur, œdèmes...)
Surveillance de la température (risque infectieux)
Respect du système clos
Manipuler les lignes avec des compresses imbibées d'antiseptique alcoolique
Changement d'aiguille de Huber ou de Gripper tous les 5 à 7 jours selon protocole
Le lavage des mains est le premier moyen de lutter contre les infections nosocomiales
Malheureusement, celui-ci peut être bâclé voire complètement oublié !
Préalable
Ongles coupés et sans vernis
Port de faux ongles complètement interdit !
Mains et avant-bras dépourvus de bijoux
Tenue à manches courtes
Utiliser des cartouches de savon pré remplies et en pompe. Surtout pas un pain de savon crado
qui traîne sur le bord du lavabo...
Les essuie-mains sont à usage unique, et doivent être toujours remplis (beaucoup plus sympa
pour la collègue qui passe après)
Jamais d’essuie-mains collectifs en tissu, ou de sèche-mains à chaleur
Ne jamais reconditionner un savon, risque de contamination bactérienne
Le port de gant ne remplacera jamais le lavage des mains !
Rappels
Flore transitoire = ensemble de micro organismes de passage, acquis au contact de personnes,
des surfaces ou objets touchés au cours des gestes quotidiens. Importante au niveau des
parties découvertes notamment les mains...
Flore résidente = ensemble des micro organismes vivant naturellement sur la couche
supérieure de l'épiderme, la partie supérieure des follicules pileux et les conduits des glandes
sébacées...
Lavage simple des mains Lavage antiseptique des mains Lavage chirurgical d
L'aspiration trachéo-bronchique
= geste invasif qui consiste à introduire une sonde dans l'arbre trachéo-bronchique pour
aspirer les sécrétions qui l'encombrent et maintenir la perméabilité des voies aériennes
Objectifs du soin
Libération des voies aériennes pour améliorer la ventilation
Prévention de la formation d’un bouchon muqueux
Prévention des infections
Prévention d'une pneumopathie d’inhalation
1/ Indications
Encombrement bronchique
Patient intubé ou trachéotomisé
Si la toux ou les expectorations provoquées par la kinésithérapie sont insuffisantes
2/ Matériel nécessaire
Système d’aspiration monté = source de vide munie d’un manomètre > filtre disque > tuyau 1
> bocal avec poche réceptacle > tuyau 2 > stop-vide (aspirations intermittentes manuelles)
Stop-vide
Filtre disque
www.formationambulancier.fr
3/ Déroulement du soin
Notes :
Si l'aspiration est "sèche" ou les sécrétions très collantes, instiller du sérum phy directement
dans la trachéo et aspirer derrière. Cela aide à fluidifier les sécrétions et les bouchons...
Un aérosol ou de la kiné respi facilitent également l'expectoration.
Si protocolisé, faire une séance de Caugh-Assist = système mécanique d'insufflation et
d'exsufflation alternées qui fait remonter les sécrétions
Faire tourner la tête du patient à droite pour aspirer la bronche gauche, et l'inverse...
L'aspiration trachéo-bronchique se fait généralement en stérile en service de réa (phase aigue,
risque infectieux ++). Plus tard, on effectue ce soin seulement "en propre" mais en ne
touchant pas la sonde d'aspiration.
On peut également utiliser des sondes entourées d'une protection stérile, dans ce cas plus
besoin de compresses !
Sonde d'aspiration avec protection extérieure
Aspi portable
4/ Complications
Désaturation, hypoxie (BAVU et O2 à portée de main)
Lésions traumatiques
Infection
Arrêt cardiaque
5/ Surveillances
Saturation, FR, coloration
Pouls, TA, conscience
Température, infection ?
Aspect, coloration, quantité des sécrétions
Si bouchons ou sécrétions +++ : voir avec le médecin pour introduire/augmenter les aérosols,
pour installer un humidificateur entre le respi et le patient (avec piège à eau)...
Catégories : ⁕ Fiches techniques soins infirmiers, Pneumologie
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L'ECBC
Peut se faire par prélèvement de crachat, par aspiration ou par fibroscopie bronchique
1/ Indications
Suspicion d'une infection broncho-pulmonaire à germes atypiques
Adaptation de l'antibiothérapie selon l'antibiogramme
Diagnostic d'une tuberculose pulmonaire
2/ Déroulement du soin
Prélèvement de crachats :
Lavage de mains
Port de gants non stériles
Masque, lunettes de protection, blouse car risque de projections
Le matin à jeun
Avant tout TT ATB
Patient assis ou demi-assis
Lavage de dents, rinçage de la bouche, bain de bouche si nécessaire
Expectorations forcées avec efforts de toux
(Si l'expectoration est difficile, on peut faire le prélèvement après un aérosol au sérum phy ou
après une séance de kiné respi...)
Recueil des crachats dans un pot stérile
Vérifier la présence de crachats et non de salive
Identifier le flacon et envoyer rapidement au laboratoire
Transmissions
NB = En cas de recherche de BK (tuberculose), l'ECBC sera fait à trois reprises, trois jours de
suite.
Il faudra mentionner sur le bon de labo : Recherche de BK
On peut également faire un tubage gastrique pour rechercher le BK
Si patient trachéotomisé :
L'ECBC se fera par aspiration endotrachéale
Utilisation d'un dispositif de prélèvement spécifique, muni d'un réceptacle pour expectoration,
que l'on monte à la place de la sonde d'aspiration, directement sur le stop-vide.
Une fois les expectorations recueillies dans le réceptacle, enlever la partie supérieure (partie
1) et fermer en utilisant la partie 2 qui se détache.
Étiqueter le flacon et envoyer au labo !
3/ Résultats
Crachats blancs ou translucides = muqueux = inflammation
Jaunes ou verdâtres = purulents = infection
Blancs avec des stries jaunâtres = muco-purulents = surinfection sur une inflammation
Blancs avec des stries rouges = hémoptoïques
Rouges = hémoptysies
Noirs et qui sentent l'ail = infarctus pulmonaire compliquant une EP ! (rare)
Blancs et roses mousseux = OAP
PENDANT L’INTERVENTION
Préparation de la chambre = installer le matériel susceptible d'être nécessaire au retour de bloc
Monitorage, oxygénothérapie, aspiration, feuille de surveillance, pied à perfusion, bassin ou
urinal, matériel spécifique…
Surveillances :
- hémodynamique (pouls, TA, température, coloration)
- neurologique (conscience)
- respiratoire (FR, saturation, pâleur, cyanose, marbrures, encombrement)
- douleur
- du risque hémorragique
- du pansement
- de la perfusion
- des drainages (quantité, couleur, aspect, en aspiration ou en déclive…)
- de la fonction rénale = diurèse, aspect des urines, bilan entrées-sorties
- des signes d’infection (température, frissons...)
- biologique (bilan sanguin)
- de la reprise du transit (gaz)
A LA SORTIE DU PATIENT...
Se préoccuper du transport retour
Remettre les papiers de sortie
Redonner les conseils sur hygiène, pansement, alimentation, TT…
= introduction d'un cathéter dans une veine afin de permettre l'administration de solutés et de
traitements
1/ Indications
Hydratation
Maintien de l'équilibre électrolytique et de l’homéostasie = remplissage vasculaire
Nutrition parentérale
Administration de TT
Situation d'urgence !
2/ Contre-indications
Affection cutanée locale
Pas du coté hémiplégique, oedémacié, du curage ganglionnaire, de la fistule artério-veineuse,
d'une prothèse orthopédique...
3/ Matériel
Vérification de la prescription et du matériel utilisé (intégrités des emballages, dates de
péremption...)
Chariot préalablement désinfecté
Antiseptiques selon protocole
4 paquets de compresses si 4 temps
Garrot
Gants stériles ou non stériles selon protocole
2 cathéters courts périphériques, si possible vert 18G, rose 20G, ou bien bleu 22G
Poche de soluté (étiqueté, calculs de dose faits) + tubulure à 3 voies (futur branchement en
Y ?)
Strips et pansement adhésif transparent type Opsite/Tegaderm, sparadrap
Protection
SHA, poubelles et conteneurs à aiguilles
Pied à perfusion en chambre
4/ Déroulement du soin
Ci-contre, une très bonne idée pour comprendre et pour s'entrainer ! ;) >>
5/ Astuces
- Ne pas hésiter à bien s’installer et prendre le temps de choisir une veine adéquate
- Les bonnes veines ne sont pas forcément celles qu'on voit le mieux !
- Piquer à l'extrémité des membres, si échec, on peut réessayer juste au dessus mais pas en
dessous...
- Si cathéter bien dans la veine mais difficile de le monter = raccorder la tubulure et essayer
de cathétériser en ouvrant la perfusion...
- Si bilan sanguin prescrit, possibilité de le faire avant de raccorder la tubulure de la perfusion
(adaptateur + corps de pompe + tubes...)
- Possibilité de piquer aux pieds (plus douloureux, risque thrombo-embolique)
- Si bon capital veineux, éviter le pli du coude (mobilité)
- Si urgence, préférer un "gros" cathéter (transfusion...)
- Au bout de plusieurs échecs successifs, passer le relai (autres IDE, anesth...)
- Tondre la peau si besoin (adhérence pansement)
- La vérification du reflux sanguin n'est plus systématique car une absence de reflux ne
signifie pas forcément que le cathéter n'est pas dans la veine. Selon protocole...
- Lorsqu'on doit poser une seconde voie, pas de soucis pour le faire sur le même bras (mais
pas sur la même veine hein) ! On réserve l'autre bras pour la prise de TA, les bilans sanguins...
6/ Complications
Infection
Douleur
Malaise vagal
Extravasation
Veinite
Phlébite
7/ Surveillances
Étanchéité du pansement (le changer si décollement ou fuites)
Aspect du point de ponction = rougeur, douleur, chaleur, œdème, écoulement, induration...
Surveillance de la température
Changement du cathéter tous les 3 à 4 jours selon protocole
Surveillance de la perfusion : débit, poche finie...
Manipulation de la tubulure toujours avec compresse+antiseptique (alcool, béta alcoolique...)
Pansement
Synonymes
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Définition
Un pansement est constitué par un ensemble d'éléments (compresses, coton, bande, gaze,
médicaments, etc.) appliqués et fixés par un bandage ou de l'adhésif sur une plaie de façon à
la protéger des agents infectieux dans un premier temps et à la soigner dans un deuxième
temps.
Le pansement gastrique n'a rien à voir avec le précédent. Il s'agit d'une préparation
médicamenteuse avalée par voie orale (par la bouche) et ayant pour but de préserver une
muqueuse gastrique (couche de cellules tapissant l'intérieur de l'estomac) présentant une
lésion (ulcère par exemple). Le pansement gastrique protège l'intérieur de l'estomac du
contact direct des aliments et de l’action délétère (nocive) des sucs digestifs (acide
chlorhydrique entre autres).
Une panseuse est une auxiliaire médicale spécialisée (infirmière, aide soignante) dont le rôle
est d'effectuer un pansement. Le rôle de la panseuse est également de préparer, d'entretenir et
de mettre à disposition du matériel nécessaire aux interventions chirurgicales. Le rôle de la
panseuse au bloc opératoire, au cours d'une intervention chirurgicale, est de disposer et de
distribuer les instruments nécessaires à l'acte chirurgical proprement dit. Enfin, la panseuse a
pour fonction essentielle d'approvisionner le bloc opératoire en matériel de chirurgie
(compresses, fils, champs stériles, antiseptiques, matériel médical et chirurgical etc.).
Classification
On distingue différentes sortes de pansement ayant chacun une propriété particulière :
Action cicatrisante.
Action désinfectante.
Action absorbante.
Action compressive.
Le pansement humide est un pansement soit alcoolisé soit élaboré antiphlogistique à base de
pâte antiphlogistique (possédant des propriétés pharmacologiques permettant de lutter contre
l'inflammation).
Le pansement par pellicule est un pansement obtenu grâce à la pulvérisation d'une substance à
la surface de la peau et ceci en utilisant une bombe contenant un aérosol. Le pansement par
pellicule est utilisé en présence d'une plaie en train de cicatriser. Cette fine pellicule, obtenue
après pulvérisation d'une aérosol, réalise une protection de la peau qui est invisible entre
autres. Son imperméabilité à l'air et sa composition stérile font du pansement par pellicule un
traitement de certaine plaie de plus en plus employé. Le film utilisé est une pellicule en
matière plastique ou en matière acrylique.
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