RP Jeudi 24 Octobre 2024

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REVUE DE PRESSE Jeudi 24 octobre 2024

À Kisangani, dans la province de la Tshopo, le président de la République Félix


Tshisekedi a carrément critiqué la Constitution actuelle de la République
démocratique du Congo au profit du projet de révision ou de rédaction d'une
nouvelle loi fondamentale.
Le chef de l'État a, au cours de son adresse, mercredi 23 octobre, opté pour
la révision de la Constitution de la République démocratique du Congo, écrit
médiacongo.net. « Notre Constitution n’est pas bonne. Elle a été rédigée à
l’étranger, par des étrangers », a déclaré le président.

S’exprimant ouvertement sur ce projet controversé, note Depeche.cd,


Tshisekedi a laissé entendre “qu’il faut une constitution aux réalités
congolaises”.

Pour y arriver, il a également fait savoir qu’une équipe sera mise à pieds
d’oeuvre dès l’année prochaine pour réfléchir sur cette question. “D’ici l’année
prochaine, une commission nationale sera mise en place pour réfléchir sur la
nouvelle constitution qui tient compte des réalités des congolais”, rapporte le
média en ligne.

Toutefois, « Tshisekedi a balancé de côté l’intention de s’éterniser au


pouvoir en changeant la Constitution », fait remarquer l’Agence congolaise
de presse.
Pour Actualite.cd, la campagne de l’UDPS pour la révision constitutionnelle
s’intensifie avec le meeting de Félix Tshisekedi.
Le président Félix Tshisekedi, écrit le site d’info, a martelé sur la nécessité
d’adapter la loi fondamentale du pays aux réalités congolaises, affirmant que
l’actuelle Constitution comporte des « faiblesses » à corriger. Il a appelé le
peuple congolais à ne pas avoir peur, mentionne le confrère.
Sur un autre chapitre, Affaire « députés fictifs » : Kamerhe et Mboso payés
doublement par le trésor public, titre Infos.cd.

Le média en ligne se réfère à un rapport publié la semaine dernière par le Centre


de recherche en finances publiques et développement local (CREFDL), se
basant sur le projet de loi des finances 2025, avait révélé que le trésor public
prévoit de payer 513 députés au lieu des 500 que compte l’Assemblée nationale,
qualifiant « d’irrégulier », le paiement de cet « effectif supplémentaire ».
Mais, Seulement 500 députés nationaux sont rémunérés, les 13 autres sont
des anciens chefs des corps, s’est empressé de répondre Vital Kamerhe,
président de l’Assemblée nationale, cité par Actu30.cd.
Pour clore, Radiookapi.net fait savoir que le procès de l’opposant politique
Seth Kikuni s’est ouvert ce mercredi 23 octobre devant le tribunal de paix
de Kinshasa-Gombe, en foraine à la prison centrale de Makala’s. Dans un état
de santé critique, ajoute le portail, le président de « Piste pour l’émergence » a
comparu devant son juge naturel. Ses avocats ont introduit une demande de
liberté provisoire pour lui permettre de se faire soigner.
Cependant, le ministère public s’y est opposé, soutenant que l’opposant
constitue "un danger pour la nation". Il pourrait tenir les mêmes propos, qu’il
qualifie de faux bruits et d’incitation à la désobéissance civile.
Le tribunal a promis de délibérer l’affaire dans 24 heures.

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