Cote-dIvoire Action-Plan 2022-2024 FR
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2022-2024
1
TABLE DES MATIERES
PREFACE ...................................................................................................................................................................... 3
INTRODUCTION ...................................................................................................................................................... 4
LES EFFORTS DU GOUVERNEMENT OUVERT A CE JOUR ................................................................... 5
LE PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT DU PAN ........................................................................................ 6
TABLEAU 1 : LISTE DES ENGAGEMENTS ..................................................................................................... 8
PRESENTATION DES ENGAGEMENTS ........................................................................................................ 10
THEMATIQUE 1 : BUDGET .................................................................................................. 10
Engagement 1 : Modifier le décret n° 82-1092 du 24 novembre 1982 pour
l’institutionnalisation puis la généralisation de la pratique du Budget Participatif dans les
collectivités territoriales et prendre les textes subséquents .................................................................. 10
Engagement 2 : Produire et publier le Rapport d’exécution du Budget en milieu d’année (90
jours après la fin du deuxième trimestre)...................................................................................................... 16
THEMATIQUE 2 : LUTTE CONTRE LA VIE CHERE .............................................................. 19
Engagement 3 : Renforcer la participation des consommateurs dans la prise de décision dans
le cadre de la lutte contre la vie chère ........................................................................................................... 19
THEMATIQUE 3 : LUTTE CONTRE LA CORRUPTION ........................................................ 24
Engagement 4 : Finaliser et vulgariser la stratégie nationale 2023-2027 de lutte contre la
corruption et les infractions assimilées en Côte d’Ivoire ......................................................................... 24
Engagement 5 : Produire et rendre accessibles les statistiques désagrégées sur les
déclarations de patrimoines des assujettis. .................................................................................................. 29
Engagement 6 : Disposer de données sur le niveau de satisfaction des citoyens sur la
délivrance des services publics .......................................................................................................................... 33
THEMATIQUE 4 : SECURITE ................................................................................................ 39
Engagement 7 : Lutter contre l’orpaillage clandestin et illicite en renforçant la communication
relative à la réglementation du secteur minier ........................................................................................... 39
Engagement 8 : Renforcer la mise en place de la police de proximité à partir des Comités
Consultatifs d’Ethique (CCE) ............................................................................................................................... 45
THEMATIQUE 5 : ENVIRONNEMENT................................................................................. 49
Engagement 9 : Faire adopter et vulgariser le Code de l’Environnement ........................................ 49
THEMATIQUE 6 : CONSTRUCTION .................................................................................... 57
Engagement 10 : Renforcer les actions de vulgarisation des lois, normes et procédures en
matière de construction, de logement et d’urbanisme en vue de sécuriser le cadre bâti ......... 57
THEMATIQUE 7 : EMPLOI ................................................................................................... 64
Engagement 11 : Faire adopter, vulgariser et rendre accessible les textes en matière de droit
du travail .................................................................................................................................................................... 64
2
PREFACE
La Côte d’Ivoire s’est engagée dans le processus de l’Open Government Partnership (OGP) ou
du Partenariat pour un Gouvernement Ouvert (PGO), en vue de consolider les valeurs de
démocratie participative, les principes de transparence, d’innovation technologique et de lutte
contre la corruption. Avec ce nouveau mode de gouvernance inclusif, notre pays souhaite-il
être capable de répondre aux nouvelles aspirations du citoyen ivoirien et parvenir à impacter
positivement le bien-être des populations.
L’adhésion de notre pays en octobre 2015 au Partenariat pour un Gouvernement Ouvert, ce
processus structurant, renforcera à coup sûr la bonne gouvernance, déjà au cœur de sa
stratégie de développement. En effet, le Gouvernement ivoirien, qui s’inscrit totalement dans
la vision de Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République, de
développer le processus de renforcement de la transparence, a retenu au titre du 6ème pilier du
Plan National de Développement 2021-2025, le renforcement de la gouvernance et la
modernisation de l’Etat.
Cet engagement du Gouvernement ivoirien est bénéfique à plusieurs égards ; il se traduit par
le respect des obligations incombant aux pays membres du PGO, notamment, la production
des documents périodiques tels les trois premiers Plans d’Action Nationaux (2016-2018, 2018-
2020 et 2020-2022).
Enfin, à travers sa participation active, la Côte d’Ivoire partage son expérience tout en
s’inspirant des bonnes pratiques des pays pairs.
L’élaboration de ce quatrième Plan d’Action National (PAN) de onze (11) engagements est la
résultante de la pluralité d’expression et de la volonté politique affichée par rapport à la
problématique de la gouvernance ouverte en Côte d’Ivoire.
3
INTRODUCTION
La Côte d’Ivoire est membre de cette Initiative depuis octobre 2015. En cette qualité de pays
participant à l’Initiative, elle a déjà élaboré et transmis aux Instances de l’OGP trois (03) Plans
d’Actions Nationaux ayant couvert les périodes 2016-2018, 2018-2020 et 2020-2022. Chacun
de ces plans a permis de consacrer la collaboration entre le Gouvernement, la Société Civile et
le Secteur Privé, et ce à toutes les étapes des plans : les consultations publiques, l’élaboration
du Plan d’Action National, la mise en œuvre, le suivi, et l’évaluation. Il convient de noter que
cette approche participative et inclusive de cocréation a des retombées positives sur les
relations entre les parties prenantes du processus, notamment la confiance, source de cohésion
sociale, de paix, donc de développement.
Dans cet esprit de confiance et conformément aux recommandations OGP, la Côte d’Ivoire doit
produire cette année, son quatrième Plan d’Action National qui couvrira la période 2022-2024.
La date butoir de transmission de ce livrable aux Instances de l’OGP est fixée au 31 décembre
2022.
Elle s’est appuyée sur la Plateforme de la Société Civile Ivoirienne pour l’OGP qui a mis à la
disposition du Comité Technique (CT-OGP) des propositions de thématiques, fruits de travaux
menés antérieurement. Par ailleurs, les consultations publiques ont permis aux populations
visitées de faire part de leurs préoccupations. Ces différents recueils de thématiques ont aidé
à l’identification des engagements.
Le quatrième Plan d’Action National met essentiellement l’accent sur la consolidation des
acquis, notamment le budget participatif, à travers son institutionnalisation et sa généralisation
dans les collectivités territoriales. Il abordera également des problèmes relatifs à la vie chère,
au budget, à la lutte contre la corruption, à la sécurité, à l’environnement, à la construction et
à l’emploi.
4
LES EFFORTS DU GOUVERNEMENT OUVERT A CE JOUR
Depuis son adhésion à l’Open Government Partnership en 2015, la Côte d’Ivoire consent des
efforts à la vulgarisation de la pratique de la bonne gouvernance, l’une des valeurs de l’OGP et
ce, par une synergie d’actions, qui associent à la fois l’Administration, le Secteur Privé, la Société
Civile et les médias à la gestion des affaires publiques.
Ainsi, à titre d’illustration, depuis 2019, un budget citoyen est élaboré, avec la participation des
représentants de la Société Civile. De même, depuis 2021, la Société Civile est associée à la pré-
validation des orientations budgétaires à travers le Document de Programmation Budgétaire
et Économique Pluriannuel (DPBEP). D’autres exemples de collaboration avec la Société Civile
se retrouvent dans les actions suivantes :
La Côte d’Ivoire participe à d’autres initiatives similaires à l’OGP, telles que l’Initiative pour la
Transparence des Industries Extractives (ITIE), le Doing Business, le Millenium Challenge
Corporation (MCC), le Mécanisme Africain d’Evaluation par les Pairs (MAEP).
5
LE PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT DU PLAN D’ACTION NATIONAL (PAN)
- l’atelier du 21 juin 2022 avec les Directeurs Régionaux du Ministère point focal des villes
visitées a permis de les sensibiliser aux principes de l’OGP et au processus des consultations
publiques ;
- l’atelier de synthèse des informations collectées, le 25 août 2022 a permis de consolider les
différentes thématiques recueillies ;
- les travaux menés avec les potentiels porteurs d’engagements (Ateliers et séances de travail)
ont permis de partager les thématiques retenues et d’échanger sur les propositions
d’engagements ;
Il convient de noter que ces rencontres ont favorisé l’implication et la participation de tous les
acteurs, dans le respect du principe de cocréation. Par ailleurs, elles ont permis d’échanger avec
les différents porteurs sur la forme, le fond et la pertinence des engagements, au regard des
attentes et valeurs de l’OGP.
L’objectif de tout ce processus est de doter notre pays d’un Plan d’Action National ambitieux,
pertinent selon les recommandations des Instances de l’OGP.
6
Pour le développement du présent Plan d’Action National, la Société Civile et le Secteur Privé
ont été associés à toutes les étapes, leur permettant ainsi d’exprimer régulièrement leur point
de vue dans l’esprit de la cocréation dudit Plan. A cet effet, certaines délégations des
consultations publiques étaient composées uniquement de membres de la Société Civile, gage
de confiance et de franche collaboration.
Par ailleurs, le Comité Interministériel OGP (CI-OGP) a joué son rôle de caution politique :
- il a mis à la disposition du CT-OGP des moyens financiers et donné des orientations claires
quant aux actions à mener pour élaborer ce présent livrable ;
- il a invité les structures porteuses d’engagements dans le Plan 2022-2024 à s’impliquer dans
les travaux d’élaboration afin que la date butoir du 31 décembre 2022 soit respectée ;
- il a enfin instruit la soumission d’une Communication en Conseil des Ministres qui a été
adoptée par le Gouvernement.
Le Point focal a également joué son rôle de coordonnateur au quotidien des travaux du Comité
Technique OGP (CT-OGP).
Quant au CT-OGP, il a traduit en actes cette volonté politique en engageant toutes les étapes
avec les différentes parties prenantes.
Les structures publiques pressenties pour porter les engagements ont participé pleinement
aux différents travaux qui se sont soldés par l’identification et la formulation des engagements
selon le canevas modèle OGP.
Enfin, la Société Civile et le Secteur Privé ont apporté leurs suggestions, avis, critiques et même
leur participation effective lors du processus d’élaboration du Plan. Cette franche collaboration
au cours des différentes rencontres (réunions, ateliers et consultations) a permis de disposer
d’une esquisse du Plan d’Action National 2022-2024.
Au terme de ce processus, 11 engagements synthétisés ci-après ont été retenus et portent sur
les thématiques relatives à la cherté de la vie, au budget, à la lutte contre la corruption, à la
sécurité, à l’environnement, à la construction et à l’emploi.
7
TABLEAU 1 : LISTE DES ENGAGEMENTS
8
- Accès à l’information
- Lutte contre la Ministère des Mines, du
Engagement 7 : Lutter contre l’orpaillage corruption Pétrole et de l’Energie /
clandestin et illicite en renforçant la - Bien-être des Direction de l’Exploitation
communication relative à la populations Minière Semi-Industrielle,
- Participation citoyenne
réglementation du secteur minier Artisanale et des Carrières
- Transparence
(DEMSIAC)
- Protection de
l’environnement
- Participation citoyenne
- Bien-être des
Engagement 8 : Renforcer la mise en populations Ministère de l’Intérieur et de la
place de la police de proximité à partir des - Intégrité du service Sécurité / Direction Générale
Comités Consultatifs d’Ethique (CCE) public de la Police de la Police Nationale (DGPN)
- Transparence
- Protection de
Engagement 9 : Faire adopter et l’environnement Ministère de l’Environnement
vulgariser le Code de l’Environnement - Participation citoyenne et du Développement Durable
- Amélioration du bien-
être des citoyens
- Amélioration du cadre
Engagement 10 : Renforcer les actions de de vie
vulgarisation des lois, normes et - Accès à l’information
- Transparence dans la Ministère de la Construction,
procédures en matière de construction, de
gestion des affaires du Logement et de
logement et d’urbanisme en vue de
publiques l’Urbanisme
sécuriser le cadre bâti
- Participation citoyenne
- Lutte contre la
corruption
- Accès à l’information
Engagement 11 : Faire adopter, vulgariser Ministère de l’Emploi et de la
- Transparence
et rendre accessible les textes en matière - Participation citoyenne Protection Sociale / Direction
de droit du travail Générale du Travail (DGT)
9
PRESENTATION DES ENGAGEMENTS
THEMATIQUE 1 : BUDGET
Coordonnées : [email protected] / 27 20 27 57 77 / 07 07 20 35 00
Définition de la problématique
10
- L’insuffisance d’information des populations surtout des femmes et des autorités locales sur l’élaboration, l’exécution,
le suivi et l’évaluation du budget de leur collectivité, situation pouvant favoriser la corruption dans la gestion des affaires
de la collectivité locale ;
- La faible implication et participation des populations dans la gestion budgétaire de leur collectivité.
L’engagement vise l’amélioration de la participation citoyenne qui est prescrite dans plusieurs textes en vigueur
notamment la loi 2012- 1128 en ses articles 32 et 35, la loi 2001-476 en son article 32.
2. Quelles sont les causes du problème ?
L’article 32 de la loi 2012-1128 du 13 décembre 2012 portant organisation des collectivités territoriales consacre le
caractère public des réunions des Conseils. De ce fait, les populations sont autorisées à assister à ces réunions. Cependant,
leur participation est passive car ne disposant de voix ni consultative, ni délibérative.
Le décret n°82-1092 du 24 novembre 1982 fixant les règles de programmation et de budgétisation des actions et des
opérations de développement des communes et de la ville d’Abidjan ainsi que leur nomenclature budgétaire institue le
programme triennal qui est un document officiel où sont mentionnées les actions et les opérations de développement
ayant pour objectif, d’améliorer le cadre de vie des habitants d’un même territoire par ordre de priorité. De manière
précise, il revient aux autorités communales de concevoir et de programmer des équipements et des services d’intérêt
local en vue de permettre le développement local. Il doit logiquement se confectionner en tenant compte des avis des
citoyens des différents quartiers et villages de la commune. Ce qui n’est pas le cas actuellement.
En somme, à aucune étape de l’identification des priorités d’investissements et de l’élaboration des budgets des
collectivités territoriales, la consultation des populations et la prise en compte de leurs besoins ne peuvent être prouvées.
Description de l’engagement
Au début des années 2010, la Direction Générale de la Décentralisation et du Développement Local a mis en œuvre ou a
accompagné des initiatives et programmes pour l’institutionnalisation du budget participatif dans les collectivités
territoriales ivoiriennes. Ainsi, l’USAID (United States Agency for International Development) a accompagné
l’implémentation du budget participatif dans certaines communes dont Yopougon et Divo.
Malheureusement, cette phase pilote a connu un échec lié entre autres à l’insuffisance de formation, à la méconnaissance
du processus de mise en œuvre de l’outil, à la non-appropriation du budget participatif dans ses principes et valeurs par
les gouvernants locaux et bien d’autres.
Après l’adhésion officielle de la Côte d’Ivoire le 28 octobre 2015 à l’Open Government Partnership (OGP) ou Partenariat
pour un Gouvernement Ouvert (PGO), et au regard des valeurs de transparence dans la gestion des affaires publiques et
de participation citoyenne, le CT-OGP a inscrit comme engagement 6, dans le PAN 2 : Promouvoir la démocratie
participative dans les collectivités territoriales (engagement porté par la DGDDL).
Suite à divers plaidoyers, des institutions internationales (Union Européenne, UNICEF) et des Organisations de la Société
Civile (Fondation Akwaba), en étroite collaboration avec le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité par l’entremise de la
DGDDL, ont mené des programmes d’implémentation du budget participatif.
11
Ainsi, grâce à cet accompagnement, des programmes d’implémentation du budget participatif ont été pilotés dans 16
communes (Daoukro, Ouellé, Prikro, Bongouanou, M’bahiakro, Abengourou, Bondoukou, Daloa, Divo, Duékoué,
Ferkessédougou, Gagnoa, Korhogo, Man, Tiassalé et Yamoussoukro).
En outre, en plus de ces opérations, la DGDDL a bénéficié en 2019 du soutien du PAGOF en vue de tenir des sessions de
formation et de renforcement de capacités des communes ivoiriennes sur le budget participatif.
A ce titre, du 1er au 9 avril 2019, 15 auditeurs de 08 communes, constitués de cadres de services municipaux et des acteurs
de la Société Civile ont reçu des rudiments sur les concepts et cadres institutionnels, les étapes de mise en œuvre du
budget participatif, les méthodes et techniques de facilitateurs, les principes et dimensions du budget participatif.
Du 9 au 17 mai 2020, ce fut le tour de 11 communes de voir leurs capacités renforcées en matière de budget participatif.
En définitive, la Côte d’Ivoire compte à ce jour plus de 30 communes (sur 201) qui ont vu leurs capacités renforcées en
matière de budget participatif. Parmi ces communes, 24 pratiquent des expériences actives de budget participatif dont
15 ont pris des délibérations instituant le budget participatif.
Le constat est que la participation citoyenne reste faible. En effet, les raisons sous-jacentes pour lesquelles l'implication
des citoyens est faible sont :
- l’absence d’un guide sur la pratique du budget participatif (ligne directrice),
- l’absence d’outils de suivi du processus et de la mesure de l’impact réel sur la qualité de vie des populations
- la faible appropriation de ce processus par les élus ;
- le lancement d’action de façon isolée des municipalités. En effet, il n’y a pas de véritable réseau qui aurait permis
d’échanger sur les bonnes pratiques, les échecs sur le budget participatif et de mener des réflexions communes ;
- le problème de l’investissement initial et de temps de mise en place nécessités par l’acquisition et la création d’une
plateforme numérique (ou d’un projet de participation hors ligne) ;
- La faiblesse de financement des infrastructures d’envergure et la faiblesse budgétaire ;
- de forts obstacles idéologiques : l’idée selon laquelle seul l’élu représentant de l’intérêt général, doit décider et le refus
du principe de redevabilité qui entrainent les pesanteurs politiques et sociologiques des fonctions intermédiaires des
administrations centrales, en faveur d’une budgétisation participative effective.
La consultation directe des citoyens de toutes les couches, c’est à dire la Société Civile et les représentants de différents
secteurs (y compris les femmes, les jeunes et d'autres communautés sous-représentées) afin qu’ils expriment leurs
besoins et priorités. Des consultations qui seront inscrites dans le Programme Triennal et dont l’exécution sera attestée
par des procès-verbaux.
- La création d’un cadre légal pour le budget participatif pour impliquer davantage les populations et rendre plus efficaces
les actions des autorités locales en leur faveur, ce qui renforcera la participation citoyenne déjà prévue dans certains
textes telles la loi 2012-1128 en ses articles 32 et 35, la loi 2001-476 en son article 32 ;
- La sensibilisation de tous les acteurs pour faciliter l’appropriation du budget participatif par ces derniers ;
- La mise en place d’un outil pour la pratique du budget participatif à l’intention des collectivités et de tous les autres
acteurs du budget participatif.
L’objectif de la modification du décret n° 82-1092 du 24 novembre 1982 consistera à formuler des recommandations aux
acteurs locaux, visant à renforcer la participation citoyenne et à rendre obligatoires certaines actions pour l’amélioration
effective du budget participatif. Le décret contribuera à assurer la mise en œuvre du processus du budget participatif en
recommandant par exemple l’insertion des procès-verbaux joint à la liste de présence des différents foras à l’instar des
12
avis des commissions, à prioriser et préciser les besoins des populations dans les fiches d’opérations dans la
programmation et la budgétisation des actions et opérations de développement des collectivités.
3. Quels résultats voulons-nous atteindre en mettant en œuvre cet engagement ?
Par la création d’un organe de suivi de la mise en œuvre du budget participatif et la sensibilisation ainsi que le
renforcement des capacités, cet outil inclusif et efficace de gestion, les autorités locales seront beaucoup plus disposées
à se l’approprier en suivant les précisions du guide de mise en œuvre du budget participatif qui sera élaboré. Cet organe
de suivi pourrait initier diverses autres initiatives et actions pour motiver davantage les autorités et gouvernements locaux
à la pratique du budget participatif en évaluant le taux de participation citoyenne, en instaurant un prix pour récompenser
ceux qui se seront distingués et même qui auront travaillé dans le sens de l’augmentation du financement destiné aux
projets du budget participatif et à l’organisation des foras.
Enfin, à côté de ces initiatives, l’on pourrait changer et améliorer la manière de communiquer sur les documents
budgétaires afin de capter davantage l’attention des populations dans une perspective de genre aux fins de susciter
beaucoup plus d’engouement et d’intérêt de leur part quant à leur droit d’implication effective dans la gestion des affaires
de leurs localités.
Par exemple, emmener les autorités locales à mettre de manière effective les bilans de leurs activités annuelles et tout
autre document budgétaire à la disposition des populations conformément à la loi n°2012-1128 du 13 décembre 2012
par le biais d’un système d’information accessible à tous (par des affichages, des programmes radios diffusés, des sites
internet).
Analyse de l’engagement
Le fait que les priorités des citoyens soient prises en compte dans la
2. Comment l’Engagement contribuera-t-il
définition des investissements par les élus, un devoir de redevabilité,
à favoriser la responsabilisation ?
de reddition des comptes (la responsabilité) s’impose à ces derniers.
13
Le budget participatif est un mécanisme ou un processus par lequel
3. Comment l’Engagement améliora-t-il la les populations décident de l’affectation de tout ou partie des
participation des citoyens à la définition, ressources publiques locales disponibles ou sont associées aux
à la mise en œuvre et au suivi des décisions relatives à ces affectations. Il n’est donc plus question que
solutions ? ce soient les élus qui décident pour les citoyens, mais plutôt que les
deux (02) groupes travaillent ensemble.
Planification de l’engagement
14
participatif secteur privé,
est élaboré etc.)
et Fondation - UE
Akwaba - UNICEF
opérationnel
- PAGOF
Social - Les
Justice et représentants de
autres différents
secteurs (y
compris les
femmes, les
jeunes et d'autres
communautés
sous-
représentées)
4- Vulgariser les textes et Les textes et Janvier 2024 Responsable : MIS / DGDDL
documents produits à travers documents – juin 2024
des caravanes de produits sont Parties prenantes de soutien
sensibilisation, des ateliers, des connus
Gouvernement OSC Autres (par
communications
exemple, le
radiotélévisées, des
Parlement, le
publications sur les canaux de
secteur privé,
communication de la DGDDL
etc.)
Fondation - UE
Akwaba - UNICEF
- PAGOF
Social - les
Justice et représentants de
autres différents
secteurs (y
compris les
femmes, les
jeunes et d'autres
communautés
sous-
représentées)
15
Numéro et nom de Engagement 2 : Produire et publier le Rapport d’exécution du Budget en milieu
l'engagement d’année (90 jours après la fin du deuxième trimestre)
Brève description de
L’engagement consiste à produire et à publier le rapport en milieu d’année sur
l’engagement
l’exécution du budget (90 jours après la fin du deuxième trimestre), à partir d’un
examen de l’évolution des hypothèses macroéconomiques et de la révision des
prévisions.
- Ministère de
l’Economie et des
Finances
Définition de la problématique
- Faible information du citoyen sur la manière dont les ressources sont dépensées durant les six (6) premiers mois de
l’année.
Ce manque d'informations ne permet pas aux OSC de faire un bon contrôle à mi-parcours sur le respect des engagements
économiques et budgétaires de l'Etat en début d'année. Cette situation limite les OSC quant à la possibilité d'interpeller
les autorités sur les écarts observés entre les objectifs et les réalisations en milieu d'année.
Les documents et informations budgétaires publiés sur le site internet de l’Administration n’incluent pas le rapport
d’exécution en milieu d’année du budget de l’Etat. L’absence de ce document qui offre une vue globale de la
situation d’exécution du budget et de l’évolution de l’environnement économique ne permet pas au citoyen d’être
pleinement informé de l’évolution de la situation macro budgétaire.
16
Description de l’engagement
Avant cela, des communications en Conseil de Ministres trimestrielles circonscrits à l’exécution de la loi de finances
étaient et continuent d’être produites. Il s’agit d’élargir le champ de l’analyse à l’environnement macroéconomique
dans lequel s’exécute le budget en vue de parvenir à l’exhaustivité de l’information.
Analyse de l’engagement
1. Comment l'engagement favorisera-t-il Accès à l’état d’exécution du Budget des six (6) premiers mois de l’année par
la transparence ? la population.
17
Planification de l’engagement
*Informations supplémentaires : Ce Rapport sera produit et publié après la date d’échéance du PAN car sa production
nécessite les données de fin juin 2024.
18
THEMATIQUE 2 : LUTTE CONTRE LA VIE CHERE
Numéro et nom de Engagement 3 : Renforcer la participation des consommateurs dans la prise de décision dans
l'engagement le cadre de la lutte contre la vie chère
Brève description de Il s’agit de renforcer l’implication des associations de consommateurs dans la définition, la mise
l’engagement en œuvre et l’évaluation de la stratégie annuelle de lutte contre la vie chère en vue de la prise
en compte des préoccupations des populations et surtout de voir celles-ci s'approprier les
mesures prises par l’état.
Responsable de MINISTERE DU COMMERCE DE L’INDUSTRIE ET DE LA PROMOTION DES PME / Conseil
l'engagement National de Lutte contre la Vie Chère (CNLVC)
Définition de la problématique
Depuis l’avènement de la Covid, on assite à une inflation sur les produits de premières nécessités. Malgré les efforts du
Gouvernement pour amoindrir cette inflation due à des tensions sur le marché international, la population n’a cessé de
grogner et de juger le Gouvernement incapable de préserver son pouvoir d’achat.
Bien que le Gouvernement ait mis en place un ensemble de textes, de dispositifs et de mesures pour lutter contre la vie
chère, l’insuffisance de représentation de la société civile dans la prise de décision pose parfois le problème de
l’inadéquation des décisions dans le cadre de la lutte contre la vie chère et les besoins réels de la population.
- Faible collaboration entre l’Administration et la Société Civile dans l’élaboration annuelle des stratégies de lutte
contre la vie chère.
19
Description de l’engagement
Organisation de séances de travail avec les représentants des fédérations d’associations de consommateurs afin de
mieux appréhender le ressenti des populations sur les questions liées à la vie chère et de recueillir leurs propositions.
- Renforcement de la participation des consommateurs à travers leurs fédérations d’associations dans l’élaboration
annuelle de la stratégie de lutte contre la vie chère ;
- Inclusion des consommateurs dans la mise en œuvre effective des mesures prises par le Gouvernement visant à
protéger leur pouvoir d’achat.
Analyse de l’engagement
20
Planification de l’engagement
21
3- Mettre en œuvre la - La stratégie de Mars 2023 à Responsable : Ministère en charge du Commerce /
stratégie de lutte contre lutte contre la novembre CNLVC
la vie chère vie chère est 2023
mise en œuvre ; Parties prenantes de soutien
22
rapport est Parlement, le
disponible secteur privé, etc.)
https://cnlvc.ci
/2017/02/22/le
quipe/
Le décret qui crée le CNLVC précise qu’il identifie ses membres et donne une orientation
au CNLVC axée sur les consommateurs en général.
Les groupes de consommateurs comme les personnes âgés, les enfants et les femmes sont
Informations
pris en charge par le Ministère en charge de la Solidarité avec lequel nous travaillons au
supplémentaires
sein d’une cellule appelé le Comité de Concertation Elargie.
Pour éviter les conflits de compétences, le CNLVC ne mène ses actions qu’en faveur des
consommateurs pris de façon général.
23
THEMATIQUE 3 : LUTTE CONTRE LA CORRUPTION
Numéro et nom de Engagement 4 : Finaliser et vulgariser la stratégie nationale 2023-2027 de lutte contre la
l'engagement corruption et les infractions assimilées en Côte d’Ivoire
- Le document de stratégie nationale de lutte contre la corruption et les infractions assimilées
est un outil de planification, de coordination et de suivi-évaluation des actions du
Gouvernement en matière de prévention et de lutte contre la corruption en Côte d’Ivoire.
Brève description
- La vulgarisation du document de stratégie nationale de lutte contre la corruption et les
de l’engagement
infractions assimilées permettra aux différents acteurs de s’approprier le plan d’actions
multisectorielles et intégrées en vue d’une mise en œuvre réussie dans la perspective d’une
réduction de la corruption en Côte d’Ivoire.
Coordonnées : [email protected] / 27 22 47 95 00 / 27 22 47 82 64 / 07 77 92 51 02
24
Définition de la problématique
1. À quel problème l’engagement vise-t-il à répondre ?
- Faible appropriation des actions prioritaires du Gouvernement en matière de lutte contre la corruption et les
infractions assimilées ;
- Faible implication effective des acteurs du secteur public, du secteur privé et de la société civile dans la mise en
œuvre des actions prioritaires ;
- Faible coordination des actions prioritaires.
2. Quelles sont les causes du problème ?
Une faible appropriation des valeurs, principes et normes éthiques avec pour corollaire une prédominance des intérêts
privés sur l’intérêt général au niveau des services des secteurs public et privé et de la société civile.
Description de l’engagement
3. Qu’est-ce qui a été fait jusqu’à présent pour résoudre le problème ?
Le Chef de l’Etat ivoirien s’est engagé à faire de la lutte contre la corruption un axe fort de sa politique de
développement. Cette volonté s’est traduite par :
- Ratification en 2012, de la Convention des Nations Unies contre la Corruption et celle de l’Union Africaine sur la
prévention et la lutte contre la corruption ;
- Mise en place d’un dispositif juridique interne de lutte contre la corruption ;
- Création de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance, du Ministère de la Promotion de la Bonne gouvernance
et de la Lutte contre la Corruption, du Pôle Pénal Economique et Financier et de l’Agence de Gestion et Recouvrement
des Avoirs Criminels ;
- Organisation d’actions de sensibilisation par l’ensemble des structures impliquées dans la lutte contre la corruption
à l’endroit des agents du secteur public, du secteur privé et de la société civile en vue de favoriser une prise de
conscience nationale sur le phénomène de la corruption ;
- Plusieurs initiatives conduites dans les domaines de prévention et de répression des actes de corruption.
4. Quelle solution suggérez-vous ?
La Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance met à la disposition du Gouvernement un outil de référence de
planification et de coordination de la mise en œuvre, du suivi et de l’évaluation des actions de lutte contre la corruption
et les infractions assimilées. Cet outil est le document de stratégie nationale de lutte contre la corruption et les
infractions assimilées.
Cet outil permet d’établir la synergie des actions et la mutualisation des moyens des différents acteurs nationaux
impliqués dans la prévention et la lutte contre la corruption et les infractions assimilées en vue d’une plus grande
efficacité de l’Etat de Côte d’Ivoire.
3. Quels résultats voulons-nous atteindre en mettant en œuvre cet engagement ?
- Une meilleure appropriation des actions prioritaires du Gouvernement en matière de lutte contre la corruption et
les infractions assimilées ;
- Une implication effective des acteurs du secteur public, du secteur privé et de la société civile dans la mise en
œuvre des actions prioritaires ;
- Une coordination renforcée des actions prioritaires.
25
Analyse de l’engagement
Questions Réponse (si non applicable, répondez simplement N/A)
5. Comment l’engagement
Le plan d’actions prioritaires a été élaboré selon un processus participatif et inclusif
favorisera-t-il la
impliquant toutes structures intervenant dans la prévention et la lutte contre la
transparence ?
corruption et les infractions assimilées en Côte d’Ivoire.
Sa vulgarisation aussi bien au niveau national que régional permettra à tous les
acteurs y compris les populations d’avoir une bonne connaissance des actions
retenues, des responsables de mise en œuvre, les périodes et les coûts de
réalisation desdites actions.
L’axe 5 « Développer la culture citoyenne de la prévention et de la lutte contre la
corruption » de la stratégie nationale est consacrée à la participation citoyenne qui
sera mise en œuvre par les organisations de la Société Civile à travers des
campagnes de communication et de sensibilisation.
6. Comment l’engagement
Dans le document de la stratégie nationale, le responsable de mise en œuvre de
contribuera-t-il à favoriser
chaque action retenue est clairement identifié. Il est tenu de rendre compte
la responsabilisation ?
régulièrement sur l’état d’avancement de la réalisation des actions qui relèvent de
sa compétence. En outre, il devra élaborer un rapport périodique de mise en œuvre
et le transmettre à la HABG qui assure la coordination.
Cette approche retenue favorise le principe de responsabilité des différents acteurs
nationaux des secteurs public et privé et de la Société Civile.
L’élaboration et la diffusion du rapport annuel d’évaluation de la corruption
permettront à la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance qui assure la
coordination des actions de prévention et de lutte contre la corruption et les
infractions assimilées, de rendre régulièrement compte au Gouvernement et à
toute la population ivoirienne.
3. Comment l’engagement
La participation de la Société Civile à la prévention et à la lutte contre la corruption
améliorera-t-il la participation
et les infractions assimilées est prévue dans la loi n° 2016-886 du 08 novembre
des citoyens à la définition, à la
2016 portant Constitution de la République de Côte d’Ivoire et dans l’ordonnance
mise en œuvre et au suivi des
n° 2013-660 du 20 septembre 2013.
solutions ?
L’approche participative, inclusive et itérative a été adoptée pour l’élaboration de
la stratégie nationale de lutte contre la corruption. Dans ce cadre, les OSC ont
participé à toutes les étapes du processus d’élaboration de la stratégie nationale de
lutte contre la corruption :
- Validation des questionnaires et du guide d’entretien pour la collecte des
données ;
- Participation à la collecte des données ;
- Validation du rapport diagnostic sur la corruption et les infractions
assimilées ;
- Elaboration et validation des outils de mise en œuvre de la stratégie
nationale (Tableau de bord prospectif ; cadre de mesure de la performance
et plan opérationnel).
Conformément à ces dispositions, les organisations de la Société Civile conduisent
déjà des activités portant sur la formation, la sensibilisation et les plaidoyers. Dans
le cadre de la stratégie nationale de lutte contre la corruption et les infractions
26
assimilées, les organisations de la Société Civile seront davantage impliquées dans
les actions de formation, de sensibilisation et de contrôle citoyen. Un axe est
entièrement consacré au contrôle citoyen.
De même, les OSC sont représentées au Comité de Pilotage qui est l’organe
d’orientation et de décision pour la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de
Lutte contre la Corruption. Elles sont également représentées dans le Comité
technique de mise en œuvre de la stratégie de lutte contre la corruption. Ce comité
technique est chargé :
- d’élaborer les outils opérationnels sur la base du Plan opérationnel global
de la Stratégie Nationale de Lutte contre la Corruption (Plans de travail et
de budgets annuels, matrice de suivi d’avancement, tableau de bord de
pilotage indiquant le niveau d’atteinte des indicateurs de résultats) ;
- de coordonner la mobilisation des ressources pour la mise en œuvre de la
Stratégie Nationale de Lutte contre la Corruption ;
- de produire un rapport d’avancement périodique et un tableau de bord de
la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Lutte contre la Corruption ;
- de proposer au Comité National de Pilotage les mesures d’ajustement
compte tenu de l’avancement de la mise en œuvre de la Stratégie
Nationale de Lutte contre la Corruption.
Planification de l’engagement
Jalons Résultats Date de Parties prenantes
attendus réalisation
prévue
1- Organiser une cérémonie - Le document 4e Responsable : Haute Autorité pour la Bonne
de remise de la stratégie de la stratégie trimestre Gouvernance (HABG) / Direction des Etudes
nationale de lutte contre la nationale de 2022 Parties prenantes de soutien
corruption et les infractions lutte contre la
Gouvernement OSC Autres (par
assimilées à Monsieur le corruption et
exemple, le
Premier Ministre pour être les infractions
Parlement, le
adoptée par le est remis à
secteur privé, etc.)
Gouvernement Monsieur le
Premier - Institutions ; Les OSC Faitières du secteur
Ministre - Ministères ; impliquées Privé :
- Structures dans la lutte - Confédération
- Le document techniques. contre la Générale des
est adopté par corruption Entreprises de Côte
le d’Ivoire (CGECI) ;
Gouvernement -Fédération
Ivoirienne des
Petites et
Moyennes
Entreprises
(FIPME) ;
- Chambre de
Commerce et
27
d’Industrie de Côte
d’Ivoire (CCI-CI);
- Association
Professionnelle des
Banques et
Etablissements
Financiers de Côte
d’Ivoire (APBEF-CI).
2- Organiser un atelier de 1er Responsable : Haute Autorité pour la Bonne
L’atelier de
lancement de la Stratégie trimestre Gouvernance (HABG) / Direction des Etudes
lancement de
Nationale de Prévention et 2023 Parties prenantes de soutien
la Stratégie
de Lutte contre la
Nationale de Gouvernement OSC Autres (par
corruption et les infractions
Prévention et exemple, le
assimilées
de Lutte Parlement, le
contre la secteur privé, etc.)
corruption et
- Institutions ; Les OSC Faitières du Secteur
les infractions
- Ministères ; impliquées Privé :
assimilées est
- Structures dans la lutte -CGECI ;
organisé
techniques. contre la - FIPME ;
corruption - CCI-CI ;
- APBEF-CI.
3- Editer et diffuser la La stratégie 2e Responsable : Haute Autorité pour la Bonne
stratégie nationale de lutte nationale est trimestre Gouvernance (HABG)/ Direction des Etudes
contre la corruption et les éditée et 2023 Parties prenantes de soutien
infractions assimilées diffusée Gouvernement OSC Autres (par
(support exemple, le
physique et Parlement, le
numérique) secteur privé, etc.)
- Administrations OSC au Secteur privé au
déconcentrées ; niveau niveau régional
- Collectivités régional
territoriales
(Mairies,
District et
Régions)
28
Numéro et nom de Engagement 5 : Produire et rendre accessibles les statistiques désagrégées sur les
l'engagement déclarations de patrimoines des assujettis.
Brève description de A travers cet engagement, la HABG entend renforcer la transparence dans la pratique
l’engagement de la déclaration de patrimoine en Côte d’Ivoire en rendant disponibles des statistiques
à jour et désagrégées sur les déclarations. Cet engagement se traduira par le
déploiement d’une plateforme informatique intégrée permettant de produire les
statistiques détaillées et fiables en temps réel.
Coordonnées : [email protected] / 27 22 47 95 00 / 27 22 47 82 64
Coordonnées : [email protected] / 27 22 47 95 00 / 27 22 47 95 06
Définition de la problématique
Cet engagement vise à réduire progressivement les difficultés d’accès aux informations relatives à la déclaration de
patrimoine par les populations.
2. Quelles sont les causes du problème ?
Les difficultés d’accès aux informations relatives aux déclarations de patrimoine en Côte d’Ivoire sont principalement
dues au caractère confidentiel du contenu des déclarations. Cependant la HABG est autorisée à produire et mettre à
la disposition du public les statistiques détaillées sur l’activité de déclaration de patrimoine. A ce jour, le faible niveau
d’informatisation du processus ne permet pas la production en temps réels de ces statistiques désagrégées.
29
Description de l’engagement
- la synthèse agrégée des déclarations de prise de fonction ou de début de mandat, disponible sur le site internet de
l’Institution chaque mois ;
- la liste nominative des personnes ayant déclaré leur patrimoine au cours de l’année, publiée au Journal Officiel au
premier trimestre de l’année suivante.
En dehors de ces deux principales informations, il était difficile de disposer de statistiques beaucoup plus détaillées et
disponible à temps. Toutefois, l’engagement ne prend pas en compte la publication des déclarations car interdite par
la loi. (Article 55 de l’Ordonnance 2013-660 du 20 septembre 2013). Cet engagement se limite donc à la production
détaillée des statistiques sur les assujettis et leurs statuts de déclarant ou non en fonction de divers critères.
Analyse de l’engagement
1. Comment l'engagement favorisera-t-il la - Améliorer l’accès des populations et de la société civile aux
transparence ? informations publiques ;
30
La déclaration de patrimoine est une mesure de responsabilisation
des différentes personnalités assujetties dans la gestion des
2. Comment l'engagement contribuera-t-il à affaires publiques.
favoriser la responsabilisation ?
En rendant disponibles les statistiques détaillées et fiables sur les
déclarations de patrimoine, la HABG permet aux citoyens de jouer
leur rôle de contrôle citoyen de l’action publique.
Planification de l’engagement
Autres (par
exemple, le
Gouvernement OSC
Parlement, le
secteur privé,
etc.)
2- Former les utilisateurs Les agents de la 31 juillet Responsable : HABG / Direction du Traitement
externes de la HABG, les points 2023 des Déclarations de Patrimoine
Plateforme intégrée de focaux de la Parties prenantes de soutien
gestion des déclarations déclaration de
de patrimoine Patrimoine et les Autres (par
Assujettis sont exemple, le
Gouvernement OSC Parlement, le
formés
secteur privé,
etc.)
- Ministères techniques Institutions :
- Toutes les entreprises
publiques et Bureau
parapubliques National
d’Etude
Technique et
de
31
Développem
ent (BNETD)
Informations La loi relative à la déclaration de patrimoine ne permet pas la publication du contenu des
supplémentaires déclarations.
32
Numéro et nom de Engagement 6 : Disposer de données sur le niveau de satisfaction des citoyens sur la
l'engagement délivrance des services publics
Brève description de Cet engagement vise à documenter les retours d’expérience des usagers des services
l’engagement publics, à travers la réalisation d’une enquête annuelle de satisfaction des citoyens sur la
délivrance des services publics en matière d’éducation et d’inclusion financière.
Education :
- Le processus d’affectation et d’orientation en ligne des élèves admis en classe de
6ème et de 2nde ;
- La production et la distribution de manuels scolaires aux élèves du CP1 et du
CP2 ;
- Le déploiement du système de contrôle biométrique des présences des élèves
affectés par l’Etat dans les établissements privés d’enseignement secondaire.
Inclusion financière :
-L’utilisation de l’application TrésorPay/TrésorMoney pour le recouvrement des
recettes et le paiement des services du Trésor Public ;
- L’utilisation du comparateur des services financiers et de la plateforme de
gestion des plaintes mis en service par l’Observatoire de la Qualité des Services
Financiers (OQSF).
Responsable de MINISTERE DE LA PROMOTION DE LA BONNE GOUVERNANCE ET DE LA LUTTE
l'engagement CONTRE LA CORRUPTION / Programme Pays de Renforcement des Capacités (PPRC)
Coordonnées : [email protected] / 05 05 94 17 47
- Ministère de l’Intérieur
et de la Sécurité
Définition de la problématique
33
raison d’une maîtrise insuffisante des méthodes et des outils de collecte de données objectives concernant les attentes
et les opinions des usagers des services publics.
Description de l’engagement
L’adhésion au processus Open Government Partnership ou la création de l’Observatoire du Service Public (OSEP) ont
permis de mettre en place des dispositifs d’information et de reddition de comptes tels que le portail miliê et le portail
national open data (data.gouv.ci), afin d’améliorer l’interaction entre l’Etat et les citoyens.
Toutefois, ces initiatives s’avèrent insuffisantes pour documenter les retours d’expérience des citoyens quant à la
délivrance des services publics.
Afin de résoudre durablement le problème de la disponibilité de données sur le niveau de satisfaction des citoyens
concernant la délivrance des services publics, le PPRC procèdera à :
La participation active des organisations de la société civile à la réalisation des enquêtes est une dimension clé de
cette activité. En effet, 50 acteurs de la Société Civile venant des 14 districts de la Côte d'Ivoire seront formés à la
conduite d’enquêtes et réaliseront la collecte des données. A la suite, ils contribueront au traitement et à l’analyse des
données, en vue de la rédaction et de la dissémination du rapport d’enquête.
Tout au long du processus de mise en œuvre de l’activité, un cabinet apportera un appui technique pour l’animation
des sessions de formation, la collecte, le traitement et l’analyse des données, ainsi que la rédaction du rapport
d’enquête.
34
- 50 acteurs de la Société Civile sont formés à la conduite d’enquête de satisfaction ;
- 2 rapports annuels d’enquête de satisfaction des usagers sur la délivrance des services publics sont disséminés ;
- Le niveau annuel de satisfaction des usagers des services publics est déterminé.
Analyse de l’engagement
- D’une part, l’implication des OSC dans le processus de réalisation des enquêtes
leur permettra d’avoir un accès facilité aux informations relatives à la délivrance
des services publics concernés ;
- D’autre part, la publication des rapports d’enquête permettra de diffuser
l’information sur les services publics concernés ainsi que les attentes, les
perceptions et les opinions des usagers de ces services publics auprès des
acteurs institutionnels, de l’ensemble des OSC et des populations.
Comment l'engagement Deux (2) ministères sont impliqués dans la mise en œuvre de l’activité, en tant que
contribuera-t-il à favoriser la ministères chargés de la délivrance des services concernés par l’enquête :
responsabilisation ? - Le Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation, pour les
services d’éducation notamment (i) le processus d’affectation et
l’orientation en ligne des élèves admis en classe de 6 ème et de 2nde ; (ii) la
production et la distribution de manuels scolaires aux élèves des classes de
CP1 et CP2 et (iii) le déploiement du système de contrôle biométrique des
présences.
- Le Ministère de l’Economie et des Finances, à travers la Direction Générale
du Trésor et de la Comptabilité Publique et l’Observatoire de la Qualité des
Services Financiers, pour les services financiers, notamment (i) l’utilisation
de l’application TrésorPay/TrésorMoney pour le paiement des recettes de
services et (ii) l’utilisation du comparateur des services financiers mis en
place par l’Observatoire de la Qualité des Services Financiers (OQSF).
35
La réalisation d’enquêtes de satisfaction constitue un mécanisme de redevabilité,
dans le sens où elle permet de recueillir des informations, les appréciations des
citoyens concernant les services publics délivrés.
Comment l'engagement - D’un côté, les OSC impliquées dans le processus contribueront au suivi de la
améliorera-t-il la participation délivrance des services publics concernés ;
des citoyens à la définition, à la - De l’autre, les citoyens-usagers seront invités à donner leurs avis et observations
mise en œuvre et au suivi des sur la qualité desdits services publics, ainsi que leurs propositions
solutions ? d’amélioration.
La répétition des enquêtes créera une boucle de rétroaction par laquelle les OSC et
les citoyens pourront vérifier la mise en œuvre efficace des solutions préconisées
d’une année à une autre.
Planification de l’engagement
36
2- Réaliser l’enquête auprès Les données Décembre Responsable : Programme Pays de Renforcement
des usagers d’enquête 2023 – des Capacités (PPRC)
sont Janvier
Parties prenantes de soutien
collectées 2024
Gouvernement OSC Autres (par
exemple, le
Parlement, le
secteur privé,
etc.)
- Ministère de - Faîtières de la -
l’Economie et société civile Etablissements
des Finances - Organisations d’enseigneme
de base de la nt privé
- Ministère de société civile
l’Education - Librairies et
Nationale et de Editeurs
l’Alphabétisation impliqués dans
la distribution
- Ministère de des manuels
l’Intérieur et de scolaires
la Sécurité
3- Traiter et analyser les Les données Janvier – Responsable : Programme Pays de Renforcement
données d’enquête d’enquête Février des Capacités (PPRC)
sont traitées 2024
et analysées Parties prenantes de soutien
37
présentés et secteur privé,
disséminés etc.)
- Ministère de - Faîtières de la -
l’Economie et société civile Etablissements
des Finances d’enseigneme
- Organisations nt privé
- Ministère de de base de la
l’Education société civile - Librairies et
Nationale et de Editeurs
l’Alphabétisation impliqués dans
la distribution
- Ministère de des manuels
l’Intérieur et de scolaires
la Sécurité
38
THEMATIQUE 4 : SECURITE
Coordonnées : [email protected] / 07 08 18 17 46
Définition de la problématique
Cet engagement vise à répondre à l’insuffisance de communication sur la réglementation minière dénoncée lors des
enquêtes par les populations sur l’étendue du territoire ivoirien. En effet la faible connaissance de la réglementation
du secteur de l’Exploitation Minière Artisanale et à Petite Echelle (EMAPE), engendre des mauvaises prises de décisions
des propriétaires terriens qui autorisent les clandestins à occuper leurs terres et à mener ces activités répréhensibles
avec ses conséquences néfastes sur l’environnement physique, social et l’économie nationale.
- Absence de l’Administration minière dans les zones occupées, du fait de la crise politico-militaire de 2000 à 2011 ;
39
- méconnaissance de la règlementation minière par les populations ;
- remontée exponentielle du cours international de l’or (250 US dollars à 1600 US dollars entre 2000 et 2010) ;
- intérêt du gain rapide couplé à l’idée de faire fortune avec l’or de quelque manière.
En effet, ces causes ont favorisé la ruée vers l’or de plusieurs milliers de populations immigrées, pour la plupart en
quête d’un mieux-être en destination de la Côte d’Ivoire. L’orpaillage illicite n’épargne aucune région de la Côte
d’Ivoire. Ainsi, ces facteurs ont massivement drainé des orpailleurs illégaux à l’exploitation des filons aurifères et des
gîtes alluvionnaires, sous des conditions inhumaines et précaires de dur labeur, au péril de leur vie, non sans
conséquences sur l’environnement physique et social des populations riveraines ainsi que sur l’économie nationale
qui s’en trouve durement fragilisée.
Description de l’engagement
Face à la gravité de l’expansion incontrôlée de l’orpaillage clandestin et illicite dans la quasi-totalité des régions de la
Côte d’Ivoire et à ses effets néfastes sur l’environnement physique, social et sur l’économie nationale, le Gouvernement
a décidé, le 18 octobre 2013, de la fermeture immédiate de tous les sites d’orpaillage clandestin et illicite et la
réglementation de l’activité, à travers la mise en œuvre d’un projet dénommé Programme National de Rationalisation
de l’Orpaillage (PNRO).
Le lancement du PNRO a eu lieu le 14 février 2014 à Abidjan. Ce programme a été conçu pour se réaliser suivant les
cinq principales phases suivantes :
- Phase 1 – mise sur pied des organes de direction et sensibilisation des acteurs de l’orpaillage : elle consiste
en l’élaboration de tous les outils et organes de gestion du programme ainsi qu’en la sensibilisation des acteurs
de la chaine de l’orpaillage.
- Phase 2 – connaissance du milieu : il s’agit de la cartographie, du recensement et de la reconnaissance des sites
d’orpaillage illicite et clandestin.
- Phase 3 – assainissement /déguerpissement : c’est l’étape au cours de laquelle les sites d’orpaillage illicite et
clandestin sont fermés et les orpailleurs illégaux déguerpis par la Force publique ;
- Phase 4 – délivrance des autorisations d’exploitation minière : étape de formalisation par laquelle les
orpailleurs illégaux se rapprochent de l’Administration Minière en vue de se mettre en règle dans le but d’obtenir
une autorisation d’exploitation minière après instruction de leurs demandes ;
- Phase 5 – formation et encadrement des exploitants miniers, il s’agit de donner des notions de base aux
orpailleurs bénéficiaires d’autorisations pour la conduite de leur activité selon les normes en vigueur.
De 2014 à 2021, les différentes activités menées dans le cadre de la mise en œuvre du PNRO ont permis
essentiellement de sensibiliser les acteurs privilégiés de l’orpaillage illicite, de démanteler les sites d’orpaillage illicite
actifs et d’assainir les sites d’orpaillage illicite recolonisés.
La première phase du PNRO a permis d’assainir mais aussi de former et d’encadrer les orpailleurs illégaux et les
personnes désireuses d’apprendre le métier d’exploitant / d’artisan minier dans les règles de l’art, d’autant plus que
le recouvrement fiscal, la préservation de l’environnement et le respect de l’équilibre de la biodiversité en dépendent.
Le Gouvernement a également autorisé l’installation de douze (12) chantiers écoles pour la professionnalisation du
sous-secteur de l’EMAPE, à travers la formation des populations des zones d’orpaillage et des employés des
entreprises autorisées.
40
En ce qui concerne l’aspect de la répression, le Gouvernement a créé la Brigade de Répression des Infractions au Code
Minier (BRICM) au sein du Ministère des Mines, du Pétrole et de l’Energie, et celle du Groupe Spécial de Lutte contre
l’Orpaillage Illégal (GS-LOI) placé sous l’autorité du Conseil National de Sécurité (CNS).
Quelle solution suggérez-vous ?
Malgré toutes ces actions menées dans le cadre du PNRO, les populations ne sont pas totalement épargnées du
phénomène de l’orpaillage illicite.
- Une sensibilisation accrue pour le changement des mentalités en vue d’inciter les populations à mener une activité
minière saine et responsable au regard de la réglementation minière ;
- une consultation avec la société civile et les communautés impactées en vue de recueillir leurs avis et solution sur la
question de l’orpaillage illicite ;
- le maintien et le renforcement de la répression et des sanctions (emprisonnement et amendes) pour décourager les
initiatives allant dans le sens de l’orpaillage illégal ;
- la révision par le Gouvernement des procédures d’attribution des autorisations en réduisant les délais d’instruction
des demandes et les coûts fiscaux pour favoriser l’entrée des opérateurs dans la légalité.
Analyse de l’engagement
41
recueillir l’avis des populations riveraines. Elles peuvent ainsi
manifester leur accord ou leur opposition au projet ; (iii) un
protocole d’accord définissant les droits et obligations de
chaque partie prenante est au préalable établi entre le
demandeur et les populations avant toute autorisation ;
Planification de l’engagement
- Structures privées
de réalisation de
films et spots
publicitaires.
42
campagnes Mai 2024 - Ministère ONG Médias :
de d’Etat, Ministère COGINTA
sensibilisatio de la Défense ; - Radiodiffusion
n Télévision Ivoirienne
- Ministère de (RTI) ;
l’Intérieur et de
la Sécurité. - Association des
radios de proximité ;
- Structures privées
de réalisation de films
et spots publicitaires.
ONG RTI
COGINTA
RTI
43
l’orpaillage illicite et les n est réalisé Gouvernement OSC Autres (par exemple,
procédures d’obtention le Parlement, le
des autorisations secteur privé, etc.)
d’exploitation minière Ministères ONG Syndicat National du
d’Etat : COGINTA Groupement des
Exploitants des
- Défense petites Mines,
Acheteurs d’or et de
- Agriculture
Diamant de Côte
Ministères en d’Ivoire (SYN-
charge de : GPMACI) ;
- Justice et
Droits de
l’Homme
- Eaux et Forêts
44
Engagement 8 : Renforcer la mise en place de la police de proximité à partir des Comités
Numéro et nom de
Consultatifs d’Ethique (CCE)
l'engagement
Leur objectif est de parvenir à faire de la Police de proximité une réalité par une
participation inclusive des populations à la réussite des missions de sécurisation de la
Police Nationale.
MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA SECURITE / Direction Générale de la Police
Nationale (DGPN)
Responsable de
Monsieur Youssouf KOUYATE, Directeur Général de la Police
l'engagement
Coordonnées : [email protected] / 05 04 10 11 12
Définition de la problématique
4- À quel problème l'engagement vise-t-il à répondre ?
De plus en plus, la police fait face à de nouvelles formes de menace, telles que l’extrémisme violent et le terrorisme.
La collaboration des citoyens devrait permettre à la police d’être plus efficace dans ses actions notamment d’assurer
la sécurité des populations.
45
- Lenteur due à l’insuffisance de moyens d’équipement et d’intervention, ce qui augmente le temps d’intervention des
agents de Police lors des sollicitations par les populations ;
- Indice de sécurité élevé ;
- Non effectivité des réunions des CCE sur toute l’étendue du territoire national ;
- Existence de Violences Basées sur le Genre (VBG).
La police de proximité pourrait répondre aux défis. En effet, elle repose sur l’idée que la police doit comprendre les
causes des problèmes avec la participation de la communauté et mener des actions conséquentes, qui permettront
de répondre aux attentes des citoyens.
- La méfiance des populations vis-à-vis des forces de l’ordre, suite aux crises qu’a connues la Côte d’Ivoire entre 2000
et 2010 ;
- le manque de communication entre populations et forces de l’ordre censées assurer leur sécurité et veiller sur leur
tranquillité.
Description de l’engagement
6- Qu'est-ce qui a été fait jusqu'à présent pour résoudre le problème ?
- Création et instauration de Comités Consultatifs d’Ethiques dans les 144 commissariats de sécurité publique sur
toute l’étendue du territoire, par la note de service N°4701/MEMIS/DGPN/CAB du 08 octobre 2013.
Ces comités, pilotés par les Chefs de service, sont constitués par toutes les couches de la société et sont une tribune
où sont exposés et débattus les problèmes d’ordre sécuritaire rencontrés par les populations dans leurs zones.
Numéros verts : 100 ; 110.
Analyse de l’engagement
Questions Réponse (si non applicable, répondez simplement N/A)
Comment l'engagement favorisera-t-il Par la franche collaboration des populations et l’implication réelle de celles-
la transparence ? ci aux activités des CCE dans leurs différentes localités.
Les CCE sont donc un outil qui permet à l’Etat et au citoyen de travailler
ensemble pour aboutir à des résultats positifs sur le plan sécuritaire.
46
Certaines actions des CCE sont relayées sur les plateformes de la Police
nationale, telles que la page Facebook officielle de la Direction Générale de
la Police Nationale, Police Secours… .
Comment l'engagement contribuera-t- Les activités des CCE contribueront à apporter des solutions aux problèmes
il à favoriser la responsabilisation ? d’ordre sécuritaire, ce qui permettra l’élaboration et la mise en œuvre d’une
politique sécuritaire adéquate, favorable à la tranquillité des populations.
Comment l'engagement améliorera-t-il Par les CCE, les populations elles-mêmes participent à leur propre sécurité,
la participation des citoyens à la fournissent du renseignement à la Police. Elles sont donc, dans toutes leurs
définition, à la mise en œuvre et au composantes, actrices de leur sécurité, de par leur franche collaboration.
suivi des solutions ? La coopération sera basée sur des partenariats avec des groupes
spécifiques tels que les commerçants, les travailleurs sociaux, les
responsables d’écoles….
Les résultats des contributions des citoyens fournies lors des réunions des
comités sont pris en compte.
Planification de l’engagement
Jalons Résultats Date de Parties prenantes
attendus réalisation
prévue
1- Organiser Les populations Janvier Responsable : Direction Générale de la Police
régulièrement les s’intéressent et 2023-juin Nationale
rencontres mensuelles participent 2024
Police-populations sur régulièrement aux Parties prenantes de soutien
tout le territoire national rencontres des Gouverne OSC Autres (par exemple,
CCE ment le Parlement, le
(le CNS recueillera secteur privé, etc.)
les commentaires Conseil Leaders Mairies, chefs
des populations National communauta coutumiers,
lors de ces de Sécurité ires, religieux associations etc
rencontres) et d’opinion
2- Mener des actions - Les actions Janvier Responsable : Direction Générale de la Police
communautaires communautaires 2023 - juin Nationale
favorisant le sont menées. 2024
rapprochement pratique Parties prenantes de soutien
La Police contribue
de la Police de la Gouverne OSC Autres (par exemple,
au bien-être de la
population (sport de ment le Parlement, le
cohésion, opérations population. secteur privé, etc.)
grand ménage, Leaders Mairies, chefs
nettoyage des - La population a - CNS communauta coutumiers,
établissements confiance en la ires, religieux associations etc..
scolaires...) Police Nationale. et d’opinion
- La Police apporte
assistance avec
célérité aux
populations qui la
sollicitent.
47
Le CNS recueillera les commentaires du public pendant les séminaires bilans organisés
Informations
supplémentaires chaque année, à Yamoussoukro, avec les membres des CCE sur toute l’étendue du
territoire national.
48
THEMATIQUE 5 : ENVIRONNEMENT
Coordonnées : [email protected] / 27 22 46 75 90
49
Définition de la problématique
La Côte d’Ivoire s’est dotée, après la Conférence de Rio de 1992, de la loi n°96-766 du 3 octobre 1996 portant Code
de l’environnement. L’adoption de cette loi a été renforcée par diverses lois spéciales traitant des domaines sectoriels
de l’environnement ainsi que de leurs décrets d’application.
Mais en dépit des avancées significatives obtenues sur la construction du cadre juridique relatif à la protection de
l’environnement, il existe encore des faiblesses et des lacunes dans l’ordonnancement juridique national. Celles-ci
portent sur les nouveaux enjeux écologiques, notamment la lutte contre les changements climatiques, la protection
de la diversité biologique, la promotion de l’économie verte et de l’économie bleue, la gestion des déchets
d’équipement électriques et électroniques, le développement de la fiscalité environnementale, la règlementation des
produits organiques persistants, la limitation des émissions des gaz à effet de serre, la lutte contre l’érosion côtière,
l’implication des collectivités territoriales, du secteur privé, des associations de protection de l’environnement.
Description de l’engagement
50
2. Quelle solution suggérez-vous ?
Il faut actualiser le cadre de mise en œuvre de la Préservation de l’environnement de promotion du développement
durable en prenant en compte les nouvelles thématiques environnementales et mener une sensibilisation de masse
pour un changement de comportement des populations.
Analyse de l’engagement
51
Planification de l’engagement
- Parlement
(Sénat et
Assemblée
Nationale) ;
- Conseil
Economique,
Social,
Environnemental
et Culturel
(CESEC).
52
- de la
Salubrité ;
- Garde des
Sceaux,
Ministère de la
Justice et des
Droits de
l’Homme ;
- Ministère de
la
Construction,
du Logement
et du
l’Urbanisme.
- Ministère Initiative
d’Etat, de la
Ministère en Société
charge de Civile
l’Agriculture ; pour les
Objectifs
Ministères en du
charge : Développ
ement
- des Eaux et
Durable
Forêts ;
(ISC/ODD
- des -CI)
Ressources
Animales et
Halieutiques ;
- de la
Salubrité ;
- Garde des
Sceaux,
Ministère de la
Justice et des
Droits de
l’Homme ;
- Ministère de
la
53
Construction,
du Logement
et du
l’Urbanisme.
- Direction en
charge de
l’Informatique
du MINEDD
- Office
Ivoirien des
Parcs et
Réserves
(OIPR)
54
charge : Développ
ement
- des Eaux et Durable
Forêts ; (ISC/ODD
-CI)
- des
Ressources
Animales et
Halieutiques ;
- de la
Salubrité ;
- Garde des
Sceaux,
Ministère de la
Justice et des
Droits de
l’Homme ;
- Ministère de
la
Construction,
du Logement
et du
l’Urbanisme ;
- Direction en
charge de
l’Informatique
du MINEDD ;
- Office
Ivoirien des
Parcs et des
Réserves
(OIPR).
55
du - Programme des
Développ Nations Unies
ement pour le
Durable Développement
(ISC/ODD (PNUD).
-CI)
56
THEMATIQUE 6 : CONSTRUCTION
Numéro et nom de Engagement 10 : Renforcer les actions de vulgarisation des lois, normes et procédures en
l'engagement matière de construction, de logement et d’urbanisme en vue de sécuriser le cadre bâti
Brève description de - Communiquer en amont et en aval sur les textes de lois, les normes et les procédures ;
l’engagement - Avoir des bâtis sûrs, construits selon les normes et les procédures en vigueur pour
éviter tout risque d’écroulement.
Coordonnées : [email protected] / 27 20 21 55 92
Définition de la problématique
57
- Insuffisance de contrôle des bâtiments en construction due à la situation de crise dans le pays (de 2002 à
2011) ;
- Des lotissements non approuvés par le Ministère ;
- Construction sans Arrêté de Concession Définitive (ACD), ce qui induit l’absence de permis de construire et
de certificat d’urbanisme ;
- Supports de communication non adaptés à la cible (réseaux sociaux, télé).
Description de l’engagement
- Loi n°2020-624 du 14 Août 2020 instituant le code de l’urbanisme et du domaine foncier urbain ;
- Décret n°2019-594 du 03 Juillet 2019 portant règlementation du permis de construire ;
- Loi n°2019-576 du 26 Juin 2019, instituant le code de la construction et de l’habitat ;
- Décret n°95-520 du 5 juillet 1995 sur l’approbation et application des lotissements du domaine privé de l’Etat et
des communes ;
- Les Journées Portes ouvertes « Opération tiroirs vides » dans tous les chefs-lieux de régions et couplées à une
caravane dans les villes de Yamoussoukro, Korhogo, Abengourou, Daloa et San Pedro, du 15 octobre au 5
novembre 2021 ;
- Stratégies de communications sur les constructions à risque et les démolitions (publication dans certains journaux
les lundi et jeudi en vue de vulgariser les textes du MCLU) ;
- Accroissement du nombre des antennes de la Brigade de contrôle ;
- Renforcement des effectifs de la Brigade de contrôle ;
- Acquisition d’engins de démolition ;
- Mise en place d’un call center (Numéro vert : 1378) ;
- Mise en place d’une Plateforme collaborative de Contrôle des Constructions (PCCC) entre les Ministères en charge
de la Construction et de l’Assainissement et de la Salubrité dont le lancement officiel a eu lieu le 06 août 2022- ;
- Mise en place d’une plateforme de dénonciation des violations des textes de lois, des normes et des procédures
(+2250789048736).
- Sensibiliser les populations sur les lois, normes et procédures en matière de construction, de logement et
d’urbanisme, en s’appuyant sur les langues locales, Radios de proximité, passage périodique dans les médias ;
- Impliquer les parties prenantes comme les ONG, les Copropriétés, les Ordres (architectes, Géomètres,
Notaires) dans la sensibilisation des populations ;
- Impliquer les populations et les ONG dans la dénonciation des actes d’incivisme ;
- Faire des enquêtes de proximité pour mieux appréhender les préoccupations des usagers (Radios de proximité,
passage périodique dans les médias) ;
- Mettre en place des outils de verbalisation électronique en vue de réduire les éventuelles tentatives de
corruption des agents ;
- Acheter des bannières sur les sites à forte audience (Abidjan.net, Connection.net)
- Réprimer les contrevenants par des amendes et démolitions.
5. Quels résultats voulons-nous atteindre en mettant en œuvre cet engagement ?
1- Zéro écroulement ;
2- Renforcement de la capacité de contrôle ;
3- Amélioration des procédures ;
4- Constructions respectant les normes sur toute l’étendue du territoire.
5- Appropriation des textes de lois, des normes et des procédures en matière de construction, de logement
et d’urbanisme ;
6- Forte fréquentation des services du MCLU par les populations ;
58
7- Amélioration continuelle des lois, normes et procédures grâce aux avis des usagers sur les services du
MCLU.
Analyse de l’engagement
6. Comment l'engagement - Les actions de sensibilisation des populations sur les lois, normes et
favorisera-t-il la transparence ? procédures en matière de construction ;
- La communication sur les démolitions ;
- L’application de la transparence dans les actions et procédures ;
- La publication des améliorations ;
- La médiatisation des actions terrains de démolition des constructions à
risque ;
- L’organisation d’ateliers de sensibilisation sur les lois, normes et
procédures ;
La répression en cas de violation des textes ;
- La disponibilité des informations et l’accès facile aux populations ;
- L’utilisation des supports médias adaptés tels que la communication
dans les langues locales ;
- La satisfaction des préoccupations des usagers dans les délais ;
- La forte implication de la population et des ONG ;
- La dénonciation des contrevenants par les populations ;
- L’existence d’indicateurs de suivi et d’évaluation (Nombre de comptes-
rendus, les démolitions, les ateliers, les listes de présence…).
7. Comment l'engagement - Répression en cas de violation des textes ;
contribuera-t-il à favoriser la - Effet dissuasif des actions terrains de démolition des constructions à
responsabilisation ? risque ;
- Sanction des agents en cas de manquements ;
- Implication des populations, des communautés, des Ordres et des ONG
dans la mise en œuvre des actions prévues par le Ministère ;
- Existence d’indicateurs de suivi et d’évaluation (Nombre de comptes-
rendus, les démolitions, les ateliers, les listes de présence…).
- Amélioration et adaptation de la communication à la cible ;
- Prise en compte des propositions faites par les communautés et les
ONG.
59
Planification de l’engagement
1- Faire des enquêtes Les Janvier 2023 Responsable : Service de Communication du MCLU
de proximité pour préoccupations – Décembre
mieux appréhender les des populations 2023 M. Check Koné : 07 09 31 81 38 /
préoccupations des sont connues et [email protected]
usagers (Radios de prises en compte
Parties prenantes de soutien
proximité, passage
périodique dans les Gouvernement OSC Autres (par
médias) ; exemple, le
Parlement, le
secteur privé, etc.)
- l’Assemblée des
Régions et Districts
de Côte d’Ivoire
(ARDCI).
60
- l’Intérieur ; l’environneme - les constructeurs
nt ; agréés ;
- la Culture ;
- ONG Social - les réseaux
- la Justice ; sociaux ;
Communicati
on. - Agir pour le - la presse écrite et
Climat, audiovisuelle
l’Environneme privée ;
nt et la Bonne
Gouvernance. - l’Union des Villes
et Communes de
Côte d’Ivoire
(UVICOCI) ;
- L’Assemblée des
Régions et Districts
de Côte d’Ivoire
(ARDCI).
3- Publier et vulgariser, Les statistiques Janvier 2023 Responsable : Direction des Stratégies, de la
les statistiques sur les sont publiées – Juin 2024 planification et des Statistiques (DPES)
actes produits par le
MCLU M. Aidara Souleymane, 07 09 77 49 35 /
[email protected]
4- Impliquer les Les parties Janvier 2023 Responsable : Service de Communication du MCLU
populations et les prenantes sont – Juin 2024 M. Check Koné,
ONG dans la informées et 07 09 31 81 38 / [email protected]
dénonciation des actes impliquées
d’incivisme ; Parties prenantes de soutien
61
- ONG Social - L’Assemblée des
Justice ; Régions et Districts
de Côte d’Ivoire
- Agir pour le (ARDCI) ;
Climat,
l’Environnem - L’Union des Villes
ent et la et Communes de
Bonne Côte d’Ivoire
Gouvernance (UVICOCI).
5- Mettre en place des Les outils de lutte Janvier 2023- Responsable : Direction de la Modernisation de la
outils de verbalisation contre la mars 2023 Simplification et de la Sécurisation des Actes
électronique en vue de corruption sont (DMISSA)
réduire les éventuelles mis en place et
M. M’Bow Nassirou, 07 08 00 46 15 /
tentatives de utilisés.
[email protected]
corruption des agents ;
Les tentatives de
Parties prenantes de soutien
corruption sont
réduites Gouvernement OSC Autres (par
exemple, le
Parlement, le
secteur privé, etc.)
6- Acheter des Les bannières sont Janvier 2024 Responsable : Service Communication du MCLU
bannières sur les sites achetées
à forte audience M. Check Koné ; 07 09 31 81 38 / [email protected]
(Abidjan.net,
Parties prenantes de soutien
Connection.net)
Gouvernement OSC Autres (par
exemple, le
Parlement, le
secteur privé, etc.)
- Les réseaux
sociaux ;
- la presse écrite et
audiovisuelle
privée.
M. N’Goran, 07 07 67 38 36 / [email protected]
62
Gouverneme OSC Autres (par
nt exemple, le
Parlement, le
secteur privé, etc.)
- Assemblée des
Régions et Districts
de Côte d’Ivoire
(ARDCI).
63
THEMATIQUE 7 : EMPLOI
Numéro et nom de Engagement 11 : Faire adopter, vulgariser et rendre accessible les textes en matière de droit
l'engagement du travail
Brève description Faire adopter à compter de 2023, les textes de droit du travail, les vulgariser, et les rendre
de l’engagement accessibles, puis sensibiliser les partenaires sociaux sur leur existence et leur applicabilité de
sorte à réduire les conflits et leurs conséquences, dus à la méconnaissance ou à l’ignorance
de ces textes.
Parties prenantes Gouvernement Société civile Autres acteurs (Parlement, Secteur privé, etc)
de soutien
- Tout autre Organisations patronales d’employeurs :
Ministère technique
concerné ; - Confédération Générale des Entreprises de
- Secrétariat Général Côte d’Ivoire (CGECI) ;
du Gouvernement. - Fédération Ivoirienne des Petites et Moyennes
Entreprises (FIPME).
Organisations syndicales de travailleurs :
64
Définition de la problématique
L’engagement vise à influer de façon notable, et ce, permanemment sur le nombre de conflits individuels et
collectifs dans la relation contractuelle en entreprise, ou en dehors, du fait de la méconnaissance, de l’ignorance ou
de l’inapplicabilité des textes par les partenaires sociaux notamment, et tout usager (Autres ministères, stagiaires,
chercheurs, organismes nationaux et internationaux).
L’engagement vise également à accroître davantage l’interaction entre les usagers et l’Inspection du Travail.
En termes de statistiques annuelles des licenciements au titre de l’année 2021, nous avons 11.831 conflits
individuels et 268 cas de conflits collectifs.
- la non formation des employeurs et travailleurs sur leurs droits et devoirs en entreprises, sources de conflits
engendrant des ruptures de la relation contractuelle ;
- la « non prise » de tous les textes d’application de la loi n°2015-532 du 20 juillet 2015 portant Code du Travail.
Description de l’engagement
- Institution de mécanismes bipartites et tripartites de dialogue social (le Conseil National du Dialogue Social
(CNDS), la Commission Indépendante Permanente de Concertation (CIPC), la Commission Consultative du Travail
(CCT), le Comité Consultatif Tripartite sur les Normes Internationales du Travail (CCTNIT) dont les travaux
aboutissant à l’élaboration de textes nécessitent obligatoirement les avis et observations des employeurs et
travailleurs ;
- élaboration et révision permanente des différents Codes du Travail (1995 et 2015 et ordonnance de 2021) ;
- prise des textes d’application du Code du travail de 2015 à 2022 (12/53 décrets au total)
- élaboration et adoption en Conseil des Ministres du décret relatif au SMIG ;
- élaboration et prise de l’arrêté portant application du barème des salaires minima catégoriels ;
- élaboration et prise de l’arrêté portant revalorisation des primes de transport des travailleurs du secteur privé ;
- adoption des textes encadrant le système de Sécurité Sociale (Caisse Nationale de Prévoyance Sociale, Couverture
Maladie Universelle, Régime Social des Travailleurs Indépendants)
- Accélérer à compter de janvier 2023 l’adoption des textes d’application restants : objectif, parvenir à 100% de taux
d’adoption à fin juin 2024 ;
- renforcer la sensibilisation auprès des partenaires sociaux ;
- continuer l’information et la sensibilisation des partenaires sociaux, de la société civile et des populations sur
l’importance du respect des textes qui régissent la relation professionnelle, de sorte à ce que l’engagement suscite
65
plus d’engouement tant au niveau des Administrations publiques et privées, qu’au niveau des travailleurs,
employeurs pour l’appropriation effective des textes ;
- transmettre les textes aux partenaires sociaux.
Ces solutions contribueront à améliorer la relation professionnelle, à réduire le nombre de conflits et d’accidents de
travail et à apporter une meilleure sécurité sociale au travailleur.
Analyse de l’engagement
3- Comment l'engagement - Communication annuelle comparée des statistiques liées aux conflits
améliorera-t-il la participation du travail aux partenaires sociaux ;
des citoyens à la définition, à la - recueil des observations des parties.
mise en œuvre et au suivi des
solutions ? - Le secteur privé est fortement représenté dans toutes les étapes à
travers la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire
(CGECI), la Fédération Ivoirienne des Petites et Moyennes Entreprises
(FIPME) et les différentes Centrales syndicales. Ce sont les interlocuteurs
habituels du Ministère de l’Emploi et de la Protection Sociale pour les
projets de textes en lien avec le Travail.
Planification de l’engagement
66
1- Suivre l’adoption Les textes Janvier Responsable : MEPS / DIRECTION GENERALE DU
des textes d’application du 2023- TRAVAIL
d’application du Code du travail Décembre
Code du travail ; sont 2023 Parties prenantes de soutien
adoptés (100% de (9/14)
Gouvernement OSC Autres (par exemple,
taux d’adoption)
Janvier le Parlement, le
soit 14/14.
2024-juin secteur privé, etc.)
2024
(5/14)
- Secrétariat Général du
Gouvernement
Organisations
patronales
d’Employeurs :
- Confédération
Générale des
Entreprises de Côte
d’Ivoire (CGECI) ;
- Fédération
Ivoirienne des Petites
et Moyennes
Entreprises (FIPME).
Organisations
syndicales de
Travailleurs :
67
Confédération
Générale (FESACI-CG);
- Union Nationale des
Travailleurs de Côte
d’Ivoire (UNATRCI) ;
- Centrale syndicale
HUMANISME.
Autres parties :
- Partenaires
techniques (BIT).
Organisations
patronales
d’Employeurs :
- Confédération
Générale des
Entreprises de Côte
d’Ivoire (CGECI) ;
- Fédération Ivoirienne
des Petites et
Moyennes Entreprises
(FIPME).
Organisations
syndicales de
Travailleurs :
68
Confédération
Générale (FESACI-CG) ;
- Union Nationale des
Travailleurs de Côte
d’Ivoire (UNATRCI) ;
- Centrale syndicale
HUMANISME.
Autres parties :
- Partenaires
techniques (BIT)
4- Publier les textes Les textes sont Janvier Responsable : MEPS / DIRECTION GENERALE DU
au Journal publiés au Journal 2023- juin TRAVAIL
Officiel et sur la Officiel et sur la 2024
plateforme plateforme Parties prenantes de soutien
digitale du digitale du
Ministère Ministère Gouvernement OSC Autres (par exemple, le
Parlement, le secteur
privé, etc.)
69
- Confédération
Ivoirienne des
Syndicats Libres
DIGNITE (CISL-
DIGNITE) ;
- Fédération des
Syndicats Autonomes
de Côte d’Ivoire-
Confédération
Générale (FESACI-CG) ;
- Union Nationale des
Travailleurs de Côte
d’Ivoire (UNATRCI) ;
- Centrale syndicale
HUMANISME.
6- Archiver les textes Les textes de Janvier Responsable : MEPS / DIRECTION GENERALE DU
en matière de droit droit du travail 2023- juin TRAVAIL
du travail sont archivés 2024
Parties prenantes de soutien
Informations - L’engagement se poursuivra même après la mise en œuvre du Plan et l’évaluation qui en
supplémentaires sera faite, sera transmise au Comité Technique de l’OGP. Toutes les activités prévues seront
permanentes.
Matrice des textes d’application du Code du Travail à faire adopter de 2023 à 2024, transmis
au Secrétariat Général du Gouvernement.
Projets de décrets :
70
12- Fixant les règles relatives au comité d’entreprise ;
13- Portant modalités particulières d’exécution du service minimum en cas de grève
dans le secteur privé ;
14- Relatif au modèle du registre d’employeur.
71