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REVUE DE PRESSE mercredi 9 octobre 2024

À Kinshasa, le président de la République, Félix Tshisekedi, a inauguré


mardi le nouvel immeuble de l’Inspection générale des Finances. Cette
information a constitué la plus grande préoccupation de la presse kinoise,
qui l’a diversement commentée depuis ce matin.
Actu30.cd se lance, en soulignant que ce nouveau bâtiment, baptisé Etienne
Tshisekedi Wa Mulumba, « a été érigé sur fonds propres de l’Inspection
générale des finances (IGF) et cela, dans le respect strict de la réglementation
en matière urbanistique ainsi qu’en matière de passation des marchés des
travaux publics. Sur les frais de fonctionnement alloués à l’IGF, la Direction,
sous votre recommandation, avait pris l’option d’affecter 60 % à la motivation
du personnel, 20 % au fonds d’investissement et 20 % au fonctionnement réel »,
tel que révélé par l’inspecteur chef de service Jules Alingete, dans son discours
prononcé à cette occasion.
D’après le journal Africanews RDC, l’attribution du nom de Tshisekedi Père
à cet édifice, Alingete a manifesté la volonté d’honorer la mémoire de cet
homme politique qui a consacré sa vie à la « lutte intraitable contre les
antivaleurs qui ont gangrené la gestion publique » en RDC. En honorant la
mémoire du Sphinx de Limete, l’IGF veut, en même temps, inciter les
inspecteurs qui travailleront dans ce bâtiment à s’imprégner « de l’esprit
d’intégrité et de patriotisme ayant caractérisé cette haute personnalité », soutient
le tri hebdomadaire.
Le nouveau bâtiment de l’IGF a coûté plus de 8,6 millions USD, dévoile
7sur7.cd, se référant à une dépêche de la cellule de communication de l’IGF.
À l’inauguration de son nouveau siège, ce bâtiment de huit étages, l’IGF a
annoncé avoir quadruplé ses effectifs, passant de 55 à 225 inspecteurs pour
intensifier la lutte contre la corruption, fait savoir Deskeco.com.
Ce nouveau bâtiment vise à renforcer les conditions de travail et
d’organisation des missions de contrôle de l’Inspection générale des
finances dans les entreprises publiques, au cours d’une cérémonie à Kinshasa,
commente pour sa part l’ACP.
Sur un autre chapitre, l’inhumation des corps des victimes du naufrage qui a
eu lieu jeudi dernier sur le lac Kivu est fixée à ce mercredi, informe
Radiookapi.net. D’après ce portail, cette décision émane de la rencontre
organisée lundi 7 octobre à Goma entre les ministres de l’Intérieur et sa collègue
des Affaires sociales avec les familles des victimes.
Toutefois des inquiétudes demeurent encore au sein des familles n’ayant pas
encore retrouvé les corps de leurs proches. Pour le moment, elles sont appelées à
la patience en attendant l’aboutissement des recherches.
Au Conseil de sécurité de l’ONU, la ministre congolaise des Affaires étrangères,
Coopération Internationale et Francophonie, Thérèse Kayikwamba Wagner,
est intervenue le mardi 08 octobre lors de la séance d'information sur la
région des Grands Lacs et la mise en œuvre de l'accord -cadre pour la paix,
la sécurité et la coopération en République Démocratique du Congo et dans la
région, écrit Election-net.com.
Elle a relevé, au cours de son intervention, les différents obstacles qui freinent le
processus de Luanda. Thérèse Kayikwamba Wagner a épinglé premièrement «
le plan harmonisé pour la neutralisation des FDLR et le désengagement des
forces », informant que "la RDC a élaboré un plan précis, mais le Rwanda ne
propose qu'une promesse de retrait sans garanties. Un déséquilibre qui, selon
elle, compromet la paix", lit-on entre les lignes de ce site d’information.
Revenant sur cette question, Actualite.cd titre : « Kinshasa démontre la
“ruse” de Kigali et insiste sur la "simultanéité" dans l'exécution du plan de
neutralisation des FDLR et retrait des troupes rwandaises de l'Est de la
RDC ».
Pour clore, plusieurs médias ont parlé de la réhabilitation dans ses fonctions
du chef de la police de la ville-province de Kinshasa, le général Blaise
Kilimbalimba. LequotidienRDC.com rappelle que ce commissaire de police
avait été suspendu le 31 août dernier dans le dossier du déguerpissement d’un
diplomate français à Gombe.

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