Syllabus M.R

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OBJECTIF GENERAL

 Ce cours a pour objectif général de saisir et comprendre les outils


pour mener adéquatement une recherche scientifique

OBJECTIFS SPECIFIQUES

 Connaître les exigences de la recherche scientifique

 Connaître les étapes de la recherche scientifique

 Connaître les méthodes et techniques qu’on peut appliquer dans une


recherche scientifique

 Connaître la forme sous laquelle se présente un travail de recherche

PLAN DU COURS

Partie I: Qu’est-ce qu’une recherche « scientifique »?

Partie II : Le choix du sujet et du Directeur de mémoire

Partie III: La Problématique et la revue de littérature

Partie IV: Les méthodes de recherche

Partie V: Partie pratique

Partie VI: Rédaction du mémoire

CONCLUSION

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PARTIE I: QU’EST-CE QU’UNE RECHERCHE « SCIENTIFIQUE »?

*******

La recherche scientifique se présente comme une recherche qui s’effectue


selon les règles de la méthode scientifique. Elle respecte certains standards de
rigueur et de qualité propre à la science. Aussi, elle tient compte nécessairement
du débat scientifique sur la question. L’objectif à elle assigné est l’amélioration
des connaissances d’une problématique donnée.

NB : (pas de finalité politique)

A la base de toute recherche on trouve une question. Typiquement, (mais


pas forcément) les bonnes questions de recherche prennent leur origine de
décalages entre la réalité observée et la réalité attendue ou souhaitée. C’est une
question qui n’est pas d’appréciation, politique, religieuse ou tendancieuse.

PARTIE II : LE CHOIX DU SUJET ET DU DIRECTEUR DE MEMOIRE

*******

I- Choix du sujet

1. Un sujet original qui vous intéresse

L’originalité est le premier critère dans le choix d’un sujet ou d’une


thématique de mémoire. Optez pour une thématique qui vous motive, pour
laquelle vous avez un intérêt personnel ; choisir un sujet en relation avec votre
objectif professionnel, avec vos études ou avec l’entreprise dans laquelle vous êtes
éventuellement en stage.

2. Un sujet en lien avec votre formation

Vous pourrez mobiliser et mettre en application les connaissances apprises


lors de votre formation. Par ailleurs, il vous sera plus facile de comprendre les
concepts et théories qui se rattachent à votre sujet

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II. Le rôle du Directeur de mémoire

 Il aide l’étudiant dans le choix et la définition de son sujet (un travail


préliminaire de l’étudiant est nécessaire).

 Il agit en tant que conseiller scientifique c’est-à-dire qu’il guide les choix
méthodologiques, techniques…

 Il le conseille à chaque étape de la réalisation du mémoire.

PARTIE III: LA PROBLEMATIQUE ET LA REVUE DE LITTERATURE

*******

I- La problématique

La problématique est un développement au sein duquel la situation qui fait


problème est décrite, et ensuite rendue sous la forme d’une question qui constitue
le problème central. Selon les exigences de l’étude, elle se présente sous plusieurs
formes (dans l’introduction, dans un texte ou avec des puces). Son but est de
définir le problème de recherche et de permettre d’apprécier la pertinence et
l’importance du problème posé.

II- La revue de littérature

Son but est de montrer comment le problème de recherche s’inscrit dans le


champ des connaissances sur le sujet et comment les connaissances permettent de
préciser les questions et/ou les hypothèses de recherche. Aussi, elle fait le tour
des principales contributions à l’étude du problème (résultats, comparaison des
résultats), et des Propositions d’une méthode de recherche pertinente pour
aborder le modèle ou esquisse d’un modèle d’analyse. Les travaux à considérer
sont ceux portant sur:

– Des problèmes similaires à celui de l’étude;


– Les mêmes populations d’étude;
– Les variables étudiées (dépendantes et indépendantes);
– Les relations entre les variables étudiées;

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– Les travaux méthodologiques pertinents à la recherche entreprise:
devis, méthode d’analyse, instruments de mesure et leur validité,
etc.

Les sources d’information: Les articles scientifiques, Les livres, Les thèses
et mémoires, Les documents officiels…

III- L’Hypothèse

Une hypothèse est une interrogation sur le réel suggérant une procédure de
recherche qui en permette la vérification. Pour être valide, une hypothèse doit être
vérifiable, ou mieux falsifiable. Règle générale, une bonne hypothèse ou un bon
objectif de recherche contient deux variables, X et Y; sauf dans le cas des
recherches descriptives où il n'y a qu'une variable observée. Par définition, une
variable est un phénomène qui varie, au moins à deux niveaux (Notez X1 et X2).
Exp : le genre (Masculin ou féminin). La collecte de données d'une recherche a
donc pour but de constater et de mesurer l'ampleur des variations de Y. Comme Y
dépend de X, on la nomme variable dépendante ; Par opposition, X = variable
indépendante. C’est seulement quand l’hypothèse est définie qu’on peut
opérationnaliser.

Opérationnaliser consiste à rendre concret et observable ce qui est


abstrait et inobservable. Notons que pour mesurer/évaluer l'effet Y d'une variable
X, il faut décomposer cette variable Y en indicateur. Un indicateur est un
comportement ou une caractéristique des participants qui indique ou révèle ce que
l'on souhaite mesurer/évaluer ou simplement observer.

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Exemple de types d’hypothèses

Exemple d’opérationnalisation

Vous voulez mesurer l'agressivité physique (Y) des enfants de moins de 5


ans en fonction du sexe (X). Il va de soi que pour énumérer ou décomposer un
concept comme l'agressivité, il faut au préalable une définition claire et précise de
ce phénomène (Définition, en principe, disponible dans la problématique d'une
recherche).

Ensuite, il faut s'assurer que chaque indicateur correspond à une partie


observable (= les comportements agressifs) du phénomène Y (=agressivité
physique). On peut donc avoir le tableau suivant :

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PARTIE IV: LES METHODES DE RECHERCHE

*******

I- Les Méthodes

«La méthode est une conception intellectuelle coordonnant un ensemble


d'opérations, en général plusieurs techniques » (Madeleine Grawitz, 1990: 384-
386). Selon la catégorie de la recherche, on peut avoir des méthodes
particulières :

 Observation (Méthodes qualitatives vs méthodes quantitatives)


 Analyse des données (Méthodes expérimentales vs méthodes comparatives
et méthodes statistiques)
 Explication (Méthodes fonctionnelles vs méthodes structurales).
Généralement, ce sont les méthodes qualitatives et quantitatives qui sont
beaucoup utilisées.

Méthodes qualitatives : C’est la recherche qui produit et analyse des


données descriptives, telles que les paroles écrites ou dites et le comportement
observatoire des personnes (Taylor et Bogdan, 1984). Elle renvoie à une méthode
de recherche intéressée par le sens et l'observation d'un phénomène social en
milieu naturel. Elle traite des données difficilement quantifiables. Elle ne rejette
pas les chiffres ni les statistiques mais ne leur accorde tout simplement pas la
première place. Le chercheur est intéressé à connaître les facteurs conditionnant
un certain aspect du comportement de l'acteur social mis au contact d'une réalité.
Il se sert d'un modèle interprétatif où l'accent est mis sur les processus qui se
développent au sein des acteurs (ici, on est intéressé par les significations que
l'acteur attribue à son environnement de même qu’à ces interprétations).

Les méthodes quantitatives sont des méthodes de recherche, qui utilisent


des outils d'analyse mathématiques et statistiques, en vue de décrire, d'expliquer et
prédire des phénomènes par le biais de concepts opérationnalisés sous forme de
variables mesurables. Elles se distinguent ainsi des méthodes dites qualitatives.

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II- Les techniques

Dans le prélèvement des données, ce sont les techniques qu’on utilise.


Néanmoins, chaque technique correspond à l’usage d’une méthode particulière.
On retrouve donc le tableau récapitulatif suivant : Le questionnaire; Le guide
d’entretien; L’observation; L’analyse documentaire.

Le questionnaire

Il permet de traiter de grands échantillons; d’établir des relations


statistiques ; d’établir des comparaisons chiffrées.

Conseil d’élaboration :
a) Commencer par des questions simples et fermées;
b) Eviter les erreurs de formulation et d’agencement des questions;
c) Regrouper les questions complexes et ouvertes de préférence à la fin du
questionnaire;
d) Faire en sorte que les questions se suivent dans un ordre logique
privilégiant les regroupements thématiques et facilitant le passage d’un
thème à un autre.
e) Toutefois, prêter attention aux deux biais suivants: l’effet de halo et l’effet
de contamination. Pour les contourner,
– Introduire un changement dans la forme des questions;
– Proposer une question ouverte;
– veiller scrupuleusement à l’ordre des questions.

Le Guide d’entretien
Il consiste à Définir le thème général, sans influencer les propos du sujet.
Cela est beaucoup plus strict dans un entretien non directif. Par contre dans un

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entretien semi directif, on établit des thématiques avec les des questions qui les
gouvernent. Toutefois, en règle générale, quelque soit le cas, on peut Intervenir
seulement pour:
– faciliter le discours du sujet,
– Manifester une attitude de compréhension,
– Relancer le sujet sur des aspects déjà soulevés;
– Approfondir certains éléments de réponse.

L’observation
Il s’agit de l’immersion de l’enquêteur dans le milieu enquêté. Elle peut
être participante ; là l’enquêteur se confond à sa cible et opère les mêmes activité
qu’elle. Cette technique limite la possibilité d’associer d’autres techniques comme
l’entretien. Par contre, dans l’observation non participante, parce que la position
du chercheur est bien déterminée, il possible d’adjoindre d’autres techniques. Il
importe de savoir qu’entre ces deux extrêmes il peut y avoir des variations.

PARTIE V: PARTIE PRATIQUE

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A l’intérieur du mémoire, on retrouve les parties suivantes.


 Introduction
 Le cadre théorique et méthodologique
– Revue de littérature;
– Méthodologie
 Le cadre pratique
– Présentation de l’entité
– Description de l’existant
– Résultats, analyses et recommandations
 La conclusion

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En dehors de l’introduction et de la conclusion, les autres éléments peuvent
être réorganisés. Toutefois, tout agencement doit respecter une certaine cohérence
dans l’agencement.

PARTIE VI: REDACTION DU MEMOIRE

*******

I- Présentation
a. Une couverture avec le titre
b. Un sommaire
c. De façon facultative, une dédicace et des remerciements
d. Une liste de sigles (acronymes) et abréviations
e. Une liste des tableaux et figures avec un renvoi aux pages correspondantes
du mémoire
f. Le corps du mémoire (de l’introduction à la conclusion)
g. Une bibliographie
h. Eventuellement le glossaire (courte définition des mots techniques utilisés)
et la table des index (mots et noms importants utilisés dans le mémoire,
avec le numéro de page correspondant)
i. Les annexes s’il y a lieu
j. Une table des matières avec un renvoi aux pages correspondantes du
mémoire
k. Un résumé en français et, si possible, en Anglais (quatrième de couverture)

II- La Pagination

a. Les pages, à l’exception de celles qui portent un titre, sont numérotées


dans le coin inférieur droit.
b. Les pages non numérotées sont par contre comptées dans l’ordre
numérique;
c. Les chiffres romains sont employés seulement avant l’introduction; les
autres pages

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III- Forme du texte

a) Taille du corps du mémoire: varie entre 50 et 70 pages


b) Le texte n’est imprimé qu’au recto;
c) Des marges de 2,5 à 3 cm en haut, en bas et à droite;
d) Laisser une marge de reliure à gauche.
e) Utiliser des reliures à spirales (avant la version finale qui sera en
couverture cartonnée)
f) La taille de la police (Times New Roman):
– 12 à 24 cpi pour les titres
– 12 cpi pour le corps du texte
– 10 cpi pour les notes de bas de page.
g) L’interligne: 1,5
h) Le style doit être justifié et non aligné à droite
i) Séparer les titres et leur contenu par une ligne vierge (un saut de ligne).
Idem pour les paragraphes.
j) L’en-tête: le thème
k) Le pied de page: le nom du stagiaire, du programme, le No de page.
l) Les notes de bas de page sont utilisées pour donner une précision, apporter
un commentaire personnel ou développer une idée dont l’issue n’est pas
déterminante pour la suite du paragraphe;
m) Les chapeaux sont utilisés pour l’annonce de chaque partie, chapitre et
section.
n) Le corps du document est illustré par des tableaux et des figures réalisés
avec les outils bureautiques appropriés et non à la main;
o) Les tableaux doivent avoir un numéro d’ordre, un titre. La source est
indiquée au bas du tableau. Idem pour les figures.
p) Les citations sont insérées entre guillemets.
q) Les citations longues sont détachées du texte, en retrait, en italique à
simple interligne.

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IV- Les citations

a. En note de bas de page: dans ce cas, présentez la référence complète:


auteurs, année, titre, éditeur ou revue et volume, numéro et pages s’il
s’agit d’un article;

Exemple :

b. Dans le corps du document sous la forme:

– Nom de famille de l’auteur (année: page) au début d’une citation


ou d’une idée empruntée à un auteur.

Exemple: Selon Anthony (2002: 178), …

– (Auteur, année: page) à la fin d’une citation ou d’une idée


empruntée à un auteur.

Exemple: Le CG peut être défini comme «… » (Anthony, 2002: 178)

Lorsqu’il y a plusieurs auteurs, donnez le nom de famille du premier, suivi de «&


al. ». La suite inchangée.

V- Références Bibliographiques

Article : Les noms et prénoms des auteurs, Année de publication entre


parenthèses, suivie d’une virgule, Le titre de l’article suivi d’une virgule, Le titre
de la revue en italique, suivi d’une virgule, Le numéro du volume, Le numéro
entre parenthèses, suivi de deux points, Les pages couvertes par l’article dans la
revue.

Exemple : SANGARÉ Abou, (2013), « Les Enjeux du projet hégélien d’une


logique spéculative », in LE CAHIER PHILOSOPHIQUE D’AFRIQUE, n 0011,
Ouagadougou, P.U.O, pp. 133-151.

Ouvrages : Les noms et prénoms des auteurs, Année de publication entre


parenthèses, suivie d’une virgule, Le titre du document en italique, suivi d’une

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virgule, Le numéro d’ordre de l’édition, Le nom de l’éditeur, Le lieu d’édition, Le
nombre de pages.

Exemple : HARDT Michael et NEGRI Antonio, (2013), Déclaration, ceci n’est


pas un manifeste, EDITIONS RAISON D’AGIR, Paris, 145 p.

Documents Web : Nom ou raison sociale de l’auteur ou, à défaut, du propriétaire


du site, Titre de la page, Adresse du site, Date de consultation.

Exemple : DIEMER Arnaud et GUILLEMIN Hervé, « John Locke, De l’état de


nature à la ‘société économique’ », in http://www.oeconomia.net/adiemer-locke-
2009. Consulté le 10 Janvier 2017.

CONCLUSION
1. Un mémoire se termine normalement lorsque le directeur de recherche et
le stagiaire jugent que le document est prêt à être déposé.
2. Le stagiaire dépose son mémoire en 3 exemplaires auprès du responsable
du programme
3. Règles pour le dépôt
• Accord écrit du directeur de mémoire;
• Attestation de stage selon le type de mémoire;
• Autorisation de l‘organisation sur laquelle porte le mémoire.
4. Le dépôt enclenche le processus d’évaluation

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